En Thérapie (saison 2) : Claire (03/05/2022)

0.jpg Claire, une psychanalyste de renom, autrice d’un récent essai très médiatisé.

Elle va jouer pour Philippe Dayan comme l'avait fait Esther dans la saison 1, le rôle de contrôle et de superviseur psychologique en préparation à son procès. 

Cinquième et dernier patient, le psychanalyste lui-même.

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Un extrait sans images suit chaque épisode.

Sur ARTE, "En Thérapie" continue encore pendant 3 jeudis

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Episode 5: 22 mai 2020.  Sur les conseils de son avocat, Dayan consulte Claire, une psychanalyste de renom, auteure d’un récent essai très médiatisé. Fragilisé et tendu par la procédure judiciaire en cours, il souhaite interroger sa pratique. Claire questionne sans tarder les motivations de son patient, évoque une analyse plus qu’une supervision. Alors qu'elle est dans un tourbillon médiatique, elle reste pourtant très calme. Elle ne veut pas devenir un garant ou un témoin à décharge pour son procès. Elle veut que Dayan éprouve le désir de venir la voir. Il parle de Esther, sa première superviseur, qu'il ne supporte plus. En plein doute, Dayan considère qu'il est devenu de plus en plus difficile d'accorder le pardon envers les autres et lui-même. Claire sent qu'il est méchant et agressif envers elle et que la colère se répercute envers elle. Elle conclut que la colère de Dayan se concrétise dans son fantasme de vouloir sauver même celui qui refuse son aide, et ce n'est  pas une question de responsabilité. Au terme de la consultation, Dayan tombe sur Rebecca, qu’il n’a pas vue depuis des années. Cette synchronicité le trouble quand il découvre qu’elle est également en analyse avec Claire. Elle enregistre son rapport: "L'empathie envers les autres suppose de connaître ses propres émotions. Le sauveur n'a pas d'émotion, il sauve. Vouloir le bien de l'autre et pour l'autre est un poison. Il s'agit d'interpréter le fantasme du sauveur. En trouver l'origine. Repartir du schéma familial qui vient d'être mis à jour et qui semble de nature à interroger et déterminant même de son désir".    
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Episode 10: 29 mai 2020. Le procès de Dayan a lieu dans une semaine et son esprit est castré dans une anxiété obsessionnelle coupable de celui qui reste avec une peur de faire une nouvelle erreur envers ses patients actuels. Coincé, il a atteint ses limites vis-à-vis du conseil de l'ordre. Divorcé, il vit mal sa solitude. Il aborde avec Claire sa rencontre fortuite avec Rebecca qui a été son premier amour à l'âge de 15 ans. Seule période intense de sa vie L’occasion pour lui de revenir sur ses amours adolescentes et sur le traumatisme causé par le suicide de sa mère. Le prénom "Ariane" de son ancienne patiente, qui a excité son esprit, sort de la bouche de Dayan. Claire est perplexe et sent que Rébecca et Ariane qui s'est introduite dans la vie amoureuse de Dayan, se font écho. 
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Episode 15: 5 juin 2020. Dayan se rend au tribunal. C’est le jour de l’audience de l’affaire Abdel Chibane qui se poursuit depuis cinq ans. Il est accusé de non assistance de personne en danger en gardant secret son départ en Syrie alors qu'il  sentait son patient en péril lors de ses entretiens avec lui. Son avocat rappelle les faits au sujet de Abdel, homme courageux et héroïque qui a eu une relation orageuse avec une autre patiente. Cela n'entraîne pas la responsabilité de son client. Dayan répond aux questions de la présidente mais refuse, au nom du secret médical, d’évoquer le contenu de la dernière séance avec son défunt patient. Il n'avait pas de pressentiments et Abdel n'est pas revenu à sa consultation comme prévu. L’impitoyable avocate des parties civiles pose la question que si Ariane n'était pas son épouse, sa relation avec elle aurait pu altérer l'attention qu'il aurait dû avoir envers son client. Question répondue par le silence. Esther se présente comme témoin inattendu à la barre, poussée par Inès… Esther révèle que Dayan était très engagé auprès de ses patients mais qu'il n'est pas perdu. Un psychanalyste peut avoir des doutes et n'avoir aucune obligations de prendre des notes, ce qui briserait la pensée analytique, à être conforme aux patients à leur dire s'ils ont tort ou raison, mais de les accompagner dans leur questionnement en leur demandant seulement de faire attention avant de prendre des décisions difficiles qui ne relèvent que d'eux-mêmes. Il ne peut prédire les événements. Il y a ce que dit le patient à son psy, et ce qu'il fait ou fera lui-même sans en parler. Le sujet doit savoir ce qu'il désire. Ce procès essaye de le déposséder de son choix. Le thérapeute n'est responsable que dans le cadre précis de sa fonction. Le procureur requiert la culpabilité avec une peine de deux ans d'emprisonnement et un an de ne pas pouvoir exercer sa profession. "Le droit au secret médical est total, sans appel et sans exception. Il exonère son client de toute responsabilité. La condamnation est la culpabilité morale, confrontée à la conscience de Dayan et à la mort de Abdel Chibane. Sa culpabilité qui n'a rien à voir avec le pénal. Si Abdel a choisi de protéger ses concitoyens en tant que policier, à combattre le terrorisme et les fous de Dieu. Le tribunal se condamne lui-même en donnant des leçons" réplique l'avocat de Dayan. 

