La peur paralysante (21/08/2020)
Sur ce blog-journal, une trentaine d'articles ont entouré le Covid-19 depuis le début de 2020 jusqu'à mi-juin.
Le dernier "Les soldes du Covid", 6ème épisode de la série "Virus blues", tentait de mettre un point final au confinement et aux règles drastiques qui ont suivi pour l'éradiquer en lui apportant les derniers développements.
Rien n'est terminé. Des vaguelettes se sont manifestées après le tsunami inattendu de la première moitié de l'année. On n'est pas sorti de l'auberge de peur non contrôlée.
En mai, le S&V apportait les connaissances du début de l'épidémie et cherchait à comprendre comment cela allait évoluer avec son portrait et la manière de le détruire.
...
La traque du patient zéro est lancée.
Le S&V du mois d'août relançait la question de savoir quelle pouvait être la source, le "patient zéro" après que 28.000 études, 2.872 génomes complets ont été effectuées. La première infection d'un humain remonterait peut-être à plusieurs années. Émergé d'un animal amplificateur comme la chauve-souris, le pangolin ou la civette, le virus trouverait son origine entre deux souches baptisées RaTG13 et MKU9. La cause, trop en contact rapproché de ces animaux sauvages avec les humains, suite à la déforestation, l'urbanisation galopante et la conséquence de la demande de viande de brousse.
...
Parasite
C'est le titre du polar de Sylvain Forge "Parasite".
Donnerait-il une nouvelle couche en parlant d'un autre type de parasites dans un effet domino inattendu via la peur?.
Au départ du roman, une IA nommée "Valmont", censée résoudre l'enquête policière à la suite de la mort d'une enfant.
Cette affaire semble pousser au suicide tous ceux qui s'y intéressent mais cache aussi une menace qui dépasse les pires cauchemars d'après l'auteur.
'Valmont' n'est dès lors plus la vedette de l'histoire en tant que moteur de recherche en "web scraping" évoluant par mots clés en trois phases : Extraction, Regroupement et Hypothèse.
Il faut atteindre le milieu du livre pour comprendre le titre "Parasite" du roman en mélangeant fiction et réalité.
La toxoplasmose est une infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma gondii.
Elle infecte le plus souvent des animaux à sang chaud dont l'hôte définitif est un félidé. L'infection asymptomatique pour les sujets immunocompétents, ne présente un risque sérieux que pour les femmes enceintes, les personnes séropositives au VIH et les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli.
L'originalité du toxoplasme serait qu'il pousserait à se suicider ceux qui en seraient infectés à cause de son besoin vital de se retrouver dans l'intestin des êtres vivants pour y accomplir son moyen de locomotion.
D'après le livre, les exemples se retrouvent dans tout le règne du vivant.
1. La symbiose du requin et du poisson-pilote.
2. Les primates qui, attirés par l'odeur du félin, ne fuient pas quand ils sont confrontés à lui et finissent pas se faire croquer.
3. Chez les plantes, des bactéries infectées, obligent celles-ci à attirer les insectes pour qu'elles les dévorent et les infectent à leur tour.
4. La plante carnivore Sarracenie plonge les insectes dans un état catatonique pour les asphyxier et lui permettre de resserrer ses tiges pour l'avaler.
5. Le Weru noir secréterait la carotatoxine dans ses épines pour attirer la musaraigne par son odeur. Prédateurs et proies se retrouvent ainsi dans une relation "Perdant-Gagnant" ou "Gagnant-Perdant" quand les proies sortent en victimes de leur environnement originel en échappant à une douane théorique et naturelle. Sans profilage, elles disjonctent avec la pensée qu'il n'y a pas de menace détectée par des mouchards adaptée à leur situation périlleuse.
Dans le milieu des cellules, le processus d'autodestruction est appelé "apoptose". Chez les hommes, ce phénomène se traduirait par des suicides inexpliqués sans intuition de se donner la mort à cause de ces toxoplasmes. Ceux-ci se sont multipliés dans le cerveau limbique pour échapper aux lymphocytes tueurs de parasites qui, eux, n'y ont pas accès.
Le libre arbitre, l'humeur, le caractère, une fois infecté par ce virus toxoplasme, certains hommes deviennent des zombies intrépides qui ne connaissent plus la peur ou l'oublient poussée par l'adrénaline qu'elle procure, en arrivent à pouvoir et même vouloir mourir presque dans la joie à la recherche d'un faux plaisir pour gagner un paradis perdu.
La Phytosociologie étudie ces phénomènes par le traçage et la géolocalisation en contrant les mensonges de ses hôtes en se cachant à dessein derrière des masques de fantaisie.
Une fois détectés, les parasites mutent par prosélytisme dans une foi voulue communautaire et caritative.
