Le syndrome d'Erostrate (26/01/2010)
Le business des "Ex" est tout, sauf, non rentable. Les "In" tremblent pour le rester. Que faire pour rester "In"?
Erostrate, qui est-ce?
Un inconnu célèbre?
Pas vraiment. Il est même plus commun qu'on pourrait le croire.
Wikipedia renseigne qu'il était l'incendiaire du temple d'Artémis à Éphèse.
...
En juillet 356 av. J.-C., il allume un incendie qui détruit totalement ce temple. Selon Plutarque, l'événement a lieu le jour même de la naissance d'Alexandre le Grand, ce qui inspire à Hégésias de Magnésie, auteur d'une biographie du conquérant, le commentaire suivant : « on comprend que le temple ait brûlé, puisque Artémis était occupé à mettre Alexandre au monde ! »
Mis à la torture, Érostrate avoue les motivations de son geste : il cherche à tout prix la célébrité et n'a pas d'autre moyen d'y parvenir ; les Éphésiens interdisent, alors, de citer son nom. L'historien Théopompe le mentionne néanmoins dans ses Helléniques ; il est repris sur ce point par Élien, Solinus et Strabon qui font connaître le nom d'Érostrate à la postérité.
Dans sa nouvelle « Érostrate », publiée dans le recueil de nouvelles Le Mur (1939), Jean-Paul Sartre résume l'histoire en quelques lignes :
- Je le connais votre type, me dit-il. "Il s'appelle Érostrate. Il voulait devenir illustre et il n'a rien trouvé de mieux que de brûler le temple d'Éphèse, une des sept merveilles du monde".
- Et comment s'appelait l'architecte de ce temple ?
- Je ne me rappelle plus. Je crois même qu'on ne sait pas son nom, confessa-t-il.
- Vraiment ? Et vous vous rappelez le nom d'Érostrate ? Vous voyez qu'il n'avait pas fait un si mauvais calcul.
Aujourd'hui, les "Erostrate" fleurissent à tous les niveaux. Seuls, les temples ont changé.
Commençons par le haut du panier. Par ceux qui ont occupé les temples et qui pour raison nostalgique ou péchés véniels, ne veulent pas le quitter.
Le NouvelObs de la semaine dernière en parlait dans un article qui s'intitulait "Le business des Ex".
Dans ce milieu, s'éloigner de la vie publique, c'est loin d'être non rentable. Dans cet aréopage, tout est bon pour "subsister" au devant de la scène et, en plus, cela rapporte.
Par l'intermédiaire des organisations caritatives, des activités de consultants, de conférences royalement payées, de contrats commerciaux à la limite du conflit d'intérêt.
Avoir sa photo dans le journal, recevoir un journaliste pour l'interview. C'est le pied. On s'en retrouve tout rajeuni car seules l'absence, l’ignorance tuent.
Chez ces gens-là, Monsieur, on ne se trouve pas "derrière" la télévision, mais "dans" la télévision.
A cause de qui? Ben, de ceux qui regardent "devant" la télé avec des yeux d'envies non assouvies.
Ce vedettariat vend son rêve au prix fort à ceux qui n'ont que les miettes du rêve. C'est le showbiz et la bise du show.
La « people mania », la starification et les idoles n'en sont que les ingrédients.
Ah, oui, je ne vous ai pas dit le principal. Il y a, le nec plus ultra, les livres. Quelques uns sont devenus des écrivains en herbe, des écrivains de l'occasion.
Pour étayer leurs souvenirs, ils ont quitté la place avec des carnets d'adresses en or et font fructifier leur capital même et ont commencé à épargner, pourrait-on penser, pour leur deuxième vie.
Je commence à comprendre les études de clonage, de recherche d'éternité. Entre exister ou mourir, il faut choisir le meilleur, et le plus longtemps possible quand ça marche.
L'affaire n'est pas neuve, mais elle prend plus d'extension à notre époque ou le besoin d'exister dans la masse ou plutôt, de trouver la meilleure façon d'en sortir, par la reconnaissance de ses pairs est encore bien plus difficile.
Les Papys font de la résistance. Ce n'est pas un mal, du moins, tout dépend de la méthode choisie et de l'impact qu'ils ont sur la galerie. En plus, on devient Papy avant l'heure, en pleine force de l'âge et de ses neurones.
Dans un monde intégré, il y aura de toute façon un nivellement vers le bas pour nous et vers le haut pour d'autres. Espérons seulement que la barre ne soit pas trop basse, pour apporter un bénéfice global.
Alors, on se retrouve imbriqué dans une toile que l'on appelle "Internet".
L'égalité des chances, tout le monde la reconnait dans le fond de lui, comme de la fiction. Être différent est plus une richesse qu'une tare.
Bien sûr, qu'il faut jouer des coudes et apporter ce qu'on a de meilleurs en soi pour faire avancer le schmilblick. En arrière-plan, un passé parfois lourd de séquelles et de cicatrices a poussé ou rétrogradé nos envies en dérapage non contrôlé.
