Antwerpen, une histoire de main coupée (26/08/2009)
A Antwerpen, ville flamande du Nord de la Belgique, le 15 août est une occasion de refaire l'histoire.
Je vous ai souvent parlé de ma ville, Bruxelles. Et si on prenait la route plein Nord. A peine une quarantaine de kilomètre et voilà Anvers ou plus exactement Antwerpen, en flamand. Capitale de province, d'arrondissement, de district de Anvers.
Cette année, la fête de Marie tombait un samedi. La journée était superbe. 30°C au compteur. Pas de vent. La journée allait être très chaude. Ce n'était pas mon coup d'essais dans cette ville. Un parking difficile m'avait déterminé de l'oublier un peu. Un samedi, mais férié, donc plus de problème. Mais, je savais qu'Antwerpen rivalisait avec Liège le 15 août dans l'esprit de fête. Il est vrai que les radios francophones sont assez muettes sur ce qui se passe dans le Nord.
Ici, ce n'est pas le peket qui est bu comme à Liège, mais de la bière. Le genièvre est aussi une sorte de peket bu dans la soirée, dans le travail de réduction de la soif plus alcoolisée et cela n'a pas le même effet.
La promenade traditionnelle dominicale, même pour l'Anversois, c'est au départ de la gare et la remontée du boulevard du Meir jusqu'à l'Escaut.
Les amoureux du shopping et de la mode s'y poussent, vers les vitrines, avec des regards obliques de passants honnêtes. La mode a, parait-il, vraiment pris ses gallons de noblesse dans la ville. Mais, je ne vais pas m'avancer plus loin dans ce genre de révélations qui me seraient étrangères.
A l'époque, ce quartier privilégié représentait celui des aristocrates. Même, si la ville compte désormais bien plus de classes moyennes, cela n'a pas changé très visiblement du côté des maisons qui bordent cette allée piétonnière, bien large. Y restaurer les dorures n'est pas rare pour faire revivre les lustres d'antan.
"Une ville internationale à dimension humaine", lit-on dans les . "Pour un weekend d'enfer", un peu plus loin. Et, c'est vrai, il y a de quoi faire et qui voir.
En chemin, ce boulevard central d'Antwerpen fait défiler des habitations baroques pour faire revivre le temps de l'âge d'or, mixées avec des palais de la Belle époque. La gare date de cette dernière époque glorieuse avec un dôme prestigieuse (à 75m au dessus du monument) qui ne peut prendre place que dans de grands espaces de fer et d'acier à la gloire de la religion industrielle. En septembre, après des années de transformation, de restauration et de rénovation (750 millions d'euros), la façade a retrouvé toute sa magnificience. C'est Léopold II qui en 1898 lançait les travaux. A l'inauguration, en 1905, il avait lancé "Quelle petite gare". Récemment, elle a reçu le Grand Prix du Patrimoine par l'U.E. (Europa Nostra). Y transitent tous les jours, 50.000 voyageurs par l'intermédiaire 800 trains.
A côté de la gare, sur 10,5 ha, le zoo. Fondé en 1843, il affiche son grand âge mais rappelle les espèces exotiques avec quelques 6.500 animaux descendants parfois des animaux ramenées lors de l'époque coloniale au Congo.
Au départ, un gratte-ciel, moderne, dénote avec l'ensemble, mais on ne peut s'arrêter à cette impression de déjà vu, dès l'abord du boulevard.
Après le croisement avec le boulevard de ceinture, au centre du fameux Meir, c'est d'abord le peintre David Teniers qui se présente fièrement sur son socle de marbre. Antoon Van Dijck, lui, trônera, sur son socle de pierres, un peu plus loin. Tous de grands peintres flamands qui ont élu domicile à proximité. Jacob Jordaens, autre peintre de la même époque, a aussi posé son chevalet dans les environs.
Sur chacun des côtés du boulevard, les habitations vont donner le tournis aux visiteurs intéressés par ces maisons hautes qui n'en finissent pas d'éblouir avec ses angelots dorés dans des alcôves insérés dans les façades. Un groupe de Japonais s'affaire avec leur mini boîte à souvenirs numériques, à bout de bras suivant le doigt pointé d'une guide.
