L'heure des prédateurs

"Aujourd'hui, l'heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d'une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et pas l'épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d'un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d'un monde, au moment où il sombre dans l'abîme, et l'emprise glacée d'un autre, qui prend sa place" écrit Giuliano Da Empoli en postface.

Une phrase est mise en exergue : "Sur cette terre, il y a quelque chose d'effroyable, c'est que tout le monde à ses raisons". 

Ce billet constitue aussi une suite logique ou une controverse au précédent "Arpentage du numérique". Une preuve de plus que je n'aurais jamais pu faire de la politique comme profession et de devoir choisir un pari.

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Les visionnaires de notre époque

Le magazine "L'Express" présente ses visionnaires.

Giuliano Da Empoli est représenté en page de garde suivi par les pages 40-42 de ce magazine qui le décrivent.

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"L'Heure des prédateurs"

J'ai lu "Le Mage de Berlin" de Giuliano da Empoli et écrit pour en parler le billet "L'opportunisme gagnant du Mage du Kremlin" 

La lecture des premières pages du livre "L'heure des prédateurs" est assez déroutante. Puis on comprend où Giuliano veut arriver.

Ce livre est écrit comme un melting pot. Un espace-temps, dans lequel le temps et l'espace se dissocient ou se rassemblent dans toutes les directions et dans tous les sens. C'est comme si un neutron dont on ne sait d'où il vient, aurait généré une fission nucléaire en entrainant d'autres pour en faire une explosion.

Sont cités dans le livre : Mérimée, Flaubert, Ortega, Sirota, Sourkov, Tolstoï, Crépu, Blair, Kojève, Guichardin, Léonard de Vinci, Machiavel, Nimier, Goethe, Bukele, Bismarck, Ganesh, Le Cun, Tirpiz, Malaparte, Prescott, Cossiga, Naftali, Kissinger, Gibson, Schmidt  et Kafka . Et, c'est vrai qu'on peut s'y perdre un peu.               

Un commentateur écrit  :  

• Les essais géopolitiques ne vieillissent pas toujours bien, d'autant plus lorsque l'actualité avance à un rythme effréné. Là, on sent que cela ne sera pas le cas. Giuliano da Empoli sait prendre de la hauteur grâce à une érudition historique qui apporte immédiatement de la profondeur en invoquant notamment la Renaissance italienne, Machiavel et Borgia. Les Trump et consorts sont des borgiens, « des organismes particulièrement adaptés aux phases de turbulence ». Comme César Borgia, le modèle du Prince de Machiavel, ce sont des accélérationnistes, résolus à l'action brutale en bafouant toutes les règles internationales afin de sidérer le parti adverse. Ces prédateurs autoritaires sont prêts à en découdre avec le soutien des conquistadors de la Tech, d'Elon Musk aux papes de l'IA, Sam Altman et Demis Hassabis, avec leurs implacables algorithmes. « La lutte continue » sont les derniers mots du livre. Giuliano da Empoli ne propose pas de solutions toutes prêtes, mais sans doute aurait-il pu pour apporter un peu d'optimisme en rappelant comment ont fini les Borgia dans L'Histoire ou encore l'Empire espagnol des conquistadors"

Giulliano aurait pu, en effet, apporter un peu d'optimisme en rappelant comment ont fini les Borgia.  Son approche relate les hommes et les femmes politiques reprenant dans un mélange d'hommes, de femmes d'Etat et ... de gamins.

On cherche une solution, un chemin plus adéquat mais on le le trouve nulle part.

Extraits choisis :

"Donald Trump a inversé le rapport, en nommant une très large majorité de ses soutiens à ces fonctions. Il va probablement conduire à l'extinction complète des ambassadeurs de carrière. L'Europe est vouée aux gémonies, rejetée dans les oubliettes de l'histoire, avec les dirigeants encore admirés hier, les Merkel, le Prodi, accusés aujourd'hui de nazïveté ou, pire, de lâcheté, face à l'inexorable dureté du monde. L'horloge de l'apocalypse, mise à jour par les héritiers des physiciens du projet Manhattan, affiche depuis 2023 minuit moins 90 secondes, l'heure la plus proche de la fin depuis sa création en 1947", p.40  

"Ces jours-ci, l'attaque coûte moins cher que la défense. A l'avenir, certains prétendent qu'un seul individu pourra déclarer la guerre au monde entier, et la gagner par un synthétiseur d'ADN capable de créer de nouveaux pathogènes pour vingt mille dollars. Le dernier a induit une augmentation du risque ChatGPT que l'intelligence artificielle soit utilisé pour créer des armes chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaire sans qu'aucune autorité règlementaire trouve à y redire". p48.

