Le monde de l'écriture vu par Michel Bussi

En 2023, j'ai lu une série de livres écrits par l'écrivain, Michel Bussi. Pas l'un après l'autre, mais à une cadence assez rapprochée pour avoir une vision suffisamment large du monde de leur auteur.
18 livres depuis 2006 sont parus sous sa plume.
"Je vais de l'imaginaire au merveilleux. J'aime construire au-delà de ma réalité", écrit Michel Bussi.
C'est exactement ce qui le définit et qui me définit moi-même via le surréalisme.
Ses romans ne sont liés l'un à l’autre par une quelconque intrigue en commun. J'aime la variété et les pensées multiples à 360° comme je le laissais comprendre dans mon billet précédent .
Sans ordre chronologique, puisqu'ils sont généralement intemporels, je les reprends ainsi par facilité et parce qu'il faut un ordre.

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Préambule

Je parlais récemment de l'écriture et du livre "L'artisanat de l'écriture" de Thomas Lavachery (son interview).
Avant d'écrire, il faut beaucoup lire.
Ecrire un livre n'est pas la même opération que d'écrire un journal qui suit l'actualité comme je le fais de manière hebdomadaire. Un journal peut en être les bases mais sous forme de fiction avec la vie en arrière-plan comme support, donne arrière-goût à l'imagination.
Pendant le confinement, j'ai déjà écrit "Quand les livres délivrent" en pleine période du Covid.
Jeune professeur de géographie à l'université de Rouen, Michel Bussi commence à écrire à 45 ans dans les années 1990. Il écrit un premier roman, situé à l’époque du débarquement de Normandie, refusé par l’ensemble des maisons d’édition. Il écrit quelques nouvelles, s’attelle à l’exercice de l’écriture de scénarios mais sans parvenir à les faire publier.
En 2014, ce tropisme normand, ajouté à son enseignement et ses recherches en Normandie, l’ont amené à être élu « parrain officiel » de la fête des Normands.

Dix ans après, lors d’un voyage à Rome et du pic de popularité du Da Vinci Code de Dan Brown , l’idée d’un roman s’impose à lui au centenaire d’Arsène Lupin, en 2006, une réédition de Maurice Leblanc, le poussent à se lancer dans un travail d’enquêteur avec des cartes de l'IGM et à écrire son premier roman "Code Lupin. Un Da Vinci normand".
Aujourd'hui, il est devenu le 2e auteur français le plus lu et le plus vendu en France avec plus de 7 millions de lecteurs. Pour l'étranger, il est traduit dans 35 langues. Pour ses titres "After the Crash", "Black Water Lilies", "Don’t Let Go" et "Time is a Killer", il a vendu plus de 400.000 exemplaires au Royaume-Uni mais aussi en Italie, en Chine, au Brésil, en Russie... Ses ouvrages ont été couronnés de nombreux prix. N.É.O. est sa première série pour la jeunesse (1er Tome 1 - N.E.O. - La chute du soleil de fer.
C'est dire qu'avant d'avoir un succès, il y a une épreuve de préparation de longue haleine avant d'y arriver.
La diversité des thèmes de ses livres en constitue la richesse essentielle.
Plusieurs années seront nécessaires pour que ses ouvrages paraissent au rythme d’un par an.
L'insularité des lieux, l'argent, les enquêtes sont les particularités de ses romans.
Les titres de ses livres sont à mettre en relation avec chansons pour y ajouter le son pendant la lecture de ses livres. Je les ajouterai à la fin de chaque épisode.
Je n'ai pas d'autres sources de réflexions au sujet de Bussi en dehors d'autres lecteurs qui commentent ses livres sur Babelio.
Dans un ordre aléatoire de lecture, je vais tenter de me rappeler des livres que je cite en donnant le court résumé, les liens avec ce que j'en avais écrit quand il y en a et les commentaires qui me semblent les plus significatifs et correspondant à mon appréciation.

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2011 : Nymphéas noire

Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé.

• "Le mystère de Giverny exposé en deux pages et demi au début du roman est gratiné et vous colle à la peau quasiment jusqu'à la fin. sans résoudre l'énigme. Ce livre m'a permis de découvrir l'univers de Monet et m'a donné envie d'en savoir beaucoup plus sur cet homme et sa peinture"
• Nous sommes en plein dans l'impressionnisme des images, de la peinture de la nature et de la psychologie des personnages. 

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2012 : Un avion sans elle

Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois ?
Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?