Le Boerentoren, visible de loin, "Tour des Paysans" représentait, en 1931, fut un projet révolutionnaire comme seul gratte-ciel en Europe. Culminant avec ses 97 mètres de haut, il donne un aspect "New York", année 30. Il restera jusqu'en 1950, le bâtiment le plus haut d'Europe. Pas vraiment, beau, mais, être classé monument historique, donne des obligations que la beauté n'effacera jamais.
Grands magasins, petits magasins, banques, assurances se partagent ces édifices prestigieux avec des façades dignes d'une époque révolue. Mais, c'est encore plus loin, sur une autre grande place que l'on se retrouvera face au plus célèbre peintre de la ville, Pierre Paul Rubens. Sa maison-atelier va dérouter le visiteur que je suis, l'espace court d'un détour de 100 mètres. Façade renaissance, plutôt austère, avec un aspect baroque à l'intérieur et dans le jardin Renaissance.
En arrière plan, la cathédrale gothique dépasse, déjà, les maisons avec sa flèche unique du haut de ses 123 mètres. C'est sur cette Groenplaats, devant la statue de Rubens que la vue est la plus féerique sur la plus grande église gothique des anciens Pays-Bas, l'Onze-Lieve-Vrouwekatedraal.
C'est ici aussi, que commence la grande foule à l'occasion de la fête de Marie. Les bars à bière sont bondés. Les terrasses, les restaurants affichent complet. On y mange moules et frites avec pizza en entrée. Devant la cathédrale, un attroupement, pour créer l'animation, camouflé à l'identique, on y mime des statues, en vert de gris du bronze. Le potentiel de 24.000 personnes que l'église pourrait contenir, d'après le guide touristique, personne ne songerait à le vérifier sinon pour s'y rafraîchir à l'intérieur.
Le défilé ou la pénitence, au pas d'homme, commence dans un style procession d'Echternach. Plus loin encore de petites échoppes où l'on peut acheter n'importe quoi se bouscule sur la Grand Place, appelé Grote Markt.
Au milieu trône le symbole de la ville, la statue de bronze de Jef Lambeaux (1887) qui rappelle la légende d'Antwerpen. Comme toutes les légendes, elle reste ancrée dans les mémoires bien plus que l'histoire, elle-même. Comme toujours, cela commence par "il était une fois un géant, Druon Antigon qui demandait un passe-droit exorbitant pour le passage sur le fleuve Escaut. La punition des récalcitrants était une main coupée. Le guerrier romain, neveu de César, Silvius Brabo mit un terme à cette pratique et coupa la main de ce géant trop intéressé par l'argent. La ville "Hantwerpen" (jeter la main) garda ce nom jusqu'au 17ème siècle. En libérateur, sa statue tend fièrement cette main coupée. Perché au dessus d'un socle supportant les "Trois Filles de l'Escaut" avec au pied de la statue, plus surprenant, une tortue, un dragon, un dauphin et un phoque. Cette légende explique l'amour de la ville pour la libre circulation dans son port.
Le mot "fierté" est toujours d'actualité dans cette grande ville. La richesse des Flandres ressort de manière très visible au détour d'une rue, d'une avenue ou d'un boulevard, et pas uniquement sur le Meir.
Le mot Anvers, lui-même est aussi d'origine flamande: "werf" (lever de terre). Sur les flancs de la place, l'hôtel de ville aux drapeaux, des maisons des Guildes avec façades à redans regorgent de dorures. Antwerpen, détrompant la légende, serait plutôt en ancien néerlandais "aan de werpen", c'est à dire "près des digues".
Le XVIème siècle est omni présent sur la place. Jusqu'en 1520, Antwerpen était le plus grand port du monde. Toutes les maisons datent d'après 1583 après le saccage de la ville par Philippe II. Des maisons gothiques à pignons, à croisillons et colonnettes, se perdent en conjectures pour éblouir par leur côté baroque. L'histoire de cette ville sera en berne à la venue de cet espagnol, très catholique, alors qu'à cette époque, le Nord est protestant. En 1576, le coup de grâce était donné à la ville. En 1585, l'Escaut avait été fermé, une première fois, réduisant le port comme une peau de chagrin. Il sera rouvert en 1795, pendant la période française et son renouveau se poursuivra jusqu'en 1815. L'embargo anglais contre Napoléon remis le collier. Il fallut attendre la liberté de la navigation, après une autre période creuse. Cette liberté perdure désormais.
