01/11/2021
Les sorcières ont bon dos
L'Université Libre de Bruxelles et la ville ont organisé une exposition sur les sorcières appelée "Witches".
"Cette exposition vise à établir un dialogue entre les sorcières d'hier et d'aujourd'hui. Elle désire questionner cette généalogie, la comprendre, mieux l'appréhender. Grâce à l'art, aux archives, au cinéma, à la danse, à la chanson, à la BD, à la performance et à un brin de magie, l'exposition "Witches" questionne la figure de la sorcière, en dessine la cartographie de son imaginaire, de sa représentation à travers les siècles et éprouve sa résonnance actuelle". Pas moins de 26 planches racontent cette histoire en mêlant des objets de toutes sortes pour le rappeler.
...
Il était une fois, la sorcellerie
L'histoire de la sorcellerie est basée sur la seule différence de sexe entre l'homme et la femme date déjà de l'Antiquité grecque et romaine. La magicienne Circé ensorcelle Ulysse dans le chant de l'Odyssée. De la Sibylle à Cassandre, de Médée à Mélusine, confondue aux sirènes, la femme considérée comme séductrice et maléfique, est liée au mouvement périodique du Soleil, de la vie et de la mort avec des capacités d'orienter l'avenir dans les Contes et les Fables romantiques. Le cinéma n'est pas en reste avec "Blanche-Neige et les Sept Nains" et avec la sorcière dans "La Belle au bois dormant". "Le Marteau des sorcières" d'Oscar Vavra évoque la Grande Chasse aux sorcières en Moravie avec un réalisme en échos aux purges dans les républiques socialistes.
Malleus Maleficarum, le "Marteau des sorcières" est un traité initialement traité par des dominicains Heinrich Kramer Institoris et Jacques Sprenger et publié à Strasbourg en 1486 ou 1487.
Le , le pape Innocent VIII fait paraître la bulle Summis desiderantes affectibus, mettant en garde contre la sorcellerie.
Les sorcières auraient vendu leur âme au diable et donc étaient des criminelles de lèse-majesté divine alors que souvent seules, elles voulaient seulement apporter un contrepouvoir aux hommes et à la société moyenâgeuse. La suspicion populaire, les calomnies, les rumeurs des femmes elles-mêmes donnaient libre cours aux tribunaux séculaires de la chrétienté.
Hypocrisie manifeste des hommes et passivité des femmes du peuple.
Au Moyen-Âge et surtout à la Renaissance, la chasse aux sorcières a condamné 80% des femmes dans des procès en sorcellerie par des hommes d'Église et théologiens qui distillent un discours misogyne au 15ème et 17ème siècles poussés par les épidémies de peste et désigne les femmes en boucs émissaires de tous ces maux envoyées par le diable. La démonologie détestent les femmes responsables de méfaits liés à la sexualité et à un savoir non officiel. Le Roman de la Rose et est le parangon de la littérature contre les femmes et "Epistre au Dieu d'amour" son antithèse. L'imaginaire du Sabbat agit les fantasmes sectaires et le pape Alexandre V veut y mettre un terme en incitant l'Inquisition contre les pratiques magiques et les danses considérées comme une folie féminine.
Entre 1560 et 1660, lors des grands procès de sorcellerie en Europe, 50.000 femmes sont brûlées vives en place de grève pour cause de satanisme et d'hérésie sous les yeux d'une population qui y assiste au supplice avec complicité.
La naissance du protestantisme n'arrange pas les choses.
En 1682, la décriminalisation par la sorcellerie trouve une fin à cette ambiance délétère par l'édit du Parlement de Paris.
Cela n'empêche pas de laisser des traces dans l'imagination des générations à venir dans les Arts dans le théâtre, la danse et l'opéra.
Entre février 1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, c'est encore la chasse aux sorcières la plus importante de l'histoire de l'Amérique du Nord. Elle est racontée dans les séries de procès des sorcières de Salem dans l'histoire coloniale. Elle entraîne l'arrestation d'une centaine de personnes et l'exécution de quatorze femmes et de six hommes.
On aime se faire peur. En 1862, "La Sorcière" devient une femme jeune, rebelle, éprise de liberté et émancipée.
Au début du XXème siècle, la Scientia crée une femme nouvelle, objectivée à coup de morale répondant à des normes précisées par l'homme qui dit "montre toi et je te dirai qui tu es" avec une réponse discursive par la médecine et la psychiatrie. C'est le corps des vieilles femmes, faute de ne plus procréer, qui devient la sorcière mythologique des temps jadis.
