Histoires d'eaux et de rencontres (26/08/2011)
Encore une fois, les vacances sont finies pour la plupart d'entre nous. C'est le moment de faire le bilan. Le bilan est mauvais dans beaucoup de domaines et parfois surprenant.
Mois des vacances, mois de rencontres? Mois fait pour sortir de ses habitudes, du boulot-métro-dodo et se ressourcer dans l'ordre des choses.
Ce 21 août, les festivités rangeaient leurs derniers artifices. On fermait beaucoup de chose, ce jour-là.
Des fêtes en plein air prévues. Tous les organisateurs de fêtes ont eu beaucoup à faire pour maintenir un peu d'humeur joyeuse. Les jours d'ensoleillement et les événements heureux ont été rares.
On se rappelle encore du Tarata en folie devant le Palais Royal de Bruxelles, mas c'était en juin. Plus de 50.000 personnes s'étaient rassemblés. La police avait été prise de court.
Un mois de juillet avec 20 jours de précipitations et 16°C en moyenne. Un mois d'août qui ne vaut guère mieux jusqu'à présent. Ce 26 août, c'est reparti. Précipitations intenses comme si on se trouvait sous les tropiques. Et le moral en prend un coup.
Rappelez-vous, comptez, peu de verres sur la terrasse, de barbecues dans le jardin, cet été. Les rencontres ne se sont pas vraiment organisées. Un printemps à la sauce "été", suivait par un été automnal. Averses, grêle, bourrasques de vent, orages violents, éclairs, la nuit en plein jour et ... catastrophes, synonymes de caves inondées, d'écoulements de boues, de coupures de courant, d'incendies...
Les "Last Minutes" du mois d'août ont vu leur chiffre d'affaire en augmentation de 8 à 25%.
Sur place, on tire la gueule et la langue.
Et, ça craint jusqu'à créer une peur viscérale.
En juillet, Brussels les Bains avait aussi avoué un flop, contrairement à l'année passée. On était vraiment dans le bain mais un bain, sans soleil.
Ce 21 août, la Foire du Midi fermait et accusait un succès plus que mitigé.
Le Brussels Summer Festival était organisé depuis dix jours. Bien sûr, il avait fait fuir ceux qui habitent dans les parages et qui ne supportent pas le bruit de rassemblement des jeunes. Mais, une fête, un rassemblement avec de la bonne humeur et de la musique, cela ne se refuse pas.
Un autre à Hasselt, il y a une semaine et ce fut le drame. Le giga-rassemblement du Pukkelpop s'était terminé par un déluge. Une tempête d'une force inouîe avait décidé de briser le destin de cinq jeunes. Pour rendre hommage aux victimes, la population des environs se réunissait dans la douleur, encore hier soir. Aura-t-on tiré les leçons et les risques d'un tel rassemblement de foule? L'imprévisible devenait, tout à coup, prévisible.
L'organisateur des Francofolies prenait Pukkepop comme modèle.
C'est la désolation dans le village de Orp-le-Grand. Les inondations et les boues en ont fait le symbole du désespoir pour une 4ème fois. Ce qui avait fait dire à une fillette qu'elle détestait l'été.
Sur les routes, on imaginerait bien passer aux véhicules amphibies.
Le grand rassemblement des jeunes catholiques, le JMJ, à Madrid, avait été contrarié par un orage magistral, mais, côté positif, un million de jeunes se rassemblait.
En France, ce n'est pas mieux.
De l'autre côté de l'Atlantique, on redoute l'arrivée d'Irène.
Que d'eau, que d'eau! On se noie, un peu partout.
En Belgique, on se dit que cela commence vraiment "à bien faire". On ne sait plus s'il faut sortir son "non peut-être" ou son "oui, sans doute", perdus dans notre inconscient.
Les musées ont eu plus de visiteurs que d'habitude. Ça, c'est sûr.
Le malheur des uns fait ... vous connaissez la suite du dicton. Cette fois, il prenait des allures surprenantes.
Alors, comble de malheur, quelque chose qui disparaissait progressivement dans la passivité, réapparaissait dans le malheur: la solidarité, contrainte et forcée pour résister aux éléments déchaînés. Dans l'adversité, les "étiquettes" se décollent. Un entraide pour nettoyer ou en hommage aux victimes.
