Juillet, un mois de fêtes nationales (26/07/2015)

0.jpgLe samedi matin 4 juillet, nous étions en pleine canicule. Le plus grand piétonnier d'Europe s'était ouvert aux piétons en exclusivité quelques jours plus tôt dans le centre de Bruxelles. Il y avait déjà plus de 30°C au compteur calorifique et l'ozone comblait les trous d'air. Petite rétrospective sur ce mois très "festif".

Le piétonnier, une révolution annoncée comme un tremblement de terre.

Le 4 juillet, nous étions donc la "canne au cul". Au cours de la nuit précédente, on avait connu un record de chaleur avec 24,5°C, depuis 1833.

Était-ce "Independence Day", la fête nationale américaine, oblige?

Non, de ce côté de l'Atlantique, c'était surtout la veille du référendum en Grèce. La Grèce et l'UE dans l'expectative avaient les nerfs en pelote.

0.jpgLe résultat comme si quelqu'un avait lancé  "impair et passe" à la à la roulette russe, ce fut "né" bien que, en finale, "ochi".

Bizarre, qu'il y ait une consonance grecque qui inverse le sens mais qui se comprend dans la réalité qui suit....

Dans les conversations de la rue, le phénomène météorologique "grande chaleur et canicule" avait plus embarrassé  la plupart des Bruxellois en les empêchant de dormir.

Il fallait appliquer l'austérité dans ses déplacements.

0.jpgLes conseils allaient bon train: Pas de gros efforts physiques, changer de rythme en fonction des heures, transpirer et boire, pas d'exposition directe au soleil ni de boissons alcoolisées, porter des vêtements amples, aérer, ventiler...

Cela me semblait des moyens d'enfoncer les portes ouvertes ou de couper le beurre en fine tranches, mais bon....

Ce samedi-là, espérant aspirer le plus d'air frais par mon déplacement à vélo, j'étais allé dans le centre de la ville pour constater de visu ce piétonnier.

Tout paraissait très cool. 

Les flics se baladaient au centre du boulevard Anspach.

Les enfants étaient montés sur petites roulettes près des bacs à sable, les grands pédalaient sur de plus grandes roulettes ou lisaient les dernières nouvelles du jour, assis en plein milieu du boulevard. 

Trop habitués à devoir regarder à gauche et puis à droite, certains piétons hésitaient avant de traverser.

La veille, on parlait du succès remporté par la bataille d'eau géante sur le piétonnier, organisée par un groupe de jeunes qui, selon témoins, se serait rassemblé à la suite d’appels sur Facebook.

Vers 20:00, ils avaient commencé à lancer des bouteilles d’eau glacées sur les policiers chargés d’encadrer le meeting «Avec les Grecs » qui se déroulait juste à côté, à la Bourse.

Des incidents ont mené à la fermeture de la station de métro De Brouckère.

Il faut que jeunesse se passe...

0.jpgLes commentaires à la suite de l'article qui l'annonçait  allaient bon train: initiative citoyenne contestée, indécence, dérive citoyenne, gaspillage, dépotoir, gestion socialiste... que sais-je encore.

Un seul commentaire sortait du lot : "Quand je lis la plupart des commentaires, je me dis que vous ne devez pas beaucoup vous amuser dans votre petite vie rigide... Dites-vous que quotidiennement, c'est en moyenne environ 27 litres que vous gaspillez aux toilettes, sans parler des piscines privées, des belles voitures propres, l'arrosage du jardin à l'eau du robinet, etc... Pensez-y avant de critiquer les autres. Parce que pour cracher son venin, il y a du monde aussi !".

La complainte du phoque en l'Alaska, ce sont les taxis, Uberisés ou non, qui osaient ouvrir et fermer les barrières avant et après leur passage ...

Cela pourrait devenir une zone d'insécurité, disait Xavier.

1.jpgKarine Lalieux reprenait le flambeau dans un dialogue de sourd:

"Il y a des problèmes de sécurité la nuit sur le piétonnier" avec la solution publicitaire "Il faut nettoyer le piétonnier la nuit ?".

- Pas question! On ne doit pas s’adapter aux délires des gens. Mes travailleurs ne sont pas des esclaves ! Le piétonnier est entretenu tous les jours de 6h30 à 20 heures. Et cela se passe bien pendant ces périodes", , répond-elle d’emblée qui s’agace sérieusement de l’insalubrité du matin dénoncée par les internautes.. 

- Et après ? La sécurité du personnel ne serait-elle plus garantie?