Le personnage de Mélusine passe de la fée à l'incarnation de nouvelles valeurs et d'une sexualité libérée chez Frans Hellens ou chez les surréalistes représentées comme sympathiques dans les littératures du merveilleux.
...
"Sorcières ! Tremblez, elles sont de retour..."
Est le titre du préambule à l'exposition. Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n'avez pas brûlé", clament-elles en 1968.
Si le 20ème siècle a connu deux guerres, il a aussi connu l'émancipation progressive des femmes qui deviennent des citoyennes comme les autres sans changer pour autant la société patriarcale. Mai 68, des féministes cassent les codes. Les femmes réclament le droit de parler, d'écrire, d'inventer et revendiquent le droit au plaisir et refusent les violences des hommes. Les sorcières renaissent de leurs cendres.
Les femmes assument et même revendiquent leur rôle de sorcière parfois dans le folklore et dans la vie de tous les jours en tant que guérisseuses, de Sages-Femmes, de cartomanciennes et d'écoféministes en passant ainsi du bûcher au piédestal de l'activisme dans un dispositif thérapeutique, cosmique comme résistance et contre-culture entre visible et invisible, sauvage et humain, politique et sacré, passé et futur. Les macralles en Wallonie représentent le New Age. Dès que la ménopause est déclenchée avec le fléchissement de la jeunesse et de la fertilité, les femmes sont méprisées et disqualifiées. Esther Ferrer avoue être vieille et moche, avec le droit de se mettre à poil comme une sorcière dans un retour avec la Nature.
Merlin Stone est connue pour son livre "When God Was a Woman" dans lequel, elle crée un univers d'Amazones non dominé par un Dieu et un clergé misogyne mais par le culte de la Déesse. Des mouvances spirituelles dans le Wicca, naissent à sa suite avec Starhawk.
Le mouvement #MeToo en a remis une couche indélébile dans une sexualité libérée de la femme.
La vague du redéploiement féministe festif et revendicateur des années des années 1970 engendre une remise en cause des normes sexuelles avec la libre contraception et le droit d'avorter. Le corps devient politique. La sorcière devient son emblème dans la sexualité et sa transgression sauvage et indomptée.
Sigmund Freud a mis en lumière la constitution du psychisme humain fondatrice du "sexuel" en transformant les normes morales et religieuses en lois scientifiques. Cela n'empêche pas de garder l'idée qu'il n'existerait que dans un système de pensée hétérosexuel, conjugale, monogame, procréatrice et patriarcal.
Identité de genre, de pratique et d'orientation s'assujettit dans les chaumières bien-pensantes.
Anne Sylvestre chante "Une sorcière comme une autre".
...
Réflexions du Miroir
“On ne brûle plus les sorcières, ni même les livres, mais on brûle toujours les idées.”
C'est fou comme l'être humain est un pantin fragile. Il fait le fier avec son libre arbitre, il nous tanne avec la liberté, mais dès qu'on lui dit que Dieu veut ceci, que sa mère veut cela, dès qu'une vieille sorcière arménienne lui donne un bout de papier, une soupe trop épicée, et lui dit que c'est son destin, y a rien à faire, il fonce".
A la base, il y a les religions qui ont créé cette croyance que la femme est inférieure à l'homme.
Toujours le pécher originel créé par saint Augustin, probablement en 397, pour désigner l'état de péché dans lequel se trouve tout homme du fait de son origine à partir d'une race pécheresse; et, ultérieurement, étendu au péché d'Adam, premier père de l'humanité et Eve, la fautive qui lui fait avaler la pomme du diable.
La semaine dernière, je lançais une invective à l'attention de "Mélusine ou la Robe de Saphir".
Elle s'est bien défendue sur Agoravox.fr.
Il faut dire que les présences féminines sur cette antenne sont assez rares.
En Europe, le sexisme existe toujours et l'égalité des sexes est loin de transparaître aujourd'hui dans les actes.
Le billet "Paroles d'hommes" va à l'encontre de cette situation de cette ségrégation en mélangeant les sexes de l'androgyne.
Plus de séduction dans ce jeu-la. L'égalité des sexes.
En 2019, j'écrivais "Halloween se manifeste" en rappelant ce que cette fête païenne est censée apporter dans le folklore. La coutume continue et s'intensifie en grimant les fillettes en sorcières et les garçonnets en diables.
