02/11/2014
Hallo Ween, fais-moi peur
Halloween est une fête originaire des îles Anglo-Celtes, célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint. Une histoire de sorcières et de potirons.
Comme dit Wikipedia: Son nom est une contraction de l'anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints'Day, en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».Un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée au début de l'automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Une fête très populaire en Irlande, Écosse et au Pays de Galles. Oíche Shamhna en gaélique. Jack-o'-lantern, la lanterne emblématique d'Halloween, est elle-même issue d'une légende irlandaise.
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C'est à partir du viiie siècle, sous les papes Grégoire III (731–741) et Grégoire IV (827–844), que l'église catholique introduisit la Toussaint en date du 1er novembre opérant un syncrétisme avec les fêtes de Samain. A partir de citrouilles en remplacement des rutabagas utilisés en Europe, Halloween a été introduite en Amérique du Nord à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851).
La tradition moderne veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur, et vont sonner aux portes en demandant aux adultes, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule: Trick or treat! (« Farce ou friandise ! ») ou simplement « Happy Halloween! ».
En Belgique, c'est suivi pour amuser les enfants. Quand on voit la liste des festivals qui ont été de la partie en Wallonie, on pourrait croire le contraire. Cela plait même chez les grands.
Trop pragmatique, j'avoue, je ne suis pas très sensible au fantastique.
Mais comme dit mon épouse, "tu es un grand enfant", je suis allé au Festival Halloween au Musée d'Art fantastique de Bruxelles, pour voir si on parviendrait à me faire peur.
Dès l'entrée, on est mis dans l'ambiance. Il faut participer à un concours pour gagner un diplôme. Les questions sont relatives à l'ambiance des mystères. J'écoutai distrait.
"You are the host of the ghost", disait-on lorsque j'ai visité la maison de fantômes à Disney World en Floride en 1981. Là, tout était prévu pour émouvoir, mouvements compris, hologrammes de fantômes, impression de descendre dans les entrailles de la terre.
C'est un peu ce cérémonial qui manquait, ici.
Allais-je explorer les derniers méandres de mon inconscient dans un voyage entre hallucination et provocations?
Avec le Bébête Show, l'ambiance Halloween ne se ressentait pas trop. Le côté fantastique pouvait émouvoir les petits.
Pendant ma visite, un couple souriait sans peur et sans reproches. Pas plus effrayé que moi et pire, il avait le sourire rare.
Dans certains coins, des bals de monstres.
Une "Nuit sur le Mont chauve" comme le voulait Moussorgsky?
Ma visite au musée était prémonitoire et datait de dimanche dernier, du deuxième jour du festival.
Dans le musée du fantastique, aucun visiteur en tenue d'Halloween. Trop tôt.
Non, j'avoue, je n'ai pas eu peur et plus grave, je n'ai pas souvent souri.
Je me souviens, c'était en 2011, à l'occasion d'un autre Halloween, j'avais trouvé une sorcière en plein bois. C'était aussi le 31 octobre, lors d'un autre Halloween.
J'avais écrit pour l'occasion: "Cette sorcière-là voulait rester incognito. A force de persévérance, elle a accepté de sourire pour se faire photographier."
Rester incognito, d'accord. Mais avoir peur de soi-même pour effrayer l'autre, c'était pas vraiment la bonne recette.
Hallo Ween, disais-je, car par ici, cela pourrait être avec un accent flamand pour mieux passer dans le cadre et puis, Ween, c'est un groupe de rock.
Les sorcières ne sont plus ce qu'elles étaient.
Les sorcières ne sont plus brûlées en place publique, mais elles sont devenus timides.
A l'époque, "Ma sorcière bien aimée" n'avait qu'à bouger le bout du nez pour lancer un sortilège et faire rire avec le résultat.
Juste avant ma naissance, l'affaire de Roswell avait éclaté. Les ufologues se sont mis, à cœur joie, à réveiller les craintes ancestrales d'extra-terrestres. Depuis, chaque année, pour la célébration de l'indépendance du 4 juillet, la ville de Roswell organise le UFO Festival avec des débats entre des partisans célèbres de l'hypothèse extraterrestre (images).
