All inclusive (02/12/2017)
Au singulier, il convient d'accorder les fonctions, métiers ou grades en fonction du genre (un auteure, une pompière...).
Au pluriel, le masculin ne l'emporte plus sur le féminin. La parité est respectée grâce à l'emploi du point médian.
Ce sont les "électeur·rice·s" qui se rendent aux urnes.
Dernier principe fondateur de l'écriture inclusive, éviter l'emploi d'hommes ou de femmes au profit de termes plus fédérateurs comme "les droits humains" au lieu des "droits de l'homme".
Sous de prétextes fallacieux du respect des droits humains, on en arrive à des aberrations alors qu'une langue devrait chercher la simplicité avant toutes choses.
La cursive, elle, est le nom donné aux graphies ayant un tracé rapide résultant de la simplification d’écritures officielles souvent en capitales rendant la rapidité de l’écriture par une simplification des tracés, des ligatures entre les lettres et très souvent des abréviations.
Par opposition avec l'écriture monumentale, sacrée, officielle, la cursive est l'écriture du quotidien, du commerce, de la correspondance privée.
Avec le temps elle tend à s'uniformiser dans son principe, mais elle conserve toujours des particularités nationales ou régionales, et aussi individuelles".
Peut-être que les donneurs de leçons à l'Académie française feraient mieux de prendre leur retraite.
Si ce n'est pas un nouveau poil à gratter pour se faire rire avec une carotte féminisme, pour compliquer une nouvelle fois le français qui n'en a nul besoin?
Lors du Kiosque sur TV5Monde du 12 novembre , Slimane Zeghidour, Jean Stern et Hamdam Mostafavi débattaient sur le sujet.
Les mots rencontraient leurs versions anciens et nouveaux testaments, pourrait-on dire.
Sur les réseaux sociaux d'un forum citoyen comme Agoravox, l'écriture inclusive valsait à tout craint ou à tout-e craint-e ou encore à tous crins.
D'abord, des femmes s'excitaient rien qu'à l'idée: "Arrêtons le massacre" avec rosemar, "Le masculin et la féminin, avec alinea.
Ensuite, des hommes comme Orélien avec "L'écriture est déjà inclusive", P@py avec "Le mariage avec soi-même : deux concepts abscons que veulent nous imposer certains « bobos gauchos chichonniques ».
Non, cela ne dansait pas, cela swinguait.
Un grammairien belge expliquait cette nouvelle manière d'écrire:
...et un "Samedi d'enfer" en rigolait avec les sketches de Jan Demoor qui était contre et Bruno Coppens, pour:
Dans le Vif de cette semaine, Laurence Rosier s'inquiétait de ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux ne sont que le reflet d'une société à qui on n'avait pas permis de s'exprimer en dehors de conversations banales au coin de la rue.
Aujourd'hui cela explose jusqu'à l'insulte gratuite au goût du lard alors que la méchanceté devrait être un art.
Sigmund Freud disait "le premier être humain qui a jeté une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation".
L'insulte fait partie de extériorisation de rages cachées via le côté obscur du langage.
L'insulte sexiste n'est qu'une des manifestations dérivées des noms d'oiseaux.
Charles Baudelaire quand il est arrivé à Bruxelles avec ses "Fleurs du Mal" ne pensait pas non plus que son titre serait plagié de manière inattendue par l'ULB par les "Fleurs du Mâle" avec ses chansons paillardes (et Laurence devrait le savoir).
Alors rendre tous les mots communs neutres, serait-ce la solution?
Le néerlandais utilise des mots neutres, exempt de genre et de sexe, mais cela ne répond pas complètement à tous les cas.
Comment savoir si un mot est un "de-woord" ou un "het-woord"?
Pas de solution miracle, il faut les étudier par cœur.
Des groupes de mots sont masculins, d'autres féminins et d'autres encore, neutres.
Par instinct, sans étudier, une table est féminin, un banc est masculin en français.
Il ne va pas malheureusement jusqu'à les rendre tous sous la forme pluraliste de la neutralité.
Une langue dérape toujours en chemin de la neutralité.
Pas beaucoup d'avancées dans la langue artificielle, l'esperanto...
L'Académie de l'espéranto aurait-elle imaginé une manière intelligente de sa langue agglutinante à partir d'un nombre limité de racines et d'affixes?
