04/02/2007
Maille à partir avec les Mayas
Les Mayas, civilisation indienne d'un autre temps, localisée surtout dans le Yucatan au Mexique, au Guatemala, au Belize, au Honduras et au Salvador. Deux millions d'indiens d'origine Maya vivent toujours aujourd'hui. Ils avaient un terrible secret, une manière de penser très en avance sur leur temps.
Mon voyage en mai 2002 au Yucatan est une des bases de cet article.
J'avais voulu, lors de ce voyage, poursuivre l'étude de cette volonté bizarre de construire des pyramides pour s'approcher du ciel.
Mon article précédent sur Égypte "L'éveil d'une passion égyptologique" en parlait déjà. Les Égyptiens, aussi, pendant quelques 3000 ans, ont construit des pyramides extraordinaires pour offrir des sépultures à leurs Pharaons en ayant des visions en avance sur leur temps. De l'autre côté de l'Atlantique, même volonté de s'approcher des dieux célestes. Cette fois, ces pyramides étaient aussi et surtout des temples permettant de montrer la supériorité de leurs rois aux peuples et aux ennemis.
Les pyramides relient les hommes aux dieux soit après leur mort comme pour les pharaons ou pendant leur vie pour les Mayas.
Coïncidence, le "Sciences et Avenir" de janvier 2007 titrait "Apocalypse 2012" en rapport avec un calcul de précision bien étrange dont nous allons parler.
Coïncidence encore, vendredi soir, 2 février, TF1 avait une émission qui reprenait "Les 30 histoires les plus mystérieuses". L'une d'elles reprenait le grand mythe de l'Atlantide et la correspondance surprenante entre les pyramides d'Egypte et de celles des Mayas. Mais le trouble dû à la concordance des événements est encore ailleurs.
Le peuple Maya était en avance sur son temps. Leurs sciences, qu'ils n'avaient pas l'impudence de qualifier comme telle, étaient, par contre, au plus haut de l'évolution.
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Les mathématiques, ils les basaient sur un système numérique vigésimal, c'est à dire en base 20. Les doigts des mains et des pieds étaient évidemment passés par là. Le mot “vingt” en Maya désigne tout simplement “homme”. De plus, la notion de zéro, ce "miracle arithmétique", était reconnu.
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Leur écriture reste encore mystérieuse aujourd'hui. Elle était phonétique et idéographique. Pas de Pierre de Rosette découverte de ce côté pour aider à la traduction. En plus, l'autodafé de juillet 1562 qui a brûlé de nombreux écrits en alphabet Maya, a rendu les choses encore plus difficiles. Ils racontaient les superstitions et les visions diaboliques et on n'aima pas trop ce genre d'idéologie quand elle vient d'ailleurs. Mais elle a été traduite. Écriture qui se base sur la langue parlée et non pas sur un alphabet comme on le pensait.
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L'astrologie et les mouvements des astres n'avaient pas beaucoup de secrets pour eux. Des observatoires astronomiques en témoignent encore. Le calcul du passage des astres était rigoureux et ne doit s'incliner de très près face aux calculs de précision d'aujourd'hui.
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Leur art est le plus beau et le plus fin de toute la période précolombienne. La grâce se détecte dans la représentation humaine basée par l'observation.
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Mais, l'étrangeté qui va nous obséder, est relative à leur calendrier rituel de 260 jours (tzolk'in) qui globalise et clôture le temps en rapport avec les astres dans lesquels ils voyaient leurs divinités.
Revenons à leur histoire. Trois périodes cadastrent leur passage.
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Une période préclassique de 2000 A.C. à 100 P.C. avec leur origine Olmèque.
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Une période classique entre 100 PC et 800 PC qui signent, avec un apogée, les plus belles réalisations dans les arts et les sciences.
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Une période post-classique qui a précédé leur disparition restée inexpliquée de manière définitive et précise. La fin de l'empire se situe vers le XIème siècle.