L'auto-immolation a été utilisée très souvent dans l'histoire pour générer une révolution et créer des héros en puissance. Était-ce par patriotisme ou pour laisser un nom dans l'Histoire et une trace de leur passage sur Terre ?
La peur, le stress, la schizophrénie et la mélancolie des immunodéprimés contrés par le suicide jusqu'à atteindre une épidémie de suicides par contagion ne pourrait s'expliquer que par un archiviste du monde du vivant.
Dans le monde des parasites, le virus Covid serait-il l'allié du Toxoplasme par leur méthode d'endormir leurs hôtes par l'introduction d'un cheval de Troie de la peur chez leurs hôtes ?
Le principe de précaution via masques et barrières sociales parviendra-t-il à rétablir l'impunité zéro en déterminant si cette impunité est à attribuer au prédateur ou à sa proie en victime consentante pour assouvir son besoin de se nourrir et de boire. Elle se précipite pour cueillir des fruits, s'infecte au contact de ses épines et le toxoplasme n'a plus qu'à la parasiter en s'infiltrant insidieusement dans son cerveau. Son système immunitaire général ne fait plus le poids quand sa tête en est rongée. La victime ne pense alors plus qu'à une chose : en finir au plus vite.
En postface de son roman, Forge donne des références pour expliquer ce qui a donné ses idées :
- Valmont serait à la base VALCRI (Visual Analytics for Sense-Making in Criminal Intelligence Analysis).
- Un article du Monde de 2017, "Moi parasite" de Pierre Kerner dit que des expériences laissent penser que des hommes infectés seraient plus introvertis, enclins à la méfiance alors que les femmes se montreraient plus ouvertes et conviviales. Les personnes dont la sérologie à la toxoplasmose est positive sont plus exposées à des tentatives de suicide. Joanna Kubar écrivait : "Un parasite à la conquête du cerveau" en 2017.
- L'idée du weru noir vient du phytoplasme qui sent sa proie, dans l'affaire des acacias d'Afrique du Sud qui transmettent un signal d'alarme aux autres arbres en émettant de l'éthylène pour qu'ils se défendent en faisant monter la teneur en tanins pour empoisonner les antilopes qui viendraient brouter leurs feuilles.
...
"L'homme Feu" de Joe Hill..
Préambule : Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Une infirmière merveilleusement bienveillante découvre le même jour, qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué, son mari fuit. Il n'existe pas d'antidote. Dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d'exterminations traquent les malades, elle rencontre l'Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains.
Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.
Une fresque plus optimiste, aussi profonde que fascinante sur l'homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.
Un coup de cœur d'un lecteur en parle
...
La "solastalgie"
Ce néologisme, traduit "l'éco-anxiété" et représente une forme de souffrance et de détresse psychique et existentielle causée par les changements environnementaux actuels avec, en particulier, celle concernée par le réchauffement climatique et la biodiversité.
La semaine dernière, Laure Noalhat, écolo mais pas dépressive pour autant, posait un démenti avec humour en répondant à la question "Comment rester écolo sans être dépressif ?" dans ce 28'
L'"Éco-anxiété", "solastalgie", "dépression verte", "burn-out bio" sévissent en parallèle. Comment faire sa part et rester optimiste dans un monde qui semble se déliter sous nos yeux ? Ayant été elle-même victime d’une éco-dépression, elle analyse les mécanismes qui mènent de la sidération à la résilience, tout en renonçant "à nos rêves d’enfants gâtés, à la logique du Yes we can".
"Le monde d'après", une séquence qui en reparlait avec moins d'humour.
Pour que la pandémie réussisse son coup, le trio de tête, le masque, le vaccin, l'immobilisme, créent une perte de liberté de penser et d'agir : .
La peur de la maladie créée par le Covid-19 a favorisé la compréhension rendant le confinement toléré temporairement.
Le déconfinement a soulagé un temps de cette pesanteur de contraintes.
La complexité des réponses et leurs incohérences pour prévenir une rechute ont créé une méfiance, une incompréhension et un complotisme à la dictature. Un tsunami des faillites d'entreprises rampe avec leurs travailleurs qui s'inquiètent.
Assisterait-on à "L’ensauvagement du monde" pour y réagir comme le prédisait Monolecte ?
Les réseaux sociaux se bousculent pour lancer leurs invectives...
La guerre des masques est déclarée.
"La gauche manque à nouveau le bateau", résume le québécois Robert Bibeau avec l'idée que "l'objectif de l'intensification de la propagande terroriste à propos d'une deuxième vague est de justifier la création de « dispositifs militaires d'urgence » pour réprimer la résistance au confinement dément et aux mesures de "barrières" de soumission. Les États bourgeois qui confinent présentement, sont les mêmes qui hier imposaient l'austérité sans se préoccuper de sauver des vies. Le Covid-19 sert de prétexte au confinement et à la répression des populations qui seraient tentées de résister à la spoliation des ressources du pays pour sauver les grandes banques en faillites.".
