Tout va mal, non peut-être... (*) (28/09/2008)

0.jpgAujourd’hui, il y a un malaise latent et croissant. Pouvoir d’achat en baisse, gouvernements en déséquilibre, inflation, fluctuation anormale des monnaies, crise alimentaire et financière, insécurités. Cycles de vie, de la société, des êtres vivants ou plus philosophiquement une question de confiance en soi?

Cet article se trouve dans la rubrique "Philosophie" et non pas dans celle de l'économie. Pour commencer, je reprends un billet d'un humoriste belge, Bruno Coppens, d'il y a exactement un an. Son titre "C'est ma première subprime-party". Il parlait du tsunami boursier du mois d'août 2007. Le mot "subprime" lui faisait peur car à une lettre près, on arrivait à "supprime" et cela le submergeait comme un subalterne à qui l'on subtilise les moyens de subsister. Il rappelait les règles du jeu de l'argent à consommer tout et tout de suite aux Etats-Unis. Le nid douillet, douillé qui revenait à la case ou à la casse départ.

C'était hier. Un an, déjà.

Le malaise que quelque chose d'indéfinissable devrait se passer, plane toujours sur les populations du monde depuis quelque temps. Peur de la vie, peur de ce qui entoure. Creux de la vague? Les réactions sont souvent fatalistes ou pire empêchées par la panique. La panique est incontrôlable et perd toute logique en s'auto-alimentant. Les rumeurs sont les moteurs de cette descente aux enfers. De vrais et de faux indices s'entrechoquent sans plus recourir à la raison. On ne cherche plus si la rumeur est fondée. Se faire mal devient "la" réponse à ses propres convictions. Chercher les bouées de secours se retrouvent dans les confirmations des autres qui ont tout aussi peur du lendemain comme des bouées de sauvetage trouées. Les crises ne se ressemblent pas par leur initialisation mais par leur prolongement dans la panique de ses suiveurs. L'amplitude de celle-ci est directement proportionnelle au manque de contrôle, de confiance dont elle subit les contre coups. Les Nostradamus, Cassandre d'occasion, oiseaux de mauvais augures jouissent, eux, d'une audience inespérée qui n'est pas perdue pour tout le monde. Dans ce contexte, les gourous s'installent pour qu'on parle d'eux et utilisent la "générosité d'écoute" des ouailles fidèles à leur propre profit. (référence à un article précédent "CapitaMal"). Les autorités ont, depuis, repris à leur compte ce flambeau qui se consume sans combustible. On se demande d'ailleurs comment elle reste à brûler.

La science a toujours cherché à expliquer en fonction de l'histoire et des situations précédentes pour trouver des cas semblables comme le fait le météorologue qui est, à peine mieux outillé, pour déterminer le temps qu'il fera dans un futur plus ou moins long. Périodes de temps qui correspondent plus ou moins avec le réel ou à une constatation apportée avec l'expérience et reflétée par des statistiques. Donc, après coup.

Le réel, lui, se révèle encore plus audacieux. Il voyage dans l'inconnu, le brouillard. On sait peut-être bien où aller, mais on cherche "comment".

Et si tout n'était qu'une suite d'événements qui se répètent inlassablement dans une boucle plus ou moins longue?

0.jpgLa Bourse compte, apparemment, un multiple de 8 et 16 ans pour revenir, statistiquement, au même point mais avec des exceptions. La courbe en cloche est plus ou moins aplatie au milieu suivant le cas, comme seule différence. Le mot "crise" est utilisé à toutes les sauces. Tout le monde s'attend toujours à un krach. Mais tout revient à sa place après un temps plus ou moins long. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas en cours de route, des coups de ressort entre un plafond et un plancher dans un serpent qui ressemble à celui des monnaies avec l'euro.