Un essayiste espérantiste posait la question à un expert:
- Comment marquer le masculin en espéranto. Le féminin est précisé par le suffixe "in", mais quel est le suffixe ou le préfixe du masculin ?
- le mot normal est la "norme"... sinjoro -> monsieur, sinjorino -> madame, knabo -> garcon, knabino -> fille. Une personne tu peux trouver au dictionnaire est normalement la forme masculine, aussi, quand il est "sans genre où sexe".
- c'est sexiste (seksismo) Mais l'espéranto permet de ne pas être sexiste, en n'utilisant pas knabo et knabino mais virinfano et infanino, par exemple.
- Bien sûr, on doit veiller à ce qu'il y ait une différence si on parle d'un sexe naturel ou grammatical (genre/genus). L'Espéranto bien sûr a seulement un "sexe pour la description d'une personne". C'est comme en français ... facilement dit
Est-ce dénaturer le français de rendre la langue plus actuelle et comme le disait Jean Stern en suivant les phonèmes, plus proche mais sans excès de la langue.
Lutter contre le sexisme, le harcèlement, les brimades ne se fait pas par l'écriture mais par les actes.
Une langue est parlée avant d'être écrite.
Pour continuer sa vie, une langue se doit d'évoluer vers plus de facilité d'utilisation pour garder ses locuteurs et en acquérir d'autres, pas en la complexifiant par une orthographe absconse.
La question du genre est particulièrement épineuse. On considère encore, souvent fermement, qu'il n'existe que deux genres, l'homme et la femme.
La langue française même n'est pas faite pour laisser la place à d'autres genres.
Et pourtant, les scientifiques ont découvert qu'il n'existait pas deux sexes, mais 48.
C'est-à-dire qu'entre l'homme à 100% et la femme à 100%, il existerait environ 46 intersexuations.
Chaque personne serait elle-même constituée entre 10 et 40% des marqueurs biologiques de l'autre sexe.
Ne nous emballons pas, commençons par les LGBT, les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres qui pourraient être déçu d'avoir été oublié par l'Académie française.
De nos jours, le féminisme veut affirmer sa féminité des suites de mai 1968 et pour contrer les dérives sexuelles des porcs ou des porcs mâles.
Que faire alors de nos porcs?
L'affaire Weinstein a fait jaillir (non je n'ai pas dit "jouir") les hommes pour qu'ils redeviennent des porcs.
Et parfois, il en est vraiment question de donner des ailes sexuées aux anges.
Mais, alors, sans pousser, généraliser et chercher des palliatifs en cherchant des recours avec la langue.
Le masculinisme est beaucoup moins connu et pourtant il existe.
A vouloir mettre tout en "All inclusive", on en arrive à ne plus rien avoir d'inclusif et tout en exclusif.
Le sexisme serait-il lié à une question électrique avec un prise mâle qui s'introduit dans la prise femelle murale ?
Je lisais ce billet « L’ère du sexe virtuel immersif est arrivée ». Et oui, là on entre vraiment dans le vif de la virtualité.
Donc, si l'on voulait être complet, il faudrait au moins ajouter l'identification des genres par les lettres "M", "F", "L", "B", "G", "T" et "V".
De tout cela, je ne vais pas en faire un fromage.
Commencer ou finir tous les mots avec une des sept lettres de l'alphabet comme lee affixes de l’espéranto pour exprimer le genre comme on le fait peut-être sur son smartphone?
Les symboles habituels de l'homme "" et de la femme "" sont bien connus.
Pourquoi ne pas faire intervenir le sexe par le dessin des caractères spéciaux comme symboles plus explicites?
Les Lesbiennes seraient identifiées par une tilde "ñ", les Gays par un "î", les Bisexuels avec un "œ", les Transgenres avec un "#" et les Virtuels avec un "@".
J'oubliais le livre " De l’influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles" de Jean-Michel Guenassia, qui invité à "Entrez sans frapper" parlait de David Bowie et de l'androgyne Paul de son livre.
Là le cas de l'Androgyne serait représenté par un "?" dans le même ordre d'idées.
Là, ce serait vraiment amusant, non?
L'écriture inclusive, c'est une affaire typiquement française.
La ville où l’on parle le plus le français n’est plus Paris mais Kinshasa avec 12,1 millions de locuteurs francophones..
