Wallingants: sus aux "flamandiants" (07/10/2013)

1.jpg"Non, mais quoi?", dirait Nabila. Quand, la semaine dernière, j'avais lu cet article paru dans le Vif L'Express, qui avait pour titre "La face obscure des Nationalistes wallingants", mon sang n'a fait qu'un tour. Les "gentils" ne seraient plus aussi gentils et les "méchants" devraient se méfier des gentils.

Dernièrement,le Premier wallon, Rudy Demotte, parlait de sa version, un "nationalisme positif". Il avait mis le feu aux poudres de la polémique.

Voulait-il ainsi passer la rampe de l'Histoire? Son "gentil" nationalisme wallon se retrouvait face au nationalisme flamand "belliqueux". Le droit du sol flamand face aux droits des gens, revendiqué par les Wallons et les Bruxellois.

Un bon cholestérol et un mauvais cholestérol. 

L'Europe est encore pointée du doigt par une série de nationalismes vu les succès des partis populistes et extrémistes. Pas besoin d'en rajouter une couche.

Un nationalisme wallon, ce rêve, politiquement incorrect, avait été tué dans l’œuf, heureusement. 

L'élite politique francophone a dégrisé le ministre-président wallon. Un refus du nationalisme qui même vertueux n'ouvre plus les portes mais fermerait celles-ci "tout contre" comme on dit chez nous.

Les risques de l'identitaire existeraient donc, pour certains, de chaque côté de la frontière linguistique. 

Alors, il y a eu la presse, par l'intermédiaire du Vif-L'Express qui faisait ressortir l'histoire du chapeau.

D'après l'article en question, il existe deux symboles wallons.

Le premier sur le champ de bataille de Waterloo: un monument de l'Aigle blessé qui serait un lieu de rassemblement wallingant pendant le pèlerinage flamand de l'Yser.

Le second, un obélisque surmonté du Coq hardi à Jemappes, comme théâtre de la victoire de la France révolutionnaire. 

Si l'on remonte dans l'histoire, en 1626, le wallon Tournaisien, Pierre Minuit, avait acheté l'île de Manhattan aux Amérindiens pour en devenir gouverneur de "Nova Belgica" ou "Nieuw Nederland". Une transaction d'à peine 60 florins, comprenant des tissus, des haches et des ustensiles de cuisine. Le maître-mot, "rentabilité". Il refit la même opération en fondant "Fort Christine" au service du roi de Suède.

Pas un nationalisme, mais une fierté potentielle dans l'histoire des Wallons. Une indifférence par rapport à la valeur d'un sol pour les Indiens qu'ils ne se l'appropriaient pas et ne voyaient de l'intérêt que du côté pratique de la vie.  

Alors, quel est le message subliminal caché derrière l'article sur la Wallingants?

Philippe Raxhon parle de "L'opposition entre une Flandre fermée et une Wallonie ouverte est loin d'être aussi absolue. Le séparatisme désiré en Flandre est né après les années de guerres", disait l'auteur de l'article. "Le fétichisme du territoire n'est pas un monopole flamand".

Entre les deux guerres, "Wallonie libre" allait encore plus loin dans ses déclarations tapageuses. En Wallonie, tout allait encore bien du côté de la sidérurgie et du charbonnage. Ces deux "miracles" avaient construit sa fortune du sud du pays. 

François Bovesse, René Brancart, des noms qui ne disent plus rien aujourd'hui mais qui exaltaient, enflammaient les esprits de cette époque avec le slogan "Touche pas à mon pré carré wallon". Il n'en demeurait, pas moins, relié à des principes ethniques. L'excuse présentée, il s'agit de "régionalisme". Nationalisme ou régionalisme, où se trouve la différence, si ce n'est sur la superficie du territoire?

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Dans l'histoire, il y a eu des phrases malheureuses qu'on finit par regretter mais qui ressortent quand les choses se corsent et que les élections approchent quand la politique conjoncturelle se met à déconner.

Jules Destrée exaltait sa terre wallonne natale, avec sa "race française".

En 1912, comme socialiste carolo, il envoyait une lettre ouverte au roi Albert: "Sire, il n'y a pas de Belges, mais des Wallons et des FlamandsJe n'ai, pour la solution de cet inquiétant problème, qu'un espoir limité dans notre monde politique. Tout y est fâcheusement tranché selon l'intérêt de parti. Cette démarcation rigoureuse de catégories politiques peut avoir des avantages, mais elle a bien aussi des inconvénients. La presse quotidienne, qui forme l'opinion de tant de gens incapables de réfléchir par eux-mêmes, adopte ou repousse ainsi, selon l'intérêt du parti aux affaires duquel elle est associée, toute idée nouvelle. Cette population de la capitale n'est point un peuple: c'est un agglomérat de métis".