Après un premier semestre morose, le mois d'août avait repris des couleurs à la Bourse. De grands argentiers comme Soros s'étaient même remis à acheter des actions. Le début de la semaine dernière, rechute. Fin de semaine, courant inverse, plus systémique, après une injection de 85 milliards par la FED dans AIG et surtout une volonté d'injecter 700 milliards de dollars dans l'économie par le gouvernement américain en deux ans. Rebond technique qui se retournait le lendemain avec le retour à la baisse. Plus tard, apaisement, on se tâte, sensible à toutes les nouvelles mais toujours non rassuré car la décision doit encore être acquiescer par tous. Irrationnels mouvements des spéculateurs dans les deux sens. L'ampleur est seulement différente et surprend même les spécialistes. Les pertes pourraient coûter quelques 1000 milliards de dollars aux contribuables américains, prédisent certains encore plus alarmistes. Qui dit mieux ou plus fort ? Il a fallu montrer au monde que les moyens existaient pour réagir et que la solidité du système était bien présente. Réussir si la confiance revient. Rebondir est une obligation de vie et ne pas réagir ferait encore plus mal. Troisième "étatisation" dans l'histoire après celle de 1933 et de 1989 si l'Etat américain rachète les créances douteuses et recapitalise les sociétés commerciales. Les USA montrent leur pouvoir de réaction aux autres blocs qui, eux, semblent se retrouver comme des poules effarouchées sur le tas de fumier. "Il faudrait plus humaniser les Bourses", disait Sarkozy, au nom de l'Europe, sans donner le "comment", ni en déposant sa quotte part budgétaire sur la table. Demander de participer plus aux Européens, dans le cas d'acceptation du plan. Même le FMI a été doublé dans sa fonction de régulateur mondial par cet annonce du plan Paulson. Cela a remué du côté de la Maison Blanche et fait unique, Bush lance un appel "au secours" au démocrate Obama et à son successeur idéologique, républicain, McCain. Le FBI est sur les dents à la recherche des malversations. Coup de théâtre, ce vendredi, Bush est trahi par son propre parti qui refuse. Cette somme paraissait astronomique et pourtant, elle ne l'était pas vraiment. Cela représente à peine 2000 $ par individu américain. Un dernier baroud d'honneur pour Bush pour une fin de mandat bien agitée? 

La nervosité des marchés et des dirigeants de la planète n'allaient pas se calmer ainsi. Il faut trouver encore mieux.

Le NouvelObs titrait « Crash, le cycle infernal, l'ombre de 1929 ». "Les kids américains qui ne se lasseraient pas d'écraser la tête d'une taupe en plastique pour la rentrer dans son trou avant de recommencer l'opération sur un autre trou.", constate-il.

Le magazine "Monde diplomatique" (101) d'octobre osait titrer "Demain, l'Amérique". Quelques chapitres rappelent de manière explicite, les bons et les mauvais points de ce géant. "Schéhérazade à la maison Blanche", "Capitalisme de catastrophe à la Nouvelle Orléans", "En croisière sur le Titanic de la droite", "Parfois, Wall Street doit céder". Pour McCain la guerre en Irak, les USA en sortiront vainqueur. Pour Obama, il vaut mieux s'occuper de l'Afghanistan. Chacun son truc pour sortir des flûtes de la conjoncture. "Yes, we can" lançait Obama dans un discours, même si, pragmatique, il dit pouvoir comprendre les inégalités dans sa politique. McCain se soigne. Sarah Palin a pris les devants, elle s'est armée contre les sorcières. (?)

En 1929, le krach avait été effacé par l'Etat providence. En 1987, la correction de l'anarchie du marché a été effectuée par la temporisation en cadenassant les mouvements trop importants en cascade sur une même journée suite aux réactions automatiques à la vente des ordinateurs. En 2001, la corruption d'Enron a vu son antidote par la loi Sarbanes-Oxley qui remettait toutes les procédures informatiques en question. C'est encore une nouvelle situation. Un plan de sauvetage, cette fois, aussi, devrait sortir.

L'économie va mal. Un krach, c'est toujours possible. Certains tremblent, d'autres s'en réjouissent à l’avance car ils espèrent récupérer les morceaux dans la chasse aux bonnes affaires comme c'est déjà le cas dans le rachat des maisons américaines soldées. On cherche la rectification par coup de sonde. Un nouveau souffle, après la tempête? La mondialisation est seulement différente par rapport aux situations de crises du 17 ou 18ème siècles. La Bourse n'a seulement que rationaliser les échanges en leur donnant un effet levier aux investissements. L'argent virtuel, qui lui a donné un autre levier. Mais, un levier agit, parfois aussi, pour réduire ses propres effets.

