Conjuguer au singulier (16/04/2024)
Conjuguer, de manière littéraire, signifie "Joindre ensemble" dans le sens de "conjuguer les efforts. C'est donc "composer" et "unir".
C'est aussi un verbe quand il s'agit de composer un texte ou de le réciter.
Singulier, de manière littéraire, c'est avoir une personnalité différent des autres, mais cela peut devenir un combat singulier entre une seule personne comme adversaire.
Bernard Fripiat et son équipe de "Orthogaffe.com" s'amusent de l'écriture des terminaisons des verbes qui suivent leur pronom.
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Normal de parler à la première personne avec "JE" quand on veut exprimer et invoquer une idée avec un pronom avant les verbes. Quand on écrit à la première personne, c'est qu'il y a une volonté d'oser dire les choses indépendamment des autres. On prend des risques volontaires. Ici, je prends intentionnellement le pronom "ON" pour rester dans l'imprécision et l'anonymat pour éviter les risques..
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Après la première personne qui ne donne pas trop de problèmes, voici la deuxième personne avec le "TU". Là cela se complique.
Tutoiement ou vouvoiement ?.
La distinction est un concept grammatical familier aux locuteurs de langues indo-européennes à l'exception de l'anglais moderne, qui ne le connaît plus, et de certaines langues nordiques, où il est largement désuet. Il s'agit d'un choix entre les deux personnes grammaticales permettant de s'adresser à un interlocuteur unique.
Tutoyer un proche, un pair au travail, dans des activités politiques et syndicales, des enfants, des animaux, des personnes qui ne peuvent pas nous entendre, devant un écran de télévision, en direction d'un automobiliste. Pour subalternes, il doit être réciproque sinon un langage familier devient méprisant par sa familiarité.
Vouvoyer pour exprimer un certain respect pour maintenir une certaine distance sociale vis-à-vis des inconnus, des supérieurs, des collègues d'un grade différent, c'est à condition que ces supérieurs ne tutoient pas eux-mêmes leurs subalternes). Le formalisme est de rigueur envers les personnes âgées et dans des contextes particuliers de réunions officielles, cérémonies, émissions télévisées, dans le sport entre joueurs et arbitres.
La distinction T-V est différente en fonction de conventions qui comme toutes choses évoluent dans le temps en avant ou en arrière.
En français, on tutoie et on vouvoie, au cas par cas, la majorité du temps sans problème. Le français est la langue utilisée en diplomatie et ceci explique cela.
Dans les pays lusophones, le vouvoiement "você" est quasiment la seule forme de s'adresser à tout le monde que ce soit entre proches ou inconnus. Au Brésil, le tutoiement est complètement ignoré, contrairement au Portugal, où le "TU" est proéminent.
Les Français, sous le couvert du "VOUS", en oublient le contexte et la courtoisie adressées à un interlocuteur.
Souvent Bernard cherche les origines des mots dans le latin.
En latin classique, le tutoiement est employé de manière uniforme. Ce n'est que dans certaines correspondances que le vouvoiement est apparu. L'historien Philippe Wolff distingue deux étapes à titre d'hypothèses :
- Entre les 2e et 4e siècles, le vouvoiement intervient dans certaines formules de politesse.
- Pendant l'époque carolingienne, les formules de politesse, apparues sous le règne de Dioclétien, sont liées à « un sentiment profond de révérence envers l'ensemble du discours.
Chacun des représentants impériaux aime adressé au pluriel puisqu'ils représentaient trois autres empereurs. Le respect devient de la flatterie pour les grands, destiné à un seul pour être considéré de la même manière.
On s'adresse aux rois avec la deuxième personne du pluriel par "Votre Majesté et en utilisant "Sire" pour éviter le "crime de lèse-majesté humaine" considéré comme un crime politique qualifié de très grave contre toute atteinte à la personne du roi, traduit comme une trahison avec la peine mort comme pénalité.
L'anglais est connu pour son pragmatisme commercial. Il ne connaît ni le tutoiement ni le vouvoiement. Donc, ni "TU" ni "VOUS", mais un seul "YOU" au singulier et même au pluriel.
En anglais, le respect ou la familiarité s'expriment par la courtoisie à distinguer dans le contexte et la façon de s'adresser à son interlocuteur.
Le "THOU" (ye à l'époque) servit de formule de politesse.
Le YOU anglais est utilisé pour une raison de pragmatisme pour ne pas faire d'impair devant l'interlocuteur auquel on parle.
On n'aime pas de faire des erreurs devant un inconnu.
En Belgique, ce sont trois langues ou dialectes qui interfèrent : français, flamand, wallon. A Bruxelles, ça se corse. L'anglais permet de réunir les 120 langues pratiquées avec l'anglais.
Le "jij" flamand s'ensuit d'un tutoiement généralisé et plus rapide sans être impoli, que pour la plupart des francophones. Il sera « excusé » lorsque prononcé par un locuteur flamand identifiable par son accent différent du néerlandais.