Tikal, au Guatemala, a certainement été le théâtre d'événements qui préfiguraient leur anéantissement en très peu de temps. A son apogée, vers les années 810, la ville comptaient 50.000 habitants. Acropoles et temples-pyramides encadraient quelques 3.000 bâtiments, enfouis en pleine jungle sur 16 kilomètres carrés. Du haut des 38 mètres de la pyramide, des rois autoritaires se sont succédés et faisaient le lien avec les dieux dans leur parure de plumes de quetzal émeraude. Moins extraordinaires et volumineuses que pour les Égyptiens, les pyramides mayas ont cependant leurs mystères. Les techniques étaient rudimentaires, pas de poulies ni de roues. Les carières proches ont fourni le calcaire à la base du mortier. Reposant sur une chape, élever des cellules remplies de gravier était la formule choisie. Pas de voûtes et très peu de colonnes ont été découvertes. Les espaces intérieurs étaient de ce fait très réduits à cause de la lourdeur obligatoire des murs.
La force humaine, à la base de la construction, fournie souvent par une main d’œuvre en provenance des conquêtes guerrières. La couleur rouge et bleue indigo (le célèbre azurith) recouvraient le tout. Au centre des villes, les palais, les plus élevés, étaient réservés à l'élite de la population. Ces pyramides représentaient les seules montagnes du Yucatan qui est le plus souvent plat.
La disparition de cet Empire Maya reste réellement mystérieuse surtout que par calcul leur calendrier la planifiait bien plus loin et même dans notre futur.
De manière très précise, cette durée, ils l'ont évaluée à 5.125 années de présence maya sur Terre. Le Compte long est à la bas de la prédiction inquiétante qui tout doucement passe dans les ouvrages d'aujourd'hui. Le livre "Doomsday 2012" et le film récent "Apocalypto" de Mel Gibson vont faire chauffer les marmites et enflammer nos imaginations. Mel Gibson, critiqué pour la sauvagerie des scènes et ses approximations historiques s'est, en effet, livré une nouvelle fois, à une fresque précolombienne qui prend sa source dans la puissante civilisation maya sur fond de lutte entre le Bien et le Mal. Après la vision du film et le sadisme présenté en images, un des membres de la commission de contrôle s'est écrié : "Qu’on ne vienne plus nous parler avec des oh! et des ah! admiratifs de la grande civilisation maya précolombienne".
Cette civilisation est pourtant la seule connue qui ait jamais pensé à établir sa durée d'existence sur terre de manière aussi précise. Le début, en général, on s'en préoccupe, de la fin par contre, bien loin l'idée d'en chercher les aboutissants.
Leurs écrits, plutôt codex tardifs sous forme de manuels de survie, impressionnent surtout nos esprits actuels que veulent effacer la possibilité de la marche du temps et qui n'entrevoient pas de fin.
Leur vision du temps, par cycles successifs en spirale, tranche radicalement avec la nôtre linéaire et infinitésimale. Cet hermétisme dans la compréhension était voulu par les prêtres de l'époque, seuls habilités à fixer des dates des événements sacrés et mythologiques. Être maître du temps, n'est-ce pas la force suprême?
L'autre calendrier, le solaire, découpait plus traditionnellement l'année dite "vague ou haab" en 365 jours répartis en 18 mois de 20 jours suivis par 5 jours marqués par une période critique de grands dangers.
Leur chronologie du temps par le "Compte Long" est encore plus troublante. Le calcul maya dans ce cas commence à l'an "un" c'est-à-dire, très précisément le 13 août de l'an -3114 AC, tandis qu'il trouverait sa fin, le 21 décembre 2012 de notre ère. Le temps divisé en jour (kin), en uinal (=20 x kin), en tun (=360 x kin), en katum (=20 x tun), en baktun (=20 x katum). (ex: 2.3.4.8.1 c'est-à-dire 2ème baktun, 3ème katun, 4ème tun, 8ème uinal et 1er jour).
