Les Assassins de l'Aube (30-45) (18/12/2024)

Les Envahisseurs de l'Aube

9 avril 2024

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Prélude

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 Je lis l'expérience d'un guide : "La beauté des paysages de Guadeloupe est à couper le souffle tandis que la richesse de sa biodiversité terrestre et marine est exceptionnelle. Entre randonnée pour atteindre les chutes du Carbet, plongée dans l'espace maritime du Parc national de la Guadeloupe et détente sur l'une des splendides plages, il y a de nombreuses activités à pratiquer en solo, en famille ou entre amis. Quel que soit votre style de séjour, vous profiterez de panoramas aussi grandioses que diversifiés, comme des forêts tropicales, des cascades, des volcans, des mangroves et des falaises. Vos papilles seront séduites par les saveurs de la cuisine créole, dont notamment le bokit, un délicieux sandwich frit".

Les pays et régions paradisiaques comme la Guadeloupe peuvent aussi devenir des enfers. Mayotte a été le cadre de cette transformation. Les territoires d'Outre-mer sont exposés à différents phénomènes naturels : séismes, cyclones et montée des eaux. Les volcans sont également présents : le Piton de la Fournaise à La Réunion, la Soufrière en Guadeloupe, la Montagne Pelée en Martinique, sans oublier le tout jeune volcan sous-marin au large de Mayotte. Un glissement de terrain à Deshaies et c'est un arrêté préfectoral qui interdit partiellement l’accès à la carrière et impose un plan de sécurisation.

3ème série de chapitres du livre de Michel Bussi

30. Plage de la Perle, Deshaies, 7hpodcast

31. Centre pénitentiaire de Baie-Mahault, 9h31podcast

32. Saint John's Antigua-et-Barbuda, 9h33podcast

33. Fort Delgrès, Basse-Terre 9h41podcast

34. http://www.akansyel.frpodcast

35. Fort Delgrès, Basse-Terre 10hpodcast

36. Préfecture de Pointe-à-Pitre 12h15podcast

37. Capesterre-Belle-Eau 13hpodcast

38. Hôpital de Capesterre-Belle-Eau 13h30podcast

39. Port de Terre-de-Haut Les Saintes 14h30podcast

40. Direction zonale de la police judiciaire, Les Abymes 14h45podcast

41. Terre-de-Haut, les Saintes 15h30podcast

42. Direction zonale de la police judiciaire, Les Abymes 16hpodcast

43.  Terre-de Haut, les Sainte 16h45podcast

44. Marina de Bas-du-Fort 17h30podcast

45. Ravine du Bois-Malher Bouillante 23hpodcast


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Les actualités de la semaine

1. Lundi 16 décembre

Les commémorations des 80 ans après la bataille de Bastogne de 1944 

Bataille des Ardennes 1944

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Bataille des Ardennes 2024

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2. Une drôle de crise politique selon les Coulisses du Pouvoir
podcast

3. "Solitude des jeunes en 2024"

Selon la nouvelle étude de la Bertelsmann Stiftung, plus de la moitié (environ 57%) des jeunes Européens âgés de 18 à 35 ans se sent modérément ou profondément seul. En Belgique, 61% des jeunes Belges se sentent modérément seuls dont, 15,5% se sentent profondément seuls. Un faible niveau d’éducation renforce la solitude. C’est surtout la solitude profonde et chronique que les personnes concernées perçoivent comme un problème majeur. L’étude présente différentes recommandations d’action pour y remédier. Ainsi, une bonne base de données sur les personnes souffrant de solitude, des services de conseil et des formes de rencontre, en particulier pour les jeunes, un échange d’expériences au-delà des frontières nationales et le soutien des compétences sociales et émotionnelles peuvent contribuer à réduire efficacement la solitude. Les interventions se concentrent sur le changement des pensées, perceptions et émotions négatives grâce à des techniques cognitivo-comportementales pour renforcer le sentiment d’appartenance, identifier les pensées et perceptions néfastes, pour corriger les peurs et les jugements erronés et à améliorer les stratégies d’adaptation et la gestion du stress basés  sur des études axées sur des groupes à risques spécifiques. 

4. Par "Burn-out pour les débutants ? 

Un spectacle pour rire en néerlandais et en français, corrigerait-il cette solitude ?

Une nouvelle de daardaar m'apprend une rencontre entre l’humoriste flamand Arnout Van den Bossche et son alter ego francophone Arnaud Dubois. L’humour entre eux devient un langage commun. Avec « Burn-out pour les débutants », ce duo bilingue revisite les absurdités du monde professionnel, transcende les frontières linguistiques et célébre l’autodérision et le bon sens belges.

