Cherche porte-parole d'urgence (11/02/2009)

0.PNGUn porte-parole doit dire, sans le dire, ce que la direction d’une société ou d’un homme veut dire. Il doit expliquer que la direction d’une société n’a, en réalité, pas voulu dire ce qu’on avait tous cru comprendre. Problème...

Est-ce le parapluie de l'homme de paille ou la paille, imposée est-elle le suppositoire de celui qui n'a pas vraiment quelque chose de nouveau à dire qui impose cette interface?

Quand on n'a rien à dire pour sa défense ou pour étayer sa politique, il faut bien se réfugier derrière des paravents. N'est-ce pas plutôt "pare à vents"? En ces temps de tempête, rien de plus normal, non?

Le crédit, on aime en prendre les bénéfices en droite ligne. Le débit, lui, il s'agit de le filtrer, de l'embellir à tout prix quand il n'est pas à la pointe de ce qu'on nomme le "progrès".

Nous sommes dans la rubrique "Parodie", alors, allons-y.

Quand on pense, en plus, que le "job" n'est plus de tout repos et qu'il faut en plus être assez souple pour esquiver les chaussures qui ont une fâcheuse tendance à s'envoler toutes seules au moment où on s'y attend le moins. Il faut assurer, dès lors, ses arrières et ses avants. Quand aux coups de côtés, il vaut mieux ne pas trop en parler. Nos représentants en politique ou ailleurs, doivent de plus en plus se blinder et être montés sur ressorts. Ils étaient les bouées de sauvetages de notre économie, de nos pensées, de nos religions, de nos politiques. Cette fois, ils lanceraient bien des bouteilles à la mer avec un message qu'ils espèreraient ne jamais voir arriver à destination sur un rivage trop proche.

0.PNGLes erreurs sont humaines. Ça leur fait une belle jambe, les autres n'en tiennent pas compte. Alors qu'ils s'étaient jurés de se donner à fond, voilà, qu'ils sont contrariés dans leurs manœuvres, hués même. Il n'y a plus de justice. Solidaire, on veut bien l'être, mais, il ne faut pas trop pousser, il faut aussi assurer. Il ne faut pas perdre la poule aux œufs d'or ou le veau gras selon la religion des administrés. La pensée unique a un sens unique qui lui est propre. C'est vrai, c'est parfois inique mais c'est bien connu on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs. Le populisme apportait la "bonne parole" et les "partis pris" pour celui qui avait oublier de rêver ou qui au contraire, ne parvenait plus à le faire. Qui sait, ils ne l'ont peut-être pas choisi. Enfin, c'est une supposition que l'on ne poussera pas trop par souci d'objectivité.

Pour les paroles, en amont, il y a les conseils et les lobbies. Pour compter sur eux, on peut dire qu'on la fait à fond. Encore une fois, ces conseilleurs ne sont pas payeurs bien que bien payés au départ. Ils se débinent souvent avec d'autres idées quand les patates sont brûlantes et qu'il faut se les refiler au plus vite. L'homme, le vrai, au milieu du cours, celui qui devrait assumer par contrat, se doit d'être le champion en tout. Donc, il doit s'entourer d'un maximum de chances de succès. Il est le parrain de toutes ces ouailles, de ces oies en perdition, parfois même, de ces oisifs par contrainte. Ils ont donc, tout de suite, pensé aux souffleurs dans la coulisse. Voilà les gardes du corps, les "Body guards", pour le physique. A la sortie, à la diffusion, il ne faut les perdre de vue, qu'il y a les porte-parole pour le moral et la pensée. Ceux qui dans le temps faisait cela précédé par un ra de tambour.