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Episode 20: 12 juin 2020. Dayan vient d’apprendre que son père est en réanimation, atteint par le Covid. Il ne l’a pas vu depuis deux ans et n’a visiblement aucune intention de lui rendre visite. Dayan se sent coupable. A un moment, il avoue qu'il se sentait plus être en mesure d'écouter, d'entendre ses patients et de leur apporter des solutions sinon sous forme de rancœur. Il était probablement jaloux de l'histoire amoureuse entre ses deux patients, Ariane et Abdel. Une faute professionnelle avec Ariane. Faillir, imposture et lâcheté, des mots durs utilisés pour essayer de justifier cette culpabilité. Il rappelle les affaires en cours. Claire n'est pas dupe. Dayan est juge et partie alors qu'un psy ne juge pas. Son agenda lui sert de bouclier. Elle retourne ses présomptions de culpabilité en boomerang à sa réflexion. Elle invite le "Dayan sauveur" en parlant des cas de ses derniers patients, à se questionner en parallèle sur la séparation de ses deux parents et sa vision du départ de son père qui peut ressembler à ce qu'il a vécu avec Ariane pour l'interroge sur sa colère interne à l’égard de son père considéré comme un coureur qui n'a peut-être pas répondu à son espérance. La dépression de sa mère est antérieure à l'abandon du foyer familial de son père. Son père a dû se sentir coupable de ne pas pouvoir sortir son épouse de la dépression. En régression, Dayan a abandonné son père parce que d'après lui, il a été abandonné par son père. En sortant, il révèle être amoureux de Rébecca et repart rejoindre son père à l'hôpital.

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Episode 25: 26 juin 2020. Les révélations de Rebecca qu'il a revue en parlant de ce Noël fatidique à ses 15 ans dans lequel il a dû choisir de rester avec la détresse de sa mère, délaissée par son père ou avec l'amour de Rébecca. Devant un mur d'indifférence, il avait oublié que son père était encore présent pour appeler les pompiers et qu'il demandait souvent des nouvelles de sa mère sans qu'il le sache.  Il en avait fait un point central et les révélations de Rébecca ont bouleversé Dayan, encore très accablé par la mort de son père. Le couple de ses parents était en crise bien avant que son père a quitté le foyer familial alors que, pour seule précaution, seule différence, seule justification de ses actes, il a prévenu son épouse de son départ. Claire invite Dayan à réécrire à partir de ces nouveaux éléments le scénario sur lequel il a construit la vision de son enfance et de son adolescence. Son père se souciait probablement bien plus de lui que ce qu’il imagine depuis des décennies tandis que sa mère l'attirait auprès d'elle comme un complice et un instrument exclusif à son intérêt dans les rapports familiaux en le sortant de sa vie d'adolescent dans un sorte de complexe d'Œdipe. Son père se souciait de Dayan mais par l'intermédiaire de Rébecca alors que Dayan reste sur la défensive comme s'il s'agit toujours d'un pacte post-mortem avec sa mère. Son père attend d'être pardonné par son fils qui n'a jamais fait le premier pas. La mémoire est sélective, déformante et garde parfois des images fausses du passé qui efface les réalités et qui, retrouvée, remet tout en perspective à prouver que les complicités et les échanges avec son père en ont été entravés. La connexion a raté. Il ne reste que le pardon à assumer.  Dayan est un excellent thérapeute. il sait reconnaître les problèmes intimes chez les autres mais pas chez lui.