Interview du duo à Malines.

Si vous rencontrez Arnout Van den Bossche dans la rue, vous ne soupçonnerez jamais qu’il est comédien : vêtu d’un costume sombre avec une cravate de couleur, lunettes d’homme d’affaires et cheveux courts. On parierait qu’il se rend au travail, quelque part dans un grand bâtiment en béton. Pendant des années, il a aussi été cet homme. Un ingénieur qui a travaillé pour de grandes entreprises telles que Siemens et Proximus/Belgacom. Mais, en 2009, cet homme originaire d’Alost a remporté la Humo’s Comedy Cup, un prix pour humoriste de l’hebdomadaire flamand. C’est alors qu’il est devenu comédien à plein temps. Il a créé le spectacle à succès « De relatiefluisteraar », ou « celui qui murmurait à l’oreille des couples ».

Quinze ans et deux spectacles plus tard, Arnout Van den Bossche s’associe à un double francophone sous le nom d’« Arnaud Dubois ». Dans la vie de tous les jours, Arnaud s’appelle en réalité Olivier Vanhuysse, un Bruxellois au CV impressionnant dans le monde des affaires (mais aussi avec une expérience comme G.O au Club Med). Ensemble, le néerlandophone et le francophone jouent le spectacle « Burn-out voor Beginners » d’Arnout en version bilingue.

Rencontre de ce duo d’humoristes dans le café de la salle de spectacle malinoise Theatrium, située juste en face de la cathédrale. Arnout Van den Bossche y joue le soir même son nouveau spectacle « Coach ». Olivier Vanhuysse, aka Arnaud Dubois, prévient Arnout qu’il arrivera en retard. Le cliché des francophones en retard se confirme-t-il ? Quoi qu’il en soit, on entame l’interview…

- Aubry Touriel : Comment l’idée d’un show bilingue vous est-elle venue ?

Des entreprises me demandaient parfois si je pouvais faire le spectacle en même temps en néerlandais et en français. Il s’agit d’une situation typiquement bruxelloise où francophones et néerlandophones se mélangent. Souvent, ils essaient de trouver une solution en passant par l’anglais… Mais cela ne fonctionne pas dans toutes les organisations. J’ai donné mon spectacle en version bilingue pendant un certain temps : je racontais ma blague en néerlandais et puis je répétais la chute en français. »

- Pourquoi ne pas avoir continué tout seul alors ?

« Mon niveau de français est acceptable, ce qui peut être charmant, mais c’est du français « à la flamande ». Il y avait beaucoup d’erreurs. Même si je pouvais me faire comprendre, mon spectacle manquait de nuances. Et puis, mon agenda était déjà rempli. On a essayé avec des interprètes en simultané, mais ça ne fonctionne pas avec l’humour. Et, un peu avant le covid, ma maison de production a reçu un mail d’un certain Olivier qui voulait faire mon spectacle en français… »


En parlant du loup: Olivier Vanhuysse, aka Arnaud Dubois, vient de garer son speed pedelec, il a enfin trouvé le lieu de rendez-vous après quelques appels avec Arnout Van den Bossche.

- Comment vous est venue l’idée de faire un spectacle ?

- « Étant bilingue, j’ai fait toutes mes études en néerlandais, ma maman est flamande. J’ai été voir le spectacle d’Arnout il y a quelques années. Je suis sorti de là en expliquant à mes collègues : « C’est un truc de fou, c’est ce qu’on vit tous les jours. » Je suis alors rentré à la maison en disant à ma femme qu’il fallait que je fasse la même chose en français. Vers 11 h 30 du soir, j’ai ouvert mon ordinateur pour écrire un mail à la production d’Arnout. Ma femme me demandait « qu’est-ce que tu fous ? Ils ne vont jamais te répondre ! Le lendemain, j’avais un mail dans ma boite tôt le matin pour m’annoncer qu’ils étaient prêts à envisager une collaboration ! »

- Donc, vous ne vous connaissiez pas avant de monter sur scène ensemble ?

- « Non, et ce n’était pas forcément le but de jouer ensemble : on a commencé en entreprise où chacun jouait de son côté. En fait, on ne s’attendait à rien. On a vraiment lancé en se disant « Écoute, on va essayer, on verra bien, ça va être chouette… »

- On ne s’attendait à rien. On s’est dit qu’on allait essayer, on verra bien »

- Cela n’a jamais été notre intention de monter sur scène ensemble. Notre idée, c’était Arnaud en français, et Arnout en néerlandais. Et après le covid, il y a eu soudain une demande pour des shows bilingues en entreprise. Nous étions demandés pour venir le lendemain et les conditions étaient bonnes.