0.jpgL'écologie parlait même de 2030 pour un krach écologique (Geneviève Ferone). D'autres parlent de 2012 pour répondre à des prévisions plus alarmistes. Prophétie qui est, il est vrai, soutenue par les exemples de plus en plus nombreux du changement de température, de fonte des glaces et surtout de la fréquence des situations extrêmes. Trente milliards de tonnes en CO2 à économiser. Cela fait du bouleversement dans les habitudes. Produire ne pourra pas se faire au même rythme qu'aujourd'hui. Le 23 septembre, nous serions arrivés à l'Overshoot Day, plus tôt qu'en 2006 que l'on localise le 9 octobre. Notre capital d'existence sur notre planète s'essouffle en dépensant plus que ce que la terre produit. Question: "comment calculer cette situation de manière objective et indiscutable?". La réponse? Simple  : "On ne peut retourner en arrière et il faudra absolument corriger le tir avec les outils d'aujourd'hui et de demain". Y-a qu'à, donc.

Actions, réactions. De bonnes décisions, efficaces, sont à prendre, donc, à la mesure des dégâts. Une structure à revoir sans, nécessairement, tout remettre en question. Le modèle social européen est en crise, lui qui repose sur une richesse toujours en croissance. Les USA n'y sont même pas entrés dans ce modèle. L'Europe a, elle, un potentiel de richesses et une histoire d'expérience dans sa diversité de peuples.

Le pétrole arrivé au point maximal de production? Tout dépend du "comment on l'évalue". L'impact de son augmentation est aussi différent en fonction du côté de l'Atlantique où on se place. Le prix à la pompe pour un Américain est plus proche de celui du baril de brut que celui de l'Européen avec son pétrole grèvé de taxes à plusieurs niveaux. De toute manière, la réaction a déjà été prise et s'intensifie par la voie d'une meilleure utilisation de l'énergie dans les pays les plus riches. Pays qui s'imposent, tôt ou tard, des quotas de consommation maximale par habitant en donnant des aides pour y parvenir. Procédés et impositions qu'ils payeront aux pays moins riches en échange de "bons pour consommer et pour polluer".

Tout semble fonctionner comme une respiration, une oscillation comme le cycle de la vie. Inspirer et puis expirer en cadence avec l'espoir d'en soutirer le maximum d'oxygène. Corriger les erreurs, casser le rythme des excès pour en diminuer les effets.

Cette conscience-là restera seule productive, automatique dans un scénario de "la carotte et du bâton". Moins de moyens, moins de dépenses. Des ventes massives en Bourses balancées par des achats du même ordre ensuite. Des catastrophes climatiques suivies par des augmentations des assurances pour freiner les ardeurs.

Cycles correctifs, temporels, spirituels, conjoncturels ou plus structurels comme les cycles naturels du papillon, de la grenouille, menstruel, du carbone, d'une entreprise... Rarement, néanmoins, comme le ruban de Möbius, artifice qui reviendrait à son point de départ, sans qu'on s'y aperçoive. Y voir autre chose, de plus fondamental? Parler de n’importe quoi dans un amalgame d’enfer ne serait pas la solution. Sortir du chapeau des "Bientôt la fin du monde?" ne ferait pas avancer les schmilblick. Inventivité pour recréer la confiance et faire progresser les valeurs financières de plus de monde à la recherche d'opportunités. Condamnés à réussir.

0.jpgLes questions de notre temps sont multiples et font frémir, c'est vrai. Le réchauffement climatique qui donnerait des catastrophes en porte clé avec nos productions mal ajustées, l'argent qui s'en va des poches plus vite qu'espérer, les bouleversements dans le travail qui laisseraient ceux qui ne peuvent suivre sur le carreau dans un stress chronique, ou, les « trop » vieux, qui devraient accepter les rabais en récompense de leur expérience chèrement acquise au cours d'une vie... n'est pas la solution.

Tout va mal. On est informé de tout par les médias, et surtout de ce qui se passe mal. Le reste n'intéresse que passivement.

Les médias sont des acteurs de prolifération de nouvelles en paraboles de phrases les plus "excitantes" ou même "choquantes" possibles de ce que ressent en secret le citoyen lambda. Emphaser les événements, pour être lu et entendu... pour vivre. Pour survivre?