Au musée du fantastique, était-ce une réplique de "Alien, le grand retour" pour Halloween et donner le grand frisson avec son héroïne, la fille d'Ellen Ripley au menu et des xénomorphes au dessert?
Chez les adultes, la peur est permanente mais sous l'impact d'autres artifices.
A la Foire du Midi de Bruxelles, les forains présentent toujours une attraction au style fantastique. Pas une semaine sans son film d'horreur sur une chaîne télé. Les films catastrophes ont aussi leurs heures de gloire.
C'est dire que la peur instrumentalise pas mal d'activités humaines.
Les stress tests sont presque devenu quotidiens.
La peur de perdre son job ne fait pas vibrer uniquement les neurones. La peur du vide...
Dimanche dernier, ce furent les banques qui subissaient un "stress test".
Puis, pour couronner le tout, il y a la maladie d'Ebola qui donne des sueurs froides mais, tenez-vous bien, qui fait, en plus, exploser les ventes du jeu Plague Inc distribué sur tablettes et smartphones.
Quoi qu'on dise, Halloween est, avant tout, une affaire très commerciale.
Certains magasins font leur chiffre d'affaire à cette occasion.
Un nouvel épisode d'Harry Potter est même prévu pour l'occasion.
Alors, j'ai cherché et trouvé sur Internet "Comment faire peur?
"Faire peur est tout un art", est-il dit:
- tirer parti de la plus grande frayeur de la victime bien choisie
- choisir le déguisement, le lieu, le bon moment.
- créer une maison hantée avec des effets sonores effrayants, un éclairage qui fait peur
- raconter une histoire d'horreur comme si elle était vraie, avec des détails, un prologue, un suspense, des accessoires, des effets sonores effrayants qui surprennent, mais en gardant le mot de la fin inédit.
Quant à Comment faire rire?, c'est plus qu'un art, c'est le meilleur des remèdes :
- humour avec des mots (blague, jeu de mots, dérision, sarcasme, boutade, saillie, auto-dérision, lapsus freudien, euphémisme...)
- plaisanterie avec des agissements (imitation, chute, parodie, satire, farce...)
Les peurs portent toutes un nom spécifique et j'en avais parlé en posant la question: "Y-a-t-il un Monk en vous?".
La peur, cette vieille amie. a souvent le bon/malheur de cadenasser le monde.
Elle est même plus insidieuse sans porter de nom. Peur de tout et même peur de soi-même, de se rencontrer dans son miroir. Peur de ne pas être à la hauteur lors d'une rencontre dans laquelle il faut briller. La sueur remonte au front portée par cette putain d'adrénaline. Peur d'adresser la parole à quelqu'un dans la rue qui pourrait vous remettre à la case zéro que vous n'auriez pas dû quitter. Peur du bide...
Peur de jouer à trop d'intimisme. Peur d'utiliser, le "nous" et surtout le "je". Peur de décrire avec des préjugés.
Chronique, la peur devient mauvaise conseillère et le rire prend les voiles, prisonnier de ses propres peurs.
Puis, il y a ceux qui ont eu de l'avance à l'allumage comme en France, dans la ville d'Agde, avec ces faux clowns menaçants qui, armés de barres de fer, agressent sous leur masque pour voler les passants en créant la psychose de la contagion.
La résultante de tout cela, c'est la hargne, la morosité, la réponse recherchée dans le miroir aux alouettes qui ne donnera aucun éclair de bénéfices.
Il n'y a que le rire qui peut unir dans une conversation qui devient houleuse, mais jamais la peur.
Halloween, devrait pouvoir faire rire avant toute chose à la veille du jour de la Toussaint.
Parmi les histoires de fantômes, j'ai choisis ce parodique Ghostbuster
Non, les étudiants ne semblaient pas effrayés du tout. Ils en riaient et c'est ce qu'il fallait faire.
Une leçon de rire, en trouverais-je?