Rien de changé. Si Bruxelles est un "agglomérat de métis", elle est devenue, aussi, la moelle épinière de la Belgique. La diversité des cultures est une forme qui a en son sein, un potentiel de progrès rapides.

Dans les années 60, le nationalisme belgo-wallon préconisait le recrutement des travailleurs italiens, comme latins fidèles. Italiens qui restaient néanmoins cantonnés dans l'exploitations des mines.   

Les patois reviennent à l'avant-plan et renaissent de leurs cendres. Très bonnes idées. 
 
Mais qui sont les Wallingants? Qui sont les Flamingants?
Jack Brel chantait les "Flamingants", sans parler des "Flamands".
Sont-ce vraiment les citoyens lambda?
Pas vraiment. Eux ne s'intéressent à la politique qu'à des moments creux ou lors des élections.
Ce sont les leaders ou ceux qui veulent sortir de l'ombre et se chargent de soulever les consciences. Alors, il faut des symboles, des drapeaux, du nationalisme, des vagues pour réveiller les eaux qui dorment.
Le Bruxellois se dit être Zinneke, ("bâtard" comme traduction) et  fier de l'être.
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Vous connaissez le Wanglais?

Non, et bien, le président wallon de Tecteo, André Gilles s'y est risqué devant une assemblée hilare. D'après lui, on se devait de parler anglais aujourd'hui. Alors, on a entendu du "binding offer", assaisonné à du "closing" et mixé à du wallon.

S'il savait qu'un ancien informaticien bruxellois faisait cela depuis de nombreuses années sans plus s'en apercevoir en anglo-flamando-francophone, sans purisme.  

Le 27 septembre, c'était la fête à Bruxelles pour célébrer la fédération Wallonie-Bruxelles, de la Communauté française. Chanteurs exclusivement "belge".

La Grand-Place trop petite pour Stromae. Trois fois plus de candidats pour venir y assister.

Stromae lançait son "In Brussel, we spreken frans en vlaams".

J'avais parlé de la fête de 2011 pendant laquelle chanteurs français et belges se présentaient sur le podium. 

Si par hypothèse, on supprimait cette fédération« Le fait régional est certes une évidence. Mais opposer Régions et Communauté n’est pas un débat pertinent. » , était-il répondu.

0.jpgLe même jour, le séparatiste, Bart De Wever recevait le couple royal à Anvers, "sans faute", avait-il dit. Mais ce fut sans sourires, sans rires.

Des symboles à la pelle, pourtant.

Le flamand, Bert Kruysman, exprimait sa déception lundi passé de ce que fut la "Joyeuse Entrée" à Antwerpen.

La Joyeuse Entrée à Namur a été une promenade de santé.

Le couple royal recevait un poème sur l’identité wallonneécrit par la société namuroise dialectale wallonne des Rêlis Namurois, à l'occasion de la joyeuse entrée du roi Albert Ier et de la reine Elizabeth à Namur, le 1er août 1914, mais qui avait dû être annulée en raison du déclenchement de la guerre. 

Espérons que ce poème ne soit pas trop identitaire...

0.jpgQue coûterait une scission d'une Belgique imbriquée dans des affaires flamando-wallonne à bord d'un vaisseau bruxellois qui tangue entre une Flandre libérale et une Wallonie socialiste, serait-elle de bons augures? 

Si l'identitaire peut planer dans le cœur, l'économie a toujours le dernier mot du côté "cerveau".

Faire fi de son pragmatisme, c'est passé de Charybde en Scylla et s'attendre à des lendemains qui déchantent.

La Belgique, issue du divorce d'avec les Pays-Bas en 1830, diverge ou converge en fonction de paramètres tellement différents.

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Les nationalismes exacerbés, c'est comme un mouvement perpétuel, ça s'en va et ça revient avec des échos qui sortent par la grande porte, pour rentrer par la petite.

Du mouvement wallon qui surgit à la fin du XIXème siècle pour contrer les aspirations flamandes contre la francisation des provinces flamandes avec le français, décrété alors comme unique langue officielle fut considéré comme quasi naturelle au sens biologique du terme. On en est loin des réalités d'aujourd'hui.

