:Morcelé, il en restera toujours quelque chose (05/02/2008)

scienceLa complexité du monde s'accroît de jour en jour. Autant l'aborder de la meilleure manière en la réduisant au maximum. Il en va de même au bas de l'échelle et à son sommet.

Ce fait incontestable devient insupportable pour certains et des solutions pour organiser ce fatras de procédures, de fonctionnalités, de spécialités requises ont été recherchée dans tous les domaines. Nous ne sommes plus capables de "réinventer la roue" pour répondre à des problèmes ponctuels.

Le "clé sur porte" ne peut plus être envisagé que dans de rares exceptions. Microsoft a été le premier à comprendre ce concept "fonction-logiciel".

Tout au long de l'histoire de l'informatique, les fonctionnalités nécessaires au traitement de l'information ont dû s'adapter de software en software, de version (release) en version.

Le PC a fêté son 27ème anniversaire. A cette époque, on se demandait ce qu'on pourrait faire de cette machine lourde de onze kilos à la maison. Des livres tentaient, alors, de donner des filons et des idées, peu développées, pour l'utiliser en dehors d'un usage dans la bureautique. Des caractères qui défilaient sur un écran monochrome, la mémorisation et l'édition de textes, un peu de calculs, voilà à peu de choses près les meilleures utilisations.

Refaire, récrire pour s'adapter au nouveau "bijou" sorti a été le lot de carrières d'informaticiens. Une facturation restait pourtant une facturation, mais elle se présentait avec des atouts que le bijou précédent n'avait pas eu.science

Je ne vais pas cracher dans la bonne soupe. J'ai fait partie de cette débauche d'effort pour reproduire ce que l'on produisait avant le désir d'"upgrade" voulu par la direction des entreprises.
Se trouver au dernier niveau de release, au top du dernier programme a souvent été porté par une idée de prestige ou une obligation suivant la logique du marché de consommation.

Chaque passage nécessitait une remise en question de la puissance des machines qui devaient supporter ce changement "obligatoire" en augmentant la force de calcul. La course en avant était un 'must'. On sait bien qu'on n'a pas nécessairement besoin de l'"armada" des outils sophistiqués. Il est seulement conçu sous le concept du "Plus Grand Commun Dénominateur". Alors, on y va. Sans cette acceptation de l'ensemble, pas d'outil du tout, ou, du moins, un problème insurmontable pour l'accès aux données. Les "lunettes" ne sont plus à la bonne focale. Les clients ont dû suivre ou mourir, et, surtout, commencer à peiner pour suivre et pouvoir garder le support fourni par la maison de software qui assurait une maintenance jusqu'à une certaine limite de retard de seulement quelques toutes petites années. Ensuite, plus grave, cela devenait obligatoire sous peine de ne plus pouvoir utiliser les informations d'un concurrent.

En période de crise dans laquelle nous pataugeons depuis quelques temps, les grands stratèges de l'informatique se sont, tout de même, dit qu'il fallait rationaliser un peu ce besoin sous peine de ne plus pouvoir maintenir ces programmes sur mesure d'une manière confortable et sécurisée. Microsoft et d'autres sont entrés en lice.

Des softwares "tout fait" se sont, en effet, présentés en concurrents aux "softwares clés sur porte". Un gros travail d'analyse des besoins réels de l'entreprise a été entrepris obligatoirement pour entrer dans les premières moutures du moule bien étroit de ce genre de programme. Beaucoup de compromis ont été cependant nécessaire. Les règles étaient différentes de pays à pays. Le recours fréquent aux développements spécifiques n'avait pourtant pas encore été complètement aboli. Le middleware a eu encore son rôle à jouer sans son particularisme. On pouvait toujours "customiser" le produit tout fait et extraire les données sous un format commun.

La rationalisation était pourtant en marche.

scienceD'un autre côté, les PC allaient réduire le hardware à un niveau plus abordable de prix et d'accès. On parle d'en fournir un à 100 dollars grâce au projet "One laptop per child" (XO en Chine). Ces softwares se sont adaptés et les fournisseurs de firmware ont apporté un nombre grandissant de fonctionnalités à leurs bébés. Ils se retrouvaient avec les mêmes problèmes du particularisme mais au moins ils restaient centralisés. Petit à petit, ces programmes devenaient des "monstres" qui devaient trouver acquéreur en gardant un prix abordable mais qui pour la plupart n'étaient plus utilisés qu'à raison de 10-20% de ses fonctionnalités. Le client devait assumer le coût de la remise à niveau de son personnel qui se sentait obliger d'utiliser les nouvelles fonctionnalités disponibles car intégrées. L'homme crée le besoin et pas l'inverse.