Après une trêve de trois semaines, l'autre déluge dans la politique belge reprenait. J'en ai assez parlé pour en rajouter une couche.
Ce 21 août, donc, la météo avait prévenu: alerte orange en perspective. Tôt le matin, un coup de tonnerre pour correspondre aux prédictions. Du jogging vers le centre de la ville comme je le fais souvent. Une chaleur moite à ne pas mettre un coureur dehors. 26°C au compteur. Le soleil entre les nuages en avant-plan et l'humidité en arrière-goût. Un mois avant, je me rappelle encore du dernier 21 juillet, c'était alors la drache nationale.
Cette fois, la rue de la Loi, d'habitude encombrée d'un trafic intense, était déserte avec des poteaux de séparation en son milieu. Exception pour quelle raison? Un cycliste l'affichait sur le dos: promenade cycliste de Cyclovia. Photo de son teeshirt. Nous habitons dans la même commune. Un peu de parlote, cela entretient le moral. Une rencontre du hasard qui, comme chacun sait, fait bien les choses.
Un autre type de rencontre avec mon passé dans mon journal.
Le web fête ses 20 ans et rendait le Net d'application publique. J'apprenais qu'un des co-créateurs était belge: l'ingénieur civil belge tongrois, Robert Cailliau.
En 1989, il avait rencontré Tim Berners-Lee. Ensemble, ils imaginaient de créer une bibliothèque électronique. Relier les documents académiques des ordinateurs. Le concept "Internet" existait depuis les années 60. Entre 1984 et 1988, seules les universités étaient reliées par Internet. Mais créer un réseau mondial nécessitait des techniques puissantes qui n'existaient pas encore. Le prix de la création n'était pas à la bonne hauteur de l'ambition. Le Web demandait un autre stade d'évolution pour gérer le trafic de l'information même avec des normes et des protocoles d'Internet bien connus. Il fallait y donner accès avec d'autres outils pour éveiller l'attention, comme un explorer, les emails, les chats et bien d'autres choses. Le partage du savoir allait de pair.
Il faisait le bilan de cette entreprise mondiale. Son bilan ne correspondait manifestement pas à ce que l'on pourrait imaginer. Il regrettait que l'usage du Web se restreigne souvent à discuter avec ces mots: "Il y a d'autres utilités et finalités".
Il ne ménage pas ses mots: "Jadis, il y avait la carte postale pour les banalités. Le café de commerce permettait les discussions. Internet n'est devenu qu'une sorte de Maxitel avec lequel les gens ne se passionnent pas pour le concept mais se focalisent sur l'opportunité de bavarder avec les autres. Aujourd'hui, c'est l’aberration de Facebook. Le monolithe Facebook attrape-mouches. Les mouches vendent leur âme au diable en espérant que celui-ci ne soit pas trop méchant. On crée une page web en quelques clics et on espère avoir des commentaires en retour, commentaires qui ne dépassent, souvent, qu'une appréciation banale dans la rapidité de l'instant. Le Diable, ce sont les virus, les hackers et les utilisations frauduleuses. Du temps du monde académique, Internet avait une éthique très homogène. Personne ne cherchait à s'infiltrer chez son voisin. Pas d'utilisations vénales. La néthique, la "net éthique" inventée pour la forme. Les réseaux sociaux, Google dans ses nuages, incitent à les utiliser puisque cela ne coûte rien, mais gardent leurs lois sous le manteau, cachées en petits caractères dans les règles d'utilisation que plus personne ne lit. "Hors-la-loi", manipulateurs potentiels utilisent les informations à leur propre profit. Un cadre juridique mondial serait nécessaire mais les blocs idéologiques s'y opposent. L’utilisateur ne s'intéresse pas aux adaptations technologiques et psychologiques que cela impose. Pas de cours de conduite comme on pourrait l'obliger pour la conduite d'une voiture. Apprendre un minimum sur ce qu'l y a sous le capot. Alors, ça passe et si ça casse, on remplace quitte à tout perdre.".
