10/02/2024
Re-Trump moi cela ?
En février 2016, j'écrivais "Trump-moi ça ?".
Contrairement aux sentiments et aux ressentis de beaucoup d'Européens, j'avais compris que c'était lui qui sortirait vainqueur des élections de l'époque dans une Amérique qui veut gouverner le monde avec le slogan "Make America great again"..
Qu'on se le dise, je n'aime pas Donald Trump. Je le déteste même. Pour moi, il est dangereux pour la sécurité du monde.
Mais c'est un "show man" comme on les aime aujourd'hui. Une brute qui sait mener les abrutis là où il le veut. On a pensé que Trump était fou. Un psychopathe "Troublé par la personnalité" avec un QI présumé au niveau 145. c'est certain. Un égocentrique qui connait le "culte de la richesse", encore d'accord. Comme on me l'écrivais c'est un Trickster, un « fripon divin » qui joue des tours pendables, possède une activité désordonnée incessante, une sexualité débordante, etc.
Il aime se confronter à ses égaux généralement dictateurs. Il n'aime pas la démocratie et se fout du qu'en dira-t-on. Pas étonnant qu'il ait été en relation avec Poutine et King Jon-un après avoir lancé des menaces à leur encontre. Il déteste les perdants.
L'Europe, si elle est pense garder un allier en Trump réélu, en sauveur du monde, doit immédiatement changer son fusil d'épaule, de croyance d'un autre temps et oser travailler seule sans son appui.
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La course cruciale des primaires
- 23 janvier, caucus républicain dans l'État du New Hampshire aussi
Ron DeSantis, l'actuel gouverneur de la Floride, s'est désisté. Il était crédité d'environ 21% des voix en Iowa, devant Nikki Haley, l'ancienne ambassadrice américaine à l'ONU jusqu'en 2018, à environ 19%. Selon les projections des médias américains avaient déjà donné Donald Trump largement vainqueur. TRUMP vainqueur
- 3 février : la Caroline du Sud a voté pour la primaire démocrate. Joe Biden avait demandé que la première primaire soit organisée dans cet État qui compte une importante population afro-américaine, plus favorable aux démocrates et pour bénéficier du soutien dès le début du cycle électoral. Il a remporté l'adhésion avec un pourcentage important. TRUMP vainqueur
- 8 février : Caucus républicain du Nevada et Donald Trump empochait 96,6% des voix, son seul rival dans cet exercice, Ryan Binkley, attirant 3,4% des suffrages. Nikki Haley n'est pas parvenue à le remporter. Les bulletins portant la mention "aucun de ces candidats" avaient été plus nombreux (61%) que ceux en faveur de Nikki Haley (32%). TRUMP vainqueur
- Le 24 février, cocus républicain dans l'Etat de Caroline du Sud avec, une fois de plus, Haley contre Trump. Actuellement, dans le camp républicain, Nikki Haley, âgée de 52 ans, est la seule à résister aux assauts de Trump en mettant en doute les capacités mentales de Donald Trump.
Elle a exprimé ses inquiétudes quant à la santé et aux capacités mentales de Donald Trump, âgé de 77 ans. Pour elle, les Américains devraient se poser la question : "Voulons-nous deux octogénaires comme candidats à la présidence ?". Issue d'une famille indienne Sikh avec le nom Nomarata Randhawa.
En , elle publiait ses mémoires, "With All Due Respect" ("Avec tout le respect").
Elle gagne sa vie comme conférencière avec des cachets pouvant aller jusqu'à 200.000 dollars par conférence. Niki Haley est dans le clan de "interventionnisme. Bien à droite, elle est aussi hostile aux syndicats, à l'IVG, à l'immigration, aux impôts, aux armes et est pour l'énergie fossile.Présentée comme un « faucon », hostile à l'isolationnisme défendu par ses adversaires républicains aux primaires de 2024, elle plaide pour un soutien accru à l'Ukraine face à la Russie et à Israël face au Hamas. Elle s'oppose aussi à toute coopération avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. Dans une tribune, elle s'engage à « supprimer chaque centime de l'aide étrangère aux pays » qu'elle considère comme des « ennemis » des États-Unis.
Et là, cela s'est corser pour elle. Les gants de boxe verbaux ont été de rigueur. Pour Trump, cela va mettre une corde avec beaucoup de cordes à autre chose que dans la fibre textile féminin. La National Rifle Association (NRA) n'est pas restée longtemps sur la sellette devant la télé. Pas que cela les inquiète parce que le deuxième amendement la protège, mais cela pourrait réduire les bénéfices. Selon CNN, lors de sa campagne, elle a déclaré qu'elle investirait 4 millions de dollars dans des publicités dans son État de prédilection. Toutefois, les sondages réalisés en Caroline du Sud, où elle a été gouverneur, donnent une avance de 30 points de pourcentage à Trump. C'est donc, le prochain round dans un "gagne ou imper et passe". - 27 février : le Michigan a avancé ses primaires, conformément aux nouvelles règles du Comité national démocrate. TRUMP vainqueur
- 2 mars : les républicains caucus Washington DC . HALEY vainqueur
- 4 mars : Dakota du Nord TRUMP vainqueur
- 5 mars : journée, connue sous le nom de Super Tuesday, est la plus importante des primaires démocrates qui attribue un tiers des délégués
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Les deux partis organisent des primaires dans une quinzaine d’États dont Alabama, Arkansas, Californie, Colorado, Maine, Massachusetts, Minnesota, Caroline du Nord, Oklahoma, Tennessee, Texas, Vermont et Virginie. Les démocrates en Utah et caucus républicains en Alaska. TRUMP vainqueur. Elle a officialisé son retrait de la primaire républicaine et appelle Donald Trump à "mériter" ses voix. Suite à cette annonce, le président démocrate Joe Biden et son prédécesseur républicain Donald Trump ont tous deux appelé les électeurs de Nikki Haley à les rejoindre. "Je voudrais inviter tous les partisans de Haley à se joindre au plus grand mouvement dans l'histoire de notre pays", a déclaré Donald Trump. "Il y a une place pour les partisans de Nikki Haley dans ma campagne", a affirmé Joe Biden dans un communiqué, saluant le "courage" de la candidate pour avoir défié Donald Trump. Il est vrai que Nikki avait assez de points qui étaient plus démocrates que républicains.