Aujourd'hui, sur la place, en ce jour de fête, les marchands manifestent avec impatience leur envie de vendre, habillés avec les atours de l'époque de Rubens. Vêtements reconstitués que l'on ressort d'année en année pour cette occasion. Les vélos, eux, sont tous harnachés en file indienne, inutilisables dans cette foule.
En prenant ensuite le Suikerrui (le "Canal au sucre"), enfin, nous y sommes, sur les berges de l'Escaut. Déjà, le grand large se fait sentir. On respire. L'Escaut ramène cet air de fraîcheur bien nécessaire. Des berges du fleuve, la vue est large, splendide. On se presse pour embarquer sur le bateau Flandria à la découverte du port. Le tunnel des voitures sous le fleuve, trop loin, ne s'imagine même pas.
Nous sommes à 85 kilomètres de la mer. Quatrième port dans le monde après Rotterdam, Singapour et Hong Hong, il voit passer annuellement quelques 160 millions de tonnes de marchandises. L'ère industrielle y a pris son essor. Après l'indépendance de la Belgique en 1830, le libéralisme le plus débridé de la bourgeoisie francophone repoussera la misère du prolétariat flamand dans les campagnes. Aujourd'hui, on compte près d'un demi million d'habitants. Troisième ville en superficie en Belgique. Cette ville est surnommée 't Stad ou "koekenstad" par référence aux biscuits servis dans les tavernes avec le café et la chantilly aromatisée d'alcool.
Le commerce et la mer, ici, on connaît sur le bout des doigts. Une véritable tradition quand on est un port de cette dimension. Si, pendant un temps, Bruges était sa rivale, l'ensablement de la ville de Damme a fait perdre à celle dernière et son élan vers la mer au profit d'Antwerpen.
Plus que millénaire, cette ville-port a une histoire à rebondissements dignes d'un thriller d'aujourd'hui.
Le Steen, château de pierre sur le port, rappelle sa situation fortifiée. Il servit de prison jusqu'en 1827. Aujourd'hui, il abrite le Musée de la Navigation.
L'Inde, Bornéo puis l'Afrique du Sud vont initier un autre commerce celui du diamant. 8% des exportations belges sont concentrés dans le diamantaire. 85% de diamants bruts transitent par Anvers pour être taillés. Un rapport annuel de 79 milliards de dollars.
Un véritable DiamondLand. "Diamonds Are Forever" chante Shirley.
Les diamantaires se retrouvent plutôt là d'où l'on a commencé la visite, du quartier autour de la gare. Au retour, je rencontrerai, d'ailleurs, quelques habitants qui en font partie de ce commerce et qui sont assez discrets en autre temps. Différent, ce monde-là vit quasiment en district clos. Nous sommes samedi, je le rappelle, le jour du Shabbat. Peu importe la chaleur qu'il fait. Des juifs hassidiques, pour la plupart, sortent leurs habits en l'honneur de ce jour de prière pour se rendre à la synagogue. Après Londres, Antwerpen est le plus grand centre hassidique. (Etre Loubavitch, c'est refusé la mixité).
Pour l'homme, ce sera souvent le schtreimel de fourrure sur la tête, la barbe sous le menton et la jaquette juste au corps en satin noir très brillant. Une coiffe noire de feutre, aussi, très typée qui n'a plus rien à envier au Borsalino. La légèreté du Kippa, elle, ce sera pour le lendemain. Pour les enfants, ce sera la coupe upsherin ou à boucles. La sobriété des vêtements pour les dames et les jeunes filles à talons plats. La liste des choses à faire dans la culture juive ont leurs raisons que l'on ne perd pas son temps à contester mais seulement à constater.
L'islam n'est, d'ailleurs, pas moins représenté dans la ville, mélangé aux protestants et aux catholiques plus ancestraux avec une tolérance apparente ou calculée.
