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De la téléréalité au complotisme des réseaux sociaux
Comment la téléréalité entraine et inspire le public des acteurs et des spectateurs vers le complotisme sur les réseaux sociaux ?
Il y a le contenant constitué par le hardware et le contenu constitué par software du soft power.
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Prologue
Comment le complotisme s’inspire-t-il de la téléréalité pour attirer son public ? (Article de Clément François en février que j'ai mixé avec les séquences de la Téléréalité et des complots présentées par la RTBF)
Montage épique, révélations fracassantes, contenus complotistes ont reproduit depuis plusieurs années les codes de la télévision par la téléréalité, experte dans l’art de tenir en haleine ses spectateurs
1. Big Brother : Les prémisses remontent dans les années 1970. Direction les Etats-Unis, nous sommes en 1973, et un programme tout neuf va passionner les foules : « An American family ». Le concept : une famille de Santa Barbara est filmée dans son quotidien. L’équipe de tournage ne pose pas de questions, n’interagit pas. Sept mois de tournage et 300h d’enregistrement seront nécessaires avant de passer au montage. C’est quasiment une expérience sociologique et ça passionne les Américains, qui seront 10 millions à visionner le dernier épisode.
2. Loft Story sa déflagration fait exploser les codes. Ce rachat du concept Big Brother est poussé par Endemol France, mais il faudra y apporter des adaptations : "Pour rendre le format un peu plus acceptable, on va y ajouter quelque chose peut-être d’un peu plus léger.", explique Aziliz Kondracki, doctorante en anthropologie et spécialiste de la téléréalité. "On va y ajouter la question de l’amour. Les gagnants sont ceux qui auront réussi à former un couple et là, il s’agit de Loana et Jean-Edouard. Donc il y a des variations dans le format racheté, qui relèvent à la fois de la culture locale, mais qui relèvent aussi de négociations entre acheteurs et vendeurs."
Je n'ai jamais eu d'idoles ni regardé les téléréalités. Je connais ma vie. La vie intime des autres ne m'intéresse pas vraiment. J'aide, par mon rire, ceux qui sont en perte de vitesse ou en manque de repère.
Le complotisme utilise des techniques de feuilletonnage et de suspense similaires à la téléréalité pour tenir son audience en haleine dans les séries télévisées, depuis la démocratisation de la diffusion hebdomadaire. Pour les maintenir devant leur écran, complotistes et producteurs de téléréalité doivent toujours aller plus loin dans la démesure pour renouveler l’intérêt. Les théories du complot s’appuient sur la participation active des communautés en ligne pour combler les blancs et créer de nouvelles hypothèses.
Selon Refka Payssan, doctorante chercheuse en sciences de l’information et de la communication, « être acteur permet de plus facilement rationaliser ce qui peut ne pas l’être ». « Mécanismes de suspens » que le complotisme a appris à utiliser depuis le début des années 2000 à Créer de l’attente, du suspens, une mécanique qui permet aux contenus complotistes d’engendrer plus de réactions, et donc d’être mis en avant par les réseaux sociaux.
« Quand vous verrez ce que j’ai vu sur Brigitte Macron, vous allez tomber de vos chaises comme je suis tombé de ma chaise. Vous en saurez plus la semaine prochaine, je ne veux pas vous spoiler. », écrit Clement François. Candace Owens, journaliste complotiste, tient ses suiveurs en haleine, après quatre épisodes de « révélations exclusives » sur le « passé » de la première dame de France avec à chaque fois la promesse de nouvelles informations inédites suite à « un montage dramatique, des interviews face caméra, des confessionnaux… ». Le complotisme a compris l’importance de créer un vrai storytelling, une intimité avec le spectateur pour copier le petit écran pour garder en haleine les passionnés ?
Julien Giry, chercheur en sciences de l’information et spécialiste du complotisme dit « Pour maintenir l’intérêt, il faut aller de plus en plus loin dans l’extravagance. » tout est bon pour fidéliser ceux qui s’intéressent aux aliens ou aux dernières embrouilles des « Marseillais au Mexique ».
Le complotisme peut compter sur ses fans pour combler les blancs, créer de nouvelles théories, là où les producteurs souhaitent laisser court à l’imagination d'un complot dont le spectateur est le héros
Une communauté se crée en écho pour évoquer les dernières révélations théoriques dans des groupes d’échanges, les producteurs de contenu n’hésitent pas à laisser planer le doute, le mystère, ce qui permet pour la chercheuse de déclencher chez les lecteurs dans un « appel à l’autopersuasion » où il est difficile de savoir ce qui est le plus fou..
Un principe de base dit quand c'est gratuit, c'est qu'on est le produit avec la pub comme sous-traitant
Que cherchent les complotisme ?
Sortir de l'anonymat.
Rester incognito ne rapporte rien.
Faire le buzz, par contre, donne une chance d'en sortir et de gagner de l'argent.
Une série de complots qui reviennent à l'esprit sans même réfléchir..
Certains épisodes reviennent avec en préambule ce podcast
Le Bureau du Complot est un service (très) spécial enfoui dans les sous-sols de la RTBF. C’est là que Peeters et Jacobs, deux agents, reçoivent des appels d’auditeurs intrigués, inquiets… ou carrément paranoïaques. Leur mission : enquêter sur les grandes théories du complot qui agitent notre époque. Avec un mélange d’humour, de rigueur journalistique et de mise en scène sonore, ils plongent tête la première dans l’univers fascinant des idées alternatives — et parfois délirantes. À mi-chemin entre fiction radiophonique, culture pop, et réflexion critique, Le Bureau des Complots propose une radioscopie vibrante de nos angoisses contemporaines. Loin de se moquer ou de diaboliser, le programme invite à comprendre avant de croire, et à douter sans sombrer. Le Bureau des complots est fictif, tout comme son répondeur. Cela n’empêche pas les thématiques abordées d’être traitées avec sérieux et précision. Réalisation : Geoffroy Fauquier et Gaël Bizien
La complot n°6 concernant les vaccins dans ce bureau des complots, remonte dans l'historique des vaccins, Je me rappelle dans les années 2020 à 2021 au temps du Covid, il a été très utilisé et réalisé sur les réseaux sociaux et dans les forums tels que agoravox. Certains commentateurs associaient leur nom et et pseudo au mot "complot". Beaucoup de malades refusaient d'être inoculé par un vaccin qui devait se prendre en versions différentes. Certains sont restés vivants à cause d'eux, d'autres en sont mort. Les cobayes de la médecine, c'est nous.
Mon premier billet au sujet du Covid-19 "La vérité, ça n'existe pas" donnait des idées qui allaient donnés des raisons d'existence des virus. Le virus venait de Chine, du pangolin ou était-il une réponse normale à notre vieillissement précoce qui modifie activement la génétique de l'ADN en étant la force motrice de l'évolution en parasitant les cellules hôtes dont ils utilisent les constituants pour se multiplier ?
Certains complots de ce bureau semblent très éloignés.
Dans cette liste du bureau des complote, certains sont peut-être éculés ou un peu vieux.
Ils le sont mais rien n'empêche qu'ils reviennent un jour en manque de nouveautés.
Les élans du cœur et de l'esprit doivent être ressourcés plusieurs fois dans le temps.
Mais, en mal d'imagination, il est toujours possible d'en relancer certains pour meubler les blancs.
Il y a longtemps, Dutronc chantait on nous cache tout, on ne nous dit rien.
Aujourd'hui, on nous montre tout en vrac et c'est au spectateur ou lecteur de trouver la substantifique moelle.
Le software et le soft power, j'en connais les risques, mais sans l'invention du hardware, le software n'aurait jamais existé.
Le contenant est du hardware, n'est pas mon domaine de prédilection. .
Il est conditionné par la radio, le cinéma, la télévision et depuis quelques années, le Smartphone. Les jeunes ne regardent plus la télé.
La télé a été tout doucement désertée par les jeunes qui sont greffés sur leur bijou de communication moderne Smartphone pour s'informer.
Quand je travaillais, la société offrait un GSM ou, plus tard, par Smartphone, avec un contrat de 50 euros par mois compris. Pour le cadre, cela impliquait de pouvoir être 24h sur 24 selon le bon plaisir d'un interlocuteur, parfois au plus mauvais moment.
J'avais un collègue qui avait refusé cet outil de contacts. J'ignore s'il a changé d'avis aujourd'hui alors qu'il est retraité comme moi quelques années après ma sortie de la piste aux étoiles.
Aujourd'hui, j'écris plus que je parle au téléphone.
Mon portable me sert de warning et pas pour raconter ma vie.
Je me souviens, un collègue a refusé son GSM. Aujourd'hui, j'ignore sa consommation téléphonique mobile.
J'écris des billets de souvenirs sur "Réflexions du Miroir" après y avoir réfléchi sur PC avec seulement un clavier et un écran.
J'aime entendre ses touches sous mes doigts.
Je ne me suis pas encore habitué à écrire des SMS avec mes deux pouces.
J'ai changé de contrat de téléphone mobile. Je suis passé à 5 euros par mois.
C'est dire que, tout en étant progressiste, je suis aussi vintage.
Ce qui m'amuse, c'est de voir, la plupart du temps, les utilisateurs de Smartphones le tiennent en permanence dans les mains. Les Smartphones prennent de plus en plus la taille de tablettes. J'insère mon Smartphone dans un étui adapté à sa taillé, attaché à ma ceinture. Je me suis renseigné, la mode de cet étui est passée. Il n'en existe plus dans les magasins.
Pour la nuit, mon Smartphone est éteint pour épargner la batterie. Il ne tiendrait pas deux jours sans interruption pour le rechercher en électricité.
On dit souvent que ces sont les jeunes sont les grands utilisateurs de leur Smartphone. C'est vrai mais ils ne sont pas les seuls.
Les jeunes sont les premières victimes des arnaques.
Dans le bus, assis face à un couple qui n'était plus à considérer comme jeunes, ,j'ai un jour, interpelé un couple de personnes. Chacun avait son Smartphone en main sans se parler.
- Est-ce que c'est par l'intermédiaire de votre Smartphone que vous communiquez entre vous deux ?, leur ai-je demandé.
Gênés, ils ont souris et ont remisé leur portable dans leur poche. J'ignore s'ils suivaient les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont une "outil" à double tranchant. Ils sont utiles à vos amis qui veulent vous soutenir ou dangereux à cause de vos ennemis.
Il y a des politiciens qui espèrent fixer la limite de l'accès aux réseaux sociaux sociaux à partir de 15 ans.
Je me souviens de Carlo Revelli, patron de agoravox qui rendait hommage à Paul Villach Il lui devait bien cela. Il l'avait envoyé au charbon contre Marc-Olivier Fogiel qui s'occupait de l'émission Le Divan entre 2015 et 2018. Sa question incisive "qu'avez-vous apporté de plus aux journaux officiels ?" est restée sans réponse évidente. Les réseaux sociaux sont gratuits à la portée de tous.