- L’espace est investi par des bandes délirantes, et agressives. Nos travailleurs n’ont pas à faire face à leur violence. C’est pourquoi ils ne sont pas en service. Ils font déjà l’objet d’insultes, de jets de canettes et autres à leur arrivée alors que la police est présente. A neuf heures, quand les gens normaux prennent possession de la zone, tout est propre… S’il est dans un tel état le matin, c’est surtout la faute à l’incivilité des gens. Il y a un vrai déclic vers 22 heures. La population change avec des personnes venues d’ailleurs qui n’ont, pour une minorité, aucun respect. -

- D'où vient, alors, le problème?

- De la vente d’alcool libre dans les night-shops.

- Nous sommes pour une ville en fête et animée et cela...

- ...animée et respectueuse de l’espace public. Pour remédier à l’insalubrité, 80 nouvelles poubelles seront là d’ici la fin de la semaine.

- Une évaluation sur le nombre de déchets collectés par les services sera menée dans les prochaines semaines.

- Et des patrouilles de police circuleront 24 heures sur 24. 

0.jpgJ'avais envie de terminer par 'That's all Folks" de Disney.

Quand une dame a eu une idée géniale: "Il faudrait que ce soit piétonnier de jour et rouvrir la ville à la circulation la nuit".

Un nouvel œuf de Colomb?

Pas vraiment. Cette dame n'avait pas dit si elle allait s'occuper des transpositions biquotidiennes au sujet du placement des barricades et barrières pour bloquer et débloquer les passages.

Aurait-on mis la charrue avant les bœufs?

Comment ne pas avoir pu penser plus tôt que tout ne se crée pas sans y mettre les moyens appropriés et adéquats pour protéger et éradiquer ce que peut apporter comme risques, un piéton et à fortiori, un cycliste?

Premier bilan du piétonnier bruxellois un mois après le lancement

Le piétonnier, "c’est presque émouvant», dit Pascal Smet, le ministre bruxellois de la Mobilité (SPA).

Jeudi, 15 juillet, 22 heures, encore 25 degrés. Pendant que certains entamaient leur souper sur les tables de pique-nique, d’autres se défiaient au ping-pong ou encore prenaient en photo le sol recouvert de ronds colorés, sous le regard étonné d'une foule de Bruxellois et de touristes. Aux alentours, il y avait très peu de déchets, les poubelles semblaient être relativement bien utilisées. Les passants semblaient être ravis de pouvoir marcher en toute liberté sur ce boulevard qui accueillait il y a encore quelques semaines de nombreuses voitures. "L’ambiance est zen et bon enfant, c’est agréable de s’y promener", ajoutait une Namuroise conquise qui est venue en train.

Pascal Smet, assis sur son vélo, admirait le projet qu’il avait défendu bec et ongles quand on lui a posé les questions:

- Quel est votre avis sur le piétonnier, ce soir ? 

- Ça fonctionne extrêmement bien, c’est une grande réussite. Ce soir, c’est vrai, il fait beau, les gens sortent, mais il est quand même 22h et il y a tout Bruxelles, tous les âges, toutes les couleurs. Pour moi, l’espace public doit créer des lieux de rencontre. Je voulais créer un endroit d’échange où les gens peuvent parler, jouer, pique-niquer.

- Qu’avez-vous à dire à ceux qui critiquent le piétonnier ?

- Même si ce n’est pas encore parfait, aujourd’hui, c’est calme et c’est très propre. C’est vrai, les premières semaines avec la vague de chaleur, les gens sont restés tard sur le piétonnier, ils ont jeté des déchets par terre. C’est une question d’habitude et d’éducation. La nuit, les habitants de la rue peuvent ouvrir leur fenêtre sans entendre les automobilistes et les klaxons. C’est définitif. La seule chose qui peut encore changer, c’est le plan de circulation. 

- Les routes perpendiculaires traversant le piétonnier ne vous semblent-elles pas dangereuses ?

- C’est vrai, on ne voit pas très bien la différence entre la zone piétonne et ces routes où les voitures passent. Mais dans un an, on va tout enlever et tout réaménager. Il va y avoir plus d’arbres, plus de places. Les routes perpendiculaires vont rester mais elles seront plus étroites pour les distinguer des routes piétonnes. À terme, tout le bas du pentagone sera complètement sans voitures ou alors très limités. 

Comme avec les anciennes bagnoles, on était une période de rodage à vitesse réduite. Après, on passait aux choses sérieuses, à la maintenance des mille kilomètres et au contrôle technique.

RAS. Bon pour le service.