L'ère Maya irait donc de 0.0.0.0.0 (soit 11/8/3114 avant JC) à 12.19.19.17.19 (12 baktun, 19 listun, 19 tun, 17 uinal, 19 kin= jours), le 21 décembre 2012. Le 13ème baktun (13.0.0.0.0) ne serait que le lendemain, un autre cycle, sans plus.
Je n'ai pas envie de compter combien de baktun, il y aurait avec la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d'années quand la météorite est tombée sur leur terre.
Entre l'an 300 PM et 800 PM, les Mayas avaient parfaitement la connaissance de la création de leurs cycles.
Persuadés que d'autres cycles les ont précédés mais tout en redoutant les transitions entre eux. La fin d'un "katum" devait normalement représenter une période intermédiaire troublée par les catastrophes.
"Ils se sont trompés manifestement sur la date de leur fin. C'est un fait", pouvait-on lire en préface à l'article du “Sciences et Avenir”.
Oui et non. C'est vrai qu'ils ont disparu en surface de l'histoire avant l'arrivée des Espagnols mais ce serait mensonge que d'ignorer la réalité de leur présence encore de nos jours. Deux millions de descendants sont toujours là sans les rechercher très longtemps. Leur faciès, leurs coutumes, leurs folies, ces indiens-là, Mexicains d'aujourd'hui, ne maquillent pas leur descendance. Les temples sont toujours majestueux. Au sud du Mexique, les anciens cycles du calendrier sont encore utilisés pour les actes de divination liés au chamanisme. Au Mexique, être prêtre nécessite d'être aussi fort en arithmétique comme nous l'avons vu avec leur calendrier!
Ce ne sont pas les conquistadors qui ont pu les anéantir. La fin de leur "katum" avait sonné à Mayapan, la dernière ville, depuis plus de 60 ans au XVI siècle lors de la reconquista. L'année 1697 signe la fin de la dernière place forte connue. Les Mayas avaient plié bagages et s'étaient fondus sous d'autres étiquettes. La "terra incognita", laissée en ruine, infestée de paludisme, les avaient fait retourner vers un destin probablement à coups de nouveaux cycles. Diego de Landa, le Champolion espagnol, essayera de comprendre calendrier et disparition.
Plus tard, avec les Aztèques, ce sera, en effet, une autre histoire tout aussi tragique sous le joug destructeur de Cortes et d'autres envahisseurs.
Le cinéma s'est tourné de multiples fois vers les sujets catastrophes mais en donnant toujours une fin si pas honorable, salvatrice pour des héros légèrement "Rambo". Il faut admettre qu'il faut toujours garder le sommeil des spectateurs avec rêves au chaud. La mort avec anticipation des Mayas, mille ans avant l'échéance doit laisser un peu moins rêveur. Plusieurs hypothèses viennent à la rescousse pour tenter d'expliquer l'inexplicable:
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Le seul souci de nos Mayas a toujours été de continuer à vivre avec l'expansion de leur territoire.
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Pour y arriver, des guerres meurtrières ont ponctionné les populations de l'inframonde. La périodes des Toltèques n'était pas tendre et plutôt sanguinaire. Chitchen Itza s'en souvient du roi Kukulcan et de son Serpent à Plume. La théocratie installée par eux n'a eu de cesse de plonger des victimes dans des Cénotes, les puits sacrés.
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Pour s'assurer de la victoire, les sacrifices humains étaient perpétrés. Le Dieu, "Chac-Mool" ont de ses désirs morbides transposés dans la tête de leurs représentants. Le pouvoir absolu des chefs Maya, à l'instar des Pharaons d'Egypte, surveillaient du haut de leurs temples aux marches qui font fuir les craintifs du vertige. Du haut de ses 42 mètres la plus grande pyramide de Coba, “Nohoc Mul” surplombe toujours toute la forêt. Une pente raide, des marches serrées et courtes pour décor.
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L'effondrement de la politique toujours en course de prestige mixée avec la compétition et la rivalité. Des pyramides toujours plus hautes ne permet jamais d'espérer atteindre le ciel. Le partage du pouvoir s'impose tôt ou tard. Les dieux usurpent un jour les trônes des rois. Les violences de 760 PC ont laissé des traces indélébiles autour du site de Seibal.