"J'aurais voulu être un artiste" n'est pas qu'une chanson, c'est un mythe de fin comme "Je me voyais déjà", de début.
Contrairement à la doctrine, pour vivre heureux, il ne faut plus vivre caché. Internet le permet et en redemande. Alors, pourquoi pas ?
Une personnalité connue, des « people » ou « peoplette », seraient-ils les seuls visionnaires, uniquement parce qu'ils passent à la télé et à radio ?io?
Chez les "Has been", de plus en plus nombreux, on a de plus en plus de temps à perdre et peut-être des idées à partager.
Il faut, tous, un jour, raccrocher volontairement, arbitrairement ou forcément. par la limite d'âge. Si la période active a été spécifique pour chacun, bénéfique ou maléfique, la quille peut avoir également des développements très différents en fonction de l'historique personnel à partager ou, parfois, à imposer comme nous allons le voir.
A chacun de retrouver une suite logique à la bonne mesure en fonction de son potentiel et de ceux qui les suivent.
Différentes voies existent sur Internet pour exprimer ces morceaux de vie.
Le blog, d'abord, le site citoyen ou le forum, ensuite. Mais, les commentaires apportés aux deux et qui ont parfois plus d'importance que les initiateurs du projet lui-même, font partie du "jeu".
Le blog permet d'organiser sa présence à sa mesure, à son rythme et d'espérer avoir tendu un fil suffisamment long pour se voir approuver ou contrer un jour.
C'est de la popotte interne.
Le forum et le site dit "citoyen" doivent se plier à plus de contraintes, de modérations, de partages ou de concurrences d'idées, d'idéologies en fonction de l'espace disponible qui se rétrécit, fatalement, vu la masse des candidats.
Alors, il en existe qui pour rester à flot, passent en force avec des techniques différentes et moins avouables.
Par des artifices divers, ils s'attribuent un temps d'antenne le plus long possible, quitte à choisir l'impulsion et la quantité au détriment de la qualité.
L'originalité prend malheureusement du temps et beaucoup de réflexions. Alors, monopoliser pour étouffer la concurrence devient, une marque de son égocentrisme et de son narcissisme. Autre technique, comme on sait que la castagne amuse et impressionne les spectateurs de cette "galerie".
D'autres tentent le forcing de tout et de tous par les coups de gueules sans adresses précises, en se contredisant au besoin. Tout est bon pour faire mousser. Le buzz, un mot à la mode. La courtoisie n'est plus de la partie de part et d'autre. Normal, quand la jungle s'installe et en plus, c'st sans pièces à mettre dans le bastringue pour que cela joue tout seul.
Pas de formule du style "A la fin de l'envoi, je touche". Si l'angélisme est à craindre plus que la peste, on pourrait espérer une originalité moins douteuse limitée à des "retourne à ton bac à sable, tu ne joues pas dans la "Cours des Grands" comme seul renvoi à l'expéditeur.
Sans l'humour, cela perd vraiment de son jus. L'humour, il est vrai, demande trop de temps, que l'on n'a plus. Donner le temps au temps, disait le spectateur avisé.
S'auto-alimenter avec des clans interposés qui s'opposent dans la bonne tradition de la compétition, en flip flop, avec des répondants, cela semble même grisant.
On arrive pourtant, tôt ou tard, à la nausée des auteurs et des lecteurs réveillée par le temple d'aujourd'hui, l'hébergeur de nos bafouilles.
Pour ce dernier, il se rend compte que l'on brûle son beau temple. Le chahut, cela reste toujours contre-productif quoi qu'on en dise. Quand la pâte s'est reposée et que l'on s'aperçoit avec des "victimes" sur les bras dans champ de bataille. L'hébergeur dans le temple, on s'en doute, avec les manettes de contrôles dans les mains, a ses fans, ses privilégiés.
Il faut du respect entre les membres, nul ne le conteste. Ce respect s'harmonise parfaitement avec un temps de parole équitable et aucun passe-droit.
Dans le monde de la "bébête qui monte et qui chatouille", il ne faut pas oublier qu'on aime, par-dessus tout, se retrouver félicité pour ses efforts, quitte à être embaumé, pour ne pas tomber dans l'oubli dans le dernier voyage comme feu Pharaon.
Ses sbires aiment éliminer les empêcheurs de danser en rond et qui ne correspondent pas au modèle que l'on se fait de soi. Mettre hors d'état de nuire ceux qui gênent et qui oseraient critiquer son mal à "exister".
En "stand alone", parfois, avec les copains du café de commerce, c'est le pied. Pour les fans du système, au rythme du "stand alone", on n'a pas le temps d'aller lire les autres articles du forum et encore moins de les commenter.
On s'appauvrit, de fait, dans la consanguinité. Donc, sus aux abus de présences trop unicellulaires.
On espère, alors, plus de garde-fous, plus de modération, pour les autres mais pas, nécessairement, pour soi.
Demeure chaste et pure dans une ambiance "cool" de l'auberge espagnole.