"On trouve parfois un certain réconfort à être déchargé de ses responsabilités, à passer de la liberté à la sujétion" p55.

"Aujourd'hui, en ce qui concerne les outils de communication politique et de propagande, la trajectoire de l'innovation s'est inversée. La nouveauté circule et provienne d'endroits improbables ou restée à la périphérie avant de s'imposer au centre. Le débat public se convertit en une foire d'empoigne où tout est permis et où les seules règles sont celles des plateformes. Le chaos est le sceau des dominants qui réinventent la réalité et prétendent la façonner selon leurs désirs. Le respect de l'indépendance, des institutions, des droits de l'homme n'ont plus la moindre valeur à l'heure des prédateurs " p74-75 

• "Trump est la nième illustration qu'il n'y a pratiquement aucune relation entre la puissance intellectuelle et l'intelligence politique. Il ne lit ni une page, ni une seule ligne. Il ne fonctionne qu'à l'oral. Ce qui compte avant tout l'action, dont la connaissance est l'un des pires ennemis." p77.
• Les ennemis les plus redoutables des politiciens sont presque toujours dissimulés dans leur propres rangs. La vitesse à laquelle tout se passe multplie encore les marges d'erreur et le taux de mortalité" p80 
• "L'heure des prédateurs n'est, au fond, qu'un retour à la normale. Les borgiens sont adaptés aux phases de turbulence d'un système politique confronté à sa propre finitude où les réponses à l'incertitude ne se trouvent que dans la rapidité et dans la force" p81  

Cette chanson de Vianney me semble la plus adaptée à notre situation actuelle mais avec une dérision plus féerique ou folklorique. 

Quelques notes explicatives fournies par Giuliano s'ajoutent à ce qui parait chaotique au lecteur. 

• "C'est ennuyeux à mourir, comme l'affirme Woody Allen, 92% de la réussite consiste à être présent"?"
• "Pour l'intellectuel , le succès tient lieu de réussite mais il y a aussi le plaisir qui accepté est une forme de jeu supérieur".
• "A la suite d'intenses négociations la concorde règne".
• "Les hommes doivent être ou caressés ou écrasés".
• "L'action résolue constitue l'antidote à un mal par la réflexion et la considération avant de prendre une décision du prince".
• "Comment le pouvoir s'affirme au milieu du chaos, quand tout le monde se bat contre tout le monde et que la force redevient la seule règle du jeu ?"
• "Donner la moitié des sièges à l'opposition pour être à égalité avec tous les autres"
• "Le pouvoir est un dragon dans le brouillard", dixit les Chinois
• "Les lunettes connectées ouvrent toutes grandes les portes d'un royaume enchanté. Elles pourront prédire ce que vous pourriez vouloir" "Qui ne sait pas dissimuler ne sait pas régner".
• "Il faut avoir le courage d'avouer ne pas avoir compris la révolution dont nous sommes les témoins pris pour un événement alors que c'est l'époque".
• "Quand on fait de la politique, on n'a que deux choix, être drôle volontairement ou sans le vouloir alors autant le faire exprès"
• "Les individus se transforment en données qui deviennent prépondérantes"
• "A l'heure des prédateurs, la règle de prendre une longueur d'avance en échangeant avec d'autres bien renseignés ne s'applique plus."
• "A l'autre bout du fil, un chant de voix lointaines ou une voix sévère et orgueilleuse refuse de fournir la moindre explication".
• La citation complète de Sandor Marai : "Il se peut que la lumière qui éclaire notre univers s'éteigne et que nous soyons plongés dans une obscurité pareille à celle de la nuit. Peut-être même quelque cataclysme, pire que la guerre, est-il déjà d'éclanche et, dans l'âme humaine, partout, les choses évoluent-elles de telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et pas l'épée. Il se peut que cette réponse soit réellement arrivée".

On ne sait plus vraiment qui se mord la queue en premier dans un jeu de massacre ?

Ce mercredi, élections aux Pays Bas et Geert Wilder d'extrême droite est en ballotage avec le parti centriste.

La santé économique des Pays Bas.

Dimanche dernier, c'était les élections en Argentine avec la tronçonneuse de Javier Milei.

"Quelle est la différence entre un fou et un génie ? Le succès ?", dit-il. 

D'après les autocrates d'extrême droite et libertariens ce qui intéresse le peuple, ce sont les formes, pas le fond.

Démocrates, libéraux, progressistes  leur répondent par des règles, une démocratie en péril, protections des minorités... 

 "Homo homini lupus est", employée par Plaute et popularisée par le philosophe Thomas Hobbes, l'expression "L'homme est un loup pour l'homme" soutient que sans une autorité centrale, l'humanité vivrait dans un état de nature conflictuel et de "guerre de tous contre tous".