D'après Thomas, ce serait en Belgique et pas en France d'après ce vieux café serré:
Trop sérieux et c'est celui de vendredi de Laurence que je retiendrai puisque les budgets de la cultures ont été court-circuités.
Puis, en France, on peut aussi rigoler.
Dimanche dernier, l'invité de Drucker était Laurent Baffie, le brise-glaces de l'humour débridé.
Sa dernière pièce de théâtre "Sans filtre" parle d'un buraliste dit tout ce qu'il pense à tout le monde dans un langage fleuri sans filtre…
Ses caméras cachées sont tout aussi célèbres.
Son premier sketch, lors de l'émission "La Classe", avait été interprété avait été interprété à nouveau par son propre invité, Jean-Marie Bigard. Un sketch, à se tordre de rire, d'un entraîneur de foot qui, à la mi-temps, envoyait des reproches à ses joueurs.
Ce sketch allié à son dernier livre, "500 questions que personne ne se pose", m'a donné des idées.
Un sketch pour manager de la peur, pour entraîneur de Halloween, pour faire gagner des tunes pour petits et grands en détresse.
- Alors, les gars, approchez, un peu.
- Vous vous croyez où, dans la cour des miracles? Il faut des idées pour faire rire et pas du mortifère que vous ressortez tous les ans à la même heure, à la même date.
- C'est ainsi que vous pensez effrayer les gens avec vos déguisement de sorciers et de sorcières à la con? Il faut être plus original et faire rire, au forcing même.
- Commence pas, Maurice, si t'es gentil et tu bouges tout le temps, comment vais-je faire pour t'en coller une?
- Vous deux qu'on appelle les "frères siamois", approchez. André, tu joues le rôle d'un "serial killer", d'accord, et toi, Michel, celui du type bien, comment est-ce qu'on va pouvoir vous départager et mettre l'un hors d'état de nuire, sans pénaliser l'autre? Vous manipulez trop de tablettes, à mon avis. Pas assez en 3D ni en 4D. Faudra qu'on invente le cordon ombilical sans fil pour vous deux. Je vous signale qu'il y a des gens assez méchants pour vous vendre des inséparables à l'unité. Alors imaginez, ce qu'on fera de vous?
- Et toi, Georges, combien de pétards faudra-t-il que tu fumes pour t'entendre parler simultanément du loup, du renard et de la belette? Dix, vingt, cent? Tu vas te péter dans le caniveau.
- Toi, Dominique, tu me les niques un peu trop, avec ton déguisement de vache qui rit, t'es sous antidépresseur ou quoi? Faudra que tu y mettes plus de pis-aller.
- Quant à toi, Patricia, te déguiser en Hulk, sais-tu au moins, combien celui-là, dépense en fringues, chaque année? Faudra que tu te limites nous sommes en période de disettes et de crisettes. Allez, fais-moi une risette et va te changer.
- Dirk, s'il te plait, sous ton déguisement de Dark Vador, prends de la Ventoline, pour faire plus vrai et que l'on continue à t'entendre.
- Si comme toi, Philippe, tu prends le déguisement d'un condamné à mort avec la corde au cou, mais avec une cigarette au bout du bec, pourquoi est-ce que tes cigarettes ont des bouts filtres? Il faut être concordant dans tes actions, putain.
- Allez, je ne vous le répéterai plus. Vous qui êtes en pleine croissance puisqu'on disait qu'elle était sacrée, il faut être Halloween jusqu'au bout et faire rire plus que faire peur. Soyez intelligent. Respecter ceux que vous êtes sensé représenter et ceux que vous ferez rire. Mais, nous ne sommes pas ici pour faire du politiquement correct, sinon vous allez rentrer bredouille et je ne vous dis pas avec quoi cela rime. Traquez le trac, comme dit Bruno.
- Au fait, savez-vous d'où vient cette expression de "politiquement correct"?
- Non? Alors, sachez que dans les années 1930, cette expression était réservée aux staliniens strictement attachés à la ligne du parti. Ça vous en bouche un coin, non?