En cette période troublée entre communautés, il s'agit de parler néerlandais ou mieux en dialecte flamand. Nous sommes en pays flamand et le sentiment général est : "Antwerpen, een stad, waar de Vlamigen thuis zijn" (ville où les Flamands sont chez eux). Je ne contesterais aucunement. Le VB détient les votes d'un tiers de la population même s'il a perdu quelques plumes. Je ne vais pas me donner plus de chaleur avec cette pensée.
Très loin de l'idée de refaire les JO de 1920 sur le Geminal Beerschot. Le foot reste le sport dérivatif préféré. Preuve à l'appui, la série de télévision "Fc De Kampioenen" qui n'en finit pas de dérouler ses épisodes avec un humour flamand très caractéristique.
Mais, refermons le guide touristique. Antwerpen vit dans un monde en pleine effervescence. Les dancings et les nuits agitées ont attiré des gens moins bien intentionnés. Il y a des affaires célèbres ou moins flatteuses. Ca sent parfois le roussi. C'est parfois parfaitement loufoque. La promiscuité raciale ne fait pas toujours des heureux. J'en connais que le malthusianisme chatouille. D'autres qui s'y plaisent quand les affaires marchent bien, ce qui est un bon moyen d'effacer n'importe quel trouble de croissance. La population de la ville a brusquement doublé dès 1980. 2.315 habitants au km2, ce qui positionne la concentration de la ville à la tête de la Belgique. 14,61% d'allochtones. Un taux de chômage de 14% que la crise n'a pas arrangé.
Je retrouve, bientôt, mon véhicule et jette un dernier regard, vers ces anversois, d'un autre style, d'une autre culture qui n'ont manifestement pas peur de la chaleur ni froids aux yeux.
Je laisserai pour une autre visite, le Musée Plantin Moretus, le Musée Van den Bergh et celui des Beaux-Arts qui valent, certainement, le détour.
A l'intérieur de la bagnole, la clim va me remettre les idées en place, pour oublier très vite mes derniers soucis avec images rêveuses enregistrées de ce que j'ai vu cetté belle après-midi.
Au retour, d'autres villes prestigieuses d'art et d'histoire, comme Lier (Lierre) et Mechelen (Malines) défileront successivement jusqu'à Bruxelles.
Ce soir-là, la BRT aura reçu ma petite visite. Il y a des moments où, il faut se rappeler que la Belgique est bilingue et un rafraîchissement des langues donne des ailes, apprendre à connaître l'autre Communauté, beaucoup d'idées.
Les images de tout cela, c'est ici, je mets ma main à couper...
L'Enfoiré,
Des touristes intéressés chez Agoravox?
Citations:
-
« Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête, des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n'y en a pas deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble. », John Steinbeck
-
«Tu vois les hautes tours s'élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville. », Friedrich Nietzsche
-
« Fêtes nationales ?... Fêtes religieuses ?... Le peuple n'est pas toujours tellement regardant, quant à l'origine de ses joies. Pourvu qu'il s'amuse, il n'en demande pas davantage. », Francis Blanche
Mise à jour mai 2011: Le Museum Aan de Stroom (le MAS) ouvre ses portes le 17 mai. Dédié à la ville et au port. En forme de containers empilé sur 10 étages en colimaçon, il évoque les vagues du fleuve t est décoré de 3.000 en aluminium en guise de symbole. Au programme, ethnographie, marine, folklore, art précolombien. A la sortie, une bouteille à la mer pour laisser une trace de son passage. Le slogan est "il faut l'avoir vu".Mise à jour 01 août 2013: Une intention est là de faire entrer les étrangers dans la commune plus vite, s'ils payent plus. Que ne ferait-on pas pour attirer des électeurs pour 2014. Actuellement 20 euros, mais 250 euros sont avancés.
Commentaires
Guy
Que dire? D'abord, je reprends la remarque du chat : « on peut pas dire qu’on soit les bienvenus dans la capitale du Vlaams Belang ». Il est difficile de parler en français dans cette belle ville de Belgique. C'est un peu le même souvenir que j'en ai gardé. Vous l'avez fort bien écrit : "Antwerpen, een stad, waar de Vlamigen thuis zijn" (ville où les Flamands sont chez eux). Au-delà de ce petit souci, avec lequel nous vivons quotidiennement dans mon pays, Anvers est une ville de rêve pour quiconque s'intéresse aux vieilles pierres. Quelle architecture!
