Tout pour rien ou rien pour tout (18/02/2008)

commerce,prixL'antagonisme entre le virtuel et concret est de plus en plus troublant. Internet fait penser que tout peut s'acquérir sans bourse déliée. La réalité dans les magasins va dans l'autre sens. Où est la faille? Le prix des choses et celui des hommes ne seraient-ils plus en équilibre? Entre rêve et réalité?

- Tu vas quand même pas payer pour cela ? Tu as vu, c'est gratuit ou presque sur Internet: logiciels freeware, tickets d'avion, le magazine de la télé et j'en passe. T'es fou d'acheter cela dans le commerce.

La Toile fait subir ce revirement à la pensée et à l'action réactive sans réflexion. Dans le même temps, on assiste à une augmentation du coût de la vie pour les denrées de base.

L'indispensable concret devenu cher, le futile virtuel tendant vers la gratuité. (Le FOSDEM 08 23-24 février)

On vous le dit: pourquoi payer pour ce que vous obtenez gratuitement avec la cerise sur le gâteau en plus ?

La pub passe désormais par l'intermédiaire du "gratuit". Google et Yahoo pompent toutes les informations sur nous consommateurs et nos petites "défaillances". Juteuse, cette information au vu des résultats de ce genre d'entreprise. L'information personnelle passerait donc au premier plan ?

Les eBay de toutes sortes, ont aussi effacé quelques dollars ou euros de l'addition au passage par une vente-troc organisée au niveau biens ou plus vicieux  et esclavagiste en mettant aux enchères l'heure non plus vers le haut mais vers le bas ("Haro sur jobdumping.de").

Les droits d'auteur (DADVSI) ont été aussi mis à l'index. L'intelligence et les droits de pensée ne se monnaient plus. Mais qui paierait en définitive pour la mise sous tutelle ? ("Le Copyright remis en question: lettre au Ministère de la Culture". "Appel aux créateurs et aux artistes ...")

Dans les airs, on parle de  "low-cost" de l'aviation (L' UE réagit très violemment aux prix des compagnies low-cost). Ce n'est pas la Cour de Justice européenne qui précise des indemnités en cas de retard des vols, une obligation d'informer le passager, le remboursement en cas d'annulation, qui changeront la donne. Le cauchemar pourrait venir par le manque de sécurité. Les mises en consigne pour le contrôle et la maintenance coûtent encore très cher.
commerce,prixUn m
odèle économique basé uniquement sur la compression des coûts de production, est il viable? Retour de manivelle aussi par la consommation inconsidérée du kérosène, toujours pas remplaçable.

Minimiser le prix de revient n'est pas dénué d'effets secondaires.

"Vivez moins cher en 2007" disait "Plus Magazine" fin décembre 2006.

Alors, les jeunes ont choisi, suivis par les moins jeunes: "On veut tout à la vitesse d'Internet et sans plus bourse déliée" avec le moteur intégré publicitaire. La vie privée n'a qu'à bien se tenir.

Il est vrai que cette nouvelle tendance ne vient pas du ciel. Elle est arrivée avec la dévalorisation, voulue par des hommes et par le travail des sociétés, par la Société, "The System".

Où est la contrepartie? Qui paie tout cela, cette fausse gratuité ? Déclin et abîme inéluctable en bout de course ? 

La pub ne peut pas tout.

Il faut le chercher à l'étage du dessous. Dans le concret, il en va tout autrement. Le consommateur s'est vu contraint de rechercher une issue sur une marche encore plus basse. La classe moyenne n'est plus moyenne après avoir raté une marche dans la manœuvre. Et cela est beaucoup plus grave car c'est elle qui assumait l'achat de cette production dans sa grande majorité.

Le pouvoir d'achat a perdu 2%  au minimum et ne suit pas l'index. Des contrats à tous les niveaux deviennent des peaux de chagrin enveloppant des bénéfices non négligeables.