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Apprivoiser l'eau a peut-être été leur chant du cygne. La pluie et son irrégularité a joué un rôle indéniable. Les récoltes pour être viable doivent se nourrir d'au moins 600 mm d'eau par an. La sécheresse ne doit pas être longue pour décimer et éteindre les civilisations les plus préparées. Des sacrifices humains ont été découvert dans ces Cénotes à la gloire du dieu de la pluie, Chac, en forme de serpent au long nez plein de caprices... Alors, "Serpent à plumes", "Oiseau Zéro lune", "Grande Patte de Jaguar", "Ciel d'Orage", "Seigneur Cacao" ont croisé ces lieux et les ont hantés avec un pouvoir absolu, hiérarchisé par les prêtres qui organisaient ces fêtes et sacrifices. Les guerres apportaient des vaincus dont on peut encore voir les cranes suspendus aux râteliers aux cranes (tzompantli). Chichen Itza, Uxmal, Calakmul, Palenque, Tulum, des noms qui fleurent bon l'exotisme pour touristes, se sont éteints un à un. La cité de Kabah avec ses 300 masques du Dieu Chac sur la façade du temple n'est pas étrangère à cette reconnaissance divine.
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Le magazine "National Geographic" de aout 2007, nous parlait même de l'arrivée d'une sorte de Messie, émissaire de Teotihuacan, chef de guerre Siyah K'ak' qui aurait fondé de nouvelles dynasties qui allaient apporter une splendeur inégalée au monde Maya.
Les scientifiques d'aujourd'hui se posent toujours la question de savoir ce qui s'est passé avant le Big Bang, à l'éclatement de notre univers en expansion. Les Maya, n'y avaient-ils pas trouver une réponse? La même "mise en boîte" du temps prendrait une conception en cycles avec catastrophes et mutations en interface.
La stupéfaction se lit encore sur le visage des touristes qui passent devant ces monuments. L'énigme du passage avorté de leurs hôtes reste dans toutes les imaginations après le voyage. Les hypothèses officielles, ci-dessus, n'arrêteront pas les neurones de s'évader avec la machine à explorer le temps de l'imagination.
Mille ans plus tard, rien de changer sous le soleil. La faiblesse de l'homme face à la force de la nature...
Alors commençons peut-être par surveiller de plus prêt les années à venir car le fameux cycle "katum" est peut-être à son apogée.
Avec notre manière de penser, par contre, Jared Diamond invente l'”Effondrement" du système sans être insensé pour autant.
La liste des raisons de l'extermination maya d'après lui et d'autres, rappelons-les:
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croissance démographique incontrôlable par une classe dirigeante ruinée politiquement.
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la déforestation.
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les combats guerriers de plus en plus fréquents.
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changements climatiques entraînant une pluviosité capricieuse.
Tout cela ne rappelle rien?
Le 21 décembre 2012 n'est plus si loin. Les Maya, auraient-ils raté le coche? Leur fin, n'était-ce que partie remise? Ne sommes-nous pas tous un peu "maya" dans l'âme secrète? Serions dans les derniers 5 jours de l'année maya?
Nostradamus avait-il uniquement mal calculé ses prédictions ou celles ... des Mayas ?
Les écologistes nous avertissent des dangers dus aux réchauffements anormalement rapide de notre climat. Notre terre en a vu très certainement d'autres situations semblables. Les éléments sont donc en place inexorablement pour un "remake".
Je ne crois pas qu'il soit très difficile pour remplir les séquences de notre monde qui se cherche une vérité sans la trouver.
Tintin n'en serait d'ailleurs pas mécontent.
Mais attention, cette vérité-là dérangera toujours. C'est un terrain miné plein de déontologie, de mythologie et d'idéologies qui se bousculent dans le désordre.
Mais, j'oubliais.
Dans la culture maya, le jeu de balle, le Pok-ta-Pok, était très important. La ressemblance entre les deux situations devaient-elles aller jusqu'à de tels extrêmes?