Son site parlait plus de l'aspect technique du web avec ses standards W3C qui n'étaient pas respectés par... Microsoft. Quant aux nouveaux gadgets que l'on trouve sur smartphones, ses revendications ne s'adoucissaient pas plus. Il déclarait: "C'est comme la commutation de stations de radio dans ma nouvelle voiture. Des fondus enchainés à l'entrée à à la sortie, prenant environ 5 secondes, chacun. Sur mon vieux poste de radio, le changement était instantané. Presque tout est maintenant lent, en raison des effets de transition. Comme le cerveau est plus rapide que les applications d'aujourd'hui, comment bénéficier d'une exemption de la nécessité d'attendre pour les transitions et des animations? S'il y a des paramètres pour ralentir les choses pour certaines personnes, pourrait-on avoir des paramètres pour les autres, de l'autre côté du spectre?".
J'étais près de l'approuver sur la majorité de ses points de vues. Mais, quand il n'y a plus qu'à se rencontrer par l'intérieur, sur Internet que peut-on encore ajouter? C'est vrai Internet a réduit les contacts d'homme à homme pour passer par l'ntermédiaire d'une machine, d'un traiement dans les nuages.
Bilan pour bilan, que se serait-il passé, pour moi, sans Internet?
A y réfléchir, je serais, peut-être toujours actif au boulot. Sans connexions, le transfert des informations n'aurait pas été aussi facile. Mais, bon, cela a permis d'autres choses positives même si le traitement de celles-ci reste, à distance, perdu dans des incompréhensions culturelles. Je ne serais, probablement, pas ici à vous casser les pieds en adressant un caractère à base de bits, à demi-mots, restreint aux mots et, pire, à tenter d'écrire en double-mots pou traduire des doubles sens.
Comme tous les ans, à date fixe, dans quelques jours, je tournerai une page de plus dans mon grand livre qui a pour titre "To be or not to be".
Que se passait-il, ce 1er septembre 1947, le jour de ma naissance?
Aujourd'hui, c'est Google qui va faire ressortir, en long et en large, les événements du jour. Il n'en a pas tellement. Google doit avoir des lacunes ou des pertes de mémoire!
C'était un lundi. Encore heureux. Je n'aime pas réveiller le dimanche.
Aux États-Unis, je trouve ces informations. Pas vraiment folichon tout ça...
En France, on ouvrait le 2ème Festival de Cannes. Deux films français se présentaient à la biennale de Venise: "La Rose et le Réséda" d'après un poème de Louis Aragon, appel à la Résistance par-delà les clivages politiques et religieux, et "Le Diable au corps" de Claude Autant-Lara avec Gérard Philippe, critiqué pour avoir incité à l'exaltation de l'adultère et prôner l'antimilitarisme dont 15 minutes ont été censurées. Terribles entrées en matière évoquées par des vidéos en noir et blanc. Ni l'un ni l'autre ne se trouvent au palmarès. La même année, Bruxelles se donnait des allures cannoises en organisant une festival international du cinéma cette année-là.
Autre époque, autre monde... Amusant, il est dit 1947, une année de tous les dangers.
L'été a été très chaud. (vidéo). Incroyable canicule. Un millésime exceptionnel pour le vin. Un smartphone qui ne dit pas son nom, mais, seulement imaginé.
Si Google, avec son moteur de recherche, permet des recherches très efficaces, en 1958, lors de l'Expo 58 de Bruxelles, l'attraction "informatique" provenait du pavillon d'IBM. Cette société présentait sa dernière née, sa belle machine "magique". Le visiteur était invité à donner une date et recevait en retour, les événements qui avaient eu lieu à cette date de l'imprimante qui crachait les résultats de ses investigations diaboliques dans le temps. On comptait encore en gain dans le domaine du calcul pur avec la seule vue sur la comptabilité. Le progrès de la puissance du calcul était censé donner le tournis aux visiteurs. On gagnait sa confiance dans un futur enchanté. Dans le même temps, la machine faisait peur au management des premiers utilisateurs, au point d'être rejetée dans la plus grande panique de ne plus pouvoir assumer le travail de rond de cuir d'antan.
Mais, retour, une dernière fois à cet été pourri de 2011.
Les marchés ont disjoncté. Tout a disjoncté, en définitive. Ce fut un "été meurtrier", sur les marchés, mais aussi en général.