Une supériorité intellectuelle par l'intermédiaire de la langue de Voltaire, cela devient tangent quand on constate la situation économique du nord de la France et les besoins de devoir parler plusieurs langues pour trouver le moindre job.

0.jpgQu'avons-nous à gagner, à diaboliser l'autre et une fois séparés? Même séparés, il faudra recomposer avec ses "ennemis d'avant" pour vendre sa camelote en voisins et en échange acheter les merveilles de la production des autres.

Ce sont là les questions à se poser avant toutes réactions épidermiques.

Un des commentaires apporté à l'article me semblait le plus approprié "Lors de la création de la Belgique, le français a très logiquement été choisi, car il s'agissait alors de la langue diplomatique, utilisée internationalement. Les Wallons peu ou pas scolarisés ne la comprenaient pas plus que les Flamands qui ne faisaient pas partie de l'élite. La langue wallonne avait sa culture et sa littérature propres, délaissés par pragmatisme. La Wallonie était riche et industrieuse alors et les responsables belges voulaient un projet d'envergure pour leur pays. Une seule langue, parlée par les élites de tous pays était un choix cohérent. Et il lésait autant les "petits" Wallons que le "peuple" flamand. Les Wallons, vivant alors dans une contrée en plein essor l'ont accepté sans trop rechigner. Les Flamands qui, dans leur région pauvre à l'époque, se ressentaient comme "citoyens de seconde zone", ont dès lors revendiqué, en priorité, le respect de leur "langue et de leur culture". Le nazisme a exacerbé cette revendication. 0.jpgEt, maintenant que la roue économique a tourné (et elle tournera encore), la Flandre est la région de Belgique la plus riche (grâce aux investissements wallons de l'époque - ce qui n'enlève absolument rien à l'efficacité évidente des entrepreneurs flamands). Se sentant dès lors les plus forts (en nombre, en postes clés à l'Etat et dans toutes les entreprises publiques ou semi-publiques, et en richesse), les Flamands veulent faire subir aux francophones les brimades dont ils ont été victimes (ou leurs parents, ou leurs grands-parents, arrière-grands-parents...) et ne veulent plus "payer pour les pauvres francophones qui se complaisent dans leur situation". Et si les riches Wallons de l'époque avaient réagi de la même façon à l'époque, que serait devenu la Flandre sans, par exemple, le port de Zeebrugge, celui d'Antwerpen, Sidmar ? La mémoire des faits désagréables, mais pas celles des bienfaits ? Un peu court. 0.jpgFatigants ces "Caliméro" qui ont désormais toutes les cartes en main. A part l'actuel, les Premiers ministres ont toujours été flamands, voire flamingants, depuis des dizaines d'années et les politiques suivies leur auraient toujours été "imposées" ? Allons donc! Des compromis certainement, mais c'est normal, non, en démocratie ? Evidemment il reste aux francophones à montrer enfin de quoi ils sont capables... à notre époque!".

"Le renouveau industriel passera par d'économie mixte: un écosystème partenarial qui associe l'Etat, le secteur privé et le monde syndical sur un mode de concertation allemand", lançait l'économiste Bruno Colmant.    

0.jpgA la base de l'article du Vif, "Régionalisme wallon et nationalisme flamand. D'autres projets ou simplement un autre nom?", de Chantal Kesteloot, renchéri par Maarten van Ginderachter dans "L'introuvable opposition entre régionalisme citoyen wallon et nationalisme flamand".

Deux historiens qui veillent au passé. Rien de plus. Une polémique en prime?

L'Histoire est une base, construite en suivant l'évolution des mentalités des populations. Faire le procès des Wallons n'est pas un principe avouable. Placer tous les Flamands dans le même sac non plus. 

Bruxelles, maître chez toi?

Absolument pas, répondait, avec ferveur, l'historienne Chantal Kesteloot. "Ses militants sont nombreux à venir s'y installer mais continuent de s'y sentir étrangers avec un profond mépris pour tout ce qui est 'bruxellois'".

Thomas Gunzig disait dans un café serré humoristique, ignorer beaucoup de choses sur la Wallonie. Je me promène quelques fois en Wallonie pour en découvrir les avantages et les inconvénients. Citadin dans l'âme, j'ai besoin de l'animation qui m'entoure dans une ville à dimensions humaines comme l'est encore ma ville natale.

A se promener alternativement dans les rues des villes flamandes et wallonnes, il est assez facile à constater que l'activité économique reste toujours prépondérante dans le nord.  