- 12 mars : démocrates à l’étranger votent en même temps en Géorgie, Washington et Mississippi. Les républicains à Hawaï.
- 19 mars : Arizona, Floride, Illinois, Kansas et Ohio votent désignent leurs délégués républicains ou démocrates.
- 4 juin : District de Columbia, Montana, New Jersey, Nouveau-Mexique et Dakota du Sud. Les États qui n'ont pas encore fixé la date, de leurs primaires ou de leurs caucus, doivent l'avoir fait avant cette date.
- Du 15 au 18 juillet : les républicains désignent leur candidat présidentiel lors de la Convention nationale républicaine dans le Wisconsin.
- Du 19 au 22 août : les démocrates installent leurs quartiers dans l'Illinois, pour désigner leur candidat. A ce moment, le candidat président et vice-président est suffisamment connu pour élaborer un programme électoral.
- 16 septembre : premier débat présidentiel entre le candidat républicain et le candidat démocrate se tient au Texas.
- 25 septembre : le seul débat entre les candidats à la vice-présidence a lieu en Pennsylvanie.
- 1er octobre : le deuxième débat présidentiel se déroule en Virginie.
- 9 octobre : le troisième et dernier débat présidentiel se tient en Utah.
- 5 novembre : les Américains sont appelés à voter pour désigner les grands électeurs qui éliront à leur tour, le président et le vice-président, tout en étant pas nécessairement en accord avec les résultats des votes. Le résultat de l'élection peut prendre plusieurs jours si le scrutin est serré et selon le délai de réception et dépouillement des bulletins par correspondance.
- 6 janvier 2025 : le Congrès se réunit pour certifier les résultats de l'élection présidentielle. Cette procédure, généralement une formalité, se déroulera cette année sous haute tension, après l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
- 20 janvier 2025 : le président et le vice-président des États-Unis sont investis. Lors d'une cérémonie, le président prête officiellement serment la main sur la Bible et entre en fonction.
Il est important de noter que les "bons" points de Trump ne représentent pas l'opinion de tous les Américains, et il y a eu une diversité d'opinions et de sentiments à l'égard de Trump pendant son mandat et au-delà. Les opinions politiques aux États-Unis sont souvent complexes et influencées par une variété de facteurs économiques, sociaux et culturels.
Mais dans ce pays divisé politiquement, une mauvaise performance d'un candidat, des mots mal ajustés peuvent étouffer tout espoir d'un candidat en l'empêchant de récolter des fonds, d'attirer l'attention des médias ou de maintenir sa dynamique.
Dans chaque parti américain, la règle est simple et suit des combats. Pour être investi, un candidat doit obtenir le soutien de plus de la moitié des délégués et super-délégués qui sont le résultat d'une élection dépendant du l'Etat et du nombre de points qui lui est assigné d'une manière plus ou moins arbitraire qui n'évolue pas dans le temps.
"The american show must go on".
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Slogan de Trump : "America first"
Le slogan majeur de Trump prêche l'isolationnisme et le protectionnisme. Il a déjà été utilisé avant l'entrée en guerre des Etats Unis en Europe. Charles Lindberg voulait rester étranger et neutre à la guerre 40-45 en Europe, en étant son leader. L'attaque de Pearl Harbour par le Japon a précipité les événements. Par après, la décision prise tout a été mis en branle pour soutenir l'Europe avec des collectes et une machine de guerre en expansion.
Ronald Reagan est son prédécesseur avec la même slogan alors qu'il veut détruire le communisme de l'URSS dès la fin de son premier mandat et qu'alors il devient plus sourd, de plus en plus absent. URSS est boycotté aux JO à Los Angeles et la guerre des étoiles est sensé mettre l'URSS sur les genoux parce qu'elle ne pourra suivre financièrement. L'URSS est à bout de souffle et Gorbatchev vient au bon moment pour lui permettre de lui faire du charme pour arrêter la guerre froide. Le "fainéant" Reagan a atteint 82% au sommet de sa gloire. Mais très vite, on va remarquer que c'est du vent, du bluff. Le deal est les accords Salt de réductions des armements nucléaires. C'est un modèle pour Trump.
Pourquoi ce slogan adopté à Trump est adapté parfaitement avec Trump ?
Si vous vous souvenez de la première investiture d'Obama en 2008, on entrait dans une zone de turbulence des marchés à partir de Wall Street et qui s'est rependu dans le monde. Trump a eu la 'chance' de rester dans l'ombre pendant cette période troublée par les finances. C'est Obama qui s'est embourbé dans cette affaire pour le moins délicate. Il peut donc dire qu'il n'était pas impliqué dans la "faute" de gestion de la crise.
Le slogan "Dieu, Patrie et Famille" reste en arrière-plan.