La Libye de Kadhafi a vécu son été arabe dans un dernier baroud d'honneur de ses derniers martyrs en plein Ramadan, en général, fête du rassemblement familial.
La démocratie n'aurait-elle vraiment pas de prix?
DSK, lui, était renvoyé chez lui. Ce fut une épreuve terrible et injuste, disait-il. Trop pesante, pour la mémoire, surtout.
Comme je le remarquais, cet été, on a visité des lieux inhabituels. Pour moi, je suis retourné au Palais Royal de Bruxelles. Cela faisait bien longtemps. Ouvert d'habitude à tous les visiteurs sans bourse déliée. On pouvait y jouer son rôle de touriste et y faire des photos jusqu'à plus soif. Le quartiers pauvre des Marolles m'avait, aussi, attiré, rien que pour le contraste. J'aime les contrastes du hasard. Le quartier des Marolles reste populaire, tout en étant le plus ancien de la capitale. Frondeurs et conviviaux par tradition, ce quartier se voit menacé dans son identité par la spéculation immobilière et l'arrivée des boutiques de luxe. Alors, dans un dernier effort, tous les dimanches matins, il dispute ses prix dans une brocante monstre sur la Place du Jeu de Balle avec détermination et conviction de posséder la pièce unique. Tout évolue même avec le dépit en prime.
En photos, tout cela, qui sait, cela passera mieux et fera oublié le pire.
Demain, ce sera la City Parade dans les rue de Bruxelles.
Il faut bien que la "Croisière s'amuse".
En vacances, on oublie tout. On se met au vert, quand c'est possible. On va à la rencontre des autres, l'espace de quelques jours ou de semaines, quand les moyens le permettent.
Choc des mondes, comme on le lit souvent dans les romans ou comme on le vit dans les réalités des vacances. Bruxelles, ville de rencontres du x-ième type. Alors pourquoi pas?
Cet été est à oublier le plus rapidement possible, à mon avis. "Vivement la rentrée", disaient ceux qui rentrent. "Vivement l'automne" écrivais-je l'année passée.
Si on ne peut même plus compter sur l'été pour se ressourcer, où va-t-on?
Alors, à posteriori, on réfléchit. On pense aux autres dans une solidarité retrouvée, coincée.
Il ne faut pas aller trop loin et lancer des idées subversives, bien entendu, car il y a des retours de flammes des instances bien pensantes et qui n'apprécient pas le trop plein de vérités.
Le chanteur Stomae prêtait sa chanson « Alors, on danse » et son image en soutien à la campagne de sensibilisation de l’ASBL Access-It, afin de faciliter, durant tout l’été, l’accès aux festivals destinés aux personnes souffrant d'un handicap moteur. Là, oui.
Nous sommes à l'embouchure des histoires, même pas à leurs charnières. Qui va remonter leur cours jusqu'à leurs sources?
Dans le déluge, on cherche la fée chez nous dont Zaz fait la promo... En attendant, si j'allais au bassin de natation, là, il n'y aura pas de pénurie et ce serait encore un autre endroit de rencontre en dehors d'Internet...
Allo, Moïse... Ici, c'est....