Mais il n'est pas dit que c'est à cause de son écriture souvent tarabiscotée inclusive ou non.
L'anglais est la langue qui mérite la palme de l'écriture de la facilité et du pragmatisme en ne recherchant pas le sexe des anges. La difficulté de l'anglais est ailleurs, à la prononciation.
"The", "he/she" , "him/her", "it/you"...et en ne colportant pas le genre au travers des mots dans les phrases par souci de liaisons dangereuses.
Le français parlé s'apprend plus vite.
En définitive, la femme préfèrera peut-être recevoir en cadeau, des vacances en "All inclusive" même si cette formule fait découvrir des techniques très impersonnelles...
ou alors, une séance de banc solaire pour effacer l'hiver.
Le pognon, toujours le pognon, rien que le pognon..
Money, money, money
Mercredi, chez nous, c'est la Saint Nicolas et Fred Jannin imaginait un sketch humoristique dans "C'est presque sérieux": .
"Qui trop embrasse, mal étreint", dit un vieux proverbe, déjà à l'honneur au XIVème siècle..
Quand cela devient "Immersif", cela ne veut plus dire "inclusif".
Alors oui, Charles Aznavour a raison de chanter le "Droit des Femmes" à demander l'égalité des sexes mais pas au prix de l'écriture et de l'orthographe.
Ce serait comme parler d'orthodontie
pour corriger la mauvaise posture des mâchoires
en optimisant l'équilibre dans un but fonctionnel et esthétique.
Deux de mes billets, tournent au sujet de la femme: "Femme, avenir de l'homme', "Le Marsien et la Vénusienne"..
Eriofne,
Extraits de "Mes petites annonces" de Laurent Baffie
- "Androgyne échange boîte de capotes contre boîte de tampons. Merci de répondre avant le 28"
- "Psy gay, fan de foot, cherche 2 places au stade anal".
- "Porc célibataire cherche truie avec groin de beauté"
Commentaires
Article très amusant ! Merci !
l'écriture inclusive valsait à tout craint.
l'écriture inclusive valsait à tout-e craint-e. lol
ou plus correct :
l'écriture inclusive valsait à tous crins.
Écrit par : Arthur | 02/12/2017
Merci pour l'appréciation.
Les trois mon capitaine.
Merci pour l'idée qui était à la base, une correction.
La semaine dernière était un sujet difficile pour y ajouter l'humour.
Puis est arrivé deux films sur les suites de cette histoire et enfin, Adam Biro qui avait publié un « Dictionnaire amoureux de l'humour juif » et qui affirmait que « Sans l'humour, les Juifs n'auraient pas survécu. »
J'étais sauvé... :-))
L'humour, c'était le but de ce billet-ci dès l'entrée de jeu....
Les podcasts ont été choisi dans ce sens aussi.
Celui de Jannin particulièrement réussi sur la St Nicolas.
En fait, ce billet ne date pas d'hier dans ses prémices.
Le projet date déjà de plusieurs semaines.
Il a une petite histoire.
Je sauve toujours la dernière version avant d'aller plus loin.
Or, le 30 novembre, pour une raison "x", je n'arrivais plus à mettre le billet bloqué en correction.
Il a été réintroduit de la version précédente et il a complémenté par les dernières trouvailles.
Pour écrire un billet d'humour, il faut laisser mijoter et reposer ses idées en vrac avec des ingrédients comme en cuisine avec une période en frigo.
Cette semaine a été fertile en événements que l'on pouvait rassembler dans ce billet.
Comme par miracle, le Carré de Vadot, arrivé ce matin, correspondait en grandes lignes à ce que je voulait rassembler.
Restructurer ensuite et trouver une fin qui fera sourire est un travail de dernière minute avant publication.
Le titre avait été donné à certaines personnes sans dire ce dont il allait s'agir.
Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2017
"termes plus fédérateurs comme "les droits humains" au lieu des "droits de l'homme". "
Caramba ! encore raté !
Le mot humain vient de homme, donc a proscrire.
il n'y a pas de solution .... en tous cas pas de électeur.trice que l'on prononce comment ? :-)
Comment traduire par exemple:"Le comité directeur a décidé" sans faire des entourloupes rigolotes ?