Bruxelles est à la frontière de deux cultures et un carrefour de langues. Bilingue, trilingue ou plutôt multilingue quand on prend conscience que la ville n'est plus ce qu'elle était avec plus d'une centaine de langues et, aussi, un melting pot de cultures qui parfois se mélangent les pinceaux. Il faut aimer le tourisme à domicile qui peut avoir un aspect de bordel. 

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"La N-Va ne peut rien apporter de plus à Bruxelles" disait l'un, tandis qu'un deuxième ne manque pas une occasion de lancer de petites phrases assassines pour rester au dessus de la mêlée, tandis qu'un dernier relance l'idée d'une septième réforme de l'Etat, pour se retrouver sur les plates bandes du précédent, alors que la sixième réforme de l'Etat n'est pas encore digérée. 

0.jpg"Tous les sondages montrent qu'une grande majorité de belges souhaitent vivre dans une Belgique fédérée et unie", était-il commenté, mais un politicien ne suit pas la population, il la précède, chère Madame.

Va-t-on se reposer la bonne question "stratégique" lors des élection de 2014?

Plus on s'approche de la date, plus le réveil des instincts sont de retour.

Un nouveau coq hardi, différent du gaulois, face à un lion flamand sur fond jaune?

Zaventem-Charleroi, c'est la guerre, avec des titres comme cela, on n'est pas encore sorti de l'auberge, même s'il est question de problèmes d'aéroports. Concurrence déloyale, mais voyons....

0.jpgMais tant que Herman publie ses haïkus, que Di Rupo gère, rien n'est perdu. Ce dernier se dit "lent" qui prend les choses en douceur.

Les rattachistes à la France, eux, se foutent royalement de ce que pense la capitale et veulent créer un nouveau département français à la "Ch'tis", plus ou moins déshérités.

Michel De Coster ans "La culture wallonne" démontre qu'il y a une culture spécifique wallonne. 

0.jpgLes Français apprendraient-ils ce qu'est l'humour et l'histoire belge pour enfin comprendre ce que veut dire "septante" et "nonante"?

C'est presque marrant de pouvoir espérer que la Belgique fasse des étincelles au foot au Brésil pour que l'esprit national aux trois couleurs du drapeau, reprennent de la vigueur.

Plus de Jean-Marie Pfaff dans le but.

Une fête nationale fédérale, le 21 juillet. Une fête communautaire flamande, le 11 juillet. Une communautaire francophone, le 27 septembre. Une communautaire germanophone, le 15 novembre. Une régionale bruxelloise, le 8 mai.

Que demande le peuple de plus que d'avoir beaucoup de fêtes? 


0.jpgUn symbole qui disparaissait ce jour de fête de la fédération Wallonie-Bruxelles, François Perrin

La Belgique de papa et de grand-papa n'est plus, vive la Belgique de demain.

Les commentaires à la suite de l'annonce sont d'ailleurs très partagés.

Je reviens, une nouvelle fois, au livre de Philippe Geluck, "Peut-on rire de tout".

A la question, de rire des Belges, il se demandait si c'était la peine puisqu'on le fait si bien de nous-mêmes, tout en remarquant un certain pincement, quand on réalise ses manques et ses contradictions.

Un pays et pas un peuple?

Bien sûr, et alors?

La solution qu'il propose: "Éradiquer les Belges de Belgique pour qu'ils deviennent gouvernables. A la tête d'une grande secte, un gourou qui persuaderait que la vie serait meilleure sur Sirus ou Andromède après avoir bu un breuvage hallucinogène". 

Bert Kruysman, reprenait le flambeau, ce lundi, dans un autre café serré en "badigeonnant" de critiques alternativement les esprits chagrins flamands et francophones au sujet des indemnités parlementaires et avait de ce fait sa place, une nouvelle fois, dans ce billet. 

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Nicolas Vadot, lui, a une triple nationalité française, britannique et australienne et balade son "ironie suprême".0.jpg Il écrivait "J'ai beau ne pas être belge, je trouve que ce pays est quand même, malgré sa complexité politique et les trottoirs défoncés de sa capitale, nettement plus moderne que beaucoup d'autres, notamment en France, à bien des égards. Vingt années que je l'observe sous toutes ses coutures, ou presque.".

Souvent, il me permet de piocher dans son panel de caricatures bien dessinées et très suggestives. Il fête son vingtième anniversaire au Vif-L'Express. Je ne manquerai pas de lui envoyer mes félicitations. Sur 4000 dessins, 200 ont été sélectionnés et réunis dans un livre. Une récapitulation de toutes ses années.