• "L'intrigue n'est pas à mes yeux le problème. C'est vrai qu'elle est rondement menée et qu'il y a un vrai suspense sur les 200 dernières pages. Je mets quiconque au défi de deviner la solution de l'énigme (pas juste de percevoir qu'il y a un truc qui cloche et que peut-être il y a une troisième voie, non vraiment de trouver exactement de quoi il s'agit) ou de laisser tomber le roman quand tout s'emballe vers la fin. Et ça m'a bien plu".
• Ici, on est dans le domaine du polar.

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2013 : Ne lâche pas ma main

Liane et Martial Bellion et leur fille Sofa profitent des saveurs sucrées-salées et du climat tropical de l’île de La Réunion. Des vacances de rêve à n’en pas douter. Ce couple en apparence idéal va pourtant chavirer quand Liane disparaît mystérieusement de sa chambre d’hôtel. Enlèvement ? Fugue ? Meurtre ? D’abord perplexe, la police soupçonne vite Martial d’avoir assassiné son épouse. Paniqué mais refusant de se rendre aux forces de l’ordre, il entraîne sa fille dans une fuite effrénée à travers les paysages luxuriants, et inquiétants, de l’île. Serait-ce un aveu ? À moins que la disparition de Mme Bellion ne cache une machination bien plus diabolique ? Cette fois, c'est sur une île que l'histoire se passe. 

• Description de la Réunion par une métaphore d'une "ile monde" pour suivre le slogan touristique. Une île de 40 km2. Echantillon représentatif des inégalités. Un laboratoire de l'humanité en terrasse sur le rebord du monde pour observer l'avenir du genre humain. A l'ombre en tongs, un verre de punch à la main et plus on se rapproche de la plage, de plus en plus près de du lagon où on peut se baigner sans rochers, sans requins sans courants où plus les cases jouxtent sans exception avec la densité des piscines sont strictement inverse aux besoins théoriques.  Un chapitre avec le titre "Orgueil et paresse". Depuis 1952, tout fonctionnaire français qui prend sa retraite sur la Réunion doit rester 40 jours par an pour toucher une pension majorée de 35% grâce à la réforme Yogo  de 2008.Le but avoué est de ne pas décapiter la poule aux œufs d'or avec des fonds investis dans l'immobilier ou pour les Zoreilles dont les affaires brillent au zénith comme vestige d'un colonialisme. Amener des flux choisis de chefs d'entreprise, de familles bourgeoises en mal d'exotisme comme touristes. En arrière-plan, des juifs pour la plupart qui ont fui le nazisme vers de success-story entre juifs et musulmans. 

Promesse d'empire touristique régnant sur les Mascaraignes ou après des études de commerce international se retrouvent en Californie, attirés par les Beach Boys ou à Madagascar pour faire fortune dans l'art de la céramique tandis qu'à Mayotte, la situation des laisser-pour-compte se détériore à cause de l'Etat français, qui investit sur place 4x moins que dans le reste du pays.

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2014 : N'oublier jamais

Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu en Corse. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule.
Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge. Ceci est la version de Jamal. La vraie ?

• "On aime ou on déteste tant les rebondissement foisonnent. L'auteur tape fort dans la surenchère à tel point d'en oublier parfois le fil conducteur. Mais étonnamment, ce récit labyrinthique à la limite de la psychose fonctionne. Coupable ou innocent, la question restera posée jusqu'à l'ultime révélation ( de trop, tristement réglée en 3 coups de cuiller à moka )".

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2015 : Maman a tort

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant...
Quand Malone, du haut ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire le croit.
Il est le seul... Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil. Le compte à rebours a commencé.
Qui est vraiment Malone ?

• "Dans ce baptême littéraire, j'ai rencontré une plume agréable, addictive, parfois même instructive. Finalement un bon moment sans prise de tête.. Malone est un petit garçon de trois ans et qui s'est mis dans la tête que sa maman n'était pas sa maman. Plutôt pas mal l'idée déjà. L'école est avisée et met en place pour ce petit, un suivi psychologique. le psychologue prend les propos de l'enfant très au sérieux. Quel serait l'intérêt d'imaginer une telle chose quand on sait combien l'amour d'un enfant pour sa mère peut être puissant et indestructible".

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2016 : Le temps est assassin

Eté 1989, la Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d'un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille adolescente. Elle veut profiter des vacances, pour exorciser le passé. C'est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l'attend une lettre... de sa mère. Vivante ? Découvrir ce qui s'est réellement passé pendant son accident et découvrir la vérité et savoir si sa mère est vivante, devient son obsession.

