Air de Bruxelles et Brusseleer (24/06/2006)

Visite bruxelloise dans l'allégresse du langage et de l'intérêt touristique.

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Autant vous le dire tout de suite, j'aime ma ville malgré ses imperfections.

Commençons, si vous le voulez bien, par les clichés...

Si on demande à un étranger ce qu'évoque pour lui la ville de Bruxelles, je ne me trompe certainement pas avec les réponses suivantes : la capitale de l'Europe, petit pays entre la France, les Pays Bas et l'Allemagne, la Grand-Place avec ses maisons et son hôtel de ville, l'Atomium qui a subit très récemment une cure de jouvence, Manneken Pis et .... A ce moment, les idées manquent et une interruption arrête l'énumération.

belgiquePourtant, y étant né et pour y avoir vécu, je peux vous dire qu'il y a autre chose de plus fondamental qui ne se découvre pas de prime abord par l'étranger. Manneken Pis vous le dira à l'oreille (ou vous la nettoiera gratis). En parlant de ce petit bonhomme, beaucoup d'étrangers sont étonnés lors de leur première visite de sa petitesse. Je dirais qu'il est à la bonne mesure par rapport aux dimensions de notre pays mais à la hauteur des ambitions de son peuple qui se veut efficace dans la bonne humeur et en ne voulant pas avoir la "grosse tête". Si, ces clichés sont vrais et valent le plaisir de la visite, il existe d'autres sites plus secrets qui méritent la patience de la découverte. Flâner dans ces rues étroites près de cette Grand-Place, son ilot sacré, ses galeries, son quartier des antiquaires au Sablon, apporte des souvenirs pleins la tête.

Les musées aussi sont à la fête pour vous instruire ou vous divertir.

Celui de la BD, de Tintin, originaux s'il en est, vous donnera une idée de l'excellence de nos productions reconnues dans le monde. L'effigie de Tintin vous y guidera avec toute sa famille de personnages hauts en couleur. Le musée d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire, celui des Beaux Arts Anciens et Modernes de la place Royale, et j'en passe...belgique

Changeons de locomotion et prenons le tram qui vous mène dans toutes les directions. Si le bus a souvent remplacé le tram d'antan et si son ding-ding caractéristique n'a pas disparu, la manivelle, elle, n'y est plus. Les vieux ressortent encore du Musée du tram de Woluwé, les weekend d'été. Tout à fait récemment, voilà que Bruxelles se met au vélo. A des endroits stratégiques, de belles bécannes, des vélibes, toutes neuves attendent le loueur avec impatience. Les instruments de musique sont aussi à l'honneur au Musée sous l'oeil de Godefroid de Bouillon. (*) 

Envie d'exotisme, la Maison Chinoise et la Tour Japonaise vous tourneront vers l'Orient avec ses porcelaines fines et récemment une exposition de l'art japonais, longtemps restés dans les cartons. Tervuren, ensuite, pas bien loin, vous apportera dans son musée les grands espaces de l'Afrique et du Congo.

Pour agrémenter la promenade et donner du tonus, vite, une petite praline, ce merveilleux chocolat brun, blanc, café au lait, aphrodisiaque enrobé de tous les arômes imaginables, servi en ballotin. Et puis, si la fatigue vous prend, prenez place à la terrasse d'un des très nombreux cafés qui vous feront déguster une de ces bières dont les brasseurs ont le secret. La variété est au rendez-vous: plus d'une centaine d'entre elles peuvent vous être proposées dans certains estaminets. Aussi, une bonne pils, une kriek ou une gueuze et la fatigue ne sera qu'un lointain souvenir. 2005 a été d'ailleurs l'année de la bière.

Si la ville s'est agrandie, parfois trop peu, est devenue cosmopolite comme beaucoup de grandes villes. Elle reste pourtant à dimension humaine comme pourrait l'être un faubourg de Paris. Elle est surtout restée "bon enfant", où il fait toujours bon vivre dans le pays de cocagne, la Belgique. En général, tempérée, à l'abri de pas mal de catastrophes naturelles majeures que connaissent nos voisins, de régime tempéré, avec la pluie appelée la "drache" en langage local bien souvent citée alors que souvent il ne s'agit que de ciel gris entrecoupé de pluies fines suivies par un rayon de soleil. Pas de sècheresse insurmontable avec incendies de forêts catastrophiques, rares inondations en dehors de l'environnement immédiats des cours d'eau, donc.