0.PNGTous en scène. Chacun son rôle. Tout dépend des circonstances. Au milieu, le courage, on le met en sourdine, l'espace d'un matin. Le "Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais", c'est mauvais pour l'exemple. Alors, on engage un porte-parole tout azimut pour faire passer le message. Premier de ligne, il faudra le former, ce poulain-là. Pas toujours d'accord, il s'en plaindra, peut-être, de devoir recevoir des coups et de devoir assumer les retombées, mais ce n'est pas grave, il est payé pour cela. Nouveau job de beau parleur, à la mode. "Tout va très bien, Madame la Marquise".

Quand on foire, que l'on fait un bide car on finit tous par le faire, il faut assumer et boire la tasse. On se doit de le dire sans honte et avec une envie de rectifier sans s'entêter. Enfin, ça, c'est encore de la théorie. Air du temps, on veut, aujourd'hui, un super-homme, un Zorro, sans peur et sans reproches, ou du moins "des considérés comme tels" qui ne s'entête pas trop. L'image de marque est affaire du bruit de roulements de tambours, pas de celui qui donne le cours du "comment le tambour raisonne ou comment l'utiliser". Mais il y a les formes et le fond patronné par une technique propre qui varie très fort dans ses principes en fonction de cette direction choisie et de son sens.

Dans ce métier, il faut surtout ne pas être l'oiseau de mauvais augure, avoir la communication dans le sang pour faire fléchir les idées dans le subconscient et pour les faire oublier. Pas question de rougir à la moindre question ou au moindre mensonge à prodiguer lors de l'interprétation du "package". Sensible s'abstenir. La source et les secrets de fabrication sont dans la boîte. Donc, c'est comme au théâtre, pas question de trahir le texte.

Sarkozy est l'ancien "routier". Ministre de l'Intérieur, Président, cela forme son homme. Ça lui rappelle même son passé d'avocat. Il en a désigné de ces "porte-voix" en fonction des buts programmés et des responsabilités.

Obama, le petit nouveau, est l'espérance du moment. Il a l'aura actuellement et il a aussi son propre porte-parole.

Roulement des mécaniques mais avec plus d'huile à disposition pour l'un que pour l'autre. Les techniques sont pourtant différentes et à géométrie très variable.

Sarkozy le dit, il ne copie pas, il ne fait pas de l' « obamisme », il s'expose, cela fait partie de sa personnalité, il aime baratiner, contre vents et marées. Il aime les médias en se préoccupant peu du regard oblique "des passants honnêtes". Voilà, qu'il transmet son savoir à l'héritier, le Prince Jean. Dans le Vif L'Express belge, il était dit que sa pensée transmise à son héritier conseillait "N'écoute pas ceux qui te disent d'aller doucement".

Quel cri du cœur! Deviendrait-il son porte-parole? Un peu plus loin, on disait pourtant "Les héritiers sont fait pour être guillotinés".

Mazette, voilà qu'on révolutionne!0.PNG

Le second, Obama corrige et avoue son erreur.

En pleine jeunesse, probablement.

Changement de moyens, changement de politique?

Là, faut voir.

Tout est, donc, dans la manière et le style dessinés dans l'image de marque.

Chacun son truc en plume ou à poil. A vous de choisir la méthode que vous préférez.

0.PNGFaut pas confondre avec les prophètes qui marchent sur l'eau. Eux terminaient mal leur mandat.

Le Chat, disait "On dit que seul les imbéciles ne changent pas d'avis. Je n'ai pas d'avis sur la question et cela n'est pas prêt de changer". Décidément, y en a qui ont du mal pour revenir sur terre...

Alors, on cherche l'éminence grise qui sort du lot, qui se doit de faire la publicité pour son protégé de l'ombre et surtout pas l'enfoncer. Il ramassera les coups et les questions. Et hop, un gladiateur sans filet...

Attention, précaution, la presse est avide de renseignements, de chaire fraîche et de scoops. Y comprennent rien à rien, les autres. Mais d'eux, il faut se méfier. Y veulent jamais comprendre que je leur veux du bien à ces diables. Et puis, il y a ceux qui analysent jusqu'à la virgule mal placée: les blogueurs. De la pire race, ceux-là. Il faut trouver quelque chose ou quelqu'un, pour survivre. Ce sera le porte-parole, sans peur. Il transpirera, c'est sûr.