La force tranquille du slogan peut cacher d'autres choses.
Trump est né en 1946. L'ombre du maccarthysme plane sur la présidence Trump
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L'art de trumper
Anne Toulouse est française d’origine, installée aux États-Unis depuis près de vingt ans, elle a pris la nationalité américaine.
Son livre "L'art de trumper" apporte des réponses à la question "comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde".
Elle reproche à Trump "d'avoir instauré une politique 'casino' avec une philosophie fondée sur le bluff et la naïveté". C'est ce que reproche à Trump tous les Européens qui aurait une peu de jugeote pour gouverner un pays.
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Les casseroles de Trump et les obligations d'un président
- Le 26 janvier dernier, Arthur Engoron, la contrôleuse spéciale était nommée par le juge suprême de Manhattan pour superviser les affaires de Donald Trump. La juge Barbara Jones a été chargée de surveiller la "Trump Organization" et d'inspecter les ramifications de son empire commercial. Elle indique dans son rapport avoir "identifié certaines lacunes dans les informations financières et des résultats de manière incohérente et/ou contenant des erreurs". Il prétendait "avoir une énorme dette envers envers l'une de ses sociétés qui n'existait pas qui lui a permis d'échapper à l'impôt sur 48 millions de dollars de revenus. Il s'agissait d'un prêt censé être entre Donald Trump à titre individuel et Chicago Unit Acquisition. Alors que la Trump Organization indique ce prêt comme inexistant. Aucun passif ou obligation en suspens pour le prêt. "J'ai l'hypothèque. C'est tout ce qu'il y a. C'est très simple. Je suis la banque" a répondu Trump.
- Cette semaine, on apprenait que la justice à la cours d'appel dit que Trump ne peut pas bénéficier de circonstances atténuantes au sujet de la prise du Capitole. Un tribunal fédéral a déterminé qu'il ne pouvait pas utiliser son immunité présidentielle pour l'interférence dans les élections 2020 qui lui est reprochée. Les juges écrivent que dans le cadre de cette enquête pénale : "Former President Trump has become citizen Trump". Une phrase très ricaine, on se croirait dans un film .
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La retraite "normale" d'un président
A la retraite, un président ne s'arrête pas complètement qui a suivi des parcours professionnels variés après son départ de la Maison Blanche et doit respecter des règles et procédures. Il ne peut pas retourner à une vie normale. Un nombre important de mesures sont mises en place pour assurer sa sécurité et maintenir celle de la nation et la diplomatie. Pendant six mois après la fin d'un mandat présidentiel, il reçoit une bourse censée l'aider dans son processus de transition pour les affaires commerciales et gouvernementales. Selon une tradition informelle, à la retraite, il doit rester en dehors des affaires des anciens et actuels présidents. Depuis 2001, selon une loi du Congrès, il perçoit un salaire annuel de 400.000 dollars financé par les contribuables, qui représente environ la moitié de ce qu'il gagnait à la Maison Blanche et reçoit toujours des briefings sur la sécurité nationale en rapport avec des conseils à donner à l'administration ou pour répondre à la presse sur la situation actuelle. Il dispose d'un bureau et d'un personnel pour exercer ses fonctions d'ex-président avec une aide financière pour le payer. Les pirates informatiques sont très répandus de nos jours. Pour ne pas violer la sécurité, il ne peut acheter ses propres outils technologiques. Il doit superviser la création d'une librairie en son nom et est encouragé à faire don de documents présidentiels ou de matériaux historiques afin de servir la nation. Il doit prévenir les services secrets assurant sa sécurité, pour préparer ses sorties publiques et ses vacances. Il doit autoriser, par eux, de vérifier ses appels sur écoute, ses mails et colis et conservés dans les archives publiques qui ne peuvent être détruits. Il n'est pas autorisé à conduire une voiture sur une route libre. Ses voyages sont remboursés en lien avec leur vie professionnelle en jets privés pour assurer sa sécurité. Il est encouragé à habiter dans "La Blair House" qui dispose de pièces dédiées au sous-sol pour accueillir une équipe des services secrets. Il doit payer ses assurances. Il ne peut plus assumer un autre rôle s'il veut garder son allocation. Il a le droit à des funérailles nationales dont la cérémonie doit inclure un cortège militaire et un défilé aérien avec les drapeaux américains mis en berne durant 30 jours. Sa vie purement privée n'existe plus.
La pérennité et l'âge des présidents américains
Le grand âge des présidents ne donne pas une preuve de fragilité et de déconfiture.
Depuis la mort de George Washington le 14 décembre 1799 (cf. index) à cause d'une "épiglottite aiguë fulminante", les États-Unis ont perdu 39 de leurs présidents. Bien que les causes exactes de leur décès ne soient pas toujours claires, il est indiscutable que certains d'entre eux ont connu une fin des plus douloureuses. John Adams mort le 4 juillet 1826 a joui d'une longévité exceptionnelle, puisqu'il a vécu jusqu'à l'âge de 90 ans alors qu'il souffrait de problèmes cardiaques le 4 juillet , alors qu'il célébrait la Déclaration d'indépendance. Thomas Jefferson souffrait de rhumatismes, d'une septicémie, d'une maladie rénale et d'un cancer de la prostate qui n'avait probablement jamais été diagnostiqué. James Madison a souffert d'un trouble hépatique et de rhumatismes chroniques avant de mourir d'une insuffisance cardiaque. James Monroe a lutté contre le paludisme, des complications pulmonaires, potentiellement liées à la tuberculose, mort à 73 ans. John Quincy Adams a été victime d'un AVC le 21 février 1848 à l'âge de 80 ans. Andrew Jackson a souffert de diarrhée chronique, d'hydropisie, de tuberculose et de rétention d'eau décédé à l'âge de 78 ans après une opération ratée visant à drainer ses fluides gastriques. Martin Van Buren, fonction que 31 jours, meurt à cause d'une pneumonie et d'une insuffisance cardiaque le 24 juillet 1862, à l'âge de 79 ans à cause d'un pneumonie avec une présidence la plus courte de l'histoire américaine....
