Dopo 'e pericoloso sporgersi' (04/04/2018)
Le 19 juin 2014, à bord de ma voiture, j'ai eu un accident de voiture avec un motocycliste italien.
Un accident banal aux suites qui n'apportent pas un sourire en fin de vacances.
Nième année après, rien n'est encore réglé malgré une jugement en Italie.
Pourtant dans cette excursion, tout avait bien commencé. Une journée splendide sur tous les plans. Une belle nature à visiter sans se presser. Des routes en lacets qui déroulent ses courbes au travers de paysages des Apennins.
Je parle au présent, parce que tout est encore dans ma mémoire.
Je redescends alors la route de Canazei vers Trento.
Des motocyclistes dévalent les pentes dans un concert de vrombissements en groupes compacts ou disloqués.
Tunnels et virages demandent une attention soutenue, très serrée sur ma bande de circulation à petites vitesses à bord de ma voiture.
Une trompe de véhicules à deux roues et je serre encore plus ma bande de droite.
C'est alors que dans un tunnel ajouré, mais suffisamment obscur pour que mes feux de croisements s'allument automatiquement dans un virage à droite, c'est l'accident à ma surprise totale.
Un grand boom plus fort qu'une rencontre avec un oiseau dans le pare-brise, mais moins fort qu'une collision avec une autre voiture.
Un crash avec ma voiture qui arrivait à contre-sens dans une obscurité partielle...
Le bruit d'enfer est venu de mon rétroviseur extérieur gauche qui a frappé contre la portière.
Il a rendu l'âme et pendouille le long de la carrosserie dans un mouvement de pendule.
Surpris, je n'ai presque rien vu de l'accident.
Je me retourne vers mon épouse qui coéquipière, n'en a rien vu de plus.
Je sors de la voiture, me retourne et constate avec horreur une moto couchée en travers de la route et un homme qui a terminé sa course dans le mur dans le prolongement.
Une rapide analyse de la situation semble être que penché sur sa moto, probablement pour rattraper des poursuivants, le motocycliste a poussé sur le champignon et a accroché son bras gauche à mon rétroviseur. Déséquilibré, il a glissé et fini sa course en s'empalant jusque dans le mur opposé du tunnel.
Si mon rétroviseur avait été moins proéminent sur le côté des carrosseries latérales ou inexistant, l'accident ne se serait peut-être pas produit.
Une heure de blocage commence.
Encore surpris, désorienté, après avoir enfilé les gilets jaunes et fait clignoter les loupiotes de danger, mon épouse et moi nous nous partageons le travail à placer des triangles à l'arrière de la voiture et à pousser à ralentir les éventuels véhicules qui n'allaient pas tarder à arriver.
Aucun témoin de l'accident dans la courbe.
Une ou deux voitures s'arrêtent enfin, je ne sais plus à quel moment tandis que je continue de régler la circulation pour avertir du danger imminent de collision.
Les occupants des voitures ont dû téléphoner pour obtenir du secours et commencent à tenter de secourir le blessé toujours couché sur le sol.
Un compatriote italien se dévoue pour soutenir et faire patienter le motocycliste.
Je le remercie de la main, je ne parle pas italien.
Pas moyen de dire combien de temps cela dure avant que les forces de police et deux ambulances arrivent escortées par la police... .
Dix personnes entourent l'endroit, puis vingt, puis....
Blocage de la route par la police pendant plus d'une heure et les files s'allongent de part et d'autre.
Un PV de la police est dressé.
Elle a récupéré les papiers d'identité du motocycliste.
Établissement de mon constat à l'amiable fait sans signature correspondante du motocycliste qui gît toujours au sol dans une mauvaise situation avec, dès lors, une minerve autour du cou qu'un ambulancier a dû lui placer avant de le placer sur la civière.
Plus inquiet pour le motocycliste que pour moi-même, j'en oublie presque ma voiture.
Un policier me propose de couper les quelques fils de mon rétroviseur qui pendouille et de le coller avec de la toile isolante.