En wallon, le "TI", tant en contexte formel qu'informel, y compris pour s'adresser aux animaux domestiques, est vulgaire. Le verbe "atouwer" signifiant "tutoyer", est comme "insulter", utilisé dans un contexte de colère. L'usage du wallon a tendance à disparaître du fait de l'influence des médias employant des versions uniques pour les différents publics francophones.
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Pour finir au singulier, il y a l'autre, le "IL", celui qui n'est pas là ou "ELLE", celle qui a fait semblant de ne pas y être.
Il peut être très péjoratif puisque l'interlocuteur n'est pas présent ou l'interlocutrice est absente dans la discussion. Il ou Elle ne pourra pas râler sur ce qu'on dirait de "LUI" ou d'"ELLE", deux interlocuteurs innocents ou deux interlocutrices qui ne le sont pas moins pertinentes.
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Réflexions du Miroir
Il n'y a pas longtemps, j'écrivais le billet "L'orthographe importune le français "..
Je n'y reviens donc pas.
Extrapolons plutôt au sujet de ce qui est singulier et pas pluriel.
La singularité, c'est ce qui nous caractérise et nous différencie des autres, ce qui fait que l'on est certain d'être soi-même et pas un autre, même si le réel de notre être nous est inaccessible.
En physique, une singularité gravitationnelle est un point spécial de l'espace-temps au voisinage duquel certaines quantités décrivant le champ gravitationnel deviennent infinies.
La singularité du trou noir est créé après la mort d'une étoile très massive dont le noyau de l'étoile s'effondre sur lui-même, ce qui entraine l'expulsion des couches externes de l'étoile en une supernova dans une gigantesque explosion. Tout le reste de la matière se concentre en un petit point.
La singularité technologique est l'hypothèse selon laquelle l'invention de l'intelligence artificielle déclencherait un emballement de la croissance technologique qui induirait des changements imprévisibles dans la société humaine.
La conclusion de Laurent Alexandre dans son dernier livre "ChatGPT va nous rendre immortel" me semble assez importante à ce sujet
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L'humour dans tout cela...
Lundi, le Cactus passait la revue de presse de ce weekend
Mardi, le Cactus suivant parlait de la visite du Grand-Duc de Luxembourg à Bruxelles’’
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Le dessin du tir au pigeon était probablement trop sérieux entre l'Iran et Israël qui le rend parodique.
La boxe à fleuret moucheté est une autre manière de voir la situation entre l'Iran et les USA.
Il faut se rappeler qu'il y a toujours la théorie qui précède la pratique et que s'il n'y a pas le rire qui dépasse tout, on serait emporté à la moindre brise venue.
Je m'abstiens donc à en dire plus aujourd'hui parce que je n'y ai rien vu de symbolique.
Tu t'abstiens parce que tu n'y as rien entendu de fantastique.
Par contre, Il ou Elle ne s'abstient pas d'ouvrir la bouche parce qu'elle a pensé avoir compris ce que les deux premiers disaient, qu'il ou elle a considéré que c'était un secret trop singulier pour être véridique et qu'il fallait le partager pour augmenter les chances d'avoir plus de poids et de savoir sur les autres.
Ainsi, on est tous d'accord car le monde est toujours magique, non ?
"Veritas tantam potentiam habet ut non subverti possit"
(La vérité a une telle puissance qu'elle ne peut être renversée).
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Notice supplémentaire
Il faut que je signale que ce billet-ci qui contient les sketches de Bernard Leplat, ne se retrouvera pas comme d'habitude en préversion sur Agoravox.
Je pensais que Bernard y aurait aimé voir ses sketches mais, je me suis trompé. Il a refusé qu'ils le soient et je l'ai court-circuité comme il me l'a demandé.
- Je me suis promené sur le site Agoravox et je confirme que je déteste (c’est l’exact opposé des Réflexions du Miroir). Je n’ai aucune envie que nos vidéos y apparaissent. J’aurais l’impression de collaborer. J’ai passé l’âge", m'a-t-il écrit.
Commentaires
Un interface par le hasard avec le billet suivant ?
On considère souvent comme acquis le fait que notre espèce soit parvenue jusqu'ici, de la préhistoire jusqu'à nos jours, alors que la liste des choses qui auraient pu mal tourner est infinie. Entre les problèmes humains, les catastrophes naturelles et les pandémies mondiales, nous avons échappé de justesse au pire, et ce n'est certainement pas notre unique instinct de survie qui a conduit l'humanité jusqu'au 21e siècle. Nous avons aussi simplement eu beaucoup de chance ! Espérons que notre étude sur les événements historiques qui auraient pu transformer notre réalité actuelle radicalement différemment de celle d'aujourd'hui, nous aidera à être plus prudents et anticiper l'avenir.C'est l'une des plus grandes éruptions volcaniques de toute notre Histoire. Elle a eu lieu dans l'actuelle Indonésie et a recouvert de cendres environ 7 000 km de l'Asie du Sud-Est il y a environ 47 000 ans, après avoir craché 2 800 km cube de magma.