Ce rapide tour historique et pas trop touristique fourmille d'informations pertinentes et intéressantes. Je suis allé voir les photos. Là on tombe en bas de notre chaise. Que c'est beau. J'ai retrouvé et découvert des endroits qui m'étaient familiers, après plus de vingt ans.
Étant peu familier avec le sport, je ne connaissais rien, par exemple, du Germinal Beerschot. J'ai souri à la lecture que ce club avait eu des problèmes avec son stade... Là, je me suis dit : « c'est toujours la même chose dans tous les pays du monde, ma foi ».
J'en avais déjà parlé dans une de vos rubriques : j'ai adoré Bruges. Les dentellières et ses canaux font de cette ville un objet unique dans le monde.
J'ai regardé chacune des photos sur Picasa. J'ai vu dans la photo de Bravo toute cette légende autour d'Anvers et du méchant Druon Antigone qui tranchait la main des mauvais payeurs. Ouille... ouille... heureusement que nos ministres et premiers ministres n'ont pas idée d'appliquer pareille loi du talion.
J'ai bien aimé cet éclairage plus contemporain de la ville d'Anvers lorsque vous nous informez que, depuis quelques années, la promiscuité raciale ne fait pas toujours des heureux. J'ai beaucoup de difficultés à imaginer que des dancings et les nuits agitées ont attiré des gens moins bien intentionnés. Dommage. Les fatalistes diront : on arrête pas le progrès.
Merci Guy pour ce beau voyage et ces photos sur cette belle ville sortie d'un autre âge qu'on aurait parfois voulu connaître.
Pierre R. Chantelois
Montréal (Québec)
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 26/08/2009
Cher Pierre,
Comme toujours, je range toujours mon guide touristique qui ne me sert qu'à m'orienter. Bien sûr, les infos de départ sont connues par son intermédiaire, mais aller sur place et voir avec un oeil critique, j'aime. J'ai essayé de garder l'ambiance au fur et à mesure de la promenade.
Anvers est manifestement une ville de beaucoup de superlatifs. J'ai encore beaucoup de choses à y voir. Des amis anversois s'étaient proposés pour le faire, mais...
Coincidence dans mon journal l'Echo en parlait (dernière photo). Qu'apprend-on? Une nouvelle bataille entre Rotterdam et Anvers. L'approfondissement et le drainage de l'Escaut de 13 m permettrait d'augmenter le tonnage des bateaux qui croiseraient. Sous les prétextes de l'écologie, Rotterdam, qui se sent perdre sa première place portuaire en Europe, râle et attaque. Comme quoi, tout peut servir quand un challenger se présente.
Je ne dois pas aller bien loin de chez moi, pour lire cette mension des "flamands chez eux". BHV pour rappel.
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2009
Cher Guy...
Je ne connais pas autrement la Belgique pour ma part , outre la route qui mène de la frontière française jusqu'à Bruxelles!
Anvers ou Antwerpen devrais-je dire a des airs Bruxelloises avec sa Grande Place !!! Étonnant; sur tes images, j'ai failli croire que tu avais mélangé des images des 2 villes :-))))
Je remarque également l'introduction de Gratte-ciels ça et là, inévitablement...! J'ai beaucoup aimé la photo de la statue, avec son faux-vrai :-)))
Une jolie promenade, merci!
Lier, à cet endroit, Jean-Marc est allé y travailler, mandaté pour y faire des photos pour une marque de haute-horlogerie qui travaille avec un artisan du coin!
Voilà...j'aime bien la phrase de Francis Blanche que tu ajoutes à la fin... A+
Écrit par : Miss Canthus | 26/08/2009
Bonjour Miss,
Non, il n'y a pas confusion entre les deux villes. Elles ont toutes deux leur histoire propre même si les toits à pignons se retrouvent. Les Pays-Bas et la Belgique du Nord jusqu'en 1830 étaient Orangistes.
L'époque évoquée est celle de Charles Quint et de Philippe II son fils. L'histoire de Rubens est assez exemplative.