A la question rituelle de "Comment ça va?", un Belge vous répondra dans 80% des cas "Bien. Mieux que le temps". Car un Belge et, à fortiori, un Bruxellois qui récolte toutes les tendances, il a son climat parfois un peu trop gris dans la tête bien qu'il n'en a souvent rien à cirer puisqu'il se retrouvera sur la route le weekend indépendamment des intempéries. Pourtant il lui faudra parfois du courage pour s'en évader car les travaux ne manquent pas et les embouteillages n'ont pas qu'une fréquence 'relative'. Un Suisse va peut-être trouvé que les rues sont sales. Un Hollandais que c'est cher. Un Français, qu'il n'y a pas assez de sortes de vins ou être étonné du fait que les pistolets, ça se mange, que son pain s'appelle par ici, un pain français et pas une baguette. Mais, tous seront étonnés du nombre de nationalités qu'il va rencontrer dans la rue.

Mais, comment s'appelle cet étrange personnage dans le langage d'ici?

Un "Brusseleer" ou un "Zinneke" ou encore le "Zwanzer". Incompréhensible ou imagé, "non peut-être", sera le degré de compréhension de tout un chacun qui ne fait pas partie du milieu. Un "Brusseleer", comme on pouvait s'en douter, c'est celui qui vit à Bruxelles et qui parle ce langage haut en couleur, cet argot dont voici un petit exemple : "Allèi, qu'est-ce que ça est ça une fois pour un sukelèer! ". Vous n'avez pas compris? Ce n'est pas grave. Allez dans le quartier des Marolles (près du non moins célèbre Palais de Justice) pour vous baigner de cette ambiance. La veille de la fête nationale (le 20 juillet) est le meilleur moment. La Place du Jeu de Balle sort ses grands atouts avec sa brocante et se voit grapillée par les antiquaires tout proche au Sablon.

Un "Zinneke" ("chien bâtard" en brusseleer) est cet étrange personnage moitié francophone, moitié flamand (un "halve en halve", quoi ! ce qui également le nom d'une bière). Depuis quelques années, Bruxelles a même sa "Zinneke" Parade". Le 13 Mai 2006, a été la dernière et j'y étais. Que d'originalité, que d'idées réalisées avec des bouts de ficelles, que de couleurs ont enchanté notre ville.

Un "Zwanzer" est cet étrange personnage qui ne se prend pas au sérieux, ne parvient pas dire quelque chose sans en chercher le côté comique et à l'introduire dans la conversation pour faire rire. L'invention du verbe "bruxeller" existe bien avant l'apparition du mot "bruxellisation", mieux connu aujourd'hui par la presse.

Pour les Bruxellois, pour rester dans la note, il y a la radio "Contact +" (104.3). qui un peu comme Radio Nostalgie distille les chansons d'une époque révolue. Le dimanche matin pourtant cerise sur la tarte bruxelloise, il y a les rendez-vous de Coco qui vous mettra l'"accent du tiroir" à la gueuze. Pour rincer les oreilles, y a pas mieux.

Petit lexique d'expressions. C'est comme là-bas, dit.

Mise à jour: Contact+ n'existe plus. Coco se retrouve le matin pour rappeler cette langue sur Vivacité

La "bruxellisation" a été, dans les années 50-60, cette volonté de moderniser à outrance maisons et avenues à l'approche de l'exposition 1958.

Ce n'est pas tant dans son aspect physique qu'il faut en trouver les spécificités que caractérisent ces termes mais plutôt dans son art de vivre, son humour, son état d'esprit jovial et de son ventre rondouillard. Car un Bruxellois aime manger, les frites et les moules, bien sûr, mais aussi les plats raffinés locaux ou venus d'ailleurs. Cette table n'a pas beaucoup à envier à la française dont elle imite les préparations tout en y apportant une touche personnelle.