Au début de "Jeux de savoir ou de pouvoir ?", il est écrit: "Les animaux ont quelques différences importantes par rapport aux hommes. Ils ne connaissent pas l'argent. Dans leur transhumance, ils ne reconnaissent pas les frontières. Ils n'ont aucune croyance. La guerre avec des armes leur est inconnue. Ils se bagarrent entre mâles pour conquérir des femelles et se reproduire. Ils n'ont ni écriture, ni technologies, ni exploitations, ni agriculture, ni industries, ni propagandes, ni mensonges, ni idéologie à défendre terrestre ou divine... Mais ils sont opportunistes qui comprend le vol avec le principe de base de manger en tant que prédateurs et d'éviter de l'être en tant que proies. Ce que les animaux n'ont pas : esprit de la culture. L'animal n'a pas de doute. Il est. Il ne sat pas qu'un jour, il ne sera plus"

Aucune comparaison à faire entre les prédations des homme et celle des animaux.

Dimanche soir, le Jardin extraordinaire présente "La planète des forets"

Extrait :

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La variété de prédateurs 

L'Heure H présente dans "True crime", une série d'histoires de prédateurs, de tueurs en série qui tournent au cauchemar avec l'avertissement : "Attention, l'histoire qui suit est particulièrement violente".

Chaque nom est suivi par le podcast de leur histoire

1. Dennis Rader Bind, Torture, Kill

Dennis Rader, connu sous le nom de BTK (Bind, Torture, Kill), est l'un des tueurs en série les plus tristement célèbres des États-Unis. Entre 1974 et 1991, il a terrorisé la ville de Wichita, tuant dix personnes, dont des enfants. Rader menait une double vie, apparaissant comme un père de famille et un membre actif de sa communauté, tout en planifiant méthodiquement ses meurtres. Il ligotait, torturait, et tuait ses victimes, souvent après les avoir observées pendant des jours. Ce besoin de contrôle et de domination était au cœur de ses crimes. Il narguait la police avec des lettres signées "BTK", alimentant la terreur pendant des décennies. Rader a finalement été arrêté en 2005, après avoir commis plusieurs erreurs, dont l'envoi d'une disquette traçable. Il purge actuellement dix peines de perpétuité.

2. John Wayne Gacy : Le Clown Tueur

L'histoire qui suit est particulièrement violente. John Wayne Gacy a marqué l’histoire criminelle des États-Unis avec une série de meurtres glaçants entre 1972 et 1978. Employeur respecté et clown bénévole lors de fêtes d’enfants, il cachait une double vie meurtrière. Gacy attirait de jeunes hommes dans son pavillon de l'Illinois, les torturait et les assassinait, enterrant leurs corps sous sa maison. En tout, 33 victimes ont été confirmées. Son arrestation en 1978, après la disparition d'un jeune garçon, a révélé l'ampleur de ses crimes. Condamné à mort, il fut exécuté en 1994, laissant une empreinte durable dans la culture populaire et l’histoire criminologique

3. David Berkowitz : La Terreur du Fils de Sam

David Berkowitz, plus connu sous le nom de Fils de Sam, a terrorisé New York à la fin des années 1970 avec une série de meurtres brutaux. Entre 1976 et 1977, il a tué six personnes et en a blessé sept autres, s'attaquant principalement à de jeunes femmes brunes dans des voitures, créant ainsi une vague de terreur dans la ville. Animé par des voix qu'il croyait être des ordres de Satan, Berkowitz a laissé des lettres dérangées aux enquêteurs, se désignant comme "Mr Monster". Arrêté en août 1977, il a rapidement avoué ses crimes et a été condamné à perpétuité. En prison, il s'est converti au christianisme et prétend avoir trouvé la rédemption, devenant "le Fils de l’Espoir". Malgré ses demandes de pardon, sa libération conditionnelle est constamment refusée.

4. Ed Gein : Le Boucher de Plainfield

Ed Gein, surnommé "le Boucher de Plainfield", est l'un des criminels les plus macabres de l'histoire des États-Unis. En 1957, son arrestation suite à la disparition de Bernice Worden révèle une scène d'horreur inimaginable dans sa ferme. La police y découvre des restes humains, des meubles et objets fabriqués à partir de peau et d’os. Gein admet avoir déterré des corps dans des cimetières, tentant de recréer sa mère décédée, avec qui il entretenait une relation toxique. Interné en hôpital psychiatrique, il meurt en 1984. Son histoire a inspiré de célèbres films comme "Psychose" et "Le Silence des Agneaux".