En 2014, le billet "Hallo Ween" avouait vouloir faire peur. Cette fête précède la fête des Saints et celle des morts pour faire un pied de nez à la mort.
Le cactus a été inspiré par Halloween
Peur sur l'écran - Toutes les vidéos en streaming | France tv
Nous sommes dans un monde d'émotions dans lequel la raison n'a plus cours.
Vendredi, Francis Huster était invité ce matin pour parler de Molière qui, avangardiste, faisait l'éloge sexiste de la femme
...
Aujourd'hui en Europe et ailleurs
L'Inde compte parmi les pays les plus dangereux pour les femmes. La dot pèse très lourd. Les mariages précoces et forcés réduisent la dot payée pour fêter les futurs époux.
La Chine a une tradition toujours patriarcale mêlée de confusionnisme qui donne à la femme un rôle de maternité.
Les boulots précaires et moins payés, le chômage se trouvent à majorité dans le monde féminin et minoritaire dans les instances de pouvoir avec la femme cloîtrée au foyer.
La France conquiert difficilement les plaisirs sans tabous dans le couple.
C'est en Scandinavie que les mœurs égalitaires sont les plus exercées. La femme exerce des postes de direction dans la société et au sommet des Etats dans une véritable parité.
Le matriarcat est surtout présent en Afrique subsaharienne et sous l'Équateur.
Les différences physiologiques entre les hommes et les femmes existent bel et bien. Les féminicides sont désormais reconnus comme crimes non passionnels.
Mais les femmes ne sont pas aussi faibles qu'on peut le penser. Dans les chasses préhistoriques, la femme présentée comme femme attendant le retour de l'homme devant des fourneaux est fausse.
Cela me rappelle une autre exposition organisée par l'ULB : "Pas ce soir, chéri(e)" qui essayait de raconter l'évolution de la vision qu'a la société sur la sexualité, de 1800 à nos jours.
Une femme qui dispose de la bourse, prennent la culotte et la direction du ménage bien plus souvent qu'on le croit.
Sur les réseaux sociaux, elle a appris à chasser le mâle, tandis qu'elle refuse d'être harcelée par lui dans la rue. Pas étonnant qu'elles reprennent du poil de la bête.
Il est vrai que si lui travaille et pense en mono, elle pense en multi sur sa station de travail, en même temps, en ajoutant l'idée d'aller chercher les gosses et de faire à manger le soir comme plat préparé à mettre dans le four micro-ondes.
Les sorcières, une idée sexiste dans cette constatation même si elles ont bon dos?
Absolument pas., Endora, la sorcière bien aimée qui n'a qu'à bouger le nez pour lancer un sortilège, je l'ai oubliée.
Si on aime vraiment se faire peur, pour un Halloween climatique dans lequel on verrait nos pays à 50°C en 2050.
Article publié et commenté sur Agoravox
...
Annexe: Derrière le mythe 3000 ans de tragédies
Les Cahiers du Sciences & Vie de novembre parle de la "sorcière des bûchers aux réseaux sociaux".
"Le balai, le bouc, et la fourche sont là: que chacun les enfourches. Aujourd'hui qui n'est pas monté est perdu pour l'éternité", Faust Goethe.
"Le beau est affreux et l'affreux est beau. Prendre à travers le brouillard et l'air impur", The Weird Sisters Macbeth Shakespeare.
La 1ère magicienne était Lilith. Elle a été suivie par Hécate, Circé et Médée. Aphrodite est une sorcière reconvertie.
Au 6ème siècle en Bretagne, les évêques recyclent à tour de bras les idoles et les rituels païens pour les incorporer aux dogmes chrétiens.
Au 15ème siècle, les "fous de Dieu" décident de mentir et d'affabuler comme prélude au massacre.
Le vocabulaire s'adapte avec des mots: Sabbat, onguent et potions, incube, nécromancie, charme, maléfices, évocation, ligature, baguettes magiques, crapauds, balai volant, dagydes, grimoire, pierres...
Les admirables secrets du Grand Albert devient un best seller des livres de magie.
La suite est programmée dans le temps des bûchers pour réduire le corps en cendres et rendre impossible la résurrection.
Trois noms de jugée comme "sorcières": Françoise Secrétain, Suzanne Gaudry et Péronne Goguillon.
Diffusée le 17 septembre 1964
Allusion
...