À peu près au même moment que l'éruption, la vie humaine a diminué de façon spectaculaire dans la région et a été presque entièrement anéantie. Ce fut un véritable événement apocalyptique pour les anciens peuples de la région qui craignaient de disparaître. Aujourd'hui, l'énorme caldeira du volcan est remplie d'eau et s'appelle le lac Toba (photo ci-joint).Le NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord) a failli à sa mission en 1979, lorsqu'un enregistrement d'entraînement d'attaque nucléaire a été perçu comme une attaque réelle. Heureusement, il y avait une bonne dose de scepticisme concernant la légitimité des avertissements, et aucune contre-action n'a été prise jusqu'à ce que les alarmes soient prouvées fausses.Il est arrivé plus d'une fois que des objets stellaires se rapprochent dangereusement de la Terre. L'une de ces frayeurs est survenue en 1981, lorsque l'astéroïde 4581 Asclépios a frôlé notre planète. S'il était passé juste six heures plus tôt, il serait entré en collision avec la Terre, avec un impact 12 fois plus fort qu'une bombe nucléaire.Connue sous le nom d'Extinction Crétacé-Paléogène, la comète qui est entrée en collision avec la Terre il y a environ 65 millions d'années a effacé presque tout signe de vie sur notre planète. Le fait que la terre ait pu se repeupler grâce à l'existence de certains petits mammifères et créatures sous-marines qui ont été épargnés, est l'un des grands coups de chance de l'histoire biologique.C'est en 1962 que le monde s'est le plus approché de la guerre nucléaire, suite à la crise des missiles cubains. Trois personnes seulement, John F. Kennedy, Nikita Khrouchtchev et Fidel Castro, avaient le destin de l'humanité entre leurs mains.Lorsque l'URSS a commencé à construire des silos à missiles et à transporter des matériaux vers son allié Cuba, les États-Unis l'ont perçu directement comme un appel de guerre, et les parties concernées se sont retrouvées dans une impasse nucléaire qui a obligé le monde à retenir son souffle pendant 13 jours, jusqu'à ce que Khrouchtchev accepte de renoncer à son programme de missiles cubains.La variole, l'une des maladies les plus dangereuses et plus résistantes de l'histoire, a causé maintes fois de graves dommages presque irréparables à la population. Heureusement, un programme de vaccination efficace a été mis en place au 20e siècle.Pendant la guerre froide, le NORAD avait pour habitude de faire des erreurs stupides et potentiellement apocalyptiques. En 1980, une puce électronique a cessé de fonctionner correctement et a faussement indiqué que l'URSS avait envoyé pas moins de 220 bombes nucléaires en direction des États-Unis. Le président Jimmy Carter n'était qu'à quelques instants d'être conseillé de lancer une contre-attaque avant que le problème technique ne soit découvert.Cette maladie infâme et effroyable a décimé 60 % de la population européenne dans les années 1300, ce qui a fait reculer la civilisation d'un nombre inestimable de décennies, voire de siècles, et aurait pu facilement mettre fin à la civilisation européenne telle que nous la connaissons.En 1957, lors d'une journée ordinaire au Nouveau-Mexique, un avion transportant ce qui était à l'époque considéré comme la plus grande bombe à hydrogène existante, a largué cette dernière à l'extérieur d'Albuquerque, par accident. Par pure chance, la bombe de 19 050 kg a atterri dans une zone totalement inhabitée et n'a fait aucun mal, même si elle a laissé un cratère dans le désert de 3,7 m de profondeur et de 7,6 m de largeur.Le Soleil peut sembler incompréhensiblement lointain, mais ces propres événements stellaires peuvent avoir de sérieuses implications ici sur Terre. En 2012, par exemple, les réseaux électriques et de communication du monde entier ont été presque entièrement détruits par une éruption solaire qui a manqué la Terre en une semaine seulement.En 1859, une éruption solaire similaire à celle qui a provoqué la frayeur de 2012, a interrompu les communications mondiales. Heureusement, les gouvernements entiers, les comptes bancaires et les moyens de subsistance ne dépendaient pas de l'électricité comme c'est le cas aujourd'hui, mais l'effondrement du système de télégrammes a été relativement catastrophique pour l'époque.Le monde entier a été recouvert par les cendres répandues par cette éruption. Le soleil a été complètement obscurci pendant plusieurs jours en Indonésie, et 1,5 m de cendres ont recouvert le sol. On estime que plus de 100 000 personnes sont mortes suite à cette catastrophe, directement ou indirectement.L'éruption du mont Tambora en Indonésie, en 1815, a été l'événement volcanique le plus destructeur de l'histoire moderne. Elle a provoqué des décès massifs, des pertes de récoltes et des changements climatiques soudains et graves.Nombreux sont ceux qui se souviennent de la terreur qu'ils ont ressenti lorsque le météore de Tcheliabinsk s'est écrasé dans le sud-est de la Russie en 2013. Sa taille et la vitesse lui conféraient une puissance équivalente à celle d'une bombe atomique, et il aurait pu facilement raser une ville s'il avait atterri dans une zone plus