- Concrètement, comment se passe un spectacle bilingue ?

- « C’est assez simple : nous faisons les mêmes blagues. Je commence en néerlandais et puis Arnaud traduit. Je dis « goeiendag allemaal ! » et il dit « Bonjour, tout le monde ! » Personnellement, je connais mon texte par cœur et il faut juste s’assurer de bien traduire… »

- Justement, traduire, c’est tout un art. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

- « Il y a beaucoup de mots en néerlandais qui sont des « punchlines », mais qui n’existent pas de manière aussi percutante en français. Il faut parfois tourner un peu autour du pot. »

- « La traduction française fait 12-13 pages de plus que le texte néerlandais »

« En néerlandais, on peut utiliser un mot et tout le monde comprend. En français, il faut deux, trois mots, voire une phrase complète. »

- « Par exemple, « Miserie op het werk » : c’est très clair comme expression en néerlandais. En français, on pourrait la traduire par « les emmerdes au boulot », mais on est à la limite du vulgaire. Donc j’alterne entre les ennuis et les emmerdes. Parce que la « misère », ça ne convient vraiment pas en français. »

- « Il y a aussi l’expression “een irritant mens » qui se transforme en “emmerdeur”. En néerlandais, si vous dites « mens », et pas « man » ou « vrouw », c’est un peu comme si vous déshumanisiez les gens. Vous comprenez ? La nuance n’est pas évidente. »

- Y a-t-il des différences entre l’humour francophone et néerlandophone ?

« Quand je regarde les humoristes francophones, ils ont souvent tendance à incarner plusieurs personnages lors d’un spectacle. C’est souvent une juxtaposition de sketchs avec des personnages légers. Du côté flamand, on est un peu plus branché sur l’humour britannique : on reste assez stoïque quand on fait une blague. C’est rare qu’on se mette en colère ou qu’on montre nos émotions sur scène. »

- Néerlandophone ou francophone… tout le monde a un patron ou des collègues qui lui tapent sur le système. »

 - « Par contre, que ce soit en français ou en néerlandais, les thèmes qu’on aborde dans notre spectacle sont identiques au nord et au sud du pays : tout le monde a un patron ou des collègues qui lui tapent sur le système. »

- Avez-vous remarqué des différences dans la culture d’entreprise au nord et au sud du pays ?

- L’un des stéréotypes concerne la ponctualité et on en joue pendant notre spectacle. J’explique par exemple que la réunion commence à 9 heures

- Et moi je traduis par « à peu près » 9 heures. S’en suit une explosion de rires dans la salle. On voit ici qu’on touche à quelque chose de réel au vu des réactions suscitées. »

- Pensez-vous à d’autres exemples de différences culturelles ?

- Il y a une plus grande décontraction chez les francophones : si le francophone s’amuse, il rit. Si un Flamand s’amuse, il est le premier à regarder autour de lui pour voir si les autres rigolent. Si c’est le cas, il rigole à son tour. »

- On constate aussi une différence quant à l’approche vis-à-vis des autres langues, en particulier l’anglais. Dans le spectacle, Arnout cite un passage du discours de Martin Luther King « I have a dream. Moi, après, je marque une pause, le public s’attend à ce que je traduise ou à ce que je répète en anglais, mais je réagis autrement : « Il l’a bien dit, non ? » »

- Comment les francophones et néerlandophones réagissent-ils lors de vos spectacles ?

- Dans les cultures plus romanes ou latines, je remarque souvent qu’on s’ouvre à la nouveauté. Ils sont plus accessibles. En Flandre, c’est le concept du « je ne vous connais pas » qui prime. Si une salle n’est pas remplie, c’est souvent parce qu’ils ne connaissent pas qui est l’humoriste. Ils vont d’abord demander à leurs connaissances pour voir s’ils le connaissent et s’ils le recommandent. »

- Je confirme. Je le constate aussi dans mon travail de jour avec les projets nationaux. En Flandre, les gens observent dans un premier temps, sans prendre part activement au projet. Les projets se mettent en place petit à petit. Par contre, une fois que la machine est lancée, le projet dure plus longtemps. Chez les francophones, on se lance plus vite dans de nouveaux projets, mais on se lasse aussi plus rapidement. Résultat : deux ans après le lancement d’un projet, la moitié des francophones formés sont déjà occupés à autre chose alors que le projet continue de grandir en Flandre. »

On a beaucoup parlé des différences, mais quels sont les points communs entre francophones et néerlandophones ?