5. Ed Kemper : L'Ogre de Santa Cruz

Ed Kemper, surnommé "l'Ogre de Santa Cruz", est un tueur en série dont l'apparence imposante et le QI élevé contrastent avec sa nature profondément perturbée. Au début des années 1970, il commence à tuer des jeunes femmes auto-stoppeuses en Californie, après des années de ressentiment contre sa mère abusive. Après avoir assassiné huit femmes, son parcours criminel atteint son apogée lorsqu'il tue brutalement sa propre mère. Paradoxalement, Kemper se rend à la police de son plein gré, avouant ses crimes. Condamné à perpétuité, il reste un sujet d’étude fascinant pour les experts criminologues en raison de son intelligence et de son comportement manipulateur

6. Pedro Alonso Lopez : Le Tueur en Série aux 300 Victimes

Pedro Alonso Lopez, surnommé "Le Monstre des Andes", est l'un des tueurs en série les plus prolifiques de l'histoire. Entre 1969 et 1980, Lopez aurait assassiné plus de 300 jeunes filles en Amérique du Sud, principalement en Colombie, au Pérou et en Équateur. Marqué par une enfance traumatisante et des abus, Lopez a développé une soif de vengeance qui l’a mené sur une voie sanglante. Nous explorons son mode opératoire, ses cibles vulnérables issues de communautés indigènes et son arrestation en 1980. Libéré après seulement 20 ans de prison, Lopez disparaît mystérieusement, laissant planer de nombreuses interrogations sur son sort.

7. Richard Ramirez:  The Night Stalker, l'Obsession Mortelle

Richard Ramirez, surnommé "The Night Stalker", était actif en Californie entre 1984 et 1985. Ramirez a commis une série de meurtres brutaux qui ont choqué le pays. Fasciné par le satanisme, il dédiait ses crimes à Satan, laissant souvent des symboles occultes sur les lieux de ses meurtres. Son mode opératoire consistait à s'introduire dans les maisons la nuit, tuant, violant et volant ses victimes. Profondément marqué par une enfance violente et l’influence toxique de son cousin vétéran du Vietnam, Ramirez a commencé sa descente dans la criminalité très jeune. Son arrestation en 1985, après avoir été pourchassé par des citoyens, a mis fin à son règne de terreur. Son procès, très médiatisé, a révélé un homme narcissique et dangereux. Condamné à mort, il meurt finalement en prison en 2013 d'un cancer, sans jamais avoir été exécuté.

8. Richard Speck : Le Massacre des Infirmières de Chicago

Richard Speck, surnommé "Birdman", est l’un des criminels les plus infâmes des États-Unis. Le 13 juillet 1966, Speck commet l'impensable en pénétrant dans une résidence d'infirmières à Chicago, où il massacre froidement 8 jeunes femmes. Marqué par une enfance difficile et des troubles mentaux, Speck est un alcoolique violent, incapable de contrôler sa haine envers les femmes. Après son arrestation, il est condamné à mort, une peine commuée plus tard en perpétuité. Durant son incarcération, il gagne le surnom de "Birdman" en apprivoisant des oiseaux. Richard Speck meurt en prison en 1991, sans jamais avoir montré de remords pour ses actes atroces

9. Ted Bundy : Le Tueur qui a Trompé l'Amérique

Ted Bundy, surnommé "Lady Killer", est un tueur en série charismatique qui a semé la terreur aux États-Unis entre 1974 et 1978, en ciblant principalement de jeunes femmes. Derrière son apparence de "gendre idéal", Bundy cachait une personnalité sadique et violente. Utilisant son charme pour attirer ses victimes, il les kidnappait, violait et tuait sauvagement. Il a été condamné pour 3 meurtres, bien qu'il ait avoué en avoir commis 30. Après deux évasions spectaculaires, il a continué ses crimes jusqu’à son arrestation en 1978. Bundy, diagnostiqué avec de graves troubles mentaux, est finalement exécuté en 1989. Ce podcast explore les aspects les plus sombres de sa vie et de son esprit.

11. Theodore Kaczynski, UNABOMBER, Le Mathématicien Devenu Terroriste

Theodore Kaczynski, plus connu sous le nom de UNABOMBER, est un mathématicien brillant qui est devenu l’un des criminels les plus recherchés des États-Unis pour ses attentats à la bombe qui ont duré près de deux décennies. De 1978 à 1995, Kaczynski a mené une campagne de terreur contre la société moderne et la technologie, faisant 3 morts et 23 blessés. C'est à travers son manifeste que l’on découvre son idéologie anti-industrielle et ses motivations. Découvrez comment le FBI a mené une des plus grandes enquêtes de son histoire pour finalement capturer cet ermite reclus du Montana.

