09/11/2014
Du noir au feu
En Belgique, on parle plus que jamais de "blackout". Trois centrales nucléaires sur six déclarées comme "démob" et c'est la le mot "blackout" qui se décante à à toutes les sauces, dans un manque de tout partout qui pourrait mener au feu.
Blackout, panne d'électricité.
Tout avait commencé par des fissures détectées dans les cuves des centrales nucléaires de Doel 3 et de Thiange 2. Ensuite, Doel 4 fut mis en panne des suites à un sabotage.
Non, ce n'est pas les résultats d'un match de foot de Doel contre Thiange..
Trois centrales sur six qui approvisionnaient le pays en électricité et la panne sèche dans le collimateur.
Dès le mois d'août, à plusieurs reprises, la télé s'en était mêlé pour prévenir de ce qui allait arriver en hiver.
Oui, je sais Ecolo voudrait sortir les centrales du calendrier et ne plus remettre ce calendrier aux calendes grecques, une date qui n'existe pas.
...
"Le blackout nous guette".
"Avec Electrabel, vous avez l'énergie", un slogan qui apporte l'humour aujourd'hui. Electrabel qui annonce, sans peur et sans reproche, que le prix de l'électricité pourrait doubler.
"Les investissements pour réduire les risques de blackout électrique, ont été réduit à une peau de chagrin", disait son patron.
Oui, l'électricité va peut-être disjoncter.
Une peur panique viscérale généralisée s'était installée de tomber sans courant parmi la population.
Le commerce des allumettes, les poêles à bois, les lampes à huiles, les génératrices et des bougies ont repris une allure de croisière qu'ils n'avaient pas connu depuis longtemps.
Le même hiver que 2011 et c'est la panne.
Alors, dernièrement, on s'organisait du côté du gouvernement.
On commence à réfléchir à la vie sans électricité même si cela coûterait quelques 120 millions d'euros par heure dans le pays.
On avait un plan tout neuf, tout beau: le Plan "Off-On". Il a même un site de conseils judicieux pour économiser la consommation d'électricité. Je n'ai pas dit 'optimiser', mais des trucs qui ne sont ni à plumes, ni à poils.
Enfin, cela dépend où on les met ces poils et ces plumes. Si c'est pour se réchauffer, c'est peut-être ce qu'il faudra avoir.
Les caricaturistes se sont lancés à pied joint dans la brèche des dessins humoristiques.
Nous entrons doucettement dans l'hiver..
Les dernières journées de l'été indiens sont derrière nous. Un mois d'octobre qui restera dans les annales avec un coup de chaud. Le jour de la Toussaint, 20,3°C relevé à Uccle.
On commence presque à prier pour que le dernier rapport de synthèse du GIEC concorde avec la réalité: la Terre se réchauffe.
Moins d'ensoleillement et des vents sont relativement rares en hiver pour l'énergie verte. En plus, le courant produit pas les panneaux doit être transformé en courant alternatif par un ondulateur, lui-même alimenté en courant..
Peut-on être privé d'électricité par des délestages?
Les délestages, ce serait illégal puisqu'ils ne respecteraient pas l'arrêté ministériel de 2005. Pourtant si cela se passait deux communes sur trois seraient concernées par les délestages. Délester, c'est voler.
Cas de force majeure, voyons..
Quand on se tourne dans l'histoire des blackouts, on remarque que depuis 1965, de nombreuses pannes de courant ont marqué le monde.
Celle de juillet 2012 en Inde a semble-t-il atteint des sommets en touchant 670 millions de personnes.
Pas à dire, on n'aime pas le noir.
Le noir est la couleur du deuil dans nos pays, alors que c'est le blanc qui le symbolise dans certains pays asiatiques.
Plus de PC, le portable sans la batterie ou sans pouvoir le recharger. Il faudra un jour qu'on ajoute au premier des pédales comme dans le temps avec la machine à coudre et des cellules photovoltaïques au second pour rester branché.
Ne plus avoir de télé, aussi, cela pousse à avoir des idées.
Des idées qui commenceraient par un dîner aux chandelles. On discute. On se touche. On se couche plus tôt que prévu sous la couette.
Neuf mois après, on remarque qu'il y avait une augmentation des naissances et que le(s) petit(s) dernier(s) met(tent) le feu aux poudres dans le ménage.
A Mons, une expo pourrait donner d'autres idées..
Est-ce de l'humour noir ou être la bête noire dans une colère noire ou encore, après avoir été noir avec un taux d'alcool non négligeable?.
La peur du noir, cela s'appelle du doux nom de "achluophobie". Non, sans blague..
Le sujet du blackout avait inspiré Thomas Gunzig en septembre:
et il remettait cela cette semaine:Alors, il m'est revenu une vieille chanson en mémoire avec des paroles prophétiques qui dataient de 1966.
Noir c'est noir
Il me reste l'espoir
Oui, gris c'est gris
Et je n'veux plus d'ennuis oh oh
Ça vaut le coup de sauver notre amour
Rien que pour nous
...