Les journalistes ont suivi des études et demandent d'être payé pour ce qu'ils écrivent. Payer, cela dérange toujours un peu aux entournures alors on interprète, on commente sans même lire ce qui précède.
Plutôt solitaire, j'écris plus que je parle. Je joue le jeu. Je lis les articles avant de les commenter avec "La Tête et les Jambes".
Sur les réseaux sociaux, si on n'apprend généralement rien de vraiment nouveau en plus des réseaux officiels. Comme les centres d'intérêts se bousculent, on ne cherche pas à comprendre l'autre avec des avis sur tout ou sur rien même sans lire l'article auquel il s'agit de donner son avis.
Il y a une chose qu'on apprend à l'usage : répondre aux critiques.
Après avoir énoncé une hypothèse ou une thèse par la question "es-tu d'accord ou non", on cherche parfois seulement une réponse "oui" ou "non", alors qu'elle est souvent plus spécieuse et plus nuancée si on ne remonte pas aux sources de l'énoncé d'une question. Pour une réponse plus "émouvante" sans lien avec la vision de la tête de l'interlocuteur, il suffit d'avouer "je ne sais pas" et ne pas commencer à correspondre. Aller plus loin, c'est perdre des points de respect envers soi-même ou envers son interlocuteur sans avoir la peur dans les yeux puisque répondre "je n'en ai rien à cirer de ta question" serait trop injurieux.
Les réseaux sociaux ont parfois du bon en faisant ressortir les imitations de Sarah Schwab
Imaginons que l'on reste sur le même fil d'information. Une interprétation contraire à celle qu'attendait l'interlocuteur questionneur, c'est l'embardée. On reste incompris. Si l'interlocuteur commence à rougir de rage ou de bonheur, on ne le voit pas et c'est tant mieux. Dites simplement "Je n'ai pas de réponse puisque je ne comprends pas ta question". J'écris pour mon plaisir de retraité sans vouloir influencer quiconque. Pas de parti pris. Non croyant.
J'ai participé dans ce jeu communautaire et écrit mon histoire sur les réseaux sociaux pendant plus de 20 ans passées souvent entre deux eaux "Stop" ou "Encore".
J'écris plus que je ne parle pour ne pas avoir à entendre les rumeurs dans un esprit de villages.
Sur Facebook, j'ai été désactivé par la base avec la réponse "Nous avons examiné votre compte et constaté qu’il ne respecte toujours pas nos Standards de la communauté sur l’intégrité des comptes". Sans comprendre la raison, je n'ai pas insisté.
WhatsApp, je l'utilise parfois.
TikTox, je n'y suis pas. Pas de vidéo à partager en dehors de PhotoGoogle .
Sur Linkedin, je reçois des emails et je vais parfois y jeter un œil. Parfois, des offres d'emploi comme manageur de projets. On est très vite dépassé dans mon ancien métier. Je ne serais plus dans le coup. On me propose de suivre Hadja Lahbib, la commissaire européen à la gestion de la crise et d'autres que je ne connais même pas. Pourquoi devrais-je commenter ?
Le populisme est construit par le soft power ou dans la dureté des rencontres.
Pour l'utilisation de mon Smartphone, j'ai cherché un contrat de connexion à ma mesure au prix minimal. Le roaming est inclus sans surcoût, en Europe. Récemment, j'ai reçu une autre facture bien plus importante en supplément. Mes vacances en Italie passent par la Suisse... et la Suisse ne fait pas partie de l'Europe. En Suisse, les communications en 4G se comptent et se payent en Mégabytes et pas en Gigabytes. La prochaine fois, je mettrai mon Smartphone en "mode hors ligne" comme en avion.
On reste vivant quand la naïveté de l'adolescence se brise.
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Journal de la semaine
Poutine promulgue la loi renforçant la censure et la surveillance sur internet. Ce qui prouve qu'internet est important.
Nous sommes entrés dans un jeu d'échecs où le droit du plus fort est de rigueur avec Trump.
Il suffit de connaitre où se cache l'intérêt financier de toutes les manigances
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Dans l'ère de la girouette avec Donald Trump au pupitre depuis le début de l'année, nous ne sommes peut-être arrivés qu'à l'aube d'autres modifications de la téléréalité au complotisme, d'une vérité aux Fake news dont il faudra délimiter ce qui est vrai du faux.
Aux dernière nouvelles, Trump a fixé une nouvelle fois, les taux de taxes avec les autres pays.
Pourquoi s'en prend frontalement avec les taxes douaniers au Canada, au Brésil et à la Suisse ?
L'UE écope de 15% de taxes.
Rien à voir avec la géopolitique internationale c'est de la politique locale et financière.
Les pays qui lui résistent, seront les plus visés avec des taux de taxes élevés relatifs à son courroux construit par l'égocentrisme psychologique.
Ce sera 35% pour le Canada qui veut reconnaitre la Palestine.
39% pour la Suisse. Humiliation de Trump qui voit 60% des exportations helvétiques vers les États-Unis constituées de produits pharmaceutiques, de technologies, d’or, de bijoux et de montres.
L'Europe, vassale des Etats-Unis, 15%.
Le secteur numérique dont nous sommes clients des Etats-Unis aurait pu jouer une contrepartie pour faire diminuer ce pourcentage.
Trump va perdre mais dans d'autres domaines.
Il ne veut plus financer les universités et le progrès.
Les déficits de compétitivités vont se ressentir à plus ou moins long termes. L'espérance de Trump d'attirer les sociétés étrangères est en opposition avec les cerveaux américains qui vont quitter les USA.
J'aime l'histoire. Ce samedi, il pleuvait et je suis allé voir la maison Gauchy construite pendant la période de l'Art nouveau, près du Cinquantenaire. En 2012, j'avais parlé de l'avenue de Tervuren. J'ai ajouté cette visite au billet de l'époque "Une avenue pas comme les autres".
Vendredi dernier, ARTE présentait le film "The lost king". Une histoire vraie que j'ai beaucoup aimé et qui m'a fait réfléchir.
Synopsis : Philippa Langley souffre du syndrome de fatigue chronique et est sur une voie de garage sur le plan professionnel. Un soir, elle va voir la pièce Richard III de William Shakespeare. Elle se documente sur le roi Richard IIIqui a accédé au trône d'Angleterre entre 1483-1485. Elle acquiert la conviction que l'image très négative qu'en donne Shakespeare, ne correspond pas à la réalité. Obsédée, elle se met à avoir des visions pendant lesquels le roi lui apparaît virtuellement. Son intuition précède la découverte de la dépouille de Richard III. Richard III a droit à des funérailles solennelles dans la cathédrale de Leicester. L'université reprend l'honneur à son compte. Le travail de Philippa est reconnu seulement trois ans plus tard par une décoration de l’Ordre de l’Empire britannique.
Si elle n'avait pas réussi à trouver le squelette de Richard III, elle serait restée incognito dans l'ombre d'un fait divers..
Cette histoire a-t-elle un rapport avec la téléréalité et le complotisme ?
Un peu tout de même, si on analyse son cas avec imagination.
Quand, dans la rue, quelqu'un semble parler tout seul, avec les gestes de colère, c'est qu'il est en conversation mobilisée comme Philippa avec un autre Richard au sujet de l'histoire de Mulan qu'il a vue sur internet (reprise après ce billet).
Dans ce genre de cycle, il ne faut pas confondre espoirs, vérités et réalités.
L'histoire de Mulan est un conte ancien qui a été raconté pendant plus de 1.500 ans. Le récit a évolué au fil du temps, de sorte que l'histoire de cette brave guerrière s'inscrive dans un contexte en constante évolution. Un nouvel intérêt pour cette guerrière a été porté avec la sortie de son adaptation par Disney, dans le film d'animation "Mulan" datant de 1998. Sa sortie avait alors suscité une controverse dans le monde entier, au milieu des protestations contre les violations des droits de l'Homme à Hong Kong. Mais avec toute l'agitation politique qui tourne autour du film, on ne s'est guère intéressé à son contenu réel.
L'histoire de Mulan est tirée d'une chanson datant du 6ème siècle après Jésus-Christ. Elle raconte son récit en 300 lignes.
Mulan est une jeune femme qui travaille dans le tissage, et qui est préoccupée. Elle est inquiète car son père âgé a été appelé par l'armée, et elle n'a pas de frère pour prendre sa place. Elle décide alors de luter à la place de son père; achète un cheval et se rend à la guerre, déguisée en homme. Pendant plus d'une dizaine d'années, elle se distingue en tant que guerrière. Rentrée, l'empereur lui offre des prix et des récompenses pour son courage et demande un cheval pour pouvoir rejoindre sa famille. Rentrée, accompagnée d'autres guerrier, elle enfile ses anciens vêtements et se maquillée. Choqués, ses amis n'ont jamais suspecté qu'elle est une femme.
Le poème se termine par une réflexion sur les lapins dont on ne peut savoir si c'est un mâle ou une femelle.
Histoire simple et élégante de Mulan courageuse et altruiste. Elle affirme simplement qu'elle a combattu pendant de nombreuses années. Histoire se concentre sur le fait qu'elle est vertueuse, s'acquitte d' honorer son père.
Cette idée est en contradiction avec la Mulan moderne d'une femme forte, courageuse et libre d'esprit comme un symbole de l'égalité des sexes.
L'histoire de Mulan a été racontée en chansons, dans des livres, à opéras et au cinéma mais représentée différemment.
Dans une pièce du 16ème siècle ("Female Mulan Joins the Army Taking Her Father's Place"), Mulan avait traditionnellement les pieds bandés, et devait les débander pour mettre ses chaussures de guerrière.
Elle avait peur que le fait de retirer ses bandes lui fasse perdre sa beauté, et la rende moins attractive pour son mariage dans le futur.
Ici aussi, l'histoire se concentre sur le fait qu'elle accomplit son devoir familial, et qu'elle revient chez elle pour reprendre son rôle lorsque c'est terminé.
Dans d'autres versions, la vertu de Mulan est symbolisée par sa virginité. Dans un roman du 17ème siécle ("Historical Romance of the Sui and Tang Dynasties"), l'empereur lui demande de devenir sa compagne.
Elle doit alors choisir entre sa loyauté envers son empereur, ou son vœux de chasteté. Elle ne peut pas sacrifier non plus sa vertu, alors elle décide de se sacrifier elle-même, en se tuant sur la tombe de son père.