Mais il ne faut être uniquement américain pour cela...

Il vaut mieux parfois faire disparaitre ses victimes. C'est ce que va faire ...

Le Dépeceur de Mons : l’ombre sans visage

Mons, au cœur des années 1990. L’atmosphère est lourde, le mystère total. Entre 1996 et 1997, plusieurs sacs-poubelles contenant des restes humains sont retrouvés dans les environs. Les enquêteurs découvrent vite qu’il s’agit de la signature d’un tueur : celui que la presse baptisera le Dépeceur de Mons. La peur s’installe dans la cité du Hainaut, les habitants se terrent, les rumeurs enflent. L’enquête mobilise des moyens considérables, mais les indices demeurent fragmentaires, presque insaisissables. L’ombre du tueur plane, insaisissable, glaçante. Les victimes, toutes des femmes en situation de fragilité, rappellent la brutalité d’un prédateur sans visage. Malgré des centaines de pistes, l’affaire reste non résolue. Aujourd’hui encore, le mystère demeure, comme une plaie béante dans la mémoire collective. Une énigme qui hante Mons, et qui interroge sur la noirceur de l’âme humaine. 

Pour l'assassin, il vaut mieux aussi disparaître comme s'il n'avait jamais existé comme... 

Le nazi Josef Mengele

Après la guerre,  il fut fait prisonnier par les forces américaines en juin^[54]. Il fut initialement enregistré sous son vrai nom mais en raison de la situation chaotique de l'immédiat après-guerre et du fait qu'il ne portait pas l'habituel tatouage des SS avec leur groupe sanguin, il ne fut pas identifié comme criminel de guerre, obtint de faux papiers sous le nom de « Fritz Ullman » qu'il modifia par la suite en « Fritz Hollmann. Aidé par un réseau d'anciens SS, il se rendit à Gênes où le Comité international de la Croix-Rouge lui donna un passeport sous le nom de « Helmut Gregor » et il prit la mer pour l'Argentine en 1954. À Buenos Aires, il travailla comme charpentier et résida dans une pension du faubourg de Vicente Lopez. Des documents publiés par le gouvernement argentin en 1992 indiquent que Mengele a peut-être pratiqué illégalement la médecine, dont des avortements, alors qu'il résidait dans la capitale.  Des récompenses pour sa capture furent offertes par les gouvernements israélien et ouest-allemand, le New York Times et le centre Simon-Wiesenthal. Mort en 1979, ce fut seulement en 1992, une analyse génétique prouve qu'il s'agissait effectivement du corps de Mengele. Sa mort avait été gardée secrète pour couvrir ceux qui l'avaient protégé pendant toute sa fuite 

"La banalité du mal" dont le metteur en scène  Kerill Serebrennikov était invité au 28' pour parler du film "La disparition de Josef Mengele"

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Réflexions du Miroir

L'IA est-elle une prédatrice pour les humains ?

A cette question, la réponse est "OUI et NON".

"OUI" parce que les humains ont été pris de court et ne pourront pas s'adapter à court terme.

"NON" si une adaptation à des nouvelles normes sont forées, comprises et acceptées.  

  NVIDIA vient de dépasser les 5000 milliards de dollars en Bourse au niveau mondial. Les bénéfices engrangés par les sociétés de la tech ont été influencées par l'IA . 

Amazon annonce la suppression de milliers d'emplois parmi les cols blancs non 'IA compatible".

Débat intéressant sur le sujet 

L'emploi est donc le premier problème qui doit trouver une solution.  

L'IA se nourrit aussi du chaos, mais elle promet en retour un nouvel ordre. pour qu'il advienne, il est nécessaire de remplacer le savoir par la foi.
Sortons mes anciens billets...

En août 2014, j'écrivais "Presque humain?" qui parlait des humanoïdes dont les feuilletons du type "Real humans" ou "Almost human" créaient une guerre entre des humanoïdes ou robots et les humains.

Le mot "ChatGPT" n'existait pas à l'époque. Il n'est plus question d'humanoïdes, mais des moyens disponibles pour parler en langage humain par l'intermédiaire de logarithmes pour acquérir des informations et du savoir au travers de serveurs et de banques de données.   

Le temps alloué au travail des humains devra tôt ou tard être repensé et réorganisé fondamentalement alors que l'on veut envoyer les chômeurs au travail pour diminuer les déficits  

En 2016, j'écrivais "Le transhumanisme seulement pour vivre plus longtemps?".

Joel de Rosney terminait ce billet par une conférence "Vers une intelligence augmentée"  qui répond parfaitement à mon billet précédent "Arpentage du numérique"

Joël a aujourd'hui, 88 ans. Son site "Carrefour du futur".  existe toujours

mais lui, est-il resté le même depuis ?