Pour appuyer cette pensée insécurité, on fait même appel au mystère de l'histoire. Probablement parce que celle-ci ne pourrait mentir.

L'année 2012, comme fin de cycle, avancée par des preuves calculées par les Mayas pourrait même servir la thèse. Le cas des Mayas, anodin mais caractéristique, a été rappelé dans la presse et a justifié un film réalisé par Mel Gibson. Apporte-t-il un appui historique à la thèse d'une fin proche de notre monde? Qu'ont-ils annoncé, ces Mayas, si fins calculateurs? La fin du monde? Que nenni. La fin d'un cycle dans lequel ils se sentaient peut-être bien (quoique à y réfléchir) avec une période intermédiaire vers un autre cycle. Celui-ci se termine, pour eux, le 11 décembre 2012. Le suspense commencerait-il, donc? Pas vraiment.

Les bases de cette orientation sont purement mathématiques et ils n'ont pas donné d'autres preuves tangibles du bien fondé de leur façon de calculer. Mon article "Maille à partir avec les Mayas", sur le sujet, n'avait pas d'autres objectifs que de faire réfléchir mais pas pour faire trembler. Et pourtant, les Mayas n'avaient pas découvert la roue. Curieux...

2012, une année presque comme les autres. Sarkozy et un nouveau président américain sur la même sellette ou un siège éjectable.

0.jpgY aurait-il plus de raison d'avoir peur du lendemain, cette fois? "Après moi le déluge" n'est peut-être plus à mettre au frigo en attendant des solutions miracles. Zorro n'est qu'un fantasme sorti d'une tête en mal de réconfort. Alors, il n'est pas sûr qu'il arrive car il se trouve souvent sur la nouvelle planche savonneuse par ce qu'on appelle "l'effet volume" à 2 vitesses contraires. Une qui se serrera la ceinture et l'autre qui augmentera le rythme de la consommation. Notre présence sur terre est réduite à des proportions congrues de quelques minutes dans l'année sidérale de l'existence de la terre. Sera-ce avec ou sans nous? Il faut dire qu'à part un peu d'intelligence en plus, on est très mal protégé pour traverser des extravagances de notre climat. Les déséquilibres entre les grands blocs qu'ont créés la consommation dans les derniers siècles, devront se réduire en vases communicants pour trouver un point entre le PPCM (Plus Petit Commun Multiplicateur) et le PGCD (Plus Grand Commun Dénominateur) le plus acceptable pour tous. L'énergie existe sous forme naturelle et infinie, il ne suffit que de la capter sans en créer en plus. Un "Y-a qu'à" mais un peu plus vite que d'habitude et unis dans un projet mondial en dehors de l'esprit de clocher. Les étincelles n'ont jamais fait dans le durable. L'inégalité existe au niveau du lopin de terre sur lequel chacun est né. Le commerce ne peut pas tout faire et faire voyager les denrées et les hommes que la terre n'aurait pas prévu. La fête à l'extravagance n'est plus garantie et Zorro ne sort plus de l'écran. Dépassé, tout cela. L'Etat providence permet de tenir les rennes mais la facture est souvent, ensuite, sur la table. Les élections américaines toutes proches donneront très probablement une orientation à la crise d'aujourd'hui. Obama a proposé dès l'an dernier une réglementation plus stricte de la Bourse et une aide de grande ampleur aux ménages incapables de rembourser leur emprunt logement. McCain se félicite encore récemment de "fondamentaux solides". Quelqu'un se trompe. Encore une fois, des précédents, en 1932, quand F.D. Roosevelt l'avait emporté contre l'approche "l'individualisme robuste", trop peu conforme à la réalité de Herbert Hoover face à la Grande Dépression.

0.jpgLes philosophes, les psys font la chasse à ses sentiments et apportent le chemin de cette lutte entre l'optimiste et le pessimiste. Chacun à sa vision et son rôle à jouer. L'originalité créatrice de nouveaux horizons du futur peut combler les erreurs du passé. Pas de garantie de succès, mais une garantie d'avoir donné son meilleur à l'échelle de sa compétence.