L'histoire de Mulan a été utilisée comme propagande politique lors de la guerre sino-japonaise, entre le Japon et la Chine, au 20ème siècle. Des opéras et des pièces de théâtre montraient Mulan en train de combattre les ennemis japonais, et des femmes membres de l'armée étaient vêtues d'uniformes masculins, en l'honneur de son héritage. Elle a été introduite aux États-Unis par l'auteure Maxine Hong Kingston, dans les années 1970, à travers son ouvrage de référence "La femme guerrière". Pendant des décennies, Mulan est devenir une star de livres et films pour enfants. En 1998, elle devient une princesse de Disney où elle y perd quelque peu ses origines chinoises comme création américaine. Que ce soit dans l'histoire traditionnelle, ou dans le dessin animé, la guerrière veut sauver son père. Dans la version Disney, elle a le rôle d'un garçon manqué qui rejette la féminité traditionnelle. Le féminisme avant l'heure et révolutionnaire en quelques sortes. Elle finit par avoir un homme. Au 6ème siècle, elle était très préoccupée à être l'épouse et fille parfaite. En 2020, Mulan soulève de nombreuses questions sur le rôles des genres dans la société.
L'histoire de Mulan est tellement ancienne qu'il est impossible de savoir si elle a vraiment existé ou si elle vient juste d'une chanson. Cette histoire prouve que n'importe quel fait divers peut être interprété de manières différentes qui pourraient être dénaturée en complot en fonction de l'intérêt de son narrateur imaginatif.
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13/8/2025 : Les réseaux sociaux utilisés par les politiques
L’application la plus téléchargée au monde est-elle le bras armé du Parti communiste chinois ? Comment s’est-elle imposée au coeur de la confrontation commerciale et géopolitique entre Pékin et Washington ? À l'approche de la décision sur l'avenir de Tiktok aux États-Unis, cette plongée dans les arcanes de la plate-forme révèle la guerre des données que se livrent les États.
En 2012, Zhang Yiming, un brillant ingénieur de Pékin, crée sa start-up, Bytedance, avec l’ambition d’égaler les leaders de la Silicon Valley. À cette époque, la Chine, intégrée au commerce mondialisé, mise sur l’innovation, associée à une certaine forme de libéralisme économique. Profitant de ce contexte, Zhang se lance sur le marché de la presse en ligne avec l’application Toutiao ("Les titres du jour"), qui rencontre un succès fulgurant. Puis, en 2016, ce sera au tour de Douyin, une plate-forme de partage de vidéos dont la réplique mondiale, Tiktok, basée sur le même algorithme révolutionnaire, déferle sur la planète l’année suivante. Entre-temps, le Parti communiste chinois (PCC) a pris le contrôle de Bytedance et d'autres entreprises de la tech, sommées de mettre à disposition leurs données et applications. L’objectif est double pour Xi Jinping : asseoir son pouvoir, en plaçant ces sociétés au cœur du système de surveillance et de répression du PCC, et contester l’hégémonie numérique et économique des États-Unis.
Comment TikTok s’est-elle imposée au coeur de la confrontation entre Pékin et Washington ? Sous le premier mandat de Donald Trump, l’affaire Huawei, géant chinois des télécommunications accusé d’espionnage, marque le début du découplage des économies des deux pays...
Devenu un rival majeur des réseaux sociaux américains, Tiktok se retrouve dans le viseur des autorités. L'application, accusée de censure, suscite également des craintes en matière de captation des données, au point que Donald Trump tente une première fois de forcer sa vente en 2020. Face à cette offensive, les efforts de Tiktok pour se présenter comme une entreprise mondiale, indépendante de sa maison mère et du Parti communiste chinois (PCC), peinent à convaincre. Les intérêts économiques des acteurs de la Silicon Valley, qui ont besoin des données des internautes américains pour poursuivre leur croissance, vont alors trouver un écho dans la hantise sécuritaire du monde politique. En avril 2024, sous la présidence de Joe Biden, le Congrès adopte une loi à la quasi-unanimité : Bytedance doit céder Tiktok US à une entreprise non chinoise d’ici janvier 2025, auquel cas l’application sera interdite sur le sol américain. Mais c’était compter sans la volte-face de Donald Trump qui, une fois réélu, a accordé un sursis de soixante-quinze jours à Bytedance.
19/8/2025 : RTL Plug présente un documentaire "De la séduction à la tentation : 20 ans d'émissions de rencontres à la télé'. Depuis toujours, les émissions d'amour et de rencontres font battre le cœur des téléspectateurs et ont marqué plusieurs générations. De "L'île de la tentation" (extrait : )
, du Bachelor" du "Greg le millionnaire"
en passant par "La Belle et ses presque charmants".
John Bolton s’en prend à Donald Trump après l’annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires dans des « zones appropriées ». Une décision prise par le président américain en réponse à des propos de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, et que Bolton juge inappropriée.
Interrogé par CNN, celui qui fut l’un des piliers de la politique de sécurité lors du premier mandat de Trump ne mâche pas ses mots : « Je pense que c’est une décision très risquée pour de nombreuses raisons ». Il critique non seulement la méthode, mais surtout la compréhension de l’appareil militaire par son ancien chef. « Cela semble avant tout montrer que Trump ne comprend pas vraiment comment fonctionne notre flotte nucléaire et ce que pourrait être leur plan d’opération », estime-t-il.
Une riposte jugée excessive
Donald Trump avait formulé un ultimatum à la Russie : accepter un cessez-le-feu en Ukraine dans un délai de « 10 à 12 jours », sous peine de sanctions commerciales renforcées. Dmitri Medvedev avait réagi vivement, parlant d’« un pas vers la guerre, non pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays ». En guise de réponse, Trump avait annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires, une initiative que John Bolton désapprouve totalement.
S’il ne remet pas en question la nécessité d’une réponse politique à la Russie, Bolton estime que l’option militaire n’est pas appropriée dans ce contexte. Il insiste sur le rôle dissuasif des sous-marins nucléaires de la classe Ohio : « Ceux qui transportent les missiles balistiques n’attendent pas dans un port. Ils effectuent des patrouilles de dissuasion à long terme. Certains sont déjà en position. Ils n’ont pas besoin d’aller où que ce soit, ils sont déjà en place », rappelle-t-il.
« Peu importe ce qu’ils tweetent »
Pour Bolton, l’utilisation de ces vecteurs nucléaires ne devrait intervenir qu’en cas d’agression majeure contre les États-Unis, jamais en première intention. « Il est vraiment malavisé que le président réponde comme ça, peu importe ce qu’ils tweetent », tranche-t-il, en référence aux déclarations russes.
Par cette sortie médiatique, John Bolton marque une nouvelle fois sa rupture avec la stratégie militaire et diplomatique de Donald Trump, qu’il juge dangereusement improvisée.
Les rumeurs vont bon train
Le frère de Michelle Obama a plaisanté en exprimant son plaisir de les revoir ensemble au même endroit. Michelle a répondu en riant : "Quand nous ne sommes pas ensemble, les gens pensent que nous sommes divorcés".
À propos des rumeurs, Barack Obama a déclaré : "Quelqu'un m'en parle et je lui demande : « de quoi tu me parles ? »", montrant ainsi qu'il n'en avait jamais entendu parler.
Michelle Obama a déclaré : "Je suis devenue une meilleure personne grâce à l'homme que j'ai épousé", après avoir raconté que leur mariage, qui dure depuis plus de 30 ans, a connu des moments difficiles, mais aussi des aventures. "À aucun moment de notre mariage, je n'ai envisagé de quitter mon mari", précisant qu'ils avaient surmonté ensemble des épreuves difficiles.
L'ancienne Première dame a décidé de ne pas assister à l'investiture de l'actuel président américain, Donald Trump, en janvier dernier. C'est à ce moment-là que les rumeurs sur d'éventuels problèmes dans le couple Obama ont commencé à circuler.
En avril dernier, Michelle Obama a déclaré dans son podcast : "Les gens ne pouvaient pas croire que j'avais refusé pour une autre raison, alors ils ont supposé que mon mariage battait de l'aile". Elle a également confirmé que sa décision de ne pas assister à la cérémonie d'investiture était personnelle et n'avait rien à voir avec son mari.
L’université Columbia flanche et paie 220M$ à Trump
Elle a accepté de payer 220 millions de dollars au gouvernement fédéral dans le cadre d'un accord controversé avec l'administration Trump.
Cette décision de la part de l’université a pour but de clore les accusations de l’administration Trump concernant des violations des droits civiques, en particulier à l’encontre d’étudiants et de membres du personnel juifs, tout en permettant à Columbia de récupérer environ 1,6 milliard de dollars de financements fédéraux qui avaient été gelés.
De nombreux critiques y voient une capitulation face à l’administration Trump, estimant que ces accusations visent avant tout à réprimer les mouvements pro‑Palestine sur les campus, une priorité affichée par le gouvernement dès son retour au pouvoir en janvier 2025.
Elle ne reconnaît toutefois aucune faute dans cet accord, conclu sous la pression de plusieurs agences fédérales.
Tandis que Columbia a choisi de conclure un accord pour récupérer rapidement ses financements, Harvard, visée par des accusations similaires, a préféré affronter l’administration Trump en justice, refusant de se plier aux mêmes exigences malgré le gel de plus de 2 milliards de dollars de fonds fédéraux.
Sur les 220 millions de dollars versés par Columbia, 200 millions iront au gouvernement fédéral dans le cadre d’un règlement civil, et environ 21 millions seront destinés à indemniser des étudiants et employés juifs ayant déposé des plaintes pour discrimination.
Face aux mêmes accusations, Columbia a choisi l’accord, Harvard la confrontation, deux approches opposées qui illustrent jusqu’où les universités sont prêtes à aller pour défendre leur autonomie face à cette pression politique.