En cette fin de l'année, allons-nous broyer du noir ou allumer du feu ou des feux?
Oui, vous allez dire que cette chanson fait un peu vieillotte et que cela fait aussi kitsch d'en parler pour le blackout.
L'avantage du blackout, c'est que quand tout s'arrête, dans le noir absolu, cela donne des idées lumières à ceux qui n'ont pas l'habitude d'en avoir et d'en donner.
Au niveau politique. Là, cela craint..
La magicien des mots, Bruno Coppens, en avait des idées dans "Belgian's got Galant". Il invoquait rien de moins que la vierge de Jalhay pour lutter contre le blackout :
Le nouveau gouvernement Michel 1er est sous le feu de la critique.
Plus de gouvernement avec un mix d'idées de gauche et de droite.
Plus d'"half en half", plus de moitié-moitié.
Une droite au pouvoir avec une opposition ferme de la gauche.
Une idéologie unitaires sans concertations sociales quitte à en devenir paranos comme en France en mode binaire.
La semaine a été fertile en événements.
Les élections midterm de Obama qui l'envoyait dans la pénombre.
Jeudi, c'était donc la première manifestation. Historique par son ampleur et ses dérapages.
Pas de bandeaux noirs mais du bleu, du rouge ou du vert dans les rangs des 120.000 manifestants.
Quelques militants d'extrême-droite, dockers d'Anvers en orange ouvraient le feu à coup de cocktails Molotov.
Retardés d'Halloween d'après les photos? On verrait des feux follets pour moins que ça.
Au milieu du gué, Laurence donnait des couleurs au noir:
Très chère austérité... Moi y en a vouloir et garder des sous..
L'austérité et le blackout sont les deux mamelles de notre époque.
Le lait qui en sort, donne souvent la dépression et la déprime.
Dans le même temps, il y eut les "LuxLeaks", le ruling légalisé. A peine arrivé comme nouveau président de la Commission, Jean-Claude Jucker passe à l'épreuve du feu face à ses contradictions. Ancien Premier ministre du pays qui a été une plaque tournante de la "fiscalité souple" sur laquelle on lavait plus blanc que blanc.
"Pas de vision cohérente des réformes de l'Etat providence qui est prête à se faire Hara-kiri pour une réforme de la fiscalité et de la sécurité sociale pour les rendre plus efficaces. En cause, le néolibéralisme et conservatisme. Le changement ne vient pas de l'occupation du pouvoir." lisais-je dans l'éditorial du Vif.
On me soufflait: "Le capitalisme est une démesure qui appauvrit des millions d'individus au profit d'un tout petit groupe et in fine ravage et tue. Le socialisme, y compris rampant, c'est le meilleur système qui ait été jamais inventé pour conduire plus ou moins vite mais inéluctablement n'importe quel pays à la faillite".
Puis, vendredi, concours du calendrier, il y avait les vingt bougies de l'anniversaire de Matin Première.
Radio du matin qui me réveille depuis vingt ans dans mon lit et qui me met le feu à l'esprit de l'info avec l'interactivité en plus.
Deux brontosaures de la politique, invités et le jeune Alex qui tentait de remonter le temps avec l'imagination humoristique"Tous unis contre la vie triste" était le symbole choisi par le nouveau film "Pride" avec pour cadre, l'époque de Madame Thatcher, la Dame de Fer opposée aux mineurs... "Tous unis contre la vie chère" répondait l'autre.
En finale, aujourd'hui, les 25 grandes bougies de anniversaire de la chute du mur de Berlin en 1989 qui avait fait long feu depuis 1961. La réunification des deux Allemagne s'en suivi.
Tout le monde était pourtant tout feu tout flamme et conduisait au cessez-le-feu pour faire feu de tout bois.
Les similitudes avec notre époque ne sont pas un hasard.
Et Gorby, hier, lançait que "le monde est au bord d'une nouvelle Guerre froide".
Les mots à ne pas dire pour finir ce billet..
Cela voudrait-il dire qu'il faut mettre le noir au feu ou qu'il faut mettre le feu dans le noir?.
Ce n'est pas la même chose. Pas de fumée sans feu. Pas de feu sans fumée.
Près de 50 ans après "Noir c'est noir", la chanson "Allumer le feu", écrite par Obispo, c'était le même qui le chantait ...
Des paroles qui envoient les noirceurs du temps en feux d'artifices...
L'enfoiré,
Citations:
- « Le noir est le refuge de la couleur. », Gaston Bachelard
- « Dans le noir, toutes les couleurs s’accordent. », Francis Bacon
- « Le noir, c'est la seule couleur qui ne change pas. », Jacques Ferron
...