"Est-ce que ce sera en voyant le désordre ou en comprenant le désordre" comme le pense DD ? 

Le voir, le constater, c'est relativement facile mais le comprendre, là on entre dans le domaine de l'incertitude.

Le vrai roman d'anticipation sur l'IA est "Le Procès de Kafka" dans lequel personne ne comprend ce qui se passe, ni l'accusé, ni même les juges qui le mettent en examen, et pourtant les événements suivent leur cours inexorable. P138

L'envie d'atteindre l'immortalité existe depuis la nuit des temps.

 Un médecin était venu raconté que l'on pourrait vivre mille ans. Il imaginait des avatars de lui-même pour y arriver quand la mort l'avait rattrapé depuis longtemps. 

La momification en Egypte antique a toujours toujours été une quête d'immortalité.

Le cerveau est extrait, le cœur, laissé à sa place, car il importait qu'il ne soit pas séparé du corps : il était censé être le siège des sentiments, de Halloween apparait avec l'idée d'éternité, s'y retrouve aussi dans celle des Egyptiens et dans celle des religions monothéistes qui envoient les morts vers le paradis ou vers l'enfer par son subconscient. 

Le « Livre des Morts égyptien » est un recueil de textes funéraires égyptiens, que les anciens Égyptiens appelaient « Livre pour sortir au jour ». 

Les trois religions monothéistes ont repris l'idée d'un paradis ou d'un enfer qui anime l'idée d'une âme d'un mort en perdant son corp physique.

Comme le dit ce documentaire Halloween ne vient pas des Etats-Unis. Son origine remonte au Gaëls, les Celtes d'Irlande et Sawel Montain avec la légende et le mystère à Stone Henge que certains se targuent d'avoir trouvé récemment les raisons .  

Pour attirer les visiteurs au shopping, les enfants s'en chargent. Ils entrent dans un labyrinthe à la rencontre des squelettes de Halloween pour trouver les secrets de leur jeunesse.

Il y a toujours un "'après point mort",  dans lequel l'argent entre en scène avec le commerce à la clé. 

 

Ce vendredi 31 octobre, c'est donc Halloween.

Si "Halloween se manifeste", c'est qu'on dit "fais-moi peur à Halloween"  parce qu'on aime avoir peur. 

Je dirais même plus, "Heureusement ces deux jours arrivent bien ensembles.

Il y a donc toujours un "'après point mort",  dans lequel l'argent entre en scène avec le commerce à la clé.

Le poème symphonique de Moussorgski "Une nuit sur le mont Chauve" aurait été inspiré lors d'une promenade sur la colline de Lysa Hora non loin de Kiev.

Les sorcières ont toujours eu bon dos pour Pierre de Langre au XVIème siècle, inspiré d'une nouvelle de Nicolas Gogol, La Nuit de la Saint-Jean, met en scène le sabbat des sorcières.

Il a été repris dans le film "Fantasia" en 1940 par "Walt Disney, l'homme qui voulait sublimer le monde".

Au XVIème siècle "les sorcières ont toujours eu bon dos" pour Pierre de Langre.  Connu en raison de la mission de chasse aux sorcières, il a conduite en 1609 dans la province du Labourd, au Pays basque, une répression importante. Il est l'auteur de textes philosophiques, issus de sa mission, qui relatent plusieurs traits attribués aux sorciers et sorcières.

En Belgique, aujourd'hui, quelques villes essayent de fêter et d'oublier le côté macabre des sorcières brulées à l'époques.
 Le film Thriller de 1983 s'impose ici en dépassant toutes les imaginations des prédateurs. Le thriller est un genre artistique utilisant le suspense ou la tension narrative pour provoquer chez le lecteur ou le spectateur une excitation ou une appréhension et le tenir en haleine jusqu'au dénouement de l'intrigue. 

Au Mexique, c'est tout différent. Le 1er novembre, les vivants rencontrent les morts sur leurs tombes en buvant et en mangeant en leur compagnie. Une fête typique de la culture mexicaine entre le 31 octobre et le 2 novembre où la mort côtoie la joie. 

Quand James Bond veut rencontrer le Spectre, on ne compte plus les morts, on les dénombre.

Le 4ème livre du docteur légiste, Philippe Boxho a pour titre "La mort, c'est ma vie" dans lequel il cherche à comprendre ce qui a entraîné la mort. Le thanatopracteur lui aussi, mais en technicien, il ne s'intéresse pas à celui qu'il doit embaumer.   

La mort fait peur et intrigue alors qu'elle ne fait partie que de la vie.