peuplée.Le NORAD a fait de nombreuses erreurs, car il se retrouve de nouveau dans ce classement. Lors de la Guerre Froide en 1971, l'armée de l'air a accidentellement envoyé un message d'urgence confirmant qu'il ne s'agissait pas d'un exercice. Les journalistes et les auditeurs de radio ont retenu leur souffle pendant environ cinq minutes, en attendant la nouvelle que la nation entière redoutait depuis des années, avant d'apprendre que tout était faux.L'un des effondrements nucléaires les plus terrifiants de l'histoire, et certainement le plus tristement célèbre, a été la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Après que l'un des principaux réacteurs du site ait lâché, plusieurs niveaux stupéfiants de radiation ont été libérés dans la zone environnante.Après l'effondrement, Pripiat, qui avoisinait la zone, est devenue une ville fantôme presque du jour au lendemain, et est encore trop radioactive pour être habitée à ce jour. Le réacteur de Tchernobyl lui-même a été relégué dans un énorme sarcophage de béton qui restera en place pour encore un siècle.L'explosion d'Idaho Falls en 1961 aurait pu être catastrophique pour la région, et être l'équivalant d'un Tchernobyl nord-américain. À la suite d'erreurs commises lors du retrait d'une barre de contrôle, la centrale nucléaire s'est effondrée et aurait pu causer une destruction majeure si elle n'avait pas été traitée rapidement et correctement.Les comètes observées par l'astronome amateur mexicain Jose Bollina n'étaient pas d'une grande importance à l'époque, mais des études plus poussées des 450 solides météores ont révélé qu'elles étaient dangereusement proches de la Terre, manquant peut-être notre planète de quelques heures seulement.Les simulations de guerre étaient devenues courantes dans le monde entier pendant la Guerre Froide, ce qui permettait de maintenir les différentes armées en pleine forme. Cependant, certains exercices d'entraînement n'étaient pas toujours compris et conduisaient les superpuissances au bord de la troisième guerre mondiale. C'est exactement ce qui s'est passé lors des exercices Able Archer 83 de l'OTAN, que l'URSS a pris pour une préparation légitime à la guerre. La fin du monde a failli survenir à cause d'un simple malentendu avant la fin du programme d'entraînement.Lorsque la plus grande source d'eau de Chine, le fleuve Yangtze a débordé en 1931, les conséquences se sont avérées catastrophiques et auraient pu facilement provoquer l'effondrement général de la région. Pas moins de 3,7 millions de personnes sont mortes des inondations et des mauvaises récoltes qu'elles ont provoquées.Dans les années 1990, les scientifiques ont failli anéantir toute l'agriculture du continent européen. Un fabricant allemand d'OGM était sur le point de commercialiser un nouvel organisme appelé Klebsiella planticola, avant qu'une étude indépendante ne découvre que le produit décimerait rapidement et efficacement toutes les cultures avec lesquelles il entrerait en contact. Si ce dernier s'était retrouvé sur le marché, il aurait pu provoquer la pire famine que l'humanité ait jamais connue.L'un des tremblements de terre les plus dévastateurs de l'histoire s'est produit en 1556 dans la province chinoise de Shaanxi. On estime que 830 000 personnes ont péri dans cette catastrophe, ce qui a certainement retardé le développement de la région de plusieurs décennies.En 1995, la Norvège a lancé une fusée expérimentale afin d'étudier les aurores boréales. Une fois détectée dans le ciel, les scanners russes l'ont perçue comme un acte de guerre, ils étaient sur le point de riposter et déclencher la troisième guerre mondiale avant que la vérité ne soit révélée.La grande comète de 1996, aussi appelée comète de Hyakutake, doit son nom à l'astronome qui l'a découverte, Yuji Hyakutake. Elle est la comète qui s'est le plus rapprochée de la Terre depuis ces deux derniers siècles.Plus meurtrière que la Première Guerre mondiale et que la peste noire, la grippe espagnole du début du 20e siècle a coûté la vie à 40 millions de personnes. Si elle n'avait pas été arrêtée, elle aurait continué à exterminer la population mondiale.Pendant la Guerre Froide, l'URSS a été confronté à plusieurs fausses alertes, dont une faille dans la technologie radar soviétique qui a envoyé des avertissements concernant une attaque nucléaire à grande échelle lancée par les Américains. Le technicien en poste à ce moment-là, Stanislav Petrov (photo ci-joint), s'est fié à son instinct en pensant que quelque chose n'allait pas et a choisi de ne pas alerter ses supérieurs, qui n'auraient certainement pas perdu de temps pour ordonner une contre-attaque.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-%C3%A9v%C3%A9nements-inattendus-auraient-pu-changer-le-cours-de-l-histoire/ss-AA1kpidN?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e983c4bf80964222bbaca1eb5ac84683&ei=10#image=1--
Écrit par : Allusion | 16/04/2024