Abraham Lincoln, premier président américain à être assassiné, a été abattu par John Wilkes Booth au théâtre Ford à Washington, D.C., le 14 avril 1865. Sa vie s'est tragiquement arrêtée neuf heures plus tard, le 15 avril. Il avait 56 ans....
John F. Kennedy a été tragiquement assassiné, alors âgé de 46 ans, à Dallas au Texas, le 22 novembre 1963. Son assassinat du président, avait été retransmis en direct à la télévision et a généré des suites avec beaucoup de points d'interrogation.
Le plus vieux président en exercice, Ronald Reagan, atteint de la maladie d'Alzheimer, s'est éteint à son domicile à l'âge de 93 ans, le 5 juin 2004.
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Débat Biden vs Trump ?
Sur les 331 millions d'Américains, le problème est qu'une majorité d'entre eux ne veulent ni de Trump ni de Biden.
Dans un débat, Jon Biden va se faire écraser par les réactions de Donald Trump.
'Union européenne a donc toutes les raisons de s'inquiéter.
Si Trump est réélu, il n'aura pas que la Chine dans son viseur.
Il s'attaquera aussi à l'Union européenne.
Le raisonnement du "winner" de Trump en matière de relations commerciales est très simple. Le déficit commercial américain dépasse les 1.000 milliards de $. Celui avec l'Union européenne va dépasser les 200 milliards de $. La taxe européenne sur les services numériques qui visent principalement les géants de la Tech américaine, réclameraient des mesures de rétorsion.
Un chiffre suffisamment significatif pour déclencher des mesures punitives.
La BCE démocratique n'a pas vu l'inflation arriver du fait de l'après Covid, elle a cru ensuite que l'inflation était temporaire et elle croit maintenant qu'elle sera permanente. En vérité, elle fluctue en permanence en suivant les cours de Bourse.
Étonnant que les économistes brillants à la BCE soient aussi mauvais prévisionnistes. En attendant, la BCE refuse de baisser les taux d'intérêt alors que l'Europe s'enfonce dans le ralentissement économique.
Je suis sûr qu'en tant qu'autocrate, Trump se pense déjà être président à vie comme en Russie et en Chine après une "légère" révision de la constitution américaine.
Il y a eu le choc de l'économie en 2008 que nous gardons en mémoire mais qui reste dans les dents en ébranlant l'esprit américain du gagnant. 2008, c'était au temps de Obama qui a dû se débrouiller avec peu d'expérience à la présidence en deux mandats.
Cela me rappelle la vidéo d'un chapitre "Le rêve américain vit-il encore?" dans lequel tout était déjà présent dans l'esprit américain. Ce billet avait généré le réveil d'une aversion dans les commentaires de Français envers les Américains à tel point que j'ai du écrire un billet suivant qui avait demandé un "Entracte avec des anecdotes".
Obama avait une vision plus large sur le monde qu'uniquement celle des Etats Unis. En 2009, le monde entier a commencé à rêver. Obama a reçu le Prix Nobel de la paix en guise d'encouragement à l'aube de son premier mandat.
On se souvient du Clint Eastwood qui dénigrait Obama en vieux républicain grincheux.
Serait-ce un miracle si Biden a été président pendant 4 ans dans un pays profondément anticommuniste avec un socialisme débutant ? Non, une parenthèse.
Dans le documentaire "My Amercia" de ce chapitre, le républicain George Friedman, que l'Amérique devait rester le gendarme du monde.
- L'objectif de cette vision du monde, c'est la domination totale dans tous les domaines. Pourquoi voulez-vous être le gendarme par la domination du monde dans tous les domaines ?, demandait le réalisateur de documentaire "My Amercica" à George Friedman, spécialiste de la prévision politique et économique (16:45). Réalisateur qui hésite entre adorer ou détester l'Amérique.
- Mort à nos ennemis. Cela signifie que quand les Etats Unis sont en guerre, ils veulent dominer tous les aspects des opérations militaires.
- Donc cela ne devrait pas trop m'inquiéter.
- Parce que si les Américains tous les aspects militaires, vous auriez peut-être affaire aux Iraniens ou aux Chinois dans une vingtaine d'années. Dans une vingtaine d'années, vous serez peut-être confronter à une série de menaces inattendues. Nous lançons des opérations qui servent nos intérêts et si elles servent les vôtres, Et bien, tant mieux.
- Mais la grandeur de l'Amérique n'est-elle pas d'avoir développé de grands idéaux de grandes choses pas seulement aux Américains à tous les peuples du monde qui sont en difficulté.
- L'Amérique est un prétexte pratique pour les autres pays de réfléchir à leurs problèmes et à leurs responsabilités. On n'a rien sans rien sur Terre. Voilà le rêve américain. Ce n'est pas votre rêve américain.
- Mais vos opérations ont des conséquences pour les autres.
- C'est le problèmes des autres. Tout ce que j'ai choisis comme pays et que ce pays m'a accepté. Voilà le rêve américain. Votre rêve américain est quelque chose d'étrange où les Etats Unis sont une sorte d'institution de bienfaisance. Vous cherchez le rêve américain ? Et bien il est devant vos yeux. C'est mon rêve américain.