Un « probablement pas » qui sonne comme un coup de théâtre politique Quand Donald Trump ouvre la bouche, l’Amérique se tait. Hier matin, sur CNBC Squawk Box, le président lâche le mot attendu par des millions d’Américains : « Probablement pas« , il ne briguera pas un troisième mandat en 2028. Mais – car il y a toujours un « mais » avec Trump – il ajoute immédiatement : « J’aimerais bien ». La formule, calibrée pour alimenter les théories et relancer les spéculations, fait l’effet d’un électrochoc. Les marchés frémissent, les équipes politiques s’affolent, la presse s’emballe. Ce n’est pas une réponse claire, c’est un coup de maître manipulatoire qui laisse toutes les portes entrouvertes. L’homme qui a réinventé la politique comme spectacle permanent refuse de quitter la scène, même quand il prétend s’en éloigner. Dans les cafés de Washington, les discussions s’enflamment. Certains y voient le respect tardif de la Constitution – ce fameux 22ème amendement qui limite à deux mandats –, d’autres flairent la manœuvre : Trump qui installe l’incertitude, alimente la nostalgie, prépare peut-être sa succession en gardant la main sur le parti. Car derrière cette déclaration ambiguë se cache une stratégie rodée : ne jamais donner de réponse définitive, entretenir la flamme, rester l’homme providentiel même quand on prétend s’effacer. L’Amérique retient son souffle. Pas de soulagement ni de tristesse franche, juste cette sensation étrange d’un suspense qui continue, d’un feuilleton politique qui refuse de conclure. Trump a parlé, mais n’a rien dit de définitif. Comme toujours. La mécanique du doute : entre respect constitutionnel et tentation du pouvoir Le 22ème amendement de la Constitution américaine est formel : « Nul ne peut être élu président plus de deux fois. » Mais Trump, dans son génie de l’ambiguïté, laisse planer le doute. « Probablement pas », cela signifie-t-il qu’il cherche une faille juridique ? Qu’il envisage un détournement constitutionnel ? Ou qu’il joue simplement avec les nerfs d’une nation déjà épuisée par des années de tensions politiques extrêmes ? Les constitutionnalistes s’arrachent les cheveux, rappelant que modifier cet amendement nécessiterait l’approbation des deux tiers du Congrès et des trois quarts des États – mission quasi impossible. Mais Trump a déjà démontré sa capacité à repousser les limites du possible. Dans l’entourage présidentiel, on murmure que cette déclaration fait partie d’une stratégie plus large. En 2025, Trump bénéficie d’une popularité stable, de sondages favorables, d’une base électorale toujours soudée. Pourquoi clore définitivement le chapitre ? En laissant planer l’incertitude, il maintient son emprise sur le parti républicain, décourage les candidatures prématurées, s’assure que sa ligne politique survivra à son départ éventuel. C’est l’art de la domination politique : être présent même dans l’absence, peser même quand on prétend se retirer. Les démocrates, eux, oscillent entre espoir prudent et méfiance absolue. Certains y voient enfin la promesse d’une alternance démocratique normale, d’autres redoutent un piège supplémentaire dans l’arsenal trumpien. Car avec Trump, rien n’est jamais acquis, rien n’est jamais simple. Cette déclaration du 6 août 2025 ne ferme aucune porte – elle les entrouvre toutes. JD Vance sacré dauphin : l’art de préparer sa succession sans partir Dans la foulée de ses déclarations sur 2028, Trump lâche un autre pavé dans la mare : JD Vance est « très probablement » son successeur naturel pour porter l’étendard républicain. « En toute justice, c’est le vice-président », précise-t-il avec ce sourire en coin qui caractérise ses coups politiques les plus retors. Vance, 40 ans, ancien Marine, devient instantanément l’homme le plus scruté de Washington. Trump évoque même un ticket Vance-Rubio pour 2028, associant son vice-président à Marco Rubio, devenu une figure centrale de l’administration en cumulant les postes de secrétaire d’État et de conseiller à la sécurité nationale. Cette adoubement public n’est pas innocent. En désignant Vance comme héritier, Trump s’assure que son agenda politique lui survivra, que la philosophie MAGA continuera au-delà de son propre mandat. Mais il envoie aussi un signal aux autres ambitions républicaines : DeSantis, Haley, tous ceux qui rêvent de 2028 doivent compter avec le choix du maître. C’est une passation de pouvoir orchestrée, contrôlée, où Trump reste le chef d’orchestre même en prétendant quitter la scène. Vance, lui, navigue prudemment dans ces eaux troubles. Fidèle lieutenant, il a su s’imposer comme le porte-parole efficace de la politique trumpienne, tant domestique qu’internationale. Mais porter l’héritage Trump sans être Trump, incarner le mouvement sans posséder le charisme unique du fondateur, voilà le défi titanesque qui l’attend. L’adoubement est autant une bénédiction qu’une malédiction dans le paysage politique américain post-Trump.
Les républicains dans l’embarras : entre soulagement et stratégie de survie Au siège du Parti républicain, c’est la stupéfaction mêlée de calculs frénétiques. Les ténors du parti qui rêvaient secrètement de 2028 – Ron DeSantis, Nikki Haley, Tim Scott – voient soudain s’ouvrir un espace politique qu’ils n’osaient espérer. Mais l’adoubement simultané de JD Vance par Trump complique singulièrement leurs ambitions. Comment défier le dauphin désigné par le maître sans s’aliéner la base trumpiste ? Comment se positionner face à un Vance qui bénéficie déjà de la machine présidentielle et du soutien explicite du leader ? Les conversations téléphoniques se multiplient entre les états-majors, les sondages sont relancés en urgence pour mesurer l’impact de ces déclarations. Les gouverneurs républicains, particulièrement ceux des États-clés, sont les premiers à réagir publiquement. Ils saluent tous « le sens des responsabilités constitutionnelles du président » tout en évitant soigneusement de commenter l’adoubement de Vance. Derrière les déclarations policées se dessinent déjà les contours d’une guerre fratricide pour 2028. Car si Trump ne se représente pas, le parti va devoir réapprendre à exister sans son leader charismatique, à retrouver une identité au-delà du culte de la personnalité. Au Congrès, les réactions sont plus nuancées. Certains élus voient dans cette annonce l’opportunité de reconquérir une autonomie politique perdue, de ne plus être dans l’ombre permanente du président. D’autres redoutent l’effondrement électoral d’un parti orphelin de son guide suprême. La machine Trump a tellement transformé le paysage républicain que son absence, même programmée, suscite l’inquiétude chez ceux qui en ont bénéficié. Les démocrates entre espoir et méfiance : « peut-on vraiment lui faire confiance ? » Chez les démocrates, l’annonce provoque un mélange complexe de soulagement prudent et de scepticisme profond. « Trump qui respecte la Constitution ? Il faut le voir pour le croire », ironise un sénateur démocrate sous couvert d’anonymat. L’opposition n’oublie pas les quatre années de la première présidence Trump, les tentatives de manipulation électorale, les remises en cause permanentes des institutions. Cette déclaration sur 2028 peut-elle vraiment être prise au sérieux de la part d’un homme qui a passé sa carrière politique à repousser les limites du possible ? Le Comité national démocrate reste officiellement prudent, se contentant de rappeler que « la démocratie américaine ne saurait dépendre des humeurs d’un seul homme ». Mais en coulisse, les stratèges démocrates commencent déjà à imaginer 2028 sans Trump. Un paysage politique différent, où l’opposition pourrait enfin débattre sur le fond plutôt que de réagir constamment aux provocations présidentielles. Kamala Harris, Gavin Newsom, Josh Shapiro, tous les prétendants démocrates pour 2028 revoient déjà leurs stratégies. Reste une inquiétude majeure : et si cette déclaration n’était qu’une tactique de plus ? Trump a déjà démenti tant de ses propres déclarations, changé d’avis sur tant de sujets, que la classe politique démocrate reste sur ses gardes. « Avec Trump, rien n’est jamais fini tant que ce n’est pas vraiment fini », résume un ancien conseiller de Biden. La méfiance reste de mise dans un parti échaudé par huit années de retournements trumpiens. L’opinion publique divisée : entre fatigue démocratique et addiction au spectacle Dans les rues de l’Amérique, les réactions à l’annonce trumpienne dessinent une cartographie complexe des sentiments nationaux. À Nashville, dans un diner fréquenté par les supporters républicains, c’est la déception qui domine : « On aurait voulu qu’il continue, il est le seul à vraiment défendre nos valeurs. » À San Francisco, dans un café branché du quartier Mission, c’est plutôt le scepticisme : « Il dit ça maintenant, mais attendons de voir ce qu’il dira demain. » Cette fracture géographique et idéologique reflète une Amérique qui peine encore à digérer la période Trump. Les sondages immédiats montrent une opinion publique partagée : 47% des Américains se déclarent « soulagés » par cette annonce, 31% « déçus », et 22% « sceptiques » quant à la sincérité de Trump. Ces chiffres révèlent une société lasse des tensions politiques permanentes mais aussi paradoxalement habituée au spectacle trumpien. L’Amérique s’est accoutumée à vivre dans l’imprévisibilité, dans l’attente permanente du prochain coup de théâtre présidentiel. Sur les réseaux sociaux, les hashtags #Trump2028 et #TrumpOut se disputent les tendances, illustrant une polarisation qui ne faiblit pas malgré les années. Les influenceurs politiques de tous bords s’emparent de l’annonce pour alimenter leurs audiences respectives. C’est le paradoxe de l’ère Trump : même ses retraits annoncés génèrent plus de buzz que les politiques de ses prédécesseurs. L’addiction américaine au trumpisme ne semble pas prête de se soigner, même avec la perspective de son départ.
