Aventure "Run & Bike" (01/12/2014)

0.jpgUn billet intercalaire pour raconter une course, en principe, sans histoire. Dimanche, ce fut le 2ème épisode de "Run & Bike" à Evere. En d'autres mots, puisque c'était le weekend de la Francophonie, ce fut "courir et vélo" ensemble dans un circuit fléché.

Je ne m'inscris pas à ce genre de manifestation sportive parce que je n'aime pas les parcours trop fléchés.

Ma liberté de mouvements m'impose de ne pas suivre ceux qui font la même chose que moi.

Le jogging et le vélo, j'en fais couramment mais en solitaire. Jamais de parcours prédéfini. 

0.jpgEn général, l'aventure commence dès que le hasard s'installe. Je ne m'attendais pas à sa dernière prestation.

Ce dimanche matin, il faisait un gris brumeux à ne pas se découvrir d'un fil dehors. Premier jour, un peu plus frileux que d'habitude avant plus de froidures hivernales.

En reportage, joggeur à mon tour, j'ai suivi et parfois précédé les coureurs et les bicyclettes par les chemins des écoliers. Sept ou quinze kilomètres à effectuer. Pas vraiment de recherche de résultats honorifiques à inscrire au palmarès des gloires nationales et encore moins internationales.  

En chemin, pour moi, ce fut, parfois, un brin de causettes avec les "régulateurs de la course", ceux qui la font dériver dans les virages en attendant leur passage.

Pour ces régulateurs, un café chaud, d'un côté, et un bol de soupe proposé de l'autre avaient confirmer que la solidarité du quartier était toujours présente.

Les résultats sont là, inscrits dans les mémoires sur les 39 inscrits dans le petit parcours et 77 dans le grand.

"Vu le nombre d'erreurs de parcours, les résultats sont fictifs", était-il mentionné pour éviter toutes contestations.  

Tout allait pour le mieux.

C'était sans compter avec le "destin du rapporteur, du reporter bon pied, bon œil". 0.jpg

Pour lui, ce fut une chute à 500 mètres de l'arrivée. Un vulgaire plat, sans en chercher la raison particulière. Un relevé immédiat ne sachant pas ce qui était arrivé.

Une arrivée au service de secours. Résultats des courses: une main ensanglantée et quelques éraflures. Infirmerie de la course qui m'intimaient d'appeler une ambulance pour m'emporter jusqu'à l'hôpital.

L'ambulance, une première avec le pin-pon compris dans le prix. 

Attente aux urgences. Radiographie. Pas de fractures. Un paume de main, un doigt qui enfle et puis, retour de l'expédition. La maladie de Dupuytren toujours à une main n'arrange pas la réception sur le sol.

Bizarre qu'il y ait rarement de témoins de pour celui qui témoigne.  

Enflure... patience et longueur de temps font plus que force ni que rage....

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Oui, mais, le soir... Le doigt prenait une teinte bleutée. Enlever l'alliance qui bloquait le sang avec du savon, c'était rêver. 

Pour finir, le lendemain, ce fut le célibat sans le symbole du mariage... La bague avait perdu tout son symbole.

Le symbole ne résiste jamais longtemps devant les besoins du sang...

Courir mène à beaucoup de chose, mais de là à penser qu'avec un doigt enflé que l'on retrouve symboliquement la liberté, il y avait de la marge.

0.jpgEn chemin, une publicité aurait pu m'inciter à la prudence "La sensation: je-fais-ce-que-je veux".

Heureusement, il y avait toujours les photos du reportage avant la chute. Je me devais de les présenter puisque j'en avais parlé, mais j'aurais préféré en parler autrement.

Avant de partir, j'aurais dû lire le billet du copain Nabum qui disait "Ah, qu'elle était belle cette lurette" dans un conte à rebours, surtout que ma lurette m'avait dit de ne pas partir ce matin-là.

Les lurettes ont toujours des intuitions que les lurons n'auront jamais. 

En rhétorique, la chute est la fin d'une histoire et la conclusion d'un récit.

La traduction de "Run & Bike" serait-elle "La Ruine de la Bique"? 

Les Villos et les pistes cyclables de Bruxelles (Extrait de la Revue au Théâtre des Galeries):

podcastpodcastpodcast

 

L'enfoiré,

 

Citations:

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18/2/2015: Claudy Criquélion est décédé

13 juillet 1975: la chute d'un géant: Eddy Merckxpodcast

 

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