10 novembre 2014: Encore une fois, Thomas qui aura une réflexion : "Comment sont les gens quand ils sont chez eux? Peut-être ou peut-être pas"
La réponse se retrouve peut-être à trouver dans le livre "Les enfants de dictateurs" de Jean-Christophe Brisard
14 novembre 2014: Yvan Mayeur, le bourgmestre de Bruxelles à qui les policiers avaient fait des reproches, était invité ce matin. Alex a sorti son Café serré....
4 décembre 2014: Doel4 va redémarré.
9 février 2016: Bruxelles a eu son blackout Panne de courant à Bruxelles: situation rétablie dans les communes touchées de 22:40 à 02:00 où, toutes les communes plongées dans l’obscurité étaient de nouveau réalimentées en électricité.
24 septembre 2018: Pénurie d'électricité
6/12/2022: La France pourra-t-elle échapper au black-out électrique ?
Publié dans Actualité, Belgique, Parodie et humour, Politique | Lien permanent | Commentaires (11) | Imprimer
Commentaires
Bonjour Guy,
Une performance de parler des centrales nucléaires sans aspect partisan, car je sais que tu es plutôt pour au nom du progrès qui veut que nous ne puissions plus envisager la vie sans la fée électricite. En attendant 2080 où parait-il le monde aura une énergie propre et abondante.
T'as peut-être raison, mais en tout état de cause, on ne sera plus là pour le voir.
Si le monde terrestre existe toujours pour nous, pas rien que pour les fourmis qui, elles, s'en sortiront.
Le progrès crée les conditions de sa propre destruction. Moi qui suis aussi littéraire que toi rationnel, je réponds : tant qu'il n'y aura pas d'accident, les pro-nucléaires auront toujours raison. Le jour où il y en aura un - et il y en a déjà eu deux gros - ils seront les premiers à venir crier dans les rues, si toutefois il est encore possible de se promener dans les rues because les radiations, qu'ils ne voulaient pas cela, qu'on les a grugés, que le responsable c'est celui qui en a retiré tous les revenus sans partage, le méchant privatiseur à tout va et que sais-je encore.
Mon propos ne portera pas sur cela, mais sur le paradoxe.
On se rejoint sur les paradoxes, non ?
Moi le laotien converti, celui qui vit dans un monde où les centrales atomiques ne sont même pas pensables, je me marre.
En fait, je ris jaune à votre sujet.
Mon Laos si décrié par ceux qui ne le connaissent pas ne connait pas le froid, sauf un peu, vraiment peu dans les montagnes du nord et du sud du pays, là où vivent les peuplades indigènes qui en sont toujours au bon feu de bois pour se réchauffer quand il gèle. Doux euphémisme le gel. Les températures y descendent rarement en-dessous de 10 degrés, mais les locaux sont persuadés que c'est cela le froid polaire...
Pays en cours de développement rapide, très rapide, mon beau Laos consomme de plus en plus d'électricité. Je viens de regarder une de mes factures. Si j'y comprends quelque chose mais ce n'est pas sûr car elle est établie en écriture locale, le KW revient à +/- un euro. Frigo, très peu d'air con, lumières et computer compris, j'ai aussi l'impression que je consomme 15 kw par mois en moyenne, ne le prends pas non plus pour argent comptant...
La TVA est de 10%. Là c'est sûr, c'est écrit en " occidental ".
Pays béni des dieux, une des rares richesses que mon pays d'élection exporte c'est son électricité.
Une énergie abondante qui provient uniquement de l'hydro-électrique. Il y a de multiples barrages et on songe à en construire 7 nouveaux rien que sur le Mékong.
Pas toujours avec de bonnes études d'incidences m'a sussuré un consultant belge de mes amis.
Mais quand on voit SIVENS en France, on peut se dire que ce genre de problème existe partout. Partout d'autant plus que la législation française, si suave lorsqu'elle s'accole le mot " démocratique " reconnait que si l'étude n'est pas remise dans les temps, elle revient à dire : j'accepte.
Mwais...
Alors, je l'ai dit : je rigole !
Je rigole car votre truc universel qui vous donne de quoi vous assurer votre petit confort, vos enseignes lumineuses, vos trains quand ils ne sont pas en grêve, vos PC qui ne le sont jamais, beh ...vous risquez d'avoir à vous en passer.
Plus en Wallonie qu'en Flandre ! exige Bart le Nase qui n'en rate pas une, même avec ses dockers qu'il envoie en excursion pour détruire Bruxelles en mettant évidemment la faute sur les syndicats. Il est le diable, en enfer le feu brûle à perpétiuté, faites gaffe !
Et moi qui vis - plutôt bien selon les normes d'ici - tous ces problèmes de délestage, je m'en fous. Pour une fois, le manque ce ne sera pas ici mais ailleurs.
Un juste retour des choses ?
J'vais dire oui parce que je suis un vilain lutin.
Mais, mais, mais : dans le fond, n'est-ce pas vous seuls les responsables. Le nucléaire, c'est le progrès, l'abondance, le gaspi.
Ouille, cela ne fonctionne plus. Vous risquez l'état de manque.