Ce sera à lui de trouver la réponse au dilemme de comment ne pas en donner trop, pour garder le flambeau pour une autre étape, mais en même temps, en donner suffisamment pour ne pas décevoir l'auditoire avide de sentions fortes.

Non, je vous dis, non. C'est pas de tout repos. Il y a des gens qui ont du bagou, de la prestance, de la présence. M..., il en faut encore plus se le fabriquer. On saura le préparer, l'astiquer, lui rectifier la mèche rebelle qui s'est décalée du mauvais côté qui pourrait faire penser qu'on a changé de politique et de camp. On sait ce veut que veut dire "coaching", "briefing" et "débriefing". Cela fait partie de tout le programme.

0.PNGTout est prévu mais je ne vous dit pas le travail, c'est un sacerdoce pour ce punching-ball d'occasion. Enfin, d'occasions, faudrait pas trop que cela se reproduise trop souvent pour les retours de flamme. Et puis, "occasion", c'est peut-être un mot mal choisi.

Rideau. Mais où en étais-je? Je fais de la théorie. J'en perds le fil et je risque avec ma théorie de perdre mes candidats au suicide collectif.

Car, oui, je cherche un porte-parole, bien baraqué du côté intellect, bon parleur, bon répondeur qui dit la vérité mais pas trop.

Offre de service à faire parvenir d'urgence. Fonction: "Brain guard de la parole et de la pensée à commenter". Toujours le sourire au bout des mots. Du charme dans la phrase. Un peu de causticité. Monolingue, c'est pour la consommation locale. Car même un blogueur se doit de se protéger face à la foule sous tension. Ne parlons pas de salaire, ce serait mal à propos dans ce cas. On travaille gratis ou on travaille pas.

0.PNGComme disait encore Le Chat, "Perdre un être cher est souvent un soulagement pour le budget. C'est perdre un être bon marché qui est parfois un déchirement économique".

Ce "gentil animal" osait même miauler plus tard : "Je me parle souvent à moi-même, mais je ne m'écoute pas toujours".

Ce Chat-là commençait diablement à me les griffer et je ne allais pas le laisser me les gonfler dans son jeu du ronronnement de ventriloque.

0.PNGC'est décidé, je m'en vais reprendre son rôle dans un autre espace temps. Alors, je cherche l'oiseau rare pour mes blogs, "The" porte-parole d'un "enfoiré". Je fournirai les gilets pare-balles, pare-mots. Quand on pense qu'on annonce, pour bientôt, des écrans en relief, les impulsions de la "commentature" pourraient devenir dangereuses.

Je continuerai à suivre, mais de loin, dans mes quartiers d'hiver. La Belgique a tellement d'histoires savoureuses pour la Saint Valentin. "I have a dream" au "Yes, you can".

Mais au fond, pourquoi chercher?

0.PNGLes Égyptiens anciens me donnent une idée...

Et, si je déléguais mon double de l'humour, à mon "ka" à strophes?

On n'est jamais mieux servi que par soi-même, non?

De la schizophrénie, là dedans? Non, une simple recherche de "copier-coller".

0.PNGEn attendant, je scrute le ciel avec appréhension.

Puis, comme Sébastien, pourquoi pas entonner la chanson de circonstance:

"Ah, si je pouvais fermer ma gueule,

Ça me ferait des vacances,

Ah, si je pouvais fermer ma gueule,

Ça ferait du bien à la France".

 


 

 

L'enfoiré,

Citations:

  • « Quand le Diable n'y peut rien, il délègue une femme. », Proverbe russe

  • « On peut déléguer des tâches mais pas les responsabilités. », Yannick Therrien

Sur Agoravox, un porte-parole?

 21/12/2010: En hiver, quand la neige tombe, il s'agit d'expliquer l’inexplicable. 

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