Les aubergistes aiment se voir associer sur la grande piste de leur "Inaccessible Etoile" sur une sorte de grand Jeu d'Échecs, avec des mots comme "Roi", "Reine", à la rigueur, "Cheval" ou "Tour", mais, alors là, pas du tout comme "Fou" et encore moins comme "Pion". Comme les Pions sont légion, pour eux, on a un régime de faveur, la télé et le fauteuil.
La précarité, sur l'autel du temple, serait-elle une histoire de Pions, la richesse celle des Rois et des Reines ? La renommée pour les uns, le renom pour les autres.
Du rêve, pardi. De l'air. De la diversité. Au diable, les trucs en plumes.
Des philosophes, aujourd'hui, il n'y en a jamais eu autant. Le virtuel a l'avantage de sortir de l'ombre, avec des pseudos ou non, pour ceux qui n'osaient exprimer leurs idées dans plus de concret. Et, ceux-là commencent à faire peur chez ceux qui n'y ont vu que du feu de broussaille. On entre, vraiment, dans un monde "métaphysique". Ce monde-là devient une véritable école de maintenance de son ego par rapport avec l'interaction avec l'univers et surtout avec les autres "métaphysiciens".
Dernièrement, je répondais à un ami qui me voulait du bien en me rappelant à l'ordre des réalités pures et dures. Mon enthousiasme m'avait porté à donner mes raisons de ma présence désintéressée sur Internet qui me procurait une joie de pouvoir écrire en sortant du journal personnel ou d'un carnet notes d'antan. Dans ma candeur naïve, je présentais mon désir d'être pro-actif, de rechercher à être utile, de motiver quelques jeunes avec l'expérience qui fut mienne. Il y avait aussi un challenge personnel qui se cachait derrière ma propre version puisqu'écrire ne m'avait pas effleuré l'esprit avant ces dernières années.
Sa réponse fut laconique : "Tu veux parler de tes blogs ? Quels sujets en particulier ? Connais-tu le nombre de jeunes qui te lisent et/ou ceux qui font des commentaires ?".
Le décor était planté qui pourrait se résumer par la phrase bien connue "Qu'est-ce que tu es allé faire dans cette galère. Tu perds ton temps.".
Les réponses se bousculaient dans ma tête de ce matin-là.
Ce serait remonter bien plus haut dans l'histoire des faiblesses humaines pour être complet.
Comme je sais que les longueurs de textes n'étaient pas de son goût, j'ai dévié la question en lui répondant : "Et non, pas par mes blogs, par la présence sur les forums de discussions. Là, où il y a des jeunes avec des contacts intergénérationnels que je me suis fait en virtuel qui sont souvent moins "pincés" que dans le réel. Mes blogs ne sont qu'une "mise en jambe, un départ à la confrontation. Pourquoi les vieux « chnocs » comme nous et pas uniquement des jejeunes ?arce que nous avons eu une période de chance pendant laquelle, c'est incontestable, on pouvait espérer mieux en demain. Les jeunes, désorientés, sont en passe de tout démolir. Mais, pour revenir à zéro, il faut des idées neuves sans réinventer la roue. Suivant nos conseils, ils se sont tournés vers les études et ne peuvent pas l'utiliser, c'est une catastrophe pour le manque à gagner. La révolution par la force, cela ne marche pas dans la durée. A Cuba, par exemple, l'esprit de révolution est sur tous les murs. On y nage, on y coule aussi à force d'espérer ce qui ne viendra jamais sans un changement d'optique majeur. Nous sommes passés de "sous les pavés la plage" de mai 1968 à "derrière les claviers la plage.", aujourd'hui".
Non "pratiquant", il n'avait pas encore compris ou pas voulu comprendre le phénomène nouveau d'Internet. Quant aux statistiques de fréquentations, je dois avouer que ce n'est pas ma préoccupation.
Il faut maintenant chercher le ressort et le tremplin vers une gloire interdite. Dans un fauteuil, il y avait des ressorts mais, ceux-ci ont été remplacés, pour raison économique, par des sangles. Quant au tremplin, là, ce sera, plutôt, Zorro qui n'en finit pas d'arriver.
Le compte-rendu de l'interview d'un joueur d'échecs qui s'excitait à répondre à un journaliste, était tout aussi explicite. "Les échecs demandent beaucoup de concentration et de patience. Une gestion du temps et de l'espace", disait-il.
Le jeu d'Échec est certainement un microcosme de la vie. Mais, si, c'est vrai devant un mini-échiquier, dans le grand, on est loin de rechercher de tels artifices de calcul. La patience, c'est du temps et du temps, c'est de l'argent et du manque à gagner sur la grande scène de théâtre virtuel que l'on voudrait son théâtre dans la vie réelle.
Vous rendez-vous compte de la gymnastique ?
En même temps, on voudrait arrêter le temps. On voudrait l'économiser. En garder devant soi, pendant qu'on en mettrait de côté pour assurer ses arrières.
C'est cool, la jeunesse éternelle, non ?
L'auto-dérision comme le faisait, dernièrement, Philippe Bouvard dans son livre "Je suis mort, et alors" démontrait bien plus que de l'humour. "Témoignage posthume d'un auteur vivant", était-il dit en chapeau du livre.
Articles à tiroirs, pleins d'idées cachées que l'on retrouve d'ailleurs dans quelques titres du livre, pris au vol, dans son passage fictif vers l'au-delà :
"Distribuer son CV à toutes fins utiles",
"Les figures du passé m'aident à trouver le présent moins long",
"Où j'essaye pathétiquement à me rendre intéressant",
"Où je m'offre les délicats plaisirs de revivre les meilleurs moments",
"Où faute d'avoir des lectures, je me raconte des histoires"
"Où je me fais, mais trop tard, amende honorable"
"Où je règle mon compte avec ceux qui n'ont pas réglé mon cas"
"Où je me résigne à ne plus être informé d'une actualité qui se passe de moi"....
Je commence à me demander si Bouvard n'a pas écrit ce livre pour étayer mon article et pour dire, à Erostrate, à titre posthume que son syndrome est toujours d'application.
Bouvard termine son livre par dire : "En fait, c'est seulement maintenant, en me taisant que je vais vraiment mourir. C'est court, une vie. C'est long, une mort".
Je ne pouvais rêver meilleure fin. Être reconnu par ses pairs mais pas par ses impairs avec l'art de la finesse.
Quant à to "Live and let die", c'est la version "James Bond" et cela reste du cinéma.
L'enfoiré,
Sur Agoravox, la solidité tranquille?
Citations:
-
"Pour un seul mensonge on perd tout ce qu'on a de bon renom", Baltasar Gracian Y Morales
-
"Celui qui est habile en stratégie ne gagne ni renom pour sa ruse ni récompense pour son courage", Sagesse militaire chinoise
-
"Le sujet humain est égocentrique, dans le sens où il s'autoaffirme en se mettant au centre de son monde. Mais, dans son "je", il inclut un "toi" et un "nous", et il est capable d'inclure son "je" dans un "toi" et un "nous", Edgar Morin
- "Je ne suis pas entrée dans la vie pour rester au vestiaire", Nadine de Rottschild
Commentaires
L'enfoiré
TILT !
Un article sur l'occident, les USA et Sarkozy !
Sans le savoir tu as fait du "sur mesure" .
Je n'ai plus qu'une seule réponse pour ces "choses" : La 12,7
C'est ce syndrome là qui fait faire ça à l'UMP : http://www.lesmotsontunsens.com/ump-vrai-parti-pirate-francais-6798
Non, c'est certainement une technique dictatoriale UMP, les règles sont pour tous sauf pour eux !
Écrit par : Sun Tzu | 26/01/2010
Salut Sun Tzu,
Comment va la santé? Va mieux j'espère. En tout cas, cela n'altère pas tes neurones. Et cela j'adore.
Je suis toujours long parce que je fais du sur mesure.
J'aime gratter par où cela démange. Je suppose que tu as compris d'où venait le vent. :-))
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2010
L'enfoiré
Comme l'a indiqué un lecteur d'AV, vous avez atteint votre cible. Ce qui me semble extraordinaire est le fait que les habitués (habituées) du forum aient pu ainsi mettre un nom sur ce nouveau pavé dans la mare. J'élargirais le débat. Vous avez raison de dire : « Chez ces gens-là, Monsieur, on ne se trouve pas "derrière" la télévision, mais "dans" la télévision ». Il me semble entendre Brel... ;-)
L'épisode qui relate vos échanges avec un individu sur votre présence sur Internet, soit par l'intermédiaire de vos blogues ou de votre participation aux forums de discussion, est pathétique. La réponse de l'individu montre une totale absence d'empathie. Elle frôle même la mesquinerie.
Nous partageons le même objectif et vous l'avez si bien décrit : « Mon enthousiasme m'avait porté à donner mes raisons de ma présence désintéressée sur Internet qui me procurait une joie de pouvoir écrire en sortant du journal personnel ou d'un carnet notes d'antan. Dans ma candeur naïve, je présentais mon désir d'être pro-actif, de rechercher à être utile, de motiver quelques jeunes avec l'expérience qui fut mienne ». Ce qui aurait dû être souligné par votre interlocuteur n'est pas le nombre de lecteurs, jeunes ou vieux, mais cet effort pour rester productif, utile, actif et présent dans l'évolution présente et à venir de la société. Cette réponse indigente de votre interlocuteur montre également l'indigence de son humanisme.
Encore une fois - comment pourrais-je être plus intelligent - vous avez su apporter la réponse qu'il fallait. Et il faut la retenir car elle est à la fois très belle et très significative : « Nous sommes passés de "sous les pavés la plage" de mai 1968 à "derrière les claviers la plage.", aujourd'hui" ».
Je termine en vous soulignant que ce parallèle avec Erostrate, que vous avez déjà soulevé dans un débat sur AV, est pertinent et illustre bien votre propos.
Bravo, mon ami.
Pierre R. Chantelois
Montréal (Québec)
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 26/01/2010
Pierre,
Je ne vais pas le répéter. Ma réponse à Sissi doit correspondre assez bien à vos propos:
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-syndrome-d-erostrate-68658#forum2409568
Erostrate est un nom qui en effet, a fait partie sur un sujet plus délicat.