Bien fait ! Z'aviez qu'à ne pas suivre aveuglément ceux qui vous disent, vous matraquent que seule la productivité et plus et plus est la solution.
Tu parles ! Vous voilà à craindre le grand rien, à bénir le réchauffement climatique pour unique échappatoire.
Dans ces conditions, je préfère être sous-développé que sur-développé.
Et pour une fois vous êtes obligé de me donner raison...
N'oubliez pas de fermer la lumière en sortant.
Écrit par : alain sapanhine | 09/11/2014
Répondre à ce commentaireBonjour Alain,
1. Avant que je lise ton commentaire: ce billet se trouve dans la catégorie "Parodie". De plus, il était en préparation depuis longtemps.
Ce qui n'était pas le cas de ton billet paru ( http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/belgique-podemos-enfin-changer-les-159085?debut_forums=100 )
qui mêlait l'émotion à la volonté de passer un message politique et qui s'est terminé par un match Belgique - France comme il était prévisible puisque Agoravox est avant tout français et pas belge.
2. "Une performance de parler des centrales nucléaires sans aspect partisan"
Ce n'était pas du tout le sujet et comme l'humour est un "must" sur mon blog, je dirais que sur ce sujet je renverrais à d'autres articles que j'ai écrit (et que j'écrirai encore) sur le sujet de l'énergie en général et le nucléaire en particulier. Je ne suis absolument pas pour l'énergie nucléaire de fission et pour celui du nucléaire de fusion qui est complètement différent sur le plan du temps qu'il faut pour l'implémenter et sur les risques que les deux manières de procéder.
3. " au nom du progrès qui veut que nous ne puissions plus envisager la vie sans la fée électricité."
Le besoin d'énergie que ce soit sous forme d'électricité ou autre ne va pas diminuer mais croître. De cela j'en suis persuader.
Comme ce fut le cas dans l'informatique, qui jouait à l'économie en place (rappel du bug informatique de l'année 2000) et en temps d'exécution qui ont dépassé les besoins dans beaucoup de machines utilisées aujourd'hui. Le PC que tu as dans les mains est sous-employés. Nous ne sont plus au niveau du bit unitaire mais de double ou de quadruple mots qui représente un nombre de bits considérables.
4. "on ne sera plus là pour le voir"
Détrompe-toi. J'aurais dit la même chose il y a 20 ans sur ce sujet http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2014/07/15/presque-humain-5411142.html . Je suis encore là et nous sommes très loin d'en avoir atteint le bout. Tout est une question de moyens financiers et de niveaux des ingénieurs qui s'en occupent de ce modernisme. La vitesse des développements actuels et donc des progrès, n'est absolument pas arithmétique mais exponentielle.
5. "Si le monde terrestre existe toujours pour nous, pas rien que pour les fourmis qui, elles, s'en sortiront."
Quelles fourmis, quels hommes?
L'homme est en pleine mutation. Il devient plus intello. Les études ne se passent plus sur le les bancs de l'école mais sur Internet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2014/07/06/les-etudes-superieurs-impayables-5399797.html )
L'école est dépassée par ses propres fantômes que l'on appelle programme déjà obsolète dès leur implémentation.
6. "Le progrès crée les conditions de sa propre destruction."
Exact. Je le dis de la démocratie. Le potentiel est là pour faire bien ou mal. Einstein lui-même s'est posé la question sans trouver la réponse à ce dilemme.
7. "Le jour où il y en aura un accident nucléaire..."
Il n'y aura plus personne dans la rue. Tous aux abris nucléaire. Un S&V récent avait ce sujet "comment la France se prépare à un accident nucléaire" et des lecteurs ont répondu de manière très dure en parlant même de dégoût de l'avoir lu.
Où se trouve le plus d'abris antinucléaires en Europe?
Sur le sol qui n'en fait pas partie politiquement mais géographiquement: la Suisse.
Voyons les paradoxes.
8. "Moi le laotien converti, ... je me marre. En fait, je ris jaune à votre sujet."
Comparer l'occident à l'extrême orient est encore un peu tôt.
9. "Mon Laos ne connait pas le froid"
Oui, mais il connait le trop plein de chaleur et d'humidité. Je connais les pays tropicaux sans connaître le Laos.
Des pays dans lesquels il faut vivre plus la nuit que le jour pour espérer un peu de frais.
Avoir froid peut se soigner encore assez facilement, un pull, des moufles, du chauffage.
Avoir trop chaud, une fois que l'on est nu, que reste-t-il à enlever? La peau? Non, il y a les conditionnements d'air qui eux aussi consomment de l'énergie. La tempérance, la solution? 25°C une température généralement acceptée par tous.
L'homme est un des seuls animal à être endémique de la terre entière. Il est là où on s'attend le moins de le trouver.
10. "Pays en cours de développement rapide, très rapide, mon beau Laos consomme de plus en plus d'électricité."
Comme je le disais plus haut. Une preuve que cela va vite, ce modernisme.