Coïncidence, vous avez dit coïncidence? Comme c'est étrange.
Moins étranges, les photos avec ce clic
La résistance mayas persiste et signe
L'enfoiré,
Citations:
- "La sagesse n'est qu'un gros nuage sur l'horizon.", Francis Picabia
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"Pour se sauver il n'y a qu'un moyen : sacrifier sa réputation.", Francis Picabia
21 décembre 2012 : Sommes-nous prêts pour la fin du monde ?
21/3/2021: Pasquale Nardone nous apporte la preuve de la disparition des dinosaures suite à la chute d'une météorite il y a 66 millions d'années (et pas 65 millions comme mentionné dans le billet)
26/8/2021: Les cénotes revisitées
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Commentaires
Voilà une lecture où, l'on avance sans filet! Pas maillé les Mayas ! J'en avais déjà eu un aperçu , il y a quelques années et c'est vrai que ce 21.12.2012 s'approche...lentement mais sûrement ! La planète se détériore rapidement et l'humanité dans sa conscience profonde ne VEUX pas VOIR et CROIRE à certains signes qui les dépassent !
"Quand on aura déroulé toute la laine de la belle pelote bleue, la vie ici ne tiendra alors plus qu'a un fil.... !
Miss canthus
Écrit par : Miss Canthus | 13/02/2007
Répondre à ce commentaireBonjour Miss,
Tu as gagné un bon "pour" un tour de manivelle de plus. Tu as compris le message 5 sur 5.
Il y a longtemps que cet article était sur la table de travail et que cette date de plus en plus proche m'intriguait.
Je ne suis pas alarmiste, je suis simplement curieux de ce que pense mes contemporains et ceux qui ont précédés.
J'aime l'idée de cycle du temps. Les propriétés du temps, on m'en a passé l'adresse que je place en URL (elle vaut le détour). J'aimerais faire partie du suivant. Trois mois après ma véritable pension, cela me ferait mal. A+
Écrit par : L'enfoiré | 13/02/2007
Répondre à ce commentaireVidéos intéressantes sur le sujet:
http://www.youtube.com/watch?v=VHTUV7xyy68
http://www.youtube.com/watch?v=urCBiWpf8Qo
Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2012
Répondre à ce commentaireUn mois avant la fin du monde?
http://www.rtl.be/people/primetime/news/730022/la-fin-du-monde-c-est-maintenant-pour-le-savoir-rendez-vous-sur-rtl
Non, c'est une poule aux oeufs d'or.
http://www.programme.tv/film-telefilm/2012-72856034.php#!
Ce n'est qu'un film...
Écrit par : L'enfoiré | 22/11/2012
Répondre à ce commentaireSur ARTE "LE CODE MAYA ENFIN DÉCHIFFRÉ"
Magnifique et complexe, l'écriture maya est restée indéchiffrable pendant quatre siècles. Voici le récit en images de "l'une des plus formidables histoires de découverte scientifique du XXe siècle". Un documentaire passionnant, réalisé d'après le livre "L'art maya et sa calligraphie" de Michael D. Coe (La Martinière, 1997).
En 1519, l'invasion des Espagnols et la prise de Cozumel par Cortez contraignent les Maya à fuir vers la forêt vierge. Dans les cités abandonnées, les conquistadores découvrent des objets sacrés et utilitaires, mais aussi des milliers de livres rédigés selon un mystérieux alphabet composé de hiéroglyphes. Pour les très chrétiens envahisseurs, il ne peut s'agir là que de l'œuvre du diable : ils interdisent ces ouvrages et en brûlent un nombre considérable. La tradition maya se perpétue néanmoins jusqu'en 1697, date de la prise de la dernière ville maya indépendante. Ensuite, ce qui fut l'une des plus grandes civilisations du monde sombre dans l'oubli.