1/11/2021: Des accents, des chapeaux on en trouve sur les minuscules mais on en cherche parfois en majuscules...
2/10/2021: La situation en Libye
Fête des morts. Commémoration des défunts, un rituel millénaire pratiqué dans de nombreuses religions et cultures. Comment célébrer nos disparus et que renvoie cette tradition. La philosophe Vinciane Despret, auteure de "Au bonheur des morts" en parle.
23/11/2021: Cours de religions et de philosophie remis en question
Tristane Banon rappelle ce qui se cache derrière cette séparation entre les hommes et les femmes
L'idée de l'égalité des sexes date de 1642 avec Marie de Gournay
14/8/2023 : L'Ecosse patrie des sorcières à Edimbourg
6/12/2024 : L'heure H de Lilias Adie : la sorcière torturée et enterrée
Publié dans Actualité, Belgique, Histoire, Loisirs, Parodie et humour, Photos et sons | Lien permanent | Commentaires (11) | Imprimer
Commentaires
Le merveilleux. Il se fait que je suis née en plein coeur de l'ésotérisme hermétique. Juste au pied de la seule Basilique SAINT-HERMES AU MONDE (mercure-PAN). Pour l'histoire: Renaix (RONCE OU RONSE) fut fondée par SAINT Amant du POITOU. Tiens, tiens.... Mais le POITOU n'est-il pas justement la PATRIE DE Mélusine... si bien racontée par JEAN d'ARRAS. Renaix est la petite ROSHNE du RHONE. Le S (serpentine en plus). Comme je l'écris souvent: La BELGIQUE est le miroir de la FRANCE. Renaix avec son blason (deux aigles) était bien une ville TEMPLIERE. Un certain Rudy CAMBIER (s'il n'est pas décédé) cherche toujours l'argent des TEmpliers dans son jardin. Son livre: L'oeuvre du vieux moine Tome 1 Le dernier chemin des TEMPLIERs chez Louise Courteau raconte une histoire peut-être invraisemblable: Michel de Nostradamus serait monté jusqu'à ORVAL. En FRANCE il y a un ville qui s'appelle Paray le Monial où se trouve le VAL d'OR. Etrange. Poursuivons: Un certain YVES DE LESSINES qui aurait vraiment existé, serait l'auteur des CENTURIES (à vérifier). RHOSNE vient de ROSE. et à LESSINES, se trouve un hôpital de Notre-DAME à la ROSE. J'aime assez les calculs et la symbolique des nombres (PYTHIE-PYTHAGORE). Au pieds de la Pythie de Delphes, il est écrit: connais toi-toi-même et tu connaîtras l'UNIVERS. Le miroir du merveilleur de Pierre MABILLE. Voilà quelques piste sur le chemin des colines...au RDV des sorcières. ELLEZELLES: le chemin de l'étrange: https://www.ellezelles.be/fr/loisirs/tourisme/ellezelles-coeur-du-pays-des-collines/patrimoine/le-sentier-de-letrange. Le FIERTEL au alentours de la PENTECOTE (c'est le cas de le dire: le MONT DE L'ENCLUS est le plus haut point des ARDENNES FLAMANDES, Napoléon y venait pour observer ses troupes) ou chemin de Compostelle belge serait en passe d'être reconnu au PATRIMOINE MONDIAL...
Écrit par : Mélusine 888 | 01/11/2021
Répondre à ce commentaireL'ésotérisme a été à la base de la chimie (je rappelle qui fait partie de ma formation) avec l'alchimie.