Internet coûte cher ou alors il faut encore travailler sur la Toile en prenant des dispositions très soignées pour sauver ce que l'on fait.
Le téléphone pour consulter Internet, j'ai connu cela. Je ne pourrais plus m'y astreindre pris par la vitesse de l'ADSL.
Les prix bas sont encore ailleurs, mais pour combien de temps?
11. "Pays béni des dieux, une des rares richesses que mon pays d'élection exporte c'est son électricité."
Pour avoir des devises étrangères que ne ferait-on pas?
Certainement pas diffuser l'énergie en interne.
12. "Je rigole car votre truc universel qui vous donne de quoi vous assurer votre petit confort, vos enseignes lumineuses, vos trains quand ils ne sont pas en grêve, vos PC qui ne le sont jamais, beh ...vous risquez d'avoir à vous en passer"
Qui connait la Belgique en dehors des immigrants belges au Laos?
Personnellement, je connais l'ambassade de ce beau pays à Bruxelles.
Je dois avouer qu'il n'est pas très représentatif de ce qu'on trouverait dans ce beau pays de cocagne dans lequel la nature apporte tout, mais dans lequel le modernise n'a pas encore atteint les extensions que nous connaissons.
13. "Bart le Nase qui n'en rate pas une"
Il a participé à l'émission "De slimste mens ter wereld" et l'a gagné.
Cela dit tout. Les clés de la Belgique de demain sont dans ces neurones de séparatiste.
La Belgique, la croisée des chemins, n'est pas nationaliste, elle est régionaliste.
Nous avons connu une période avec beaucoup de partis au balcon, mais pas cette nouvelle situation qui ressemble à ce qu'a fait depuis toujours la France.
Il faut voir ce qui en est dit par les journalistes de plusieurs pays dans cette émission http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-29516-Face-aux-Francais.htm
14. "tous ces problèmes de délestage, je m'en fous. Pour une fois, le manque ce ne sera pas ici mais ailleurs. Un juste retour des choses ?"
Je ne sais si c'est un juste retour des choses. Pour moi, l'Asie est assez inconnue, sinon, l'esprit "indien" qui m'est resté dans la gorge.
Un pays dans lequel on ne sait pas dire "non", qui trimbale des ségrégations de race et de castes, ne me va pas.
15. "l'abondance, le gaspi."
Exact. mais on tente de le corriger. J'ai vu de mes yeux ce qui arrive dans les pays chauds de la République Dominicaine avec ses poubelles qui trainaient sur l'azur de la mer.
La mer, un dépotoir dans lequel se déverse beaucoup de déchets, que je n'ai pas trouvé en mer du Nord de manière aussi concentrée.
16. "Vous voilà à craindre le grand rien, à bénir le réchauffement climatique pour unique échappatoire."
Ceci faisait partie de ma touche d'humour personnelle. Je n'ai jamais entendu cela ailleurs sans sourire.
17. "Dans ces conditions, je préfère être sous-développé que sur-développé"
Je suis un citadin, toi, je crois tu as plus des envies de solitude campagnarde.
Tu n'aimes pas le bruit, Je ne pourrais pas vivre sans en avoir un peu.
18. "Et pour une fois vous êtes obligé de me donner raison..."
Ce n'est pas une question de raison qui intervient mais une autre manière de poster son avenir.
19. "N'oubliez pas de fermer la lumière en sortant."
N'aie crainte, je ne le fais pas uniquement quand je sors de chez moi.
Les lumières n'existent qu'aux endroits dans lesquels je suis présent.
Écrit par : L'enfoiré | 09/11/2014
'Les syndicats ont réussi à adoucir les réformes, mais cela n’a pas empêché le vieillissement de la population et l’augmentation du coût de la retraite de se poursuivre'
Hier, près de 100 000 Belges sont descendus dans les rues à Bruxelles hier pour protester contre les mesures d’austérité décidées par le nouveau gouvernement de centre droit du Premier ministre Charles Michel, formant la plus grande manifestation syndicale depuis des décennies. Le quotidien De Morgen, justifie leur mouvement :
« A Bruxelles, les membres des franges les plus basses de la classe moyenne sont descendus dans la rue, ceux à qui l’on demande de payer la note d’une situation dont ils ne sont pas responsables. Ils sont indignés qu’on leur demande à eux, et seulement à eux, de mettre la main au portefeuille, alors qu’il est apparu qu’une caste d’intouchables, qui échappe à tous les impôts, même aux plus infirmes, et continue d’empocher des primes et des bénéfices gigantesques, cherche également à se dégager de toute responsabilité pour le financement de l’Etat-providence. Les gens sont prêts à faire des économies, et à assurer l’avenir des générations futures, mais seulement si l’on force également les riches à se serrer la ceinture. »
« Je comprends que les gens prennent la rue après 25 ans de régime socialisme », a déclaré Bart de Wever dans l’émission Oog in Oog de la chaîne hollandaise Nederlandse Publieke Omroep hier. « Malheureusement, les socialistes n’ont pas d’alternative, et les gens qui ont vécu sur de l’argent emprunté pendant des générations, non plus. Ils pensent que nous devrions faire comme la France, un pays qui est dans une situation bien pire que la nôtre ». Il a estimé que les gens ont pris l’habitude que l’Etat se finance en empruntant de l’argent, qu’ils refusent les réformes, et que pourtant, en dépit de ce que ces manifestations pourraient suggérer, la Belgique est le pays d’Europe qui redistribue le mieux sa richesse.