Du calendrier à l'écriture
C'est au XIXe siècle que les premières fouilles sont entreprises dans les cités perdues de la jungle. Les chercheurs s'attaquent bientôt au déchiffrage de la calligraphie. Ils remportent un premier succès en parvenant à comprendre le calendrier maya (très complexe) et à identifier les glyphes des monuments figurant les dieux, les plantes, les animaux, les couleurs et les directions. Mais l'écriture, elle, conserve tous ses secrets. Il faut attendre la fin du XXe siècle et l'exploration du site de Piedras Negras, dans le nord de l'actuel Mexique, pour avancer de façon significative dans le déchiffrement des écrits. Une importante équipe pluridisciplinaire réunissant des paléographes, des épigraphistes, des historiens, des ethnographes, des archéologues, des astronomes ou des linguistes commence à faire parler les textes. On y découvre des histoires de royaumes et de guerres, d'alliances et de trahisons, de puissantes dynasties et de brillants généraux, d'artistes inventifs et de héros légendaires. Des récits qui témoignent de la profonde originalité de la civilisation maya, restée longtemps totalement isolée, contrairement aux grands royaumes asiatiques et européens soumis à de multiples influences.
http://www.arte.tv/guide/fr/034880-000/le-code-maya-enfin-dechiffre?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2014
Répondre à ce commentaireLe code maya enfin déchiffré
Magnifique et complexe, l'écriture maya est restée indéchiffrable pendant quatre siècles. Voici le récit en images de "l'une des plus formidables histoires de découverte scientifique du XXe siècle". Un documentaire passionnant, réalisé d'après le livre "L'art maya et sa calligraphie" de Michael D. Coe.
En 1519, l'invasion des Espagnols et la prise de Cozumel par Cortez contraignent les Maya à fuir vers la forêt vierge. Dans les cités abandonnées, les conquistadores découvrent des objets sacrés et utilitaires, mais aussi des milliers de livres rédigés selon un mystérieux alphabet composé de hiéroglyphes. Pour les très chrétiens envahisseurs, il ne peut s'agir là que de l'œuvre du diable : ils interdisent ces ouvrages et en brûlent un nombre considérable. La tradition maya se perpétue néanmoins jusqu'en 1697, date de la prise de la dernière ville maya indépendante. Ensuite, ce qui fut l'une des plus grandes civilisations du monde sombre dans l'oubli.
Du calendrier à l'écriture
C'est au XIXe siècle que les premières fouilles sont entreprises dans les cités perdues de la jungle. Les chercheurs s'attaquent bientôt au déchiffrage de la calligraphie. Ils remportent un premier succès en parvenant à comprendre le calendrier maya (très complexe) et à identifier les glyphes des monuments figurant les dieux, les plantes, les animaux, les couleurs et les directions. Mais l'écriture, elle, conserve tous ses secrets. Il faut attendre la fin du XXe siècle et l'exploration du site de Piedras Negras, dans le nord de l'actuel Mexique, pour avancer de façon significative dans le déchiffrement des écrits. Une importante équipe pluridisciplinaire réunissant des paléographes, des épigraphistes, des historiens, des ethnographes, des archéologues, des astronomes et des linguistes commence à faire parler les textes. On y découvre des histoires de royaumes et de guerres, d'alliances et de trahisons, de puissantes dynasties et de brillants généraux, d'artistes inventifs et de héros légendaires. Des récits qui témoignent de la profonde originalité de la civilisation maya, restée longtemps totalement isolée, contrairement aux grands royaumes asiatiques et européens soumis à de multiples influences.
https://www.arte.tv/fr/videos/034880-000-A/le-code-maya-enfin-dechiffre/
Écrit par : L'enfoiré | 03/03/2018
Répondre à ce commentaireLe nouveau président mexicain veut libérer son pays de "la mafia du pouvoir"
Au Mexique, c’est le candidat anti-establishment, Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, qui a remporté les élections présidentielles ce dimanche, avec 53,6 % des suffrages. El Necio (Le “têtu”) est ainsi devenu le premier président de gauche du Mexique depuis les années 1930. Beaucoup établissent une analogie avec l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis.