Mercredi, le magazine "Matière grise" présentait "La science de la peur" avec le commentaire suivant : "De manière tout à fait naturelle, il peut nous arriver à tous d'avoir peur. Non seulement c'est normal d'avoir des appréhensions, voire d'être effrayés pour nous-même ou pour ceux qui nous sont proches, mais en plus, c'est parfaitement sain. Car cela peut nous empêcher de commettre des bêtises, de prendre parfois trop de risques, et donc nous éviter d'avoir des accidents ou de nous jeter dans la gueule du loup. La peur est une émotion primaire, qui peut nous être extrêmement utile. Mais que se passe-t-il quand le mécanisme s'emballe et que l'on doit gérer des sentiments irrationnels ? 

Le livre de Steven Laureys "L'expérience de mort imminente" termine par "cela pousse à profiter encore d'avantage de la vie".

L'Ecosse a beaucoup de château, de maisons hantées, le monstre du Loch Ness.

Il y a aussi la ville de  cité du Kent, Canterburry, dans l'extrémité sud-est de l'Angleterre connue pour ses fantômes.

Ecrit à la même période de l'année, ce billet de l'époque reprenait le "Halloween Festival en photos"  parfois bien plus terribles et horribles que celles qui précèdent.

"Scientia Vincere Tenebras" est le principe scientifique de l'ULB. 

La magie, le mysticisme et les sortilèges surplombent tout cela depuis des millénaires de suspenses ...et il suffit d'y croire...

Le 1er novembre tombe cette année un samedi et beaucoup de commerces devront fermer leur porte. La plupart des grands commerces, banques et services publics sont fermés. Cependant, certains types de commerces restent ouverts, souvent avec des horaires réduits ou des ouvertures exceptionnelles décidées au cas par cas.

Cette semaine, ARTE a repris plusieurs films d'Alfred Hitchcock, le roi du suspense dont certains se retrouvent dans les top 10.

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Reprogrammer les prédateurs pour un monde sans cruauté 

C'est le but et le rêve de David Pearce

Cofondateur en 1998 de la World Transhumanist Association, appelée aussi "Humanity+", et de la Abolitionist Society en 2002. Il est l'un des principaux promoteurs du transhumanisme, ainsi que de l'« impératif hédoniste », exigence morale selon laquelle les êtres humains doivent travailler à la réduction, à l'abolition de la souffrance pour tous les êtres sentients.

Son manifeste, publié en ligne sur Internet, "The Hedonistic Imperative" (1995), cherche à montrer comment des technologies telles que l'ingénierie génétique, les nanotechnologies, la pharmacologie ou la neurochirurgie peuvent converger afin d'éradiquer toute forme d'insatisfaction parmi les êtres sensibles, êtres humains y compris. Ce manifeste peut donc proposer des pistes de réflexions pour faire face au paradoxe de l'hédonisme.

S'astreignant au véganisme, Pearce soutient que nous avons la responsabilité morale non seulement d'éviter la cruauté envers les animaux au sein de nos sociétés, mais aussi de redessiner l'écosystème global afin que les animaux cessent de souffrir à l'état sauvage.

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Le coin de l'humour de ce billet

Je passe d'abord à  Elon Musk et son tunnel .

Fin août 2022, j'écrivis "Humour noir, billet dans lequel, régnait déjà un instinct de sobriété. A l'époque, on riait de la cancel culture, de la psychologie positive, tout en étant dans le caustique et l'absurde.

Dans le chapitre 'humour caustique, 

Le livre "Adieu monde de brutes. Bonjour monde d'abrutis" de Dominique Watrin qui, jusqu'au-boutiste, tourne tout par l'absurde par la bêtise et la méchanceté.

J'avais lu à haute voix quelques chapitres pour donner de l'humour à certains billets..

Dominique Watrin revient avec un nouveau livre "L'école, c'était mieux avant (sauf pour les enfants qui y étaient) 

On voit que l'on cherche toujours la sortie de secours avec l'idée de l'enseignement en front commun. On dénonce les harcèlements dans la réalité ou dans la virtualité d'Internet alors que le Dr Alexandre a écrit un livre avec le titre ""Ne faites plus d'études, cela ne sert plus à rien" que de souvenirs de ce qui concerne l'éducation aujourd'hui que l'on  tente de faire revivre vaille que vaille depuis que j'ai écrit en 2006 "Demandez le programme et corrigez-le".

Le préambule de ce livre laisse rêveur avec des souvenirs à ne plus que savoir en faire. Dans ce passé, la pédagogie et le bien-être des élèves n’étaient pas vraiment la priorité.