Mais, même dans la vie de tous les jours, on en rencontre.
Merci,
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2010
Pierre,
Voilà, un article qui compléterait vu de Belgique
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-01-26/des-pensionnes-tres-occupes-750465.shtml
Je ne sais si au Québec, vous dites la même chose.
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2010
L'enfoiré
Merci pour ces précisions. En ce qui concerne les pensionnés, au Québec, nous utilisons plus l'expression les retraités. ;-)
Pierre R.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 27/01/2010
Pierre,
Avec plaisir.
Comme vous le savez, j'aime comparer les manières de vie de chacun dans le monde.
"Retraité", on utilise aussi.
Mais, ici, on préfère être "pensionné", car c'est une personne qui reçoit une pension.
Un retraité, c'est pas vraiment sûr.
Tiens, j'ai entendu un mot, lors d'une émission question-réponse, que vous donnez pour définir un soulard, un poivrot, au Québec, mais je ne parviens plus à m'en rappeler. Quelque chose comme "....eux".
Écrit par : L'enfoiré | 27/01/2010
je n'avais pas entendu parler de ce syndrome mais les personnes qui en sont atteintes sont effectivement partout
Écrit par : chilipari | 16/09/2010
Chilipari,
Normal qu'il ne soit pas connu, c'était une "production maison".
Restez en ligne. Ce weekend, il y aura une suite. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 16/09/2010
Effectivement il est inéluctable que le nivellement par le bas se fasse, la dette est pour moi le meilleur indicateur du niveau duquel chaque pays va devoir descendre.
Mais qui va être le déclencheur ? les actionnaires ? le FMI ? le peuple ? nous vivons une époque historique mais ce ne sera pas les 30 glorieuses !
Écrit par : bonus | 27/11/2010
Bonus,
Pas sûr que votre commentaire ait un lien direct avec le sujet de l'article. Je l'aurais mieux vue à la suite d'un autre de mes article. Mais bon...
Je vous dirai que les 30 glorieuses sont derrière nous.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y en aura plus d'autres.
Les gagnants d'aujourd'hui ne seront pas nécessairement ceux de demain.
Tout dépend de la gestion, de la direction d'une société. Et bien ajusté, cela peut aller très vite.
La dette est évidemment l'outil de participation dans la construction citoyenne. Sans moyens, pas de destination.
Mais j'aurai encore d'autres arguments ou d'idées sur le sujet.
Écrit par : L'enfoiré | 28/11/2010
érostrate ne s imaginé pas à qu elle point sont besoin de célébrité laisserais son nom à l histoire nous sommes à une époque propice à ce besoin je conseille érostrate de fernando pessoa à lire
Écrit par : manu | 03/04/2011
Salut Manu,
Coïncidence. Ne quittez pas, ce sujet va revenir très bientôt. Car le syndrome ne s'arrête pas aux célébrités.
Merci pour la référence. Je ne connaissais pas "Erostratus" de Fernando Pessoa
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_Pessoa
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2011
Fernando Pessoa était un écrivain poète portugais du début du vingtièmes siècle qui avait bien ciblé à l époque cette envie de devenir plus que populaire.
je dirais célèbre un peut comme à notre époque
Écrit par : manu | 03/04/2011
Excellent billet dont je prends connaissance seulement maintenant. Les illustrations sont, par ailleurs, excellentes !
Écrit par : 3DS Lover | 04/04/2011
Un peu plus d'un an depuis cet article. Je suis obligé de le remettre en branle dans la pratique.
Rien ne se perd, ne se crée, disait Lavoisier.
Mais tout se déplace dans une course relais.
A la semaine prochaine, pour de nouvelles aventures sur le sujet.
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2011
sans en perdre la tête sans mauvais jeu de mot je plaisante bien évidemment bonne soirée à tous
Écrit par : manu | 04/04/2011
plus de dialogue!
Écrit par : manu | 13/04/2011
J'adore les dessins ! Ils sont tellement drole !
Écrit par : Machinesàtubes | 15/06/2011
Vous avez dit dessins? Comme c'est étrange...
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 15/06/2011
bonsoir l enfoiré joli jeu de mot (si je comprend bien la" subtilitée")
Écrit par : manu | 19/06/2011
Pas d'erreur :-)
Écrit par : L'enfoiré | 19/06/2011
juste pour ouvrir le débat sachez que la liberté d expression en prend encore un coup car si vous écoutez la radio, et bien, la matinal du mouve avec Yassine bellatare s arrête fin de ce mois ci pour des raisons obscures.
la vérités est que cette émission de radio ouvre le débat à tous le monde et à toutes les idées quel qu'elles soient "insurgeons nous"
Écrit par : manu | 23/06/2011
Je dois avouer que Yassine Bellatare est un inconnu pour moi.
J'ai dû me pencher sur WIki http://fr.wikipedia.org/wiki/Yassine_Belattar
On y lit: "En octobre 2011, il sera à l'affiche de Monsieur Le Président, spectacle écrit par ses amis et confrères, les auteurs des Guignols de l'Info."