Comme j'ai lu presque tout Douglas Kennedy, je me ferai un plaisir de commenter. Mon amie proche est bientôt en route pour les STAtES et a reçu une invitation pour aller à la Maison Blanche. Concernant le tutoiement que je ne pratique qu'avec mes très proches, je pense qu'il s'agit d'une marque de courtoisie. Macron qui d'emblée touche son interlocuteur, même le Roi des belge est souvent crtiqué pour cette familiarité. A-t'il manqué de contacts physiques dans sa jeunesse??? Est-il dans le fusion et l'effusion avec Brigitte. Personnellement je pense.... Dire "tu", c'est considérer un peut que l'autre est un autre nous-même. Dans mon enfance wallonne, on se vouvoyait. Pourtant nous disons souvent que les wallons et surtout les liégeois ont un côté chaleureux et méditérranéen. Etant souvent allée dans le Sud par la 7, j'ai souvent constaté que les personnes de ces régions sont très vite chaleureuses, mais qu'après un certain temps, elles vous ignorent carrément. Comme si d'avoir d'emblée sauté la case: on apprend d'abord à se connaître et ensuite, on verra, a tendance alors à se reporter sur la longueur de la relation qui la plupart du temps à s'écourtent... Bienvenue chez les ch'tis, gans du Nord a tenté de renverser ce préjugé. En effet, la pluie et le froid a tendance rassembler dans la chaleur du foyer et le sud au contraire à dilater les rapport entre personnes. Raisons pour laquelle, la vie d'un chômeur du Nord n'est pas celle du Sud... Et que la fameuse Union européenne devrait prendre en compte plutôt que de vouloir IMPOSER les mêmes rêgles partout... Quant au domaine des affaires, pour le sérieux, je préfère malgré tout le Nord. Malgré une certaine froideur et le vouvoiement. Tutoyer d'embler une personne, c'est lui manquer de respect... Le respect de sa différence et de sa personnalité.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 19/04/2024
Perso, je suis votre opposé étant une conversatrice de gauche tendance la DECROISSANCE. Hier discutant avec des rosicruciens, je voulais connaître leur avis sur les FM.. Michel Maffesoli a quitté la franc maçonnerie à cause des justement "avancées sociétales" qu'il dit être une régression par rappport à la progressivité qu'il différencie du progressisme qu'il voit comme un retour au passé. Exemple, les homosexuels ont voul se marier, pensant être égal au hétéros. Alors que tout un mouvment féménistes s'est éloigné de l'obligation de la bague au doigt qu'elles percçoivent comme le début de l'esclavage. Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne, Michel Maffesoli, que j’avais rencontré précédemment pour parler de l’élite pressentant sa fin et agitant les peurs d’un État-Léviathan, revient avec un pamphlet, Le Grand Orient. Les lumières sont éteintes, (Guy Trédaniel, 2023), qui se présente à la fois sous la forme d’un solde de tout compte, mais aussi d’une charge violente contre la transformation progressive d’une des plus grandes obédiences de France. Celui qui en fut le membre durant 50 ans, accuse le Grand Orient, d’avoir éteints les lumières, en passant d’une quête spirituelle à des problèmes politiques et sociétaux éteignant les lumières, ou plutôt les Lumières, celles de l’universalisme et de la liberté de penser, pour leur préférer les nouveaux problèmes propres au « politiquement correct » de notre époque, comme le wokisme par exemple. Ce fut l’occasion de revenir sur quelques grandes questions métaphysiques et spirituelles qui pourront éclairer nos temps bousculés. Cet entretien est paru dans le numéro 32 de Question de Philo.
Marc Alpozzo : Cher Michel Maffesoli, vous avez été membre du Grand Orient depuis 1972 et vous en avez été exclu le 10 novembre 2022. Pourquoi avoir choisi d’intégrer cette obédience de la Franc-maçonnerie, et pourquoi en être sorti ?Michel Maffesoli : J’ai été 50 ans au Grand Orient. J’ai d’abord démissionné, puis j’ai été exclu quelques jours après. Lorsque j’y suis rentré j’étais jeune. Pour quelle raison ? C’était l’époque où j’ai fait la connaissance de celui qui fut toute ma vie durant mon maître, Gilbert Durand, anthropologue, trop peu connu à mon goût, et avec lequel j’ai fait mes deux thèses. C’était un Franc-maçon. Il était l’équivalent de Claude Lévi-Strauss à son époque. J’avais été nommé assistant à Grenoble, et je l’avais rencontré là-bas. Il a également aiguillé tout mon travail, ma sociologie étant très influencée par sa pensée, et je le cite régulièrement. Mais à côté de son œuvre majeure, Les Structures anthropologiques de l'imaginaire[1], et tous ses travaux sur le symbolique, il était maistrien. Il a écrit un ou deux livres très intéressants sur Joseph de Maistre. Et, la seconde raison – même si la vie est sans pourquoi, n’est-ce pas ? – : me préoccupaient, le symbolique et l’imaginaire, et il s’est trouvé que la maçonnerie avait cette spécificité-là. Aussi, dans le cadre des obédiences maçonniques, on en trouve certaines pour lesquelles, ce que je viens de dire est plus important, par contre le Grand Orient est plutôt orienté vers des questions plus rationalistes, voire de gauches. Mais il y avait des niches, et je me trouvais dans une de ces niches. Et puis, très lentement, durant les deux dernières décennies, j’ai réalisé que ces niches n’étaient plus tenables non plus. Particulièrement dans leur dimension sociétale.