Le 22ème amendement : un verrou constitutionnel pensé pour éviter les dérives Adopté en 1951, le 22ème amendement de la Constitution américaine répond à une préoccupation historique majeure : empêcher qu’un président ne s’éternise au pouvoir comme l’avait fait Franklin D. Roosevelt avec ses quatre mandats consécutifs. Le texte est d’une clarté absolue : « Nul ne peut être élu président plus de deux fois. » Cette limitation s’applique même si les mandats ne sont pas consécutifs, comme c’est le cas pour Trump. Les pères fondateurs de cet amendement voulaient préserver l’essence démocratique du système américain en garantissant la rotation du pouvoir. Pourtant, Trump et ses conseillers ont multiplié les allusions à d’éventuelles « interprétations créatives » de ce texte. Certains juristes conservateurs ont évoqué la possibilité théorique qu’un ancien président pourrait se présenter comme vice-président puis accéder à la présidence en cas de démission ou de décès du titulaire. D’autres ont imaginé des scénarios rocambolesques où Trump pourrait diriger par procuration à travers un président fantoche. Ces théories, aussi farfelues soient-elles juridiquement, alimentent l’inquiétude des défenseurs des institutions démocratiques. La réalité constitutionnelle demeure implacable : modifier le 22ème amendement nécessiterait l’approbation des deux tiers de chaque chambre du Congrès, suivie de la ratification par les trois quarts des États américains. Un processus pratiquement impossible à réaliser, même avec la popularité de Trump dans certains états. Les experts constitutionnels se montrent formels : aucune échappatoire légale ne permettrait un troisième mandat présidentiel consécutif. Les précédents historiques : quand les présidents testent les limites institutionnelles L’histoire américaine regorge d’exemples de présidents qui ont tenté de repousser les limites constitutionnelles de leurs pouvoirs. Andrew Jackson défiant la Cour suprême, Abraham Lincoln suspendant l’habeas corpus, Franklin Roosevelt tentant de réorganiser la Cour suprême – chaque époque a connu ses moments de tension institutionnelle. Trump s’inscrit dans cette lignée de présidents « disruptifs », mais avec une ampleur inédite dans l’ère moderne. Ses attaques répétées contre les institutions démocratiques, ses remises en cause des résultats électoraux, ses tentatives d’instrumentalisation de la justice marquent une rupture avec les normes établies. Ce qui distingue Trump de ses prédécesseurs, c’est sa capacité à transformer chaque tension institutionnelle en spectacle médiatique. Là où d’autres présidents agissaient dans l’ombre, Trump revendique publiquement ses transgressions, les assume, les transforme en arguments de campagne. Cette stratégie de la provocation assumée déstabilise un système démocratique fondé sur le respect tacite des conventions non écrites qui complètent le droit constitutionnel. Les historiens s’accordent sur un point : jamais un président américain n’avait autant testé la résilience des institutions démocratiques que Trump. Ses déclarations sur 2028, même évasives, s’inscrivent dans cette logique de stress-test permanent du système constitutionnel. Chaque ambiguïté entretenue fragilise un peu plus la confiance dans la stabilité institutionnelle du pays. Scénarios juridiques : entre impossibilité théorique et créativité constitutionnelle Malgré la clarté apparente du 22ème amendement, certains juristes conservateurs explorent des zones grises constitutionnelles qui pourraient théoriquement permettre à Trump de contourner l’interdiction. Le scénario le plus souvent évoqué implique une candidature à la vice-présidence, suivie d’une accession au pouvoir par succession. Mais cette hypothèse se heurte au 12ème amendement qui stipule qu’une personne inéligible à la présidence ne peut être élue vice-président. La Constitution semble avoir anticipé ces tentatives de contournement. D’autres théories, plus fantaisistes, imaginent des interprétations littérales du texte constitutionnel. Puisque l’amendement interdit d’être « élu » plus de deux fois, certains arguent qu’il ne s’opposerait pas à une nomination par d’autres voies. Ces argumentations relèvent davantage de l’exercice intellectuel que de la stratégie juridique crédible, mais elles illustrent la créativité de ceux qui cherchent des échappatoires à l’évidence constitutionnelle. La réalité judiciaire américaine rend ces scénarios hautement improbables. La Cour suprême, même avec sa majorité conservatrice actuelle, a toujours privilégié une interprétation respectueuse de l’esprit des amendements constitutionnels. Une tentative de contournement du 22ème amendement se heurterait vraisemblablement à un rejet unanime de la plus haute juridiction du pays, quelle que soit la coloration politique de ses membres
Portrait d’un dauphin : de « Hillbilly Elegy » à la Maison Blanche James David Vance incarne la nouvelle génération républicaine façonnée par l’ère Trump. À 40 ans, cet ancien Marine devenu venture capitalist puis homme politique a connu une ascension fulgurante. Son autobiographie « Hillbilly Elegy » l’avait révélé au grand public comme la voix authentique de l’Amérique déclassée, celle des « oubliés » que Trump a su mobiliser. Paradoxalement, Vance fut d’abord un critique féroce de Trump avant de devenir son plus fidèle lieutenant. Cette conversion, certains y voient l’opportunisme, d’autres la maturité politique. Qu’importe : elle illustre parfaitement l’effet d’attraction que Trump exerce sur l’ensemble de la classe politique républicaine. Comme vice-président, Vance s’est imposé en diplomate efficace et en porte-parole articulé de la politique trumpienne. Sa jeunesse contraste avec l’âge avancé de Trump, sa formation intellectuelle avec l’instinct du président, sa mesure avec l’exubérance présidentielle. Cette complémentarité n’est pas accidentelle : Trump a choisi en Vance un héritier qui pourrait incarner le trumpisme sans Trump, perpétuer l’agenda MAGA avec les codes d’une nouvelle génération. Le pari est risqué car le charisme ne se transmet pas, et l’électorat trumpien est d’abord attaché à la personnalité du leader. L’adoubement public de Vance par Trump n’est pas un cadeau empoisonné, c’est un test grandeur nature. Porter l’héritage Trump implique d’assumer ses contradictions, ses excès, ses méthodes peu conventionnelles. Vance devra prouver qu’il peut mobiliser la base trumpiste sans aliéner les électeurs modérés indispensables à une victoire nationale. Un équilibre délicat entre fidélité au maître et émancipation nécessaire, entre continuité idéologique et renouvellement générationnel. Le ticket Vance-Rubio : mariage de raison ou alliance stratégique ? L’évocation par Trump d’un potentiel ticket Vance-Rubio pour 2028 n’est pas anodine. Marco Rubio, ancien rival devenu allié, cumule aujourd’hui les fonctions de secrétaire d’État et de conseiller à la sécurité nationale – une configuration inédite depuis Henry Kissinger. Cette double casquette lui confère une stature internationale que Vance ne possède pas encore. L’association des deux hommes dessinerait un ticket géographiquement équilibré (Ohio-Floride), générationnellement cohérent, et idéologiquement solide sur les fondamentaux trumpiens. Rubio apporte à ce tandem hypothétique son expérience des dossiers internationaux et sa capacité à séduire l’électorat hispanique, crucial dans plusieurs États-clés. Sa trajectoire politique – de fils d’immigrés cubains à figure de la diplomatie américaine – incarne le rêve américain traditionnel tout en épousant la ligne dure trumpienne sur l’immigration et la sécurité. Cette synthèse pourrait séduire un électorat républicain en quête de respectabilité sans renoncement idéologique. Mais ce mariage de convenance cache des tensions potentielles. Rubio, sénateur aguerri, pourrait mal accepter un rôle de second couteau face à Vance, moins expérimenté dans les arcanes washingtoniens. Leurs styles différents – Vance, plus populiste, Rubio, plus institutionnel – pourraient générer des frictions sur la stratégie de campagne. Trump, en évoquant cette association, cherche peut-être à créer une émulation entre ses deux lieutenants, une concurrence qui le maintiendrait dans un rôle d’arbitre suprême même après son retrait annoncé. Les rivaux à l’affût : DeSantis, Haley et la bataille pour l’âme républicaine L’adoubement de Vance par Trump ne décourage pas les autres ambitions républicaines pour 2028. Ron DeSantis, gouverneur de Floride et ancien rival de Trump pour l’investiture 2024, n’a jamais caché ses ambitions présidentielles. Nikki Haley, ancienne ambassadrice à l’ONU, pourrait incarner une alternative féminine dans un parti encore très masculin. Tim Scott, sénateur de Caroline du Sud, représenterait la diversité que recherche un parti républicain soucieux d’élargir sa base électorale au-delà de son cœur de cible traditionnelle. Chacun de ces prétendants devra résoudre l’équation complexe du post-trumpisme : comment critiquer implicitement l’héritage Trump sans s’aliéner sa base électorale ? Comment se différencier de Vance sans paraître déloyale envers le mouvement MAGA ? Cette quadrature du cercle explique en partie pourquoi Trump maintient son influence sur le parti même en annonçant son retrait. Il reste le référent obligé, l’arbitre des légitimités républicaines, celui dont la bénédiction ou la malédiction peut faire ou défaire une candidature. La bataille pour 2028 se dessine déjà comme un affrontement entre différentes conceptions du conservatisme américain : le trumpisme pur incarné par Vance, le trumpisme institutionnalisé de Rubio, le trumpisme pragmatique de DeSantis, ou le conservatisme traditionnel revisité par Haley. Cette diversité pourrait revitaliser un parti parfois accusé de monolithisme idéologique, mais elle risque aussi de fragmenter une coalition électorale dont l’unité faisait la force sous l’égide trumpienne.
Les marchés face au paradoxe Trump : stabilité annoncée, volatilité persistante Wall Street accueille les déclarations de Trump avec un mélange de soulagement et d’inquiétude. D’un côté, la perspective d’un départ présidentiel en 2029 rassure les investisseurs lassés de la volatilité permanente liée aux tweets et déclarations imprévisibles du président. Les indices boursiers montrent une légère hausse dans les heures suivant l’annonce, reflétant l’espoir d’un retour à une politique économique plus prévisible après 2028. Les entreprises multinationales, particulièrement celles affectées par les guerres commerciales trumpiennes, voient dans cette annonce la promesse de relations internationales moins tumultueuses. Mais paradoxalement, cette même annonce génère de nouvelles incertitudes. L’économie américaine s’est adaptée au style Trump : déréglementation massive, politique fiscale agressive, protectionnisme assumé. Un changement de cap brutal après 2028 pourrait déstabiliser des secteurs entiers qui ont bénéficié de la politique trumpienne. Les analystes financiers s’interrogent : Vance perpétuera-t-il la ligne économique de son mentor ? Les allègements fiscaux seront-ils maintenus ? La guerre commerciale avec la Chine continuera-t-elle avec la même intensité ? Le dollar fluctue en fonction de ces incertitudes, reflétant l’embarras des investisseurs internationaux face à l’évolution possible de la politique économique américaine. Les banques centrales étrangères recalibrent leurs stratégies monétaires, tenant compte d’un possible changement de paradigme économique américain à l’horizon 2029. Cette nervosité financière illustre à quel point l’économie mondiale s’est accoutumée – pour le meilleur et pour le pire – à l’imprévisibilité Trump. Les alliés internationaux entre espoir et méfiance : vers une Amérique plus prévisible ? Dans les chancelleries européennes, l’annonce trumpienne suscite un optimisme prudent. Huit années de politique étrangère erratique, de remises en cause de l’OTAN, de tensions commerciales avec l’Union européenne ont épuisé les partenaires traditionnels de l’Amérique. La perspective d’un retour à une diplomatie plus conventionnelle après 2028 redonne espoir aux dirigeants européens qui n’ont cessé de plaider pour un multilatéralisme renouvelé. Emmanuel Macron, Olaf Scholz, leurs homologues européens voient dans cette déclaration l’opportunité de reconstruire une relation transatlantique apaisée. En Asie, les réactions sont plus nuancées. La Chine, principale cible de l’agressivité commerciale trumpienne, pourrait se réjouir d’un changement d’administration à Washington. Mais Pékin sait aussi que la rivalité sino-américaine transcende les personnalités politiques et que même un successeur de Trump maintiendra une ligne dure envers la Chine. Xi Jinping et ses conseillers évaluent déjà les profils des successeurs potentiels, cherchant à identifier celui qui pourrait offrir le plus d’opportunités de désescalade ou, au contraire, durcir encore la confrontation. Au Moyen-Orient, l’incertitude domine. La politique trumpienne de soutien inconditionnel à Israël et de confrontation avec l’Iran structurait les équilibres régionaux. Un changement d’approche américaine pourrait bouleverser cet écosystème géopolitique fragile. Les dirigeants du Golfe, alliés de circonstance de Trump, s’inquiètent d’un possible retour à la politique Obama d’ouverture vers l’Iran. Ces calculs géopolitiques complexes illustrent l’impact global des décisions politiques américaines. La guerre commerciale sino-américaine : continuité ou évolution après Trump ? La rivalité sino-américaine représente l’un des défis majeurs que devra affronter le successeur de Trump. Huit années de guerre commerciale ont restructuré les chaînes d’approvisionnement mondiales, forcé les entreprises à repenser leurs stratégies d’investissement, créé de nouveaux équilibres économiques entre les deux géants. Cette confrontation, initiée par Trump, est devenue structurelle et transcende les clivages partisans américains. Même les démocrates les plus modérés reconnaissent aujourd’hui la nécessité de contenir l’expansion économique chinoise. JD Vance, héritier présomptif, s’est montré aussi dur que Trump envers la Chine, multipliant les déclarations hostiles contre « l’expansionnisme économique de Pékin ». Sa formation d’ancien militaire et sa sensibilité aux questions de sécurité nationale laissent présager une continuité dans la confrontation sino-américaine. Mais Vance possède-t-il la même capacité que Trump à mobiliser l’opinion publique américaine derrière cette politique ? Saura-t-il maintenir l’unité nationale face au défi chinois sans recourir à la rhétorique incendiaire qui caractérise son mentor ? Pékin observe attentivement cette transition annoncée, cherchant à identifier les failles dans l’unité américaine qui pourraient être exploitées. La stratégie chinoise de long terme mise sur l’usure de la détermination américaine, sur la lassitude de l’opinion publique face aux coûts économiques de la confrontation. L’annonce de Trump pourrait marquer le début d’une nouvelle phase dans cette rivalité planétaire, moins spectaculaire mais potentiellement plus déterminante pour l’avenir des équilibres mondiaux.