Mais pas partout. Pas chez tous les interlocuteurs des transactions.

Pour les multinationales, l'ouverture des marchés sans frontières, sans aucune retenue et sans filets, c'est encore possible. Face à elles,  pour les petites sociétés, c'est baisser ses prix ou mourir. Marche ou crève dans le bas de l'échelle du côté "consommateur".

L'OMC a orchestré les échanges internationaux. Ces sociétés internationales harmonisent leurs activités à cheval sur une multitudes de pays en garant leurs bénéfices dans les pays qui donneront le plus de sécurités et de rendements au niveau fiscal. Les petite sociétés locales triment en haïssant cette concurrence des plus fort. Elles s'adaptent, elles bradent, elles soldent. Elles cherchent le juste prix, les coupables de cette envolée des prix et elles répercutent chez leurs clients "de passage" en espérant en conserver quelques fidèles.

Le travail a été dévalorisé. Pour compenser et survivre, certains tentent même de compenser et de condamner à travailler plus. On oublie par là même que le temps de plein emploi est obsolète et que beaucoup de machines ont remplacé des tâches de plus en plus sophistiquées. Le low-cost tout azimut doit oublier, du même coup, le prix de la qualité et la motivation de créer.

Les matières premières, elles, tenues dans un étau appelé "Wall Street", pendant de très longues années, par les pays consommateurs aux dépends des pays producteurs, se réveillent et prennent, comme il se devait, un jour, leur envol.

Les Belges craignent pour leurs portefeuilles. Problème de plus en plus commun dans notre "occidentalité". On ne cherche pas à savoir d'où cela est  venu, où on l'on va mais, alors, on y va !  En Belgique, l'indice des prix à la consommation a augmenté en 2 ans de 5% dans l'ensemble des produits et, jusqu'à 7%, pour les produits alimentaires et l'énergie. Heureusement, l'index bien que lissé reflétera bientôt une partie de la hausse. La Belgique est passée au 12ème rang en deux ans en Europe (d'après une étude GfK) dans le classement du pouvoir d'achat. La Suisse, occupant la 1ère place, la France, la 9ème. Énergie, loyer et nourriture étant le tiercé de tête.

"Le pouvoir d'achat continue de résister à la hausse des prix", titrait l'Écho à la Saint Valentin. La Banque Nationale belge appelait, du même coup, à la modération pour préserver l'indexation automatique et éviter la spirale négative prix-salaires-prix. 

Mais jusqu'à quand et avec quel parachute? Le consommateur pour prendre un peu d'avance sur les augmentations commencent à stocker les denrées qui ne sont pas trop périssables. Il devient le stockiste du magasin et fait artificiellement augmenter les ventes.

La pérennité des produits n'est plus assurée. Tout évolue à la vitesse de la lumière, tout s'étiole et devient obsolète déjà à la sortie du magasin. Les fournisseurs s'en rendent compte de l'intérêt et nous vendent de l'immédiat, du consommable aux jours comptés par une date de péremption. Le conjoncturel n'atteint plus jamais le stade de structurel. Si les GSM ont baissé de prix, les communications téléphoniques sont en pleine croissance. Les carottes n'auraient seules pas suivi l'inflation. Le pain subirait une augmentation non justifiée par le prix du blé, ni de l'énergie, ni par la saison. Une entente, seule, sur les prix serait donc à l'origine de l'augmentation. Le prix des produits saisonniers est souvent calculé en extrapolant à partir de la récolte de l'année précédente ou en anticipant d'une augmentation. Offre et demande toujours en équilibre dans de telles conditions? Baisser les prix de l'énergie? Peut-être, dans le durable, mais pas dans le fossile.

L'extinction de la classe moyenne n'assumera plus le produit du travail, très bientôt. Dans une économie telle que la nôtre, l'argent est fait pour rouler. Arrêter le pouvoir d'achat, c'est ralentir de fait la production dans une civilisation productiviste.

La presse propose de petits conseils amusants par leur innocence à cette perte de pouvoir d'achat  : acheter en vrac, productions maison, supprimer gaspillage, rassembler ce qui est normalement dissocié. Le "do it yourself" avec les meubles Ikea, le Brico n'est pas à la portée de tout le monde.  

Continuer à trouver l'amélioration du niveau de vie par une augmentation du travail? Il faudrait se demander, comme il est fait pour l'habitat au citoyen responsable, par où, il y a des "pertes de chaleur". Les caisses, comme annoncé partout, seraient vides. Les cadeaux ne seraient plus à l'ordre du jour et cela malgré les promesse électorales. Supprimer la pub ? Travailler plus pour gagner plus ? Faire plus avec moins? Schizophrénie, en plus. Quel est le but? On ne comprend plus. Des débats entre gauche et droite n'éclaircissent pas plus l'horizon. De la poudre de perlimpinpin quotidienne ne change rien.

La diminution du nombre d'heure de travail semblait la solution pour entamer un siècle suivant, le 21ème rugissant ? Les machines ont depuis longtemps supprimé les travaux répétitifs et qui demandaient une trop grande quantité de personnel. Il faut l'assumer. Les compensations où traînent-t-elles ? Le besoin de produire par le travail est bien présent, mais mal ajusté. L'efficacité ne vient pas de la quantité mais de la qualité. Travailler mieux, sinon, ce serait se jeter l'opprobre après avoir imaginé les machines pour améliorer la qualité du travail.

Et si l'heure de travail était revalorisée, au contraire? Mais à quel prix ?

Plus besoin, tout est gratuit, répondrait une voix jeune, en écho. Il y a manifestement de la friture sur la ligne.

Tout ne passe pas par l'intermédiaire d'Internet.

Les réponses à mes craintes du "tout gratuit" se trouveraient, donc, ailleurs. Dans une à une de ces lignes, des textes comme si, tout à coup, elles m'apportaient le démenti à mes idées préconçues que chaque minute engagée devrait être payée au juste prix. Alors, on réfléchit. Certains sont provocateurs, révolutionnaires ou innovateurs.

"Abolir le travail, pour en finir avec le chômage et autres tracas" pour ne citer que ce très bon article bien documenté. Les affres du productivisme qui devraient être corrigés, selon l'article, par "certaines de ces technologies dites de pointe et pourtant vieilles comme le monde, comme les énergies renouvelables, les réseaux d’échanges de savoirs, les réseaux de troc sur la Toile et en dehors. L’allocation universelle -en attendant ou en précipitant la fin du capitalisme- est une autre piste provisoire à étudier prudemment. Dématérialiser l'argent...activités axées sur l’éducation, le bien-être et la santé, les services publics et concrets à la collectivité, la créativité et les arts... consommer moins pour travailler moins".

Pensées suicidaires ou rêves utopiques ? C'est du moins ce que je pensais en arrivant avec le poids de l'habitude et des conventions culturelles.

Bien que je pressente toujours certaines failles au nouveau "Système" évoqué par ce nouveau courant d'air "frais", je dois avouer que cela ne se goupillerait pas trop mal mais, dans des conditions très précises, drastiques même. 

Pourquoi consommer le trop plein de ce qu'on ne peut plus se permettre de consommer? Une grève de la consommation au bout du chemin? Peut-être pas.

Il s'agirait d'un changement de société dans sa globalité et à multiples facettes.