L'enfoiré,
Citations:
- "Bilan : document qui interdit de se raconter des histoires un mois sur douze.", Philippe Bouvard
- "Nous avons hésité un moment entre un divorce ou des vacances. Nous avons pensé que des vacances aux Bermudes, c'est fini en deux semaines alors qu'un divorce, ça dure toute la vie.", Woody Allen
- "On mesure le bonheur d'un couple à leurs photos, et les photos se prennent pendant les vacances; sans les photos de vacances, on ne pourrait jamais prouver qu'on a été heureux.", David Foenkinos
Commentaires
Parfaitement dans la note, la "fine de fleur" de Marcel Sel :
Orage, ô désespoir
Allez savoir pourquoi, il fait toujours mauvais au mois d'août. Et quand il fait un peu beau un jour ou deux, un orage vient nous rappeler que le monde est dangereux. Ce peut-être l'orage bancaire qui s'attaque à nos dettes publiques comme l'on joue au poker. Mais la télévision nous a rappelé que les tempêtes monétaires n'étaient pas les pires. On a tous vu les images de Pukkelpop. Bon sang, en plein été, quelques jeunes gens qui voulaient s'amuser, être ensemble, écouter de la musique, danser, ont fini leur vie trop courte sous un chapiteau de festival. Ça n'est pas une info de vacances, ça. C'est injuste. Juste cruel. Ça me tue l'envie de plaisanter. Quatre jeunes vies confisquées, qui nous rappellent que des millions de jeunes et d'enfants s'en vont trop tôt de par le monde, pour tant de raisons, de la guerre à la paix, de la faim à l'une ou l'autre catastrophe naturelle. On cherchera des responsables. Peut-être n'y en a-t-il pas, si ce n'est que la vie, c'est dangereux. Surtout à 20 ans. Mais, il y a du ciel bleu parfois. Comme ce mur que l'ont a construit près de la Tour de l'Yser pour commémorer les jeunes poilus morts au front, de 1914 à 1918, à 20 ans aussi. Flamand, Wallons, ensemble enfin. Un mur qui ne sépare pas. Un mur qui unit, au contraire. Qu'aucune orage ne peut atteindre. Et qui nous dit que même les pires semaines, il y a des hommes et des femmes qui parviennent à nous apporter des mots d'espoir.
Écrit par : L'enfoiré | 27/08/2011
Note bien que les "déluges" accélèrent leur périodicité mais que tout le monde fait comme s'ils n'existaient pas ou s'ils étaient normaux ....
http://www.dailymotion.com/video/xfit49_pub-boursin-1985_creation
C'est marrant mais je dirai que le 9/11 n'a rien déclenché mais a sonné avec ses parts d'ombre (style les fonds pharaoniques égarés par la FED) le début de la fin d'un monde moins hallucinant que le monde actuel .
C'est dingue comme une catastrophe nationale a arrangé les choses en touchant le WTC7 hein .... çà commence à faire pas mal de coïncidences très arrangeantes, de manquements, de miracles de la physique, de secret défense, de crois moi sur parole même si je te dis que dieu est venu me voir en personne pour me dire que j'étais l'axe du bien à moi tout seul ....crois moi sur parole et ferme la ou je te fais vivre "le saint enfer" sur terre ...(tu me croirai si je te disais ça ??? ça m'étonnerai pourtant c'est du même bidon ...)
Y'a tellement de trucs inacceptablement prouvés et inexpliqués voire même dissimulés (que même OBouana malgré ses promesse de campagne a gardé secrets pour dire si c'est pas reluisant) que la version officielle est inacceptable sauf pour les avaleurs de sabre et ceux qui ne veulent pas toucher au tabou car vaut mieux s'enfouir la tête dans le sable pour mettre le cerveau en hibernation que de lutter contre le serpent à neuf tête qui n'est autre qu'une pieuvre .(les gens savent pas ce qui les retient, la peur sans doute http://www.strimoo.com/video/13546685/La-Bagarre-Coluche-PlayBack-WatTv.html )
Donc tout ce qui reste de positif est bon à prendre surtout dans cet article, à condition de ne pas oublier de regarder le noir comme le blanc .
Car sans malheur le bonheur n'existerait pas et aucun de ces états n'est permanent .
Il faut savoir accepter les deux états et en retirer de la construction personnelle, c'est comme ça qu'on grandit .
Tout ça pour dire que le ciel peut désormais nous tomber sur la tête car tout est possible même que la terre soit plate et que tous les navigateurs tournent en rond en pensant qu'elle est ronde .
Moi j'te dis qu'on avance pas on recule avec des bagnoles qui ont une boite 5 vitesses en marche arrière et un rapport en marche avant mais à faible vitesse.
Le souci c'est que la Tour de l'Yser on en viole tout le sens et l'héritage culturel à chaque fois qu'on la regarde avec conscience de ce symbole et qu'on remet sa conscience dans sa poche devant les infos ...
Que nous demanderaient les gens à qui nous rendons honneur à travers des monuments, quel est leur message ? (opposez-vous, levez-vous, battez-vous, indignez-vous pour que demain soit meilleur qu'hier et surtout que l'homme soit meilleur à défaut de l'être par nature au moins l'être par manque d'autres alternatives pour survivre ...)