Santé et prospérité à son auteur.     

 

L'enfoiré,

 


0.jpg"Bruxelles est une fête". Une exposition aux Halles Saint-Gery avec des photos de "Quand Bruxelles, brusselait". 
Lîle Saint-Géry nommée en souvenir de Saint Géry, évêque de Cambrai qui y aurait bâti une chapelle vers l’an 580. La tradition situe l’emplacement du premier castrum des ducs de Lotharingie, marque, au Xe siècle, la naissance de la ville. Aucun vestige n’a pas été retrouvé. Des Halles ont été construites en 1881. Elles abritaient quatre rangées de doubles étals et un comptoir de vente.

En grattant un peu plus que Wikipedia, on lit: "L’île Saint-Géry était déjà fréquentée à l’époque romaine ainsi que l’attestent les trouvailles archéologiques. Selon la légende, c’est en cette zone marécageuse où les méandres de la Senne dessinaient plusieurs îles que Géry, évêque de Cambrai venu évangéliser le pays, se fixa et édifia une petite chapelle autour de laquelle un hameau se développa. Saint Géry aurait du reste débarrassé la région d’un redoutable dragon. Trois siècles plus tard, vers 980, Charles, duc de Basse Lotharingie et frère de Lothaire, roi de France, aurait choisi la plus grande des îles de la Senne pour y faire bâtir un palais dont quelques restes auraient même subsisté jusqu’au début du XIXe siècle, dans la maison du Ballot d’Or. La tradition –aussi tenace que fragile- considère en tout cas la « grande île » comme le berceau de Bruxelles. Et certains affirment même à ce sujet que le pont qui orne les premières monnaies frappées par la ville au XIIIe siècle, permettait le passage de la Senne en cet endroit"…

Dimanche, après une nuit blanche, Bruxelles avait un marathon et un semi-marathon.
And the winner is in 2:15:49...

Place aux photos de l'expo en un clic

 

Proverbes des trois régions:

 
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Mise à jour 10 octobre 2013
: Wilfried Maertens est décédé. Flamingant dans les années 60. Une longévité politique pendant neuf gouvernements entre 1979 et 1992 pendant lesquelles il a été le pionnier d'une Belgique fédérale.
Une page de la Belgique s'est tournée par un Européen convaincu. 
 
 
 

0.jpgMise à jour 30 octobre 2013
:
- Marius, as-tu du coeur de me donner Bruxelles?, dit Bartje.
- Pas le jour d'Halloween tout de même.
 
Dans la Belgique confédérale de la N-VA, il n’aurait plus de région bruxelloise. Les habitants de la capitale devraient se déclarer flamand ou wallon. Les deux régions se partageant la quasi-totalité des pouvoirs. Une division déguisée du pays où l’état fédéral ne jouerait plus qu’un rôle très secondaire. Voilà la vision du parti de Bart De Wever. Les nationalistes flamands présentaient cet après-midi leur nouveau programme communautaire. Ils ont enfin précisé ce qu’ils entendaient par 'confédéralisme".

La sécurité sociale ou encore perception de l’impôt sur les personnes physiques feraient partie des matières régionalisées. Le Bruxellois, avant de déclarer son "identité linguistique", serait bien inspiré réfléchir à la couverture sociale qu’il veut avoir et au niveau d’impôt qu’il veut payer. Sera-t-il associé au sort des wallons ou à celui des flamands? De Wever, lui, promet que sa politique conduira à des baisses d’impôts en Flandre. Il dit aussi que les Bruxellois pourront changer d’avis après trois ans. Le parlement fédéral ne comptera plus d’élus directs. La chambre ne compterait que 50 députés. La moitié, désigné par le parlement wallon, l’autre moitié envoyée par le parlement flamand. Quant au Sénat, il passerait à la trappe. Le gouvernement fédéral serait restreint. 6 ministres, 3 flamands, 3 wallons, tous bilingues mais plus de Premier ministre.Quant aux 19 communes bruxelloises, elles fusionneraient avec l’actuelle région pour former une entité administrative dotée d’un gouvernement aux compétences limitées. Il ne resterait plus guère parmi les matières fédérales que l’armée ou l’immigration, par exemple. L’état belge conserverait la gestion de la TVA et des accises. Des ressources destinées à apurer sa dette. Le Roi se réduit à exercer un rôle purement protocolaire. 

0.jpgMise à jour 5 novembre : Dernière "Joyeuse entrée" du Roi et de la Reine à Bruxelles. La seule pendant laquelle il a plu

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