Je ne pourrai en dire plus et donner mon avis sur lui.
Donc, il est humoriste français.
Nous en avons aussi quelques uns chez nous.
J'en donne le lien derrière mes articles et parfois à l'intérieur.
Ils touchent les problèmes belges, mais aussi ceux du monde, plus généraux.
Écrit par : L'enfoiré | 23/06/2011
tu peux l' écouter demain matin sur le mouve 93.6
de 8h00à10h00 tu pourras te faire une idée plus claire il est vrai qu'il n est pas forcément médiatisé
ce n est pas pour lui que je m’inquiète mais pour les émissions de débat (télé ou radio) qui disparaissent les une après les autres pour laisser place aux émissions dites de divertissement et qui aliènent les esprits de nos petites têtes blondes et s'est comme cela pour ne pas perdre le fil de cette page que l' on en reviendra au syndrome d'Erostrate
suis je pessimiste à vous de me le dire :)
Écrit par : manu | 23/06/2011
Mouve 93.6 : n'existe pas par ici. Désolé. Pas de confirmation de ma part.
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2011
autan pour moi, j avais juste oublié que nous n étions pas de la même région, moi je suis d’Amiens dans la Picardie
Écrit par : manu | 24/06/2011
autan pour moi, j avais juste oublié que nous n étions pas de la même région, moi je suis d’Amiens dans la Picardie
Écrit par : manu | 24/06/2011
la France n' est elle pas l’extension culturelle de la Belgique
Écrit par : manu | 25/06/2011
la France n' est elle pas l’extension culturelle de la Belgique
Écrit par : manu | 25/06/2011
Pourquoi vous parlez wallon, flamand, bruxellois ou allemand?
Le mot extension (d'après wikipedia) possède plusieurs significations :
en philosophie, l'extension désigne tous les objets qui font partie d'un concept. Elle s'oppose à la compréhension ;
en médecine, l'extension est un mouvement consistant à augmenter l'angle entre deux os.
en mathématiques, l'extension algébrique est une extension de corps ;
en logique, l'extension est un concept qui s'oppose à l'intension ;
en droit social, l'extension est une procédure qui permet d'appliquer une convention collective à des personnes dont les représentants ne l'ont pas signée ;
en neurophysiologique, le réflexe d'extension est un aspect du réflexe myotatique ;
en coiffure, les extensions capillaires ;
dans le domaine des jeux vidéo, une extension est un jeu vidéo qui s'appuie sur un premier jeu pour le prolonger ; par exemple le jeu Les Sims possède de nombreuses extensions.
L'extension d'une culture, c'est quoi? parce qu'on lit les mêmes bouquins?
Écrit par : L'enfoiré | 25/06/2011
je ne sais pas si on lit les même bouquins.
je ne parle pas les langues citées, je parle le français et mes propos ne sont pas péjoratif, bien au contraire.
il n' y a rien de philosophique l'extension culturel c' est simplement une absence de frontière entre pays voisins.
un partage d' idée, une culture européenne.
si je t' es offensé j'en suis désolé et à l'avenir je mesurerais mes propos.
Écrit par : manu | 25/06/2011
Cher Manu,
"je ne sais pas si on lit les même bouquins."
Bonne question. On pourrait commencé par là. Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es, disait quelqu'un... :-)
"je ne parle pas les langues citées, je parle le français et mes propos ne sont pas péjoratif, bien au contraire."
Je ne vois pas quelles langues ont été citées dans l'article. Je parle français et quelques autres pour pouvoir me débrouiller si nécessaire.
Rien de péjoratif, non plus. Ne crains rien.
Je rappelle que l'on parle du "Syndrome d'Etrostate" dans l'article. Un syndrome qui est très commun à notre époque de la people mania.
Sortir de l'ombre, par le bling-bling ou par toutes les panoplies de méthodes pour se faire remarquer.
Je ne sais par quel intermédiaire, tu es passé par ici. Je suis sur beaucoup de forums. Je cherche le contexte.
"il n' y a rien de philosophique l'extension culturel c' est simplement une absence de frontière entre pays voisins."
D'accord. Et pourtant les spécificités ne sont pas un mirage.
"un partage d' idée, une culture européenne."
Exact. Indo-européenne même à l'origine.
"si je t' es offensé j'en suis désolé et à l'avenir je mesurerais mes propos."
Une fois pour toute, comprends-moi, pour m'offenser, il en faudrait des tonnes.
Je préfère de loin, les bonnes explications claires aux tergiversations et aux compromissions.
Par contre les compromis, j'aime.
J'espère qu'on s'est compris.
Cet article est ancien. J'ai aimé le relire pour te répondre. Je l'ai d'ailleurs rappelé par après dans un autre
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 25/06/2011
bonsoir l enfoiré, nous nous sommes bien compris.
s est par hasard que je suis arrivé ici ,en me promenant d un érostrate à un autre et puis je vois érostrate "réflexion du miroir".
et la curiosité à fait le reste
Écrit par : manu | 25/06/2011
Bonne soirée,
Bien. J'aime le hasard.
Le hasard fait bien les choses.
Il faudra qu'il poursuive son œuvre, donc.
Il a encore beaucoup de travail sur la planche, non?
Puis-je te demandé qu'est-ce qui t'a amené à t'intéresser à cet "illustre personnage"?
Erostate n'est pas un nom très commun.
Écrit par : L'enfoiré | 25/06/2011
bonjour,
pour répondre à ta question,
c' est à la lecture de l'un de mes auteur préféré (Fernando Pessoa )
que ce nom m'a interpellé.
Pourquoi se souvient t'on du nom de l' homme qui détruit le temple d Artémis et Héphese ?
et comment cela ce fait il que personne ne se souvienne du nom de l architecte de ce temple,
disait "à peut de chose prés" Jean-Paul Sartre .
Une fois de plus la curiosité a fait le reste
Écrit par : manu | 26/06/2011
pardon , je viens de me rendre compte de mon erreur le temple d' Artémis à héphese. et non d’Artémis et éphese
Écrit par : manu | 18/07/2011
Je viens d’enregistrer ce blog dans mes favoris. Vous devriez en faire le poste essentielle de votre blog!
Écrit par : Léon Legros | 01/08/2011
Poste essentiel de mon blog?
Je suis l'actualité. J'en dévie, Je plonge dans l'histoire. J'entrevois des solutions d'avenir.
Avant je publiais mes articles sur Agoravox et ailleurs.
Je ne fais plus qu'y commenter.
On revient toujours à la base ou à ses premières amours, ne croyez-vous pas?
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2011
C’est mon poste que je préfère. En fait c'est vraiment simple à feuilleter!
Écrit par : Léon Legros | 28/08/2011
plus de commentaire depuis le 28/08/10, un blog sans commentaire ,
c' est comme un mur sans panneaux publicitaire sans tag et autres ,c est triste ,vide
donc, pensez vous que pour les primaires du parti socialiste (français)nos chères hollande, aubry, montebourg, royal, vals et surprise
monsieur baylet , sont victimes du syndrome d' érostratus.
et pourquoi pas eux .
Écrit par : manu | 27/10/2011
Manu,
1. Il y a eu beaucoup de commentaires qui étaient là comme panneaux publicitaires. Sachez que c'est moi qui les ai vidés.
Les publicités, c'est pas mon truc.
Les tags encore moins.
Le vide serait de trouver des commentaires qui n'apportent rien, pour faire seulement du remplissage.
2. Comme je l'ai écrit dans "Logorrhément vôtre" mon blog est créé par moi et pour moi en premier, comme références ultérieures.
Pour rappel, lisez, c'est écrit : http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/10/08/logorrhement-votre.html
En d'autres mots, je ne suis pas un fan de recevoir des commentaires à la pelle, puisque je me fais fort de répondre à tous. S'il n'y a pas de commentaires, c'est que le lecteur n'y a rien à ajouter.
3. Les primaires françaises croyez-vous sincèrement que je sois impacté, étant belge?
Hollande, Aubry, Montebourg, Royal, Vals ne sont pas des surprises (enfin presque), puisque contrairement aux Français qui connaissent peu de nous, nous connaissons beaucoup de vous, via nos télévisions qui sont branchées vers la France.
4. Sont-ils victimes du syndrome d'Erostrate?
Je crois que ce n'est pas à moi de le dire.
Je dirais plutôt que ce serait Valery Giscard Destaing. qui en est sujet, vu de loin et de ce qu'il écrit.
Jacques Chirac a passé le stade.
Mais encore une fois, je peux me tromper....
Écrit par : L'enfoiré | 27/10/2011
cher enfoiré,
je comprend fort bien que ce blog est tien, qu 'il est ta création.
En réalité,et tu à raison nous Français avons beaucoup à appendre pas seulement des Belges,
mais aussi de tous nos voisins.
j aime beaucoup ton blog,et le fait que tu réponde à ce que j ai écris crée un échange
Écrit par : manu | 28/10/2011
Cher Manu,
Merci de le comprendre.
Il est conçu avec énormément de précautions ce blog. Je ne suis jamais content de ce qu'il est sans lui donner de petites corrections.
Je suis un solitaire mais pas un ermite. J'aime les contacts même s'ils sont "chauds".
Je n'étais pas intéressé à le savoir, mais récemment, je viens d'installer Google Analytics.
J'ai pu remarquer jusqu'où on peut être lu.
Étonnant. Pas d'autres mots. Comme j'ai ajouté la possibilité de traduire les textes, on dépasse la francophonie.
Écrit par : L'enfoiré | 28/10/2011
La maladie de Blair, ou comment d'anciens chefs de l'Etat font fortune en monétisant leur expérience au gouvernement
De plus en plus d’anciens chefs de l’Etat rejoignent l’entourage de super-riches, monnayant à des tarifs élevés leurs compétences, les connaissances et les réseaux qu’ils ont acquis, alors même qu’ils sont encore en charge, observe Simon Kuper dans le Financial Times. Kuper appelle ce phénomène « la maladie de Blair », et il affirme que même si elle peut faire des dégâts, elle se soigne très bien. Ces anciens dirigeants peuvent s’enrichir grâce à cette maladie, mais ils perdent toute crédibilité et ne font que favoriser le populisme.