M. A. : À ce propos, vous proposez précisément dans votre livre[2], une critique de cette dimension sociétale, disant que cela a remplacé le spirituel.
M. M. : Ma thèse est là en effet. Nul besoin de chercher midi à quatorze heures. Au fondement même de la Franc-maçonnerie, lorsqu’elle se recrée en 1717, à Londres, on trouve les Constitutions d'Anderson de 1723. Or, la première règle est précisément que l’on ne parle pas de politique. Il s’est pourtant trouvé que, progressivement, la bureaucratie du Grand Orient est devenue sociétale, wokiste, politiste, et le dernier grand-maître, Trichard, est syndicaliste de profession.
M. A. : Vous le dites précisément : cela démarre au Grand Orient, et puis cela s’achève en Occident. C’est ainsi que l’on commence par parler de spiritualité puis l’on finit par parler de politique. Ce qui rappelle vos deux précédents ouvrages, où vous montrez, fort à propos la décadence de l’Occident et la fin de la modernité[3].M. M. : Dans ce nouveau livre, je fais en effet un jeu de mots : Grand Orient et petit Occident. Comment expliquer cela ? En général, toute société a besoin de réflexions ésotériques, dans le sens fort du terme, même si je sais que ces mots peuvent faire peur. Toutefois, accordons à ce mot « ésotérique », l’idée d’une pensée de fond. Et c’est à partir de cette pensée de fond qu’il y a l’exotérique : ça sort ! Je vais vous donner un exemple, puisque vous êtes philosophe : quand Hegel dit, en 1825, que la lecture du journal, c’est la prière de l’homme moderne, il dit cela parce qu’il a une œuvre de fond, – il était Franc-maçon de surcroit – une œuvre ésotérique, une œuvre délicate d’ailleurs. Et puis, à côté de cela, il y a la lecture du journal. Ce qui est exotérique. Or, pour qu’il y ait de l’exotérique, il faut qu’il y ait de l’ésotérique. Aussi, l’analyse que je développe dans ce livre, c’est que le Grand Orient a perdu cette dimension ésotérique, qui est le cœur de la maçonnerie depuis les pythagoriciens jusqu’aux Mystères d'Éleusis, en passant par les Templiers, puisque c’est cela la filiation avec les fraternités du Moyen-âge, etc. On voit bien comment, régulièrement, il y a des endroits où l’on œuvre et l’on pense de manière profonde. La maçonnerie, en 1717, s’inscrit dans cette filiation. Et, en France, le Grand Orient, depuis le XVIIIe jusqu’à la moitié du XIXe siècle, et peut-être un peu plus, demeure dans cette tradition. En 1877, il abandonne la référence au grand architecte de l’univers, ce qui fait sa spécificité, et il n’est dès lors plus reconnu par la Grande loge d’Angleterre : il n’est plus inscrit dans les maçons réguliers. Je dirais que c’est le début de la décadence, lorsqu’on ne veut plus penser qu’il y a de l’invisible pour comprendre le visible.
M. A. : C’est le religare en latin. Ce qui relie le visible à l’invisible.
M. M. : Oui. De cet abandon, celui de la dimension du sacré, de la dimension du divin sous quelque forme que ce soit, et qui a conduit au fameux « laïcisme », autrement dit la dénégation et la lutte à bien des égards contre le sacré, le spirituel et le symbolique, etc. C’est à cela qu’a conduit la laïcité...
M. A. : Et qui conduit à des combats ou des discussions d’arrière-garde, et notamment le wokisme auquel vous consacrez un chapitre[4]. Ces fameux « éveillés »[5]!