« Le pacte de génération nous offre une belle leçon », écrit Bart Haeck in De Tijd. « Les problèmes d’autrefois demeurent les problèmes d'aujourd'hui, sauf qu’ils sont plus graves. Trop peu de gens travaillent et l'Etat dépense chaque année 1 000 euro par Belge, qu'il n'a pas en caisse. Tôt ou tard, cela va mal terminer. »
source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-syndicats-ont-reussi-a-adoucir-les-reformes-mais-cela-na-pas-empech-le-vieillissement-de-la-population-et-laugmentation-du-cout-de-la-retraite-de-se-poursuivre&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 09/11/2014
Répondre à ce commentaireEncore une fois, Thomas qui aura une réflexion : "Comment sont les gens quand ils sont chez eux? Peut-être ou peut-être pas"
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/1990174058.mp3
La réponse est peut-être à trouver dans le livre "Les enfants de dictateurs" de Jean-Christophe Brisard
( http://www.metronews.fr/info/enfants-de-dictateurs-quasiment-tous-ont-ete-detruits/mnji!mtDvghXY9kqwc/ )
Écrit par : L'enfoiré | 10/11/2014
Répondre à ce commentaireElectrabel pourrait redémarrer Doel 3 et Tihange 2 à la fin de l’hiver
L’opérateur attend encore l’accord de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire.
Le groupe GDF Suez, présent en Belgique via sa filiale Electrabel, prévoit le redémarrage des réacteurs Doel 3 et Tihange 2 à la fin de l’hiver « à la suite de la transmission des conclusions des tests à l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) et sous réserve de son accord ». Le groupe indique sa volonté de redémarrer ces deux réacteurs à l’arrêt dans la publication de ses résultats du troisième trimestre. Par ailleurs, l’énergéticien français entame des discussions « avec le nouveau gouvernement sur la prolongation éventuelle de Doel 1 et 2 ainsi que sur le mécanisme de la contribution nucléaire actuellement en vigueur. »
Actuellement, les réacteurs de Doel 3, Doel 4 et Tihange 2 sont à l’arrêt et causent des inquiétudes quant à une éventuelle pénurie d’électricité durant l’hiver.
En octobre dernier, Gérard Mestrallet, patron de GDF Suez, avait déjà indiqué que le groupe souhaitait relancer Doel 4 d’ici la fin de l’année. Doel 4 avait été mis à l’arrêt en août dernier en raison d’une fuite d’huile. Les deux autres réacteurs, Tihange 2 et Doel 3, sont à l’arrêt depuis mars dernier en raison de microfissures présentes dans leur cuve.
http://www.lesoir.be/705754/article/economie/2014-11-13/electrabel-pourrait-redemarrer-doel-3-et-tihange-2-fin-l-hiver
Écrit par : L'enfoiré | 13/11/2014
Répondre à ce commentaireL’incendie est éteint mais le réacteur Tihange 3 reste hors-service
Un incendie s’est déclaré dimanche matin à côté de la centrale nucléaire de Tihange. Les premières analyses font état d’une cause technique .
L’explosion d’un transformateur suivie d’un incendie sur le site de la centrale nucléaire de Tihange dimanche matin est sous contrôle, a indiqué le bourgmestre de Huy Alexis Housiaux (PS). L’un des trois transformateurs électriques a, pour une raison indéterminée, pris feu dimanche matin sur le site de la centrale nucléaire de Tihange, nécessitant l’intervention des pompiers locaux.
Tihange 3 s’est alors mis automatiquement à l’arrêt, a relaté le bourgmestre de Huy. « Tout est sous contrôle », a-t-il ajouté peu avant 12h. « L’incendie s’est produit en dehors de la zone nucléaire. » Personne n’a été blessé.
Elia assure de son côté que la mise à l’arrêt du réacteur nucléaire Tihange 3 ne créera pas de problème d’approvisionnement en électricité dimanche. La charge du réseau est en effet faible un tel jour, a expliqué Barbara Verhaegen, la porte-parole de la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité à haute tension national. Des coupures ne sont cependant pas exclues si la mise à l’arrêt du réacteur devait perdurer, a-t-elle laissé entendre.
L’incendie s’est déclaré dans un poste de raccordement de la centrale au réseau d’Elia, a précisé la porte-parole d’Electrabel dimanche midi. Les procédures de sécurité ont correctement été suivies, relève-t-elle. On ignore encore combien de temps le réacteur, qui a une capacité de 1.048 mégawatts, restera hors service. La société prévoit un redémarrage mardi matin, mais ce planning est très provisoire, insiste la porte-parole.