Quand tout est fini et que les ambulances s'en vont toutes sirènes tonitruantes, la suite devient presque classique dans l'habitacle de la voiture, dans un dialogue à se demander ce qui s'est passé et comment on aurait pu éviter l'accident.
Sans l'aide du rétroviseur, deux jours après, c'est le retour désagréable en Belgique avec un torticolis pour s'informer de la situation avant tous les dépassements. A part cela, rien ne peut arrêter le souvenir de l'accident qui reste hanter nos esprits pendant plusieurs jours.
Papiers entrés à l'assurance au retour en Belgique prévu pour le surlendemain.
Le seul lien avec l'affaire, un numéro de téléphone de la police locale et pas même un PV à présenter à l'assurance de leur part.
Puis, en Belgique, après avoir envoyé à mon assurance Ethias, commence une période de blackout pendant laquelle peu de courriers sont échangés avec l'assurance.
Je m'inquiète de la santé du motocycliste auprès de l'assurance.
Aucune réponse à ce sujet. Ce n'est, semble-t-il, pas leur préoccupation.
En début de 2015, une lettre ou deux de l'assurance me demandent de fournir mon numéro de compte en banque.
Bizarre... Serait-ce réglé?
L'affaire prenait une tournure de sa résolution puisqu'un chèque est parvenu à l'assurance pour régler les frais de mon rétroviseur.
De plus en plus étrange.
Rien n'est cependant ni clair ni résolu sur la tournure que vont prendre les événements dans la suite.
En mai de 2015, une lettre recommandée en plusieurs volets de la "Procura della Republica" me parvient et m'informe que tout est toujours en cours et même remis en question.
C'est donc pire que les présomptions d'après cette lettre qui dit que c'est moi qui a eu des tendances à rouler trop à gauche de la route et qu'il y a un témoin surprise contre moi pour le prouver.
En annexe, de l'acte de "désignation à défenseur", il y a une procuration spéciale pour une éventuelle pacification ou une procédure accélérée à signer par moi en présence de l'Autorité Consulaire italienne qui doit authentifier par devant un Notaire local.
Là, cela devient vraiment ambigu et s'il n'était pas question d'un accident, même amusant.
Parce que par la même voie, j'apprends que mon motocycliste a subi 40 jours d'hospitalisation, que le 21 juillet 2016, l'affaire va passer au tribunal.
J'informe mon assurance qui me répond m'informe qu'un avocat désigné en Italie pour me défendre par l'intermédiaire de Van Ameyde.
L'Autorité Consulaire contactée, répond qu'elle ne s'occupe pas de ce genre d'affaire.
Une visite chez le notaire pour obtenir l'authentification et un nouveau retour à la "casa attente" s'impose.
Mais, de plus en plus, une crainte grandissante bien que je ne me sens pas plus responsable, s'installe dans mon esprit.
Une crainte au civil ou au pénal m'est soufflée dans l'oreille par un courtier extérieur à l'assurance et ce n'est plus vraiment le même impact à attendre.
Ce courtier me conseille de téléphoner chez l'avocat désigné en Italie.
Je le fais. Un dialogue de sourd s'installe. L'avocat désigné ne parle pas un mot, ni en français ni en anglais.
En italien, c'est moi qui manque de connaissance.
Mon assurance m'apprends ensuite que cet avocat italien a été déchargé de sa défense et a désigné un autre avocat.
La patate chaude change de main. "Ça se corse", me dis-je.
"A-t-il été chargé à temps pour connaitre le dossier?", me demande-je.
Retour en Belgique et les vacances 2015 se positionnent.
Le chargé du dossier est en vacances, une remplaçante tente de me sécuriser temporairement en rappelant Van Ameyde par l'intermédiaire d'un de ses collègues qui parle italien.
Cool. La justice italienne n'est pas plus rapide qu'en Belgique.
Le 21 juillet, ce sera la date d'une confrontation, mais elle n'est en principe que des préliminaires puisqu'une contestation de la partie est survenue avec la présence de ce nouveau témoin surprise qui vient défendre mon motocycliste.