• Premier livre de Bussi pour moi.
• En 8 épisodes, il a été représenté au mois d'août sur la 3 belge. Le temps est assassin "Le Temps est assassin" sur TF1 grande saga de la rentrée ,  Le Temps est assassin. Quand, dans un livre, il y a en alternance deux périodes parallèles, la césure se produit par le passage au chapitre suivant. Le problème d'un film qui ce saut dans le temps se produit avec les mêmes acteurs, c'est plus difficile. Un filtre qui jaunissait le cadre, ne suffisait pas toujours.
• Dans mon billet "Le temps est assassin", je reflétais une histoire personnelle en décrivant une rencontre avec un ancien collègue. Il n'avait pas du tout le même attrait que le livre.

Le chanson de Véronique Sanson me parait une bonne manière de donner l'ambiance des adultes

tandis que la chanson de Renaud apporte les souvenirs de l'enfance.

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2017 : On la trouvait plutôt jolie

Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.
 – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent dans cette affaire.

Je n'ai pas lu. Je suis en train de le lire.

• Dénonce le business juteux de certaines ONG qui exploitent la misère du monde dans un scénario passionnant mais frisant parfois l'invraisemblable… car, par exemple, qui peut imaginer un hôtel IBIS ressemblant à celui géré par Ruben Liberos ?
• La question des migrants y est perceptive, sans en donner le mot lui-même.
• L'enquête est passionnante. A la manière de Columbo, on connaît l'identité du meurtrier des les premières pages. Ce que l'on ne sait pas c'est le pourquoi du meurtre. 

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2019 : Tout ce qui est sur terre doit périr. La dernière licorne

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat.
Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican.
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique.
Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde.
De Bordeaux à Hong Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver ainsi l’arche de Noé.
Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikovs. Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices.

• Le cadre du Mont Ararat. Un livre interdit gardé sous clé par le Vatican. Un animal de bois en forme de licorne. Tout cela pour remonter à l'origine de l'histoire des religions à la recherche de l'Arche de Noé par une glaciologue aventurière et que d'autres veulent protéger, prêts à tous les sacrifices et à faire disparaître les témoins dans un thriller ésotériques que j'ai traduit dans "Tout ce qui est sur terre doit périr" en période de Covid. Une intrique qui plairait à Indiana Jones et à Dan Brown.
• Thriller ésotérique, avec un éclairages historiques, culturelles, politiques, mythiques, artistiques. Dans une mythologie religieuse, j'avais vite deviné où l'auteur allait m'amener. A peine humains, ils dorment et mangent guère, cavalent tout le temps et réussissent à éviter toutes les projectiles qui fusent des kalachnikovs et autre artillerie de poing. L'Histoire de la unicorne est probablement la seule chose qui m'a, si pas réellement émerveillée, au moins bien amusée ! 
• Comme un premier roman écrit sous le pseudonyme de Tobby Rolland, il est dit que « À dix ans, Tobby Rolland rêvait du Kafiristan en dévorant L'Homme qui voulut être roi de Kipling. À trente ans, alors que, d'une ambassade à une autre, il parcourait l'Afghanistan, la Turquie et le Kurdistan, il rêvait aux aventuriers partis à la recherche de l'arche de Noé. À quarante ans, après avoir lu l'épopée de Gilgamesh, le Mahabharata, le Yi Jing, la Bible, le Coran, Les Métamorphoses d'Ovide et les nombreux récits qui se rapportent à l'arche, il imaginait qu'une seule histoire pourrait réinventer le mythe du Déluge. À cinquante-trois ans, ce haut fonctionnaire en Asie centrale et au Moyen-Orient ».
• Mon billet "Tout ce qui est sur terre doit périr", extrapole

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2018 : Sang famille

« Je m'appelle Colin Rémy. J'ai seize ans. Je suis orphelin.
C'est du moins ce que tout le monde m'a toujours dit. Pour ma part, je ne l'ai jamais vraiment cru. C'est aussi pour cela que je suis retourné cet été d'août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j'ai passé les premières années de ma vie. C'est alors que tout a basculé dans la folie.
Quel rapport entre mon histoire et l'évasion de deux prisonniers lors d'un transfert vers le centre de détention, semant la panique sur Mornesey au coeur de la saison touristique ?
Dois-je croire les légendes de l'île ? Mornesey serait peuplée de bagnards et de leurs descendants ... Un trésor légendaire, la Folie-Mazarin, dormirait dans le labyrinthe de souterrains creusés sous l'île. A qui puis-je faire confiance ? »