Pour un même événement l'optimiste dira "Surtout ne bouge pas, tu verras que tout s'arrange". Le pessimiste, lui : "Accomplis ce que tu penses devoir accomplir et on s'en fout du résultat".

0.jpgEntre les deux, il y a le pragmatique, le réaliste qui s'appliquera avec ses capacités et sa volonté de changer de braquet.

Les alternatives durables n'existent pas en dehors du naturel. Les crises sont liées à la confiance en soi. L'entropie des choses n'est pas un mythe. Elle est une succession non chaotique au progrès, une convention culturelle non dogmatique mais simplement appuyée par des tests de vraisemblance.

Sommes-nous occupés à construire en permanence un château de cartes, une Tour de Babel toujours inachevée? Un peu. C'est sûr. Mais, pas vraiment, sinon nous aurions déjà explosé plusieurs fois dans le passé. Des marches arrière salutaires, des faux pas, des charnières qui suivirent des périodes de progrès qui ne se cherchaient plus dans le raisonnement mais l'habitude d'une tête baissée. Alors, il faut s'inspirer du passé pour construire un avenir meilleur. La Renaissance a produit une explosion sans limites après un Moyen-Âge qui rabotait les idées novatrices. Le siècle des Lumières a remis les pendules à l'heure. Le 20ème siècle a donné une chance à plus de monde encore sans arriver à changer le bien être dans le monde. Il y a probablement plus de suicides que par le passé. L'humanisme a été un mouvement révolutionnaire parce que le pouvoir financier le permettait. Certains voudraient retourner à la tradition intemporelle, base de la vie. Le choc des cultures mènera peut-être le chariot de l'invention qui fait vivre.

0.jpgA une échelle infinie, notre Univers est en période d'expansion et certains scientifiques y recherchent une limite, un infini. Qui dit que ce n'est pas un faux problème et que dans des milliards d'années, ce ne sera pas une phase de recentrement dans l'autre moitié du cycle.

A l'échelle "mini" des Belges, rien ne s'arrange, mais on semble s'en arranger. Surtout avec l'humour comme support.

 Ce serait pourtant une catastrophe pour l'Europe de détruire le Pacte Étatique. Alors on cherche.

0.jpgBizarre, que de petites choses peuvent avoir plus d'impacts qu'il n'y paraît en prenant des valeurs de symbole. Mais, il faut apprendre à déceler les contours et les aboutissements. Nous avons aussi des rumeurs qu'il faudra départager et surtout calmer.

En l'attendant, comme chantait Jacques Brel : "Au suivant" tandis qu'Annie Cordy le chantait de manière optimiste avec "Ca ira mieux demain".  

Tout est question de tempérament pour suivre la méthode Coué  

Du moment qu'on a la santé... et que Leterme ne va pas à New York.

Amusant...0.jpg

Un problème de priorités et de tempérament.

Par cet article, je ne voulais pas dire que la situation actuelle n'était pas sérieuse. Il faudra seulement prendre le taureau par les cornes et pas nécessairement mettre des embouts sur les bouts. Avoir une philosophie proactive et beaucoup de réflexions pour ne pas verser dans la morosité et la panique. La confiance en vous même, elle, il n'y a personne pour vous la conseiller. Votre état d'esprit n'intéresse personne.

0.jpgLe monde a changé. Plus technique, plus sophistiqué, plus moderne. Les banquiers n'ont pas géré les fonds en « père de famille ». Les Hedges Funds, souvent pointés du doigts comme fautifs, donnaient trop d'espoirs de rentabilité.

De toute manière, contribuables, à vos oscilloscopes, en préparant la monnaie.

En dansant, en surfant? En déjeunant en paix, comme le chante Stephan Eicher.0.jpg 

Peut-être... si vous le voulez seulement par l'esprit.

(*) "Non peut-être", dit un Belge type. Ce qui veut dire "Oui, sans doute" en France. 


 

L'enfoiré,

 

Citations:

« Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça. », Coluche

« Le retour à la terre n'est pas tant un remède à la crise économique qu'à la crise morale. La terre n'attend que des bras pour produire et rendre l'homme meilleur. », Claude-Henri Grignon

« Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise. », Jean Monnet

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