Enfin, RAS, pas pour ceux qui doivent jouer à l'import-export de marchandises dans le quartier, pour les touristes qui tirent leurs bagages sur des centaines de mètres, sur de plus petites roulettes encore, pour les particuliers qui louaient des parkings qui ne trouveront plus d'acquéreurs et pour tous ceux qui n'y voient que des désavantages dans leur vie de tous les jours à contourner les obstacles des piétonniers.  

Mais, comme dit Christophe, on ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs.

Yvan Mayeur, le nouveau bourgmestre de Bruxelles, voulait faire le grand coup et c'est Alex Vizorek qui le rappelait lors de son intronisation en novembre 2014:podcast

Quel est le piétonnier bien pensé et qui attire du monde?

Si vous ne connaissez pas la Rambla de Barcelone, je vous l'explique.

Une large avenue avec un piétonnier avec des arbres, des petites commerces de fleurs, des animations au centre.

Sur chaque côté, un passage étroit pour les voitures dans un sens ou dans l'autre qui se doivent de rouler à petites vitesses.

Sur chaque bord, un trottoir encore plus étroit. 

Mais notre piétonnier va peut-être devenir un nouveau terrain de jeu de cuistax.

Quoi, vous ne savez ce qu'est ce truc?

En France, on appelle ça, "vélo taxi". Plus à voir avec les cuisses que avec les taxes.

Que dire de Bruxelles?

C'est une ville qui a plus de mille et qui n'a pas été conçue pour un trafic intense de voitures et de véhicules de plus grands gabarits comme des bus. Souvent de petites rues piétonnières pourraient être piétonnières.

De grandes artères sont plus sujettes à caution.

 

0.jpgLe 14 juillet, ce fut la fête nationale française avec un feu d'artifice qui ferait oublier tous les problèmes (35 minutes à revivre en cas de déprime).

Après «les années disco» en 2012, «Liberté, Égalité, Fraternité» en 2013, «Guerre et Paix» en 2014, le thème en était: «Paris accueille le monde».

"Accueillir le monde", c'est plus qu'un programme, plus qu'une fête.

Le lendemain, Eric de Staerck faisait un premier rappel historique:

podcast

Nicolas, avec l'honneur du dernier café serré bien torréfié, enchaînait à la veille de notre fête nationale :podcast

A signaler ce que relatait les médias en parallèle avant le 21 juillet:

Des orages entre politiques de gauche et de droite et des protestations pour le défilé.

Le Vif parlait du roi Philippe qui fêtait son deuxième anniversaire de règne sous haute surveillance. Philippe serait imprévisible, insatisfait et malhabile.

"Un Roi ne s'use que si l'on s'en sert" avais-je écrit avant son intronisation en 2013.

0.jpgSon message, qualifié de 2.0, prononcé lundi au sujet du numérique, disait qu'il s'inquiétait des risques de dérives de nos sociétés hyper connectées face à l'importance des "vraies" relations humaines et de l'Europe en panne, qui laisse le monde qui l'entoure partir à la dérive.

C'est vrai, la maison royale venait de s'ouvrir à la modernité avec un mur sur Facebook après les Tweets. Une découverte, quoi...

Du numérique et de ses dangers potentiels, j'en avais encore parlé en juin. De l'Europe et des difficultés pour se mettre en place, j'en avais soupé.

Nul de chez Nul, le message du Roi?

Contresigné par le gouvernement, il ne nous mettait pas à la fête, disait Marcel.

Qu'aurait-il pu dire de plus? Qu'au cours de ce dernier trimestre, la Belgique a la plus forte hausse de ratio de la dette publique, mais que les fonds publics dans les banques regorgent de liquidités tout aussi publiques?

Que nous étions mieux, de ce fait, pourtant lotis que d'autres pays dans le monde avec nos billes cadastrées dans les banques?

Cela aurait peut-être pu être très mal vu.

Plus de modernité dans la royauté pourrait se dérouler avec quelques journalistes qui lui poseraient des questions "bilans" comme c'est le cas dans d'autres royautés, mais le protocole a quelques poussières sur le pardessus, c'est évident.  

Journalistes et constitutionnalistes, de commun accord, attribuent au Roi une cote moyenne de 8 sur 10 pour son début de règne. Cela correspond à une grande distinction, une réussite entre 80 % et 89,99 % dans le jargon universitaire.

0.jpgAh, oui, j'oubliais, il y a les nouveaux nobles: Herman Van Rompuy qu'on avait surnommé le Sphinx, Jean Van Hamme et l'écrivaine Amélie Nothomb pour les plus médiatisés.   

