L'histoire des Jeux Olympiques 1896-1936 (19/07/2024)
Depuis le 8 janvier, "l'Œil dans le Rétro" de Pierre Marlet raconte les histoires des JO.
Se plonger dans les événements olympiques du passé éclaire le présent par l'intermédiaire du sport, de la politique et de l'économie. Pourquoi de grands événements ont eu lieu, ont marqué leur temps en devenant des souvenirs parfois, mal interprétés ou tombés véritablement dans l’oubli. Ils posent des questions parallèles qui ont eu un impact déterminant. Le monde ne parle pas français ou anglais en partie à cause de la guerre de 7 ans et un peu la faute à Napoléon. Le monde a échappé à la guerre nucléaire durant la guerre froide grâce au sang froid d’américains ou russes. Les JO font revivre les grands dictateurs du XXe siècle avec Staline, Hitler, Mussolini. L’histoire de Belgique s'y infiltre par ses rois. L'histoire de France, par ses présidents au travers des campagnes présidentielles. L'histoire américaine par Martin Luther King, John Fitzgerald Kennedy, Donald Trump ou Barack Obama incluant des racines du racisme. L'Argentine entre dans la géopolitique via le football avec Maradona ou Messi. Les mythes créés par le cyclisme avec Raymond Poulidor ou Eddy Merckx à travers des destins particuliers d’individus ou de nations.
Après une révision des événements de " Chroniques du 20ème siècle", un petit tour aux "Jeux olympiques" via Wikipédia, les JO, en trois étapes, mis entre parenthèses pendant les deux guerres, nous sommes parés pour entrer la semaine prochaine, le 26 juillet, dans les JO à Paris de 2024 en gardant, en finale, un coup œil très particulier de la Belgique.
Première étape depuis 1896 à Athènes jusqu'à 1936 à Berlin.
Les tubes de 1936
Pad ce commentaire à la suite du meme billet sur agoravox.fr
La suite la semaine prochaine
Allusion
Suite : L'histoire des Jeux Olympiques 1948-1984
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22/7/2024 : Sur latrois belge JO de Berlin 36. Berlin, une ville magnifique, cosmopolite où règne une douceur de vivre sans égale. Une image ouverte et pacifique. Hitler a su duper ses hôtes.
24/7/2024: Le train Eurocity Bruxelles-Paris prend le service moins cher mais moins rapide que le TGV
Commentaires
Sur latrois belge JO de Berlin 36. Berlin, une ville magnifique, cosmopolite où règne une douceur de vivre sans égale. Une image ouverte et pacifique. Hitler a su duper ses hôtes
"La Grande illusion"
https://www.rtbf.be/article/retour-aux-sources-berlin-1936-les-jeux-d-hitler-9307652
Écrit par : Allusion | 22/07/2024
Des balbutiements du sprint aux records d’Usain Bolt, Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann retracent l’histoire du 100 mètres, épreuve phare des Jeux olympiques, et de ses champions.
Repousser les limites de l’espèce humaine : voilà à quoi semblent aspirer les coureurs qui, tous les quatre ans, s’élancent sur la piste du 100 mètres, l'épreuve reine du programme olympique. Mais pour qu’Usain Bolt, recordman de la distance avec ses explosives 9 secondes 58, devienne le sprinteur le plus rapide de l’histoire, franchissant la ligne d’arrivée à quelque 44 km/h, il aura fallu plus d’un siècle de compétition, de perfectionnement technique et de préparation acharnée. À compter de l’année 1896, où la Grèce accueille les premiers Jeux olympiques modernes, sport et progrès scientifique ne cesseront d’aller de pair. Profitant des inventions successives, comme celles du starting-block, de la piste en tartan ou du chronométrage électronique, les athlètes entrent dans l’ère de l’optimisation du geste – position de départ, amplitude de la foulée, angle du buste fendant l’air – pour devancer leurs adversaires. Alors que le premier champion, l’Américain Thomas Burke, a gagné l’or en 12 secondes, il faudra des décennies pour que soit franchie la barre légendaire des 10 secondes chez les hommes, véritable mur du son rapporté à l'athlétisme…
Mythologie
Harold Abrahams, premier sprinteur professionnel et vainqueur des JO de 1924 ; Jesse Owens, qui, par la grâce de sa foulée, défia les théories nazies lors de ceux de Berlin, en 1936 ; Fanny Blankers-Koen et Wilma Rudolph, étonnantes championnes des Trente Glorieuses ; Valeriy Borzov, modèle de l’"Homo sovieticus" issu de l’usine à champions que deviendra l’URSS et préfigurant l’entrée dans l’ère trouble du dopage… Les réalisateurs Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann retracent avec élégance l’histoire d’une épreuve dont l’apparente simplicité cache une extraordinaire richesse, et qui s’aborde volontiers sous l’angle de la "mythologie" contemporaine. En égrenant la généalogie des athlètes entrés dans la légende, ils explorent à travers eux ce que la performance a de fascinant et de vertigineux.
https://www.arte.tv/fr/videos/114617-000-A/l-epreuve-du-100-metres/
Écrit par : Allusion | 23/07/2024
Futurs champions, le prix de la gloire
Les scandales récents ont révélé les méthodes brutales souvent imposées aux jeunes sportifs de haut niveau. Nourrie de nombreux témoignages, cette enquête accablante met au jour les rouages d’un système qui sacrifie des enfants au nom des intérêts économiques et de la gloire.