Les gagnants de cette crise appartiennent à l'économie de demain en connexion avec le numérique.
Apple est la première entreprise à avoir dépassé les deux mille milliards de dollars de capital en l'espace de deux ans.
Ce sont les incertitudes qui ont toujours tué l'économie. En Belgique, l'ardoise Covid s'élève actuellement à 28,5 milliards d'euros.
La tyrannie du risque zéro persiste et signe son opération de sape parce qu'il n'y a rien de plus dangereux que de vivre.
Seul survivent les rêves le plus grands. Les autres sont effacés par la pluie et balayés par le vent.
L'équilibre est à trouver entre oser dire 'oui' de manière extravertie et savoir dire 'non' en introverti.
"Aujourd’hui même nous avons bien plus de chances de mourir du suicide en Belgique que du Covid" osait dire Josef Schovanec.
Tellement d'effets secondaires, de dégâts collatéraux jalonnent les hommes qui aiment à se faire peur avec des phénomènes de suicides inexpliqués qui défient toutes les explications et les imaginations.
Nous sommes sauvés " Joe Biden accepte l’investiture démocrate et promet d’effacer la «peur» et les « divisions »."
Enfin presque... même si l'effet papillon peut jouer.
Bruxelles est passé en zone rouge ou en brun foncé sur la carte de l'Europe pour les étrangers. On va peut-être se sentir plus tranquille. A chacun son tour comme à confesse.
La peur, le meilleur instrument pour manipuler les foules...
- Fais moi mal et peur, dit le masochiste.
- Non, répond le sadique...
La peur nous touche tous à un moment extrême mais qu'il ne faut pas exagérer et l'apprivoiser pour vivre.
Les effets de la peur, les films américains en ont usés jusqu'à la corde.
Allusion,
24/8/2020 : Et si on parlait des vaccins? Il y a le pro et l'anti:
25/8/2020 : La barre des 10.000 morts bientôt dépassée:
Commentaires
Le prix Nobel de médecine décerné à trois découvreurs du virus de l’hépatite C
Le Britannique Michael Houghton et les Américains Harvey Alter et Charles Rice ont été salués pour « la découverte du virus de l’hépatite C ».
Le prix Nobel de médecine décerné à trois découvreurs du virus de l’hépatite CLe prix Nobel de médecine décerné à trois découvreurs du virus de l’hépatite C
Le prix Nobel de médecine a été attribué conjointement lundi au Britannique Michael Houghton et aux Américains Harvey Alter et Charles Rice pour « la découverte du virus de l’hépatite C ».
Le trio est récompensé pour sa « contribution décisive » à la lutte contre cette hépatite, « un problème de santé mondial majeur qui provoque la cirrhose et le cancer du foie » dans le monde, a indiqué le jury Nobel lors de l’annonce
La récompense annoncée à Stockholm ce lundi ouvre une saison des Nobel pleine de suspense, de la littérature en passant par la paix.
Comme tous les ans, la médecine est la première à briller, avant la physique mardi et la chimie mercredi. En fin de semaine suivront les deux récompenses les plus attendues : littérature jeudi et paix vendredi, à Oslo.
Ces deux dernières, sans doute les prix les plus célèbres dans le monde, concentrent habituellement les regards. Mais 2020, année d’une pandémie qui a fait de la science médicale un sujet d’interrogations quotidiennes à travers le monde, est exceptionnelle.
« La pandémie est une grande crise pour l’humanité » qui « illustre à quel point la science est importante », a relevé Lars Heikensten, le patron de la Fondation Nobel, qui organise les prix depuis plus d’un siècle sur la base du testament de l’inventeur suédois Alfred Nobel.mprobable toutefois qu’un prix couronne des travaux liés directement au Covid-19. « Nous ne sommes influencés en aucune manière par ce qui se passe dans le monde en ce moment », assure à l’AFP Erling Norrby, ancien secrétaire permanent de l’Académie suédoise des sciences, qui chapeaute aussi le plus récemment créé prix d’économie, remis le lundi suivant.
« Cela prend du temps pour qu’un prix puisse mûrir, souvent dix ans pour qu’on ait le recul nécessaire pour comprendre l’impact réel » d’une découverte, souligne l’expert suédois, lui-même virologue.
Le processus de désignation est absolument secret et l’Académie ne dévoile aucune des plusieurs centaines de nominations qu’elle reçoit chaque année par les personnes qualifiées de par le monde. Experts, journalistes et parieurs en sont donc réduits à des spéculations.
Les lauréats se partageront près d’un million d’euros et recevront leur prix dans leur pays de résidence.
https://www.lesoir.be/329520/article/2020-10-05/le-prix-nobel-de-medecine-decerne-trois-decouvreurs-du-virus-de-lhepatite-c
Écrit par : L'enfoiré | 05/10/2020