Autre temps, autres moeurs (04/05/2006)

Un fait divers "banal" qui arrive bien souvent et qui pose question. 

Ce 3 mai, dans une rue de la petite ville belge de Huy et devant une école avant la sortie des élèves de l'école technique. Ca c'est pour le décor.

Des coups de feu  retentissent. Sous les yeux des badauds, pensionnés jouant aux cartes et de quelques élèves dans la cour de récréation, un homme s'affale sur le sol. L'épilogue d'un drame appréhendé comme familial est  joué.

Un homme, Sedat, qui arpentait le trottoir a été accosté par une voiture qui s'est arrêté à sa hauteur. A bord, son beau frère et un autre membre de la famille entame une discussion rapidement envenimée. L'un des deux sort une arme et tire à bout portant sur dans la tête du piéton. Celui git là avec des balles dans la tête.

Sedat Ibrahami gisait sur la route à l'arrivée des secours. Maintenu artificiellement en vie, le jeune homme a été transporté en hélicoptère au CHU de Liège où il est décédé.

L'agresseur, un albanais de 43 ans, est ensuite allé se rendre à la police toute proche. Il explique son acte comme un crime d'honneur. Sedat qui allait fêter son 29e anniversaire dans deux jours venait de quitter sa femme. Un abandon vécu comme une trahison par la famille de cette dernière qui a voulu laver l'affront. 

Rideau.

"Aujourd'hui, il y avait du monde dans la cour car c'était notre journée sportive. Une voiture était là, les gens discutaient entre eux, puis il y a eu les coups de feu. On a fait rentrer tout le monde au réfectoire", raconte Agostino, 19 ans, élève de 5e. 

Consternation dans le quartier: devant une école, ça fait  toujours mauvais genre et ne laisse pas indifférent.  

Affaire "banale". Exceptionnelle? C'est à voir.

Faut-il relever cette histoire dans ces colonnes? Je me suis posé la question.

Nous sommes dans une enceinte de discussions et une réflexion s'impose.

Pour raison de famille, les mœurs de certains européens restent ancrées à tel point que l’on oublie qu’on a quitté son pays natal et que les règles doivent correspondre à son entourage. Vivre en bonne coopération, en bonne compréhension avec le pays d’accueil devrait être une règle de base. Pas de racisme, du tout dans ces paroles.

Il est possible que dans certains pays, laver l’honneur constitue une obligation et de ce fait ne peut que donner peu de punition aux auteurs. Les vieilles habitudes ne devraient-elles pas être remisées au vestiaire ? Garder ses coutumes n’est pas cela.

Les problèmes d’immigration que nous voyons de plus en plus sur la table des dirigeants de nos états occidentaux ne devraient-ils pas trouver une partie de solution après avoir fait un effort de connaissance des règles des candidats immigrants pour stigmatiser les différences et pouvoir les mentionner avec emphase ?         

Un ordre intérieur reste bien le manuel de bonne intégration.

 

 

L'enfoiré,

 

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