Après le 21 juillet, plus de nouvelles.
Appel à l'assurance qui me dit que l'affaire est remise en question dans un délibéré pour le 22 novembre.
Il est même question que mon épouse et moi pourraient être appelé pour témoigner en Italie.
Là, cela devient vaudevillesque.
Refus de ma part. Mon épouse n'a pas plus vu de l'accident que je l'ai fait. Elle s'occupait des cartes du chemin et était probablement plongée sur l'une d'elle.
Affaire reportée à suivre. Nouveau sursaut. Nouvelle surprise.
Le 10 novembre, une lettre de l'assurance m'informe qu'un montant a été viré à mon compte pour les dommages subit à mon rétroviseur conformément au rapport d'expertise.
Ouf, me dis-je, cela avance.
Non, bien au contraire, rien n'est réglé.
Ce n'est qu'une étape à l'italienne.
Le tour cycliste d'Italie se gagne ou se perd lors de la dernière étape et pas avant cela.
Le 23 novembre, le "Bureau Belge des Assureurs Automobiles" (BBAA) m'envoie une lettre qui remet toutes les questions sur la table et m'informe que sans réponse de ma part, je serais amené à procéder à l'indemnisation des tiers qui me réclamerait le remboursement de leurs débours.
Revenir à la case départ ou la case prison du Jeu de L'Oie. Dans ce cas, c'est moi qui joue avec des dés d'intermédiaires.
C'est l'assurance qui, ici, devrait mettre le point final en reprenant la main en répondant que l'assurance adverse reconnait de fait la responsabilité de son assuré en indemnisant des dommages subis à son assuré.
Depuis, plus rien.
Affaire classée.
Et bien non...
Un recommandé m'arrive ce 20 février 2016 qui dit en substance après une traduction automatique de Google:
"Je suis chargé d'effectuer loyalement d'attribuer les articles du décret et de récuper les montants relatifs à la prestation payée par l'INPS en faveur de votre partie opposée, impliquée dans l'accident.
Avant que l'action de démarrage de la justice réelle et afin de parvenir à un règlement amiable du différend, je vous invite à payer la somme 4.220,40 euros du principal dû, intérêts légaux par réévaluation de la monnaie, des coûts et des dépenses au plus tard à la date limite du 15ème jours à compter de la date de réception de cet avertissement pour éviter inutilement d'autres dépenses considérables. après cette période qui donnerait cours à la procédure judiciaire contre vous, sans préavis. Nous nous réservons le droit d'exiger le remboursement de toute autre considération des modalités supplémentaires liées à l'accident pour toute prestation d'invalidité ou d'un handicap".
J'apprends ainsi que le jugement ne m'a pas été favorable.
Copie du recommandé envoyée immédiatement à l'assurance qui ne réagit pas avant un coup de fil trois jours après.
Un mail m'arrive qui est la copie de ce qui a été envoyé par l'assurance à Ameide: "Nous nous référons à l'accident de roulage identifié ci-dessus. Vous trouverez en annexe la copie d'une lettre que notre assuré vient de recevoir, soit une mise en demeure de l'avocat du tiers. Nous vous prions de bien vouloir y donner la suite voulue. Nous vous remercions également de nous tenir étroitement informé de l'évolution de ce dossier".
Les quinze jours passés, je téléphone à l'assurance puisqu'il ne faut pas l'oublier, le recommandé m'était adressé personnellement et pas à mon assurance.
Depuis, le dossier a été transmis à un autre service de mon assureur.
Une nouvelle personne me met au parfum de la suite et pas obligatoirement fin.
- Cette suite pourrait prendre des années quand il y a deux pays qui entrent en compétition judiciaire. Cela pourrait être plus cher quand ce n'est plus qu'une question d'argent. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter", me précise le nouvel interlocuteur.
Avril 2018 (après le 1er avril), nouveau recommandé adressé cette fois, à mon épouse.