Avec des entourlou.pes rigolo.tes ? :-) :-)
Ca doit marcher dans les deux sens: On engage un.e sage femme.homme :-) :-)
Écrit par : Raymond | 02/12/2017
Bonjour Raymond,
J'aurais dû ressortir mon ancien billet "Pas ce soir, chéri(e)..."
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/05/08/pas-ce-soir-cherie.html
Qui se termine par:
"Un mec regarde sa femme penchée au balcon de leur terrasse et lui crie : mais chérie t'as le derrière aussi large qu'un barbecue !! Choquée par ses paroles elle ne trouve rien à dire. La nuit dans leur lit monsieur ayant envie de sa femme se met à la caresser, la femme se retourne et lui dit: tu sais chéri ça ne sert à rien d'allumer le barbecue pour une si petite saucisse !"
La réponse du berger à la bergère?
Question: "Comment fait-on pour épouser une femme jeune, belle, riche et intelligente?"
Réponse : "On se marie quatre fois".
Mais... l'Histoire des mouvements féministes me parait une bonne réponse dans un aboutissement qui n'est qu'un ersatz dans la formulation de cette écriture inclusive
Au conseil général de la commune de Paris, le 6 frimaire de l’an 2, dans le calendrier révolutionnaire, c’est-à-dire le 26 novembre 1793.
Une députation de femmes couvertes du bonnet rouge, s'y est dernièrement présentée et ça n’a pas plu à tout le monde !
Un sans-culotte du nom de Chaumette réagit :
- Eh ! Depuis quand est-il permis d'abjurer son sexe ?
Depuis quand est-il décent de voir les femmes abandonner les soins pieux de leur ménage, le berceau de leurs enfants, pour venir sur la place publique, dans les tribunaux, aux harangues, à la barre du sénat ?
Est-ce aux hommes que la nature a confié les soins domestiques ?
Nous a-t-elle donné des mamelles pour allaiter nos enfants ?
- Sois homme : la chasse, le labourage, les soins politiques, les labeurs de toutes espèces, voilà ton apanage.
- Sois femme: les tendres soins dus à l'enfance, les détails du ménages, les douces inquiétudes de la maternité, voilà tes travaux.
- Mais tes occupations assidues méritent une récompense.
- Eh bien! Tu l'auras, et tu seras la divinité du sanctuaire domestique. Tu régneras sur tout ce qui t'entoure par le charme invincible des grâces et de la vertu.
Le féminisme remonte au 19e siècle
La Révolution française va puiser dans les Lumières certaines idées, comme le retour à la nature, la naturalisation des femmes.
"L'homme crée, la femme procrée", selon Rousseau.
Dans l'Encyclopédie, la femme est définie comme "la femelle de l'homme".
On fait de ces inégalités soi-disant naturelles des normes sociales, on instruit les garçons et on éduque les filles à devenir de bonnes maîtresses de maison.
Mais des femmes vont s'élever contre ces inégalités et aspirent à un monde meilleur, à une égalité pour tous.
Olympe de Gouges sera guillotinée pour avoir écrit une fameuse déclaration de la citoyenne et de la femme, révolutionnaire et inédite.
Marie-Antoinette, Madame Roland,... seront toutes guillotinées pour avoir abjuré leur sexe, dépassé la nature, pour être entrées dans la sphère politique, publique.
Le Code civil en 1804 entérine l'infériorité de la femme, éternellement sous tutelle de son père d'abord, de son époux ensuite.
L'incapacité de la femme mariée implique qu'elle ne peut pas travailler sans l'autorisation de son époux, pas prêter en justice,...puisque la femme est la propriété de l'homme.
Proud'hon, le chantre du socialisme, va essayer de prouver que les femmes ne sont pas des génies, "le génie ne peut être que masculin".
Fin du 19e, les premières avancées féministes.
Les féminismes vont essayer d'entrer dans la vie politique, en mettant en avant le fait qu'elle sont mères, et se montrent plus pacifiques, plus économes.
Elles ont parfois été considérées comme très moralistes, en Angleterre autour de l'abolition de la prostitution.
Ces mouvements ne sont pas suivis par l'ensemble des femmes. "C'est un de ses problèmes, mais c'est peut-être aussi en partie sa force. Le féminisme n'est pas un parti politique, c'est un mouvement qui va, qui vient, avec des moments plus importants que d'autres."