Écrit par : Sun Tzu | 29/08/2011
J'ai adoré aussi cette pub de Boursin.
Ta constatation est tout à fait réelle. Les météorologues travaillent sur des moyennes. Celles-ci ne changent pas pas drastiquement, mais il est clair que la tempérance, que nous connaissons grâce au Gulfstream, disparait progressivement. Les événements se concentrent. Sècheresses et déluges.
Le 9/11 est peut-être une charnière au niveau terrorisme, je dirais que le passage de siècle l'est encore plus. Il y a eu Enron, l'accélération du développement de la Chine grâce à l'annonce des JO et autres.
Si j'ai parlé de mon anniversaire, ce n'est pas par goût de me présenter en avant, mais pour montrer ce qui a fait changer les choses pour chacun.
Je ne l'ai pas dit, mais pendant ma jeunesse, cet anniversaire se passait avec un beau cartable comme cadeau. Aujourd'hui, on ne le comprendrais plus comme tel.
Souviens-toi de l'espoir que le 1er janvier 2000 et 21ème siècle allait apporter. Nous en sommes loin.
Obama a aussi créé un espoir. L'Amérique n'est pas un cousin de l'Europe, c'est aussi un concurrent en période de crises. États "unis"? Absolument pas. L'Europe ne parvient pas à comprendre où est son intérêt en commun. Le livre blanc de Delor, qui s'en préoccupe encore?
Les citoyens vivent moins et survivent plus.
Oui, c'est la peur qui les retient. Peur de perdre sa place, peur de ne plus pouvoir assumer. On commence à tomber dans le champ de mon article "L'ego de la communication", là...
Coluche, aussi, qui osait casser des œufs dans le champ des nantis.
Oui, nous avons ce que nous méritons.
Pourquoi en serait-il autrement.
Les mouvements des révoltés, des rebelles on appelait ça des terroristes.
Aujourd'hui, ce sont des "indignés". Je dirais seulement "enfin". Le 8 octobre grand rassemblement à Bxl.
Les midinettes sont pourtant toujours là en pâmoison devant les "people".
Comme on dit devant une table de jeu "rien ne vas plus, impair et passe".
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2011
Le climat.
J'ai bien l'impression que les météorologues vont devoir actualiser leurs modèles, ce qui était une variable connue et stable avant est devenu une variable changeante .(le gulf-stram mais encore bien d'autres choses)
Le terrorisme ? Pour les amoureux des chiffres il n'y en a jamais eu si peu en occident JAMAIS .('c'est certain que si on compte les terroristes résistants en Irak/Afghanistan dans le lot on peut faire mentir les chiffres)
Le terrorisme qui nous coute le plus cher en France et depuis 1970 est le terrorisme Corse et ça continue encore et encore depuis sans qu'aucun politique n'aie les testicules de prendre des mesures drastiques contre ces groupuscules et pour cause: L'état s'en sert quand il y a un élément gênant à éliminer sans risquer de pouvoir retracer qui a commandité la chose.
La peur tue plus que le danger lui même, c'est ma philosophie de vie .
Je dois avoir une case en moins car la peur est une drogue dont je me suis désaccoutumé, ce qui ne m'empêche pas d'avoir des signaux "d'alerte prudence" et d'agir en conséquence histoire de garder toujours un coup d'avance et comme mon comportement n'est pas influencé par cette alerte l'effet de surprise s'inverse, de position de logiquement surpris, je surprend ...
Les indignés pointés comme terroristes, c'est vieux comme le monde, de l'empire Romain en passant par la révolution Française et la Résistance.
Replacer ce mot au travers de l'histoire de l'humanité, c'est un régal pour clouer le bec à ceux qui se servent de ce qualificatif comme d'une arme.
Tous ceux qui urinent sur la fable du 9/11 sont de potentiels terroristes exactement de la même façon que les résistants étaient qualifiés de terroristes. Pourtant qui terrorisait la planète ??? Hitler et son armée ou les petits groupes de résistants isolés ???
Là aussi, il y a eu les résistants de la première heure et ceux de la dernière heure, on verra ça avec le 9/11 et toutes ses fables qui défient les lois de la physique et toutes les études de probabilités possibles que tant d'événements puissent se produire.