  1. Une spécialisation accordée de commun accord par les pays et aux pays. Chercher et choisir son créneau d'activité, sa spécialité en fonction de l'environnement et laisser les autres dans le leur. La concurrence ne ferait plus chuter les prix dans ce cas. C'est, un peu, ce qui se passe dans les faits, mais après de terribles coups de semonces. Les PC, l'électronique, sont déjà dans les mains de qui de droit. Les autres ont déjà bien compris. L'organisation est en place pour aboutir avec le maximum d'efficacité. Qu'il existe des créneaux demandant une spécialisation plus poussée, n'est pas un problème et pourrait se faire ailleurs. Si par contre les tâches dépassent le cadre d'un pays par leur ampleur comme pour l'espace, unir les forces en dehors de toutes perspective de concurrence serait bien plus nécessaire et adéquate. Une collaboration plutôt qu'une compétition. Un échange d'actions au sommet plutôt qu'un rachat. N'est-ce pas un pis aller pourrait-on rétorquer ? La concurrence a ses limites mais aussi ses incitants à la découverte.

  2. La motivation, le besoin d'entreprendre, on ne les chercherait plus dans le travail mais en soi. Avec son propre bénéfice dans l'opération. Ce serait nouveau. Ce "moi", il faudrait le découvrir avec le maximum de précision. Si l'homme a inventé le travail, on ne le réserve normalement pas aux bébés, quoiqu'on attende de moins en moins de temps pour lui donner les informations nécessaires. Donc, il est si pas remplaçable, amendable dans sa conception. Où chercher la motivation? Trouver une occupation motivante en dehors d'un travail imposer, tout le monde n'en a pas nécessairement les compétences et la volonté. Il faut orienter. Désoeuvrer une population est la pire des situations. Être en vacances tous les instants de la vie, n'est plus des vacances. Il faut meubler son temps pour rester vivant. Ne rien faire, ce n'est pas conserver la santé. N'en déplaise à Henri Salvador. Tout est question de personnalité. Génération d'assistés? Peut-être pas, mais demandant une "terrible" remise en question, pour le moins. Plus question de vivre en vase clos.

  3. Une éducation motivante et perpétuelle dans des domaines inattendus et pas nécessairement rémunérés. Un hobby. Pourquoi pas? Tout reste à faire de ce côté. Mais, on travaille dans l'autre sens.

  4. Le plein emploi, lui, est devenu une chimère qu'il faut ajuster perpétuellement dans la flexibilité en fonction des besoins de part et d'autres des acteurs transactionnels. Flexibilité qui nécessiterait le moins de déplacements physiques.

  5. Les programmes des candidats qui se sont présentés aux élections françaises, pour attirer les votes, contenaient des arguments qui laissaient croire qu'il était possible de consommer soit sans bourse délier, soit par une production avec toujours plus d'efforts. Les robots arriveront, très probablement, à le faire complètement. La cyberscience s'y intéresse. Mais, ce n'est pas encore pour demain, mais peut-être, après-demain.

  6. Une autarcie dans la production de ses besoins essentiels immédiats mais dans une vision solidaire du monde. On ne parlera plus de "trouver un nouveau modèle français" pour contrer le capitalisme américain, mais plutôt un modèle européen, voir mondial.

  7. L'infrastructure générale, le mode d'emploi de la carrière partielle ou totale, au bureau ou ailleurs est à réétudier de fond en comble. Tout devient simple et complexe à la fois dans la réalisation. Il s'agit, plutôt, d'une véritable révolution. Faudra-t-il engendrer des enfants qui dès la naissance seront affublés d'actions en bourse, capitalistes avec le biberon dans la bouche? Sera-ce comme actuellement, les uns qui n'arriveront pas à écouler leur précieux avoirs faute de temps et les autres qui ne pourront trouver le petit "plus" qui fait seulement vivre ou mourir ? Plus tard, rien d'anormal, comme seules études obligatoires recevoir des cours de gestions de fortune pour la survie. Gestionner sera aussi travailler.

  8. Le chômage qui joue le rôle d'assistance sans retard à l'allumage et sans perte de vue du but à atteindre.

Il n'y aurait donc plus qu'à attendre. Serons-nous sauvés pour autant et à temps? Est-ce vraiment les réponses du berger à la bergère avec le panier vide?