https://la-porte-du-bonheur.com/blogs/blog/cest-quoi-lesoterisme-definition-le-pratiquer-etc
Écrit par : Allusion | 02/11/2021
Concernant Dieu. Il est certains que de nombreux surréalistes y croyaient. Pratiquant pour la plupart l'astrologie et le TAROT. Mon préfére, l'un des PLUS GRANSà mes yeux: Victor BRAUNER. Et le fameux ARCANE 17 de BRETON (MELUSINE en est le coeur). L'ETOILE AU TAROT. Par ailleurs, un revue surréaliste connue s'appelle MELUSINE. Par contre, je pense que l'information d'ARTE est fausse. 50% des français croient à l'astrologie. Et 2019 a vu un regain pour l'ésotérisme. Comme en 2003. Les libraires athées, sont bien obligés d'y faire une place. Il y a va de leur survie financière.... Arté n'a pas toujours raison... Extrait d'ARCANE 17: André Breton inaugure la seconde partie en faisant référence au mythe de Mélusine. Son discours porte sur les femmes et sur le rôle qu’elles ont à jouer dans le conflit qui est en train de se dérouler. « Le temps serait venu de faire valoir les idées de la femme aux dépens de celles de l’homme » dit-il. Les hommes et leur comportement ont failli, on devrait donc s’en remettre aux femmes et à leurs valeurs. Mélusine est une femme à la queue de serpent ; elle sert à l’écrivain de métaphore de la femme et de sa condition dans le monde d’alors. C’est de la faute de l’homme si Mélusine est dans cet état et par conséquence c’est de sa faute si le monde est dans cette situation. Il parle d’une « Mélusine délivrée » et fait l’éloge de la femme-enfant grâce à laquelle on peut avoir un « autre prisme de vision ».
Il revient ensuite sur la rencontre avec sa compagne à un moment où, accablé par le chagrin, il imagine avoir actionné dans sa détresse « par hasard cette sonnerie cachée qui appelle les secours extraordinaires ». Séparé de sa fille il ne lui restait plus rien jusqu’à cette rencontre. Dans le contexte de la guerre, les idées elles-mêmes ne sont plus que des ruines, victimes de la « dictature militaire ». Après la publication d’un ouvrage appelé Silences de la mer, Breton voit, face aux réactions immodérées que le livre suscite, que la guerre a aussi endommagé l’esprit critique ; il parle à ce sujet de « démission critique ». Il s’interroge aussi sur l’état de Paris en 1944. le texte en entier: https://www.etudier.com/fiches-de-lecture/arcane-17/
Écrit par : Mélusine 888 | 01/11/2021
Répondre à ce commentaireUn de mes calculs: entre Renaix et RENNES, il y a plus ou moins 666 km (sorcelerie). De Renaix à RENNES le CHATEAU (Code da VINCI (153 km). Le nombre 153 est divin (Lire RHONAN de BAR: Saint-GRAAL et Monarchie française lignée Royale du Christ et arithmologie. Page 44 et 45. Le cycle du Lys (nous avons l'IRIS). Ne nous disputons pas. IRIS, l'oeil d'HORUS bien sûr. La fameuse giffle: MONTJOIE-SAINT DENIS (plus dans le livre). Tiens synchronicité. Mon médecin et mon amie habitent rue MONTJOIE où se trouve l'OIE UNIQUE. L'OIE D'HERMES bien sûr... continuons: 666 (plus ou moins...) divisé par 1053: donne le nombre d'OR. Alors,..le fameux trésor de l'ABBE Saunière se trouve-t-il à RENNES le château, RENNES ou RENAIX...? Pas content les franquaoui....
Écrit par : Mélusine 888 | 01/11/2021
Répondre à ce commentaireJe sens que je devrai retourner en France pour voir tout cela.
La France, je la connais surtout sur les côtes
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2017/07/22/france-par-les-cotes.html
Écrit par : Allusion | 01/11/2021
Photos complémentaires sur le site de l'ULB
https://www.facebook.com/ulbruxelles/photos/pcb.4445898218779784/4445898058779800
Écrit par : Allusion | 01/11/2021
Répondre à ce commentaireLes femmes sont-elles vraiment plus émotives que les hommes ? Non, d'après cette étude
L'imaginaire collectif veut que les femmes soient plus émotives que leurs homologues masculins. Un leurre sexiste, si on en croit les travaux récents d'une équipe de chercheurs de l'université du Michigan.
Si les hommes sont dans le contrôle, les femmes se laissent vite submerger par leurs émotions. Depuis toujours, le cliché sexiste selon lequel les femmes sont forcément plus émotives que les hommes a été pris pour argent comptant. Et ce, jusque dans le domaine scientifique : il arrive encore que les femmes soient exclues de certains essais cliniques en raison des fluctuations hormonales qui "guideraient leurs émotions".
Une nouvelle étude, publiée dans la revue Scientific Reports et relayée par Pourquoi Docteur, vient dépoussiérer ce préjugé. Menée par une équipe de chercheurs de l'université du Michigan, elle affirme que les émotions des hommes fluctuent de la même manière que celles des femmes.