"C'était au temps où Bruxelles brusselait" que chantait Jacques Brel, appartiendrait-il au passé?

Non, il était, une fois, Bruxelles, la francophone, qui se trouve dans la partie flamande de la Belgique: la limite entre la partie flamande et la partie wallonne (francophone) correspondant à la ligne horizontale appelée le limes romain, où les armées de Jules César se sont arrêtées. "De tous les peuples de la Gaule, les belges sont les plus braves", disait-il. Le net et les blogs s'en occupe aussi.

Ville touristique, qui a été élue capitale culturelle de l'Europe en l'an 2000, a engagé le plus grand programme de travaux publics depuis l'exposition universelle de 1958 pour se mettre à niveau du besoin. Et, ça continue. Il faut s'y faire. Le quartier Léopold s'est vu transformé au grand dam des habitants qui ont été expropriés pour installer les bâtiments de la Communauté Européenne avec le principal surnommé avec humour "Caprice des Dieux". Il serait devenu méconnaissable à celui qui serait parti en voyage depuis dix ans. Le bâtiment du Berlaimont a aussi son histoire belge après la découverte d'amiante dans ces mûrs. A coup de milliards d'anciens francs et d'années d'innoccupation, le déflocage a été entrepris après une partie de "démolir ou réparer". Les projets des promoteurs n'ont pas toujours été choisis à bon escient, certains endroits ont été sacrifiés.

Mais, des espaces verts sont demeurés en grand nombre à côté de la Forêt de Soignes appelée le poumon de la ville. Amateurs de maisons en style 'Art Nouveau' réjouissez-vous car vous allez être comblés. En plus de la maison de Victor Horta, d'autres bâtisses de la fin du 19 ème siècle se dispersent, ou plutôt se perdent, dans les rues de la ville: la maison Cauchie, la maison Saint-Cyr. Le triomphe du travail du fer, du verre et des métaux sont mis en valeur en ouvrant les maisons à la lumière et démontrent l'apogée, la prospérité de Bruxelles et la réussite d'une nouvelle bourgeoisie. A la même époque, d'autres monuments majestueux comme le Cinquantenaire voient le jour et confirment l'embellissement de la ville grâce à l'argent gagné au Congo. La Grand Place accueille l'Ommegang. En août, tous les deux ans, un parterre de fleurs de bégonias avec les thèmes les plus divers. Au départ de cette même place, planter le Meyboom, le 9 août, est aussi l'attraction historique truculente dont l'importance a été récemment reconnue par l'UNESCO. Les galeries permettent le lèche-vitrine à l'abri de la pluie qui aurait pu vous gêner dans votre exploration.

Vous désirez maintenant prendre du recul et voir la ville de plus haut, l'édifice colossal (3ème dans le monde) de la basilique du Sacré-Cœur, appelée basilique de Koekelberg par les bruxellois, vous permettra de contempler la ville sur 360 degrés du haut de ces cent mètres de haut. Avec toutes ces images dans la tête, pourquoi ne pas terminer la journée par de la musique.

La Monnaie attire les amateurs d'opéras venant de bien loin. Le jazz, les théâtres (par ex: Galeries), les cinémas ne sont pas loin non plus. La fièvre du samedi soir est peut-être un peu tombée, quoiqu'en cherchant bien dans des endroits biens précis, elle ne manquera pas de surgir tout à coup sans crier gare.

belgiqueLe Bruxellois est un bon vivant, bon enfant. Il aime l'autodérision et n'a pas la "grosse tête". Avec lui, on n'est rarement trompé sur la "marchandise". C'est quelqu'un qui connait la "zwans", l'autodérision, un humour unique qui ne se prend jamais au sérieux. C'est aussi un langage qui dérive du mélange du français et du flamand avec un accent tout à fait particulier et succulent pour celui qui en saisit l'humour sous jacent.