Les missions qu’ils se voient proposer peuvent relever du conseil, mais aussi la participation à des conférences et des allocutions « pour les riches » . Kuper cite en particulier 4 politiciens :
✔ Blair est entré au service de JPMorgan Chase et des régimes du Qatar et du Kazakhstan. Il a également donné des discours.
✔ L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder travaille pour Gaprom. Un an avant son départ de la chancellerie, il avait qualifié Poutine de « démocrate irréprochable ». Le mois dernier, il s’est élevé contre les critiques des médias allemands à propos des Jeux Olympiques de Sotchi, affirmant qu’il avait lui-même constaté qu’il y régnait une « atmosphère merveilleuse » .
✔L'ancien président français Nicolas Sarkozy s’est exprimé dans des conférences organisées par des banques. Lors de l’une d’entre elles, organisée par Goldman Sachs en novembre, il a déclaré « Je suis prêt à gérer une entreprise ». Il a notamment aidé le Qatar à obtenir l’organisation de la Coupe du Monde de football. Après la fin de son mandat, le Qatar lui a proposé de gérer un fonds d’investissement, mais il a refusé, parce qu’il ambitionne probablement de se présenter aux élections présidentielles de 2017, spécule Kuper.
✔Aux États-Unis, cette tradition existe depuis plus longtemps, mais Bill Clinton lui a fait franchir une nouvelle étape, en se faisant rétribuer pas moins de 89 millions de dollars en dix ans, rien qu’en donnant des discours. « Je n’ai jamais eu d’argent avant de quitter la Maison Blanche. Mais je me suis plutôt bien débrouillé depuis » a-t-il commenté modestement.
La plupart des politiciens se lient à la ploutocratie alors qu’ils exercent encore des responsabltés politiques. Souvent, ce sont de fins stratèges, qui ont été habitués à penser à leur carrière dès la maternelle. Pour eux, la moindre conversation avec une personne très fortunée s'assimile à un entretien de recrutement implicite. Au fil de ces contacts avec ces super-riches, ils finissent par se considérer comme étant pauvres, un ressenti dont témoignait bien le membre du congrès américain Phil Gingrey, lorsqu’il se lamentait : « Et je suis coincé là, à gagner 172.000 dollars par an ». Ainsi, les dirigeants politiques ambitieux en viennent à se comporter comme d’éventuels employés pour les élites.
Le rapprochement de ces anciens dirigeants politiques avec les super-riches est du pain béni pour les partis populistes qui peuvent le dénoncer dans leurs diatribes contre la classe politique traditionnelle. Bien que Travailliste, et donc politiquement situé à gauche, Blair est devenu le symbole de l’enrichissement des élites.
Leurs nouvelles carrières professionnelles peuvent ruiner leur image et leur réputation. « Je pense que Blair est maintenant un homme très triste, riche, mais il a trahi tout ce qui faisait l’essence du parti Travailliste », a jugé l’ex-président de la BBC, Greg Dyke, qui avait été écarté par Blair lui-même.
Les anciens politiciens pourraient faire le choix de continuer à servir leur pays après la fin de leur mandat. Leur expérience des affaires du pays et la position qu’ils ont tenue au plan international les dote d’une capacité d’analyse inestimable qui pourrait être utile pour la nation. Lorsque John Major, le prédécesseur de Blair, a évoqué son sujet favori au Parlement britannique, l’Irlande du Nord, il a recueilli l’écoute concentrée des députés. En Allemagne, le concept d’Altzkanzler (ex-chancelier) a longtemps été connoté comme une institution morale, dont Schröder ne peut plus se revendiquer.
Mais on peut facilement guérir de la maladie de Blair, affirme Kuper. Il suffit d’interdire aux anciens chefs de l’Etat de travailler pour des intérêts privés. "Cette mesure gratuite permettrait d’éviter de donner du grain à moudre aux populistes, de continuer à faire bénéficier le gouvernement de l’expérience de ces personnalités et d'attirer une meilleure classe de personnes pour ces emplois », concut-il.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-maladie-de-blair-ou-comment-danciens-chefs-de-letat-font-fortune-en-monetisant-leur-experience-au-gouvernement&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2014
J'ai pour une fois, pris en main le Closer qui montrait Claire Chazal en première page avec des rides en supplément.
Elle qui avait l'habitude de les effacer pour passer comme icône au JT de France1.
59 ans et plus d'adrénaline de l'antenne.
Elle partage son temps entre supermarché et cours de danse pour seule activité.
59 ans. Ses amis proches sont accaparés par le boulot.
Icone du JT devenue femme lambda.
Elle n'a pas préparé sa sortie, tout simplement.
Que lui proposer?
De faire comme d'autres avant elle. Ecrire, un livre ou un blog.
C'est fou comme la neurasthénie s'en va...
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2015