Le passage de version en version a été la plus grosse pierre d'achoppement lancée dans les jardins des entreprises utilisatrices.

Du côté de ces fournisseurs de software propriétaire ou non, l'obligation de rationalisation s'est vite imposée. Pour ce faire, morceler le software en fonctionnalité d'un niveau le plus bas possible, pour avoir une chance d'être réutilisé le maximum de fois, fut la première approche. La programmation "objet" était née. Des petits 'bouts' de pièces de software devenaient une fois bien définis dans leurs tenants et aboutissants, paramétrés, bien testés pouvaient être installés dans des bibliothèques et lancés comme des "objets" parfaitement réutilisables dont on ne devait plus s'intéresser par la suite. Ce que faisaient ces quelques lignes de codes faisaient, devenait la seule préoccupation oubliant la manière et les principes qui avaient été choisis pour les développer. La documentation devait aider. L'idée d'associer une fonctionnalité simple dans les domaines les plus divers de l'industrie et du service à un morceau de code commença donc à faire son chemin.

La propriété intellectuelle, les droits d'auteurs doivent être normalement rétribués. Les copyright ont toujours permis aux sociétés de récupérer les capitaux investis au départ avec si possible le plus de bénéfices. Jusqu'à quel niveau fallait-il descendre? Quelle étape de l'invention était sujette à rémunération : code source du logiciel ou produit finale vendu comme package? Breveter quelques d'instructions de 'MOVE' ou de "IF"? Non. Le groupage des mots dans un dictionnaire est mis sur le marché pas les mots qui le constituent.

La Commission européenne avait déposé un projet de directive pour harmoniser les systèmes nationaux de brevet. La réaction ne s'est pas fait attendre car pour la concurrence des logiciels libres, breveter certains programmes annonçait la mort de ces logiciels "libres", sans bourse déliée, qui peuvent se télé-charger gratuitement sur Internet. Le progrès aurait été très vite bridé dans son élan libertaire sans des limitations du côté "copyright". La "libre circulation des idées et de la préservation de la concurrence" était à ce prix. Espérée par les grands éditeurs de logiciels, il était redouté par toutes les petites sociétés, les programmeurs indépendants et les créateurs de logiciels libres qui auraient dû simplement arrêter tout développement ultérieur.science

En 1984, l"Open source" devait encourager tous les informaticiens à développer, partager, distribuer et si possible les rendre meilleurs. En 1991, le système d'exploitation "Linux" venait concurrencer l'officiel "Windows". Les logiciels libres, les "freeware", étaient produits par des programmeurs indépendants qui les créent comme un écrivain qui écrit parce qu'il aime écrire. La liberté totale est évidemment requise de pouvoir coller certains bouts de codes de base pour bâtir sans devoir reconstruire indéfiniment. Ce mouvement continue à aller en augmentant. Une collaboration entre eux a permis souvent de surpasser les produits des géants. Ils se sont permis, sans les copier, de reproduire et parfois améliorer les fonctionnalités développées dans les programmes originaux ! Les noms changent. Les fonctions non. (Les écoles russes adoptent les logiciels libres.) 39% des sociétés bruxelloises auraient déjà ouvert leurs systèmes aux logiciels libres.

Tout est là. Logiciels propriétaire ou libre. La discussion n'est pas close pour fixer des règles acceptables par tous.

En parallèle, la chasse aux "bugs", ces petites défaillances des softwares qui ne manquent pas d'apparaître un jour ou l'autre consomment des heures de travail qui deviennent de plus en plus innombrables. Ces merveilles technologiques informatiques, que sont les logiciels, suivent la même courbe de progression de la complexité grandissante. Rester compatible de version en version dans la phase montante est devenu une obligation.

Par ailleurs, comme dans l'industrie du CD, les grands producteurs de software se sont vus attaquer sur leur terrain par des "pirates" des temps modernes qui se sont mis à copier leurs logiciels tout à fait illégalement. La sécurité est devenue le leitmotiv de la société Microsoft. Comme leader incontesté, les serveurs de la société comptent en moyenne un demi million d'attaques diverses chaque mois. La chance de percer les défenses d'une société pareille est un challenge qu'un pirate ne peut laisser échapper. Le 11 septembre 2001 a donné un coup de pouce au développement de tous software sécuritaire et Microsoft s'est lancée à fond dans ce domaine pour ses clients et surtout pour elle-même. Le cryptage est associé à toutes classifications. La gestion des clés devient un casse tête non négligeable. La surveillance des systèmes s'exécute automatiquement à intervalle régulier et chaque problème détecté, dont la réparation n'est pas apportée, est suivi de la déconnections du réseau même si cela génère des mécontents.