La science va essayer de démontrer cette infériorité de la femme perçue comme un danger, par sa sexualité, par son sexe, par le fait qu'elle donne la vie. Elle fait peur dans cette société patriarcale.
Début 20e s : La femme qui n'est pas mère est une mauvaise femme un peu Marie ou Madeleine
Le féminisme belge va s'engager comme résistantes dans la 1e guerre mondiale, va être très patriotique, très philanthropique.
Déception à la la fin de la guerre, en n'obtenant pas le droit de vote et la dépopulation va renvoyer la femme au foyer pour faire des enfants.
La loi de 1923 interdit tous les moyens anticonceptionnels, avec un contrôle de la maternité, de l'allaitement des femmes, et la création de l'ONE (Office national de l'Enfance) qui encadre les mères pour pouvoir avoir des enfants qui seront de bons soldats.
L'arrivée des plannings familiaux
Après la seconde guerre mondiale, le 'tout à la mère' commence à se fissurer, avec l'idée que le bonheur peut ne pas passer par la maternité.
Grâce aux actions du 'planning' (terme qui vient des USA) pour planifier les naissances, un mouvement arrive en Europe au début des années 50, en France, puis en Belgique, avec le début des plannings familiaux.
Le premier, Famillheureux, s'ouvrira en 1962 à Saint-Josse à Bruxelles.
Margaret Sanger se bat aux États-Unis pour expliquer aux femmes comment espacer les naissances dans un discours positif et pas culpabilisant.
Les protestants sont plus ouverts, moins dogmatiques sur ces questions de contraception.
Aux États-Unis, en Angleterre, en Suède, en Hollande que ces mouvements vont naître avant de toucher les pays catholiques comme la Belgique.
Avec l'idée d'éduquer à la sexualité et aux moyens contraceptifs.
La révolution contraceptive majeure du 20e s, l'invention de la pilule chimique : "Mon corps m'appartient, mon ventre m'appartient".
Les années 70 marquent un tournant décisif avec 'le néo-féminisme', où les femmes deviennent vraiment sujettes de leur histoire.
Emmeline Pankhurst et les suffragettes, militantes de la Woman Social and Political Union, exigent dès 1903 en Grande-Bretagne le droit de vote et vont étonner par leur violence, par leurs actions considérées comme masculines : s'enchaîner aux grilles, faire la grève de la faim...
Simone de Beauvoir diit "On ne naît pas femme, on le devient", elle reste d'une très grande actualité.
L'avocate Gisèle Halimi va faire avancer le droit par rapport au viol. En 1978, elle gagne un procès d'assise, ce qui entérine la criminalisation du viol.
Valérie Piette met en garde : "La vigilance est plus que jamais de mise. Le #Balance ton porc est une histoire de féminisme, qui pose bien la question de la domination sur le corps des femmes, souvent remise en cause ces derniers temps."
Dès qu'on parle de mouvement féministe, on parle toujours d'hystérie, de violence, de danger pour l'homme. On ne parle jamais d'un mouvement organisé, fondamental, qui lutte pour l'égalité des droits de 50% de la population.
Le mouvement politique qui a marqué l'histoire politique, la théorie politique.
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_les-mouvements-feministes?id=9776254
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/2255519128.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2017
Les digisexuels : une population de plus en plus nombreuse
« Les psychothérapeutes doivent se tenir prêts car nous allons faire face à une hausse du nombre de personnes orientées vers la digisexualité », affirment des chercheurs en éthique de l’Université du Manitoba (Canada) dans un nouveau rapport publié dans le Journal of Sexual and Relationship Therapy. En d’autres termes, le nombre de personnes dont les besoins sexuels ne sont satisfaits qu’au moyen de la technologie est sur le point d’exploser, écrit The Telegraph.
Depuis quelques années, on observe une quantité grandissante de développements technologiques censés satisfaire les besoins sexuels de l’homme : poupées-robot sexuelles, pornographie virtuelle, jeux de rôles sexuels en ligne, contenus pornographiques 3D avec casques virtuels, jeux vidéos sexuels interactifs, etc.
Selon cette étude, on observera durant les prochaines années un nombre croissant d’humains dont l’identité sexuelle se base sur la technologie. Beaucoup d’entre eux préféreront les relations sexuelles avec des robots plutôt qu’avec leurs semblables, avertissent les chercheurs.