Drôle de climat, pourtant, quant à l'ambiance bon-enfant entourant généralement les célébrations du 21 juillet, elle avait été troublée par la grogne qui montait chez les policiers, les pompiers et les militaires.

Une protestation qui se traduisait par une volonté de s'exempter du défilé. Pas vraiment un sentiment de crainte du terrorisme mais plutôt une colère avec les syndicats, vent debout, contre les restrictions budgétaires tout azimut.

Cette "Très chère austérité" pousse décidément à avoir la gueule de et à l'emploi.
Le manque de moyens humains, de matériels et l’impression de ne plus pouvoir assumer les missions dont ils sont investis expliquée par cette conclusion:

0.jpg"L'époque est à la souplesse, la réactivité et la mobilité militaire et politique. Plus mobile, "la compagnie inter-armée" est un possible futur de l'armée. Dans le cas des interventions multinationales "à la carte", réagir en retard, c'est devoir assumer les missions les plus ingrates. Le temps, c'est le pouvoir. Il faudra s'habituer à des effectifs en personnel réduit et un matériel roulant conventionnel", écrivait en substance, ma gazette. 

Toujours faire plus avec moins est devenu la règle.

0.jpgDimanche dernier, ce n'était ni la feta, ni le sirtaki de Zorba.

On avait dansé au château d'Enghien, une autre danse qui a influencé le compositeur de jazz, Dave Brubeck. C'est tout dire...

La communauté grecque s'y était donné rendez-vous pour redorer l'image de la Grèce différente de ce qu'on voit dans les médias.

La solidarité des Belges, oui, peut-être, elle y était aussi de la partie...

0.jpgMais que voulez-vous, la Grèce, c'est beau mais c'est loin et quand on n'y va pas sur place, comment être vraiment solidaire et au courant de ce qui s'y passe de visu?

Lundi soir, c'était la fête populaire à la Place du Jeu de Balle dans les Marolles. Pas de présence royale mais une grande table conviviale avec des moules et frites sous le rythme de Jules César du Grand Jojo. et d'un sirtaki joué par "Lou & the Hollywood Bananas".

Tout cela avec un humour que ne comprennent que les Bruxellois.

0.jpgMardi matin, jour de la fête nationale belge.

Un ciel plombé mais aucune drache nationale au programme, je suis reparti la selle entre les fesses vers le centre de la ville.

Je l'ai regretté. Le vélo avait plus été une entrave qu'un avantage puisque la consigne était de marcher à côté de son vélo dans le périmètre.

En service commandé pour tenter de dénicher les nouveautés, je n'ai pu dire autre chose que ce ne fut pas un grand cru millésimé de fête nationale.

La police était là malgré tout le cinéma pré-fête.

A la fin de mon parcours, du jazz dans la gloriette du parc m'avait attiré et une fillette apprenait aux grands comment danser (la vidéo en finale).

2.jpgLe défilé de l'après-midi, sous le soleil. Des mesures de sécurité particulières.

Des forces spéciales camouflées.

Un anniversaire des 40 ans depuis l'entrée des femmes à l'armée.

Un bain de foule pour le Roi.

Tout était réglé comme du papier à musique.

L'absence de beaucoup de NVA avait été remarquée par le président de la Chambre du même parti. Oui, bien sûr, mais sans plus, on n'en fera pas un fromage.

Le feu d'artifice du soir avait repris le chemin de la place des Palais mais il ne pouvait rivaliser avec celui de Paris avec la tour Eiffel. 

Tout est une question de potentiel et d'échelle.

Tout cela repris et plus dans le JT du soir. et les photos du feu d'artifice, c'est ici ou là. Je n'y étais pas.

Vendredi, s'ouvrait sur du chahut la foire agricole à Libramont.  Pas encore de déversement de lait comme en France, mais on incitait les vaches à créer un lait à haute valeur ajoutée en sortant du pis pour répondre à la crise du secteur.

Maintenant si vous voulez fêter d'autres fêtes nationales dans le monde, il n'y a que l’embarras du choix alphabétique entre Abkhazie, Bahamas, Biélorussie, Burundi, Cap-vert, Canada, îles Caïmans, Colombie, Comores, Égypte, Kiribati, Liberia, Malawi, Maldives, île de Man, Mongolie, Népal, Palaos, Porto Rico, Rwanda, Salomon, Sao Tomé, Vanuatu...

1.jpgN'allez pas trop du côté du Burundi, c'est trop brûlant par là.

Pas sûr qu'ils soient intéressés aux feux d'artifices ou aux piétonniers dans certains de ces pays.