Lopez Obrador est membre du Parti révolutionnaire institutionnel, et il a été maire de Mexico entre 2000 et 2006. Au fil des ans, il a cultivé l’image d’un fonctionnaire modeste, honnête et travailleur. C’est cette image, plutôt que son programme, qui a séduit les Mexicains. Fils de petits commerçants du Tabasco, l’une des régions les plus pauvres du Mexique, AMLO connaît bien le monde ouvrier qui constitue sa base d’électeurs. Son soutien a été le plus fort dans le sud rural pauvre du pays, (une région qu'il promet de revitaliser), et dans le fief de la gauche progressiste de Mexico. Cette tentative était la troisième ; en 2006, il lui avait manqué moins de 1 % des voix pour remporter la présidence, et avait accusé son adversaire de fraude. Il avait de nouveau échoué lors des élections présidentielles suivantes, en 2012.
Un programme populiste et nationaliste
Sa campagne s’est largement appuyée sur son programme populiste, dans lequel il promet de lutter contre les inégalités, avec une éducation gratuite et des emplois garantis pour les jeunes, des retraites plus généreuses pour les personnes âgées et des impôts moins élevés pour les entreprises mexicaines. Ces mesures seraient intégralement financées par la lutte contre la corruption.
Le nouveau président veut en effet libérer le pays de la corruption en “balayant les escaliers de haut en bas”, et mettre fin à l’emprise des élites, qu’il qualifie de “mafia du pouvoir”, sur la société mexicaine. De même, il propose d’appliquer une forme de protectionnisme qu’il surnomme “Mexicanisme”. Ces positions anti-establishment et nationalistes lui ont d’ailleurs valu d’être souvent comparé au président américain Donald Trump, qui l’a d’ailleurs félicité pour sa victoire.
Un pays marqué par de très fortes inégalités, et par la violence des gangs
Elles n’ont pas manqué de faire mouche dans un pays où 44 % des citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté, et où la criminalité n’a jamais été aussi forte depuis 20 ans. En 2017, un record de 29.000 personnes ont été tuées au Mexique. Depuis le début de la campagne en septembre dernier, plus de 130 politiciens ont été assassinés, souvent sur ordre des barons des cartels de la drogue, qui souhaitaient les supprimer pour leur substituer leurs poulains, et s’assurer ainsi le contrôle du territoire.
Ses critiques le comparent aussi à Hugo Chavez, et redoutent qu’il transforme le Mexique en un second Venezuela. AMLO a dit qu’il souhaitait intensifier l’interventionnisme de l’État, notamment pour que celui-ci dicte le rôle des acteurs publics et privés dans l'économie. Mais a tout fait pour convaincre les Mexicains qu’il n’a que peu de choses à voir avec le dirigeant vénézuélien autoritaire défunt.
Enfin, même s’il a promis de maintenir l’ALENA (Accord de libre-échange nord-américain, aussi connu sous l'acronyme NAFTA), il a indiqué qu’il nommerait une nouvelle équipe de négociations.
Une grande partie du monde des affaires mexicain et des investisseurs étrangers attendent maintenant les premières décisions du nouveau président avec circonspection.
https://fr.express.live/2018/07/02/le-nouveau-president-mexicain-veut-liberer-son-pays-de-la-mafia-du-pouvoir?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=seehofer_et_la_chanceliere_merkel_concluent_un_accord_sur_limmigration_le_nouveau_president_mexicain_veut_liberer_son_pays_de_la_mafia_du_pouvoir_legypte_et_4_autres_pays_refusent_la_creation_de_centres_daccueil_des_migrants_sur_leur_territoire&utm_term=2018-07-03
Écrit par : L'enfoiré | 03/07/2018
Répondre à ce commentairePasquale Nardone nous apporte la preuve de la disparition des dinosaures suite à la chute d'une météorite il y a 66 millions d'années (et pas 65 millions comme mentionné dans le billet)
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/3903806295.MP3
Écrit par : Allusion | 21/03/2021
Répondre à ce commentaireCe qu'est devenu Tullum
Tulum est devenue l'une des stations balnéaires les plus tendances de la planète.