- La culture, voyons. Ce n'est pas une histoire cul ni de voi_ture. Ces deux mots ne se interpénètrent ni par devant ni par derrière ou alors tristement comme toujours. Elle est en déficit de moyens. Prouvez qu'elle en a encore dans la culotte.
- Osez que diable. Osez sans filtre. Faites vibrer les fibres de vos boites à malice. Soyez extraverti pour une fois. C'est le moment. Faites de Halloween, la journée du rire.
- Oui, je sais c'est réservé au 1er avril de rire un bon coup. Mais pourquoi se limiter à ce jour? Jouez aux facteurs de la bonne nouvelle puisqu'ils sont en grève.
- Pour finir, je fais appel à un spécialiste du genre que vous connaissez bien. A la fin, il vous fera son clin d’œil, parce que lui connaissait la solution à tous vos problèmes. Lui, au moins, a ramené beaucoup de tunes dans son sillage.
Dites-lui, "Hallo Ween, Trick or treat", de ma part. Il vous regarde d'en haut.
Allez jeter un coup d’œil angoissé du côté des images (lien).
L'enfoiré,
...
Complément d'information sur Halloween qui rappelait une vieille légende bretonne venue d’où on ne sait, au sujet de l'Ankou
Article avec les mêmes conclusions.
Citations:
- « Tout est bruit pour qui a peur. », Sophocle
- « C'est de ta peur que j'ai peur. », William Shakespeare
- « Quant on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. », Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
- « On ne gagne jamais en jouant sur les peurs des gens », Jean-Michel Javaux
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Halloween chez les stars: aucune peur
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Commentaires
Bruno Coppens, vous vous souvenez?
Voici son dernier billet sur la politique belge
Ascèse, rue de la Loi
"À chaque jour, subis ta peine". Voilà le dicton que Charles martèle en se regardant chaque matin dans le miroir. Depuis la naissance de ce gouvernement accouché sous péril durable, il en a déjà encaissé des coups! Lui, les stress-tests, c’est à longueur de semaines qu’on les lui impose. Il doit faire face à plusieurs fronts: les fronts bas des syndicats, les frondeurs de la N-VA et l’effrontée Laurette… Ah! Celle-là, elle l’a surpris à la Chambre quand elle lui est tombée dessus à Bracke raccourci. Elle avait une rage dedans, elle qui soudain joua à la Pasionaria atteinte par la folie des grondeurs. Malgré tout, pour l’heure, Charles Ier résiste. Mieux! Il reprend quelques couleurs car à force de monter sur ses ergots, l’opposition a oublié de balayer devant sa porte. Les leçons de démocratie lancées aux élus du Nord du Pays, c’est très chevaleresque mais voir Elio seul candidat à la présidence du PS, il n’en faut pas plus pour que demain, n’importe quel membre de la majorité cloue le bec aux socialistes en comparant Di Rupo à Kim Jong-un ou à n’importe quel leader russe! Au cdH, on a vite éjecté un négationniste. Bravo! Mais son message nauséeux sur Facebook datait de… 2013. Quand on reproche à Jan Jambon des faits remontant à… 2001, il serait préférable de réagir plus vivement avant d’endosser le costume de chevalier blanc. Et puis, le matraquage anti-gouvernemental qui croît au fur et démesure semble servir un autre but… Le PS veut à tout cri rattraper les voix perdues en faveur de Raoul Hedebouw du PTB alors il éruptionne! Paires de ciseaux agressifs, slogans qui feraient passer les phrases choc de Mai 68 pour une pub L’Oréal, les socialistes veulent créer un séisme de magnettude 8 sur l’échelle de Richter.