- Vous ne trouvez pas cela égoïste ?
- Comparer le rêve des Américains à protéger le monde pendant que vous tournez des films ? (rire) Moi, je vois cela de façon personnelle avec ma fille qui est en Irak et vous qui la coulez douce. Lequel des deux est égoïste ? (rire) Si les Américains n'avaient pas ce rôle qui le prendrait ?
George Friedman a 74 ans aujourd'hui.
A coup sûr, en 2016, il a dû voté pour Trump et votera pour lui en 2024.
Les Américains ont un rôle messianique dont ils ont reçu le mandat dans le monde.
Si on ne comprend pas l'esprit américain, on ne comprendra pas l'Amérique.
Tout s'y paye au prix fort. Tout se défend par les armes.
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Les Républicains disent "Donald Trump avait fait de la bonne santé de l'économie américaine un argument de campagne en 2020. Le thème restera majeur cette année, l'inflation et les taux d'intérêt élevés restant au cœur des préoccupations des Américains et qui devraient figurer parmi ses priorités économiques s'il revient à la Maison Blanche:
- Droits de douane : "Lorsque des entreprises arrivent et vendent leurs produits aux États-Unis, elles devraient payer automatiquement 10%. La recette servirait à rembourser la dette", a déclaré l'ancien président sur la chaîne Fox Business dans une interview menée par son ancien conseiller économique, Larry Kudlow.
- Les tarifs douaniers à l'entrée aux Etats-Unis sont actuellement de 3,4% en moyenne, selon l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec des disparités selon les produits et les pays d'origine. Il n'est pas clair si ce droit de douane universel de 10% viendrait se substituer ou s'ajouter à l'existant.
- Une "guerre commerciale" serait le premier "élément clé" de la politique économique de Donald Trump, explique Marcus Noland, vice-président du Peterson Institute for International Economics (PIIE), lors d'un entretien à l'AFP. Il s'inquiète que cela conduise à "affaiblir davantage le système commercial international" et à "endommager davantage l'OMC". Alors que les consommateurs peinent face à l'inflation, des hausses de droits de douane pourraient faire grimper les prix des produits importés. La Chine, principalement, devrait par ailleurs rester dans le collimateur d'un futur président. "Trump semble s'être concentré sur la guerre commerciale avec la Chine", souligne Steven Hamilton, professeur à l'Université George Washington, auprès de l'AFP.
- Les réductions d'impôts devaient être les principales mesures du premier mandat de Donald Trump pour beaucoup de ménages et pour les grosses entreprises. Cette réforme expire en 2025. "La priorité économique, s'il était élu, serait de consolider cette réforme des impôts et bâtir sur cette base", indique à l'AFP Richard Stern, un responsable de la Heritage Foundation, centre de réflexion conservateur.
- Les taux d'intérêts élevés ayant fait flamber le coût de la dette, il y aura beaucoup de pression pour que la pérennisation de la mesure induise moins de déficits qu'en 2017. Ce serait quelque chose à mi-chemin entre ce que nous avions en 2016 et ce qui a été introduit en 2017", anticipe Steven Hamilton.
- Le programme économique ses pièces maîtresses de Trump, seront les guerres commerciales et les réductions d'impôts, et il dira que cela met de l'argent dans les poches des Américains. Mais en réalité, cela ne fera qu'alourdir la dette américaine, augmenter le coût de l'emprunt, augmenter les coûts pour les consommateurs et probablement les isoler de nos alliés au niveau international", résume Ben Ritz, responsable du Progressive Policy Institute et d' un cercle de réflexion proche des démocrates.
- Les véhicules électriques et les panneaux solaires risquent par ailleurs de perdre de leur superbe avec dans leur sillage les industries vertes . L'Inflation Reduction Act (IRA), voté à l'été 2022, flèche 370 milliards de dollars vers les énergies propres qui a été la plus grande initiative de Biden. Donald Trump l'amoindrirait autant que possible pour "maximiser la production de combustibles fossiles. Même si la motivation est d'essayer de lutter contre le changement climatique, la bonne chose à faire est de se débarrasser de l'IRA. Pour lui, le plan de l'administration Biden va "gaspiller des centaines de milliards de dollars" d'argent public et privé pour soutenir "des technologies dont nous savons déjà qu'elles ne résoudront pas le problème", défend Richard Stern, de la Heritage Foundation.
Comme on peut le constater, les Américains ne sont pas tous Cow-Boys.
L'OTAN coute beaucoup d'agent aux Américains. Ce ne serait pas dans les perspectives d'avenir pour Trump.
Le dessous des cartes "Que fera Trump s'il est élu, que fera l'alliance de l'OTAN
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Trump a déclaré "En 2016, j'avais dit: j'incarne votre voix. Aujourd'hui, j'ajoute que je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Pour ceux qui ont été lésés et trahis, je suis votre revanche. Je nommerai un vrai procureur spécial pour poursuivre le président le plus corrompu de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, Joe Biden et toute la famille criminelle. Je vais totalement anéantir l'Etat profond qui est une entité nébuleuse qui agit dans les coulisses du gouvernement".
Ce qui est plus étonnant, c'est que Trump veut sortir de l'idée de considérer le Etats Unis comme les gendarmes du monde en s'extrayant de tous les accords antérieurs avec ses alliés.