Les feux d'artifices ne sont jamais que des pétards colorés et bruyants inventés par les Chinois.

Ils n'existent que l'espace de temps d'une explosion agrémentée de musiques pour la beauté des yeux et des oreilles.0.jpg 

Rien de plus anachronique et anti-durable qu'un feu d'artifice.

Du courage, nous allons tous redevenir piétons ou cyclistes à Bruxelles. 

On agrandit les piétonniers pour ça et c'est parait-il bon pour la santé.

Dans le même temps, notre gouvernement raclait les fonds de tiroirs à coups de tax-shift en mettant les budgets 2015 et 2016 en équilibre dans l'obscurité la plus balancée.

Ce jeudi à 05:00 du matin, Eurêka  (εὕρηκα), on ne dit pas qui sortait de son bain et qui avait trouvé la sauce DL, appelé tax-pschitt par l'opposition.


Alors, ce sera "A table".

"Le plus important, ce n'est pas nécessairement ce qui change, mais parfois aussi, ce qui ne change pas" écrivait Martin Conway dans son livre "Les chagrins de la Belgique" qui retrace l'histoire vieille de 70 ans lorsque les Allemands s'étaient retirés de Bruxelles.

"C'était juste un retour à la normalisation de la politique, des structures sociales et d'une classe dominante bourgeoise des années 20. Pas de traumatisme profond et le pays n'était pas vraiment en ruine. L'optimisme était vite revenu avec la prospérité puisqu'il n'y avait pas d'urgence. Il n'y eut que la Question royale qui mit le feu aux poudres. Une opposition qui amena le pays presque dans la guerre civile entre les pro-gouvernement populaire Hubert Pierlot et les contres-monarchiques sous la houlette de Léopold III. Rien de communautaire dans cette confrontation".

0.jpgPlus de nouvelle "Question royale".

Tout comme pour le mois de juin, le mois de juillet aura, encore une fois, en moyenne, à accrocher un record de chaleur au palmarès.  Mais aujourd'hui, il y a une chute de 20°C par rapport à la période de canicule et il drache.

Quand je suis retourné chez moi, en chemin, quelqu'un m'a interpellé pour me demander "quel jour sommes-nous?" sans me donner l'impression qu'il se foutait de moi. Je lui ai répondu 'mardi' sans me retourner pour vérifier s'il n'était pas martien...

Je m'apprêtais à dire, une nouvelle fois, "RAS" avec l'humour de la belgitude, une fois, quand j'ai lu un billet français qui disait : "La disparition de la Belgique : une bonne nouvelle".
J'ai donné quelques avis, mais le livre de François De Smet, "Petit guide de survie en Belgique Fédérale", apporte des réponses plus actuelles avec quelques phrases humoristiques mises en exergues:

Si ça ne sont pas des idées dignes d'un artificier...

Ce sont toujours les vacances mais pour les aoûtiens après celles des juillettistes.

0.jpgJ'ai oublié de dire ce que voulait dire "RAS": Rien à Stroumpher.

Pas étonnant que la "Mélodie du bonheur" revienne sur les planches comme l'événement de l'été.

Les photos de juillet, ce sera sans artifices

Mais, quand c'est la fête, alors, on danse, non?

 

L'enfoiré,

 

Citations:

Mise à jour 27 juillet 2015: Faniel du Crisp analyse le résultat du gouvernementpodcastpodcast

0.jpgMise à jour 3 septembre 2015: Le Bourgmestre de Bruxelles a décidé de tout changer en piétonniers. Après un "Question à la Une" sur le pouvoir des Bourgmestres, voici un bon résumé "Les coulisses du pouvoir":  podcast

 

Mise à jour 17 septembre 2015Bruno Coppens remettait les choses au point en faisant un hommage à Guy Beart

Mise à jour 24 octobre 2015: A mis parcours du test de 8 mois

podcastpodcast

Mise à jour 26 décembre 2015: La Revue du Théâtre des Galeries chante le piétonnierpodcast

 

Mise à jour 3 mai 2016: Le piétonnier revenait avec Laurence BibotpodcastOui, ils ont merdé, mais nous l'avons fait aussi à croire que les strotches de Bruxelles, avaient été faites au pire pour autre chose que des calèches. Il y a depuis le vélo et le jogging....

 

1.jpg0.jpgMise à jour 17 juin 2016: Yvan Mayeur s'explique sur le piétonnier: podcast

répondu par l'humour de Laurence Bibot en actrice de séries sur Bruxelles:podcast
 

 

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