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Episode 30: 3 juillet 2020. Le verdict du procès contre Dayan : une relaxe qui met fin à quatre pénibles années de procédure, solutionnées en quelques minutes. Bonheur et soulagement partagés entre Dayan et Claire. Face à Claire, Dayan évoque un besoin de tourner la page, de connaître la pensée sincèrement heureuse de Rébecca et que Dayan imagine, heureux, avec l'envie de renforcer sa passion avec elle grâce à l'analyse de Claire. Il a viré son cuti. Traversé par de sérieux doutes sur l’utilité de sa pratique, il envisage de cesser ses consultations avec le sentiment qu'il n'a aidé personne. Claire lui dit de ne pas mélanger sa vie privée avec sa profession pour éviter une déception trop rapide. Il pense que les gens veulent seulement être aimés, de l'attention, de l'espoir et des pilules. Alors qu’elle pense qu'il faut d'abord comprendre ce qu'ils désirent avant d’agir "bêtement" en sauveur en les rendant heureux. Lacan dit que faire la charité est interdit à un psy. Il n'est pas un saint. Un patient ne peut être dépendant de son psy. Avec le fantasme qu'il a eu vis-à-vis de sa mère, à être le seul à vouloir la guérir de sa dépression pour la garder dépendante de Dayan. C'est un fardeau que Dayan s'est forcé à porter qui donne une conclusion d'échec à sa toute puissance de ne pas avoir pu la sauver. La question reste: comment continuer son job de thérapeute sans vouloir sauver la veuve et l'orphelin qui correspondait à une jouissance personnelle en créant de fait, un vide sans moteur et en remettant en cause l'analyse qui est plus importante? Dayan veut recommencer à vivre et reprendre les rênes en cassant sa vie antérieure alors qu'il faut trouver une solution en harmonie avec un désir du patient pour une longue durée et pas pour apporter une rustine à son mal temporaire. Sans plus. Dayan amène sa consœur à se confier à son tour puisque lui a effectué un transfert en elle. Elle préfère la résonance par effet miroir entre deux thérapeutes. Dayan avait menti à Claire, il avait choisi Claire comme superviseur après avoir lu son livre dans lequel il se retrouvait à ses débuts. Un coup de téléphone adressé à Claire montre que sa vie n'est pas aussi claire tout en s'habillant d'une armure, d'un uniforme. Pour Claire, elle doit le faire, pour ne pas s'écrouler. Elle est en séparation avec ses non-dits, ses colères, ses incompréhensions... Dayan a percé la cuirasse de Claire...

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Episode 35: 10 juillet 2020.  Cette séance avec Claire, nourrie d’une écoute réciproque, est l’occasion de tisser des parallèles entre leurs parcours personnels, familiaux ou amoureux. Après avoir longuement hésité à poursuivre sa thérapie avec Claire, Dayan est revenu pour elle et elle est contente de le revoir. Il n'a pas de nouvelles de Rébecca. Elle a sa vie dans sa famille. Claire lui dit de réfléchir à son désir dans l'avenir. Il projette de fermer son cabinet et postule pour un poste de psychanalyste à l'Université de Montpellier. Le symptôme du sauveur de Dayan est, d'après Claire, peut-être l'arbre de Dayan qui cache la forêt pour accéder à l'impérieux besoin de reconnaissance de l'autre qui l'a écarté des préceptes strictes du travail analytique qui a mené à une panne de désir et à sa fuite. Le livre de Claire lui a fait comprendre la foi en la pratique de Claire qu'il a perdu. Claire a choisi son métier pour ne pas faire comme son père qui, psychiatre, détestait la psychanalyse. Pour elle, la psychiatrie n'est pas capable de traiter certains symptômes. La psychanalyse est devenue pour elle une passion euphorisante. Elle s'est installée chez Damien, l'éditeur de son livre mais cela l'a mené dans une impasse quand le tumulte médiatique est retombé. Elle s'est retrouvée plus seule que jamais dans un sentiment d'imposture loin d'elle. Le besoin de reconnaissance se propage par une dette envers la société qui ne se rembourse jamais dans un déni du désir de soi comme alibi, soit comme un leurre pour être à l'écoute de la souffrance de l'autre. In fine, ils ont tous deux les mêmes dérives professionnelles capables d’infléchir leurs résolutions en repartant à zéro pour être en accord avec eux-mêmes sur un même chemin…

Quelques mois plus tard, Damian se prépare pour déménager chez un collègue. Un psychiatre dépité et fatigué, dont le service a été saturé, vient voir Damian, pour lui dire qu'il est surchargé de travail. Quand un de ses patients, adolescent s'est pendu, il a voulu arrêter son métier et demande à Dayan de devenir son superviseur.
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Réflexions du Miroir

Je vais commencer un peu différemment par Bernard qui parle de l'expression "malgré que" qui ne serait française qu'avec le mot "malgré" dans l'expression "malgré moi" qui veut dire "contre mon gré"....

Bernard quand il a présenté l'expression, a inversé involontairement les lettres de "malgré" pour devenir "margé" pour rester "à la marge".