Les élections des Twin States, ces Etats où les intentions de vote sont toujours floues pourraient basculer du camp républicain au bénéfice du camp démocrate, à la fois par tradition, par évolution démographique ou encore en raison de l’incertain taux de participation le jour J. Aucun parti indépendant pour l'élection américaine.
Aujourd'hui, le rêve américain est toujours présent. Cela pourrait changer si Trump était élu pour un nouveau mandat. Mais, tout dépend où et comment on vit ce rêve. Il a des hauts et des bas conjoncturels qui deviennent parfois structurels, en fonction d'une propagande, influenceuse et "La tyrannie du divertissement", sensée apprendre ce qui s'y passe relatée par des réseaux sociaux en relation avec les deux guerres en cours : Ukraine et Israël.
Quand on est "Sous influences convictionnelles", il faut parvenir à sortir de "La confrontation de deux idéologies" et choisir son camp entre la jungle ou le zoo ici ou ailleurs.
Israël doit tenir la barre aux yeux des Américains. L'Amérique est née avec des Européens qui, juifs, étaient rejetés par leur pays d'origine. L'Ukraine n'est plus dans les prérogatives des Américains.
D'ailleurs, l'influence de Donald Trump se fait déjà sentir. Il menace, par l'intermédiaire de ses alliés au Congrès, d'enterrer toute future aide américaine à l'Ukraine. Effet profondément néfaste sur la politique étrangère américaine de bloquer l'aide militaire à l'Ukraine puisqu'il semble de plus en plus improbable que l'aide militaire à l'Ukraine soit votée par le Congrès dans les mois à venir ou même cette année. Le coup de froid est arrivé quelques minutes après que le texte, fruit de plusieurs mois de négociations au Sénat, ai été rendu public. Le projet de loi prévoit 60 milliards de dollars pour l'Ukraine et 14 milliards de dollars pour Israël, contient également une réforme du système d'immigration américain, sujet brûlant de la campagne électorale, pour laquelle 20 milliards sont prévus. Les républicains réclament depuis des mois une politique plus dure face à l'arrivée de nombreux migrants, souvent latino-américains, à la frontière avec le Mexique.
L'Europe est bien plus proche géographiquement de la Russie que les Etats Unis même si les missiles peuvent réduire les distances avec Etats Unis.
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Réflexions du Miroir
En novembre 2016, j'ai écrit L'AmerExit. Oui, elle a été amère pour les Européens qui n'avaient plus les mêmes appuis qu'auparavant.
En février 2017, "Première année et suivantes du monde selon Trump".
En octobre 2020, "Au pied du mur américain"
A la suite du livre de Obama "Une Terre Promise" dont j'avais parlé de la première partie de son livre lors de la montée ardue pour un noir jusqu'à la présidence dans "Une Terre promise difficile à conquérir" . Obama écrivait au sujet de Biden avec ces mots "Vu son âge, Joe Biden ne vise pas un deuxième mandat et cèdera le flambeau à sa vice-président Kamal Harris qui l'avait pourtant affronté dans un débat d'investiture. Biden veut suivre son instinct, comme un homme décent, honnête et loyal. Au moment d'écrire son livre, Barack Obama ne savait évidemment pas que son ancien vice-président, Joe Biden, remporterait le scrutin du 3 novembre 2020 en devenant président des États-Unis. Il revenait néanmoins sur les raisons qui l'ont poussé à choisir Biden comme colistier en 2008, parmi lesquelles son expérience et sa capacité à diriger le pays si besoin.
Lors d'une interview, Obama disait "nous sommes à un moment où la démocratie vacille. Ce pays est réellement divisé. Ce serait un retour à certaines normes essentielles à la démocratie".".
Comme la surprise n'est jamais totalement surprenante en politique humaine, il faut dire que si aujourd'hui, c'était grave, demain rien ne l'est plus vraiment et donc un gendarme a parfois des velléités transversales.
Le Joe Biden, président sortant, publiait une vidéo dans laquelle il annonçait sa candidature inattendu à l'élection présidentielle pour un second mandat en 2024. Kamala Harris est candidate à un second mandat de vice-présidente en tant que colistière de Joe Biden. La candidature de la vice-présidente sortante est jugée comme étant stratégique dans la mesure où elle pourrait succéder à Joe Biden qui sera âgé de 82 ans lors de l'élection en 2024, si celui-ci ne terminait pas son second mandat. Il se représente parce qu'il pense qu'une deuxième présidence de Donald Trump serait un cauchemar pour le pays. Il a entamé sa tournée de campagne par une collecte de fonds au cours de laquelle il a mis l'accent sur la longue série de déclarations provocatrices de Trump : "sa description des insurgés du 6 janvier comme des "otages", ses commentaires selon lesquels un ancien commandant militaire mérite d'être exécuté, son surnom de "perdants" pour les soldats tombés au combat, son désir d'être un "dictateur" dès le premier jour de son mandat ou sa promesse à ses partisans qu'il était leur riposte. Il faut conserver la Maison Blanche en conservant le Sénat et en reprenant la Chambre des représentants et ainsi dire que nous avons sauvé la démocratie américaine".
Chez les démocrates, la vice-présidente de Biden, Kamala Harris, sensée prendre la succession de Biden lors de l'élection de Biden, est restée transparente surtout aux yeux des Européens. Mais, putain, pourquoi ne s'est elle pas présentée pour représenter les démocrates en 2024 ? Madame Obama a appuyé son mari pendant sa présidence, mais n'a jamais revendiqué de prendre sa succession. Seule femme qui aurait pu contrer et gagner contre Trump : Hillary Clinton. Sa campagne de l'époque a été vidée de sa substance par des falsifications de et fakenews des réseaux sociaux.