Elia, le gestionnaire du réseau, a rappelé sur Twitter que l’approvisionnement en électricité était garanti pour dimanche. « Des analyses sont en cours pour les prochains jours », affirme la société.
Une cause technique, pas question de sabotage
Les premières constatations menées après l’incendie n’indiquent aucune interaction humaine mal intentionnée. «Les premiers éléments font état d’une cause technique», a expliqué dimanche la porte-parole d’Electrabel, Geetha Keyaert. Il ne serait dès lors pas question de sabotage, comme dans le cas du réacteur de Doel 4, mis à l’arrêt depuis le mois d’août. Le feu, qui a touché un transformateur d’intensité, a automatiquement fait cesser l’activité du réacteur de Tihange 3. On ignore encore quand celui-ci pourra redémarrer.
http://www.lesoir.be/720823/article/actualite/belgique/2014-11-30/l-incendie-est-eteint-mais-reacteur-tihange-3-reste-hors-service
Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2014
Répondre à ce commentaireC'est reparti.
Thange 3 a bien redémarré
L’unité 3 de Tihange, qui était en phase de redémarrage depuis lundi midi, est à nouveau sur le réseau depuis 3h27 mardi matin, a indiqué le porte-parole d’Electrabel pour la centrale, Serge Dauby. Le réacteur était à l’arrêt depuis dimanche suite à l’incendie dans une cabine proche d’un transformateur.
Prévue pour 5h00 ce matin, la remise sur le réseau de l’unité 3 s’est produite avec 1h30 d’avance a indiqué le porte-parole.
Si tout se passe comme prévu, la montée en puissance progressive sera assurée afin de produire 100 % des 1.000 MW de capacité de l’unité dès mardi en fin de journée
http://www.lesoir.be/722177/article/actualite/belgique/2014-12-02/tihange-3-bien-redemarre
Une occasion de plus de se rendre compte de la vulnérabilité de l'ensemble.
Pour couvrir les pics de demande, notre pays devra systématiquement importer de l’électricité. En cas de grand froid, les besoins d’importation seront très élevés – et pourraient ne pas pouvoir être satisfaits, prévient l’association des réseaux de transport d’électricité européens.
Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2014
Le groupe GDF Suez prévoit de redémarrer le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Doel, à l’arrêt depuis début août à cause d’une fuite d’huile, avant la fin de l’année, a déclaré mardi le PDG du groupe français, Gérard Mestrallet.
« Doel 4 va repartir d’ici la fin de l’année », a dit Gérard Mestrallet en marge du salon mondial de la filière nucléaire civile au Bourget, en région parisienne. « La partie nucléaire n’est pas affectée, c’est la partie conventionnelle » qui l’est, a-t-il poursuivi.
« La turbine basse pression est en cours de réparation chez Siemens, la turbine haute pression est en cours de réparation chez Alstom ». L’accord préalable de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) n’étant pas requis, « tout ceci devrait nous permettre de remettre en route (…) la turbine vapeur, donc la centrale Doel 4, avant la fin de l’année », a-t-il ajouté.
Deux autres des sept réacteurs nucléaires belges exploités par Electrabel, la filiale de GDF Suez, sont à l’arrêt depuis le 25 mars à la suite de la découverte de microfissures dans leurs cuves : le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d’Anvers, et le numéro 2 de la centrale de Tihange.
Ces installations avaient déjà été stoppées pendant un an, de juin 2012 à juin 2013. « Les tests sur Doel 3 et Tihange 2 se poursuivent en relation avec l’Agence », a indiqué Gérard Mestrallet. Il a dit espérer pouvoir remettre un rapport à l’AFCN « à la fin de l’automne » en vue d’obtenir une autorisation de redémarrage. Electrabel avait déjà indiqué en août que les résultats de ces tests étaient attendus pour cet automne.
Prolonger les centrales ?
La Belgique, où l’atome fournit 55 % de l’électricité consommée, a perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales.
Le programme du nouveau gouvernement, présenté ce mardi à la Chambre, prévoit de prolonger la durée de vie des réacteurs de Doel 1 et 2, respectivement jusqu’au 31 mars 2015 et 31 mars 2016. Avant la fin de l’année, l’exécutif devrait aussi décider d’une prolongation de dix ans de ces installations, sans toutefois que leur durée d’exploitation ne dépasse l’année 2025.
http://www.lesoir.be/680544/article/actualite/belgique/2014-10-14/gdf-suez-veut-redemarrer-reacteur-doel-4-avant-fin-2014
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2014
Répondre à ce commentairePourquoi la Belgique a évité le black-out
Le risque de pénurie électrique était réel. Mais la météo particulièrement clémente a permis d’éviter le délestage.