Toone VIII (8ème génération) continue de génération en génération à présenter son théâtre de marionnettes dans la parfaite association de toutes ces spécificités bruxelloises. Succulent, cet humour, je vous dis ! Le théâtre détient quelques chefs d'œuvre du genre avec "Bosseman et Coppenolle", le "Mariage de Mademoiselle Beulemans". Pas suffisamment content de nos langues nationales? Qu'à cela ne tienne, ville cosmopolite avec des immigrés de tous les horizons qui rendent le plaisir d'être voyageur dans sa propre ville sans se déplacer.

"L'Histoire du Belge", de la nuit des temps à la Muette de Portici, est une entrée en matière corrosive et décapante dans cet univers. Tant de personnages ont hanté les rues de Bruxelles au cours de son histoire.

Le grand Jacques Brel, bien sûr, y est né. Victor Hugo a séjourné sur la Grand Place, et, ....il a sa Fondation dans le centre.

Il y a juste 175 ans, la nuit du 26 août 1830, c'est à l'hôtel de ville que sort le premier drapeau belge. La révolution éclate après une représentation de l'opéra la "Muette de Portici" d'Auber qui eu lieu la veille à la Monnaie de Bruxelles. "Amour sacré de la Patrie" chanté met le feu dans les esprits et l'insurrection révolutionnaire se déclenche. Le 23 septembre, les troupes hollandaises envahissent Bruxelles mais elles sont repoussées autour du parc de Bruxelles. La Brabançonne y est chantée. Le 4 octobre, l'indépendance est proclamée. La monarchie est ensuite choisie et Léopold I de Saxe Cobourg Gotha prend sa place sur le trône. La complexité des institutions et du fédéralisme est telle qu'il faut un texte bien long rien que pour l'expliquer. Je ferai appel à un rédacteur citoyen d'Agoravox qui l'a fait pour moi avec pour titre "Fédéralisme à la belge: le début de la fin ?"

Le Belge et ses personnalités s'exportent aussi très bien: notre "Tootje" Thielemans, notre "Annie Cordy", le Grand Jojo pour ne citer qu'eux dans le spectacle, Jacques Brel, dans un passé qui est loin d'être oublié. Adamo qui aime Bruxelles, dans une de ses chansons. Justine Henin, Kim Clijsters, Eddy Merckx, Jean-Michel Saive et bien d'autres, dans le sport. Dans la mode, le théâtre, l'opéra, le cinéma, la littérature contemporaine, il n'y a pas photo: la Belgomania s'installe. Le label "Belge", l'Heure des Belges" a sonné et donne un à priori tout à fait positif comparativement à l'époque de Coluche qui n'en rattait pas une pour nous mettre en boîte. Ce succès est non concerté par son générateur mais parfaitement attribué par les étrangers eux-mêmes. La créativité est reconnue, mais nous ne sommes pas souvent conscients de cette "belgitude" qui nous fait connaître.

Justement, à la télévision, Annie Cordy vient de terminer 7 épisodes qui retraçaient l'histoire de mon pays sous le titre "Moi, Belgique". Cette façon magistrale de raconter en a replongé plus d'un dans les livres d'histoire bien souvent oubliés."Les Racines et les Ailes" de FR3 (ensuite sur TV5) consacrait la soirée du 9 novembre à Bruxelles. Ce fut une soirée mémorable pour les Belges. Presque trop belle. Je suis sûr de vivre dans un pays de cocagne, mais je reste conscient que je ne passe pas mes jours au paradis. Après avoir vu ces reportages qui parlaient du prince de Chimay vivant dans un château, de maisons prestigieuses à l'architecture de l'Art Nouveau, de rois qui ont fait construit des édifices de prestige, la Baronne Annie Cordy, il faut rester les deux pieds sur terre et ne pas confondre. Le 25 novembre, le pasteur des Marolles, Jacques Vanderbist remettait les choses à leur place lors de son interview à la RTBF en parlant des gens du plus profond Bruxelles beaucoup moins riche. Pour rester objectif et critique, il me reste à ajouter certains points perfectibles dans notre vieille ville (datant de 979).