Quel est le lien entre les expressions de l'orthographe et la psychanalyse?

La superviseure Claire doit rester à la marge avec un psy comme Dayan, sans lui imposer ses idées ni chercher à les canaliser.   

L'entretien de Dayan avec Claire révèle le problème d'analyser la vie des autres et la difficulté des humains entre eux dans les principes du social et du sociétal.

La volonté d'être le "sauveur de l'autre" dans son désarroi est ancrée dans l'éducation judéo-chrétienne. Elle est liée par une volonté de solidarité et de besoin de social jusqu'au bout dans un bonheur commun, d'être dans une communauté où l'on se comprendrait alors que chaque personne, chaque entité à ses propres prérogatives, ses propres illusions, ses propres convictions qu'il faut marier avec son entourage parfois au détriment de soi-même.

A toutes les idées, il faut trouver des oppositions qui le complètent.

On ne peut rendre quelqu'un heureux s'il ne détient pas un germe positif dans ses gènes.

Le métier de psychanalyste ou de psychiatre a, comme pour toutes professions, un but intrinsèque d'harmoniser les psychismes avec l'entourage, mais aussi, de se comprendre soi-même.

Cela veut dire équilibrer en commun, sur deux plateaux d'une même balance les réussites et les échecs des interlocuteurs.

La lassitude survient lorsque les échecs pèsent plus lourds que les réussites et qu'il ne parvient plus à cacher.

L'envie de revenir à zéro, d'arrêter, de prendre du recul existe dans toutes les répétitions de la vie s'il n'y a pas d'invention, de création dans un nouveau milieu avec un nouveau ressort dans une ambiance plus sereine.

L'homme est mené dans un monde dirigé par le pouvoir, l'argent, le sexe et influencé par la spiritualité et ssles croyances pour déterminer ce qui est bien ou mal.

Les fonctions dominantes par rapport à un sujet se divisent ou se complètent aux quatre points cardinaux constitués par l'intuition, la pensée, la sensation et les sentiments.  

A la différence d'une thérapie qui fait uniquement disparaître les symptômes, la cure psychanalytique va permettre au patient d'explorer son inconscient et essayer de résoudre les conflits qui remontent à son enfance et conditionnent son existence. Travail en profondeur sur soi-même qui dure généralement des années. La relation avec le psychanalyste évolue et passe par des phases de rejet, de colère et par l'inévitable transfert qui fait remonter loin dans ses souvenirs. En effet, pour la psychanalyse, ce sont les événements refoulés de l'enfance qui forment le contenu de l'inconscient et sont à l'origine de nos névroses d'adultes. 

La psychiatrie traite les névroses et les psychoses. Elle est exercée par des psychiatres, nécessairement médecins, contrairement aux psychanalystes et aux psychologues. Seule discipline dans laquelle il est permis d’hospitaliser un patient sans son consentement : c’est « l’hospitalisation sous contrainte ».

Le livre de Frédéric Lenoir "Un voyage vers soi avec Jung" oppose Sigmund Freud et Carl Gustav Jung, entre le conscient et l'inconscient, entre l'extraverti et l'introverti..

Freud suivait une orthodoxie qui entrave la liberté et l'indépendance de la recherche.
Jung, psychiatre, était un hérétique du mouvement psychanalytique disciple de Bleuer, Janet, Adler et Flournoy.
La confrontation se divise entre conscient, rationnel, logique, extraverti caractérisé par Darwin et l'inconscient, irrationnel, imaginatif, poétique, introverti, contemplatif de Kant.
La dépendance se construit à la suite d'un rapport à un inconscient collectif ou individuel caractérisé.
Montaigne et Spinoza font partie de la philosophie de la joie tandis que Schopenhauer du pessimisme. 
L'alchimie du plomb à transférer se construit dans un voyage vers soi. 
On ne peut pas connaitre le bonheur sans avoir une part de malheur. 
La psychologie est une science humaine interprétative bien qu'elle n'ait rien à voir avec une science exacte comme pourraient être les sciences numériques. 

Le dernier livre de Boris Cyrulnik "Le Laboureur et les mangeurs de vent" exprime l'idée du psychanalyste qui laboure les idées de ses patients mangeurs de vent...
Boris Cyrulnik nous montre ainsi comment on peut conquérir la force de penser par soi-même, la volonté de repousser l’emprise, de trouver le chemin de la liberté intérieure.
 
Chapitres:
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Allusion

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3/5/2022: Et si en plus notre roi va chercher l'esprit démocratique de la Grèce antique, où ira-t-on?

Le cactus nous en parle...podcast

 

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