L’alerte avait été lancée en deux temps, en plein été 2014 : le Belgique risquait de passer une partie de l’hiver à la bougie. Dès le mois de juillet, Elia, gestionnaire du réseau électrique, soulignait qu’après l’arrêt des réacteurs nucléaires de Doel 3 et Tihange 2, la « réserve stratégique » destinée à prévenir la pénurie électrique pourrait s’avérer insuffisante. Début août, à la suite du sabotage de Doel 4, les annonces officielles ne laissaient plus aucune place au doute : des coupures de courant volontaire – le délestage – seraient inévitables.
L’hiver 2014-2015 est désormais terminé, et pourtant, la Belgique n’a pas connu la moindre coupure de courant. Nombreux sont les consommateurs qui se demandent s’ils n’ont pas été manipulés. Le risque n’a-t-il pas été exagéré ? Le Soir a posé la question à une quinzaine d’acteurs du secteur. La réponse est unanime : si le pays a échappé au délestage, c’est grâce à la météo clémente. Cet hiver, le pic de demandes en électricité en Europe a été le plus faible des dix dernières années. Et malgré cela, la Belgique a dû largement importer de l’électricité produite en France et aux Pays-Bas. Cette dépendance vis-à-vis de nos voisins a été quasi permanente durant l’hiver. Si la Belgique avait connu des conditions climatiques identiques à celles de l’hiver 2010-2011, il aurait fallu délester 25 jours en décembre et janvier derniers, soit près d’un jour sur deux.
La situation ne devrait guère s’améliorer l’hiver prochain. Le sort des réacteurs microfissurés de Doel 3 et Tihange 2 reste toujours incertain, alors que la prolongation de Doel 1 et 2 n’a toujours pas été actée officiellement. Pour ne rien arranger, douze centrales au gaz ont annoncé que, faute de rentabilité, elles fermeraient avant la fin de l’année.
http://www.lesoir.be/849012/article/actualite/belgique/2015-04-12/pourquoi-belgique-evite-black-out
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2015
Répondre à ce commentairePanne de courant à Bruxelles: situation rétablie dans les communes touchées
Une partie de Bruxelles touchée par une panne de courant
Le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité à Bruxelles, Sibelga, a commencé peu après minuit à réalimenter en électricité les communes plongées dans l’obscurité depuis 22h40. « Tout est rentré dans l’ordre » vers 02h00, a indiqué Philippe Massart, le porte-parole de Sibelga, gestionnaire du réseau de distribution de gaz et électricité à Bruxelles.
Le porte-parole avait précisé auparavant que « Sibelga n’a aucune responsabilité dans la situation survenue à partir de 22h40 ». « Sur 48 postes », points d’injection par où l’électricité transportée par le gestionnaire Elia arrive pour être distribuée dans la région capitale, « nous en avons perdu 5, affectant environ 10 % du territoire bruxellois », a détaillé Massart.
Quartier par quartier, les communes de Schaerbeek, Saint-Josse, Evere, et dans une moindre mesure Bruxelles-Ville et Woluwe-Saint-Lambert, ont à nouveau bénéficié du courant. L’entreprise a signalé que la panne de courant à Bruxelles était exclusivement une erreur technique sur un poste haute tension.
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-panne-d-electricite-plonge-dans-le-noir-une-partie-de-bruxelles?id=9526255
Humeur de Fabrice Grosfilet:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/1331906258.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2017
Répondre à ce commentaireLa France pourra-t-elle échapper au black-out électrique ?
Coupures de courant, délestage : ces mots résonnent fortement chez nos voisins français. Le parc nucléaire de l’Hexagone est en grande difficulté et le gouvernement a mis sur un pied un plan de "délestages tournants", à partir de janvier 2023, un plan qui concerne 60% de la population. Comment expliquer la situation critique dans laquelle se retrouve la France ? Est-ce une conséquence de la guerre en Ukraine ?
L’hiver dernier déjà, 4 réacteurs avaient été mis à l’arrêt pour maintenance. Et plus l’année 2022 avançait, plus le nombre de réacteurs à l’arrêt augmentait : fin octobre, il y en avait 24 en maintenance, sur un total de 56, c’est énorme. Ces arrêts s’expliquent par des vérifications décennales, de la maintenance et aussi la découverte de fissures dans un réacteur de la centrale de Civaux. On y a découvert de la "corrosion sous contrainte", une corrosion qu’on retrouve dans plusieurs réacteurs français récents. Mais les contrôles et les réparations prennent du temps. Toutes les centrales étaient censées être remises sur le réseau cet hiver. Mais cela s’avère plus compliqué. Aujourd’hui, ce 6 décembre, 19 réacteurs sont indisponibles, sur les 56 du parc français.
La France paie le retard de sa centrale nucléaire nouvelle génération de Flamanville, qui a 11 ans de retard.
https://www.rtbf.be/article/la-france-pourra-t-elle-echapper-au-black-out-electrique-11118519
Écrit par : Allusion | 06/12/2022
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