La ville manque de moyens financiers, elle est pénalisée comme beaucoup d'autres villes par le manque à gagner dû aux déferlements de travailleurs provenant de la périphérie qui viennent travailler le matin et s'en retournent le soir en consommateurs de premier niveau mais sans contribuer à la manne financière nécessaire à tout embellissement. On y vient travailler mais on paye ses impôts là où on dort. Les travailleurs européens n'apportent des taxes que pour les fonds européens. Quelques 24 millions d'euros par an seraient ainsi envoyés du "mauvais" côté de la balance. Pourtant, comme toute grande ville, Bruxelles est un véritable pôle d'attraction économique. Centre de la Communauté Européenne avec le Berlaimont, les logements y deviennent de plus en plus chers.

Patrimoine très riche, creuset multiculturel et institutions internationales apportent un potentiel très important au tourisme. Ce secteur d'activité fait vivre un pan entier de notre économie mais le secteur public est, il est vrai, un peu à la traine. Un chômage qui monte à 20% pour la ville et le secteur HoReCa peine à trouver du personnel... Le marketing et l'image de marque de ville de passage ou d'affaires sont bien incomplets. En 2005, seulement 1,7 million de nuités ont été dénombrées. Un plan Marchal-eke, peut-être?

La précarité y existe. Le chômage, comme partout, n'augmente pas les entrées fiscales dans les caisses de la ville. Bruxelles et sa périphérie constituent la 3ème région du royaume de Belgique et, si l'esprit de scission du territoire en communautés indépendantes vient souvent refleurir le jardin de certains partis politiques, Bruxelles reste la moelle épinière du pays, l'épine dans leur pied par la question simple du 'comment faire autrement?'.

La RTBF télé dans un reportage "Questions à la Une" posait la double question "Et si les Flamands nous lâchaient?", suivie de "Faut-il lâcher les Flamands?":

Autant s'y préparer car d'année en année le scénario séparatiste paraît moins improbable. Comment cela pourrait-il arriver ? Comment s'entendre sur les termes du divorce ? Sur quels points précis Bruxellois et Wallons devront-ils être très attentifs ? L'enquête révèle que cet éclatement pourrait donner naissance à trois voire quatre états indépendants. L'éclatement de la Belgique est souvent vu comme une catastrophe économique pour la Wallonie. Mais si les milieux politiques flamands se préparent à un éventuel divorce, sait-on qu'il en est de même du côté francophone ? Et si comparaison n'est pas raison, on a découvert que le divorce tchécoslovaque donne quelques raisons de bien réfléchir.

Tant que le séparatisme restera un fantasme politique et non populaire, nous avons beaucoup de chances de fêter les 200 ans du Royaume et de garder la devise "L'Union fait la force".

Bruxelles est classée 14ème ville selon la qualité de la vie où il fait bon vivre dans le monde. Pour le critère de la santé, par contre, elle descend bien plus loin dans les estimations des sondés. Bizarre? Depuis un certain temps, je vois de plus en plus de véhicules avec la plaque minéralogique "PL". Moins bizarre, avec son entrée dans la Communauté européenne? Pas si sûr.

Mais, comme la perfection n'est pas de ce monde et que je ne suis pas pressé de visiter l'autre, je me contenterai d'y vivre avec délectation. La charte des "Droits de l'Homme", nous ne l'avons pas créée, mais alors pour la défendre, nous sommes du parcours. "Mon plat pays" (Jacques Brel) a toujours beaucoup de gris dans le ciel, mais tellement de couleurs dans le cœur. Chez nous, nous avons tellement l'habitude de "rouspéter" que nous avons oublié de nous sentir bien unis comme notre devise nous l'imposerait.

En attendant, je chanterais bien avec une petite jeune, Marie Warnant, "Elle est banale ma ville à moi, mais je l'aime comme ça,".

Mais tout "ça, c'est du Belge".

Bonne visite, une fois (ou plusieurs) Non, peut-être.

 

L'enfoiré,

 

Et un petit air sur nous.

Mai 2009: Le peintre Magrite y a aussi son musée du surréalisme.

Hier et aujourd'hui, Bruxelles

Des vidéos bien de chez nous

Une promenade dans le centre

 

Citations: 

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