Le féminisme radical a encore du chemin à accomplir.
En 2024, Biden se représente donc, comme un vieux candidat qui a la mémoire qui flanche et Kamal Harris qui reste plutôt discrète dans son ombre. Aujourd'hui, les Américains veulent du sport de combat dans les meetings électoraux.
Après un intermède de 4 ans de présidence de Joe Biden, nous voici donc 8 ans après. L'élection de Biden a fait du survol. Contestée par près de 50% de la population américaine qui considère toujours que le vote de Biden d'il y a 4 ans, leur a été volé.
Pour comprendre l'esprit américain, il faut retourner aux sources.
Dimanche, après de nombreuses années, j'ai revu le film "Il était une fois en Amérique" que j'avais enregistré. Ce film traverse presque tout le 20ème siècle de la prohibition aux années soixante en racontant les vicissitudes dramatiques du mafieux « Noodles » et de ses amis, du miséreux ghetto juif de leur enfance vers les plus hautes sphères du crime organisé de New York de la prohibition de l'alcool et l'avènement du gangstérisme.
Il résume très bien ce qu'est l'Amérique profonde.
Un pays de tous les possibles entre amitiés et trahisons entre administration privé ou publique. Les Occidentaux essayent d'oublier par la drogue pour apaiser les remords comme le montre la dernière scène de ce dernier film de Sergio Leone comme s'il s'agissait d'un jugement dernier. La prohibition de l'alcool a éveillé les convoitises de la mafia.
Quand elle s'est achevé, la drogue a pris le relais avec les mêmes convoitises de la mafia.
Les événements américains se retrouvent chez nous avec un décalage dans le temps. Les petits dealers se retrouvent dans des bandes adverses qui se font concurrence et qui s'entretuent à Bruxelles, devenue "plaque tournante"
L'annulation de cette prohibition pourrait changer les choses par manque d'intérêts et de rentabilité des mafias.
...
"Echappées belles" présente "Californie, le rêve américain"
Dans cette partie des Etats Unis, j'y ai été et j'en ai parlé dans "Far West dreams". J'ai atterri à Los Angeles avant de faire un voyage de 4500 kms. La Californie est un grand Etat des Etats Unis avec 54 grands électeurs qui voit l'avenir sous forme d'intelligence humaine mêlée à l'artificielle. Tout est permis du sport de la beauté du corps à la suprématie intellectuelle des élites dans un sentiment de liberté avec le seul moyen de transport de la voiture de luxe, mais ce n'est pas le reflet de tout le pays. San Francisco me semblait très coutumier de l'esprit européen surtout après avoir traversé le Golden Gate à Sausalito.
La Californie fait rêver avec le concept de la grandeur et des potentiels accordés à ceux qui savent payer avec l'argent compté avec plusieurs zéros suivants un chiffre plus significatif. Le film "Dallas, ton univers impitoyable" a un coup de vieux, en partie seulement. Je ne dis pas que le pouvoir des élites est meilleur pour tout le monde que celui orchestré par des oligarques. Mais ce choix de vie contient plus de liberté.
Les trois villes les plus dangereuses et violentes des Etats Unis sont Memphis, Détroit et Little Rock.
Des Etats Unis, je n'ai aimé que ce Far West avec la Californie en son centre. La Floride, avec ses parcs d'attractions, est un luna-park pour permettre aux vieillards de terminer leur vie au soleil.
Aujourd'hui, le monde se radicalise avec la force des canons et des idées populistes et extrémistes. La liberté d'expression voulue par la démocratie est en perte de vitesse avec un Trump, un Poutine et un Xi Jinping. L'autocratie a le vente à la poupe.
Le 14ème amendement dit que "Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation de torts dont il se plaint".
Un amendement que Trump au pouvoir pourrait bien amender dans une formule plus personnelle.
L'Occident envoie encore des armes en aide à l'Ukraine, sans intervenir personnellement, mais il s'essouffle à le faire. Les soldats ukrainiens, fatigués après deux ans de guerre et voudraient retrouver leur famille. Si Trump reprend la barre, ce sera la bérézina pour les Ukrainiens qui veulent s'introduire dans la CE avec le soutien de l'OTAN.
Le cauchemar aux Etats Unis, c'est quand Wall Street et la Bourse penche dans la pente douce d'une courbe descendante de l'évolution. Rien d'autre.
Constitué de flashbacks, ce film caricature la fin d'une époque et d'un empire américain avec la « flamme », des codes qui étaient en vigueur dans la jeunesse mais avec une fin amère. Film testament de Sergio Leone qui avait un style novateur, une mise en scène et une utilisation de la musique, composée par son collaborateur Ennio Morricone.
Samedi dernier, ARTE présentait le documentaire "Qui a tué l'empire romain ?" L'Empire romain a dominé l'Europe et la Méditerranée pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Il a grandit, s'est divisé, s'est recomposé. Il s'est effondré à cause d'adversaires impitoyables, des empereurs incapables d'assurer leur charge mais aussi suite à des indices de causes climatiques qui ont rendu l'empire plus faible révélés par des refroidissements et des pandémies lors du règne de l'Empereur Justinien à la fin du 6ème siècle (entre les années 536 à 540).
J'ai travaillé en informatique pendant plus de 25 ans pour des Américains. Dans ce domaine numérique, les CEO américains ont été remplacés par des CEO indiens qui font parfois mieux que les précédents étoilés. Trois entreprises du milieu sont à la tête de grandes entreprises américaines tous étant nés en Inde
- Pichai Sundararajan, (Sundar Pichai), né le 12 juillet 1972, est CEO de Google depuis le 10 août 2015 pour la restructurer Google par la création de la nouvelle société Alphabet.