Mais, au fait, quel est le pourcentage d'utilisation de cette sophistication? L'utilisateur habituel, le Monsieur Tout Le Monde de l'informatique, qu'utilise-t-il des fonctionnalités prévues par les logiciels? Pour faire grand, 20%. La raison commerciale qui veut toujours faire plus que la concurrence est bien sûr à la base de ce point de vue expansionniste. Le malheur, c'est que l'on ne morcelle pas le prix et que l'on veuille un outil pour faire des tableaux, on se retrouve à la tête d'une débauche, d'une armada de fonctionnalités qui ne parviendront jamais à trouver une fin.

scienceAlors, faire payer pour cette sécurité, les consommateurs n’en ont plus l’envie. Un système d’exploitation qui lui imposerait d’aller chercher ailleurs pare-feu, antivirus ou anti-spyware pour garantir une sécurité parce qu’ils ne sont pas inclues de base. Une auto sans freins ni ceinture de sécurité, n'est plus vraiment d’époque.

La volonté de morceler, n’ira pas jusque là. Et, bien, si. La concurrence veut en avoir un bout aussi.

Microsoft pour des raisons de protection de la concurrence a dû se plier à donner le source code de son système Windows et de faire sortir certains logiciels tel Media Player inclus de base dans son "operating system". Morceler, encore... La société s'est vue condamnée à réviser sa politique d'hégémonie dans le domaine du logiciel. scienceLa Commission Européenne a forcé ce géant à partager ses codes sources sous peine astreintes et de mauvaise presse, ce qui est peut-être plus grave. Le jugement qui fixe à 280 millions d'euros d'astreinte (1,5% du chiffre d'affaire quotidien) est évidemment contesté par la société. Cette amende "pour avoir abuser de sa position dominante" a été infligée par Bruxelles au géant des logiciels ce 12 juillet 2006. Début 2005, Microsoft, furieux d'être poussé à livrer des secrets technologiques, avait "pondu" douze mille pages pour répondre à la CE sans résultat car sans relation pour rassurer la concurrence. Trois cents salariés de la firme travaillent jour et nuit pour apporter la documentation nécessaire et recoller les ... "morceaux". Le bras de fer n'est pas encore terminé. A suivre, mais les consommateurs compteront peut-être ensuite ces fameux "morceaux".

b192b3a1f3fa8580a1d3dfd9bf120d3b.jpgL'empire Microsoft est vraiment loin du garage dans lequel Bill bidouillait des programmes informatiques âgé de 13 ans, créa une version du langage Basic, fonda sa société en 1975, racheta l'Operating System qu'il appela MS-DOS et construisit son interface graphique Windows très semblable à ce que Apple utilisait déjà. Les procès pour abus de position dominante allaient suivre. De 1996 à 2007, il était considéré comme l'homme le plus riche du monde avec une fortune personnelle évaluée à 59 milliards de dollars. Le 1 août 2008, il abandonnera l'exécutif de Microsoft en restant au conseil d'administration en s'occupant de sa Fondation "Bill and Melinda Gates Foundation", dotée de 29 milliards de dollars en 2005 au cinquantième anniversaire de Bill. De l'aide à plus de 100 pays dans le domaine de la santé, d'après l'Express. Esquiver aussi un impôt important et une peur de l'influence qu'il pourrait y avoir, aussi. "A votre bon coeur", M'sieur, Dame. D'après Bill, un homme d'affaire est le mieux placé pour gérer une organisation caritative.

Mais cela, c'est déjà une autre histoire...

Une différence notoire s'est installée entre le logiciel traditionnel qui est souvent généré dans un but commercial pour son intérêt propre et le logiciel libre qui suit les besoins des utilisateurs de très prêt.

Bill Gates qui a passé son 50ème anniversaire, sa société Microsoft, ses 30 ans d'existence accordait un entretien avec le magazine "Data News" et récemment magazine "Le Vif".