Un retrait qui ressemble à une prise de pouvoir définitive sur son parti Le « probablement pas » de Donald Trump résonne comme l’un de ces moments charnières qui redéfinissent l’histoire politique américaine. En annonçant qu’il ne briguera vraisemblablement pas un troisième mandat, le président ne se retire pas : il s’installe en arbitre suprême du futur républicain. Son adoubement de JD Vance, ses allusions à un ticket Vance-Rubio, ses déclarations ambiguës sur 2028 témoignent d’une stratégie mûrement réfléchie. Trump organise sa succession pour mieux assurer sa permanence politique, transforme son retrait annoncé en prise de contrôle définitive sur l’âme républicaine. Cette séquence politique révèle le génie manipulatoire de Trump : comment dominer un parti même en prétendant s’en éloigner, comment maintenir son influence tout en respectant formellement la Constitution, comment préparer l’après sans jamais vraiment partir. L’Amérique découvre une nouvelle forme de pouvoir politique, où l’autorité survit à l’exercice direct des responsabilités, où le leader continue de régner depuis l’ombre de sa propre succession. C’est peut-être là la vraie révolution trumpienne : avoir inventé une forme de présidence éternelle dans les limites constitutionnelles. L’onde de choc de cette annonce traversera les mois et les années à venir. Car au-delà des calculs électoraux et des stratégies partisanes, c’est tout l’équilibre démocratique américain qui se redéfinit autour de cette figure hors-norme qui aura marqué à jamais l’histoire politique du pays. Trump peut bien annoncer son départ : il a déjà réécrit les règles du jeu démocratique américain. Et cet héritage-là lui survivra longtemps
Ces derniers mois, une confrontation majeure s’est jouée entre la Silicon Valley et le gouvernement du président Donald Trump. Au centre de cette tension : une initiative controversée de collecte de données, pilotée par Palantir Technologies, une entreprise réputée pour ses collaborations opaques avec des gouvernements et agences de renseignement à travers le monde.
D’après une enquête explosive du New York Times, le gouvernement Trump aurait confié à Palantir une mission sans précédent : créer une base de données centralisée regroupant des informations personnelles sensibles sur l’ensemble des citoyens américains. Une démarche aux conséquences potentiellement démesurées.
Ce mardi, RTL Plug présente un documentaire "De la séduction à la tentation : 20 ans d'émissions de rencontres à la télé'
Depuis toujours, les émissions d'amour et de rencontres font battre le cœur des téléspectateurs et ont marqué plusieurs générations.
De "L'île de la tentation" à "Qui veut épouser mon fils", du Bachelor" à "Greg le millionnaire" en passant par "Lz Belle et ses presque charmants".
Commentaires
Interrogé par CNN, celui qui fut l’un des piliers de la politique de sécurité lors du premier mandat de Trump ne mâche pas ses mots : « Je pense que c’est une décision très risquée pour de nombreuses raisons ». Il critique non seulement la méthode, mais surtout la compréhension de l’appareil militaire par son ancien chef. « Cela semble avant tout montrer que Trump ne comprend pas vraiment comment fonctionne notre flotte nucléaire et ce que pourrait être leur plan d’opération », estime-t-il.
Une riposte jugée excessive
Donald Trump avait formulé un ultimatum à la Russie : accepter un cessez-le-feu en Ukraine dans un délai de « 10 à 12 jours », sous peine de sanctions commerciales renforcées. Dmitri Medvedev avait réagi vivement, parlant d’« un pas vers la guerre, non pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec son propre pays ». En guise de réponse, Trump avait annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires, une initiative que John Bolton désapprouve totalement.
S’il ne remet pas en question la nécessité d’une réponse politique à la Russie, Bolton estime que l’option militaire n’est pas appropriée dans ce contexte. Il insiste sur le rôle dissuasif des sous-marins nucléaires de la classe Ohio : « Ceux qui transportent les missiles balistiques n’attendent pas dans un port. Ils effectuent des patrouilles de dissuasion à long terme. Certains sont déjà en position. Ils n’ont pas besoin d’aller où que ce soit, ils sont déjà en place », rappelle-t-il.
« Peu importe ce qu’ils tweetent »
Pour Bolton, l’utilisation de ces vecteurs nucléaires ne devrait intervenir qu’en cas d’agression majeure contre les États-Unis, jamais en première intention. « Il est vraiment malavisé que le président réponde comme ça, peu importe ce qu’ils tweetent », tranche-t-il, en référence aux déclarations russes.
Par cette sortie médiatique, John Bolton marque une nouvelle fois sa rupture avec la stratégie militaire et diplomatique de Donald Trump, qu’il juge dangereusement improvisée.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/il-ne-comprend-pas-comment-%C3%A7a-fonctionne-un-ancien-homme-fort-de-trump-critique-une-d%C3%A9cision-malavis%C3%A9e-du-pr%C3%A9sident-contre-moscou/ar-AA1JRp1k?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=68908d64b14742328ed15b8c71409a9e&ei=8
Écrit par : Allusion | 04/08/2025
Répondre à ce commentaireLe frère de Michelle Obama a plaisanté en exprimant son plaisir de les revoir ensemble au même endroit. Michelle a répondu en riant : "Quand nous ne sommes pas ensemble, les gens pensent que nous sommes divorcés".
À propos des rumeurs, Barack Obama a déclaré : "Quelqu'un m'en parle et je lui demande : « de quoi tu me parles ? »", montrant ainsi qu'il n'en avait jamais entendu parler.
Michelle Obama a déclaré : "Je suis devenue une meilleure personne grâce à l'homme que j'ai épousé", après avoir raconté que leur mariage, qui dure depuis plus de 30 ans, a connu des moments difficiles, mais aussi des aventures. "À aucun moment de notre mariage, je n'ai envisagé de quitter mon mari", précisant qu'ils avaient surmonté ensemble des épreuves difficiles.
L'ancienne Première dame a décidé de ne pas assister à l'investiture de l'actuel président américain, Donald Trump, en janvier dernier. C'est à ce moment-là que les rumeurs sur d'éventuels problèmes dans le couple Obama ont commencé à circuler.
En avril dernier, Michelle Obama a déclaré dans son podcast : "Les gens ne pouvaient pas croire que j'avais refusé pour une autre raison, alors ils ont supposé que mon mariage battait de l'aile". Elle a également confirmé que sa décision de ne pas assister à la cérémonie d'investiture était personnelle et n'avait rien à voir avec son mari.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-divorce-en-vue-barack-et-michelle-obama-mettent-les-choses-au-clair/ss-AA1JRkgk?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=8b10d32e337f4a06b07d9a4f8277b56b&ei=10#image=10
Écrit par : Allusion | 04/08/2025
Répondre à ce commentaireElle a accepté de payer 220 millions de dollars au gouvernement fédéral dans le cadre d'un accord controversé avec l'administration Trump.
Cette décision de la part de l’université a pour but de clore les accusations de l’administration Trump concernant des violations des droits civiques, en particulier à l’encontre d’étudiants et de membres du personnel juifs, tout en permettant à Columbia de récupérer environ 1,6 milliard de dollars de financements fédéraux qui avaient été gelés.
De nombreux critiques y voient une capitulation face à l’administration Trump, estimant que ces accusations visent avant tout à réprimer les mouvements pro‑Palestine sur les campus, une priorité affichée par le gouvernement dès son retour au pouvoir en janvier 2025.
Elle ne reconnaît toutefois aucune faute dans cet accord, conclu sous la pression de plusieurs agences fédérales.
Tandis que Columbia a choisi de conclure un accord pour récupérer rapidement ses financements, Harvard, visée par des accusations similaires, a préféré affronter l’administration Trump en justice, refusant de se plier aux mêmes exigences malgré le gel de plus de 2 milliards de dollars de fonds fédéraux.
Sur les 220 millions de dollars versés par Columbia, 200 millions iront au gouvernement fédéral dans le cadre d’un règlement civil, et environ 21 millions seront destinés à indemniser des étudiants et employés juifs ayant déposé des plaintes pour discrimination.