M. M. : Encore une fois, ma position est un peu provocante, lorsque je montre dans ce chapitre, et je l’ai dit dans d’autres de mes articles, que le wokisme n’est autre que la caricature des Lumières. C’est-à-dire que lorsque quelque chose arrive à sa fin, cela devient une caricature. Voyez d’une manière très précise, les Lumières, c’est l’universalisme, les droits de l’homme, etc. Or, que fait le wokisme actuellement sinon universaliser une particularité : la peau, le sexe, le genre, etc. Ce qui rejoint les préoccupations actuelles de la bureaucratie du Grand Orient, et que j’appelle diabolique, au sens étymologique : ce qui coupe. Et puis, pour vous le dire très simplement, je suis un de ceux qui, dans les années 1970, influencé par la pensée allemande, sous la direction de Durand, je n’ose pas le dire, mais je crois que je suis l’un de ceux qui ont lancé le mot « sociétal ». Voyez, dans cette philosophie allemande, lorsque Heidegger veut montrer l’importance de la philosophie historique, il dit « historial » ; lorsque le philosophe marxiste Georg Lukacs parle de la philosophie de l’objet, il dit l’objectal[6], etc. Eh bien, c’est dans cette filiation que j’ai employé le mot « sociétal », qui n’était pas employé en 1972, pour rendre à ce qui est profond, – ce que j’appelle la nappe phréatique – qui n’est pas seulement le contrat rationnel, le contrat rousseauiste, mais une dimension plus profonde. Or, le problème qui me chagrine aujourd’hui, c’est que ce mot est devenu ridicule, puisque, lorsqu’on ne sait pas quoi dire, on dit sociétal. D’un mot de fond, c’est devenu un mot superficiel. Or, c’est à la conjonction de ce wokisme et de ce pseudo-sociétal, que ce qui prévaut au Grand Orient, ce ne sont plus les plans symboliques, mais l’euthanasie, l’avortement, les combats LGBT, etc. Ce qui n’est rien d’autre que des questions politiques, et que l’on appelle « sociétales ». Or, je montre précisément que la décadence est l’aboutissement de cette conjonction.
M. A. : Aussi, ce qui prévaut dans votre thèse, thèse que vous développiez déjà dans vos deux précédents ouvrages, Le temps des peurs[7] et Logique de l’assentiment[8], c’est que le Grand Orient est en pleine décadence parce qu’il n’a pas compris que c’est la fin de la modernité et qu’il n’arrive pas à entrer dans la postmodernité, ce qui a pour conséquence que les jeunes ne suivent plus.
M. M. : J’ai donné le chiffre, même si je ne suis pas un homme du chiffre. Cela dit, je ne peux pas ne pas dire que 65% des jeunes abandonnent. Chiffre très important pour un sociologue. Et je m’amuse un peu à montrer, qu’en 1972, la moyenne d’âge était de 42 ans. Aujourd’hui, elle est officiellement de 65 ans. Ce que j’appelle le « cinquante nuances de gris ». Mais à vrai dire, c’est cinquante nuances de blanc. Ce qui veut dire, que c’est un truc de vieux retraités. Je ne sais pas si vous connaissez mon livre La nostalgie du sacré[9], mais j’y montre que le sacré est une vraie préoccupation de la jeunesse.
M. A. : On assiste dès lors au retour du sacré, mais aussi des religions.
M. M. : Oui, je le vois ainsi. Mais pas le retour des religions instituées. C’est plutôt, à Paris, les églises traditionnelles. Ce n’est plus le catholicisme conciliaire, qui a abandonné le latin, la vraie liturgie, et qui a vidé les églises. Certes, ce que je dis est anecdotique, ce n’est pas scientifique, mais je vais régulièrement à Saint-Nicolas du Chardonnet, et je suis frappé de voir qu’une bonne moitié de l’église est pleine de jeunes. Donc, en effet, je crois qu’il y a un retour de tout cela, et que l’on peut observer à travers les 16 000 participants au pèlerinage de Chartes, ou à l’affluence incroyable au JMJ de Lisbonne en 2023. Au nombreuses retraites spirituelles également. Cela nous donne quelques petits indices. Voyez, index: ce qui pointe.
M. A. : Au Grand Orient, on vous a reproché par exemple d’avoir fait des émissions avec des personnes qui sont infréquentables médiatiquement. Par exemple, vous avez débattu avec Éric Zemmour. Vous avez accepté de passer sur CNews. Vous montrez que c’est une forme inquisitrice[10].
M. M. : C’est anecdotique ça aussi. Mais oui, et c’est d’autant plus grave que, concernant le Grand Orient, cela va à l’encontre même de la liberté de pensée. Or, ce qui est le cœur battant de la tradition maçonnique, c’est la liberté de pensée et la liberté de conscience. Vous étiez de droite ou de gauche, c’était officieux. Voyez cette vieille idée de Voltaire, même s’il était initié, de la tolérance. Et là ce n’est plus le cas !
M. A. : Est-ce que cela ne rejoint pas l’esprit de la société française aujourd’hui ?
M. M. : En effet. Revenons à ce que je disais à propos de l’ésotérique, ce qui est officieux rentre désormais dans l’officiel. En copiant. Je cite, dans ce livre, ce qui s’est passé à propos de la psycho-pandémie du Covid : ils m’ont repris sur ce que je disais à propos des gestes barrières, le masque que j’appelais « la muselière », etc. On me l’a reproché. Comme on m’a reproché d’être du côté des gilets jaunes. Le sens de ce que l’on discute à présent, c’est précisément cette liberté fondamentale de penser, la liberté de poser des questions, de n’être pas dogmatique, puisque le propre même de la Franc-maçonnerie c’est l’esprit libre : celle de poser des questions.