Pour le prouver, les chercheurs ont suivi un échantillon de 142 hommes et femmes entre 18 et 38 ans pendant 75 jours - un laps de temps nécessaire pour analyser leurs émotions quotidiennes, positives comme négatives. Avant de démarrer l'expérience, les femmes ont été divisées en 4 groupes : le premier n'a eu recours à aucune contraception hormonale, et les trois autres ont pris différentes sortes de contraceptifs.
Pas ou peu de différences entre les hommes et les femmes
Les chercheurs se sont ensuite appuyés sur trois "indices de variabilité affective quotidienne" pour détecter les fluctuations émotionnelles de chaque participant à l'étude : la volatilité, l’inertie émotionnelle et la cyclicité. En comparant ces fluctuations entre les différents groupes, les résultats montrent "peu ou pas de différences entre les hommes et les divers groupes de femmes, bien que les éléments déclencheurs de ces fluctuations soient différents.", résume Pourquoi Docteur.
"Nous n'avons pas non plus trouvé de différences significatives entre les groupes de femmes (qui prennent un contraceptif ou non), ce qui montre clairement que les hauts et les bas émotionnels sont dus à de nombreuses influences, pas seulement aux hormones", précise Adriene Beltz, l'autrice principale de l'étude. 1 point pour la science, 0 pour le sexisme.
https://actu.neonmag.fr/les-femmes-sont-elles-vraiment-plus-emotives-que-les-hommes-non-dapres-cette-etude-557297.html?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_neo_article
Écrit par : Allusion | 02/11/2021
Répondre à ce commentaireHalloween, Toussaint, Fête des morts : quelles différences ?
Ce week-end, trois fêtes liées aux défunts seront célébrées. Halloween, fêtée le 31 octobre, la Toussaint, commémorée le jour du 1er novembre, et la fête des morts, le 2 novembre.
Halloween, « veille de tous les saints »
Halloween est une fête païenne, d’origine celte et gauloise. Étymologiquement, il s’agit de la contraction de « All Hallows Eve », qui signifie « la veille de tous les saints », c’est-à-dire la veille de la Toussaint. L’ancêtre de cette célébration date d’il y a 3000 ans : la fête de Samain. Les Celtes fêtaient à la fois la nouvelle année et le passage entre deux saisons (la saison claire et la saison sombre). Étalée sur sept jours (trois jours avant et trois jours après la pleine lune), la fête religieuse réunissait aussi le monde des vivants et celui des morts, autour de banquets et de rituels. Selon la tradition, les âmes de défunts rejoignaient leurs familles durant la nuit.
Puis, au IXe siècle, le pape Grégoire VI décide de christianiser la fête de Samain. Il la décale sa célébration au 1er novembre. Elle devient ainsi la fête de la Toussaint.
Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que la fête d’Halloween devient la fête que l’on connaît aujourd’hui. À cette époque, les Irlandais et Écossais migrent aux États-Unis pour fuir la Grande famine en Irlande. Ils apportent avec eux leurs contes et leurs légendes, notamment celle de « Jack-o’-lantern », inspiration des incontournables citrouilles d’Halloween, dans lesquelles sont placées des lanternes.
Depuis, Halloween est célébrée dans différents pays : Écosse, Irlande, États-Unis, Angleterre, France, Belgique ou Suisse. La nuit du 31 octobre, la tradition veut que les enfants, déguisés, fassent la chasse aux bonbons. Ils font du porte-à-porte en criant « Trick or treat! » (« Farce ou friandise ! »). Les costumes effrayants des enfants sont destinés à rappeler les esprits maléfiques qui hantent les rues des villes.
La Toussaint, célébrée le 1er novembre
La Toussaint est célébrée le 1er novembre. Cette fête catholique permet aux chrétiens de commémorer tous les saints, connus ou inconnus. « Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles », explique l’Église catholique. C’est à partir du XXème siècle que le pape Pie X inscrit cette fête dans la liste des huit autres fêtes catholiques, avec obligation pour les chrétiens de se rendre à la messe.
L’installation du 1er novembre comme date symbolique, survint sous le pape Grégoire III (731-741), qui consacra une chapelle dans Rome à tous les saints et ordonne qu’ils soient honorés le 1er novembre. La raison du choix de cette date est inconnue, mais il se peut que ce soit parce qu’une fête celte en l’honneur de tous les saints était déjà célébrée en Angleterre ce jour-là de l’année. La célébration liturgique se tient donc du 31 octobre au 1er novembre au soir.