Face aux mêmes accusations, Columbia a choisi l’accord, Harvard la confrontation, deux approches opposées qui illustrent jusqu’où les universités sont prêtes à aller pour défendre leur autonomie face à cette pression politique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-universit%C3%A9-columbia-flanche-et-paie-220m-%C3%A0-trump/ss-AA1K199w?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68937e74bbce48408598122eaf459ff1&ei=8#image=1
Écrit par : Allusion | 06/08/2025
Répondre à ce commentaireLes républicains dans l’embarras : entre soulagement et stratégie de survie Au siège du Parti républicain, c’est la stupéfaction mêlée de calculs frénétiques. Les ténors du parti qui rêvaient secrètement de 2028 – Ron DeSantis, Nikki Haley, Tim Scott – voient soudain s’ouvrir un espace politique qu’ils n’osaient espérer. Mais l’adoubement simultané de JD Vance par Trump complique singulièrement leurs ambitions. Comment défier le dauphin désigné par le maître sans s’aliéner la base trumpiste ? Comment se positionner face à un Vance qui bénéficie déjà de la machine présidentielle et du soutien explicite du leader ? Les conversations téléphoniques se multiplient entre les états-majors, les sondages sont relancés en urgence pour mesurer l’impact de ces déclarations. Les gouverneurs républicains, particulièrement ceux des États-clés, sont les premiers à réagir publiquement. Ils saluent tous « le sens des responsabilités constitutionnelles du président » tout en évitant soigneusement de commenter l’adoubement de Vance. Derrière les déclarations policées se dessinent déjà les contours d’une guerre fratricide pour 2028. Car si Trump ne se représente pas, le parti va devoir réapprendre à exister sans son leader charismatique, à retrouver une identité au-delà du culte de la personnalité. Au Congrès, les réactions sont plus nuancées. Certains élus voient dans cette annonce l’opportunité de reconquérir une autonomie politique perdue, de ne plus être dans l’ombre permanente du président. D’autres redoutent l’effondrement électoral d’un parti orphelin de son guide suprême. La machine Trump a tellement transformé le paysage républicain que son absence, même programmée, suscite l’inquiétude chez ceux qui en ont bénéficié. Les démocrates entre espoir et méfiance : « peut-on vraiment lui faire confiance ? » Chez les démocrates, l’annonce provoque un mélange complexe de soulagement prudent et de scepticisme profond. « Trump qui respecte la Constitution ? Il faut le voir pour le croire », ironise un sénateur démocrate sous couvert d’anonymat. L’opposition n’oublie pas les quatre années de la première présidence Trump, les tentatives de manipulation électorale, les remises en cause permanentes des institutions. Cette déclaration sur 2028 peut-elle vraiment être prise au sérieux de la part d’un homme qui a passé sa carrière politique à repousser les limites du possible ? Le Comité national démocrate reste officiellement prudent, se contentant de rappeler que « la démocratie américaine ne saurait dépendre des humeurs d’un seul homme ». Mais en coulisse, les stratèges démocrates commencent déjà à imaginer 2028 sans Trump. Un paysage politique différent, où l’opposition pourrait enfin débattre sur le fond plutôt que de réagir constamment aux provocations présidentielles. Kamala Harris, Gavin Newsom, Josh Shapiro, tous les prétendants démocrates pour 2028 revoient déjà leurs stratégies. Reste une inquiétude majeure : et si cette déclaration n’était qu’une tactique de plus ? Trump a déjà démenti tant de ses propres déclarations, changé d’avis sur tant de sujets, que la classe politique démocrate reste sur ses gardes. « Avec Trump, rien n’est jamais fini tant que ce n’est pas vraiment fini », résume un ancien conseiller de Biden. La méfiance reste de mise dans un parti échaudé par huit années de retournements trumpiens. L’opinion publique divisée : entre fatigue démocratique et addiction au spectacle Dans les rues de l’Amérique, les réactions à l’annonce trumpienne dessinent une cartographie complexe des sentiments nationaux. À Nashville, dans un diner fréquenté par les supporters républicains, c’est la déception qui domine : « On aurait voulu qu’il continue, il est le seul à vraiment défendre nos valeurs. » À San Francisco, dans un café branché du quartier Mission, c’est plutôt le scepticisme : « Il dit ça maintenant, mais attendons de voir ce qu’il dira demain. » Cette fracture géographique et idéologique reflète une Amérique qui peine encore à digérer la période Trump. Les sondages immédiats montrent une opinion publique partagée : 47% des Américains se déclarent « soulagés » par cette annonce, 31% « déçus », et 22% « sceptiques » quant à la sincérité de Trump. Ces chiffres révèlent une société lasse des tensions politiques permanentes mais aussi paradoxalement habituée au spectacle trumpien. L’Amérique s’est accoutumée à vivre dans l’imprévisibilité, dans l’attente permanente du prochain coup de théâtre présidentiel. Sur les réseaux sociaux, les hashtags #Trump2028 et #TrumpOut se disputent les tendances, illustrant une polarisation qui ne faiblit pas malgré les années. Les influenceurs politiques de tous bords s’emparent de l’annonce pour alimenter leurs audiences respectives. C’est le paradoxe de l’ère Trump : même ses retraits annoncés génèrent plus de buzz que les politiques de ses prédécesseurs. L’addiction américaine au trumpisme ne semble pas prête de se soigner, même avec la perspective de son départ.
Le 22ème amendement : un verrou constitutionnel pensé pour éviter les dérives Adopté en 1951, le 22ème amendement de la Constitution américaine répond à une préoccupation historique majeure : empêcher qu’un président ne s’éternise au pouvoir comme l’avait fait Franklin D. Roosevelt avec ses quatre mandats consécutifs. Le texte est d’une clarté absolue : « Nul ne peut être élu président plus de deux fois. » Cette limitation s’applique même si les mandats ne sont pas consécutifs, comme c’est le cas pour Trump. Les pères fondateurs de cet amendement voulaient préserver l’essence démocratique du système américain en garantissant la rotation du pouvoir. Pourtant, Trump et ses conseillers ont multiplié les allusions à d’éventuelles « interprétations créatives » de ce texte. Certains juristes conservateurs ont évoqué la possibilité théorique qu’un ancien président pourrait se présenter comme vice-président puis accéder à la présidence en cas de démission ou de décès du titulaire. D’autres ont imaginé des scénarios rocambolesques où Trump pourrait diriger par procuration à travers un président fantoche. Ces théories, aussi farfelues soient-elles juridiquement, alimentent l’inquiétude des défenseurs des institutions démocratiques. La réalité constitutionnelle demeure implacable : modifier le 22ème amendement nécessiterait l’approbation des deux tiers de chaque chambre du Congrès, suivie de la ratification par les trois quarts des États américains. Un processus pratiquement impossible à réaliser, même avec la popularité de Trump dans certains états. Les experts constitutionnels se montrent formels : aucune échappatoire légale ne permettrait un troisième mandat présidentiel consécutif. Les précédents historiques : quand les présidents testent les limites institutionnelles L’histoire américaine regorge d’exemples de présidents qui ont tenté de repousser les limites constitutionnelles de leurs pouvoirs. Andrew Jackson défiant la Cour suprême, Abraham Lincoln suspendant l’habeas corpus, Franklin Roosevelt tentant de réorganiser la Cour suprême – chaque époque a connu ses moments de tension institutionnelle. Trump s’inscrit dans cette lignée de présidents « disruptifs », mais avec une ampleur inédite dans l’ère moderne. Ses attaques répétées contre les institutions démocratiques, ses remises en cause des résultats électoraux, ses tentatives d’instrumentalisation de la justice marquent une rupture avec les normes établies. Ce qui distingue Trump de ses prédécesseurs, c’est sa capacité à transformer chaque tension institutionnelle en spectacle médiatique. Là où d’autres présidents agissaient dans l’ombre, Trump revendique publiquement ses transgressions, les assume, les transforme en arguments de campagne. Cette stratégie de la provocation assumée déstabilise un système démocratique fondé sur le respect tacite des conventions non écrites qui complètent le droit constitutionnel. Les historiens s’accordent sur un point : jamais un président américain n’avait autant testé la résilience des institutions démocratiques que Trump. Ses déclarations sur 2028, même évasives, s’inscrivent dans cette logique de stress-test permanent du système constitutionnel. Chaque ambiguïté entretenue fragilise un peu plus la confiance dans la stabilité institutionnelle du pays. Scénarios juridiques : entre impossibilité théorique et créativité constitutionnelle Malgré la clarté apparente du 22ème amendement, certains juristes conservateurs explorent des zones grises constitutionnelles qui pourraient théoriquement permettre à Trump de contourner l’interdiction. Le scénario le plus souvent évoqué implique une candidature à la vice-présidence, suivie d’une accession au pouvoir par succession. Mais cette hypothèse se heurte au 12ème amendement qui stipule qu’une personne inéligible à la présidence ne peut être élue vice-président. La Constitution semble avoir anticipé ces tentatives de contournement. D’autres théories, plus fantaisistes, imaginent des interprétations littérales du texte constitutionnel. Puisque l’amendement interdit d’être « élu » plus de deux fois, certains arguent qu’il ne s’opposerait pas à une nomination par d’autres voies. Ces argumentations relèvent davantage de l’exercice intellectuel que de la stratégie juridique crédible, mais elles illustrent la créativité de ceux qui cherchent des échappatoires à l’évidence constitutionnelle. La réalité judiciaire américaine rend ces scénarios hautement improbables. La Cour suprême, même avec sa majorité conservatrice actuelle, a toujours privilégié une interprétation respectueuse de l’esprit des amendements constitutionnels. Une tentative de contournement du 22ème amendement se heurterait vraisemblablement à un rejet unanime de la plus haute juridiction du pays, quelle que soit la coloration politique de ses membres
Portrait d’un dauphin : de « Hillbilly Elegy » à la Maison Blanche James David Vance incarne la nouvelle génération républicaine façonnée par l’ère Trump. À 40 ans, cet ancien Marine devenu venture capitalist puis homme politique a connu une ascension fulgurante. Son autobiographie « Hillbilly Elegy » l’avait révélé au grand public comme la voix authentique de l’Amérique déclassée, celle des « oubliés » que Trump a su mobiliser. Paradoxalement, Vance fut d’abord un critique féroce de Trump avant de devenir son plus fidèle lieutenant. Cette conversion, certains y voient l’opportunisme, d’autres la maturité politique. Qu’importe : elle illustre parfaitement l’effet d’attraction que Trump exerce sur l’ensemble de la classe politique républicaine. Comme vice-président, Vance s’est imposé en diplomate efficace et en porte-parole articulé de la politique trumpienne. Sa jeunesse contraste avec l’âge avancé de Trump, sa formation intellectuelle avec l’instinct du président, sa mesure avec l’exubérance présidentielle. Cette complémentarité n’est pas accidentelle : Trump a choisi en Vance un héritier qui pourrait incarner le trumpisme sans Trump, perpétuer l’agenda MAGA avec les codes d’une nouvelle génération. Le pari est risqué car le charisme ne se transmet pas, et l’électorat trumpien est d’abord attaché à la personnalité du leader. L’adoubement public de Vance par Trump n’est pas un cadeau empoisonné, c’est un test grandeur nature. Porter l’héritage Trump implique d’assumer ses contradictions, ses excès, ses méthodes peu conventionnelles. Vance devra prouver qu’il peut mobiliser la base trumpiste sans aliéner les électeurs modérés indispensables à une victoire nationale. Un équilibre délicat entre fidélité au maître et émancipation nécessaire, entre continuité idéologique et renouvellement générationnel. Le ticket Vance-Rubio : mariage de raison ou alliance stratégique ? L’évocation par Trump d’un potentiel ticket Vance-Rubio pour 2028 n’est pas anodine. Marco Rubio, ancien rival devenu allié, cumule aujourd’hui les fonctions de secrétaire d’État et de conseiller à la sécurité nationale – une configuration inédite depuis Henry Kissinger. Cette double casquette lui confère une stature internationale que Vance ne possède pas encore. L’association des deux hommes dessinerait un ticket géographiquement équilibré (Ohio-Floride), générationnellement cohérent, et idéologiquement solide sur les fondamentaux trumpiens. Rubio apporte à ce tandem hypothétique son expérience des dossiers internationaux et sa capacité à séduire l’électorat hispanique, crucial dans plusieurs États-clés. Sa trajectoire politique – de fils d’immigrés cubains à figure de la diplomatie américaine – incarne le rêve américain traditionnel tout en épousant la ligne dure trumpienne sur l’immigration et la sécurité. Cette synthèse pourrait séduire un électorat républicain en quête de respectabilité sans renoncement idéologique. Mais ce mariage de convenance cache des tensions potentielles. Rubio, sénateur aguerri, pourrait mal accepter un rôle de second couteau face à Vance, moins expérimenté dans les arcanes washingtoniens. Leurs styles différents – Vance, plus populiste, Rubio, plus institutionnel – pourraient générer des frictions sur la stratégie de campagne. Trump, en évoquant cette association, cherche peut-être à créer une émulation entre ses deux lieutenants, une concurrence qui le maintiendrait dans un rôle d’arbitre suprême même après son retrait annoncé. Les rivaux à l’affût : DeSantis, Haley et la bataille pour l’âme républicaine L’adoubement de Vance par Trump ne décourage pas les autres ambitions républicaines pour 2028. Ron DeSantis, gouverneur de Floride et ancien rival de Trump pour l’investiture 2024, n’a jamais caché ses ambitions présidentielles. Nikki Haley, ancienne ambassadrice à l’ONU, pourrait incarner une alternative féminine dans un parti encore très masculin. Tim Scott, sénateur de Caroline du Sud, représenterait la diversité que recherche un parti républicain soucieux d’élargir sa base électorale au-delà de son cœur de cible traditionnelle. Chacun de ces prétendants devra résoudre l’équation complexe du post-trumpisme : comment critiquer implicitement l’héritage Trump sans s’aliéner sa base électorale ? Comment se différencier de Vance sans paraître déloyale envers le mouvement MAGA ? Cette quadrature du cercle explique en partie pourquoi Trump maintient son influence sur le parti même en annonçant son retrait. Il reste le référent obligé, l’arbitre des légitimités républicaines, celui dont la bénédiction ou la malédiction peut faire ou défaire une candidature. La bataille pour 2028 se dessine déjà comme un affrontement entre différentes conceptions du conservatisme américain : le trumpisme pur incarné par Vance, le trumpisme institutionnalisé de Rubio, le trumpisme pragmatique de DeSantis, ou le conservatisme traditionnel revisité par Haley. Cette diversité pourrait revitaliser un parti parfois accusé de monolithisme idéologique, mais elle risque aussi de fragmenter une coalition électorale dont l’unité faisait la force sous l’égide trumpienne.