Je l’imagine, Charles Michel, rue de la Loi, tentant de garder son calme malgré la tempête. Tempête… Thomas Storme! Nommer à l’Égalité des chances un gars qui a un nom en forme d’ouragan, était-ce une bonne idée? Et puis doit-il téléphoner à Jo Cornu pour qu’il cesse de parler de ses travailleurs dénigrés. Et la Jacqueline, est-ce que lui acheter une calculette suffira? Et pour ce black-out culturel annoncé à l’Opéra, que pourra faire Marie-Christine Marghem? Les artistes sonneront-ils l’hallali en rejouant la Muette à deux portes d’ici? "Si c’est pour donner si peu à l’Opéra alors, messieurs les sinistres, gardez la Monnaie!" Et à la manif du 6 novembre, les policiers, ils seront de quel côté?!?
Charles est volontariste, il se battra contre vents et marasmes. CD&V et VLD font front avec lui. La N-VA? Elle fanfaronne. Si la coalition dure, elle accroît son aura! La Suédoise chute? Bart l’avait bien dit: "Ce pays est ingouvernable, liquidons-le!". Le gouvernement Michel, c’est: "Un pour tous. Tous contraints!" Est-ce qu’on peut tenir cinq ans avec un slogan de Mousquetaire?
http://www.lecho.be/dossier/brunocoppens/Ascese_rue_de_la_Loi.9562937-7674.art
https://www.youtube.com/embed/h5n4W6_lnAA
Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2014
Le dossier qui fait peur
http://www.sonuma.be/dossier/le-dossier-qui-fait-peur
Écrit par : l'enfoire | 05/11/2014
Des scientifiques découvrent un remède capable de vaincre la peur
Même si l’amour n’est pas en mesure de venir à bout de tous les obstacles, il semble qu’il soit capable de vaincre la peur, écrit le magazine en ligne Quartz qui cite une étude de chercheurs de l’Université de Bonn en Allemagne qui ont découvert que des doses d’ocytocine, « l’hormone du câlin », peuvent progressivement vaincre le sentiment de peur. Cette hormone agit sur l’amygdale, centre émotionnel du cerveau, et dans les parties du cortex préfrontal, régions consacrées au contrôle des émotions et du comportement. Outre le fait de jouer un rôle crucial dans la relation mère-enfant et dans les liaisons amoureuses, l’ocytocine réduit également l’anxiété, indique l’étude publiée dans la revue Biological Psychiatry.
Lorsqu’une personne vit une expérience traumatisante, certains éléments associés à cette même expérience provoquent un sentiment de peur. Les scientifiques ont simulé cette crainte au moyen d’un conditionnement pavlovien de la peur durant lequel ils ont montré à 62 sujets masculins des images de maisons et de visages. Lors de cette projection, les hommes ont reçu une légère décharge électrique sur leurs mains de façon à associer ces images à la sensation de douleur. Par conséquent, ces clichés ont évoqué la peur chez les sujets comme l’ont montré les scanners de leur cerveau qui présentait une activité accrue de la partie liée à ce sentiment.
Ensuite, la moitié des participants s’est vue administrer par voie nasale des doses d’ocytocine pendant l’observation des images associées à la peur.
Dans un premier temps, leur sensation de peur et le flux de leur transpiration ont augmenté lors de la prise d’ocytocine (des études sur l’ocytocine ont montré que cette hormone avait la faculté de rendre le cerveau plus alerte). Cependant, quelques minutes plus tard, l’activité de l’amygdale et la sueur des hommes ayant reçu l’ocytocine ont fortement diminué par rapport aux participants du groupe de contrôle.
Le processus naturel qui inhibe la peur est appelé « extinction ». Pendant celui-ci, la personne se rend compte progressivement que le déclenchement de la peur n’est pas toujours synonyme de la présence d’un danger imminent. Lors de la prise d’ocytocine, les sujets ont achevé le processus d’« extinction » en un maximum de 15 minutes alors que lors d’une thérapie sans cette hormone, les participants du groupe de contrôle ont mis une demi-heure pour surmonter la peur.
A l'avenir, les thérapies fondées sur l'ocytocine pourraient contribuer à accélérer ce processus d’extinction pour des craintes beaucoup plus profondes, conclut la responsable principale de cette étude, la psychologue Monika Eckstein.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=des-scientifiques-decouvrent-un-remede-capable-de-vaincre-la-peur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2014
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