Arnout et Arnaud en chœur : « La bière ! » (rires)

- Nous aimons tous rire de nos malheurs. Je constate aussi une forme de « gezond verstand », de bon sens : si un problème survient, on fait preuve de bon sens et on n’hésite pas à contourner les règles pour résoudre un problème. C’est impossible à concevoir aux Pays-Bas et en Allemagne : là-bas, il y a des règles et elles doivent être respectées à tout prix. En Belgique, on va « foefelen », comment traduit-on ce terme en français ?

- Chipoter, sortir du cadre, bricoler… »

- Pour les Wallons, les Flamands sont cartésiens, mais pour les Néerlandais ou les Allemands, ce sont des « chipoteurs créatifs ».

- On va sortir un peu du cadre. On sait qu’il existe, mais on va faire un petit pas à gauche ou à droite et on va revenir dedans par la suite. Pour les Wallons, les Flamands sont cartésiens, mais pour les Néerlandais ou les Allemands, on est des « creatieve foefelaars », des « chipoteurs créatifs ». »

- À l’inverse, j’ai beaucoup travaillé avec des Français. Dans mon travail, je suis quand même très cartésien et je m’arrachais les cheveux en France. Cela m’est arrivé de réclamer une facture avec le montant correct pour la comptabilité. Et on m’a répondu : « ce n’est pas grave : viens, on va manger un bout et on mettra 40 euros de moins sur la facture… » »

- En parlant de manger un bout, le côté bon vivant, bourgondiër, n’est-il pas aussi typique de la Belgique ?

- Totalement. En Belgique, le repas, c’est sacré. Quand on va à un repas d’affaires, on mange pour manger et aussi pour établir une bonne relation avec son interlocuteur. On n’est pas obligé de signer directement le contrat le jour même. Dans les autres cultures du nord de l’Europe, on ne va pas comprendre qu’on puisse passer son après-midi à manger ou à boire du vin sans retourner au travail avec un contrat signé. »

- Vous avez toujours joué en duo en entreprise. Comment envisagez-vous l’avenir ?

- Nous avons déjà réalisé des chouettes shows en entreprise. Maintenant, nous nous lançons ensemble auprès du grand public. Cette fois-ci, ce sont des particuliers qui paient de leur poche un billet et non plus le patron d’une entreprise. L’aventure doit encore vraiment commencer ! »

5. Par les cactus et par les chroniqueurs ?

Capture d'écran 2024-12-17 145844.pngCelui de l'élection de Miss Francepodcast.

Celui de l'ouverture de la gare de Monspodcast.

L'humeur de Daphné Huynh semble au top
podcast

La dernière plume de l'année de Thomas Gunzig est très sérieuse entre les beautés et les laideurs de humanité
podcast.

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Réflexions du Miroir

Capture d'écran 2024-12-18 080121.pngN'avez-vous pas remarqué que quand tout va mal, il y a des sujets en (auto)dérision qui surgissent de partout, que les opportunistes en profitent et font des fortunes ?

Capture d'écran 2024-12-18 081734.pngCharles Trenet, le fou chantant, chante ce que je reprenais dans ce billet "Y'a d'la joie" en pleine période du Covid du début de l'année 2021.

En 1936 lors de la sortie de sa chanson, elle était en opposition avec l'air du temps dans un contexte d'insouciance, à l'heure de la réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaires et à la création des congés payés.

La chronique musicale reprenant les chansons qui ont été le plus reprises en 2024, ne me semblent pas plus joyeuses ou plus moroses que d'habitude entre surdoués et sous-doués.podcast.

On a toujours besoin d'autant de dons que d'habitude.


A la semaine prochaine pour le 4ème épisode des Assassins de l'Aube.

Allusion

PS : Extrait concernant l'actualité de ce billet a été publié sur agoravox.fr avec le titre Actualité à la belge 

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17/12/2024 :  Ce mardi RTL Club reprend le film "La bataille des Ardennes de  Ken Annakin avec Henri Fond, côté américain et Robert Shaw, côté allemand.

Thèse : Le lieutenant-colonnel Kiley des services secrets américains, soupçonne qu'une opération va avoir lieu, mais il n'est pas pris au sérieux 
Film et critique du film ensuite :

 

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