Les marchés face au paradoxe Trump : stabilité annoncée, volatilité persistante Wall Street accueille les déclarations de Trump avec un mélange de soulagement et d’inquiétude. D’un côté, la perspective d’un départ présidentiel en 2029 rassure les investisseurs lassés de la volatilité permanente liée aux tweets et déclarations imprévisibles du président. Les indices boursiers montrent une légère hausse dans les heures suivant l’annonce, reflétant l’espoir d’un retour à une politique économique plus prévisible après 2028. Les entreprises multinationales, particulièrement celles affectées par les guerres commerciales trumpiennes, voient dans cette annonce la promesse de relations internationales moins tumultueuses. Mais paradoxalement, cette même annonce génère de nouvelles incertitudes. L’économie américaine s’est adaptée au style Trump : déréglementation massive, politique fiscale agressive, protectionnisme assumé. Un changement de cap brutal après 2028 pourrait déstabiliser des secteurs entiers qui ont bénéficié de la politique trumpienne. Les analystes financiers s’interrogent : Vance perpétuera-t-il la ligne économique de son mentor ? Les allègements fiscaux seront-ils maintenus ? La guerre commerciale avec la Chine continuera-t-elle avec la même intensité ? Le dollar fluctue en fonction de ces incertitudes, reflétant l’embarras des investisseurs internationaux face à l’évolution possible de la politique économique américaine. Les banques centrales étrangères recalibrent leurs stratégies monétaires, tenant compte d’un possible changement de paradigme économique américain à l’horizon 2029. Cette nervosité financière illustre à quel point l’économie mondiale s’est accoutumée – pour le meilleur et pour le pire – à l’imprévisibilité Trump. Les alliés internationaux entre espoir et méfiance : vers une Amérique plus prévisible ? Dans les chancelleries européennes, l’annonce trumpienne suscite un optimisme prudent. Huit années de politique étrangère erratique, de remises en cause de l’OTAN, de tensions commerciales avec l’Union européenne ont épuisé les partenaires traditionnels de l’Amérique. La perspective d’un retour à une diplomatie plus conventionnelle après 2028 redonne espoir aux dirigeants européens qui n’ont cessé de plaider pour un multilatéralisme renouvelé. Emmanuel Macron, Olaf Scholz, leurs homologues européens voient dans cette déclaration l’opportunité de reconstruire une relation transatlantique apaisée. En Asie, les réactions sont plus nuancées. La Chine, principale cible de l’agressivité commerciale trumpienne, pourrait se réjouir d’un changement d’administration à Washington. Mais Pékin sait aussi que la rivalité sino-américaine transcende les personnalités politiques et que même un successeur de Trump maintiendra une ligne dure envers la Chine. Xi Jinping et ses conseillers évaluent déjà les profils des successeurs potentiels, cherchant à identifier celui qui pourrait offrir le plus d’opportunités de désescalade ou, au contraire, durcir encore la confrontation. Au Moyen-Orient, l’incertitude domine. La politique trumpienne de soutien inconditionnel à Israël et de confrontation avec l’Iran structurait les équilibres régionaux. Un changement d’approche américaine pourrait bouleverser cet écosystème géopolitique fragile. Les dirigeants du Golfe, alliés de circonstance de Trump, s’inquiètent d’un possible retour à la politique Obama d’ouverture vers l’Iran. Ces calculs géopolitiques complexes illustrent l’impact global des décisions politiques américaines. La guerre commerciale sino-américaine : continuité ou évolution après Trump ? La rivalité sino-américaine représente l’un des défis majeurs que devra affronter le successeur de Trump. Huit années de guerre commerciale ont restructuré les chaînes d’approvisionnement mondiales, forcé les entreprises à repenser leurs stratégies d’investissement, créé de nouveaux équilibres économiques entre les deux géants. Cette confrontation, initiée par Trump, est devenue structurelle et transcende les clivages partisans américains. Même les démocrates les plus modérés reconnaissent aujourd’hui la nécessité de contenir l’expansion économique chinoise. JD Vance, héritier présomptif, s’est montré aussi dur que Trump envers la Chine, multipliant les déclarations hostiles contre « l’expansionnisme économique de Pékin ». Sa formation d’ancien militaire et sa sensibilité aux questions de sécurité nationale laissent présager une continuité dans la confrontation sino-américaine. Mais Vance possède-t-il la même capacité que Trump à mobiliser l’opinion publique américaine derrière cette politique ? Saura-t-il maintenir l’unité nationale face au défi chinois sans recourir à la rhétorique incendiaire qui caractérise son mentor ? Pékin observe attentivement cette transition annoncée, cherchant à identifier les failles dans l’unité américaine qui pourraient être exploitées. La stratégie chinoise de long terme mise sur l’usure de la détermination américaine, sur la lassitude de l’opinion publique face aux coûts économiques de la confrontation. L’annonce de Trump pourrait marquer le début d’une nouvelle phase dans cette rivalité planétaire, moins spectaculaire mais potentiellement plus déterminante pour l’avenir des équilibres mondiaux.
Un retrait qui ressemble à une prise de pouvoir définitive sur son parti Le « probablement pas » de Donald Trump résonne comme l’un de ces moments charnières qui redéfinissent l’histoire politique américaine. En annonçant qu’il ne briguera vraisemblablement pas un troisième mandat, le président ne se retire pas : il s’installe en arbitre suprême du futur républicain. Son adoubement de JD Vance, ses allusions à un ticket Vance-Rubio, ses déclarations ambiguës sur 2028 témoignent d’une stratégie mûrement réfléchie. Trump organise sa succession pour mieux assurer sa permanence politique, transforme son retrait annoncé en prise de contrôle définitive sur l’âme républicaine. Cette séquence politique révèle le génie manipulatoire de Trump : comment dominer un parti même en prétendant s’en éloigner, comment maintenir son influence tout en respectant formellement la Constitution, comment préparer l’après sans jamais vraiment partir. L’Amérique découvre une nouvelle forme de pouvoir politique, où l’autorité survit à l’exercice direct des responsabilités, où le leader continue de régner depuis l’ombre de sa propre succession. C’est peut-être là la vraie révolution trumpienne : avoir inventé une forme de présidence éternelle dans les limites constitutionnelles. L’onde de choc de cette annonce traversera les mois et les années à venir. Car au-delà des calculs électoraux et des stratégies partisanes, c’est tout l’équilibre démocratique américain qui se redéfinit autour de cette figure hors-norme qui aura marqué à jamais l’histoire politique du pays. Trump peut bien annoncer son départ : il a déjà réécrit les règles du jeu démocratique américain. Et cet héritage-là lui survivra longtemps
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-claque-la-porte-probablement-pas-en-2028-l-am%C3%A9rique-vacille-dans-l-incertitude-absolue/ss-AA1K0slr?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=68945a1772ba467bbb131fff072dd39c&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 07/08/2025
Répondre à ce commentaireD’après une enquête explosive du New York Times, le gouvernement Trump aurait confié à Palantir une mission sans précédent : créer une base de données centralisée regroupant des informations personnelles sensibles sur l’ensemble des citoyens américains. Une démarche aux conséquences potentiellement démesurées.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-et-palantir-le-technofascisme-%C3%A0-son-apog%C3%A9e/ss-AA1GAhp5?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=0ca05318755d43a3bc138505681e6983&ei=11
Écrit par : Allusion | 07/08/2025
Répondre à ce commentaireDepuis toujours, les émissions d'amour et de rencontres font battre le cœur des téléspectateurs et ont marqué plusieurs générations.
De "L'île de la tentation" à "Qui veut épouser mon fils", du Bachelor" à "Greg le millionnaire" en passant par "Lz Belle et ses presque charmants".
Écrit par : Allusion | 19/08/2025
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