"À l’école, les élèves étaient plus sages et plus disciplinés, plus intelligents aussi, les instituteurs plus compétents et plus motivés, les règlements plus stricts et mieux appliqués, les matières plus instructives et mieux enseignées… Bref, c’était le paradis scolaire par comparaison avec l’enfer actuel !
De mémoire d’ex-élève repenti cependant, cet éden avait sa face cachée. Pour restituer la vraie vie de cette époque enfouie sous une couche de nostalgie, rien de tel que de raviver une volée de faits réels, simples et quotidiens, enrobée de bonne humeur mais aussi de lucidité. Et après cette plongée sans concession dans les souvenirs, la conclusion tombe comme une évidence : l’école, c’était mieux avant… sauf pour les enfants qui y étaient ! 50 tableaux dressent le portrait d’un monde scolaire d'alors, avec la beauté des gestes, l'injustice des situations, la méchanceté des camarades ou la cruauté de certains adultes".

Mon anniversaire tombe le 1er septembre et, jeune élève, je recevais un nouveau cartable pour aller à l'école.

C'est le cartable qui est le premier chapitre du livre, que je lis ci-après à haute voix.

J'ai ouvert cette période héroïque de jeune élève du 5ème au 10ème chapitres de  "L'envie dans le regard " avec douze ans de souvenirs en plus qui me séparent de Dominique Watrin

Il m'a semblé que presque rien n'avait changé depuis 2022 mais qu'avec Dominique Watrin, j'avais rajeuni en me retrouvant avec mon nouveau petit cartable pour mon anniversaire du 1er septembre...

Je viens de recevoir une invitation à "Microsoft Copilot & AI Agents Summit" qui aura lei le 26 novembre à Londres, Lisbonne, Madrid, Paris, Rome, Prague, Bucarest, Athènes, Helsinki, Le Caire et Abu Dhabi mais pas à Bruxelles.

Est-ce que la ville de Bruxelles n'est plus dans le coup et dépassée par les événements ?

Mais d'après les Anglais, Bruxelles est la ville la plus cosy du monde

Quand j'allais à ce genre d'événement, je me rappelle de Steve Ballmer qui arrivait de derrière les coulisses, en sautillant sur des ressorts dont il avait les secrets. 

Est-ce que Microsoft copilote aurait-il déjà créé et utilisé la traduction le temps "futur antérieur" de la langue française par le "Perfect future" avec "will have" suivi du participe passé du verbe pour décrire une action qui sera terminée avant un moment précis dans le futur, alors que nous n'avons toujours pas de parlement dans la région bruxelloise après plus de 500 jours de tentatives de tractations ? 

Quand j'étais au travail, j'ai assisté à presque toutes les conférences de Microsoft à Bruxelles. Pas de "future perfect", simplement un futur déjà dans la boîte présenté en grande pompe.

Pour manifester son désaccord, on manifeste et on fait la grève comme je l'écrivais dans "Grève autrement" et Dominique Watrin donnait sa solution à la question le 1er septembre 2022: "Comment remplacer les grèves insipides qui embêtent les citoyens par des variantes rigolotes qui mobiliseront tout le monde ?"  

"La vieillesse est-elle la saison de la sagesse ? Ce qui est beau, c'est quand le contraire se produit. Rien de plus irrésistible que la folie d'un vieil homme qui s'est débarrassé de tous ses complexes et de toutes ses ambitions, qui n'a plus besoin ni envie de contenter qui que ce soit et qui dit les choses telles qu'elles sont en s'amusant sans doute, en essayant de faire peur et parfois en y parvenant"  p121 du livre "L'heure des prédateurs" et doctrine personnelle de Allusion...

C'est le 50ème anniversaire de "Bohemian Rhapsody"

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Expo « Lijnen en rijmen » ou « Rime & Fish » 

Un peu de douceur dans notre monde de brutes, j'ai été la chercher au Mont-de-Piété dans une expo qui dit qu'avec humour, tendresse et un brin de surréalisme, RIME & FISH composent un univers où tout devient possible.

À travers une diversité de supports comme impressions sur toile ou carton, œuvres encadrées, installations grand format, vitres décorées de films imprimés, caissons lumineux, objets suspendus, boîtes peintes ou sacs illustrés qui donne vie à une poésie visuelle et narrative omniprésente dans laquelle la femme est présente.
Chaque recoin devient le théâtre d’un dialogue entre le dessin et les mots, entre le regard et l’imaginaire.
Bienvenue dans l’univers insolite de RIME & FISH, où la poésie se dessine et le dessin prend la parole.

Vous comprendrez pourquoi je demande de voir et d'écouter en même temps Kate Bush dans "Running Up That Hill"

... avant de cliquer sur limage suivante pour voir l'exposition

Allusion

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1/11/2025 : Edito