• L'ile imaginaire de Mornesey est une île anglo-normande qui 3km sur 5km. On la surnomme l'ile des brigands car la prison Mazarin devenue une citadelle contient des criminels qui font la malle puis font des enfants. Un jeune orphelin adolescent y revient après 10 ans. Il semble reconnaître son père qui avait essayé de protéger l'île et qui a trouvé le trésor un trésor de la folie de Mazarin. Un fonctionnaire de l'île qui mène l'enquête en parallèle après le retour de deux évadés. Telle est la trame de ce livre à un suspense qui commence à la fin de l'histoire qui tourne au désastre. Histoire qui mériterait un feuilleton télévisé avec ses rebondissements dans lesquels la confiance n'est jamais récompensée.
• On entre direct dans l'intrigue avec le jeune Colin, 16 ans, retenu prisonnier par 3 hommes et une femme, dont l'identité ne sera connue qu'à la fin qui le somment de se rappeler de quelque chose qui date de ses six ans. Puis on remonte dans le temps des 4 jours précédents. Classique, efficace, narration impeccable, fluide, évidente, dynamique, alternant les chapitres courts alternant deux narrations s'achevant sur un épisode à fort suspense. Les rebondissements sont chronométrés sans être téléphonés. Huis-clos, ados dégourdis, secrets de famille, un héros orphelin, une machination, un trésor, des morts, des malfrats prêts à tout, une fin inattendue. Un chemin de vérité pour Colin transformé en récit initiatique.
  
• Histoire de famille dans laquelle l'argent et la possession fait la loi.

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2019 : J'ai dû rêver trop fort

Les plus belles histoires d’amour ne meurent jamais. Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente. Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu’il n’y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ? Qui s’évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ?  Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu’on peut remonter le temps ? En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J’ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort.

• Michel Bussi est hanté par la quête de la parentalité et, en bon détective, traque et conserve le moindre indice afin de tracer les individus et reconstituer leurs généalogies. L'infidélité, l'absence, l'abandon sont les briques de leurs autofictions. Sous un ton badin, le drame des mères porteuses contraintes d'abandonner leur enfant au lendemain de l'accouchement montre les traumatismes d'une Fécondation In Vitro. Fondements de notre civilisation et sur les racines de l'écologie humaine est la qualité principale de ce roman qu'il ne faut pas classer trop vite au rayon « roman policier ».
  
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...mais c'est le chanteur Gauvain Sers a composé la bande originale de son roman :

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2020 : Au soleil redouté

Cinq lectrices fidèles et auteures en herbe qu'un concours expédie, pour une semaine, au paradis du Pacifique, les îles Marquises. Au programme, atelier d'écriture sous la baguette du grand écrivain Pierre-Yves François, et puis... tout le reste, bien sûr : découverte de l'île – ce joyau fauve cher à Gauguin et chanté par Brel –, sable noir, folklore local, tatouages raffinés, disparitions mystérieuses et meurtres en série... Sous l'œil placide des grands tikis, quelqu'un tue au soleil. Qui sera la prochaine victime ?

• Aux Marquises, un auteur de best-sellers invite cinq lectrices dans un atelier d'écriture. Les tabous rodent et des disparitions se succèdent mêlées de meurtres dans ce paradis qui devient un enfer. Brel et Gauguin s'introduisent en permanences dans ce livre. Un sujet qui entraine les "Théories de psychologie" 
• Anecdote réellement passée : La fiction est devenue une réalité. A la sortie de ce roman, Michel Bussi, les éditions Presses de la cité et Babelio ont organisé une rencontre avec l'auteur aux Iles Marquises. Frais de transport, hôtel et de restaurant ont été pris en charge par l'éditeur. Une fois sur place, les six lecteurs sélectionnés ont échangé avec Michel Bussi, dédicacé leurs livres et participé à un atelier d'écriture.  50.000 candidats inscrits. Les élus ont pu estimer le livre et écrire leurs projets futurs. Un élu : Je trouve dommage que vous ayez autant privilégié l'action pour qu'il n'y ait aucun temps mort tout en rendant les réactions des personnages trop peu émotives et trop peu crédibles pour qu'on puisse croire totalement à cette histoire tirée par les cheveux.