8fcc77d011dfd0cad5844adcdd304995.jpgCette fois, il cède donc définitivement et quitte le grand bateau. Il a son dernier show à Las Vegas. Ses convictions de créer le futur sont toujours là. Plus que ceux qui sont en place maintenant, sa vision a toujours dû être soutenu par un besoin de potentiel. Beaucoup lui ont reproché ce goût prononcé pour ce fameux dollar dans les caisses de sa société. Il y a des excès qui se ne se concèdent pas facilement de la concurrence. Trop cadenassée, aucune société ne s'est vue attaquée en justice et condamnée par autant de contradicteurs par manque d'ouverture à la compétition. Europe en tête. N'était-ce pas un réflexe conditionné par ce que sa jeunesse a pu être. Nous sommes tous mené par des instincts et par le vécu. Certains voient seulement un peu plus loin. Les erreurs sont à portée par tous. Cinquante milliards de dollars en chiffre d'affaire et 35 milliards en fortune personnelle sont peut être la réponse par l'absurde. Il va à nouveau morceler son activité et se tourne définitivement vers sa fondation dans l'aide humanitaire. N'est-ce pas le meilleur moyen de tirer sa révérence?

Il classe Steve Jobs, fondateur d'Apple, en première position dans les génies de l'informatique bien qu'il reste à dire que Microsoft a mieux réussi dans la recherche d'opportunités.

Il aime toujours la Science et n'envisage pas la politique. Passion pour la découverte. Éradiquer une vingtaine de maladies lui plairait. Avec une force de frappe plus importante que celle de l'OMS, il des chances. Un milliards d'ordinateurs avec Windows installé n'apporte pas beaucoup de soucis du côté avenir.

Ce grand stratège de notre futur a donné quelques réflexions dans l'esprit "Microsoft":

En résumé, créer quelque chose de différent dont on n'a pas encore imaginé la possibilité d'exister.

Les moyens financiers existent.

Alors, pourquoi pas?

Il est bien connu qu'avoir raison trop tôt, c'est avoir tort. Et on essaye de s'en souvenir. Que peut-on tirer de ces réflexions? Un aveu de n'avoir pas saisi toutes les balles au bond. Internet n'a pas été, dès le début, la tarte à la crème de Microsoft. La publicité faite autour d'Internet a néanmoins fait grimper les ventes de PC, l'utilisation des logiciels, l'accès à la toile et aux réseaux. Presqu'un PC par personne. Pourtant à y regarder de plus prêt, est-ce le même nombre de PC en service et celui de ces PC vendus? Là, nous quittons le domaine du rêve pour une réalité bien plus terre à terre. Combien de PC, qui ont subit un "petit" problème, hardware ou software, allez savoir pourquoi, se sont retrouvés dans les greniers en attente d'un copain qui n'est jamais venu?

Les moteurs de recherche d'informations ont été aussi le côté faible de ce géant. "Face à Google, le dinosaure doit se réinventer", ai-je lu dans un magazine. Microsoft se trouve aujourd'hui dans la même position au niveau "software" que celle d'IBM, au niveau "hardware", il y a un quart de siècle. Yahoo, Google prend le relais cette fois dans l'ère du "Web" avec leur plate forme de recherche qui détient, lui-même, les logiciels nécessaires (traitements de texte, tableurs, ...) bien souvent simplifiés, mais tout de même bien suffisants pour le commun des mortels. L'installation de logiciels physiques seraient-ils dépassée avec le slogan "The network is the computer".

Pour couronner le tout, l'utilisateur s'est habitué à ces services gratuits. Le magazine "PC Expert" allait de son titre choc en février: "Le PC est mort, vive les applications en ligne". Nous y sommes, donc, Il y a du vent frais à l'horizon des propriétaires de "logiciels propriétaires".

109a97091d5b5e08b4bb9278fd4be8a1.jpgMicrosoft voudrait bien s'offrir Yahoo et présente une offre non sollicitée de 44,6 milliards de dollars, pour contrer Google. Le lendemain, le titre Yahoo (créée en 1998) s'était envolé de 48%. Normal, cela correspond à 62% au dessus du cours en Bourse (67 fois les bénéfices de Yahoo en 2007).