« L’ère du sexe virtuel immersif est arrivée »
« Nous pouvons affirmer que l’ère du sexe virtuel immersif est arrivée », a déclaré Neil Mccarthur, directeur du Centre for Professional and Applied Ethics de l’Université de Manitoba. « Au fur et à mesure que ces technologies progresseront, leur adoption augmentera et les personnes en viendront à s’identifier comme « digisexuelles », à savoir des personnes dont l’identité sexuelle primaire est issue de l’utilisation de la technologie. »
« Beaucoup de personnes trouveront que leurs expériences sexuelles avec la technologie font partie intégrante de leur identité sexuelle. Les personnes auront une connexion intense avec leurs compagnon robotisés conçus sur mesure pour répondre à leurs désirs. Ces robots feront en outre des choses qu’un partenaire humain ne peut ou ne veut pas faire. C’est la raison pour laquelle, un nombre important de personnes utiliseront les machines en tant que principal mode d’expérience sexuelle », explique le chercheur.
De nos jours, les robots sexuels sont programmés au moyen de l’intelligence et équipés de capteurs corporels qui répondent au toucher. Ces sex-bots sont mêmes personnalisables et peuvent ressembler à l’ex de l’utilisateur.
Toutefois, selon un sondage récent réalisé par Nesta, la majorité du public ne fait pas encore confiance aux robots. Seuls 17 % des sondés seraient prêts à fréquenter un robot, 26 % si la machine ressemble exactement à un humain.
« A l’heure actuelle, l’usage de robots et de poupées sexuels peut être considéré comme un type de paraphilie (ensemble des attirances ou pratiques sexuelles qui diffèrent des actes traditionnellement considérés comme « normaux) comprenant l’attirance sexuelle pour les objets atypiques, pour les fétiches ou le voyeurisme », a expliqué Noel Sharkey, professeur émérite d’IA et de robotique à l’Université de Sheffield et fondateur de la Fondation pour la robotique responsable.
« Les sondages actuels sont insuffisants pour déterminer si ces pratiques digisexuelles resteront dans le domaine de la paraphilie ou si l’adoption par un plus grand nombre entraînera une modification des normes sociétales pour les accommoder. »
Les auteurs du rapport avertissent que la digisexualité peut nuire aux relations, peut provoquer des divorces, des sentiments de honte et de culpabilité ainsi que forcer l’utilisateur à s’endetter.
Toutefois, selon les scientifiques, la digisexualité sera globalement positive car elle permettra aux personnes d’avoir davantage de plaisir sexuel et de connaître de nouvelles expériences. Cette avancée concernera principalement les personnes qui ont du mal à trouver des partenaires humains ou qui ont subi un traumatisme sexuel, concluent-ils.
https://fr.express.live/2017/11/27/nombre-de-personnes-dont-sexualite-nest-satisfaite-quavec-technologie-va-augmenter/
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2017
Et l’homme créa la femme - La Modernité
https://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/et-l-homme-crea-la-femme-la-75310
Le Secret du Bonheur : Vivre à Poil !
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-secret-du-bonheur-vivre-a-poil-198983
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2017
"Le phénomène Transgenre"
vu par FreeDemocraty
https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-phenomene-transgenre-199226
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2017
Vidéo des 60 sexes
https://www.youtube.com/watch?v=w99yPtsKuOk
Écrit par : L'enfoiré | 05/12/2017
Un Saint Nicolas spécial venu sur la Première comme Café Serré
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre?id=2285768
Écrit par : L'enfoiré | 06/12/2017
Oubliez vos mauvaises notes en anglais : l’IA arrive dans les logiciels de traduction
A la fin du vingtième siècle, l’entreprise Lernout & Hauspie a promis de lancer sur le marché des logiciels offrant des traductions fidèles. Cependant, entre-temps, l’entreprise de Flandre occidentale et ses promesses ont disparu. Deux décennies plus tard, force est de constater que le secteur n’a toujours pas pu répondre aux attentes.
Selon Pierre de Gasquet, rédacteur en chef du quotidien français Les Echos, il faut cependant s’attendre à un bouleversement en ce qui concerne l’offre de nouveaux programmes de traduction automatique. En effet, grâce à l’intelligence artificielle, ces nouveaux logiciels devraient être en mesure de proposer des traductions de grande qualité.