En 2020, dans l'instant, Michel Bussi explique sa situation après "Au soleil redouté"

Mais c'est aux Marquises de Jacques Brel qu'il pense

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2021 : Rien ne t'efface

Par amour pour un enfant, que seriez-vous prêt à faire ? Maddi ira jusqu'au bout. 2010: Maddi est médecin généraliste à Saint-Jean-de-Luz, une vie comblée avec Esteban, son fils de 10 ans. Ce jour d'été là, elle le laisse quelques minutes seul sur la plage. Quand elle revient, Esteban a disparu. 2020: Maddi a refait sa vie, et revient sur cette plage en pèlerinage. Au bord de l'eau, un enfant est là. Même maillot de bain, même taille, même corpulence, même coupe de cheveux. Elle s'approche. Le temps se fige. C'est Esteban, ou son jumeau parfait. Elle n'a plus qu'une obsession, savoir qui est cet enfant. Il s'appelle Tom, il vit à Murol en Auvergne. Elle prend la décision de s'y installer. Plus elle espionne Tom plus les ressemblances avec Esteban paraissent inexplicables : mêmes passions, mêmes peurs... même tache de naissance. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour découvrir la vérité, et sauver son enfant ou ce garçon qui lui ressemble tant ? Elle ressent que Tom est en danger et qu'elle seule peut le protéger.

• Est-ce un sosie ? Tout est faux. C'est ça le drame qu'explique ce livre. Est-ce Joséphine, Ange gardien ?
• Une réincarnation ferait douter le plus rationnel des scientifiques. L'âme de son fils a trouvé un corps pour renaître. Une croyance à laquelle se fient des milliards d'individus sur notre planète s'il y a une vie après la mort, cette théorie est plus plausible à mon sens que de se retrouver au ciel parmi les anges ou en compagnie de soixante-douze vierges ( les "houris" ) destinées à l'unique plaisir sexuel masculin. Si on se réincarne c'est dans en cygne, en chat, en dauphin, en limace ou en cafard ? En fonction de notre karma. Pas dans celui d'un petit bébé qui nous ressemblera comme deux gouttes d'eau. Dans une telle atmosphère de croyances, de sorcellerie, qu'on a parfois l'impression d'être dans des hameaux impies, bien loin du 21ème siècle. C'est le choc des cultures entre la vie moderne et l'époque où on se soignait par les plantes, où des légendes comme celle de la fontaine des âmes ou des villages engloutis n'appartenaient pas qu'au folklore enrobés de sortilèges, de fantômes pour achever de nous faire évoluer dans un univers surnaturel. Comment ne pas imaginer ce qu'une mère peut ressentir en découvrant le portrait craché de son fils disparu dix ans plus tard, sans que celui-ci n'ait pris une ride ? 

L'amour à la sauvette vient à l'esprit

... mais "Pas toi" de Goldman qu'il faut ajouter.

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2021 : Code 612 : qui a tué le Petit Prince ?

"Le Petit Prince", dont on fête les 75 ans de l’édition française, est la fiction la plus traduite au monde, dans 318 langues selon les ayants droit d’Antoine de Saint-Exupéry. "Ce livre met en lumière la profondeur de cette œuvre et révéler les secrets d’Antoine de Saint-Exupéry, et de son double de papier. Depuis son adolescence, Michel Bussi cherche les clés du mystère qui lie la mort du Petit Prince à celle de son auteur. L’enfance, la quête d’identité, l’absence, le désir de liberté contrarié par la responsabilité sont autant de thèmes de ce conte philosophique" , a expliqué l’éditeur. Saint-Exupéry, aviateur mort en juillet 1944 lors d’une mission en Méditerranée dans des circonstances qui restent inconnues, n’a pas eu l’occasion de voir le succès planétaire de son conte, inspiré à l’origine par un accident en Libye en décembre 1935. Michel Bussi reverse ses droits d’auteur à la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse, qui finance des projets dans l’éducation et l’environnement. 

• Histoire de Saint Ex venue bien à propos avec l'exposition présentée à Bruxelles qui montre la vie de Saint-Exupéry et que j'ai reflétée dans "Qui a tué le Petit Prince ?" 
• Servi comme une enquête policière philosophique et poétique, le livre est surtout un hommage au Petit Prince, qui invite à redécouvrir ce merveilleux conte tout en cherchant le message qu'Antoine de Saint-Exupéry voulait transmettre.
• A la suite de la lecture du Petit Prince et d'un voyge, j'ai écrit "Les tribulations d'un grain de sable" 
• Après une visite d'une exposition au sujet du Petit Prince, j'ai écrit "Qui a tué le Petit Prince ?"  et, inspiré par le livre de Saint Ex j'ai imaginé "Les tribulations d'un grain de sable"   

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2022 : Nouvelle Babel

La méthode du voyage, calme et systématique, du tueur qui terrifie trois enquêteurs. Qui était cet assassin progressant à visage découvert ? Les tabletas se connectent aux bases de données planétaires de reconnaissance faciale où plus personne ne peut rester anonyme dans le monde actuel. Dans quelques secondes, ils connaîtraient l'identité de ce monstre.
2097 : sur une île privée paradisiaque inaccessible, de paisibles retraités sont assassinés. Trois policiers, un journaliste ambitieux et une institutrice nostalgique s'engagent dans une folle course contre la montre pour préserver l'équilibre d'un monde désormais sans frontières, où la technologie permet aux humains d'être à la fois ici et ailleurs.