Le 15 mai 2018, elle est appelé à témoigner par devant le Juge de Paix de Borgo Valsugna par un nouvel avocat défenseur alors que je l'ai déjà dit, elle n'avait rien vu,
L'article 46 sur les frais de Justice italien pour les témoins non résidents précise que le prix du déplacement en avion en classe économique, sous réserve de l'autorisation de l'autorité judiciaire, serait remboursé et qu'une indemnité de 0,72 euro pour chaque jour de voyage et 1,29 euro pour chaque jour de présence au procès nous serait octroyé comme indemnité.
Pas cher payé, direz-vous, mais très cher payé si c'est pour annoncer qu'elle ne constituerait pas un témoin valable quand on ne l'est simplement pas.
Refus et retransmission du recommandé à l'assurance.
Les frais de la CAS et de la défense en justice sont assurés et donc imputés à l'assurance.
Elle me promet une nouvelle fois de m'envoyer une copie des suites qui lui arriveraient.
19 octobre 2018, l'avocat mandaté en Italie aux fins de me défendre estime pouvoir régler l'affaire sur base d'un partage par moitié. Le Juge a désigné un consultant pour établir la genèse de l'accident. Une audience est prévue le 20 novembre 2018 pour confirmer la mission au consultant et permettre aux deux parties de communiquer les coordonnées de leurs experts.
22 mars 2019, nouveau recommandé qui m'arrive toujours écrit en italien, qui demande de payer dans les 15 jours, la somme de 4.276,99 euros pour ne pas devoir payer des surplus.
Nouvel appel à l'assurance. Nouveau coup de fil à l'assurance qui révèle que beaucoup de situations existent en Italie et que des personnes sans emploi, tournent autour des tribunaux cherchant à devenir témoins de faits qu'ils n'on pas vus, en échange d'une "indemnité de participation". Nouveau renvoi en juillet pour la suite du suspense ou du thriller.
J'aimais bien aller en Italie. Aujourd'hui, j'hésiterais à deux fois. Si j'y retourne et que mon nom est signalé comme redevable d'une somme, m'inquiète. Les immigrants ne sont pas les bienvenus dans le nord de l'Italie. Je ne ne suis pas migrant, mais je viens manger le pain des Italiens en vacances...
Le mot "fin" n'est donc n'est pas dans une dernière conversation téléphonique ou écrite...
"Je suis rital et je le reste"...chantait un chanteur italien...
Il faut que je m’en rappelle...
A suivre...
...
Faux épilogue de l'affaire
12 décembre 2019: Je viens de recevoir la conclusion après plus de 5 ans:
"Notre représentant en Italie du jugement rendu en cette affaire.
Ce dernier vous est malheureusement défavorable. Le juge italien vous reconnait comme seul responsable du sinistre.
Nous devons, contre notre gré, procéder à l'indemnisation de la partie adverse.
Non pas encore....
7 août 2020: un nouveau recommandé. "Ho avuto incarico di procedere legalmente nei vostri confronti ai sens dgli artt 1916 C.C. et 142, decreto legislativo 7.09.2005 n 209 per il recupero dgli importir relativi prestazioni erogate dall'INPPS in favore....
Le montant est monté désormais à 4305,68 euros. Appel au préposé à l'assurance qui reconnait ma voix au téléphone qui me confirme de ne rien payer et que la somme est probablement évaluée trop élevée.
...
Moralité ou "premières" conclusions:
Je rappelle le principe de mon blog "Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme".
Cela aurait pu vouloir dire "il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis".
Mais, cela ne serait pas très fair-play dans ces conditions.
Je sais qu'avec l'âge, les distances à parcourir se rétrécissent et que mon amour pour la vitesse n'est plus présent comme avant.
C'est pour cette raison que mon opinion est adressée pour ceux qui ne veulent pas devenir kamikaze de profession.
Mon sentiment profond est un peu moraliste, j'en conviens, à la suite de cette "aventure rocambolesque moto-auto":
"J'aurais eu un peu de remords d'apprendre si ce motocycliste aurait dû payer au prix fort pour son virage dangereux, même en étant en tort.