M. A. : Cela rappelle votre thèse à propos du « complotisme ». Pour vous, cela relève du fait de s’interroger, de se questionner. C’est la remise en question de Socrate. Aujourd’hui, cela devient interdit.
M. M. : Je dirais plutôt Aristote que Platon. Mais c’est un problème secondaire. Je suis dans la filiation de saint Thomas d’Aquin. Lorsqu’Aristote pose la différence entre la philosophie et la doxa, il emploie une formule : kalosaporestai: poser bellement des questions. Aporie, qui veut dire des problèmes auxquels il n’y a pas forcément des réponses. Et lorsqu’on lit la Somme théologique de saint Tomas d’Aquin, on voit qu’il y a tel argument contre, puis je pose ceci, etc. : ce qui était la « disputatio » dans la fameuse Sorbonne. Ce qui avait une tendance dogmatique, c’est-à-dire une solution a priori, on pouvait lui opposer ce processus de la disputatio. Or, nous disons tous les deux la même chose : ce n’est plus le cas dans la société d’aujourd’hui. Et c’est le vrai problème actuel. Partout, il y a ces oppositions de dogmatismes. Mais on ne trouve plus d’endroit où c’est l’essence même d’avoir ces disputatio. Cela n’existe plus.
M. A. : Vous faites d’ailleurs une très belle distinction entre la philosophie progressive et le progressisme.
M. M. : Le mythe du progrès fut ma critique dans ma thèse d’État, en 1978. Je ne sais pourquoi, je fis la critique du progrès et du service public, disant ironiquement, que le service public a pris le public à son service. Voyez, une inversion. C’est au XIXe qu’apparaît le mythe du progrès. Ce qui est devenu la grande idéologie du progressisme sous la forme d’une injonction. Or, c’est amusant, car au début de chaque tenue maçonnique, il y a l’affirmation que c’est une philosophie progressive. Mais ce n’est pas le progressisme, car c’est la prise en compte de la tradition, et que j’ai appelé la spirale, l’enracinement dynamique, un oxymore contraire à la flèche du temps marxiste qui nous promet les lendemains qui chantent. S’il y a une évolution, ce sera sur la base de la tradition. Or, si c’est affiché à chaque tenue, c’est le contraire qui est développé dans les discours de la bureaucratie. Précisément, ce mythe progressiste a fait son temps, et les nouvelles générations ne s’y reconnaissent plus : cette société parfaite à venir, etc. Leur désengagement politique est à ce titre intéressant. Le trésor caché de la philosophique maçonnique, c’est plutôt la progressivité que le progressisme.
M. A. : Quelle est l’essence même de la Franc-maçonnerie ? Dans son objectif, dans sa spiritualité et sa métaphysique ?
M. M : Puisqu’on est parti au commencement de cet entretien du symbolique et de la spiritualité, et que vous en avez rappelé l’étymologie, on parlera de cette idée de « relier ». Il y a un côté religieux, dans le sens que je viens d’indiquer. Le mot fréquemment employé, et que je n’ai jamais aimé, est la fraternité. Dans ce livre, je propose de le remplacer par un vieux mot français, et que l’on trouve chez moi dans le sud de la France : l’affrèrement. Donc, la fratrie. C’est cela le cœur battant de la maçonnerie. Bien sûr, cela prend parfois des formes caricaturales : le copinage, la solidarité, l’entre-aide, etc. On peut trouver ces perversions, bien entendu. Mais fondamentalement, c’est cette dimension que nous retrouvons. Personnellement, j’avais proposé des tenues de table : les agapes. Cela dit bien ce que cela veut dire en grec : agapè. Ce qui était le fil rouge de toute vie en société auparavant, et que la modernité a oublié en mettant l’accent sur l’individualisme, notamment le narcissisme qui est la fine pointe de cet individualisme. Donc, en bref, être ensemble.
QUESTION_DE_PHILO_32.jpegCet entretien est paru dans le n°32, Question de Philo, Janvier 2024.
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 19/04/2024
La meilleure façon d'aimer l'autre est au préalable de s'aimer soi-même. Cela permettrait d'éviter de nombreux divorces.... Et on ne peut apprendre à s'aimer que face à nous même et notre "sol"itude qui commence le mot SOLEIL. Et le soleil pour les psychologues s'assimile au PERE. En restant collé aux autre, nous nous relions en fait à la chaleur et la matérialité de la mère. Mon proche sentant sa fin venir m'avait acheter un radiateur sur pied...
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 21/04/2024
Et s'il n'y a pas de mère, pas de père, pas de compagnon, que fait-on ?
Écrit par : Allusion | 21/04/2024
Que fait-on??? On commence enfin à vivre et à respirer... Mais cette solitude vous semblez la rechercher aussi....
Écrit par : Mélusine ou la robe de Saphir | 21/04/2024
Exactement. Ma liberté n'a pas de prix.
Même quand on partage sa vie avec un conjoin, il faut avoir son jardin secret qu'on ne partage pas.
Écrit par : Allusion | 21/04/2024