• "En ce temps-là, les hommes dans le monde parlaient tous la même langue, ne formaient qu'un seul et même peuple, sans frontière, et comme symbole de leur union, ils décidèrent de construire une tour, la plus haute possible, dont le sommet toucherait le ciel.". Dieu n'a pas du tout apprécié leur arrogance et il a empêché les hommes de se comprendre en inventant le patois, il a dispersé tout le monde un peu partout sur terre. Il a pas raté son coup ! A part à New Dehli peut-être. "Une seule terre, trois cent nations, deux mille peuples, sept mille langues et autant de territoires à défendre. Roman d'anticipation sans aliens, sans vaisseaux spatiaux, sans conquête spatiale et sans combats intergalactiques. Juste une projection de notre planète telle qu'elle pourrait l'être en 2097."
• Suspense au sujet de la téléportation pour faire voyager le lecteur à la vitesse de la lumière sans perte d'énergie. Un tueur et trois enquêteurs enquêtent sur des meurtres de retraités dans une île paradisiaque par une course contre la montre sans frontières.  Sujet que j'ai préféré puisque j'aime les voyages.
• J'ai écrit quelques grandes phases et quelques petites phrases dans "De l'Ancienne à la Nouvelle Babel".

Pour aller d'un point à un autre, il suffit de presser sur un bouton.

J'aurais pu prendre la chanson "Syracuse"

Mais, pour Scotlandia, la voix suffit d'un "Ho" pour partir et d'un "Hé" pour repartir.

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2023 : Trois vies par semaine

Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ? Avoir trois vies par semaine. Les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie. Mystère autour du cadavre d’un homme nommé Renaud Duval, retrouvé près du belvédère des Quatre Fils Aymon, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, assassinat… ? Stupéfaction de la capitaine Katel Marelle quand elle découvre que Renaud Duval s’appellerait également Hans Bernard et Pierre Rousseau. Trois hommes nés le même jour, dans trois villes différentes. Avec trois vies bien cloisonnées. Est-ce seulement possible ? En parallèle de l’enquête menée par la capitaine, trois femmes qui ne se connaissent pas, Agnès, puis Vicky et Éléa, vont tenter de cerner le parcours de l’homme qu’elles ont aimé, un homme qui enterre avec lui ses ombres et ses secrets. Mais pour Vicky et Éléa, il y a des signes (une carte du Japon pour l’une, un jeu de piste pour l’autre) et la profonde intuition que, non, leur compagnon ne peut pas être mort malgré tout ce qui prouve le contraire. Elles ne renonceront pas à leur quête de vérité même si elles sont en danger. Même si deux hommes à la figure brûlée les suivent à la trace. Même s’ils sont prêts à tout et traquent tout ce qui a un lien avec Renaud Duval. Et avec une certaine Milana.

C'est le dernier livre signé Michel Bussi que j'ai lu.

Il a dû vivre plusieurs vies dans plusieurs coins de la terre pour avoir écrit ses livres avec autant de détails.

• Pas plus que dans la vidéo ci-dessus, je ne vais dévoiler les fils de l'histoire de ce livre en plus de ce qu'on retrouve dans les préambules de l'auteur et de ce qu'il révèle lors des interviews auxquels il a été invité pour parler du dernier livre écrit. C'est une histoire assez complexe. Le livre a les défauts de ses qualités à vouloir suivre la chronologie des événements en parallèle avec ses personnages. Divisés en chapitres, on apprend à les connaître alternativement. Nanesse, Vicky, Elea ont été chacune une vie avec la même personne que l'on vient de trouver au bas de la statue des 4 fils Aymond sur la route de Givet, avec plusieurs pièces d'identité, dans les poches des noms différents, alors que les photos sont identiques. Sur les passeports trouvés, le même personnage porte à la fois, les noms de Hans Bernard, Pierre Rousseau et René Duval et tous avec la même date de naissance du 29 janvier 1977, mais nés dans des villes différentes avec Nanesse, Vicky et Elia qu'il a aimé en s'adaptant à chacune d'elle. Cela n'apporte pas une vision de suite continue et le lecteur se perd en plus, s'il ne lit pas le livre en une seule fois. N'aurait-il pas été mieux d'écrire les chapitres avec les noms de chacun des personnages séparés l'un de l'autre ? A la fin, les deux principaux personnages, Renaud et Mina apparaissent et racontent leurs vies d'une traite. Les liens et certains mots qui reviennent en permanence, "Petrouchka", "marionnette", "Ribaud", "Tchécoslovaquie". Le fond de chaque chapitre épisode est intéressant pour les connaître mais difficile à suivre si on ne lit pas le livre d'une traite.