Cette ancienne cité maya attire, chaque année, deux millions de visiteurs. Tulum présente un patrimoine architectural et naturel exceptionnel pour de riches touristes qui viennent se détendre dans des hôtels de luxe écologiques au design jamais vu.
Tulum s'est aussi transformée en l'une des capitales mondiales de la fête.
Et ce n'est pas nécessairement la meilleure manière d'évoluer
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-doc-du-bourlingueur?id=2776824&utm_campaign=RTBF_ACRM_documentaires_Bourlingueur_+07-06-2021&utm_medium=email&utm_content=ond+&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 07/06/2021
Répondre à ce commentaireLes cénotes revisitées
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/132257430.mp3
Écrit par : Allusion | 26/08/2021
Répondre à ce commentaireL’effondrement de la civilisation maya n’a pas été causé par une vague de sécheresse
Plusieurs chercheurs estimaient qu'elle avait porté un coup fatal à l'agriculture
Masque maya — © Wolfgang Sauber
Si un niveau de précipitations anormalement faible et l’extrême aridité en découlant ont souvent été présentés comme les principales causes de l’effondrement de la civilisation maya, de nouvelles recherches remettent largement en question cette conception.
DES PLANTES RÉSISTANTES À LA SÉCHERESSE PARTICULIÈREMENT NUTRITIVES
Il est aujourd’hui largement admis qu’une série de sécheresses, coïncidant avec le déclin de nombreuses cités mayas, a frappé la péninsule du Yucatan à la fin du IXe siècle. Estimant que ce peuple dépendait principalement du maïs, des haricots et des courges, sensibles à la sécheresse, plusieurs chercheurs ont supposé que de telles conditions avaient entrainé une famine généralisée.
Dans le cadre de travaux récemment publiés dans la revue PNAS, une équipe de l’UC Riverside a montré que les Mayas avaient accès à plusieurs centaines de plantes comestibles, dont beaucoup se révélaient résistantes à la sécheresse.
Parmi les plantes les plus robustes vers lesquelles les Mayas se seraient tournés figurent le manioc, dont les tubercules sont comestibles, les cœurs de palmier ainsi que le chaya, un arbuste domestiqué par les Mayas et consommé aujourd’hui par leurs descendants, dont les feuilles se révèlent riches en protéines, en fer, en potassium et en calcium.
Le manioc faisait partie des plantes comestibles résistantes à la sécheresse cultivées par les Mayas — © Thamizhpparithi Maari
« Même dans la situation de sécheresse la plus extrême, et nous n’avons aucune preuve claire que la situation la plus extrême se soit jamais produite, 59 espèces de plantes comestibles auraient subsisté », détaille Louis Santiago, co-auteur de l’étude. « Le chaya et le manioc auraient constitué une énorme source de glucides et de protéines. »
Pour établir cette impressionnante liste de 497 plantes, les chercheurs se sont appuyés sur des décennies de recherches et divers documents historiques. « Lorsque les botanistes étudient la résistance à la sécheresse, ils se concentrent généralement sur une plante ou un écosystème particulier », explique Fedwick. « Pour la première fois, nous avons examiné la flore consommée par une civilisation entière, incluant arbustes, plantes annuelles, vivaces et herbacées, sauvages comme domestiques. »
Bien que les chercheurs ignorent les causes exactes de l’effondrement de la société maya, ils pensent que des bouleversements sociétaux et économiques ont joué un rôle prépondérant. La recherche démontre également l’importance d’exploiter une variété de plantes pour survivre à la sécheresse et au changement climatique.
« Ces travaux mettent en évidence le caractère simpliste de la théorie voulant qu’une série de sécheresses ait provoqué l’effondrement de l’agriculture et montrent également que dans une tel cas de figure, le maintien d’une diversité de cultures résilientes permettrait aux populations, anciennes et modernes, de s’adapter et de survivre », conclut Santiago.
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Écrit par : Allusion | 17/01/2022
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