(La liste est tellement longue que s'en est cruellement risible, c'est cruel de voir autant de croyances, j'ai l'impression que l'opinion publique me fait une crise de mysticisme.
Je vais pas te refaire la liste mais je peux te l'envoyer en privé, à la lire, on a envie de traiter pas mal d'avaleurs de sabre de crétins irrécupérables ...
Ceux qui sont les plus virulents et vindicatifs défenseurs de la VO, en général, n'ont fait aucune recherche sur le sujet, mais, pire encore ils n'ont aucune compétence technique et encore moins en génie militaire.
Pour le dessinateur projeteur de chez Usinor que j'ai été, laisse moi rire aux éclats, la mécanique statique est niée de A à Z ...
Newton et Galilée étaient-il des cons? Tu peux faire la maquette dans la matière de ton choix et lui infliger les sévices que tu veut. Si tu déplaces le centre de gravité d'un tel machin, il ne peut en aucun cas tomber verticalement surtout deux fois de suite la même journée avec des paramètres de contrainte différents et aléatoires. Il suffit de regarder les maquettes et la proportion de la base et de la hauteur :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b2/Wtc_model_at_skyscraper_museum.jpg
Alors avec une structure porteuse centrale, c'est tout simplement mille fois impossible, vu que la base porteuse est réduite, mais pas la hauteur ....
Tu vois nul besoin de parler d'avion, d'explosion ou de je ne sais quoi, c'est tout simplement impossible...)
Écrit par : Sun Tzu | 29/08/2011
Ce matin, j'ai eu le nouveau livre de Stéphane Hessel dans les mains: "Citoyen sans frontières".
http://sites.google.com/site/mondesduxxiesiecle/comptes-rendus/citoyen-dans-frontieres-de-stephane-hessel
Bien plus épais que son "Indignez-vous" dans lequel il soulevait le peuple après coup, dans un dernier sursaut. C'était un équivalent au printemps arabe.
On ne réveille pas aussi facilement l'eau qui dort. La vaguelette se ride un temps et puis s'affaisse sur la plage.
Les tsunamis sont très rares et indépendants des forces humaines.
Cette fois, Hessel expose plus sa propre vie.
Je ne sais s'il aura autant de succès. On n'aime plus les gros livres dans la majorité des lecteurs.
On veut du compressé.
Dans l'analyse, on peut lire en conclusion "Par ses contacts et ses réseaux, Stéphane Hessel a pu accéder à des postes importants dans la diplomatie et se lier avec les milieux intellectuels de son époque. "
Qui s'en inquiète?
Les marchés sont erratiques?
Oui et non. Ils y a les meneurs qui lancent les mouvements et les autres qui prennent peur et suivent les premiers en faisant confiance.
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2011
Vu comment est traité Stéphane Hessel par le CRIF bientôt on devra se cacher pour acheter ses livres et en cas de perquisition poséder ses livres seront une preuve d'antisémitisme . LOL
(un peu comme l'affaire de Tarnac, rien que les lectures du type en faisaient un terroriste incarcéré sans procès et sans aucune preuve . Ultime outrage il vivait à la campagne sans TV et surtout n'avait pas de portable, non vraiment il était super dangereux le mec, pas de portable tu imagines ... Ben moi c'est plutôt avoir un portable qui peut servir de déclencheur à distance qui m'aurait inquiêté, mais je dois être très idiot)
Oui et non. Ils y a les meneurs qui lancent les mouvements et les autres qui prennent peur et suivent les premiers en faisant confiance.
Là dessus je peux être suiveur mais très rapidement mon indépendance reprend le dessus, je ne t'apprends rien tu me connais assez bien pourrait-on dire ...
Écrit par : Sun Tzu | 29/08/2011
Je te parlais des généralités et pas des exceptions. ;-)
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2011
15 jours d'orages au mois d'août mais pas de record
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-09-01/pas-de-record-de-pluie-pour-ce-mois-d-aout-860071.php
Écrit par : L'enfoiré | 01/09/2011
Les vacances de Thomas Gunzig
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=6667913&eid=5017893#audios
Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2011