Allemagne, Belgique, Italie sont ses points de chute pour ce peintre de tableaux gigantesques.
Il comprend 5 langues, il voyage en Europe. Nous avec 2 il y a parfois des problèmes.
Le "faux-vrai", il ne faut pas être en période de fête. Tous les weekends, ils se cèdent la place alternativement pour surprendre le visiteur.
Lier est une très jolie ville, bien plus petite. J'y vais souvent. Le Zimmertoren doit avoir intéressé Jean-Marc.
Non, beaucoup de villes de Flandre valent aussi un déplacement.
Un patrimoine que souvent, on ne voit pas au premier coup d'oeil, trop habitué à passer sans s'arrêter.
Écrit par : L'Enfoiré | 26/08/2009
L'enfoiré
Je viens de parcourir votre article sur Agoravox. Bravo. Les réactions ont été nombreuses et variées. Vous avez misé dans le mille cette fois.
Pierre R. Chantelois
Montréal (Québec)
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 27/08/2009
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/la-chronique-de-paul-hermant-219131
Écrit par : L'enfoiré | 20/05/2010
Le Musum Aan de Stroom (le MAS) ouvre ses porte le 17 mai. Dédié à la ville et au port. En forme de containers empilé sur 10 étages en colimaçon, il évoque les vagues du fleuve t est décoré de 3.000 en aluminium en guise de symbole. Au programme, ethnographie, marine, folklore, art précolombien. A la sortie, une bouteille à la mer pour laisser une trace de son passage. Le slogan est "il faut l'avoir vu".
Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2011
" 85% de diamants bruts transitent par Anvers pour être taillés. Un rapport annuel de 79 milliards de dollars. " Le diamant, le plus sur moyen de séduire gente dame, manipulées par la mafia au pouvoir, tout arrive par les femmes (épouse Woerth, veuve Bettencourt, Thibout, femme de Wildenstein, femme de Gaubert, femme de Takieddine), " comme le disait le mafieux au pouvoir au pays de la mafia à une étudiante, " maries toi avec un homme riche ". C’est néanmoins vrai que la femme a pris le pouvoir dans la mafia et que derrière chaque homme corrompu se cache désormais une femme opportuniste...http://www.lexpress.fr/actualite/mo...
Et tout ça pour ça : " Un véritable DiamondLand. "Diamonds Are Forever" chante Shirley. " paradoxalement, Anvers est aussi la capitale de la pédophilie qui voyageait sous le manteau...Quelles nouvelles du seul journaliste ayant voulu enquêter là dessus, un certain Veeloguen probablement mort aujourd'hui ?
Écrit par : Lisa SIon | 22/09/2011
Salut Lisa,
Tout à fait. Je connais bien Anvers. Je donnais les points positifs et j'entamais les négatifs.
Je ne vois pas un homme pur et dur, chanter "Diamonds are Forever".
Oui, peut-être brut, noir, pour qu'il serve dans l'industrie dans un état très spécial du Carbone.
Quand aux pédophiles, je m'abstiens de répondre.
Je pourrais me fâcher et pas nécessairement pour les pédophiles eux-mêmes.
Mais Mgr Leonard a trouvé la solution miracle, le système "D".
http://www.levif.be/info/actualite/belgique/mgr-leonard-les-candidats-pretres-seront-screenes-psychologiquement/article-1195106923614.htm
Je screenais un informatique, mais screener la psychologie de quelqu'un, là, on entre dans les fantasmes.
Écrit par : L'enfoiré | 22/09/2011
Anvers comme vous ne l'avez jamais vue... enfin presque....
http://www.express.be/money/fr/travel/anvers-comme-vous-ne-lavez-jamais-vue-en-10-photos-superbes/175050.htm
Écrit par : L'enfoiré | 24/08/2012
Best of Antwerpen
http://www.lesoir.be/114130/article/styles/air-du-temps/2012-11-06/best-of-anvers
Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2012
Une intention est là de faire entrer les étrangers dans la commune plus vite, s'ils payent plus. Que ne ferait-on pas pour attirer des électeurs pour 2014. Actuellement 20 euros, mais 250 euros sont avancés.
Écrit par : L'enfoiré | 02/08/2013