Les dégâts corporels sont bien plus importants que de la ferraille toujours remplaçable. J'espère seulement pour mon "adversaire" motocycliste que l'aventure lui aura donné des envies d'augmenter sa prudence et de réduire ses appétits de vitesse comme je l'ai fait, il y a déjà quelques années. Quand on a plus toute la vie devant soi, il faut assurer ce qui reste.
Conduire un deux roues donne l'impression de liberté qui n'existe pas dans l'habitacle d'une voiture.
Oublier que, sur deux roues, on devient toujours le pot de terre qui rencontre le pot de fer, est toujours plus risqué.
S'il fallait choisir, je dirais qu'il vaut toujours mieux avoir un accident dans son pays de résidence, bien sûr. Loin des yeux, loin du cœur. Enfin, cœur, si c'est là que le portefeuille peut le cacher.
Un rétroviseur n'est-ce pas lui qui permet d'avoir des réflexions à partir du miroir?
Chercher des procédures de la justice italienne, c'est constater qu'elles n'étaient pas plus rapides.
Notre Justice se plaint en manque de moyens.
Quand on constate les dédales des affaires qui chez nous, sont précédés par ces deux mots "Attendu que", comme dans une conversation entre particuliers, on ajouterait "n'est-ce pas", il n'est pas étonnant que la Justice ait besoin de moyens.
En italien, ma méconnaissance de la langue italienne, ne m'a pas permis d'aller très loin pour contredire ou pour confirmer seulement les faits".
Rechercher les crashs de motos sur Internet, ça oui, je peux le faire.
On en trouve une très longue liste.
Un autre anniversaire, me revient en mémoire, celui de la mort de Coluche dans un accident de moto, il y a 30 ans, le 19 juin 1986.
...
La leçon qui suit, mériterait de s'adapter à toutes les circonstances
Autant savoir...
SVP, ne revenez plus avec la chanson "En Harley Davidson".
Je ne remonterai pas la vidéo
même pour voir les cuissards de Brigitte Bardot.
La vidéo de la pub de la Sécurité britannique, alors...
Là bas, au moins, on roule à gauche...
Prendre des risques à penser, n'est pas le problème.
Dépasser les lignes au foot, comme sur la route, est des risques à assumer par la prévision en connaissance de cause, qui mérite peut-être une carte jaune...
Transgresser les lois de la physique, c'est d'emblée, la carte rouge.
Quand je reprendrai "il piu corto tunnel di San Gottardo" car quand on tombe de cheval, il faut se remettre très vite en selle, je ne voudrais pas que l'affaire reste dans les basfond d'une affaire inachevée..
Eriofne,
Commentaires
Épilogue de l'affaire:
12 décembre 2019: Je viens de recevoir la conclusion après plus de 5 ans:
"Notre représentant en Italie du jugement rendu en cette affaire.
Ce dernier vous est malheureusement défavorable. Le juge italien vous reconnait comme seul responsable du sinitre.
Nous devons, contre notre gré, procéder à l'indemnisation de la partie adverse.
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2019
En effet, l'assurance fut mon principal domaine pendant de longues années !
Si la gestion " Sinistres ", en général, est lente , celle des " Foreign claims " est épouvantabe ...
et ce, quel que soit le pays avec lequel on doit traiter.
Quelques petites réflexions, au sujet de cette histoire :
1. Toute police auto belge doit contenir un volet CAS ( assistance en justice ) et de ce fait prendre en charge, totalement, le règlement
de toutes procédures relatives à un sinistre ! Ce n'est qu'en cas de faute grave ( action volontaire, état d'ébriété, etc ... ) qu'on pourrait se retourner contre l'assuré.
Un éventuel retour en Italie ne créerait aucun inconvénient
2. La région concernée se trouve dans les Dolomites et donc les Alpes .... et non, les Apennins comme énoncé au début du billet
Écrit par : Giulinano | 18/03/2021