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2024 : Mon cœur a déménagé

Récit initiatique, un roman d'amour et d'amitié. Vaste enquête s'étirant sur plus d'une décennie, et bien entendu une intrigue à twist, nul ne sachant, jusqu'à la dernière page, qui connaît la vérité, et qui la manipule. Papa a tué maman et Ophélie a tout vu, du haut de ses sept ans. Son père n'est pas le seul coupable. Un homme aurait pu sauver sa mère. Dès lors, Ophélie n'aura plus qu'un but : retrouver les témoins, rassembler les pièces du puzzle qui la mèneront jusqu'à la vérité. Et se venger ! Enfant placée en foyer, collégienne rebelle, étudiante évoluant sous une fausse identité, chaque étape de sa vie sera marquée par sa quête obsessionnelle.

• Roman polyvalent transcende les frontières des genres littéraires pour se plonger dans une épopée romanesque impressionnante. Avec des retournements de situation surprenants, qui maintiennent la tension tout au long de l'histoire, une intrigue bien construite, avec des personnages riches et complexes, aux motivations et aux relations offrant une profondeur fascinante au récit. Immersion totale dans la psychologie de ses protagonistes, dont on devine les secrets tout en gardant une part de mystère dans une fresque sociale et authentique des années 1990. Voyage dans le temps, avec tous ses détails et ses nuances. Exploration profonde des thèmes de la vengeance, de la quête de vérité, de la rédemption et de l'amour.
• Le lecteur est manipulé par des surprises dans ses romans dont Bussi qui dès le début de l'écriture, connait la fin dans un schéma connu d'avance de château de cartes mais avec une trame variable pendant l'écriture pour arriver à ses fins.

4 époques :

• 29 avril 1983, Poucette
• 14 juillet 1989 : Le vilain petit canard
• .9 octobre 1995 La petite fille aux allumettes
• 14 juillet 1999 : Le briquet

Extrait du Maris Match

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Réflexions du Miroir

Michel Bussi aime manifestement les voyages et surtout les îles paradisiaques.

J'ai dû me replonger dans ce que disaient ces livres avant d'écrire ce billet.

Que dire du monde scriptural de Michel Bussi dont je n'ai pas parlé ?

• Sa fidélité aux intrigues psychologiques basées sur les faux-semblants mêle le passé, présent et même parfois vers un futur joyeux sans être une dystopie.
• Qu'il a un don pour manipuler et désorienter son lecteur en l'envoyant sur une fausse piste qui, après coup, parait évidente et normale.
• La variété des sujets est toujours primordiale. Jamais sur place, on voyage avec lui grâce à la précision de ses descriptions. 
• Romans à suspense qui quand l'on pense avoir compris la suite d'une histoire racontée dans un de ses livres jusqu'à sa dernière page, c'est qu'on n'a pas compris le twist final. Le but de ses histoires reste à comprendre et à réfléchir ensuite après avoir fermé le livre à la dernière page.
• Plusieurs de ses livres pourraient recevoir une adaptation cinématographique en cherchant peut-être une autre manière de mettre en alternance deux époques avec des acteurs de deux âges différents.
• Pour cadre, il glisse souvent des points parallèles à l'histoire pour parler de l'endroit jusqu'à donner l'envie d'y aller en relation avec le temps pendant lequel l'histoire à lieu.
• Qu'il met souvent deux époques dans le temps en parallèle
• Que le mot "trois" est très souvent employé dans ses livres.
• Une question "Quand aura-t-il l'idée d'écrire un roman sur les événements de l'invasion russe en Ukraine" ? 
• Il est possible de lire les livres de Michel Bussi d'une traite. Mais il prévient pour ne pas perdre ses lecteurs, il prévient dans son site "Tu vas t'abîmer les yeux".
• Pas d'histoire d'anticipation sur le futur à part le livre "La nouvel Babel".
• Si Michel Bussi a été influencé par les livres de Dan Brown, il n'a jamais été considéré comme son équivalent comme l'a été J.R. dos Santos dont j'ai déjà repris quelques livres sur ce site avec sa saga le professeur d'histoire spécialiste en cryptologie, "Tomás Noronha".
• Michel Bussi n'a aucun personnage qui revient de livre en livre.
• Suspense dans les livres de Bussi mais il manque parfois un peu d'humour au secrétaire du Père Noël. 
• Quand y aura-t-il un autre film ou feuilleton télévisé d'un de ces romans ?
• Lisez! Ecrivez ! ... et filmez
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Lettre ouverte à l'auteur