Le but: Se diversifier dans la pub de la Toile, surtout qu'Internet n'était pas espéré au départ, peut-être, mais à quel juste prix? Un monopole planétaire dans le logiciel permet d'effacer tout "chevalier blanc". Puis, Google devient, résolument trop envahissant, avec ses softwares gratuits on line et sans installation. Ce serait, cette fois, rassembler plutôt que morceler. Et bien non. L'envie ne fait pas la vie. Même sans la réaction de la CE, l'OPA n'est pas dans la poche. Ce rapprochement ramènerait trop les questions sur une situation de monopole déjà ancienne. Yahoo l'a probablement compris. "La volonté de maximalisé la valeur pour les actionnaires et employés sur le long terme" était la réaction de Microsoft à la réplique de Google. La proposition de fusion de Microsoft est rejetée par Yahoo, et Microsoft relance.science Croisade de chevaliers blancs en perspective ou Mariage blanc?

"Internet est probablement la force communiste la plus puissante de l'histoire. Il contribue à la perte de rentabilité de bon nombre d'industries et une offre une superbe porte d'entrée à de nouveaux acteurs",annonçait Martin Sorrel, CEO du géant de la pub WPP.

Désormais, avant de voler en morceaux, il faudra bien se tenir et rebondir chez le géant du logiciel. Microsoft renonce même au secret.

« Vista », le top des O.S. est là. Il a coûté 500 millions de dollars de campagne de lancement. La convivialité aura poursuivi son petit bonhomme de chemin. La nouveauté? Cela a été au dépend de l'espace nécessaire en mémoire, sur disque avec une puissance nécessaire accrue pour stocker et manipuler les millions d'instructions qui constituent cet operating system tout neuf. Rien pour rien. PC trop ancien s'abstenir, donc. Des programmes "clé sur porte" et gratuits existent pour évaluer votre situation. « Are you ready? » est le nom générique. Etes-vous près à assumer l'upgrade? Si, ce n'est pas le cas, malheur à vous. XP n'est pas encore près de mourir. Le statu quo? Ne pas écouter les sirènes du modernisme ou traverser dans l'inconnu en croisant les doigts que le test préliminaire aura été assez loin et que le beau software acheté, il n'y a pas si longtemps que cela, donne encore entière satisfaction. Christophe Colomb avait son oeuf mais pas de bouée de sauvetage sur l'océan déchaîné. Vous non plus.

scienceNe pas y aller est-il un réaction "safe"? Pas vraiment.

Dans les magazines spécialisés, on ne manque pas de parler de « monstre ingèrable de Redmond ». La complexité a un prix à la création et à l'utilisation. Comme toujours les corrections en catastrophe seront du parcours de tout aventurier. C'est immanquable, car être à la pointe attise l'attention et la volonté de craquer le monstre de tous hackers. Leurs ambitions destructrices n'auront de fins et il faudra toujours modifier le niveau de sécurité.

Le temps est compté. On a dépensé beaucoup de dollars pour vous offrir la Rolls Royce. On y a mis des gadgets en devanture qui rendront illisibles tôt ou tard tous documents, à vous, retardataires impénitents.

Les lunettes sont comprises dans le package. Elles ne sont pas nécessairement vendues séparément ou du moins pas très longtemps. Les remplacer est apprécié par la « gent commercialis ». La marche, la course en avant est programmée. Tergiverser serait casse-gueule disent les plus motivés. Condamner à investir dans la nouveauté du présent pour garder un semblant de compréhension dans le futur.

Comme, les choses vont de plus en plus vite dans les domaines de hautes technologie et qu'en plus les retours à la case départ ne sont pas rare, grâce aux alliances, les "anciens" comme IBM se remettent dans la grande boucle du développement pour continuer à séduire une maximum de consommateurs, très vite lassés, et d'annonceurs publicitaires qui n'auront de cesse qu'à précéder leurs envies. Mais entre l'avantage de la majorité, prêts à développer par plaisir et le détriment de quelques acteurs puissants, le choix est-il difficile?

Les partitions sont écrites. Des nouvelles croches prennent et prendront place sur la portée. La finance a pris des voies de l'excès chez les successeurs encore moins proche de la technique pure. La musique sera-t-elle meilleure? Bill et les autres vérifieront votre compréhension dans son orchestre. A bord, on comptera les entrées de ses cogitations. Chacun son truc.

Gare à ceux qui n'auront pas morcelé les pages à la bonne place. Et surtout, gare à ceux qui n'auront pas une vision d'ensemble sur le  fatras.

« You have to be aware », disait Jean-Claude Vandam. Il avait raison.

Citations : 

 

L'enfoiré,

 

Suites de l'affaire Yahoo - Microsoft1.jpg

Autres articles sur le sujet l'"Empire contre attaque", "Que va devenir Microsoft sans Bill".

 

28 mai 2010: Apple a dépassé Microsoft en valeur de capital

 

 

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