À 14 ans, Coline Weber intègre le prestigieux pôle France de gymnastique de Marseille, où elle vit un calvaire : blessures à répétition et épuisement causés par l’excès d’entraînement, privation de nourriture, humiliations, pression constante… Écartée des sélections nationales après que sa mère a alerté la fédération, l’adolescente, aujourd’hui âgée de 18 ans, a dénoncé devant la justice les méthodes de son coach, Vincent Pateau. Outre-Manche, l’ancienne gymnaste Claire Heafford, fondatrice de l’association Gymnast for Change, a contribué à faire éclater au grand jour l’ampleur des dérives, tandis qu’au Canada la nageuse artistique Gabrielle Boisvert a déclenché une vague de dénonciations qui a éclaboussé une vingtaine de disciplines. Ces prises de parole, auxquelles se mêlent celles de superstars (Thierry Henry, Michael Phelps, Simone Biles…), mettent en lumière l’éventail et la gravité des abus infligés aux jeunes athlètes, corroborés par de très nombreuses études scientifiques. Une récente enquête allemande menée auprès de sportifs d’élite révèle ainsi que 86 % d’entre eux ont subi au moins une fois de la violence psychologique dans ce cadre, la plupart avant 18 ans. Aux États-Unis, où les enfants entre 6 et 18 ans font près de dix-sept heures de sport en moyenne par semaine, le docteur Mininder Kocher, lui, s’inquiète de l’augmentation des blessures, de plus en plus graves et précoces.
Enfances brisées
"S’il y avait autant de blessures dans n’importe quel autre domaine de la vie des enfants, le gouvernement interviendrait immédiatement", s’indigne le sociologue canadien Peter Donnelly. Dévoilant la face tragique du sport de haut niveau, ce documentaire plonge dans les rouages d’un système qui maltraite les enfants, hérité des méthodes de l’ancien bloc de l’Est. Sacrifiés sur l’autel du profit – le marché mondial du sport pesant aujourd’hui plus de 1 000 milliards de dollars –, les futurs champions se retrouvent pris en étau entre les attentes de leurs entraîneurs, de leurs parents, mais aussi des fédérations et des États, avides de médailles. Pour décrypter cette réalité aux conséquences lourdes, Pierre-Emmanuel Luneau-Daurignac (Violences sexuelles dans le sport, l’enquête) a enquêté dans plusieurs pays, recueillant les témoignages bouleversants de jeunes athlètes traumatisées – à l'instar de Jacqueline, petite patineuse allemande victime d'un burn-out –, complétés par les éclairages de médecins, de chercheurs, de défenseurs des droits des enfants ou encore de représentants d’associations d’aide aux victimes. Si l’exemple norvégien prouve qu’il est possible de concilier épanouissement et résultats, les explications de Vincent Pateau, qui nie être un "entraîneur dur" alors qu’il a été condamné pour harcèlement moral, illustrent la réticence des instances sportives à réformer le système et leurs difficultés à assumer leurs responsabilités...
https://www.arte.tv/fr/videos/115069-000-A/futurs-champions-le-prix-de-la-gloire/
Écrit par : Allusion | 24/07/2024
Quatorze perquisitions « ont été menées ce jeudi par la police judiciaire fédérale (PJF) d’Anvers à la demande d’un juge d’instruction spécialisé en matière de terrorisme », a communiqué le parquet fédéral. Les perquisitions ont eu lieu dans les villes de Seraing, Anvers, Saint-Josse-ten-Noode, Menin, Bourg-Léopold, Liège, Courtrai, Gand et Zonhoven. Le parquet a précisé que « sept personnes ont été emmenées pour audition. Le juge d’instruction décidera ultérieurement si elles seront déférées devant lui et éventuellement placées sous mandat d’arrêt. Tous les intéressés sont soupçonnés de participation aux activités d’un groupe terroriste, de financement de terrorisme et de préparation d’attentat terroriste ». « Leurs objectifs spécifiques n’ont pas encore été déterminés », a conclu le parquet.
Selon nos informations, cette série de perquisitions s’inscrit dans une opération européenne coordonnée entre plusieurs autorités judiciaires et de renseignement. Elle vise un groupe d’individus originaires pour la plupart d’Asie centrale (des Républiques russes du Daghestan et de Tchétchénie, notamment) et soupçonnées de se revendiquer de l’Etat islamique au Khorasan, sa branche dans cette région du globe.
Deux Russes arrêtés en Allemagne
Les autorités belges et européennes ont souhaité intervenir ce jeudi à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Non pas parce que celle-ci aurait été visée spécifiquement par un projet d’attentat – comme l’a indiqué le parquet fédéral, le groupe n’avait pas encore de cible déterminée connue – mais « à titre préventif », vu que les Jeux olympiques constituent une cible potentielle. Le parquet fédéral ne pouvait ajouter jeudi aucun commentaire, notamment sur le résultat des perquisitions.
Le jour de l’opération avait notamment été choisi en bonne entente avec le parquet fédéral allemand, qui a annoncé jeudi après-midi avoir arrêté deux Russes au cours de sept perquisitions sur son territoire. Selon nos sources, les dossiers belge et allemand sont bel et bien liés.
Abdulrashit D. et Surkho Z., les deux hommes arrêtés, sont soupçonnés d’avoir participé au volet « financement » de cette entreprise terroriste. « L’objectif était de collecter des fonds en Allemagne et dans d’autres pays européens et de les mettre à la disposition de l’organisation terroriste État islamique » explique le parquet allemand. « Les dons ont été collectés principalement via les réseaux sociaux et envoyés à un membre de l’EI à l’étranger pour être transmis. (…) Les fonds ont particulièrement profité aux femmes emprisonnées et aux combattants de l’EI. » Le parquet fédéral allemand évoque dans son communiqué des cagnottes de 12.000 et 25.000 euros, constituées depuis l’été 2022.
https://www.lesoir.be/612042/article/2024-07-25/une-operation-antiterroriste-en-belgique-volontairement-declenchee-avant-la
Écrit par : Allusion | 25/07/2024