Cher Monsieur Bussi,
Bruxellois, j'aime l'humour intégré dans tout ce que je lis et écris. Il y a Manneken Pis avec Monsieur Pipi qui revient sous l'œil avisé de Jeanneke Pis.
L'humour à la belge nous caractérise par l'autodérision et par le fait qu'on n'a pas toutes les frites dans le même sachet. Tous les matins comme sur France Inter, les cactus me permettent de commencer la journée à rire de tout. Vous connaissez bien la Belgique mais peut-être pas sous tous les angles.
 Celui de hier, vendredi, va peut-être vous en apprendre un peu plus sur nos ministres par le dernier cactus

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Nous avons aussi l'écrivain Thomas Gunzig  et son imagination fébrile auquel il ajoute un humour caustique qui prend sa boule de cristal pour imaginer ce qui se passera après les élections de 2014

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Un samedi de 2023, je vous ai rencontré à la FNAC au Shopping de Woluwé pendant cinq minutes alors que vous faisiez la promotion de votre dernier livre "Trois vies par semaine",
J'aurais voulu vous interviewer plus avant pour connaitre votre méthode d'écriture avec ces questions :

1. Connaissez-vous toute l'histoire d'un de vos livres avant de commencer l'écriture d'un roman ?
2. Avez-vous avec quelques indices de départ pour suivre une idée ?
3. Découvrez-vous l'histoire au fur et à mesure en changeant le scénario lors de l'écriture ?
4. Est-ce devant une page blanche que tout se déclenche ou suite à des notes prises ? 
5. Les trois secrets d'écriture ne répondent pas totalement à mes questions.

 

"Dans un crime seul m'intéresse la part de mensonge, de vengeance, de passion destructrice, de douleurs et de remords. En résumé : la tragédie.".

La vidéo qui suit est à regarder depuis la 20ème minute 

Je viens de reprendre l'écriture du troisième volet "Catch-22 chez les lobbies", déclaré "En construction", toujours à la recherche d'une suite probable avant cela. Ce projet avait commencé en 2008 avec Le Grand Maître virtuel, s'est poursuivi en 2019 par "Le retour du dauphin virtuel".  Ce 3ème volet attendait le moment propice dans l'actualité, le plus opportun pour être continué. En 2024, les élections à Taiwan, la visite de notre premier ministre en Chine me donnent une actualité qui pourrait lui apporter une suite. L'histoire et l'actualité ouvrent des horizons à l'écriture à la suite d'une étincelle qui survient sans prévenir et qui sera suivie d'une extrapolation imaginaire. C'est bizarre, que le mot "trois" est fréquent chez moi. En numérologie, ce nombre premier est un mystère de la numérologie.

J'ai fait partie du profil STEM  donc non littéraire. Après la retraite, j'ai commencé un blog, transformé ensuite en journal depuis 19 ans. En parallèle, quelques eBooks pour satisfaire mon plaisir d'écrire sans avoir à m'inquiéter ni le côté financier ni le timing d'exécution comme un sorte d'écri_vain à la petite semaine qui a présenté ses billets en France sur agorvox.fr. Mon monde d'écriture suit la maxime "Je ne sais pas où je vais mais j'y vais". Quelques eBooks sont aussi des triptyques que je sépare en saisons en trois épisodes qui se suivent dans le temps. Tout y est possible. Mon écriture peut se terminer très vite ou durer pendant un temps long quand ce n'est pas encore mûre dans mon esprit puisque je n'en connais pas le scénario de l'histoire depuis le début. Je me garde la surprise à moi-même en espérant y trouver de l'humour. Jamais écrire sur une feuille blanche mais une série de notes retrouvées dans mon petit carnet pendant mes promenades à pieds, en jogging ou à vélo et que je rassemble ensuite.
Catch-22 a aussi une chanson en référence.

 

Allusion

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