La nature a ses lois que les réalités connaissent très bien.commerce,prix

Les travailleurs occidentaux sont relativement protégés par des lois sociales efficaces et des conditions de travail contrôlées, mais ont dû subir des dé-localisations. Mais, là, où les choses se corsent, c'est dans la manière où cela se produit désormais où tous les abus sont permis. Le mot "éthique", on ne cherche pas trop à le traduire dans certaines langues asiatiques.

Ce sera un choix de société à la clé. Le low-cost et le high-cost ne font pas partie de la solidarité entre les hommes. Autant s'en souvenir.

Reste-t-il encore une chance de trouver des investissements dans le progrès réel des produits sans ce procédé qui dévalorise biens et personnes et sans externalisation de l'esclavage d'une autre époque pour les hommes?

Vendre, oui, travailler pour produire, ce qui sera utilisé à bon escient avec un travail de base qui rapporte à son auteur et un peu moins à ses commanditaires, à ses intermédiaires et distributeurs finaux. La marque ne compterait plus seule en "background".

Sans changement de mentalité, le "tout pour rien" prendrait le chemin de la glissade vers le "rien pour tout". C'est presque évident.

Pendant ce temps, la pub nous rappelle qu'il faut devenir "millionnaire" et "scandaleusement riche" pour vivre et se sentir à l'aise dans sa peau et pouvoir payer le luxe qui n'a pas du tout quitté la scène des offres.

Monde à deux vitesses? Le fossé, imperceptiblement, s'est creusé un peu plus dans cette dichotomie infernale.

Alors, encore un peu plus de recul s'impose dans le réel, le pur et dur. Si l'argent n'avait plus de valeur, voyons ce qui se passe chez les gens pour qui c'est le cas et qui n'ont plus à se préoccuper des affaires bassement matérialistes.

Avec les derniers rebondissements du réchauffement climatique, renaissent des élans de sagesse. La consommation des vêtements dans nos pays représente 8 kilos de vêtements qui passent à la trappe tous les ans pour suivre nos envies de rester "in". L'achat de 12 kilos de vêtement dans la même période constituait un débours de quelques 1600 euros. Acheter dans la durée et pour cela accepter de payer un peu plus dans l'ancien "Système". “Il faut être très riche pour acheter du bon marché”, concluait dernièrement un vendeur à la grande surface. Avait-il tout compris et était-ce un renégat, une taupe?

Les philosophes s'interrogent aussi sur cette gratuité. Francine Markovits, professeur de philosophie à Nanterre, dans son livre "C'est gratuit", concluait pourtant qu'on n'a jamais rien pour rien. La dépendance est au bout du chemin du "pas de pognon". Offrir à un tribus qui signifie devoir rendre un peu plus pour l'"heureux" élu et ainsi de suite. La charité dans le rapport homme à homme est souvent une satisfaction narcissique.

L'école gratuite, personne ne le remet plus en question. Il y a la solidarité qui joue pour assurer. Gratuit, ce ne l'est d'ailleurs pas totalement. Les fournitures, vacances scolaires, cantine le prouvent (en 2007, 100 euros par enfant). On voudrait même, dès lors, pousser le bouchon plus loin. Investissement supplémentaire pour la jeunesse de demain, disent certains. Aberration économique, pour d'autres. Un rapport prix performance est la seule réponse. Offrir du pouvoir d'achat à ceux qui en ont le plus besoin pour conserver la liberté, est la solution préconnisée. La gratuité serait un pis aller.

L'argent, "mal nécessaire" ou "outil" à utiliser avec la plus grande précaution?

Devra-t-on reprendre le bâton de pèlerin devant ce dilemme ayant des relents de cacophonie et s'évader dans "Un monde Ailleurs" que chante Jean-Louis Aubert?

Je dois dire que je me plaisais bien dans celui-ci. J'en avais pris les habitudes en plaisirs et en réflexions. Celles-ci m'ont épuisé. Il restera à compter vos points et vos réactions.

J'en frémis d'avance.

 

L'enfoiré,

 

Citations :

 

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