Même si le jour des défunts se tient officiellement le 2 novembre, l’usage veut que les familles se rendent dans les cimetières dès le 1er novembre, jour férié en France, afin de se recueillir sur les tombes et déposer des chrysanthèmes.
C’est à partir du XXe siècle que le pape Pie X inscrit cette fête dans la liste des huit autres fêtes catholiques, avec obligation pour les chrétiens de se rendre à la messe. Selon l’Église catholique, « cette fête est aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles »
La fête des morts
La fête des morts est célébrée le lendemain de la Toussaint, le 2 novembre. Présente dans différentes cultures et religions, dont l’Eglise catholique, elle est aussi célébrée au Mexique, et plus largement dans la communauté hispanique. Le jour des morts mexicain (« Dia de Muertos » en espagnol) figure au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il ne constitue pour autant pas un jour férié.
Connu pour ses « calaveras », les têtes de morts emblématiques de la culture mexicaine, le « Dia de Muertos » permet de rendre hommage aux défunts, de manière festive et colorée. Les Mexicains disposent des autels à l’intérieur de leurs domiciles, sur lesquels diverses offrandes sont déposées : photographie du défunt, nourriture, calaveras, encens, bougies, fleurs… Les familles se rendent au cimetière, et décorent les tombes de fleurs de cempasúchil, de couleur orange. Cette fleur est aussi appelée “fleur à vingt pétales”. Elles servent principalement à créer des chemins pour guider les esprits des morts.
Au Moyen-Âge, dans la plupart des congrégations, il était déjà coutume de commémorer ponctuellement ses morts par le biais de services, d’anniversaires, de prières ou de messes. Lors de ces offices catholiques, les fidèles suppliaient Dieu d’accorder la paix aux trépassés, et de les sortir du lieu où ils étaient envoyés pour expier leurs fautes.
Différente selon les cultures
La mort, synonyme de perte et de tristesse dans notre société, ne s’appréhende pas de la même façon dans d’autres régions du monde. Au Mexique, et plus globalement en Amérique centrale, « El dia de los muertos », (le Jour des morts) est une grande fête qui s’étend sur trois jours complets. Ce festival haut en couleur est très attendu par les habitants puisque c’est la période où les défunts reviendraient sur Terre, pour profiter des offrandes des vivants : fleurs, nourriture, décorations… En Haïti, portés par la religion vaudou, le 1er et le 2 novembre représentent deux jours de fête ou l’on prie, on célèbre et on organise des cérémonies. Dans la religion musulmane et la religion hindouiste, il n’y a pas de jour spécifique pour se rappeler des morts. Dans la première, on les célèbre à différentes occasions tout au long de l’année. Pour la deuxième, la vie et la mort sont intimement liées et l’on croit à la réincarnation.
https://www.caminteresse.fr/culture/toussaint-halloween-fete-des-morts-quelles-differences-11173691/?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_cam_article
Écrit par : Allusion | 02/11/2021
Répondre à ce commentaireLa sorcellerie des feuilletons de Harry Potter ayant attirés des millions de spectateurs et de lecteurs viennent d'atteindre sa 20ème année.
Écrit par : Allusion | 07/11/2021
Répondre à ce commentaire"Ce qui compte, c'est la compassion et la compassion n'est pas l'apanage des religions. L'un des buts de la philosophie bouddhiste est de combler le fossé entre les apparences et la réalité De ce point de vue-là, c'est une science de l'esprit", Matthieu Ricard
Écrit par : Allusion | 24/11/2021
Répondre à ce commentaireL'Heure H de Lilias Adie : Une sorcière torturée et enterrée
Lilias Adie, surnommée la sorcière de Torryburn, reste une figure énigmatique de la chasse aux sorcières en Écosse. En 1704, accusée sur la base d’une rumeur, elle est torturée un mois durant et finit par confesser des crimes imaginaires avant de mourir mystérieusement en prison. Sa mort alimente la peur des villageois, qui enterrent son corps à la limite de la marée montante, scellé sous une lourde dalle pour empêcher son retour. Deux siècles plus tard, son crâne est étudié, et en 2018, son visage est recréé en 3D, révélant l’humanité derrière les superstitions. Aujourd’hui, Lilias Adie incarne le mystère et l’injustice d’un temps où une accusation suffisait pour détruire une vie.
https://auvio.rtbf.be/media/l-heure-h-l-heure-h-3276086
Écrit par : Allusion | 06/12/2024
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire