14/02/2024
L'Art de la guerre russe
Ce lundi matin, je suis tombé sur le livre de Jacques Baud, "L'Art de la guerre russe" avec le sous-titre "Comment l'Occident à conduit l'Ukraine à l'échec".
Jacques Baud a été membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l’Est et ancien chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Durant la guerre froide, il a travaillé sur l’art militaire soviétique et la guerre en Afghanistan. Au sein de l’OTAN, il a participé à des programmes en Ukraine, notamment après la révolution de Maïdan entre 2014 et 2017. En plus de ses ouvrages majeurs sur le conflit en Ukraine, il est l’auteur de plusieurs livres sur le renseignement, la guerre et le terrorisme, dont "Gouverner par les fake news", "Vaincre le terrorisme djihadiste" et "L’Affaire Navalny", tous parus aux éditions Max Milo.
Comme suite à mon article sur Trump, celui-ci va de pair pour remettre les horloges à l'heure dans cette guerre Russo-Ukrainienne.
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Préambule
"Pourquoi l’Ukraine est en train de perdre la guerre contre la Russie ? Comment les deux camps pensent et mènent leurs opérations ? Quelles ont été les erreurs de part et d’autre ? Comment l’Occident a contribué à la défaite ukrainienne ?...
Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, Jacques Baud s’appuie sur des informations officielles, des documents américains, occidentaux et russes qui analysent les stratégies et tactiques russes (et soviétiques) depuis 50 ans. Il explique la manière dont la Russie comprend et conduit la guerre. Il montre combien notre ignorance de cette réalité a poussé l’Ukraine vers la défaite. Après les best-sellers 'Poutine, le maître du jeu ?', 'Opération Z' et 'Ukraine entre guerre et paix' dont le travail d’analyse a été salué dans le monde entier et dont les ouvrages ont été traduits dans plusieurs pays, l’auteur revient sur la guerre en Ukraine et plus précisément sur l’art opératif russe depuis deux ans, pendant la deuxième guerre mondiale et la guerre en Afghanistan".
Ce livre est mis en opposition avec celui de Sinon Shuster qui présente en page de garde le président ukrainien Zelensky avec le titre "Nous vaincrons".
Dès l'introduction, Jacques Baud dit qu'il ne veut pas prendre parti mais veut expliquer la situation qui voit les deux antagonistes en présence sans avance notoire de part et d'autre.
7 millions d'Ukrainiens ont combattu le 3ème Reich au côté de l'URSS et des Alliés.
Les relations complexes entre voisins avec des familles divisées qui ont un pied dans un État et l'autre dans l'autre État ont du mal à se retrouver comme des ennemis.
Les avis et opinions ne sont pas immuables et évoluent en fonction des circonstances comme un guerre dont ils n'ont pas voulue. Aujourd'hui, il faudra des années après la guerre pour que reviennent des contacts, entre des belligérants qui ont perdus des membres de leur famille. Seul le négationnisme peut résoudre des problèmes persistants de mémoire.
Aujourd'hui, les vieux de 40-45 parlent parfois encore des Allemands avec le sobriquet de "Boches".
Jacques Baud parle de Anthony Rota dont je n'ai jamais entendu parlé et qui aurait une haine des Russes. Je ne peux confirmer. La haine reste souvent le moteur d'un conflit sans condamner les sanctions contre les meurtres de personnalité mais condamner les individus pour ce qu'ils sont mais pas pour ce qu'ils font.
Réfléchir au pourquoi des choses et au comment, elles se traduisent demandent plus que de la haine.
Dans un conflit majeur, la guerre pollue les esprits avec de la désinformation de chaque côté d'un conflit avec une logique du nombrilisme comme subterfuge à l'intelligence de la réalité. Pour Baud, ce sont les journalistes qui, pour faire du scoop, n'étudient pas une situation dans sa plénitude de manière narrative de "StoryTelling". Dans une guerre, le nombre de morts n'a pas le même rapport de force que de parler de pertes. Pour un mort russe, d'après le Washington Post, il y a 5 morts ukrainiens. Mais c'est une estimation. Les pertes civiles, elles, sont plus importantes.
Dans cette guerre, l'Occident n'est pas là pour aider l'Ukraine à gagner, elle est là pour pousser la Russie à perdre la guerre de Poutine tout en n'intervenant pas physiquement en dehors d'aides matérielles et financières. Après l'euphorie de résistance ukrainienne du début, le désenchantement. La vie en Occident est un élément très important. Zelensky est devenu le symbole de la conquête de la démocratie. Pour la Russie, c'est une dynamique du succès qui prône dans l'esprit et l'Ukraine a été sacrifiée sur l'autel des exigences guerrières.
La guerre n'a pas commencé en 2022 mais en 2014 quand la Crimée a été investi dans la Russie. Les sanctions contre la Russie ont commencé après l'invasion de l'Ukraine en 2022. Les Occidentaux ont réagi en fournissant des armes à l'Ukraine au compte gouttes en se débarrassant des stocks d'armes qu'il fallait de toute manière renouveler.
Quand cela ne marchait pas et que l'Occident commençait déjà en sentir les aspects négatifs, des sanctions de plus en plus sévères ont été entreprises, d'autres armes plus efficaces se sont mises à circuler vers l'Ukraine.
Des armes pour fournir des cadavres dans un conflit prolongé avec des vies gaspillées. Ce n'est que gagner au mieux des batailles mais jamais gagner la guerre.
Même après la fin de cette guerre, les ressentiments resteront.
Poutine dit que la Russie ne peut pas perdre la guerre et doit la gagner.
Je lisais dans la gazette : "En présentant le rapport annuel d’évaluation des risques par les services de sécurité norvégien, le chef du renseignement militaire Nils Andreas Stensønes a affirmé que Kiev aura besoin d’une aide militaire occidentale « substantielle » pour espérer renverser la situation, dans un contexte où la Russie est en passe de prendre le dessus. « Dans cette guerre, la Russie est actuellement dans une situation plus forte qu’il y a un an et est en train de prendre l’avantage », a dit l’officier Stensønes devant la presse. Pour étayer la mobilisation, il a fait valoir que la Russie « pourrait mobiliser environ trois fois plus de troupes que l’Ukraine », que « Moscou s’adapte mieux que prévu aux sanctions » et que son industrie est désormais capable de produire munitions, véhicules de combat, drones et des missiles permettant à ses forces de « maintenir leurs efforts de guerre toute l’année ». La Russie bénéficie du soutien militaire de la Corée du Nord, de l’Iran, du Bélarus et de la Chine, laquelle pas fourni d’armes, est-il dit, mais « des machines, des véhicules, de l’électronique et des pièces détachées » utiles à l’industrie russe de l’armement. « Il faudra une aide occidentale en armements substantielle pour que les forces ukrainiennes puissent se défendre et reprendre l’initiative dans le conflit », a-t-il souligné, rappelant les besoins en munitions, armes de longue portée, défense antiaérienne, chars et avions de combat. La Norvège est, avec le Danemark et les Pays-Bas notamment, l’un des pays européens à s’être engagés à fournir à l’Ukraine des chasseurs F-16, un appareil que Kiev demande avec insistance à ses alliés".
Dernièrement, je parlais de Sun Tsu dans "L'art de l'espionnage"..
Dans les deux camps, Est et Ouest, l'espionnage et le contre-espionnage ont été de rigueur avec des échanges de prisonniers ont dû se produire. Ces personnages de l'ombre ont-ils été écoutés à bon escient dans un juste prix ? La question reste entière.
La Russie a une doctrine de guerre hybride comprenant la disponibilité, la concentration des ordres, la surprise de l'attaque, la finalité, les moyens à prendre dès le départ, l'économie, les soutiens et la liberté d'action.
Les réminiscence de "L'Est ostalgique" existe toujours.
Trump a toujours annoncé qu'on lui a volé l'élection de président en 2016.
Poutine dit lui que l'Occident lui a volé les États de l'URSS avec l'aide de l'OTAN à sa porte et que si besoin on remonte encore plus loin dans l'histoire de Pierre le Grand qui disposait de beaucoup plus de territoires encore comme Empereur de toutes les Russies qui avait à son actif des réformes de modernisation dont on peut savourer les résultats encore aujourd'hui.
La démocratie a un problème de lenteur pour installer des réformes drastiques.
L'offensive militaire visant à emporter une victoire décisive le plus rapidement possible par la surprise, la "Blikskrieg" n'a pas fonctionné.
La contre offensive de l'Ukraine non plus.
Pour que cela fonctionne, il faut associer à l'objectif, la stratégie, la tactique, les techniques, les orientations auxquels il faut ajouter la guerre moderne de l'information de la cyberguerre.
Le livre de Jacques Baud se termine par l'inventaire des forces en présence et une comparaison entre les armes russes et occidentales.
Je n'ai pas fait ma formation dans l'école militaire. Je ne pourrais pas faire la comparaison entre leur efficacité et leur entrainement.
Les États Unis ont une armée de GI's dont j'ai pu voir les effets dans des documentaires.
Je n'en ai jamais vu de documentaire pour ces ceux-ci.
Calculer les gains et les pertes dans une balance comptable débit-crédit.
La dynamique du succès se produit par étapes de batailles gagnantes et perdantes.
Zelenski se veut être le général en chef qui décide de tout en se montrant en photo parmi ses soldats. Le 8 février, Volodymyr Zelensky limoge le chef de l'armée ukrainienne Valeri Zaloujny, figure centrale de l'armée ukrainienne dans le conflit contre la Russie, apprécié par la population et respecté parmi les soldats. Valeri Zaloujny semblait poussé vers la sortie depuis quelques semaines parce que la controffensive n'a pas réussi. Nommé chef d'état-major des forces armées ukrainiennes en 2021, Zaloujny a gagné en importance et en visibilité à mesure que la guerre en Ukraine progressait.
Est-ce une gaffe ? Un autre aurait-il pu ou pourrait-il faire mieux quand l'association de ces paramètres ne sont pas tous associés en pertes et profits ?
"Les dirigeants russes ont décidé une bataille d'arrêt : ils ont défié l'OTAN et envahi l'Ukraine. Mobilisant les ressources de l'économie critique, de la sociologie religieuse et de l'anthropologie des profondeurs, Emmanuel Todd nous propose un tour du monde réel, de la Russie à l'Ukraine, des anciennes démocraties populaires à l'Allemagne, de la Grande-Bretagne à la Scandinavie et aux États-Unis, sans oublier ce Reste du monde dont le choix a décidé de l'issue de la guerre" Emmanuel Todd.
Zélenski avant d'être président était un artiste comédien qui a joué son rôle actuel. Il n'a pas eu d'études à l'école militaire.
Poutine a fait sa formation au KGB en se préparant à la guerre dans la version de l'espionnage.
Il ne se déplace que très rarement en dehors de son blockhaus.
Trump est un président qui lance des invectives à ses opposants et pour montrer qu'il a raison, organise des deals avec eux.
J'ai regardé la vidéo suivante.
Jacques Baud parle avec un sérieux et sang froid exemplaires des deux guerres actuelles "Israël et Russie" qui seraient un même combat.
"Non peut-être" ai-je envie de dire...
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L'esprit de guerre
Le général Michel Yakovleff, ancien vice-chef d’état-major du Shape (OTAN) était l'invité de LCI, pour commenter les propos de Donald Trump. Les déclarations de l'ex-président américain Donald Trump provoquent des réactions en chaînes. Sa déclaration disait que, s'il était à nouveau élu, il ne défendrait pas les pays membres de l'alliance militaire qui sont en retard dans leurs paiements. en allant plus loin en déclarant qu'il encouragerait la Russie à attaquer ces pays. Le ton provocant et outrancier de ce général venait en écho à celui de Trump, avec l'idée de "l'Europe est un steak", que " les appétits russes, chinois, voire américains sont prêts à dévorer la vieille Europe".
85% des Belges sont inquiets à la suite de la déclaration de Donald Trump qui ne respecte pas les accords qui ne soutiendrait pas l'OTAN en tant qu'Allié
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Une Alliance et des Conférences parlementaires de l’OTAN que les Dessous des Cartes résument chronologiquement et géographiquement
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Cette fois, il n'y a plus de Perestroïka [peʁɛstʁɔjka] (en russe : перестройка [pʲɪrʲɪˈstrojkə]), littéralement « la reconstruction », donné aux réformes économiques et sociales menées par le président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique d'avril 1985 à décembre 1991, selon trois axes prioritaires : économique, social et éthique qui a accéléré, la démocratisation et la transparence sous forme de Glasnost. Nous sommes dans une guerre idéologique très bien chantée par Jean Ferrat "Vivre dans la jungle ou le zoo".
On peut très bien vivre dans le zoo derrière des barreaux quand on ne fait pas de politique en s'opposant au régime et qu'on est bien gentil en remerciant le dirigeant qui essaye de l'être aussi.
Les cas des régimes soviétiques, chinois et nord coréens ne se plaignent pas en ce moment de leur président.
Ce genre de population pacifique qui essaye de se rapprocher du leader, se retrouve dans mes billets "Questions de principes et d'objectifs de vie" et "L'opportunisme gagnant du Mage du Kremlin".
Il y a 25 ans, le 25 janvier 1995, le monde est passé à côté d’une véritable catastrophe, une confrontation nucléaire entre deux super puissances. Ce n’est pas la première fois de l’histoire que ce genre d’incident advient et que l’erreur humaine est en cause. Pierre Marlet revient sur ces bouleversements évités de justesse (lien)."Pour vivre heureux vivons cachés" dit un proverbe.
Velibor Colic, un soldat en exil poursuivi par la guerre décrit dans son livre "Guerre et pluie" ce qu'est la guerre.
« Nous nous battons toujours à fond, complètement, jusqu’à la dernière goutte du sang des autres. À la fin il n’y a ni gagnants ni perdants. La guerre n’est qu’un long serpent. La tête est un président fou et la queue est ce jeune homme, perdu devant l’entrée du métro Ribaucourt à Bruxelles. », écrit-il.
"Les prédictions de Nostradamus pour 2024 serait déjà réalisées" d'après ce lien. Avait-il prédit que Trump serait président en 2016 ? Prédit-il qu’il reviendra en 2024 quand il sera face à Biden ? C’est ça qui est le sujet cette fois.
Aujourd'hui, doit-on se préparer à la guerre comme je l'écrivais dans "Faut il se préparer à une guerre idéologique " ?.
J'habite près de l'Otan. Le médias a recommandé de chercher des pastilles d'iode. L'OTAN semble très bien d'être ensemble.
"OTAN suspend ton vol" écrivais-je en 2014 avec d'autres billets lors du centenaire de la guerre 14-18.
Comme je l'écris avec un humour sarcastique, "C'est le moment d'investir dans les entreprises d'armement" puisque l'agent fait partie du même cinéma.
Dans l'histoire récente du 20ème siècle, les alliances ont entrainée deux guerres mondiales. Il suffit d'un con pousse le premier domino sur le suivant qui lui, pas plus malin, prend la relève sur son suivant et ainsi de suite jusqu'au moment où il n'y a plus aucun domino debout.
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Réflexions du Miroir
Je rappelle que ce site n'est plus un blog mais un journal personne.
J'en ai marre d'entendre tout ce qui tourne autour de la guerre.
Mon grand-père, mort en 1926, que je n'ai donc pas connu, s'était engagé en 1914. En revenant gazé de cette guerre, il est devenu le premier mécréant de la lignée voyant les gradés et les religieux qui bénissaient les soldats avant les combats.
Son discours d'avant guerre et ses conseils d'après guerre avaient totalement changé.
"Plus jamais cela" disait-il. Il ajoutait "Nous sommes menés par des psychopathes et des paranoïaques. S'il y a une nouvelle guerre, si tu veux vivre, fous le camp, déserte quand tu le peux. Vas te réfugier sur une île déserte sans intérêt ni aucune valeur pour les belligérants".
J'aime la démocratie et avoir la liberté de paroles. J'aime rire.
J'ai envie de prendre un angle à 180° à la guerre : Faites l'amour et pas la guerre.
Lundi soir passait le film "Vieux Fourneaux" à la télé.
Synopsis : Antoine, Émile et Pierrot, trois amis d'enfance approchant des 80 ans, se retrouvent à l'occasion des obsèques de Lucette, la femme d'Antoine. Mais les retrouvailles sont de courte durée : Antoine trouve par hasard une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir d'explications, il part depuis le Tarn jusqu'à la Toscane. Pierre, Emile et Sophie, la petite-fille d'Antoine, se lancent à sa poursuite afin de l'empêcher de faire une folie après cinquante ans de silence. En finale, on apprend qu'il y a une ancienne histoire d'amour avec une dame rejetée dans le passé dont les trois ont été impliqués en tant qu'acteurs.
Trois vieux grincheux pensaient encore vivre d'autres "roads trips" avec panache en bénéficiant et en aimant des intrigues bien ficelées.
Je fais aussi partie des "Vieux Fourneaux" et j'ai les mêmes envies de "Vieillir en douce" comme je l'écrais en 2012.
Ce mardi 13 février, c'est la fête le "Mardi gras" et le carnaval à Binche qui fêtait le 20e anniversaire de sa reconnaissance auprès de l'UNESCO en tant que Patrimoine Culturel Immatériel.
Tant que je peux le faire, j'écris ce que je pense, je persiste, signe et l'amour est encore présent.
Ce mercredi 14 février, c'est la fête des amoureux. Une psychiatre répondait à la question "Pourquoi avons-nous besoin de tendresse et d'amour ?".
Le cactus parlait évidemment de la Saint-Valentin.
Vous vous souvenez peut-être de mon billet "Noces d'or de la complémentarité".
Presque deux ans déjà.
Hier, je rencontrais une copine dont j'avais donné le pseudo de "Léopoldine" et qui a fait partie des "Invités" de ce site (exemple dans : "Ile de Ré, rayons de soleil d'or"). Elle est en train de revivre une nouvelle aventure dans une nouvelle demeure.
Je lui ai posé la question rituelle : "Etes-vous opposés, une copie conforme ou complémentaires".
Après beaucoup d'hésitation, la réponse fut "Complémentaire".
Les animaux ne connaissent ni la guerre, ni les religions.
"Faites l'amour, pas de guerre", ai-je envie de conclure.
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Page de bon conseil. Peut-être une des rares dans son œuvre où l’auteur nous laisse une telle impression de proximité avec lui, une telle simplicité de ton, une des rares où l’on ait contact avec un Nietzsche qui aurait enlevé le masque. Nietzsche peut souvent être dans ses écrits guerrier, joueur, comédien, prophète, aussi bien rude observateur de l’âme humaine que poète au penchant romantique. Il sait se montrer aussi luxuriant qu’il peut être sec. Mais il est rarement aussi simple, aussi transparent, et, serais-je tenté de dire, aussi innocent de tout artifice, aussi dépouillé d’effet, aussi « mis à nu » qu’ici. C’est une page pleine d’honnêteté, rien d’autre. Je ne dirais pas que c’est l’une des plus autobiographiques, car, dans Ecce Homo, il s’étale beaucoup plus sur de nombreux détails de sa vie. Mais cette page-là du "Gai savoir" capture avec une espèce d’instantanéité, de franchise et de fraîcheur, un instant de sa vie réelle, prise sur le vif. D’où cet espèce d’entr’aperçu de l’homme, entr’aperçu familier comme si nous étions soudainement convié à la même table que lui, et qu’il venait d’échanger ces propos avec nous, à la manière d’un vieil ami qui nous avoue ce qu’il a sur le cœur.
« Ne pas accuser », mais simplement se détourner des choses qui ne méritent pas d’être discutées ou vues, des choses qui enlaidissent et n’élèvent pas. Réserver son attention à ce qui la mérite. C’est cette forme de discipline qui doit tendre notre esprit : aller vers ce dont il peut se nourrir de meilleur, et se détourner de tout ce qui lui nuit.
« Que regarder ailleurs soit mon unique négation. »
L’écriture d’un journal est la seule pratique à laquelle je m’efforce toujours de revenir, aussi longues mes « absences » puissent-elles être. C’est le « fond », le « sol », le « refuge », le « laboratoire ». C’est-là dessus que je m’appuie, c’est ici que tout s’élabore. Le « pays natal » : mes pas m’y ramènent toujours à un moment ou un autre. C’est la forme d’écriture sur laquelle il me semble que j’aie le plus « la main ». Forme immédiate, fragmentaire, intimiste. Forme à mes yeux la plus proche de la vie, la moins travaillée en somme ; la plus paresseuse, la plus brouillonne, la plus sauvage aussi presque un « art brut ». Peut-être la plus « honnête », s’il fallait chercher à la défendre contre une autre. J’ai du mal à croire à mes personnages, à mes intrigues, à mes poèmes. La seule chose à laquelle je crois fermement du point de vue de l’écriture est l’expérience intime qu’éprouve ma conscience : ce qui la nourrit, ce qui l’obsède, ce qui mature en elle. C’est la seule chose sur laquelle mon écriture puisse s’appuyer sans trembler, à mon grand désarroi d’ailleurs, car c’est sans doute, quand il s’agit de la livrer à autrui, la plus impudique des formes — et moi qui suis d’un naturel si secret… Mais peut-être est-ce là le prix de toute écriture véritable, du moins véritable pour celui qui s’y plie : nous forcer à nous mettre en lumière, nous faire passer par l’épreuve de ce à quoi nous préfèrerions échapper, aller à l’encontre de nos penchants, « mettre sa peau sur la table », comme dirait Céline, ou tendre à n’être plus qu’un homme « qui dit oui », comme l’écrivait Nietzsche.
Festina lente : « Hâte-toi lentement ». Aussitôt que j’ai découvert cette locution latine, j’ai pensé qu’elle résumait parfaitement l’attitude double et la discipline inconfortable qu’impose le travail de l’écriture. Et j’ai également songé à L’urgence et la patience de Jean-Philippe Toussaint, livre dans lequel l’auteur explore sa propre pratique, tiraillée selon lui par ces deux énergies, que le titre indique. Il faut pour écrire une certaine hâte, une précipitation capable de nous détourner de notre propre esprit critique, de cette facilité avec laquelle notre jugement (mais c’est plus exactement une espèce de vigile intérieur) arrête net l’écriture, l’enraye, la paralyse. Pourquoi cet instinct de conservation, cette répulsion à livrer son esprit sur une page, au juste ? Pourquoi ce doute, ce tâtonnement ? Quoi qu’il en soit, une énergie, un élan, doivent nous faire passer outre cette barrière, ce mécanisme de défense inconscient — d’où la hâte, l’urgence. Puis c’est l’autre versant : la lenteur, le recul. Prendre son temps, revenir sur ses pas, accorder un peu de leste à cet inquisiteur que nous avions fui, plus tôt. Car il sait être de bon conseil. Mais il s’agit de ne pas lui laisser jouer le premier coup. Après la fugue, la brusque fuite en avant du premier jet, qui doit être pure expression sans frein — le travail d’architecte, le labeur d’agencement et d’organisation. Ces phrases que nous avons bâties : sont-elles solides ? Si non, comment les faire tenir entre elles ?
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Pour la Saint-Valentin, une nouvelle manière de vivre ensemble en Allemagne : la Communauté de responsabilités.
C'est un peu le thème du livre de Michel Bussi "Trois vies par semaine" dont j'ai parlé récemment dans "Le monde de l'écriture vu par Michel Bussi""
En 1975, Nino Ferrer chantait "Le Sud" :
Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre.
On le sait bien.
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire.
On dit c'est le destin.
Tant pis pour le Sud.
C'était pourtant bien.
On aurait dû vivre
Plus d'un million d'années.
Côté vie privée, Nino Ferrer se marie avec Jacqueline Monestier, dite Kinou, en 1998. Le couple a deux fils, Arthur Ferrari et Pierre Ferrer.
Désabusé, il déclarait : « La prochaine fois que l'on va se voir, ça sera pour se raconter nos maladies, nos histoires de prostate. Tu te rends compte, j'ai écrit, composé et produit près de deux cents chansons, et les gens n'en connaissent que trois. C'est comme un peintre prolifique dont on ne connaîtrait que trois tableaux, car tous les autres sont dans des coffres ». L'artiste se suicide d'un coup de fusil le 13 août 1998, à l'âge de 63 ans.
En fin de semaine, je reviendrai avec le même sujet à la suite de la lecture d'un autre petit bouquin... @+
Allusion
PS: Préversion de ce billet sur agoravox.fr où les commentaires on giclés.
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14/2/2024: 28' : Le marché de la rencontre
Le copinage entre Trump et Poutine
Le premier baiser on long chemin
15/2/2024 ; Livre "Opération spéciale"
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Commentaires
Débat sur le 18'
https://www.arte.tv/fr/videos/115078-028-A/28-minutes/
Écrit par : Allusion | 14/02/2024
Répondre à ce commentaireDe nombreux facteurs peuvent rendre un pays et sa population plus ou moins. À l'aide des données de l'indice de prospérité Legatum (Legatum Prosperity Index - LPI), nous avons recensé les 15 pays les plus sains et les 15 pays les plus insalubres au monde. L'indice classe les pays en fonction d'un certain nombre de facteurs liés à la santé, tels que l'accès aux services de santé, la qualité des soins médicaux, les taux de mortalité et les maladies. Il a ensuite calculé un ratio pour évaluer dans quelle mesure chaque pays se rapproche du meilleur score global.
Insalubres :
15. La pauvreté, les catastrophes naturelles et le manque de variété alimentaire sont à l'origine de régimes alimentaires néfastes en Afghanistan. Dans ce pays, un enfant de moins de cinq ans sur trois souffre de malnutrition.
14. Des années de conflits armés et l'absence d'opportunités économiques concrètes, combinées à des taux élevés de malnutrition, de maladie et d'éducation médiocre, ont fait de la RDC l'un des pays les plus malsains du monde.
13. En Guinée-Bissau, d'Afrique de l'Ouest, l'accès aux soins, à la nourriture et à l'eau potable reste précaire. De plus, la plupart des établissements de santé manquent d'équipements adéquats et offrent des services de mauvaise qualité.
12. Malheureusement, les mauvaises conditions sanitaires et l'inefficacité du contrôle des infections en Guinée équatoriale, créent un risque d'exposition à des maladies telles que la diarrhée, le paludisme et la tuberculose en Guinée équatoriale. La mortalité infantile s'en trouve accrue, puisque 20 % des enfants meurent avant l'âge de cinq ans.
11. La mauvaise alimentation nuit également à la santé des enfants au Nigeria, puisque cinq enfants de moins de cinq ans sur dix souffrent de malnutrition. Cependant, le paludisme est le problème de santé publique majeur au Nigeria.
10. La pauvreté généralisée, les troubles politiques et le manque de services médicaux adéquats sont quelques-unes des raisons pour lesquelles l'Angola est l'un des pays les plus insalubres du monde. Le paludisme reste l'un des principaux problèmes de santé publique.
9. Le sida, la tuberculose et le paludisme sont des problèmes de santé publique majeurs en Guinée. De plus, l'insuffisance des installations sanitaires et le manque d'hygiène contribuent à l'augmentation de la mortalité infantile.
8. Au Libéria, les hôpitaux et les installations médicales sont mal équipés. Le paludisme est la première cause de consultation externe et la première cause de décès chez les patients hospitalisés.
7. L'Eswatini (anciennement Swaziland) souffre d'une forte prévalence de l'infection par le VIH et du sida, de la tuberculose et d'autres maladies transmissibles.
6. La Sierra Leone est depuis longtemps confrontée à des problèmes de santé parmi les pires au monde, notamment la mortalité infantile et maternelle, le paludisme et les maladies diarrhéiques.
5. Le conflit et l'instabilité en Somalie ont eu un effet néfaste sur la population, notamment en ce qui concerne les soins médicaux. La famine généralisée a exposé des millions de personnes à un risque de malnutrition sévère et à des épidémies de maladies telles que le choléra et la rougeole.
4. Le Lesotho affiche des taux de VIH et de tuberculose parmi les plus élevés au monde. En outre, une grande partie des 2,2 millions d'habitants du Lesotho vivent dans des villages isolés, à des heures de route de l'établissement de santé le plus proche.
3. Le Tchad enregistre régulièrement des cas de paludisme, de rougeole, de méningite, de fièvre jaune et de choléra. Les pratiques familiales inappropriées et le faible accès aux services sociaux de base sont les principaux facteurs qui maintiennent les groupes vulnérables dans le dénuement.
2. La plupart des Sud-Soudanais n'ont pas accès aux services de santé essentiels, à l'eau potable et à l'assainissement. Un enfant sur dix meurt avant l'âge de cinq ans et le taux de mortalité maternelle est l'un des plus élevés au monde, soit environ 1,22 % des naissances.
1. Dans l'ombre du conflit, la République centrafricaine souffre d'une crise sanitaire qui dure depuis des décennies. C'est le pays le plus insalubre au monde. Les maladies telles que le paludisme, la tuberculose, le VIH et le sida sont des préoccupations majeures. En raison du manque d'eau potable, les maladies transmises par l'eau telles que la typhoïde et la diarrhée sont également courantes.
Sains:
15. Réputé pour la qualité de ses soins médicaux, ce pays bénéficie également du fait que les Finlandais comptent parmi les personnes les plus actives d'Europe, grâce à des loisirs tels que la randonnée, le ski et le cyclisme. Ce lien étroit avec la nature est considéré comme l'une des raisons pour lesquelles les Finlandais sont si heureux et en bonne santé.
14. Le système de santé publique de Hong Kong offre à tous un niveau élevé d'accès au domaine médical et à des équipements de santé modernes. C'est pourquoi l'espérance de vie est de 88 ans pour les femmes et de 83 ans pour les hommes.
13. Grâce à un système de santé solide qui offre à chacun des soins médicaux de qualité, l'espérance de vie en Allemagne reste supérieure à la moyenne européenne. Les Allemands pratiquent également une activité physique régulière, que ce soit en faisant du sport, du vélo ou simplement de la marche.
12. Tous les résidents du Luxembourg ont accès au système de soins médicaux public gratuit et de qualité. L'espérance de vie des femmes est de 85 ans, contre 80 ans pour les hommes.
11. Avec l'un des systèmes de santé universels les plus performants au monde, le gouvernement néerlandais exige que tous les adultes aient une assurance. Et si les Néerlandais adorent les fritures, ils ont habilement adopté la modération, en conservant une alimentation équilibrée et un mode de vie actif.
10. Grâce à l'un des régimes alimentaires les plus sains au monde et à une culture qui fait la part belle à l'exercice, la Suisse est l'un des pays les plus sains qui soient. Il n'y a pas de services de santé gratuits fournis par l'État, mais l'assurance maladie privée est obligatoire pour tous les habitants de la Suisse.
9. La Suède est souvent considérée comme ayant une qualité de vie élevée, ce qui est en grande partie dû au fait qu'elle dispose de solides systèmes de protection sociale et de soins de santé publique, ainsi que d'un environnement généralement sûr et propre. Le régime alimentaire local est considéré comme sain, car il comprend traditionnellement des ingrédients frais, tels que du poisson, des viandes maigres, des céréales complètes, des fruits et des légumes.
8. Une alimentation riche en poissons et en acides gras oméga-3, bons pour le cœur, a été citée par certains comme l'une des raisons pour lesquelles tant d'Islandais vivent jusqu'à l'âge d'or. Les citoyens sont également actifs et aiment le grand air, ce qui contribue à maintenir l'espérance de vie à 80 ans pour les hommes comme pour les femmes.
7. La Norvège est une autre nation scandinave qui occupe une place de choix dans le domaine de la santé. Avec son système de santé universel, son mode de vie en plein air, son régime alimentaire nutritif et son accès facile aux services de santé et de bien-être, il n'y a rien d'étonnant à cela.
6. La plupart des Israéliens adoptent le régime méditerranéen, qui encourage une consommation modérée de poisson et de volaille, et une faible consommation de produits laitiers, de viande rouge et transformée, et de sucreries. En outre, Israël offre des soins universels à ses citoyens
5. Grâce à un système de santé internationalement reconnu, les soins médicaux en Chine sont gratuits pour les citoyens chinois et les résidents permanents. En outre, depuis des siècles, le régime alimentaire traditionnel chinois est essentiellement végétarien, ce qui s'est avéré bénéfique pour la santé.
4. Taïwan est le quatrième pays le plus sain au monde. Il offre des soins universels à ses citoyens, ce qui rend les soins médicaux facilement accessibles à tous, quel que soit le revenu.
3. Corée du Sud. Des protéines aux glucides en passant par les lipides, un régime alimentaire coréen sain se compose de tout cela, mais dans un format bien équilibré. En outre, les Coréens sont très soucieux d'intégrer l'activité physique dans leur routine quotidienne. En outre, la satisfaction quant à l'accès aux soins médicaux et à leur qualité est l'une des plus élevées au monde.
2. Avec un régime alimentaire traditionnel qui fait la part belle aux légumes, aux algues et aux fruits de mer, une alimentation saine fait partie intégrante de la culture japonaise. Le Japon offre également d'excellents soins médicaux, qui accordent une grande importance aux soins préventifs plutôt qu'aux soins qui visent à traiter les maladies.
1. Les Singapouriens sont parmi les citoyens qui vivent le plus longtemps et qui sont en meilleure santé au monde. S'ils sont réputés pour leur excellente gastronomie, ils ont également un mode de vie très actif. En outre, ils disposent d'un des meilleurs systèmes de santé au monde, qui leur sert de filet de sécurité.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-pays-les-plus-sains-et-les-plus-insalubres-du-monde/ss-BB1igMmz?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=3745e98e2e684f028a2751f99c6d6a2d&ei=12#image=1
Écrit par : Allusion | 14/02/2024
Répondre à ce commentaireÊtre mariée à un dictateur, ça ressemble à quoi ?
On pourrait penser que la guerre est une affaire entre hommes. Ca se discute aussi sur l'oreiller.
L'histoire a été marquée par d'innombrables dictateurs, tous responsables des pires d'atrocités. Au-delà de leurs actes brutaux, ces hommes avaient une vie personnelle, des relations amoureuses et une famille, et comme le dit le proverbe, "derrière chaque grand homme se cache une grande femme". Mais qu'en est-il de la vie privée de ces dictateurs notoires, et qui étaient les femmes qui partageaient leur vie ?
Rachele Mussolini était l'épouse du dictateur fasciste italien Benito Mussolini. Issue d'une famille modeste, la jeune femme a rencontré son futur mari à l'époque où elle travaillait comme aide-cuisinière dans l'auberge de ses parents. Cinq enfants naîtront de leur union: Edda, Vittorio, Bruno, Romano et Anna Maria. Malgré le statut de son mari, Rachele Mussolini menait une vie relativement discrète et évitait de se faire trop remarquer. En 1945, elle a été épargnée lorsque Benito Mussolini a été tué, contrairement à la maîtresse du dictateur, Claretta Petacci.
Carmen Polo était la femme du dictateur espagnol Francisco Franco. En tant que fervente catholique, elle aurait joué un rôle dans la censure des "images immorales" (c'est-à-dire tout ce qui faisait allusion au sexe) sous le régime de son mari. Elle avait un sens unique de la mode. Elle portait souvent des habits et bijoux luxueux, et on l'appelait même "Doña Collares" (Madame Colliers, en français). Carmen Polo a été la cible de nombreuses critiques, puisque le style de vie extravagant qu'elle menait était en en contradiction totale avec la piété qu'elle prêchait.
Eva Braun avait une elation avec le tristement célèbre Adolf Hitler est connue de tous. Ils se seraient mariés juste avant de décéder, ce qui veut donc dire qu'Eva Braun n'a jamais vraiment vécu en tant qu'épouse officielle du Führer.
Elle aimait aussi porter des vêtements et des bijoux de luxe. Elle ne mangeait que très peu, mais elle adorait le champagne et en buvait beaucoup. Sa relation avec Adolf Hitler a duré plus de dix ans.
Sadjida Khairallah était la première épouse du dictateur Saddam Hussein. Il était d'ailleurs son cousin germain, et leur mariage avait été arrangé dès leur enfance. Elle était connue pour avoir adopté un style occidental. En effet, elle importait très souvent des vêtements d'Europe et s'était teint les cheveux en blond. .Saddam Hussein a eu de multiples liaisons, dont une avec une femme nommée Samira Chahbandar, qu'il a épousée par la suite. Son épouse, Samira, et son ancienne épouse, Sajida, ont toutes deux quitté l'Irak pendant la guerre.
Nadejda Allilouïeva-Staline était mariée à l'ancien Premier ministre de l'Union soviétique, Joseph Staline. Elle a d'abord été l'assistante personnelle du dictateur, avant de l'épouser. Le couple s'est marié alors qu'elle n'avait que 16 ans. Nadejda Elle est restée employée en tant que secrétaire de son conjoint, même après être devenue mère. Leur relation était ponctuée de disputes et d'abus, et elle souffrait de plus en plus de crises de panique.
Khieu Ponnary, l'épouse du dictateur cambodgien Pol Pot, était surnommée "la vieille vierge", en raison de son image conservatrice. Elle a notamment contribué au renforcement du mouvement communiste connu sous le nom de Khmer Rouge, au Cambodge.
Également connue sous le nom de "mère de la révolution", Khieu Ponnary a fini par disparaître du devant de la scène suite à l'apparition d'une grave maladie mentale.
Connue sous le nom de "Madame Mao", Jiang Qing possédait, selon certains, la même soif de pouvoir et le même caractère impitoyable que son époux, Mao Zedong. Elle a également été actrice et a joué dans plusieurs films sous un nom de scène. Elle soutenait fermement le régime et, bien qu'elle ait été jugée et d'abord condamnée à la peine de mort (peine commuée plus tard en prison à vie), elle ne s'est jamais excusée pour les actes brutaux commis par le régime. Jiang Qing a finalement mis fin à ses jours en 1991.
Lucía Hiriart de Pinochet aurait persuadé son mari, Augusto Pinochet, de mener le coup d'État qui l'a propulsé à la tête du pouvoir chilien. Connue pour son style de vie fastueux et ses goûts de luxe, elle aurait eu une équipe de 20 personnes travaillant pour elle !
Imelda Marcos, ancienne reine de beauté, s'est mariée avec le dictateur philippin Ferdinand Marcos en 1954. Sous le règne de son mari, Imelda Marcos aurait mis en place un système de détournement de fonds qui a coûté environ 10 milliards de dollars au pays. Elle possédait une incroyable collection de bijoux, un grand nombre d'œuvres d'art de valeur et plusieurs gratte-ciels à New York, pour ne citer que quelques-uns de ses biens
L'épouse du dictateur roumain Nicolae Ceaușescu, Elena Ceaușescu, était une chercheuse en chimie. Elle voulait être respectée en tant que scientifique de renom, mais il s'est avéré que de nombreux articles qui lui étaient attribués ne lui appartenaient en fait pas.
Ri Sol-ju est l'épouse de Kim Jong-un, le dirigeant suprême de la Corée du Nord. Souvent comparée à Kate Middleton par les médias occidentaux en raison de son style vestimentaire, la Première dame est restée très discrète jusqu'en 2012, et on ne connaît pas grand chose à son sujet.
Safia Farkash était l'épouse de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Ils se seraient rencontrés lorsque ce dernier a été admis dans un hôpital dans lequel elle travaillait en tant qu'infirmière. De leur union sont nés sept enfants biologiques et le couple en a adopté deux autres.
Après une liaison extraconjugale, Grace Mugabe est devenue la seconde épouse de l'ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe. À l'instar de son défunt mari, Grace Mugabe menait un train de vie luxueux, et s'est souvent fait remarquer pour ses virées shopping à l’international, financées par le régime.
Idi Amin, l'ancien président de l'Ouganda, était polygame et a épousé six femmes. L'une de ses épouses est Sarah Kyolaba, une ancienne danseuse de go-go, avec qui il est resté marié de 1975 à 2003.
Bobi Ladawa Mobutu était la seconde épouse de l'ancien dirigeant du Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), Mobutu Sese Seko. Le couple a eu quatre enfants ensemble. Elle est en exil depuis la mort de son mari en 1997.
Cette fervente révolutionnaire russe était l'épouse de Vladimir Lénine. Elle a mené une carrière politique et a notamment contribué à la création du système éducatif et des bibliothèques soviétiques.
Leïla Ben Ali était la seconde épouse de l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Elle aurait déclenché le printemps arabe suite à des années marquées par la corruption et des détournements de fonds.
Cilia Flores, épouse du président vénézuélien Nicolás Maduro, est à la fois la première dame du pays et avocate.Tout comme son mari, elle a également été accusée de pratiques suspectes, notamment la nomination de plusieurs membres de sa famille à des postes gouvernementaux.
Avant d'épouser le dirigeant syrien Bachar al-Assad, Asma al-Assad était banquière d'affaires au Royaume-Uni. Alors qu'elle était censée apporter une dimension démocratique au pays, des e-mails ayant fuité ont révélé que non seulement elle était dépensière, mais qu'elle soutenait aussi les actions de son mari.
Dalia Soto del Valle était la seconde épouse du dictateur cubain Fidel Castro. Leur vie privée était assez secrète, et son identité était même cachée. Ce n'est que 30 ans après leur mariage qu'elle est apparue pour la première fois en public avec son époux.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/%C3%AAtre-mari%C3%A9e-%C3%A0-un-dictateur-%C3%A7a-ressemble-%C3%A0-quoi/ss-BB1igQgr?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=b30f5ca8a848424c9b5433276ec2fc8d&ei=6#image=1
Écrit par : Allusion | 14/02/2024
Répondre à ce commentaireLe président russe Vladimir Poutine ne participera pas aux débats politiques pendant la campagne électorale.
Le quartier général de la campagne de M. Poutine en a informé la commission électorale centrale. C'est ce que rapporte l'agence de presse russe TASS.
Quatre candidats se sont inscrits pour briguer la présidence russe. Outre M. Poutine, il s'agit de Vladislav Davankov du Nouveau Parti Populaire, Nikolai Kharitonov du Parti Communiste et Leonid Sloetsky du Parti Libéral Démocratique. Plusieurs autres candidats possibles, populaires en raison de leur opposition à Poutine, n'ont pas été autorisés à participer à l'élection présidentielle russe.
Les élections se dérouleront sur trois jours : les 15, 16 et 17 mars.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/les-jeux-sont-faits-pas-besoin-de-d%C3%A9bat-pour-poutine/ar-BB1ihu1Q?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=02ee064884bf4c099b17ce59078cbda3&ei=9
https://en.wikipedia.org/wiki/Vladislav_Davankov
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Kharitonov
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonid_Sloutski_(homme_politique)
Écrit par : Allusion | 15/02/2024
Répondre à ce commentaireL’opposant Navalny est mort en prison, selon les services pénitentiaires russes
«Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N°3, le prisonnier Navalny A.A. s’est senti mal après une promenade (...) les causes de la mort sont en train d’être établies», a indiqué le FSIN de la région arctique de Iamal dans un communiqué.
Mort vendredi dans la prison de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison, ont annoncé les services pénitentiaires (FSIN).
«Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N°3, le prisonnier Navalny A.A. s’est senti mal après une promenade (...) les causes de la mort sont en train d’être établies», a indiqué le FSIN de la région arctique de Iamal dans un communiqué.
https://www.lesoir.be/568810/article/2024-02-16/lopposant-navalny-est-mort-en-prison-selon-les-services-penitentiaires-russes
La qquestion est : pourquoi s'est-il remis dans la gueule du loup en revenant en Russie ?
L'opposition, on la fait de l'extérieur et pas de l'intérieur.
Écrit par : Allusion | 16/02/2024
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré prêt samedi à emmener Donald Trump sur le front de la guerre en Ukraine dans un contexte d'inquiétudes croissantes concernant une poursuite des aides américaines à Kiev si le républicain revenait à la Maison Blanche.
"Je l'ai invité publiquement, mais tout dépend de ses souhaits", a déclaré le chef de l'Etat ukrainien à la tribune de la Conférence sur la sécurité de Munich, dans le sud de l'Allemagne, qui rassemble l'élite de la géopolitique et de la défense mondiale jusqu'à dimanche.
"Si M. Trump vient, je suis prêt à aller avec lui sur le front", a-t-il poursuivi. "Je pense que si nous dialoguons sur la manière de terminer la guerre, nous devons montrer aux décideurs ce que signifie la vraie guerre, pas sur Instagram", a-t-il lancé. En difficulté sur le front face au rouleau compresseur russe, Kiev attend depuis des mois le déblocage d'une aide cruciale de quelque 60 milliards de dollars décidée par le gouvernement de Joe Biden qui lui permettrait de se ravitailler en armes et munitions.
Mais le vote est entravé par une opposition républicaine sous influence de Donald Trump, qui affrontera probablement à nouveau Joe Biden à l'élection présidentielle de novembre. L'armée ukrainienne a dû se retirer samedi de la ville d'Avdiïvka, dans l'est du pays, concédant à la Russie sa plus grande victoire symbolique après l'échec de la contre-offensive lancée par Kiev l'été dernier.
En juillet dernier, Donald Trump avait affirmé qu'il serait capable de mettre fin au conflit "en 24 heures" s'il était réélu en novembre. Le président ukrainien va multiplier les entretiens diplomatiques tout au long de la journée à Munich, notamment avec la vice-présidente américaine Kamala Harris. Il a indiqué aussi qu'il rencontrerait des députés américains présents à la conférence.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/zelensky-veut-emmener-donald-trump-sur-le-front-de-la-guerre-en-ukraine-je-l-ai-invit%C3%A9-publiquement-mais/ar-BB1ir2rh?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=50d4e44d525a45118288a3545257affa&ei=11
Écrit par : Allusion | 17/02/2024
Répondre à ce commentaireLe 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine lançait une guerre meurtrière contre l’Ukraine, sous divers prétextes: «dénazifier» le pays, empêcher son adhésion à l’OTAN, protéger ses minorités russophones… En parallèle, il a mis en doute la légitimité de l’État-nation ukrainien. Voici 20 temps forts de l’histoire de l’Ukraine à travers les siècles afin de mieux comprendre cette nation.
Kiev (Kyiv en ukrainien), la capitale de l’Ukraine, a été au Moyen-Âge le centre d’un des États les plus puissants d’Europe : laRus’. Fondée au 9e siècle par le légendaire viking Riourik, celle-ci s’étendait sur des territoires actuellement situés en Ukraine, en Russie et au Bélarus.
Au 13e siècle, la Rus’ est morcelée entre différentes principautés. Affaiblie, elle succombe en 1240 aux invasions mongoles. C’est la fin de l’État kiévien, dont le centre historique est mis à sac et pillé par les cavaliers turco-mongols. Sous l’appellation de la Horde d’or, l’empire mongol va régner pendant deux siècles sur les populations chrétiennes de la région.
Après que la Pologne-Lituanie se fut emparée, en 1386, d’une portion importante de l’Ukraine actuelle, les cosaques zaporogues, des paysans-soldats, cristallisent le mécontentement du peuple contre la domination étrangère. Ils créent en 1649 l’Hetmanat pour défendre leur autonomie et conserver leurs coutume. Des communautés similaires de cosaques existaient parallèlement en Russie.
L’Hetmanat est parfois considéré comme le premier État ukrainien et certaines de ses traditions sont aujourd’hui revendiquées comme patrimoine national par les Ukrainiens.
Après le partage de la Pologne en 1772, l’Autriche annexe le territoire de la Galicie (dont une partie se situe dans l’ouest de l’actuelle Ukraine). Elle le conservera jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale et la chute de l’empire austro-hongrois. La Pologne récupère alors ce territoire, qui comprend la grande ville de Lviv (photo). La région devientl’un des foyers d’agitation nationaliste, alors dirigé contre le pouvoir polonais.
Tout au long des 17e et 18e siècles, la Russie a progressivement étendu son contrôle en Ukraine. Durant cette période, l’impératrice Catherine II la Grande (photo) destitue le dernier hetman cosaque. En 1793, la majorité du territoire ukrainien est assujettie à l’empire russe. Au fil des ans, l’Ukraine s’impose comme un centre industriel important, et la population se divise entre centres urbains russes (et yiddish) et campagnes ukrainiennes. Cette dichotomie éveille le sentiment nationaliste, où les élites s’opposent au tsar et font la promotion de la culture locale. Le gouvernement réprimera ces élans, allant même jusqu’à interdire l’impression de livres en ukrainien.
C’est sous l’empire russe que naît le peintre et poète Taras Chevtchenko (1814-1861). Issu d’une famille de serfs ukrainiens, il deviendra un des plus importants symboles de l’identité nationale. Son œuvre artistique et ses écrits subversifs enragent la Russie tsariste, mais en font un héros de la renaissance culturelle de l’Ukraine auprès de ses compatriotes. Un de ses vers –«Luttez, vous vaincrez»– est d’ailleurs encore utilisé par eux comme un slogan aujourd’hui.
La guerre civile qui embrase l’empire russe, après la révolution bolchevique de 1917, touche aussi l’Ukraine. Des factions opposées s’y affrontent et des bandes armées rôdent sur le territoire. Les nationalistes mettent en place une assemblée souveraine, la Rada, qui proclame l’indépendance en 1918, sans toutefois contrôler tous les secteurs de la société. Parallèlement, les bolcheviques créent la République socialiste soviétique d’Ukraine.
Après la victoire des bolcheviques, l’Union soviétique (URSS) est créée en décembre 1922. L’Ukraine est en théorie un des quatre membres fondateurs du nouvel État fédéral. qui prétend offrir la liberté aux groupes nationaux Selon le « traité » signé à cette occasion, chaque république fédérée «conserve le droit de choisir librement de faire sécession de l’Union».
La famine se répand en URSS au moment de la collectivisation forcée des terres. L’Ukraine est particulièrement touchée, avec l’Holodomor (littéralement, «extermination par la faim») qui tue 10 à 12% de sa population, entre janvier et août 1933. Selon les historiens, le dirigeant soviétique Joseph Staline l’avait orchestrée dans un but politique, pour briser l’opposition à son régime.
Les Ukrainiens parlent aujourd’hui d’un génocide contre leur peuple et consacrent plusieurs mémoriaux aux victimes (comme sur cette photo). Moscou rétorque que d’autres régions de l’URSS avaient aussi connu des famines analogues.
La Galicie avait, dès le Moyen-Âge, connu une destinée différente du reste du pays. Elle était polonaise depuis 1923. En 1939, sa partie orientale est occupée par l’URSS (photo), aux termes d’un accord secret entre Allemands et Soviétiques, et est incorporée à la République soviétique d’Ukraine la même année.
C’est aussi le cas d’autres territoires autrefois roumain et tchécoslovaque qui tomberont elles aussi sous le joug de Moscou après 1945. Ces annexions ne seront pas remises en cause à la fin de la guerre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Ukraine est occupée par les Allemands, qui soumettent la population, considérée comme racialement inférieure, à un régime ségrégationniste très dur. D’atroces massacres y sont commis, notamment contre les communautés juives. Certains Ukrainiens, qui espéraient que l’occupant allait décollectiviser les terres ou les libérer de l’emprise soviétique, vont rapidement déchanter.
Une des personnalités les plus controversées de l’histoire de l’Ukraine est le militant nationaliste Stepan Bandera. Pendant la Seconde Guerre mondiale, celui-ci avait, pour un temps, travaillé avec les nazis, espérant qu’ils l’aideraient dans sa lutte contre l’Union soviétique.
Il est aujourd’hui un symbole national pour beaucoup d’Ukrainiens, surtout dans l’ouest du pays, tandis que d’autres lui reprochent d’avoir collaboré avec l’occupant allemand et d’avoir participé à des opérations contre les juifs.
L’Ukraine est un membre fondateur de l’ONU. C’est la seule république soviétique, avec la Biélorussie (actuellement, le Bélarus), qui disposait d’un siège dans l’organisation internationale dès sa création, en 1945. Cela lui donnait une certaine stature dans le domaine de la diplomatie multilatérale, mais son champ d’action restait contrôlé par Moscou.
La péninsule de Crimée était un haut lieu de villégiature soviétique. Elle disposait également d’un poids stratégique, abritant le port militaire de Sébastopol. Faisant jusque-là partie de la Russie, elle a été incorporée en 1954 à l’Ukraine, à laquelle elle est rattachée par une bande de terre. C’est à cette date que se sont cristallisées les frontières actuellement reconnues entre l’Ukraine et la Russie.
En 1986, l’explosion d’un réacteur de la centrale de Tchernobyl, à une centaine de kilomètres de la capitale ukrainienne, constitue un des pires accidents nucléaires de l’histoire. Les retombées radioactives contaminent de vastes territoires, jusqu’en Europe occidentale. Le bilan humain exact reste difficile à déterminer, mais plusieurs milliers de personnes ont été exposées aux radiations.
La catastrophe provoque une prise de conscience environnementale en Ukraine qui contribuera à un perte de confiance envers le pouvoir soviétique.
Avec l’introduction à partir de 1985 de réformes dans le système soviétique, dans le cadre de la perestroïka, les manifestations publiques se multiplient en Ukraine. Les revendications se politisent en 1989, avec le vote d’une loi faisant de l’ukrainien la langue officielle. En parallèle à d’importantes mobilisations populaires, le parti indépendantiste Roukh est créé pour défendre la souveraineté du pays. La popularité du parti reste alors limitée aux régions de l’Ouest, mais dans le chaos provoqué à Moscou par la tentative de coup d’État contre Mikhail Gorbatchev, le Soviet Suprème de République socialiste soviétique d’Ukraine proclamel’indépendance le 24 août 1991.
Alors que plusieurs républiques soviétiques avaient déjà proclamé leur indépendance, les dirigeants de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie signent, le 8 décembre 1991, l’accord de Minsk (photo) qui affirme que «l’URSS en tant que sujet du droit international et réalité géopolitique n’existe plus».
Les trois pays mettent en place ce qui deviendra la Communauté des États indépendants (CEI), regroupant la plupart des anciennes républiques soviétiques. L’Ukraine prendra cependant progressivement ses distances avec cette organisation, avant de s’en retirer complètement en 2018.
À l’élection présidentielle de 2004 s’affrontent deux candidats, le libéral Viktor Iouchtchenko et le Premier ministre Viktor Ianoukovitch, considéré comme prorusse. Quand ce dernier est annoncé vainqueur, l’opposition, accusant les autorités d’avoir falsifié les résultats, se soulève. Cela aboutira à l’organisation d’un nouveau tour de scrutin et à l’élection de Viktor Iouchtchenko. Cet épisode marque le rapprochement de l’Ukraine avec l’Occident et l’importance acquise par ce pays dans la pensée stratégique américaine.
Fin 2013, Viktor Ianoukovitch, revenu au pouvoir, refuse de signer un accord d’association avec l’Union européenne, favorisant un rapprochement avec Moscou. Les opposants pro-européens et nationalistes s’organisent. Les manifestations se transforment en un mouvement de grande ampleur, dont certains dénoncent les dérives. Les affrontements avec les forces de l’ordre deviennent de plus en plus violents, au point de contraindre le Président Viktor Iouchtchenko à la fuite en février 2014.
Le changement d’orientation politique du gouvernement ukrainien entraîne, à partir de 2014, une guerre fratricide à l’est du pays (photo). Les deux régions du Donbass, Donetsk et Louhansk, largement russophones et soutenues par Moscou, proclament unilatéralement leur indépendance. Elles seront annexées en 2022 par la Russie.
Quant à la Crimée, elle organise un référendum contesté qui la rattache à la Russie dès mars 2014.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-histoire-de-l-ukraine-en-20-images/ss-BB1iwCHy?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=732fe63f43c6416a9b51fbd6d770bc50&ei=13#image=1
Écrit par : Allusion | 19/02/2024
Répondre à ce commentaireLes forces armées ukrainiennes se sont retirées d'Avdiïvka après une lutte sanglante de plusieurs mois pour le contrôle de la ville, au cours de laquelle des dizaines de milliers de soldats ont été tués ou blessés. Moscou est à nouveau en mouvement,
Avdiïvka a fait l'objet d'une offensive intense visant à s'emparer de la ville en octobre 2023. Cependant, il a fallu des mois pour que la situation se dégrade au point que les troupes ukrainiennes ont été contraintes de se retirer de la ville.
Le nouveau commandant en chef ukrainien, le colonel général Oleksandr Syrsky, a révélé la défaite d'Avdiïvka le 17 février, notant dans un message cité par The Independent que l'opération a forcé l'Ukraine à se retirer.
"Sur la base de la situation opérationnelle autour d'Avdiïvka, afin d'éviter l'encerclement et de préserver la vie et la santé des militaires, j'ai décidé de retirer nos unités de la ville et de passer à la défense sur des lignes plus favorables", a déclaré O. Syrsky.
Syrsky a également expliqué que les forces armées ukrainiennes ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour stopper l'avancée de la Russie et qu'elles ont subi des pertes importantes en termes d'équipements et d'effectifs. Ces chiffres ont été révélés ultérieurement.
Le 18 février, le commandant du groupe opérationnel et stratégique de Tavria, responsable des forces ukrainiennes qui ont défendu Avdiïvka, a expliqué que la Russie avait perdu 47.186 soldats entre le 10 octobre 2023 et le 17 février 2024.
Le nombre de victimes avancé par le général de brigade Oleksandr Tarnavsky a été rapporté par Newsweek, de même que ses estimations concernant les équipements clés. La Russie a perdu 364 chars, 248 pièces d'artillerie, 748 véhicules blindés et 5 avions à réaction au cours de la même période.
La Russie a payé un prix élevé pour s'emparer d'Avdiïvka, la première ville clé ukrainienne tombée depuis la prise de Bakhmout par Moscou en mai 2023. Toutefois, le coût de la prise de la ville pourrait en valoir la peine à long terme pour Moscou.
Selon The Independent, Avdiïvka était considérée comme une localité importante dont la Russie devait s'emparer si elle voulait prendre le contrôle total de l'oblast de Donetsk. Avdiïvka pourrait également avoir servi de porte d'entrée à l'Ukraine pour attaquer le territoire occupé par la Russie.
D'autres experts pensent que la chute de la ville ne signifie pas grand-chose dans le grand schéma de la guerre. Par exemple, Gustav Gressel, chargé de mission au Conseil européen des relations extérieures, a qualifié la prise d'Avdiïvka d'"insignifiante sur le plan stratégique".
"Cela aurait été une base idéale pour lancer une offensive ukrainienne", a poursuivi G. Gressel auprès de l'AFP. Mais il a ajouté qu'une telle offensive n'aurait pas lieu avant des années et que cela n'avait donc "pas de sens de sacrifier des soldats maintenant".
Plus important encore, Reuters a noté que la capture d'Avdiïvka donnera "un coup de fouet au moral de la Russie avant la tentative de réélection de Poutine le mois prochain". La victoire de Poutine est largement attendue en Russie, mais la capture d'Avdiïvka était malgré tout utile.
Ellie Cook, de Newsweek, a rapporté que la prise d'Avdiïvka était un cadeau pour Moscou, "à la fois symboliquement et stratégiquement", soulignant que la chute de la ville permettra "à la Russie d'étendre ses opérations logistiques et pourrait ouvrir la voie à d'autres implantations importantes plus à l'ouest".
Dans son message sur la chute d'Avdiïvka, le général Syrsky a indiqué que des mesures étaient prises pour stabiliser les lignes ukrainiennes et maintenir la position du pays. Mais la victoire de la Russie pourrait être l'occasion de réaliser de nouvelles avancées.
Selon la BBC, la prise d'Avdiïvka montre que la taille de la Russie est un véritable avantage et joue un rôle important sur le champ de bataille. Le commandant de la 3e brigade d'assaut, qui s'est jointe aux combats à Avdiïvka juste avant sa chute, a déclaré que ses troupes étaient en infériorité numérique dans une proportion de 7 à 1.
"C'est comme combattre deux armées", a expliqué le major Rodion Kudryashov, avant d'ajouter qu'il ne pensait pas que la Russie s'enfoncerait plus loin à l'ouest, dans des villes comme Pokrovsk et Kostyantynivka. Toutefois, seul le temps permettra de connaître la suite des événements pour l'Ukraine.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-prise-d-avdi%C3%AFvka-est-le-plus-grand-succ%C3%A8s-de-la-russie-depuis-des-mois-qu-est-ce-que-cela-signifie-pour-l-ukraine/ss-BB1iyRAJ?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=c0ef2eec1efa4cae916ff504b28e9cc4&ei=24#image=1
Écrit par : Allusion | 20/02/2024
Répondre à ce commentaireDonald Trump se compare à l’opposant russe Navalny : « C’est une forme de communisme »
Sa mort a provoqué une vague d’indignations dans les pays occidentaux et le président américain Joe Biden a jugé dès vendredi que M. Poutine en était responsable.
Mais Donald Trump n’a pas immédiatement réagi.
Il a été attaqué par sa rivale pour l’investiture républicaine, Nikki Haley qui disait : « Le fait qu’il ne dit rien sur Navalny (montre) que, soit il se range du côté de Poutine et pense que c’est bien qu’il tue ses opposants politiques, soit il ne pense tout simplement pas que c’est une affaire importante », a-t-elle estimé dimanche.
Les problèmes de Donald Trump avec la justice américaine ne datent pas d’hier. Selon l’ancien président américain sa situation est comparable à celle d’Alexeï Navalny, opposant russe qui est décédé la semaine dernière en prison.
Condamné vendredi à 355 millions de dollars d’amende pour avoir commis des fraudes financières en gonflant de manière colossale la valeur de son empire immobilier afin d’obtenir des financements plus favorables auprès des banques.
Une sanction qu’il a comparé au traitement réservé au principal opposant de Vladimir Poutine en Russie.
« C’est une forme de Navalny. C’est une forme de communisme ou de fascisme », a-t-il estimé lors d’une réunion publique en Caroline du Sud.
Le juge qui l’a condamné est « un cinglé. Ce type a décidé que j’étais coupable avant le début du procès. »
Relancé par une journaliste de Fox News, Trump n’a pas mentionné M. Poutine. Il s’est contenté de saluer M. Navalny comme un « homme très courageux qui aurait probablement mieux fait de rester à l’écart et de parler de l’extérieur du pays », au lieu de revenir volontairement en Russie.
« Cela se passe aussi dans notre pays. Nous sommes en train de devenir un pays communiste à bien des égards. J’ai huit ou neuf procès à mon actif à cause du fait que (…) je fais de la politique », a-t-il estimé.
Il utilise désormais cette affaire pour arguer d’une cabale à son encontre, sans jamais mentionner Vladimir Poutine. Lundi, il est sorti de son silence sur son réseau Truth Social pour pousser cette thèse en dénonçant les « juges ESCROCS de la gauche radicale. »
Outre cette affaire civile concernant son empire immobilier, dont il a fait appel, Donald Trump est aussi inculpé dans quatre dossiers au pénal concernant ses pressions électorales après l’élection de 2020, sa gestion de documents confidentiels, ou ses paiements pour faire taire une ancienne star du porno qui affirme avoir eu une relation extra-conjugale avec lui.
Au total, il cumule 91 chefs d’accusation.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-se-compare-%C3%A0-l-opposant-russe-navalny-c-est-une-forme-de-communisme/ar-BB1iCJyb?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=128a2bc8a1b64dfb974fde35670a5a4e&ei=11
Écrit par : Allusion | 21/02/2024
Répondre à ce commentaireL'eurodéputé pour Renew Europe, Bernard Guetta, était au micro de “Café sans filtre”, émission présentée par Maxime Binet sur LN 24.
"Voilà deux ans, la Russie entamait son “opération spéciale” en Ukraine. Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme que la victoire de son pays dépend, entre autres, des Occidentaux, la victoire dépend presque totalement de nous. Quel que soit le courage stupéfiant des Ukrainiens : s’ils n’ont pas d’armes, ils ne peuvent pas se battre. Il y a une erreur “énorme” commise par l’Occident au printemps 2022 de ne pas avoir livré massivement des armes lorsque l’Ukraine était parvenue à repousser les troupes russes. Une livraison qui aurait permis de chasser les Russes hors de leur territoire.
Je ne pense pas que la Russie puisse gagner cette guerre, car elle l’a déjà perdue. Vladimir Poutine pensait gagner la guerre en trois jours. Deux ans plus tard, ‘il contrôle 17,5 % du territoire. En cas de guerre mondiale, l’Europe ne pourrait pas se défendre seule, par manque de “défense commune. Tout l’enjeu de la prochaine mandature européenne.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-a-d%C3%A9j%C3%A0-perdu-la-guerre/ar-BB1iHIoi?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=4fa608a28b654361902e51bdcc00ec5c&ei=14
Écrit par : Allusion | 22/02/2024
Répondre à ce commentaireOleg Orlov, figure de l'ONG Memorial colauréate du Prix Nobel de la Paix, a choisi de rester en Russie et de continuer, malgré les risques, à défendre les droits humains et dénoncer l'attaque contre l'Ukraine en successeur d'Alexeï Navalny. Quitte à aller en prison.
Agé de 70 ans, ce militant actif depuis près de 45 ans a déjà risqué sa vie à plusieurs reprises en raison de son engagement. Mardi, il a été condamné à deux ans et demi de prison.
Ces deux dernières années, alors que la plupart des détracteurs du Kremlin avaient été réduits au silence, Oleg Orlov, connu essentiellement dans les cercles dissidents, est apparu comme l'une des voix antiguerres s'exprimant encore ouvertement en Russie.
Entre juin et octobre 2023, il a transformé le premier procès le visant en tribune contre le Kremlin et son attaque contre Kiev, utilisant chaque audience pour rappeler son opposition catégorique et dénoncer "une guerre qui détruit l'avenir" de la Russie.
Récemment, début février, il avait finalement été affublé de l'infamant qualificatif d'"agent de l'étranger", comme la plupart des opposants du Kremlin.
Un tribunal de Moscou l'a puni pour ses dénonciations répétées de l'offensive en Ukraine, déclenchée il y a deux ans par Vladimir Poutine. Depuis, la plupart des opposants au président russe ont été incarcérés ou ont choisi l'exil. Mais lui, Oleg Orlov, n'a jamais voulu partir : "Je suis plus efficace ici", disait-il à l'AFP mi-février, en jugeant qu'il était "important" que des voix critiques restent en Russie en dépit d'une répression systématique.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/il-faut-continuer-le-combat-qui-est-oleg-orlov-figure-d-opposition-%C3%A0-poutine-et-successeur-d-alexe%C3%AF-navalny/ar-BB1iYknJ?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=a7c1b7e73e854fee8918d219271ccbaf&ei=21
Écrit par : Allusion | 27/02/2024
Répondre à ce commentaireLe porte-parole du Kremlin a prévenu mardi qu'envoyer des troupes en Ukraine ne serait "pas dans l'intérêt" des Occidentaux, répondant aux propos du président français Emmanuel Macron, qui a estimé que cela ne pouvait pas "être exclu".
"Ce n'est absolument pas dans l'intérêt de ces pays. Ils doivent en être conscients", a déclaré Dmitri Peskov à des journalistes, jugeant que le simple fait d'évoquer cette possibilité constituait "un nouvel élément très important" dans le conflit.
Le Kremlin a toutefois noté qu'il n'y avait "pas de consensus" sur le sujet chez les Occidentaux.
Interrogé sur le risque d'un conflit direct entre l'Otan et la Russie, en cas de présence militaire en Ukraine, Dmitri Peskov a répondu que "dans ce cas, nous ne devrions pas parler de probabilité, mais d'inévitabilité".
Lundi, Emmanuel Macron avait estimé que l'envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine ne devait pas "être exclu" à l'avenir, tout en estimant lui aussi qu'il n'y avait "pas de consensus" à ce stade.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/emmanuel-macron-n-exclut-pas-l-envoi-de-troupes-en-ukraine-la-russie-r%C3%A9agit/ar-BB1iXPWo?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=48709c8f300e4b89ade2861fcfb24fef&ei=15
Écrit par : Allusion | 27/02/2024
Répondre à ce commentaireVladimir Poutine a ordonné l'invasion à grande échelle de l'Ukraine dans l'espoir de pouvoir soumettre rapidement l'ensemble du pays. Ce plan n'a pas fonctionné, mais la finalité de Moscou n'a pas changé, selon les experts du Royal United Services Institute.
Jack Watling et Nick Reynolds ont affirmé dans un article récent sur le conflit en Ukraine pour le Royal United Services Institute que l'objectif de Moscou de soumettre l'Ukraine restait inchangé en 2024. Seule différence : la Russie pense désormais que la victoire est possible après ses défaites de 2022.
La théorie selon laquelle Moscou pense gagner le conflit est étayée par les récentes conditions de reddition que Watling et Reynolds ont relevées et qui ont été transmises par le Kremlin et ses intermédiaires. Les conditions de reddition de la Russie à Kyiv concèdent peu de choses et exigent beaucoup.
L'Ukraine devrait céder tous les territoires déjà pris lors de l'invasion, ainsi qu'une partie du territoire de Kharkiv. D'autres versions des conditions de la reddition prévoient la cession de territoires près d'Odessa. Mais il ne s'agit là que des pires exigences territoriales du Kremlin.
Kyiv devrait également accepter que l'Ukraine ne rejoigne pas l'Europe et que le chef d'État du pays soit également approuvé par Moscou. La seule concession que Moscou est prête à faire dans les termes allégués est que l'Ukraine soit autorisée à adhérer à l'Union européenne.
Afin d'atteindre son objectif stratégique global de soumission totale de l'Ukraine, Moscou tentera de paralyser l'effort de guerre du pays sur trois fronts. Premièrement, la Russie continuera d'exercer des pressions sur l'ensemble du front pour épuiser les réserves de munitions et de troupes de l'Ukraine.
Watling et Reynolds ont noté que les forces du groupe opérationnel russe en Ukraine comptaient environ 470.000 soldats dans les territoires occupés. La Russie dispose encore d'une quantité importante d'équipements militaires qu'elle peut utiliser, et elle n'est limitée que par des problèmes de munitions.
Les forces armées russes sont toujours susceptibles de connaître des problèmes de "qualité de la force" ; cependant, comme le notent Watling et Reynolds, elles seront toujours "capables de maintenir un rythme d'attaque constant tout au long de 2024". Cela pourrait devenir un problème majeur pour les forces armées ukrainiennes.
Le deuxième objectif majeur de la Russie est de faire en sorte que Moscou s'efforce de briser la détermination des partenaires internationaux de l'Ukraine à mettre un terme à l'aide militaire apportée au pays. Non seulement cela affaiblira l'Ukraine, mais cela contribuera à exercer une pression sur les lignes de front et, en cas de succès, entraînera davantage de défaites tactiques pour Kyiv.
"Une fois que l'aide militaire aura été considérablement limitée et que les stocks de munitions ukrainiens seront épuisés, la Russie a l'intention de lancer de nouvelles opérations offensives afin de réaliser des progrès significatifs — bien que lents — sur le champ de bataille", expliquent Watling et Reynolds.
"Ces avancées sont ensuite destinées à être utilisées comme levier contre Kyiv pour l'obliger à capituler selon les conditions russes. L'horizon de planification pour la mise en œuvre de ces objectifs est que la victoire soit atteinte d'ici 2026", ont ajouté Watling et Reynolds.
Toutefois, la victoire russe n'est pas assurée et le sort de l'Ukraine dépendra de la manière dont ses alliés agiront au cours de l'année à venir. Si les États-Unis, l'Europe et les autres partenaires internationaux de l'Ukraine peuvent fournir suffisamment de munitions et d'entraînement, la Russie pourra être neutralisée en 2024.
Si Moscou est affaibli au cours des douze prochains mois, Watling et Reynolds estiment qu'il est peu probable que la Russie soit en mesure de réaliser des progrès significatifs en 2025. À partir de cette date, il est également peu probable que la Russie soit capable de forcer l'Ukraine à capituler d'ici 2026.
Après 2026, la guerre d'usure dégraderait la puissance de combat russe et ses perspectives au fil du temps, entraînant le déclin du pays. Cela pourrait permettre à l'Ukraine de prendre le dessus sur la Russie à l'avenir, même si l'analyse de Watling et Reynolds montre que la guerre est loin d'être terminée.
Watling et Reynolds ont également souligné qu'il est important de comprendre que les objectifs de la Russie dans la guerre peuvent changer et s'étendre en fonction des succès futurs, un problème qui, selon eux, pourrait conduire Moscou à occuper l'ensemble de l'Ukraine ou à recourir à la force contre ses voisins.
"Rien ne garantit que, même si la Russie obtenait ce qu'elle veut des négociations, elle ne s'efforcerait pas par la suite d'occuper physiquement le reste de l'Ukraine ou ne s'enhardirait pas à utiliser la force ailleurs", expliquent Watling et Reynolds.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/des-experts-d%C3%A9crivent-les-objectifs-strat%C3%A9giques-de-la-russie-pour-2024/ss-BB1j5Iif?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=b5caab25ba6f44b68d7d1649c91faf31&ei=9#image=1
Écrit par : Allusion | 29/02/2024
Répondre à ce commentaireDiscours à la nation russe de Poutine
https://www.msn.com/fr-be/video/actualite/vladimir-poutine-menace-l-occident-d-une-guerre-nucl%C3%A9aire-si-l-otan-envoie-des-troupes-en-ukraine/vi-BB1j7gd4?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=fed3dc749c0e4b2bae4735ffe7a4cb83&ei=13
"Une preuve de faiblesse": cet ancien agent du KGB réagit aux menaces nucléaires de Vladimir Poutine
"Poutine passe son temps à menacer l'occident. Trois jours après avoir attaqué l'Ukraine, il a convoqué le ministre de la Défense et le chef des armées en leur disant de mettre en état d'alerte supérieure les forces nucléaires de Russie. À partir de là, quasiment toutes les semaines, soit c'est Poutine, soit c'est Medvedev (NDLR: vice-président du Conseil de sécurité), soit c'est le ministre de la Défense qui brandit cette arme nucléaire pour menacer l'occident", avance Sergueï Jirnov.
Faut-il avoir peur? Oui et non, selon l'expert. "C'est une menace en quelque sorte préventive. C’est-à-dire que Poutine, en menaçant l'occident par les armes nucléaires rappelle son statut de pays nucléaire et fait passer le message: 'Ne vous mêlez pas de ce conflit, laissez-moi faire avec l'Ukraine et tout ira bien'."
D'un autre côté: "Medvedev est allé beaucoup plus loin. Il a parlé de bombarder Washington, Paris, Londres et toutes les autres capitales nucléaires. Et puisque ce sont des officiels qui le disent, on est obligé de les prendre au sérieux."
L'inconnue, c'est l'état de fonctionnement des armes dont dispose la Russie: "Personne ne le sait et Poutine, le premier, ne le sait pas. Il veut mener un bluff nucléaire."
Selon Sergueï Jirnov, l'escalade dans les déclarations de Vladimir Poutine concernant les forces nucléaires russes est synonyme d'aveu de faiblesse: "À chaque fois, ça prouve une seule chose, c'est que la Russie est faible dans le domaine de la guerre classique. Depuis deux ans, il ne peut pas gagner la guerre classique en Ukraine, et donc, il est constamment obligé, toutes les semaines, d'évoquer les armes nucléaires. C'est plutôt la preuve de sa faiblesse que de sa force."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/une-preuve-de-faiblesse-cet-ancien-agent-du-kgb-r%C3%A9agit-aux-menaces-nucl%C3%A9aires-de-vladimir-poutine/ar-BB1j7nI3?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=026615063eda455895addab83db31b35&ei=12
Écrit par : Allusion | 29/02/2024
Répondre à ce commentaireLa dépouille d’Alexeï Navalny est arrivée dans l’église de Moscou, des milliers de personnes rassemblées
Le Kremlin a mis en garde contre toute manifestation « non autorisée » ce vendredi, l’équipe de l’opposant russe Alexeï Navalny ayant appelé à des rassemblements pour ses funérailles auxquelles se sont présentées des milliers de personnes à Moscou.
https://www.lesoir.be/571693/article/2024-03-01/la-depouille-dalexei-navalny-est-arrivee-dans-leglise-de-moscou-des-milliers-de
Écrit par : Allusion | 01/03/2024
Répondre à ce commentaireLe 16 février 2024r, le décès d'Alexeï Navalny a révolté et bouleversé le monde entier. Selon les responsables russes, il est décédé dans la prison à régime spécial IK-3, dans l’Arctique, où il purgeait une peine de 19 ans d'emprisonnement. Alexeï Navalny a gagné en notoriété après avoir exposé des faits graves de corruption au sein même du gouvernement russe. Il a acquis une reconnaissance internationale en tant que critique le plus virulent du Kremlin, accusant ouvertement le régime du président Vladimir Poutine de "sucer le sang de la Russie" par l'intermédiaire d'un "État féodal" qui concentre tout son pouvoir au Kremlin. Alexeï Navalny a organisé plusieurs manifestations Gouvernement et a conquis la jeunesse russe en quête de liberté. Ce même homme a inspiré énormément de Russes. Il a été envoyé en prison en Sibérie par les autorités russes, qui avaient pour volonté de le faire disparaître. Et de nombreuses personnes pensent que ce décès était en réalité un assassinat orchestré par Vladimir Poutine en personne.
Alexeï Navalny est né le 4 juin 1976 à Boutyne, en l'Union soviétique. Il a suivi des études de droit et a été diplômé en 1998. Par la suite, il a obtenu un autre diplôme en économie avant de rejoindre Iabloko, un parti politique qui prône une démocratie libérale et une économie de marché. En 2000, il a épousé Ioulia Borissovna, qui restera à ses côtés pendant des années, tant lors de manifestations qu'au tribunal.
D'avril 2004 à février 2007, il était le chef de cabinet du parti Iabloko à Moscou. Ensuite, il a rejoint un petit groupe de blogueurs russes, bien déterminés à défier les bureaucrates corrompus et à organiser des manifestations pour rallier l'opinion publique. Contre toute attente, son blog a gagné en popularité, reflétant une colère profonde des Russes à l'égard du gouvernement autoritaire de Vladimir Poutine. Sur cette photo datant du 17 décembre 2009, on peut voir Alexeï Navalny dans son bureau, à Moscou.
En décembre 2010, il a lancé le site RosPil (terme qui signifie "pillage de la Russie), à travers lequel il dénonce des faits de corruption en Russie.
Dans les années 2000, il s'est engagé dans la lutte anticorruption en divulguant des cas de corruption impliquant des entreprises publiques. Le 11 juin 2011, il a pris la parole lors d'un rassemblement en dehors de Moscou, devant un public constitué de militants de l'opposition anti-Kremlin, de blogueurs, d'écologistes et de défenseurs des droits de l'homme. Cette même année, il a fondé la Fondation anticorruption, une organisation à but non lucratif dédiée à la dénonciation de la corruption au sein du gouvernement russe.
Le 24 décembre 2011, il a pris la parole devant des dizaines de milliers de personnes lors d'un rassemblement à Moscou, suite aux présumées élections législatives truquées, dont il a formellement contesté les résultats qui attribuaient la victoire au parti Russie Unie. Alexeï Navalny et plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées et condamnées à 15 jours d'emprisonnement.
La réélection de Vladimir Poutine en 2012 a suscité de nombreuses contestations, notamment de la part d'Alexeï Navalny. Il a été arrêté, avec des douzaines d'autres personnes, sur la place Pouchkine le 5 mars 2012, suite à une intervention policière.
Les arrestations et les placements en détention sont devenus le quotidien d'Alexeï Navalny. Sur cette photo datant du 27 octobre 2012, on peut le voir se faire appréhender par la police lors d'une manifestation qui s'est tenue près du siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie suite à l'arrestation et à la torture d'un membre de l'opposition. Cette manifestation a réuni environ 200 personnes.
Plus il gagnait en popularité, plus il dérangeait les autorités russes, qui étaient déterminées à le faire taire. Le 18 juillet 2013, à Kirov, Alexeï Navalny a été reconnu coupable de détournement de fonds et a écopé d'une peine de prison de cinq ans avec sursis. De nombreuses personnes ont estimé que cette condamnation était motivée par des raisons politiques.
Malgré sa condamnation, il a pu se présenter aux élections de la mairie de Moscou. Il a remarquablement réuni 27 % des votes.
En 2014, Alexeï Navalny a poursuivi son engagement. En décembre de cette année-là, il a été déclaré coupable de fraude et condamné à trois ans et demi de prison avec sursis, tandis que son frère, Oleg, a été condamné à une peine de trois ans et demi de prison pour le même délit. Cette photo les montre tous deux en attente du verdict.
Le 1ᵉʳ février 2015, au cours d'un rassemblement de son Parti du progrès à Moscou, il a annoncé la tenue d'une manifestation de masse en mars, appelant le président Vladimir Poutine à démissionner en raison de sa gestion de la crise économique qui ronge le pays.
Le meurtre de Boris Nemtsov le 27 février 2015 a bouleversé l'opposition. Ce dernier critiquait lui aussi ouvertement Vladimir Poutine. Boris Nemtsov a été tué par balle à Moscou, alors qu'il préparait un rassemblement contre l'annexion de la Crimée par la Russie. La photo montre Alexeï Navalny et sa femme Ioulia lors d'un rassemblement marquant le premier anniversaire de l'assassinat de Boris Nemtsov.
Le 24 janvier 2018, Alexeï Navalny et son avocate Olga Mikhaylova se sont rendus à la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg pour assister à une audience, suite à la condamnation de Moscou en février pour des arrestations arbitraires disproportionnées.
En 2016, il avait déjà annoncé qu'il comptait se porter candidat à la présidence de la Russie, même s'il n'était pas en mesure de le faire en raison de ses précédentes condamnations. En 2018, Vladimir Poutine a remporté les élections et a ainsi entamé son quatrième mandat présidentiel. Alexeï Navalny, que l'on voit ici dans son bureau de la Fondation anticorruption, a qualifié ces résultats de mascarade visant à "reconduire" Poutine dans ses fonctions d'"empereur à vie".
Pendant toute l'année 2019, Alexeï Navalny a consolidé sa réputation. En avril, il a organisé une réunion publique avec des candidats indépendants aux élections de la Douma d'État de Moscou, programmées pour septembre de cette année-là. Il a été accueilli par le public comme une véritable rock star.
Évidemment, de nombreuses arrestations et incarcérations ont eu lui suite à cet événement. Le 12 juin, il a été arrêté par la police lors d'une manifestation contre l'impunité présumée des autorités policières de Moscou. Et plus de 50 personnes ont connu le même sort...
Le 26 décembre 2019, la police russe a mené des recherches dans les bureaux de la Fondation anticorruption d'Alexeï Navalny. Son équipe a jugé que cette intervention était une nouvelle tentative de déstabilisation. C'est à ce moment-là que le principal opposant de Poutine a senti l'étau se resserrer...
Son empoisonnement en août 2020 a suscité l'effroi partout dans le monde. Il a été hospitalisé à Omsk après être tombé malade et avoir perdu connaissance en plein vol dans la région. Sur cette photo, on peut voir Ioulia Navalnaïa et le directeur de la Fondation anticorruption Ivan Zhdanov à l'extérieur de l'hôpital d'Omsk, après avoir rendu visite à Alexeï Navalny.
De peur qu'il ne lui arrive quelque chose, Ioulia Navalnaïa a demandé à transférer son mari à l'hôpital de la Charité à Berlin pour se faire soigner. Par la suite, les médecins allemands ont constaté qu'Alexeï Navalny avait été victime d'une tentative d'empoisonnement aux agents Novitchok, un poison développé par l'Union soviétique, probablement après avoir bu une tasse de thé dans son hôtel en Sibérie. Sur cette photo, on peut voir l'ambulance transportant Alexeï Navalny arriver à la Charité.
Malgré les avertissements concernant son arrestation à son retour en Russie, Alexeï Navalny a décidé de prendre l'avion pour rentrer dans son pays. Le 17 janvier 2021, en compagnie de son épouse et de nombreux journalistes, il a atterri dans la capitale russe.
Sans surprise, il a été arrêté peu de temps après avoir foulé le sol russe. Le chef de l'opposition n'a pas hésité à exhorter les Russes à organiser des manifestations de masse contre le gouvernement au cours d'une audience au tribunal le 18 janvier, après son arrestation qui lui a valu 30 jours d'emprisonnement.
Des milliers de personnes ont répondu à son appel et ont envahi les rues de Moscou suite à son arrestation.
Il a fait appel de son incarcération depuis le centre de détention pénale numéro 1 de Moscou, également connu sous le nom de Matrosskaïa Tichina, via un écran installé dans une salle du tribunal régional de Moscou.
Malgré son appel, il n'a pas obtenu gain de cause. S'est ensuivi un véritable coup de massue : il a été condamné à deux ans et demi de prison supplémentaires pour avoir violé sa liberté conditionnelle. Sur cette photo, on le voit dans une cellule vitrée du tribunal du district de Babouchkinski à Moscou, le 20 février, lors de son procès. En prison, il a lancé une grève de la faim de trois semaines pour dénoncer le manque de soins médicaux et de sommeil qu'il subissait.
À la fin de l'année 2021, détenu en prison, il s'est vu décerner le prix Sakharov, une distinction honorant les individus ou organisations engagés dans la défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Sa fille, Daria, a accepté ce prix en son nom lors d'une cérémonie au Parlement européen à Strasbourg le 15 décembre.
Le 22 mars 2022, un mois après la désastreuse invasion de l'Ukraine par la Russie, Il a été condamné à neuf ans d'emprisonnement supplémentaires pour détournements de fonds et outrage au tribunal, condamnation que ses sympathisants qualifient de mascarade. Alexeï Navalny a par la suite été tansféré dans la colonie pénitentiaire IK-6 de Melekhovo, située à 240 km (150 mi) à l'est de Moscou.
Son travail de dénonciation de la corruption et de crimes en Russie est raconté dans le film "Navalny". Présenté pour la première fois au festival du film de Sundance en mars 2023, où il a remporté le prix du public, ce film percutant a également remporté le prix du meilleur documentaire lors de la 95ᵉ cérémonie des Oscars.
Pendant ce temps, la santé d'Alexeï Navalny s'est rapidement détériorée en prison. Lors d'une audience en appel depuis la colonie pénitentiaire IK-6, le chef de l'opposition s'est plaint de douleurs à l'estomac et a évoqué de nouvelles accusations d'"extrémisme" et de "terrorisme" qui pourraient le maintenir derrière les barreaux jusqu'à la fin de sa vie.
Les espoirs d'Alexeï Navalny de voir son appel aboutir ont rapidement été réduits à néant. Lors d'une déclaration, il a déclaré qu'il s'attendait à écoper d'une lourde peine "à la Staline", en référence au leader de l'Union soviétique, Joseph Staline. Le 4 août 2023, Alexeï Navalny a été condamné à 19 ans d'emprisonnement. Il a été transféré une nouvelle fois, cette fois-ci dans la prison à régime spécial IK-3 de Kharp, dans l’Arctique.
Le 11 janvier, lors de l'audience sur sa plainte concernant les restrictions imposées sur les livres et le matériel de lecture en prison, il est apparu à l'écran via une liaison vidéo depuis la prison IK-3. C'était la dernière fois que le public a vu le chef de l'opposition russe en vie.
Le 16 février 2024, le service fédéral de l’exécution des peines a annoncé sa mort. Et quelques jours après ce décès tragique, sa femme Ioulia a promis de poursuivre le travail et la lutte de son mari.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/dans-les-coulisses-de-la-vie-d-alexe%C3%AF-navalny-principal-opposant-de-poutine/ss-BB1jahgc?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=9d7288376b124530bed4911f3b4ae270&ei=9#image=1
https://www.arte.tv/fr/videos/115486-000-A/navalny-l-ennemi-de-poutine/
Écrit par : Allusion | 01/03/2024
Volodymyr Zelensky: d'acteur à Président de l'Ukraine
Après des études de droit, Volodymyr Zelenskyy a commencé sa carrière en tant que comédien puis acteur. Par la suite, il est passé du statut d'artiste à celui de leader, en prenant le poste de Président de l'Ukraine. Alors que son pays est actuellement en guerre, faisant face aux attaques russes, ce dernier fait appel au soutien du monde entier pour défier l'invasion russe et redonner la liberté à son peuple.
Il est né le 25 janvier 1978 à Kryvyi Rih, dans ce qui était alors la République socialiste soviétique d'Ukraine.
Il s'agit de la plus grande ville du centre-sud de l'Ukraine, et c'est là que Volodymyr Zelenskyy a passé une partie de sa petite enfance avant que sa famille ne s'installe à Erdenet, en Mongolie, pendant quatre ans, avant de revenir à Kryvyy Rih.
Il a fait ses études dans sa ville natale, où il est entré à l'Institut économique en 1995, et a obtenu un diplôme en droit en 2000. On le voit sur cette photo avec ses camarades de classe.
En septembre 2003, Volodymyr Zelenskyy a épousé Olena Kiyashko, avec qui il avait étudié étant plus jeune. Ensemble, ils sont parents de deux enfants, un fils et une fille, et sont photographiés ici en août 2021.
Après ses études, Volodymyr Zelenskyy a choisi de suivre une voie professionnelle différente : la comédie. Lorsqu'il était étudiant, il avait exprimé un intérêt pour le théâtre, ce qui allait devenir son principal centre d'intérêt au cours des années suivantes.
De 1997 à 2003, son groupe Kvartal 95 est devenu un habitué de "KVN", une émission que l'on pourrait traduire par "le club des personnes gaies et intelligentes".
Cette émission lui a servi de tremplin, et en 2003, il a cofondé Studio Kvartal 95, une société de production qui allait devenir l'un des studios de divertissement les plus prospères du pays.
Au début des années 2000, Volodymyr Zelenskyy était l'une des célébrités les plus populaires d'Ukraine. En 2011, il a été nommé producteur général de la chaîne de télévision ukrainienne Inter TV.
Pendant ce temps, il continue à se produire sur scène, et au cinéma. On le retrouve entre autre dans la comédie "Rjevski contre Napoléon" (2012), dans laquelle il incarne Napoléon. En 2014, il a offert sa voix à la version ukrainienne de l'ours Paddington, dans de la comédie animée en prise de vue réelle.
En octobre 2015, il est apparu dans la série télévisée de comédie satirique politique "Serviteur du peuple". Il y incarne un professeur d'histoire de lycée qui est élu de manière inattendue président de l'Ukraine. La série a connu un succès massif, à tel point qu'en 2018, Kvartal 95 a officiellement enregistré Serviteur du peuple comme parti politique du pays.
Le 31 décembre 2018, Volodymyr Zelenskyy a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle ukrainienne de 2019, face au président sortant, Petro Porochenko.
Sa stratégie de campagne était peu orthodoxe puisqu'il a continué à participer à des émissions comiques entre les débats et les conférences de presse.
Il a rencontré son adversaire pour un débat au stade Olympiysky de Kiev le 4 avril 2019, deux jours seulement avant le second tour du scrutin. Au premier tour, l'acteur avait remporté plus de 30 % des voix de la course électorale.
Il a été élu Président le 12 avril 2019 avec 73,2 % des voix. On le voit ici le 20 mai en train de prêter serment, au cours duquel il a parlé russe et ukrainien pour appeler à l'unité nationale.
Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Volodymyr Zelenskyy a promis de mettre un terme au conflit prolongé qui oppose l'Ukraine à la Russie et, dès le début, il a tenté de nouer le dialogue avec le président russe Vladimir Poutine. Il a également exprimé son intérêt de joindre l'Union européenne. Sur cette photo, on le voit arriver à la Commission européenne à Bruxelles le 4 juin 2019, lors de son premier engagement officiel en tant que président, dans le but de renforcer les liens avec l'Europe occidentale.
En novembre 2019, il a animé le Forum économique international de Kiev (KIEF), une plateforme internationale de premier plan qui analyse et discute des perspectives de développement de l'économie ukrainienne et mondiale, des affaires, de l'entrepreneuriat et de l'impact ultérieur sur la politique et la société.
Volodymyr Zelenskyy et Vladimir Poutine se sont croisés et évités alors qu'ils étaient présents au Sommet au format dit "Normandie", le 9 décembre 2019 à l'Élysée. Les discussions ont impliqué des représentants de l'Ukraine, de l'Allemagne, de la France et de la Russie, qui se sont réunis pour discuter du règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine.
IlAu début de l'année 2020, le président Volodymyr Zelenskyy et la première dame d'Ukraine se sont rendus à Rome pour une audience avec le pape François au Vatican. Le 27 février 2022, au lendemain de l'invasion, le pontife a plaidé pour la paix en déclarant: "Ceux qui font la guerre oublient l'humanité." Dans un plaidoyer indirect à l'intention de Vladimir Poutine, il demande que des "couloirs humanitaires" soient ouverts aux civils ukrainiens qui cherchent refuge. jette un regard méfiant sur le président russe, alors que les deux hommes, ainsi que la chancelière allemande de l'époque Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, assistent à une conférence de presse après le sommet sur l'Ukraine au palais de l'Élysée. L'objectif était un nouveau retrait des forces des zones de conflit en Ukraine d'ici mars 2020. Les pourparlers ont échoué, et c'est la dernière fois que les dirigeants russes et ukrainiens se sont rencontrés avant l'invasion de l'Ukraine par Poutine en février 2022.
Au début de l'année 2020, le président Volodymyr Zelenskyy et la première dame d'Ukraine se sont rendus à Rome pour une audience avec le pape François au Vatican. Le 27 février 2022, au lendemain de l'invasion, le pontife a plaidé pour la paix en déclarant: "Ceux qui font la guerre oublient l'humanité." Dans un plaidoyer indirect à l'intention de Vladimir Poutine, il demande que des "couloirs humanitaires" soient ouverts aux civils ukrainiens qui cherchent refuge.
En septembre 2020, il a assisté à l'ouverture de l'exercice Rapid Trident au Centre international de sécurité et de maintien de la paix près de Yavoriv, dans l'ouest de l'Ukraine. L'exercice Rapid Trident 2020, qui s'est déroulé dans la région de Lviv, en Ukraine, était un exercice organisé par l'Ukraine et dirigé par l'armée américaine, auquel ont participé environ 4 100 militaires de 10 pays alliés et partenaires.
Le mois suivant, son épouse et lui se sont rendus en Grande-Bretagne. Ils ont rencontré le duc et la duchesse de Cambridge au palais de Buckingham dans le cadre d'une visite officielle de deux jours au Royaume-Uni.
À cette occasion, il a également eu un tête-à-tête avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson, où les deux dirigeants ont signé un accord de partenariat stratégique en réponse au "comportement déstabilisant" de la Russie envers le pays.
En été 2021, le président ukrainien cherchait toujours à trouver une solution diplomatique à la crise qui s'aggravait dans l'est de son pays. Il a exposé ses plans à Kiev en août, lors du sommet de la Plateforme de Crimée, une initiative diplomatique de l'Ukraine dans le but de rétablir les relations entre la Russie et l'Ukraine en revenant sur l'annexion de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014. En vain.
Il a pris la parole devant l'Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre 2021 à New York. Lors de son discours, il a appelé les nations membres à revitaliser l'ONU et a critiqué l'approche de l'organisation en matière de gestion des crises mondiales. Il a également souligné le prix que l'Ukraine payait pour l'agression de la Russie. Le 2 mars 2022, l'Assemblée générale des Nations unies a voté à une écrasante majorité pour réprimander la Russie pour avoir envahi l'Ukraine. Bien que la résolution, soutenue par 141 des 193 membres de l'assemblée, ne soit pas juridiquement contraignante, elle représente une victoire symbolique pour l'Ukraine et accroît l'isolement international de Moscou.
6 décembre 2021, on le voit habillé en treillis militaire, lors d'une visite aux troupes ukrainiennes de la ligne de front à Donetsk.
Alors que Poutine menaçait d'envahir l'Ukraine, le président a rencontré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, au siège de l'Union européenne à Bruxelles le 16 décembre 2021, où il a fait part de ses inquiétudes quant aux intentions du dirigeant russe.
Cinq jours plus tard, il s'est adressé à la nation après la décision de la Russie de reconnaître les régions de Donetsk et de Luhansk comme des États indépendants.
Le 24 février dernier, la Russie a mis ses menaces à exécution en envahissant l'Ukraine.
Le lendemain, vêtu de kaki et mal rasé, il a tenu une conférence de presse à Kiev, annonçant à la télévision que la Russie avait envahi l'Ukraine.
Quatre jours après que le dirigeant russe ait ordonné l'entrée de ses troupes en Ukraine, le président Zelenskyy a signé la demande d'adhésion du pays à l'Union européenne. Il est photographié avec le document historique, entouré du Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal (à droite) et du président du Parlement Ruslan Stefanchuk.
Il est vu sur un écran de télévision lors d'une session plénière du Parlement européen à Bruxelles, le 1er mars 2022, sur l'invasion de l'Ukraine et le vote d'une proposition de résolution sur l'agression russe contre l'Ukraine. Le Parlement européen a momentanément interrompu ses travaux pour applaudir collectivement le président ukrainien et son peuple assiégés.
10 mois après le début des conflits, il a effectué son premier voyage à l'étranger pour se rendre aux États-Unis et rencontrer le président Joe Biden. La nouvelle de son voyage n'a été rendue publique qu'après son départ pour Washington D.C., probablement en raison des risques de sécurité. "Je suis en route pour les États-Unis afin de renforcer la résilience et les capacités de défense de l'Ukraine", a-t-il écrit sur Twitter le 21 décembre. Il a confirmé qu'il rencontrerait directement le président Joe Biden et qu'il prononcerait également un discours devant le Congrès.
Les États-Unis ont été un allié essentiel de l'Ukraine pendant la guerre, promettant 50 milliards de dollars d'aide humanitaire, d'assistance financière et de sécurité. Les États-Unis ont également confirmé qu'ils allaient fournir à l'Ukraine une batterie de missiles Patriot, ce qui augmentera considérablement la capacité de l'Ukraine à se défendre contre les frappes aériennes russes. La visite du président ukrainien à Washington sera probablement historique, compte tenu de l'époque grave que nous vivons.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/volodymyr-zelensky-d-acteur-%C3%A0-pr%C3%A9sident-de-l-ukraine/ss-AA1jpCA9?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=8101c8f31cbb4f64af6c512b025ca47b&ei=12#image=1
Écrit par : Allusion | 05/03/2024
Répondre à ce commentaireLa mer Baltique est désormais entourée de membres de l'OTAN, la Finlande et la Suède ayant récemment rejoint l'organisation militaire. Cette question est devenue un véritable casse-tête pour le président russe Vladimir Poutine, car elle représente clairement une menace géopolitique pour son pays.
La raison pour laquelle ces mouvements sont si importants réside dans la manière dont l'adhésion de ces pays à l'OTAN modifie la situation stratégique en mer Baltique. Le rôle de la Suède pourrait être primordial. Le pays pourrait être utilisé comme territoire intermédiaire pour renforcer la Norvège ou la Finlande si la Russie se trouvait un jour en guerre avec l'OTAN. Mais surtout, l'adhésion de la Suède permet à l'alliance de défense de prendre le contrôle effectif de la mer Baltique.
"Si vous regardez la carte, géographiquement la mer Baltique devient le lac de l'OTAN", a expliqué Minna Alander, chercheuse à l'Institut finlandais des affaires internationales. "Mais l'OTAN a encore beaucoup de travail à faire", a-t-elle ajouté.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-cauchemar-de-poutine-est-devenu-une-r%C3%A9alit%C3%A9/ar-BB1jrunh?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=7672343f47ab4f7bbcb8382a93803dbb&ei=17
Écrit par : Allusion | 07/03/2024
Répondre à ce commentaireLe parquet fédéral belge a ouvert une enquête sur l'ingérence de la Russie dans le Parlement européen. Des députés européens auraient été payés par Moscou pour défendre des points de vue pro-russes.
Le Premier ministre belge Alexander de Croo explique les objectifs du Kremlin dans le Het Nieuwsblad : "Selon nos services de renseignement, les objectifs sont clairs : aider à élire davantage de candidats pro-russes au Parlement européen, afin de faire passer un discours pro-russe. Moscou veut affaiblir le soutien de l'Europe à l'Ukraine". M. De Croo souligne qu'il ne peut tolérer de telles menaces dans son pays.
En outre, les services de sécurité ont découvert les activités de ce réseau pro-russe dans plusieurs États membres de l'Union européenne, chacun séparément. Depuis Moscou, des tentatives auraient été faites pendant des années pour influencer les députés européens de ces pays avec de l'argent.
L'oligarque Viktor Medvedchuk, un ami proche de Poutine, serait à l'origine de toute cette opération.
L'un des noms qui revient régulièrement dans ce dossier est celui du député européen néerlandais Marcel de Graaff . Cet homme politique néerlandais siège en tant qu'indépendant en Europe.
Il s'est rendu particulièrement suspect par des déclarations étranges. Par exemple, il a soudainement demandé à prendre la parole au Parlement européen le 13 mars. Il a qualifié de "propagande" les informations selon lesquelles des dizaines d'enfants ukrainiens auraient été déportés en Russie pendant la guerre. "La Russie a accueilli des millions de réfugiés ukrainiens", a affirmé M. De Graaff.
Dans le même temps, il a qualifié l'Ukraine de plus grand fournisseur d'enfants pour les réseaux pédophiles, le trafic d'êtres humains et le trafic d'organes. "Elle dispose de niches pour enfants avec des mères porteuses à cette fin", a-t-il déclaré. Il a demandé que le président Volodimir Zelensky soit poursuivi par la Cour pénale internationale.
Toutefois, par ces déclarations, il a rapidement fait comprendre qu'il avait quelque chose à voir avec une éventuelle ingérence russe au sein du Parlement européen. Par conséquent, son rôle fait actuellement l'objet d'une enquête approfondie de la part du parquet belge.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-politicien-europ%C3%A9en-sous-influence-veut-faire-poursuivre-zelenski/ar-BB1lyY6U?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=fcc396c9d46c4054b859472444570adf&ei=9
Écrit par : Allusion | 13/04/2024
Répondre à ce commentaireMoscou prendrait des mesures de rétorsion à l'encontre de la Finlande si celle-ci autorisait l'installation d'armes nucléaires sur son territoire, selon une mise en garde de l'ambassadeur russe dans le pays. Mais pourquoi le Kremlin est-il inquiet et qu'est-ce qui a été menacé ?
La Finlande est l'un des membres les plus récents de l'OTAN et a été officiellement accueillie au sein de l'alliance militaire en avril 2023. Cependant, le pays partage une frontière de 1 340 km avec la Russie et est resté neutre pendant des décennies.
La géopolitique de la région peut parfois être complexe, mais les dirigeants finlandais ont poursuivi une politique de non-alignement pendant sept décennies, selon Reuters. La position de la Finlande n'a pris fin qu'après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
Selon Newsweek, la Finlande a été encouragée par les menaces accrues que la Russie faisait peser sur elle et sur d'autres pays après février 2022. Helsinki a entamé le processus d'adhésion à l'OTAN en tandem avec la Suède en mai 2022.
Cette décision a suscité la colère des dirigeants russes et Vladimir Poutine a averti que leurs actions auraient des conséquences à plusieurs reprises depuis que la Finlande et la Suède ont annoncé leur intention d'adhérer à l'OTAN.
Par exemple, en juin 2022, Poutine a déclaré que la Finlande et la Suède pourraient rejoindre l'alliance militaire, mais il a ajouté que "si des contingents et des infrastructures militaires étaient déployés dans ces pays, nous serions obligés de répondre de manière symétrique", selon The Guardian.
En mars 2024, Poutine a révélé que la Russie prévoyait de redéployer des troupes à sa frontière avec la Finlande en réponse à l'adhésion de ce pays à l'OTAN, lors d'une interview avec le journaliste russe Dmitry Kiselyov, selon United Press International.
"Nous avons généralement eu des relations idéales avec la Finlande. Tout simplement parfaites. Nous n'avions pas la moindre revendication l'un envers l'autre, notamment territoriale, sans parler d'autres domaines", a déclaré Poutine selon une traduction de ses propos par Politico.
"Nous n'avions même pas de troupes", a ajouté Poutine, expliquant à Kiselyov que la Russie avait retiré toutes ses troupes de la frontière russo-finlandaise avant d'ajouter que Moscou aurait désormais des troupes stationnées le long de la frontière avec la Finlande.
La Russie et la Finlande sont également en conflit frontalier prolongé sur une question de migration qui a conduit Helsinki à fermer sa frontière terrestre avec la Russie pour une durée indéterminée afin d'arrêter le flux d'arrivées de Syriens et de Somaliens en provenance de Russie, a rapporté Reuters.
Les tensions entre les deux pays sont vives, mais cela n'a pas empêché l'ambassadeur russe en Finlande, Pavel Kuznetsov, de menacer Helsinki de représailles si des armes nucléaires étaient autorisées sur le sol finlandais, ni de déclarer que leurs relations ne pouvaient pas être réparées.
"Tôt ou tard, les relations entre les deux voisins seront rétablies. Mais cela ne se produira pas aussi rapidement que nous le souhaiterions", a expliqué Kuznetsov à l'agence de presse publique russe TASS.
Kuznetsov a déclaré que les relations de la Russie avec la Finlande dépendaient moins d'Helsinki, qui avait perdu son indépendance en raison de ses décisions de politique étrangère, que des politiques menées par Bruxelles et Washington à l'encontre de la Russie.
"Il n'y aura pas de retour au format de coopération précédent maintenant que la Finlande a rejoint le bloc militaire agressif", a ajouté Kuznetsov, ce qui signifie qu'il ne voit pas les relations entre la Russie et la Finlande revenir à ce qu'elles étaient avant l'adhésion d'Helsinki à l'OTAN.
Kuznetsov a ensuite mis en garde la Finlande contre l'introduction d'armes nucléaires sur son territoire, précisant que "des mesures spécifiques seront élaborées en fonction des menaces réelles que ces actions feront peser sur notre sécurité".
"Les Finlandais ne peuvent que constater qu'une provocation aussi importante ne restera pas sans réponse de la part de la Russie. Toutefois, nous espérons que le bon sens prévaudra", a poursuivi l'ambassadeur russe.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-ambassadeur-russe-a-prof%C3%A9r%C3%A9-des-menaces-inqui%C3%A9tantes-%C3%A0-l-encontre-d-un-membre-de-l-otan/ss-BB1lDWJ4?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=883ae0bbb19c466a850325d5b01e44c4&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 15/04/2024
Répondre à ce commentaireLe monde avait fondé de grands espoirs sur la contre-offensive ukrainienne de 2023, mais elle n'a finalement servi à rien, peut-être parce que la Russie savait où les Ukrainiens prévoyaient de frapper, selon le président Volodymyr Zelensky.
Lors d'un entretien avec Paul Ronzheimer, Zelensky a déclaré : "Les Russes savaient où nous allions attaquer". Business Insider a rapporté les propos de Zelensky, mais ce dernier n'avait pas fini de s'exprimer.
"Comment ont-ils su ? Comment ont-ils obtenu ces informations ? Je ne peux pas vous le dire. L'histoire le dira", a ajouté Zelensky. Ce n'est toutefois pas la première fois que Zelensky affirme que la Russie avait une connaissance avancée de la contre-offensive ukrainienne.
Lors d'une conférence de presse en février, Zelensky a révélé pour la première fois que Moscou savait quand et où Kyiv prévoyait de frapper, mais il n'a pas donné plus de détails, a rapporté Ukrainska Pravda.
"Je dois avouer que les plans de nos actions contre-offensives de l'automne dernier étaient sur la table du Kremlin avant même que ces actions contre-offensives n'aient commencé. Un point c'est tout", a déclaré Zelensky. D'autres ont également commenté la situation.
Le chef de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, a déclaré en février au média canadien CBC News qu'il ne pouvait pas fournir plus de détails, mais qu'il confirmait les remarques de Zelensky.
"Je ne dirai rien de plus que le président", a déclaré K. Budanov lorsqu'il a été interrogé sur la fuite de renseignements, avant d'ajouter : "Nous avions, disons, des informations, des preuves, que les plans étaient connus de la Fédération de Russie".
"Il s'agit d'un problème grave et nous prenons des mesures", a poursuivi le chef des services de renseignement ukrainiens. Toutefois, ces mesures n'ont pas encore été rendues publiques, pas plus que l'ampleur du problème auquel les Ukrainiens sont confrontés.
Dans son entretien avec Paul Ronzheimer, Zelensky n'a pas révélé l'ampleur du problème de l'espionnage russe en Ukraine, mais il a expliqué que la contre-offensive n'était pas une perte pour l'Ukraine, ajoutant qu'un succès majeur avait été remporté.
"Tout d'abord, nous n'avons pas perdu, et les actions contre-offensives sur le terrain l'année dernière n'ont pas été couronnées de succès. Oui, nous n'avons pas obtenu le résultat que nous souhaitions", a déclaré Zelensky, avant d'ajouter que de nombreuses raisons expliquent l'échec de l'Ukraine.
Le manque d'effectifs dans les brigades de la contre-offensive a été un problème important souligné par Zelensky, selon une transcription de ses commentaires publiée par Ukraininform. Il a également noté que les choses s'étaient mieux passées pour Kyiv sur la mer Noire.
"Mais il y a aussi un aspect positif : ce que nous avons fait en mer Noire. C'est une chose positive, et ce travail en mer Noire a été couronné de succès. Nous avons construit un corridor céréalier, un corridor alternatif, et détruit de nombreux navires russes", a déclaré Zelensky.
L'interview du président ukrainien a permis de mieux comprendre ce que l'Ukraine prévoit d'accomplir en 2024. Par exemple, le pont du détroit de Kertch est une cible que Zelensky espère détruire et davantage de troupes seront mobilisées cette année.
Zelensky a également donné son avis sur un article du Washington Post selon lequel Donald Trump aurait parlé en privé de pousser l'Ukraine à céder des territoires en échange de la paix avec la Russie s'il était élu en novembre.
"Si l'accord consiste à céder nos territoires, et c'est l'idée, alors cette idée est très primitive. Je pense que s'il a vraiment une formule et une approche pour mettre fin à la guerre rapidement... j'écouterai volontiers cette idée", a expliqué Zelensky.
"Mais il faut des arguments très forts, parce qu'il ne s'agit pas d'une idée fantastique, mais d'une idée réelle, parce que la question concerne la vie des gens. Nous ne pouvons pas nous contenter de plaisanter, nous ne pouvons pas prendre de risques. Nous avons affaire à Poutine", a déclaré Zelensky.
Zelensky a poursuivi en disant que Vladimir Poutine n'était pas digne de confiance puisqu'il a fait le contraire de tout ce qu'il a dit jusqu'à présent dans la guerre et il s'est demandé si le président russe respecterait ou non les accords d'une paix négociée.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/zelensky-a-r%C3%A9v%C3%A9l%C3%A9-quelques-dures-r%C3%A9alit%C3%A9s-sur-la-guerre-en-ukraine/ss-BB1lEuIt?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=9570d7c8587c40b8bc85e69cc4418a75&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 15/04/2024
Répondre à ce commentaireDans "Ils mériterainet d'être dans le jornal"
En 2000, Poutine était vu comme un dirigeant prêt à parler, ouvert aux contacts internationaux. Depuis, son positionnement semble avoir évolué, comme le souligne Nina Bachkatov : "C'était vraiment un autre homme. Et ça, c'est absolument fascinant à observer dans sa biographie. Il a commencé en voulant faire des réformes et notamment des réformes économiques".
Cette évolution dans sa position s'est illustrée par des actions telles que l'arrestation de Khodorkovsky en 2003, suscitant des interrogations sur le virage politique de Poutine. Les élargissements de l'Union européenne et de l'OTAN, ainsi que les manifestations lors de sa réélection en 2012, ont également marqué un durcissement de sa position, selon les observations.
"Pendant son deuxième mandat, il y avait déjà eu un durcissement parce qu'il y a eu l'élargissement de l'Union européenne et l'élargissement de l'OTAN. Et puis, il y a eu sa réélection en 2012 qui s'est faite dans un climat de manifestations où Poutine et son équipe ont vu la main de l'Occident", explique Nina Bachkatov. Le président de la Fédération de Russie considère que les Occidentaux tentent de renverser son régime en orchestrant des révoltes dans la rue.
Ces dernières années, des voix s'élèvent pour exprimer leur inquiétude quant à la direction prise par le dirigeant russe, évoquant une certaine rigidité et un sentiment d'isolement.
https://www.rtlplay.be/ils-meriteraient-detre-dans-le-journal-p_24442/emission-du-15-04-c_13065508
Écrit par : Allusion | 20/04/2024
Répondre à ce commentaireComprendre comment la Russie a pu sombrer dans la folie, comment leur pays d’origine, qui a vu naître leur famille, est devenu un véritable empire du mal. C'est l'ambition de Ksenia Bolchakova et Veronika Dorman, deux journalistes françaises d’origine russe (aussi meilleures amies), au travers du documentaire sorti en avril dernier : Russie : un peuple qui marche au pas.
Le 24 février 2022, au moment des premières bombes lâchées en Ukraine, les deux jeunes femmes expliquent que leur monde s’est effondré ; leur pays d’origine est devenu l’agresseur. Elles sont, d’un coup d’un seul, projetées dans un abîme d’un genre nouveau, dans une souffrance sans précédent et dans une culpabilité insupportable. “Nous, qui parlons russe à nos enfants à Paris, étions sans voix, impuissantes…” racontent-elles dans FranceTvPro.
Leur documentaire, fait d’images, de mots et de maux, est une quête de sens. En effet, pour comprendre le déclin du pays et cette population à la fois intimidée et complice, “pour comprendre comment les Russes ont pu sombrer dans cette folie et comment la Russie a pu s’abîmer dans une guerre à la fois fratricide et suicidaire”, les deux amies sont retournées dans leur pays d’origine, terre de leurs ancêtres, et ont sillonné les routes pendant 3 semaines.
De retour en France, elles ont brossé le portrait “d’une société où la culture de la violence est ingérée dès la petite enfance. Où la propagande d’État a retourné sens dessus dessous les notions de bien et de mal, d’acceptable et d’intolérable.” Les deux journalistes ont également “illustrer comment la propagande déforme la réalité et les esprits. Comment la Russie de Poutine est devenue celle d’un peuple qui ne bronche presque pas, et marche au pas.”
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/comment-la-russie-a-sombr%C3%A9-dans-la-folie/ar-BB1m9w1U?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=8d5f2bd77d8d43b6905b96dd63800183&ei=16
Écrit par : Allusion | 10/05/2024
Répondre à ce commentaireLe président russe Vladimir Poutine a nommé Boris Kovalchuk (46 ans) à la tête de la Cour des comptes. En tant que chef de la Cour des comptes, il doit, entre autres, veiller à la lutte contre la corruption.
Un choix considéré par l’Occident comme particulièrement frappant, voire insensé ; le père de Boris Kovalchuk étant réputé pour être l’un des Russes les plus corrompus de l’histoire. C'est ce qu'écrit le quotidien belge Het Laatste Nieuws.
Yuri Kovalchuk (72 ans) est vu comme le banquier personnel (et ami) de Poutine. A ce titre, il a transféré plus d'un milliard d'euros vers des paradis fiscaux et profite désormais pleinement de la guerre en Ukraine en termes financiers, rapporte HLN.
Le poste de présdent de la Cour des comptes était vacant depuis que l'ancien président de la Chambre, Alexeï Koudrine, avait été démis de ses fonctions en novembre 2022.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-choix-insens%C3%A9-de-poutine-pour-lutter-contre-la-corruption/ar-BB1mJ8do?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=c2235248382f4593b8c39304bc077d83&ei=10
Écrit par : Allusion | 20/05/2024
Répondre à ce commentaireSelon l'état-major ukrainien, la Russie s'apprête à franchir une nouvelle étape sans précédent en termes de pertes. Moscou a subi des centaines de milliers de pertes en personnel militaire depuis le début de son invasion et les choses sont sur le point d'empirer.
L'état-major ukrainien a révélé, dans sa mise à jour quotidienne du 21 mai sur les pertes de vies humaines russes en Ukraine, que Moscou avait perdu 495.070 membres de son personnel militaire depuis le lancement de son invasion de l'Ukraine. Ce chiffre est sans précédent dans les guerres modernes.
Dans les prochains jours, Moscou atteindra les 500 000 pertes humaines selon le décompte de l'état-major général, mais que savons-nous de l'exactitude de cette affirmation ? Les chiffres de Kyiv pourraient être beaucoup plus exacts que vous ne le pensez, selon les estimations de tiers.
Le 27 avril, l'état-major général a indiqué que les pertes militaires russes s'élevaient à 465 054 personnes, un chiffre remarquablement proche de l'estimation fournie le même jour par le ministre d'État et ministre des forces armées du Royaume-Uni, Leo Docherty.
"Nous estimons qu'environ 450 000 militaires russes ont été tués ou blessés, et que des dizaines de milliers d'autres ont déserté", a déclaré L. Docherty au sujet des pertes russes en répondant à une question posée par le UK Defence Journal.
La Russie a probablement connu une accélération des pertes de personnel au cours des derniers mois en raison de ses offensives en cours dans plusieurs zones de la ligne de front. Le Kremlin tente de prendre Tchassiv Yar depuis le mois d'avril et a récemment ouvert un nouveau front à Kharkiv.
Le 3 mai, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré au journal russe indépendant Novaya Gazeta Europe que la France estimait que le Kremlin avait perdu 150 000 soldats (tués) et que le total des pertes de personnel russe s'élevait à 500 000, selon France24.
"Le nombre de victimes monte généralement en flèche lors de batailles prolongées, comme lors des attaques russes sur la ville de Bakhmout à Donetsk au début de l'année 2023 et lorsque la Russie a lancé son assaut sur la ville stratégique d'Avdiïvka à l'est", écrit Ellie Cook de Newsweek.
En mars, le ministère britannique de la Défense a publié un rapport sur les pertes quotidiennes moyennes subies par les Russes en février, c'est-à-dire au plus fort de l'offensive russe contre Avdiïvka, et a indiqué que Moscou avait perdu 983 soldats par jour en moyenne, soit le chiffre le plus élevé de la guerre à l'époque.
Le ministère britannique de la Défense a expliqué que l'augmentation de la moyenne quotidienne des pertes pour la Russie reflétait "l'engagement de Moscou dans une guerre de masse et d'usure", avant d'ajouter que si ces tactiques s'étaient avérées coûteuses, elles n'en étaient pas moins très efficaces.
"Bien que coûteux en termes de vies humaines, l'effet résultant a augmenté la pression sur les positions de l'Ukraine à travers la ligne de front", explique la mise à jour. Ces tactiques ont probablement contribué à propulser la Russie vers les 500 000 morts et blessés.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-est-sur-le-point-de-franchir-une-nouvelle-%C3%A9tape-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent-en-mati%C3%A8re-de-pertes-humaines/ss-BB1mY6AJ#image=1
Écrit par : Allusion | 24/05/2024
Répondre à ce commentaireSelon The Guardian, un ancien officier britannique en poste à Moscou pense qu'à la suite du limogeage de M. Shoigu, la Russie enquêtera et arrêtera les officiers qui étaient proches de l'ancien ministre.
Des anciens fonctionnaires russes et des observateurs internationaux estiment que le départ de M. Shoigu a permis aux services de renseignement du Kremlin (FSB) d'évincer d'autres dirigeants russes. "Le FSB a finalement réussi à attaquer le ministère de la défense et l'état-major général", a déclaré au Guardian le capitaine John Foreman, ancien responsable britannique de la défense à Moscou, en précisant que "la patience de Poutine a fini par s'épuiser".
L'objectif du Kremlin est de combattre et d'éradiquer la corruption dans les hautes sphères du gouvernement. Comme l'a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov : La lutte contre la corruption est un travail cohérent, il ne s'agit pas d'une campagne, mais d'un travail constant".
Valery Gerasimov, le plus haut général de Russie, chef de l'état-major général, fait également partie des personnes pointées du doigt. Malgré le limogeage de Shoigu, il y a eu des spéculations sur son maintien à son poste.
Cependant, l'arrestation du lieutenant direct de Gerasimov "pourrait affaiblir la position du général au sein de la hiérarchie militaire", rapporte The Guardian.
La purge continue au sein du gouvernement de Poutine.
Écrit par : Allusion | 28/05/2024
Répondre à ce commentaireInvité à réagir sur LCI aux propos du ministre des Affaires étrangères qui appelle aux négociations entre la Russie et l'Ukraine, Sergueï Jirnov, ex-espion du KGB, et expert de la Russie n'a pas mâché ses mots.
Pour rappel, Peter Szijjarto, le ministre des Affaires étrangères de Hongrie appelle aux négociations et menace sur la possibilité d'une 3e guerre mondiale, ce qui semble être une bonne solution JIrnov voit les choses autrement:
"Donc en gros, il nous dit, il y a votre voisin qui vient avec bazooka chez vous, c'est pas la peine de lui résister, c'est pas la peine d'appeler la police, c'est pas la peine de faire quoi que ce soit. Il faut négocier avec lui. Votre voisin, il est avec une bazooka, il n'écoute pas ce que vous lui dites. Poutine n'écoute personne. On oublie que le dirigeant hongrois Viktor Orban, est une pourriture corrompue par Poutine, qui vit sur l'argent russe."
Et l'ex agent du KGB n'hesite pas et se lâche:
"Ce n'est pas une volonté de la paix. Non, il est corrompu. Il vit sur le gaz russe. Il vit sur le pétrole russe. Il vit sur les milliards qui étaient payés par la Russie. Et après, il couvre ça avec un discours pacifiste. Mais parlons de la paix, etc.
Mais Poutine ne veut pas la paix. Poutine ne veut pas la paix. Qu'est-ce que vous pouvez négocier avec une personne qui ne veut pas négocier?"
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-dirigeant-europ%C3%A9en-trait%C3%A9-de-pourriture-corrompue-par-poutine/ar-BB1ncnBh?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=fd20cf390fb045308636a9690592bc4e&ei=8
Écrit par : Allusion | 28/05/2024
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre l'usage d'armes occidentales visant le territoire russe, évoquant le risque de "conséquences graves", au moment où le débat ressurgit dans les chancelleries alliées de l'Ukraine.
"En Europe, en particulier dans les petits pays, ils doivent réfléchir à ce avec quoi ils jouent. Ils doivent se souvenir qu'ils sont bien souvent des États ayant un petit territoire et une population très dense", a prévenu M. Poutine lors d'un point presse à Tachkent en Ouzbékistan.
"Ce facteur est une chose sérieuse qu'ils doivent avoir à l'esprit avant de parler de frapper en profondeur le territoire russe", a-t-il poursuivi. "Cette escalade permanente peut avoir des conséquences graves".
L'Ukraine réclame de pouvoir utiliser les armes livrées par l'Occident contre des cibles militaires en territoire russe, mais le sujet divise profondément les soutiens de Kiev.
Parmi les plus réticents, l'Italie et l'Allemagne brandissent le risque d'escalade, avec en filigrane la crainte de l'utilisation de l'arme nucléaire par Vladimir Poutine, tandis que le Secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, estime que les restrictions actuelles "lient les mains dans le dos des Ukrainiens", sur fond d'avancée russe dans l'Est de l'Ukraine.
Selon Vladimir Poutine, il s'agirait d'une escalade car même si ce sont les militaires ukrainiens qui mèneraient les frappes, elles seraient préparées par les Occidentaux qui fournissent les armes.
"La tâche n'est pas préparée par l'armée ukrainienne, mais par les représentants des pays de l'Otan", a-t-il dit, accusant en outre les Occidentaux de vouloir "un conflit mondial".
Autre ligne rouge qui fait l'objet d'intenses discussions parmi les alliés de Kiev: l'envoi officiel sur le sol ukrainien d'instructeurs militaires pour aider l'armée ukrainienne, en difficulté face à la poussée, lente mais continue, des forces russes.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/invasion-de-l-ukraine-usage-d-armes-occidentales-en-russie-poutine-menace-de-cons%C3%A9quences-graves/ar-BB1ncAgt?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=568cc4ba76e54a0fb670a6d75db63d77&ei=10
Écrit par : Allusion | 28/05/2024
Répondre à ce commentaireRussie, Chine, Iran : trois régimes autoritaires qui s’unissent pour prendre leur revanche contre l’Occident et restaurer leur puissance impériale. Ce documentaire aussi dense que glaçant déroule l’anatomie de cette alliance.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, clarification inédite de leur coopération, jamais la Chine, la Russie et l’Iran n’avaient été aussi alignés sur la scène internationale contre un ennemi commun : l’Occident. Après des années de rapprochement silencieux, ils signent des partenariats historiques et cherchent à peser sur l’échiquier mondial. Ces trois régimes autocratiques ont une feuille de route commune : mettre fin à l’hégémonie occidentale et restaurer leur zone d'influence respective, particulièrement au Moyen-Orient, en Eurasie et en Asie du Sud. Ils souhaitent aussi imposer une vision du monde remettant en cause le système de droit international d’après-guerre – à commencer par les droits de l’homme, dont ils récusent l’universalisme. Contournement des sanctions internationales, guerres en Ukraine et en Israël, sommets internationaux comme celui des Brics (que l’Iran a intégré en 2024), obstruction au sein des instances mondiales, ingérence dans les démocraties occidentales pour en déstabiliser l’opinion… En menant un affrontement hybride, à la fois militaire, technologique, commercial, géostratégique, informationnel et civilisationnel, cette alliance menace de faire entrer le monde dans une ère d’instabilité.
Monde parallèle
Ce documentaire expose une stratégie commune tentaculaire, qui agit sur tous les fronts – depuis les interventions russes et iraniennes pour soutenir le régime d’Assad en Syrie jusqu’aux campagnes de désinformation lancées pendant le Covid ou la fourniture par la Chine à ses alliés de technologies de pointe destinées à réprimer leur propre population. À la genèse de cette idéologie de la revanche, il y a un événement fondateur que chaque pays cultive dans son récit national : en Chine, le souvenir cuisant des guerres de l’opium, symbole de la domination occidentale ; en Iran, le soutien des États-Unis au coup d’État de 1953 puis au chah d’Iran ; et en Russie, l’humiliation que constitue pour Vladimir Poutine la chute de l’URSS. À partir de ces jalons mythifiés, Sophie Lepault (Le monde de Xi Jinping, La nouvelle puissance indienne – Le monde selon Modi) et Julian Blum déroulent dans cette enquête géopolitique ambitieuse et glaçante la chronologie du rapprochement presque irrésistible de trois "néo-empires" décidés à organiser un monde parallèle, alternatif au monde occidental symbolisé par l’Otan ou les institutions onusiennes. Ils mobilisent de nombreux analystes et interlocuteurs de renom, dont les propos sont mis en regard avec ceux, offensifs, d’officiels chinois, iraniens et russes, aux intentions désormais clairement affichées.
https://www.arte.tv/fr/videos/114207-000-A/russie-chine-iran-la-revanche-des-empires/
Écrit par : Allusion | 29/05/2024
Répondre à ce commentaireLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi « un pas en avant » après le feu vert donné par les Etats-Unis pour que Kiev utilise des armes fournies par les Américains pour frapper, sous conditions, des cibles sur le sol russe.
Jeudi, le président américain Joe Biden, qui s’y refusait jusqu’ici, a donné son feu vert pour que l’Ukraine frappe sous certaines conditions des cibles sur le sol russe proches de la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est) pour protéger cette dernière, selon un responsable américain.
« Le président a donné pour mission à son équipe de faire en sorte que l’Ukraine puisse utiliser des armes américaines afin de contre-attaquer dans la région de Kharkiv, de manière à riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer », a affirmé cette source.
Cette décision marque un revirement pour les Etats-Unis, qui craignaient jusque-là qu’un tel feu vert n’entraîne l’Otan dans un conflit direct avec la Russie.
L’Allemagne a également donné son accord vendredi à une telle utilisation de ses armes.
Suède, Finlande, Norvège et Danemark, présents lors de ce sommet avec le président Zelensky, ont tous déclaré au cours des derniers jours être d’accord pour que l’Ukraine utilise leurs armes pour frapper des cibles militaires en Russie.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/zelensky-salue-un-pas-en-avant-apr%C3%A8s-le-feu-vert-am%C3%A9ricain-aux-frappes-sous-conditions-en-russie/ar-BB1noq4k
Écrit par : Allusion | 31/05/2024
Répondre à ce commentairePoutine avoue qu'il est prêt à tout pour arrêter la guerre : voici sa seule condition
Depuis plus de deux ans, un conflit ininterrompu oppose la Russie à l'Ukraine, coûtant la vie à des dizaines de milliers de personnes. Cela explique pourquoi de nombreux chefs d'État ont tenté de faire entendre raison à Poutine, sans succès pour le moment.
Pourtant, plusieurs sources russes ont déclaré à Reuters que le président russe Vladimir Poutine était prêt à signer un cessez-le-feu négocié avec l'Ukraine.
Toutefois, comme on pouvait s'y attendre, cette trêve ne vient pas exactement tout droit du bon cœur de Poutine. L'homme solitaire du Kremlin a posé une condition majeure pour mettre fin au combat.
Selon SkyNews, Poutine serait prêt à "geler" la guerre si la communauté internationale reconnaissait les acquis de la Russie sur le territoire ukrainien.
Si les lignes actuelles du champ de bataille sont reconnues, la Russie serait en possession de vastes étendues de quatre régions ukrainiennes, mais sans en avoir le contrôle total.
Si les gains de la Russie sont reconnus, Poutine pourrait soi-disant vendre une "victoire" à son peuple, ce qui lui éviterait de se retrouver dans l'embarras et de prendre des décisions impopulaires.
Poutine serait préoccupé par la baisse de sa popularité auprès des Russes depuis le début de l'opération militaire spéciale en février 2022, et le fait de dépenser plus d'argent et de mobiliser davantage de troupes ne ferait qu'accroître son impopularité.
Les sources russes qui ont parlé à Reuters affirment également que Vladimir Poutine a admis à ses conseillers sa frustration face à ce qu'il perçoit comme un blocage des négociations entre Moscou et Kyiv de la part de l'Occident.
De même, le dirigeant russe aurait été consterné par le refus du président ukrainien Volodymyr Zelensky de s'asseoir et de discuter. Selon SkyNews, Zelensky est allé jusqu'à signer un décret en 2022 rendant "impossible" tout dialogue avec le Kremlin.
Le journal français Le Monde écrit que quelques jours auparavant, le dirigeant russe avait rejeté la proposition faite par le président français d'une "trêve olympique" entre la Russie et l'Ukraine pendant les Jeux olympiques d'été à Paris.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par Reuters, a affirmé que la Russie était toujours ouverte au dialogue et que le pays ne voulait pas d'une "guerre éternelle".
Cependant, la paix entre Moscou et Kyiv semble encore une possibilité lointaine. Mais il est également important de se demander quel type de paix est le meilleur pour toutes les parties. Pas seulement pour les agresseurs.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-avoue-qu-il-est-pr%C3%AAt-%C3%A0-tout-pour-arr%C3%AAter-la-guerre-voici-sa-seule-condition/ss-BB1n7caY?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=5fc80789773b4b2db62729ef279035fd&ei=6#image=1
Écrit par : Allusion | 01/06/2024
Répondre à ce commentaireLa Russie va envoyer des navires de guerre et le sous-marin nucléaire Kazan à Cuba
Les navires de la Marine Russe arriveront à La Havane le 12 juin, annonce le Ministère des Affaires Étrangères de Cuba
Le Ministère des Affaires Étrangères de Cuba a annoncé qu’un détachement de quatre navires de la Marine Russe, incluant la frégate Admiral Gorshkov et le sous-marin nucléaire Kazan, arrivera au port de La Havane pour une visite officielle du 12 au 17 juin.
“Un détachement naval de la Fédération de Russie composé de quatre navires — la frégate Gorshkov, le sous-marin nucléaire Kazan, le pétrolier de la flotte Pashin et le remorqueur de sauvetage Nikolai Chiker — effectuera une visite officielle au port de La Havane du 12 au 17 juin 2024”, a déclaré le ministère dans un communiqué.
La visite est justifiée par les “relations historiquement amicales” entre les deux pays et est en stricte conformité avec les réglementations internationales, a souligné le communiqué.
“Aucun des navires ne transporte d’armes nucléaires. Par conséquent, leur arrêt dans notre pays ne représente aucune menace pour la région”, a affirmé le communiqué.
Pendant leur séjour, on s’attend à ce que les marins russes fassent une visite de courtoisie au commandant de la Marine Révolutionnaire de Cuba et au gouverneur de La Havane, comme mentionné dans le communiqué.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-russie-va-envoyer-des-navires-de-guerre-et-le-sous-marin-nucl%C3%A9aire-kazan-%C3%A0-cuba/ar-BB1nOmWc?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=bc82d65264304041af2cfba8feec152e&ei=10
Écrit par : Allusion | 07/06/2024
Répondre à ce commentaireAndreï Gouroulev, député russe et vétéran de l'armée, a récemment révélé un plan visant à éliminer les installations énergétiques de l'Europe lors d'une interview accordée à l'émission « Une soirée avec Vladimir Soloviev » sur Russia 1.
Comme le rapporte Newsweek, le lieutenant-général Andreï Gouroulev, député de la ligne dure du parti politique Russie unie de Poutine, a évoqué l'idée de frapper les Pays-Bas avec une bombe nucléaire alors qu'il s'adressait à Vladimir Soloviev lors de son émission télévisée.
L'objectif serait d'endommager les installations énergétiques de l'Europe en envoyant une bombe nucléaire aux Pays-Bas, ce qui provoquerait des inondations massives dans le pays en raison de la destruction de ses nombreux barrages et digues.
On peut se demander quel serait l'impact d'une attaque contre les Pays-Bas sur les installations énergétiques de l'Europe. L'Europe entière pourrait-elle être touchée ?
Comme expliqué dans le Daily Mail, Andreï Gouroulev a déclaré que plus de la moitié des stocks d'hydrocarbures de l'Europe se trouvaient aux Pays-Bas, ce qui, si cela est vrai, signifie qu'une telle attaque serait dévastatrice à plusieurs niveaux.
Ainsi, le député russe a déclaré à Vladimir Soloviev : « Entre 50 et 60 % de l'approvisionnement en hydrocarbures de l'Europe se trouve en Hollande. Imaginez, en Hollande, sur la côte. Les militaires appellent cela une cible de choix... ».
Brendan Cole, de Newsweek, a écrit que si l'on ne sait pas exactement d'où Gouroulev tient ses données, il est vrai que « Rotterdam est une porte d'entrée pour les hydrocarbures par laquelle transite 13 % de toute l'énergie en Europe ».
Andreï Gouroulev a clairement indiqué que la Russie savait exactement ce qu'il fallait faire pour anéantir l'Europe en déclarant : « Nous savons parfaitement comment infliger des dommages inacceptables pour mettre l'Europe à genoux ».
Andreï Gouroulev a ajouté que cette opération destructrice pourrait être menée à bien en une seule journée et n'aurait guère d'incidence sur le stock nucléaire russe.
"C'est l'affaire d'un jour. Avec une consommation minimale d'armes nucléaires. Non seulement ils feront sauter toutes les raffineries de pétrole, mais la Hollande sera pulvérisée", a déclaré le député russe.
Il ne fait aucun doute qu'une telle frappe serait catastrophique pour les Pays-Bas, ce qu'Andreï Gouroulev a tenu à préciser lors de son intervention à la télévision russe.
« Les barrages vont s'effondrer d'un seul coup, tout va être inondé. Je vous dis à 100 % qu'après cela, tout sera complètement mort en Europe », a déclaré Andreï Gouroulev.
Comme le rapporte Newsweek, le présentateur Vladimir Soloviev a demandé à Andreï Gouroulev de préciser s'il pensait réellement qu'une frappe nucléaire de cette nature était nécessaire, ce à quoi Gouroulev a répondu : « Bien sûr. Je pense que nous devons montrer notre détermination — de quoi avons-nous peur ? ».
La Russie est coutumière de ces tactiques consistant à instaurer un climat de peur : ces menaces contre les Pays-Bas sont clairement liées à la récente décision des Pays-Bas d'autoriser l'armée de l'air ukrainienne à utiliser ses 24 avions de combat F-16 pour mener des frappes aériennes sur la Russie.
Cependant, des plans aussi détaillés visant à détruire une nation pacifique et à « mettre l'Europe à genoux » restent terrifiants et nous ne pouvons qu'espérer que le Kremlin ne mette jamais ses menaces à exécution.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/alerte-en-europe-alors-que-la-russie-envisage-une-frappe-nucl%C3%A9aire-sur-les-pays-bas/ss-BB1nZR68?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=666d0a2c8fc74f2db3339246da38fb73&ei=16#image=1
Écrit par : Allusion | 11/06/2024
Répondre à ce commentairePour le grand écrivain russe Mikhail Shishkin, opposant au régime, qui vit en exil "une guerre civile dure depuis plus de deux siècles" en Russie.
Il se montre optimiste pour l’Ukraine et il se montre très pessimiste quant à l’avenir démocratique de son pays.
Pour Mikhaïl Shishkin, qui analyse la culture du mensonge qui règne dans son pays, "Poutine s’est imposé en nouveau "tsar" et je crains un avenir très sombre en Russie le jour où ce dernier quittera le Kremlin d’une façon ou d’une autre".
"Le mensonge est dans l’histoire russe, la seule façon de survivre. Dans ma jeunesse, sous le régime communiste, le mensonge était omniprésent. L’Etat dupait les citoyens, et les citoyens dupaient l’Etat. Le pouvoir redoutait son propre peuple, ce qui le conduisait à mentir. La population participait à ce mensonge, car elle-même redoutait le pouvoir. "
Une façon aussi pour lui de faire comprendre l’esprit russe: "A l’Ouest, les gens ne comprennent pas comment un dirigeant peut mentir à ses propres citoyens de façon si éhontée, assurant par exemple, en 2014, qu’il n’y avait pas de soldats russes en Crimée. Mais, pour les Russes, c’est tout à fait compréhensible. De leur point de vue, tromper l’ennemi n’est pas un péché, mais une authentique vertu militaire."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-empire-russe-va-se-d%C3%A9sint%C3%A9grer-et-l-apr%C3%A8s-poutine-sera-violent/ar-BB1o1eZ3?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=0eab858ac843487cb5e4aa2727307395&ei=16
Écrit par : Allusion | 11/06/2024
Répondre à ce commentaireFace à Poutine
02 - Un retournement inattendu
Dans ce deuxième épisode, Poutine se tourne vers le Moyen-Orient. Les dirigeants occidentaux changent de stratégie et tentent de faire du dirigeant russe un pacificateur, mais Poutine a d'autres objectifs et montre jusqu'où il est prêt à aller pour maintenir ses alliés au pouvoir. David Cameron, notamment, rappelle les efforts qu'il a déployés pour rapprocher Poutine de l'Occident. Après des pourparlers à Sotchi en 2014, il pense avoir réussi à fléchir le dirigeant quand celui-ci l'emmène faire un tour en hélicoptère privé. Mais l'amitié entre les deux hommes se délite rapidement. Poutine soutient ouvertement son allié, le président syrien Bachar el-Assad dans sa sanglante guerre civile qui, en 2015, prend une autre tournure, lorsque Poutine décide d'envoyer des forces russes.
https://auvio.rtbf.be/media/face-a-poutine-face-a-poutine-3205080
Écrit par : Allusion | 12/06/2024
Répondre à ce commentaireLe président russe Vladimir Poutine a qualifié vendredi de "vol" le gel des actifs russes en Occident et leur utilisation pour aider l'Ukraine à résister à la Russie, et a promis d'y répliquer, après un accord en ce sens trouvé la veille au G7.
"Les pays occidentaux ont gelé une partie des actifs russes et des réserves en devises. Et désormais, ils réfléchissent à une base juridique pour se les approprier définitivement", a-t-il déclaré devant les cadres du ministère russe des Affaires étrangères.
"Même si on enjolive les choses, le vol ça reste du vol et ça ne restera pas impuni", a-t-il ajouté.
Le G7 a annoncé jeudi un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine, garanti par les futurs intérêts des actifs russes gelés depuis que la Russie s'est lancé à l'assaut de l'Ukraine en février 2022.
"Il est juste que ce soit la Russie qui paye", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la table du "Groupe des 7", mais il réclame aussi la confiscation pure et simple des 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie gelés par l'UE et le G7, ce à quoi ces derniers se refusent pour des questions juridiques.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/invasion-de-l-ukraine-utilisation-des-actifs-russes-gel%C3%A9s-poutine-d%C3%A9nonce-un-vol-et-promet-une-r%C3%A9ponse/ar-BB1odMwI?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=7fc69018d79c401abf9d6ef2dda4c192&ei=10
Écrit par : Allusion | 14/06/2024
Répondre à ce commentaireVladimir Poutine a récemment nommé Anna Tsivileva au poste de vice-ministre de la Défense. Si elle n'a jamais eu de lien avec l'armée, elle en a bien avec le président russe. Son père, Evgueni Poutine, est le cousin de Vladimir Poutine.
Cette nomination n'est pas la première du genre. L'actuel président met régulièrement en avant des membres de sa famille. Auparavant, ses proches occupaient généralement des postes lucratifs et restaient à l'écart du pouvoir. Or, au début du mois de juin, ses deux filles, Maria Vorontsova et Katerine Tichonova, ont pris la parole lors du forum économique de Saint-Pétersbourg. Un changement semble donc bien s'opérer dans le "clan Poutine."
Alors Vladimir Poutine cherche-t-il un proche pour reprendre les rênes du pouvoir, se demande Het Laatste Niews. Ses filles pourraient-elles lui succéder ? Une femme peut bien gouverner en Russie mais ça fait de nombreuses années que ce n'est pas arrivé. La dernière dirigeante à avoir régné est la tsarine Catherine II, en 1762.
Le président russe n'a jamais eu, en tout cas officiellement, de fils héritier. Des rumeurs parlent bien d'un ou de deux petits garçons, qui seraient nés en Suisse, de sa relation avec sa compagne, l'ancienne gymnaste Alina Kabaeva, mais ses enfants sont encore mineurs aujourd'hui.
Vladimir Poutine peut rester en poste jusqu'en 2036. Son fils serait alors âgé de 27 ans. Le problème ? Le président doit avoir, obligatoirement, 35 ans minimum, sauf si le président russe modifie, une nouvelle fois, la constitution.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/une-nouvelle-dynastie-en-russie-vladimir-poutine-place-des-membres-de-sa-famille-au-pouvoir/ar-BB1owmfL?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=e83df95b429b4c2c8110ad6f7635045c&ei=9
Écrit par : Allusion | 19/06/2024
Répondre à ce commentaireLe quotidien belge De Tijd et l'organisation néerlandaise Follow The Money n'ont pas chômé ces derniers mois. Après d'intenses recherches, tous deux affirment que l'espionnage russe est beaucoup plus présent en mer du Nord qu'on ne le pensait.
En tout, ce sont 945 actions suspectes qui ont été recensées, menées par 200 navires russes civils à proximité d'infrastructures critiques, à savoir les pipelines, les câbles électriques et les câbles de communication en mer du Nord.
La Russie, grâce à des années d’espionnage, a pu se fournir en informations précieuses au cas où il lui viendrait à l'esprit de saboter l’un des gazoducs, d'endommager, de mettre sur écoute ou encore de trafiquer les câbles de communication, rapporte Le Soir.
Le porte-parole de la cellule de sécurité maritime de la direction générale de la marine marchand, Thomas De Spiegelaere, l'affirme : “si des schémas de navigation anormaux se produisent au-dessus de pipelines et de câbles, c’est certainement suspect”.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-belgique-aussi-dans-le-viseur-de-poutine/ar-BB1oQDJX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e027bde788864ff29d68c01660c4d3c0&ei=9
Écrit par : Allusion | 25/06/2024
Répondre à ce commentaireVladimir Poutine s’est félicité vendredi de la venue au Kremlin du Premier ministre hongrois pour parler de l’Ukraine, voyant en Viktor Orban, le représentant de l’UE malgré les dénégations de Bruxelles.
« Je comprends que cette fois-ci, vous êtes venu non seulement en tant que partenaire de longue date, mais aussi en tant que président du Conseil » de l’UE, a dit M. Poutine.
« Je m’attends à ce que vous me fassiez part de votre position (sur l’Ukraine) et de celle des partenaires européens », a-t-il ajouté, alors que l’UE a d’ores et déjà dit que M. Orban n’avait pas de mandat européen.
Trois jours après son premier déplacement à Kiev depuis le début de l’offensive russe en février 2022, le dirigeant nationaliste hongrois s’est rendu à Moscou « dans le cadre de sa mission de paix », selon le gouvernement hongrois.
« Le nombre de pays qui peuvent parler aux deux camps de la guerre diminue. La Hongrie devient peu à peu le seul pays d’Europe à pouvoir parler à tout le monde », a dit M. Orban à M. Poutine.
Demande russe de capitulation
Le président russe a rappelé qu’il avait exposé en juin ses conditions pour une paix en Ukraine : que celle-ci lui cède les quatre régions ukraniennes dont Moscou revendique l’annexion, en plus de la Crimée, et renonce à son alliance avec l’Occident. De facto une demande de capitulation.
M. Orban, lors de sa visite à Kiev, avait jugé, lui, que l’Ukraine devait accepter un cessez-le-feu, une position balayée par les Occidentaux et Ukrainiens.
L’Ukraine réclame une « paix juste » qui passe par le retrait des troupes russes et le respect de son intégrité territoriale.
« Vous étiez à Kiev récemment. Vous êtes venu ici pour discuter de toutes les nuances existantes dans le dossier ukrainien », a relevé vendredi M. Poutine.
Mais pour l’UE, qui a coupé les ponts avec Moscou et sanctionné durement la Russie, M. Orban, dont le pays assure depuis le 1er juillet la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne, n’est pas son représentant à Moscou pour cette visite, et n’est pas habilité à parler de l’Ukraine en son nom.
Il n’a reçu « aucun mandat », a insisté vendredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, M. Orban « ne représente donc pas l’UE, en aucune manière ».
Charles Michel, le président du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des Vingt-Sept, avait réagi dès jeudi soir à l’annonce non officielle de ce déplacement.
« La présidence tournante de l’UE n’a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l’UE », a écrit M. Michel sur X. « La position du Conseil européen est claire : la Russie est l’agresseur, l’Ukraine est la victime. Aucune discussion ne peut avoir lieu sans l’Ukraine. »
La solidarité de l’UE envers l’Ukraine ne faiblira pas, a assuré de son côté le chancelier allemand Olaf Scholz.
« Au service de Dieu »
Le dirigeant hongrois, qui a depuis le début de l’assaut de la Russie contre l’Ukraine défendu une position indulgente à l’égard de Moscou, suscitant l’ire des Européens, a estimé lui, avant son départ de Budapest, être en mission pour la paix.
« La Hongrie n’a pas le mandat ni le poids politique international (…) mais nous pouvons être un instrument au service de Dieu et de ceux qui veulent la paix », a-t-il dit, des propos tenus vendredi avant la confirmation de son voyage à Moscou.
La présidence tournante au sein de l’UE, qu’assure la Hongrie jusqu’à la fin de l’année, permet au pays qui la détient de contrôler l’agenda des réunions des 27, à l’exception de celles des ministres des Affaires étrangères, un pouvoir non négligeable mais pas absolu, selon plusieurs diplomates européens.
Budapest avait promis d’assurer une présidence « normale », malgré les nombreux différends, notamment sur la Russie, qui l’oppose à ses partenaires.
« Nous agirons en tant que médiateur impartial », avait affirmé le ministre des Affaires européennes Janos Boka, avant d’ajouter que la Hongrie en profitera pour mettre en avant sa « vision de l’Europe » et « redresser la barre (…) dans la bonne direction ».
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/viktor-orban-rencontre-vladimir-poutine-%C3%A0-moscou-ce-vendredi-photo/ar-BB1pt40Z?ocid=msedgntp&pc=LCTS&cvid=85624eba39614df5a06b29e49f48f6a8&ei=10#
Écrit par : Allusion | 05/07/2024
Répondre à ce commentairePour le portail Institut d'étude de la guerre, Nataliya Bugayova, Kateryna Stepanenko, et Frederick Kagan ont rédigé un rapport éclairant sur l'origine du conflit entre la Russie et l'Ukraine.
Selon le rapport, le président russe Vladimir Poutine n'a pas envahi l'Ukraine en 2022 parce qu'il craignait l'OTAN. Il a envahi l'Ukraine parce qu'il pensait que l'OTAN était faible, que ses efforts pour reprendre le contrôle de l'Ukraine par d'autres moyens avaient échoué et qu'il serait facile et sûr d'installer un gouvernement pro-russe à Kiev.
Son objectif n'était pas de défendre la Russie contre une menace inexistante, mais plutôt d'étendre le pouvoir de la Russie, d'éradiquer le statut d'État de l'Ukraine et de détruire l'OTAN, objectifs qu'il poursuit toujours.
À la fin de l'année 2021, Poutine s'est convaincu que la Russie avait la possibilité de lancer en toute sécurité une invasion massive de l'Ukraine afin d'atteindre deux objectifs distincts: établir le contrôle russe sur l'Ukraine sans rencontrer de résistance significative de la part de l'Occident et briser l'unité de l'OTAN.
Poutine a donc lancé des politiques qui s'attaquent à l'unité et à l'élargissement de l'OTAN. Tout au long de son règne, Poutine s'est fixé comme priorité d'empêcher d'autres anciens États soviétiques et même d'autres États, tels que les pays des Balkans, de rejoindre l'OTAN.
Le Kremlin a également cherché à saper les relations entre les membres de l'alliance. Poutine a accéléré ses efforts pour saper l'unité occidentale et l'OTAN à la suite de la révolution Euromaidan de 2014 qui a chassé le président ukrainien favorable à la Russie, Viktor Ianoukovitch, et a mis en place un gouvernement pro-occidental.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/sa-strat%C3%A9gie-diabolique-pour-briser-l-otan/ar-BB1pBtc5?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f83add62179a4647a68b9c30fec66dc0&ei=10
Écrit par : Allusion | 08/07/2024
Répondre à ce commentaireL’opposition en interne à Vladimir Poutine, va-t-elle avoir raison du régime autocratique du chef du Kremlin? Depuis quelques mois certaines voix essaient de se faire entendre au sein de la Douma, le parlement russe.
La déclaration du sénateur russe Nikolai Fedorov lors de la célébration d'Akatuy à Cheboksary est pour le moins surprenante. Une déclaration très dangereuse, mais surtout très dangereuse pour lui, il a laissé entendre qu'il était temps pour Poutine de prendre sa retraite.
Et comme on le sait, Poutine n’aime pas l’opposition et tente de briser ses opposants dès que possible, de quelque manière que ce soit : assassinats, empoisonnements, accidents
Nikolaï Fedorov est Membre du parti "Russie unie", il a 66 ans, il a été ministre de la Justice de Russie du 14 juillet 1991 au 24 mars 1993 et ministre de l'Agriculture entre 2O12 et 2015 devenant ensuite conseiller personnel du président Vladimir Poutine.
Malgré cela Il s’est opposé régulièrement à la politique de Poutine au sein de la Douma. Selon les médias russes indépendants, il serait la voix de l’opposition au sein du Parti de Poutine. Certains sénateurs estiment que Poutine envoie son pays vers une débâcle économique et voudraient que "les choses changent" à Moscou.
La question devient : est-ce qu'un successeur ne serait pas pire que Poutine ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/il-est-temps-pour-poutine-de-prendre-sa-retraite/ar-BB1pJr56?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=00a0bd292acc4213bb9aa3325232d972&ei=10
Écrit par : Allusion | 10/07/2024
Répondre à ce commentaireSelon un membre de haut rang d'un important groupe de réflexion russe, Moscou devrait envisager d'utiliser une explosion nucléaire comme démonstration pour effrayer les pays occidentaux et les dissuader de laisser l'Ukraine utiliser ses armes contre des cibles en Russie.
Les journaux sont remplis d'appels de plus en plus nombreux de la part des alliés et des partenaires de l'Ukraine qui demandent que Kyiv puisse utiliser ses armes fournies par l'Occident contre des cibles à l'intérieur de la Russie. Mais certains tentent par tous les moyens de dissuader ce type d'action.
Dmitry Suslov est directeur adjoint du groupe de réflexion Council for Foreign and Defence Policy, basé à Moscou. Il a récemment proposé que le Kremlin utilise ce qu'il appelle une explosion nucléaire "démonstrative" pour dissuader l'Occident.
Reuters a été le premier média à faire état de la suggestion de Dmitry Suslov et a noté que ses commentaires intervenaient juste un jour après que Vladimir Poutine a averti que les États-Unis et l'Europe jouaient avec le feu en permettant à l'Ukraine de frapper la Russie.
Dmitry Suslov a fait l'éloge de Vladimir Poutine, mais a également déclaré que la Russie devait agir pour dissuader les pays occidentaux de franchir les lignes rouges fixées par le Kremlin, raison pour laquelle il a déclaré que Moscou devait envisager d'utiliser une arme nucléaire à titre démonstratif.
"Pour confirmer le sérieux des intentions de la Russie et convaincre nos adversaires de la volonté d'escalade de Moscou, il convient d'envisager une explosion nucléaire démonstrative (c'est-à-dire sans combat)", a expliqué Dmitry Suslov dans le magazine économique Profil, traduit par Reuters.
"L'effet politique et psychologique d'un champignon atomique, qui sera diffusé en direct sur toutes les chaînes de télévision du monde, rappellera aux hommes politiques occidentaux la seule chose qui a empêché les guerres entre les grandes puissances depuis 1945 et qu'ils ont aujourd'hui largement perdue : la peur d'une guerre nucléaire", a ajouté Dmitry Suslov.
Reuters note que Dmitry Suslov n'est que l'un des nombreux experts en sécurité et législateurs russes qui se sont prononcés en faveur de l'essai d'une bombe nucléaire par la Russie afin de dissuader l'aide occidentale à l'Ukraine. Mais la Russie pourrait-elle vraiment tester une arme nucléaire aujourd'hui ?
Le 6 mai 2024, le ministère russe de la Défense a annoncé que Moscou organiserait une série d'exercices nucléaires tactiques ordonnés par Vladimir Poutine, selon BBC News, mais les exercices ne sont pas équivalents à l'explosion réelle d'une bombe nucléaire.
Selon l'Arms Control Association, le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) interdit toutes les explosions nucléaires sur la planète depuis 1996. La Russie est l'un des 187 signataires du traité et l'a ratifié en 2000.
Toutefois, les tensions liées à l'invasion de l'Ukraine par Moscou ont conduit Poutine à révoquer la ratification du TICE en Russie en novembre 2023, au motif que Moscou souhaitait atteindre la parité avec les États-Unis, qui n'ont pas ratifié le traité depuis qu'ils l'ont signé.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a réagi à l'époque à la décision de Poutine en déclarant que les États-Unis étaient "profondément préoccupés par le projet de la Russie de retirer sa ratification du traité d'interdiction complète des essais nucléaires".
"Les responsables russes affirment que l'intention de la Russie de retirer sa ratification ne signifie pas qu'elle reprendra ses essais, et nous demandons instamment à Moscou de s'en tenir à ces déclarations", a poursuivi Antony Blinken dans son communiqué, sans que l'on sache exactement comment Washington réagirait.
En février 2023, Poutine a suspendu la participation de la Russie au traité NEW START avec les États-Unis, mais a déclaré que Moscou n'avait pas l'intention d'être le premier à tester une arme nucléaire, même si la Russie le ferait si les États-Unis en testaient une en premier, selon CNN.
Il reste à voir si Poutine et le Kremlin finiront par suivre l'idée de Dmitry Suslov de tester une arme nucléaire pour dissuader l'Occident de franchir les lignes rouges russes. Mais il s'agirait d'un symbole fort de la mauvaise direction que prend le monde.
Dmitry Suslov a également suggéré que la Russie lance des exercices nucléaires stratégiques et avertisse tout pays qui autoriserait l'Ukraine à utiliser ses armes contre la Russie que Moscou se réservait le droit de frapper les cibles de ce pays partout dans le monde, et que la Russie pourrait utiliser ses armes nucléaires contre tout pays disposant d'armes conventionnelles, rapporte Reuters.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/un-groupe-de-r%C3%A9flexion-russe-propose-de-tester-une-arme-nucl%C3%A9aire-pour-dissuader-l-occident/ss-BB1qfHf5?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=ea6ce3cdb0c84860839cc1f171ecde1b&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 19/07/2024
Répondre à ce commentaireDepuis l’annexion de la Crimée en 2014, et surtout l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022, les États-Unis et l’Europe ont imposé à la Russie un train de sanctions massives.
Presque tous les secteurs sont ciblés
Embargo sur le pétrole et le gaz, gel des avoirs russes à l’étranger, restrictions financières, interdiction de l’exportation de certains biens vers la Russie, fermeture des routes aériennes et maritimes… presque tous les secteurs économiques ont été ciblés par les pays occidentaux.
Selon les estimations de David O’Sullivan, l’envoyé spécial international pour la mise en œuvre des sanctions de l'Union européenne, le manque à gagner pour l’État russe serait équivalent à 400 milliards d’euros.
Les sanctions sont-elles efficaces ? La réponse est oui, selon la représentation de la France auprès de l’Union européenne : la Russie investit désormais très peu dans l’innovation et les sanctions sur des produits comme les avions ou les semi-conducteurs ont un impact direct sur l’économie du pays.
Néanmoins, il apparaît de plus en plus clairement que les sanctions sont contournées via le commerce avec des pays tiers, non sanctionnés par l’Occident, mais qui continuent de leur côté à échanger avec la Russie.
Les Échos indiquent ainsi que les exportations de l'Union européenne et des États-Unis vers le Kirghizistan ont été multipliées respectivement par 10 et par 4 entre 2021 et 2023. Des chiffres similaires pour l’Arménie (x 2,8 depuis l’UE, x 2 depuis le Royaume-Uni et x 4,2 depuis les États-Unis sur la même période).
Ce boom des exportations est d’autant plus suspect qu’il concerne des secteurs précis : très faibles avant la guerre, les importations kirghizes d’automobiles ont augmenté de 1.428 % en 2022 et celles de machines électriques de plus de 1.000 %.
« Au Kazakhstan, les importations de smartphones et d'ordinateurs en provenance de l'Union européenne ont complètement explosé au cours de l'année 2022. Le Kirghizistan s'est mis à importer des composants aéronautiques depuis les États-Unis », précise Michaël Levystone, un spécialiste de l’Asie centrale cité par Les Échos.
Ces chiffres surprenants, corroborés par l’explosion des exportations de ces pays vers la Russie, révèlent que ces États de l’espace post-soviétique servent de plateformes de réexportation : des entreprises locales achètent des technologies occidentales pour les réexpédier chez leur grand voisin.
Ces flux commerciaux sont problématiques, car certains des produits concernés sont classés par l’Union européenne comme des « biens à double usage » ou des « technologies avancées cruciales » qui peuvent être détournés à des fins militaires, précise le journal économique.
Le Financial Times a également souligné l’existence d’un milliard de dollars de « produits fantômes », en principe exportés depuis l’Europe vers ces pays tiers, mais qui n’arrivent jamais à destination et sont, selon toute vraisemblance, acheminés vers la Russie.
D’autres pays que les anciennes républiques soviétiques servent de zones de transit pour le contournement des sanctions, comme la Turquie (par ailleurs membre de l’OTAN), les pays du Golfe et l’Inde.
Depuis le début de la guerre, Moscou a recours à de nombreuses autres stratégies pour contourner les sanctions, notamment en opérant des transactions par l’intermédiaire de banques de pays du Golfe.
Autre technique déployée par la Russie, selon le Financial Times : la constitution d’une flotte fantôme de méthaniers pour pouvoir acheminer ses hydrocarbures. Ces bateaux vieillissants seraient plus vulnérables aux accidents et aux marées noires.
Le quotidien britannique a aussi révélé récemment l’existence d’un plan du ministère russe de l’Industrie et du Commerce pour acheter plus d’un milliard d’euros de composants électroniques à l’Inde.
« Le plan, révélé dans des lettres adressées à un organisme de promotion commerciale étroitement lié aux services de sécurité russes, visait à utiliser les "importantes réserves" de roupies amassées par les banques russes grâce à l'essor des ventes de pétrole à l'Inde », ajoute ce journal.
Malgré le contexte actuel, 1 674 entreprises européennes issues de secteurs non sanctionnés, dont 90 françaises, seraient toujours actives en Russie, selon un décompte du KSE Institute, rattaché à l'université d'économie de Kyiv.
Cependant, les sanctions continuent de se durcir, touchant également des opérateurs européens. La Banque centrale européenne (BCE) a exigé des banques du continent toujours actives en Russie qu’elles interrompent leurs paiements internationaux.
Par conséquent, la banque autrichienne Raiffeisen, très active en Russie, a annoncé à ses clients, des sociétés européennes présentes sur place, qu’elle interromprait les opérations de paiements à l’international émises depuis ce pays à partir de septembre 2024. La BCE a aussi exigé de cette banque qu’elle réduise de 65 % ses prêts à des clients russes d’ici à 2026.
De son côté, le Trésor américain a lancé une nouvelle vague de sanctions, prévoyant notamment de très lourdes amendes (et des peines de prison) pour les banques des pays d’Europe et du Golfe qui contournent les mesures adoptées contre la Russie.
« Aujourd'hui, les efforts de Washington pour combler ces failles semblent porter leurs fruits. La principale banque publique de Dubaï a fermé certains comptes détenus par des oligarques russes et des négociants en pétrole russe », indique le Wall Street Journal
« Les prêteurs turcs se méfient de plus en plus des opérations liées à la Russie. Les États-Unis ont également mis en demeure les banques de Vienne, un autre pôle financier important », ajoute ce média.
Si Moscou s’appuie sur la vente d’hydrocarbures pour financer l’invasion de l’Ukraine, la question de l’efficacité des sanctions occidentales continue de faire débat. Deux ans et demi après le début de la guerre, l’étau économique semble toutefois se resserrer autour de la Russie !
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/voici-comment-la-russie-parvient-%C3%A0-contourner-les-sanctions-occidentales/ss-AA1qr4w7?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=b3960f268e984514a19b5dd5e9ee190d&ei=14#image=1
Écrit par : Allusion | 22/09/2024
Répondre à ce commentaireRetour en Ukraine où nous retrouvons notre chroniqueur Artem Savart, ce jeune russe qui vit en Ukraine et qui a délibérément choisi d’y rester lors de l’invasion russe, le 22 février 2022. Dans Transversales, il sera question des demandeurs d'asile. Les personnes qui cherchent une protection internationale sont plus exposées que la moyenne de la population aux problèmes de santé mentale. C'est ce que dit un avis du Conseil supérieur de la santé qui estime que les autorités à la fois belges et européennes devraient en faire davantage parce qu'un parcours migratoire laisse évidemment des traces avec des situations difficiles en amont et un parcours semé d'embûches par la suites.
https://auvio.rtbf.be/media/les-couleurs-de-l-info-les-couleurs-de-l-info-3248379
Écrit par : Allusion | 27/09/2024
Répondre à ce commentaireC'est une trahison pour la Russie: la Serbie a augmenté secrètement ses ventes de munitions à l'Occident et renforcé la défense de l'Ukraine. Dans le même temps, le pays n'a pas adhéré aux sanctions occidentales contre la Russie.
Le Financial Times estime que la Serbie a exporté pour 800 millions d'euros de munitions à ses alliés occidentaux depuis l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie en 2022. Ces armes se sont ensuite retrouvées à Kiev via des pays tiers.
Le président serbe Aleksandar Vučić a qualifié la situation d'opportunité commerciale. Dans le même temps, Vucic insiste sur le fait qu'il ne prendra pas parti dans la guerre.
"Cela fait partie de notre redressement économique et c'est important pour nous. Oui, nous exportons nos munitions", a-t-il déclaré dans une interview au Financial Times.
M. Vucic a souligné que la Serbie ne pouvait pas vendre d'obus à l'Ukraine ou à la Russie. Mais cela n'empêche pas Belgrade de commercer avec ses alliés occidentaux:
"Nous avons conclu de nombreux contrats avec les Américains, les Espagnols, les Tchèques et d'autres. Ce qu'ils en font à la fin, c'est leur affaire. Même si je sais où finissent ces munitions, cela ne me regarde pas.
Mon travail consiste à garantir la légalité des contrats d'armement que nous leur vendons... Je dois m'occuper de mon peuple, et c'est tout ce que je peux dire. Nous avons des amis à Kiev et à Moscou. Ce sont nos frères slaves."
La Serbie n'est membre ni de l'OTAN ni de l'UE. En même temps, les Serbes ont traditionnellement un attachement sentimental à la Russie et se méfient de l'Occident.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trahi-par-un-proche-poutine-est-poignard%C3%A9-dans-le-dos/ar-AA1rztHF?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=1996b1d2ef284f6b8c7e762942846f52&ei=19
Écrit par : Allusion | 02/10/2024
Répondre à ce commentaireDébat sur la "Fin de la guerre en 2025" voulue par le président de l'Ukraine après ses rendez-vous avec les alliés ociidentaux.:
podcast
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/1628270668.MP3
Écrit par : Allusion | 15/10/2024
Répondre à ce commentaireCe mardi ARTE présente son THEMA avec le titre "Rideau de fer. L'occupation soviétique"
La main de Moscou
Comment apès 1945, l'URSS a imposé son modèle en Europe Occidental et Oriental ?
Comment les populations russes ont vécu ses soviétisation forcée jusqu'à la chute du mur de Berlin dans une mise au pas radicale ?
Écrit par : Allusion | 15/10/2024
Répondre à ce commentaireVolodymyr Zelensky a déclaré que son « plan de victoire » comprenait l'adhésion « inconditionnelle » de l'Ukraine à l'OTAN, ainsi que des livraisons spécifiques d'armes.
Le dirigeant ukrainien a dévoilé une partie de son plan lors d'un discours au Parlement. En outre, il espère que les nations alliées répondront positivement à ses demandes.
"Si nous commençons à avancer selon ce plan de victoire dès maintenant, il sera peut-être possible de mettre fin à la guerre au plus tard l'année prochaine", a-t-il déclaré aux législateurs.
Après avoir présenté son projet à plusieurs dirigeants occidentaux, le président ukrainien a partagé quelques détails avec le public.
"Indépendamment de ce que veut [le président russe Vladimir] Poutine, nous devons tous changer les circonstances afin que la Russie soit contrainte à la paix", a-t-il souligné.
Il y a quelques semaines, le président ukrainien avait vivement critiqué la lenteur des livraisons d’armes occidentales au cours des derniers mois, alors que les forces russes continuent de progresser sur le front oriental de l’Ukraine.
Du côté russe, le Kremlin a rejeté ce plan, estimant qu’il n’offrait qu’une paix temporaire.
"Le seul plan de paix possible est que le régime de Kiev prenne conscience de la futilité de la politique qu'il poursuit et comprenne la nécessité de faire preuve de sobriété", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-plan-de-victoire-d%C3%A9voil%C3%A9/ar-AA1subaf?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f57bf70bc66440419a822836c44e0fec&ei=14
Écrit par : Allusion | 18/10/2024
Répondre à ce commentairePropagande russe : l'arme de guerre de Poutine
https://www.autrement.com/propagande-larme-de-guerre-de-vladimir-poutine/9782080442482
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-message-effrayant-de-poutine-au-monde/ar-AA1sxI5y?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=3c3798186e8d493f8337e081814f3bce&ei=10
Écrit par : Allusion | 19/10/2024
Répondre à ce commentaireLe taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle moldave est plus élevé que lors du dernier scrutin, organisé en 2020, rapportent les médias de cette ancienne république soviétique. À noter que cette année, les Moldaves doivent également se prononcer sur l'avenir du pays par le biais d'un référendum.
À 19h40 heure locale (18h40 en Belgique), 50% des électeurs s'étaient présentés aux urnes, soit près de 1,5 million de personnes. En 2020, 48,76% du corps électoral moldave avait voté.
Selon la Commission électorale centrale (CEC), au moins 180.000 Moldaves de la diaspora ont déposé un bulletin de vote. De longues files d'attentes ont notamment été observées à Bucarest, la capitale de la Roumanie voisine, ou à Moscou.
L'actuelle présidente moldave pro-européenne, Maia Sandu, brigue un second mandat, tout en faisant face à dix autres candidats. Il est donc plus que probable qu'un deuxième tour soit organisé, opposant les deux candidats qui auront récolté le plus de voix.
Simultanément à l'élection présidentielle, les électeurs doivent aussi se prononcer via un référendum sur l'inscription dans la Constitution de l'objectif d'adhérer à l'Union européenne (UE).
À 18h00 (heure locale), plus de 1,2 million d'électeurs avaient donné leur avis, soit un taux de participation de 42,44%.
Les bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 21h00 (heure locale). Les premiers résultats sont attendus vers 22h00.
C'est oui à l'UE mais de justesse.
Ont-ils peur de subir la même guerre que l'Ukraine avec la Russie ?
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-taux-de-participation-%C3%A0-l-%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-moldave-plus-%C3%A9lev%C3%A9-qu-en-2020/ar-AA1sBt44?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=93f4ee9c502d43fb835ae85e1a844a5f&ei=15
Écrit par : Allusion | 21/10/2024
Répondre à ce commentaireMoscou interdite
La vie secrète d'une capitale en guerre
Passé le choc des bombardements russes sur l'Ukraine, les Européens découvrent une autre guerre : celle que la Russie mène, à bas bruit, au cœur de nos démocraties. Soupçons de corruption, arrestations d'agents, manifestations téléguidées : chaque jour, de nouveaux éléments émergent, aux quatre coins de l'Europe. Ces affaires, isolées, font à peine la Une. Pire, elles sont souvent méprisées, considérées comme anecdotiques. Avec cette enquête, notre but est de lier ces opérations entre elles, et de donner à comprendre aux téléspectateurs qu'elles sont autant d'assauts coordonnés. Nous mettrons au jour cette toile tissée depuis Moscou, qui mérite toute notre attention et notre vigilance. Les démocraties européennes, ciblées, auraient tort de se croire forteresses imprenables. Elles peuvent vaciller. L'ambition de ce documentaire est donc de lier la guerre ouverte qui ravage l'Ukraine et la guerre dite "hybride" qui sévit sous les radars, en Europe. L'une est le corollaire de l'autre.
https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-moscou-interdite-3266274?utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Docu_09-11-2024&utm_medium=email&utm_content=live%2Fond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 09/11/2024
Répondre à ce commentaireA Berlin, 35 ans après, un Mur toujours ancré dans les têtes
35 ans après la chute du Mur de Berlin (9 novembre 1989), les différences politiques, économiques, démographiques, culturelles et sociales persistent entre les deux anciennes Allemagne.
Le fossé Est-Ouest n’a pas disparu. Bien au contraire. Il se creuse d’année en année, surtout dans les têtes. 35 ans après la révolution pacifique du 9 novembre 1989, les Allemands de l’Est, qui représentent un cinquième de la population, se sentent toujours défavorisés par rapport à leurs homologues de l’Ouest. « Ils se sentent toujours comme des citoyens de seconde zone », confirme le ministre d’Etat Carsten Schneider, chargé des « nouveaux Länder » de l’Est, dans son rapport 2024.
Écrit par : Allusion | 09/11/2024
Répondre à ce commentaireLa Fédération de Russie, reconnue pour son immensité et sa diversité frappante, demeure le plus vaste pays de la planète. S'étendant des pays baltes à l'ouest jusqu'aux côtes du Pacifique près de l'Alaska à l'est, la Russie traverse 11 fuseaux horaires et abrite plus de 100 langues. Avec ses paysages époustouflants et sa mosaïque culturelle, elle couvre une superficie impressionnante de 17,1 millions de kilomètres carrés (6,6 millions de miles carrés). Cette grandeur reflète des siècles de conquêtes, une histoire complexe et une identité en constante évolution.
Pour devenir une nation aussi colossale, la Russie a hérité d'États médiévaux, a subi des invasions, a étandu son territoire de manière incessante et a été façonnée par une succession de dirigeants pour le moins déterminés. Curieux ? Parcourez cette galerie pour découvrir comment ce pays est devenu si grand.
Les débuts de la Russie remontent à une multitude d'États médiévaux qui ont évolué avec le temps. Les Vikings, appelés Varangiens, ont joué un rôle central dans cette histoire, en établissant la Rus' de Kiev, qui jette les premières bases de l'identité russe.
Les Vikings ont étendu leur influence de Novgorod à Kiev, donnant naissance à une fédération de principautés, la Rus' de Kiev. Ces principautés rivalisaient fréquemment pour le pouvoir, leurs chefs cherchant à unifier les régions fragmentées.
La Rus' de Kiev souffrait d’une faiblesse stratégique : les prairies environnantes. Ces vastes étendues de terre, qui s’étendaient à travers l’Asie, étaient facilement traversées par les Mongols à cheval, avides d’étendre leur empire vers l’ouest.
Au 13ᵉ siècle, l'empire mongol en pleine expansion a imposé sa domination sur les principautés et villes de la Russie. Cette domination a profondément influencé les stratégies politiques et militaires russes, tout en imposant de lourds impôts à la population.
Malgré cette domination, Moscou a résisté. La Horde d'or, branche occidentale de l'Empire mongol, a été vaincue lors de la bataille de Koulikovo en 1380. Cependant, l'influence mongole a persisté, et Moscou a dû affronter d'autres conflits pour assurer sa liberté.
Ivan III, surnommé Ivan le Grand, a mis fin à la domination mongole. Son refus de payer un tribut a conduit à un affrontement décisif sur la rivière Ougra. Les Mongols se sont finalement retirés, laissant Moscou libre d'étendre son influence.
Ivan III ne s'est pas contenté de vaincre les Mongols. Il élargit le territoire moscovite en soumettant le peuple de Kazan, à l'est de Moscou. Cette décision stratégique marque le début de la transformation de la nation en une puissance dominante.
Après la défaite des Mongols, Moscou est devenue l'axe central du pouvoir. Ivan III a mis fin de manière décisive à l'indépendance de nombreuses principautés en battant leurs forces et en annexant leurs terres. En 1487, son autorité s'étend de la Finlande à l'Oural.
Vassili III, fils d'Ivan III, a poursuivi cette vision en consolidant le contrôle sur une grande partie de l'empire et en instaurant le titre de "tsar", ainsi que l'aigle bicéphale comme emblème de la Russie.
Ivan IV, fils de Vassili III, connu sous le nom d'Ivan le Terrible, a agressivement étendu l'empire. Cependant, ses dernières années, marquées par la paranoïa et la violence, ont affaibli le pays, plongeant la Russie dans le chaos après sa mort en 1584.
En 1571, la Russie a subi un revers dévastateur : 120 000 soldats de l'armée de Crimée ont envahi Moscou, réduisant la ville en cendres. Seul le Kremlin (photo) a résisté.
Après la mort d'Ivan IV en 1584, la Russie a plongé dans le chaos. Durant le Temps des troubles, elle a été affaiblie par des invasions, des luttes de pouvoir et une famine qui a coûté la vie à un tiers de la population russe.
Malgré ces bouleversements, la Russie a continué son expansion à l'est, au-delà de l'Oural. Les explorateurs ont affronté les tribus locales en revendiquant de nouveaux territoires. Ces conflits ont défini les frontières orientales et préparé les futures conquêtes sibériennes.
En 1613, l'accession de Mikhaïl Romanov au titre de tsar a marqué une nouvelle ère. Il a stabilisé l'empire, fait la paix avec la Suède et la Pologne, tout en poursuivant son expansion. Cette dynastie a amorcé une période de croissance immense et d'importance géopolitique.
Les explorateurs russes ont poursuivi leur avancée vers la Sibérie, établissant des colonies telles que Iakoutsk et Tchita. Surmontant des terrains difficiles et affrontant les tribus locales, ils ont étendu l'influence russe. Cette époque d'expansion incessante a fait de la Sibérie une frontière clef pour l'empire de Russie.
Alors que l'empire s'étendait vers l'est, les rigueurs des hivers sibériens ont poussé les explorateurs à chercher des solutions pour résister au froid. La faune locale s'est révélée essentielle : de nombreux animaux ont été chassés pour leur fourrure. Ces précieuses ressources étaient exportées vers l'Europe, stimulant une économie florissante qui a encouragé de nouvelles avancées territoriales.
Des explorateurs tels que Kourbat Ivanov ont repoussé encore plus loin les limites de l'empire, découvrant le lac Baïkal et atteignant l'océan Pacifique. L'Empire russe a revendiqué de vastes étendues, affirmant sa détermination à dominer l'Est et à renforcer sa présence mondiale.
Sous le règne de Pierre le Grand, de 1721 à 1725, l'empire a connu des gains de territoires significatifs dans les pays baltes. En battant les Suédois, Pierre a annexé l'Estonie et la Livonie (actuelle Lettonie), consolidant la position de la Russie comme puissance incontournable dans la région.
Les expéditions dans l'Extrême-Orient ont également révélé l'importance stratégique de la péninsule du Kamtchatka. Cette région, malgré une résistance indigène farouche, des épidémies et des terrains difficiles, a été intégrée à l'empire, permettant à la Russie de consolider sa frontière orientale.
Sous le règne de Catherine la Grande, l'objectif était clair : garantir à la Russie un accès à la mer Noire. Grâce à des victoires contre l'Empire ottoman et des manœuvres stratégiques en Pologne, son règne a redéfini les frontières de l'Europe de l'Est, posant les bases de la stratégie géopolitique méridionale de la Russie.
En 1783, la Russie a annexé la Crimée, en violation des traités précédents. Cette prise a permis la fondation du port stratégique d'Odessa, situé dans l'actuelle Ukraine, mais a profondément modifié l'équilibre des forces dans la région.
L'affaiblissement de la Pologne sous le règbne de Catherine II a conduit à sa partition, un processus dans lequel la Russie, l'Autriche et la Prusse se sont partagé le pays. La Russie a ainsi acquis d'importantes terres, modifiant durablement le paysage géopolitique de l'Europe de l'Est et renforçant sa domination.
La défaite de Napoléon en 1812 a également entraîné un agrandissement du territoire de la Russie. Le Congrès de Vienne lui a accordé la majeure partie du duché de Varsovie, élargissant encore davantage sa frontière occidentale.
Les conflits récurrents avec l'Empire ottoman ont continué d'étendre l'influence russe. Les forces russes ont même menacé Constantinople, mais une intervention diplomatique a freiné leurs avancées. Le traité de 1828 a néanmoins permis à la Russie de sécuriser un territoire stratégique et de se rapprocher de son objectif de contrôler la mer Noire.
Dans les années 1860, les campagnes d'Alexandre II ont permis la conquête de vastes territoires en Asie centrale. Le Turkestan, comprenant des régions comme l'actuel Ouzbékistan et Kirghizistan, a été intégré à l'empire. Ces conquêtes ont apporté des avantages stratégiques et économiques tout en élargissant encore le rayonnement de la Russie sur le continent.
À l’est, la Russie a également porté son attention sur l'Amérique du Nord. Les marchands de fourrures ont établi des colonies en Alaska, en Californie et même à Hawaï. Bien que ces avant-postes aient ouvert de nouvelles opportunités, leur gestion s’est révélée coûteuse et complexe.
En 1867, Alexandre II a décidé de vendre l'Alaska aux États-Unis pour environ 6, 5 millions d'euros (7,2 millions de dollars). Cette vente a mis fin à la présence russe en Amérique, mais elle a également servi de tampon contre une éventuelle expansion britannique en Amérique du Nord.
Avec la formation de l'Union soviétique, les frontières de l'ancien empire ont été redessinées. Ces nouvelles divisions administratives ont ensuite influencé les États indépendants qui ont émergé après l'effondrement de l'URSS en 1991.
À son apogée, en 1895, la Russie couvrait 22,8 millions de kilomètres carrés (8,8 millions de miles carrés), ce qui en faisait le troisième plus grand empire de l'histoire. Aujourd'hui, sa superficie reste impressionnante, près de deux fois celle du Canada.
Actuellement, la Russie est divisée en 85 entités territoriales, parmi lesquelles 22 républiques. Ces républiques possèdent leurs propres langues officielles, organes législatifs et une certaine autonomie, bien que la politique étrangère reste centralisée.
La vaste étendue et la diversité de la Russie moderne témoignent toujours de ses racines impériales. Entre conquêtes historiques et assimilation culturelle, l'identité russe demeure profondément marquée par l'ambition et l'héritage de son passé houleux et axé sur l'agrandissement de son territoire.
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Écrit par : Allusion | 18/12/2024
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