« Le métier de traducteur littéraire est loin d’être menacé à court terme », explique Pierre de Gasquet. Par contre, la situation est différente en ce qui concerne les traductions techniques ou d’ordre général. Les nouvelles plate-formes de traductions automatiques développées par des entreprises telles que Microsoft, Google ou Systran devraient vraisemblablement créer une révolution dans ce secteur, précise le journaliste.
Ces entreprises développent des moteurs neuronaux basés sur l’intelligence artificielle. Selon la cellule de réflexion néerlandaise TAUS, d’ici cinq ans, les plates-formes de traduction connaîtront une évolution cruciale. Des services numériques de traduction pourront alors offrir une niveau élevé de fiabilité.
Japon
Pierre de Gasquet fait référence à des scientifiques du Nara Institute of Science and Technology au Japon. Ces derniers ont développé Voice Tra, une plate-forme qui permet actuellement la traduction de 27 langues différentes.
Voice Tra pourrait traduire 90% des mots de manière intelligible. Le Nara Institute développe en outre un dispositif de traductions en temps réel. Cette technologie devrait être au point en 2020 pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
Systran, précurseur dans le domaine de la traduction technologique, travaille à un moteur de traduction basé sur l’intelligence artificielle qui donnera accès à 30 langues.
« Systran, fondé à la fin des années 60 par le linguiste hongrois Peter Toma et passé ensuite sous la coupe du groupe sud-coréen CSLI Company, prétend que sa solution permettra de comprendre des phrases dans leur contexte et d’offrir des traductions de qualité supérieure », conclut Pierre de Gasquet.
https://fr.express.live/2017/12/08/oubliez-vos-mauvaises-notes-anglais-lia-arrive-logiciels-de-traduction/
Écrit par : L'enfoiré | 10/12/2017
Un peu d'étymologie du mot analphabète...
La réforme de l’orthographe imposée par le ministère français de l’Éducation nationale, prévoit de simplifier la langue française.
Ainsi, le "ph" de "pharmacie" sera remplacé par un "f" pour donner "farmacie" ; "orthographe" s’écrira "ortografe" et "analphabète" deviendra "analfabète".
Or, chaque mot prend son sens dans ses racines : ainsi, le mot "analphabète"
est issu des deux premières lettres de l'alphabet Grec, " alpha " et " beta " précédées du préfixe “a” privatif qui lui donnent son sens originel, à savoir : "qui ne connaît pas les lettres", donc qui ne sait ni lire, ni écrire.
Si désormais on écrit "analfabète", c'est totalement différent, et il faut revoir l'étymologie du mot ; et par conséquent, son sens.
Donc, "analfabète" est issu de :
- "anal" : qui a rapport à l'anus,
- "fa" : la quatrième note de la gamme,
- "bète" : personne un peu sotte.
Un "analfabète" est donc un con qui fait de la musique avec son trou de balle !
A ne pas confondre avec "les trous du cul" qui pondent "des réformes à la con" au ministère de l’Éducation !
Est-ce que j’ai bien résumé le problème ?
Bonne réflexion.
Écrit par : Micheline | 30/12/2017
Affaire Weinstein: des femmes, dont Catherine Deneuve, veulent laisser aux hommes «la liberté d’importuner»
Elles estiment que la drague insistante ou maladroite n’est pas répréhensible.
Un collectif de femmes, dont l’actrice Catherine Deneuve, a publié mardi une tribune en France pour « défendre » la « liberté d’importuner » des hommes et s’opposer à la « campagne de délations » apparue après l’affaire Weinstein, à rebours des réactions suscitées par ce scandale mondial.
« Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste », écrivent dans le journal Le Monde une centaine de comédiennes, écrivaines, chercheuses ou journalistes, rejetant le « puritanism e » apparu depuis les premières accusations de harcèlement et agression sexuelle visant le puissant producteur américain.
Vous reprendrez bien une petite tasse de consentement ?
Selon elles, « cette libération de la parole se retourne aujourd’hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices ».
http://www.lesoir.be/133034/article/2018-01-09/affaire-weinstein-des-femmes-dont-catherine-deneuve-veulent-laisser-aux-hommes
Écrit par : L'enfoiré | 09/01/2018