- Satya Narayana Nadella, né le 19 août 1967, est CEO de Microsoft surnommé "le pacificateur".
- Arvind Krishna qui juste après avoir décroché son doctorat en électronique de l'université d'Illinois, est CEO d'IBM, trente ans après son entrée dans cette société en étant surnommé "Monsieur intelligence artificielle".
Le dimanche 17 mars, Barack Obama viendra en Belgique pour la conférence "An Evening With President Barack Obama" au "Studio 100 Pop-Up Theatre" à Puurs. Un prélude au festival tech anversois Supernova sous la forme d'une combinaison entre une foire technologique et une conférence modérée sur les défis auxquels nous sommes confrontés selon sa vision de l'avenir.
Le cinéma n'est pas une résultante de cette situation mais un incubateur. Hollywood est à l'Ouest et pas à l'Est des Etats Unis.
Dans beaucoup de films américains, les héros vont redresser les torts des autres nations du monde en sauveur de l'humanité, mais l'affaissement ce n'est pas d'un héros qu'il faudra.
Il y eu Bruce Willis qui, pendant de nombreuses années, s'est évertué à sauver la veuve et l'orphelin avant qu'il ne tombe lui-même, malade d'Alzheimer.
Une saga cinématographique américaine est passée récemment à la télé Club. Composée de 3 films au générique de "La Chute (Has Fallen)" avec un scénario cousu de fils blancs, ell met en vedette, le personnage de Mike Banning incarné par Gerard Butler. Tout va très mal avec des centaines de morts pendant plus de 3/4 des films mais, dans le dernier quart, c'est le "héros Banning" qui résout les problèmes catastrophiques.
En 2013, la "Chute de la Maison Blanche" résoud une crise secouant la péninsule coréenne avec un attentat de la Corée du Nord. Mais "heureusement", Mike Banning est là, vivant et réussit à s'infiltrer discrètement dans la Maison Blanche en luttant seul pour retourner la situation désastreuse à son avantage.
En 2016, la Chute de Londres qui qui subit une attaque terroriste avec la mort de présidents des nations invitées. Au prix de lourdes pertes, l'escorte du Président américain s'enfuit et élimine plusieurs poursuivants et Banning restaure la paix des peuples.
En 2019, "Chute du Président", avec l'agent du Secret Service, Banning, mis en difficulté par une société paramilitaire interne dirigé par son ex-collègue et des forces spéciales. Des accointances et des versements d'argent sur son compte en banque qui feraient pensés qu'il est impliqué dans l'attentat. Il a donc dû prouver qu'il était resté intègre.
"On ne change pas les équipes qui gagnent" dit-on. Mais quand elles ne gagnent plus, il faut apprendre à rêver à nouveau ?
Les héros cinématographiques comme Schwarzenegger ont hanté l'esprit du réalisateur du documentaire "My America" dont je parlais ci-dessu. Aujourd'hui, les héros du cinéma américain sont toujours là mais ils ont changé de nom, toujours avec l'esprit dominateur. Nous avons aussi le belge JCVD, Jean-Claude Van Damme qui a joué ce rôle mythique de surhomme. Epoque révolue.
Et demain...
Le réchauffement climatique n'a qu'à attendre...
Les décisions et actions ne sont pas toujours vertueuses. Dans un futur, la Grosse Pomme de New York est sur le point de s'affaisser sous le poids de ses gratte-ciels, plus rapidement que prévu. Beaucoup d'endroits tels que Long Island, Norfolk, Virginia Beach et Baltimore pourraient également s'enfoncer. Une technologie pionnière comprenant des satellites radar, a permis d'analyser en détail l'évolution du terrain de la côte atlantique qui s'enfonce à un rythme de 2 à 5 mm par an. Cet affaissement progressif pourrait entraîner des "dommages potentiels aux infrastructures" des sites en question. Des routes, des coupures de gaz, d'eau et d'électricité et l'effondrement de bâtiments entiers avec "le risque d'inondation" que les assurances ne pourront plus assumer. Le cinéma catastrophe américain n'a pas que de l'imagination prémonitoire.
Mais parfois, il faut tourner le disque, changer de bobines argentiques avec le numérique change tout.
Le bisounours américain n'est plus à la mode. L'individualisme a pris son relais. Le peuple, comme variant négligeable, ne compte pas dans un régime autoritaire mais il ne le sait pas encore. Il verra l'avantage de la mutualisation quand, malade, il devra payer la note de la santé.
L'esprit démocratique occidental que l'on dit en déclin, reste toujours plus souple à l'évolution par son adaptation. La Chine et la Russie n'ont que le passé comme référence.
Aujourd'hui, dans les films américains, il y a trop d'actions et trop de violence. Dans les films français, il n'y a plus que des analyses philosophiques et psychologiques.
Il manque cruellement d'humour d'antan dans les deux cas. Humour que l'on connaissait dans le passé. Rien à voir avec de la nostalgie dans cette constatation.
Les grands comiques américains Charlie Chaplin, Buster Keaton, Jerry Lewis, Laurel et Hardi ne sont plus... Anglais et Américains ne rient pas des mêmes choses… Plus que tout autre pays occidental, le Royaume-Uni est adepte du deuxième degré, du sous-entendu et de l’absurde, l’ironie humour sarcastique avec les sexe en pince-sans-rire comme les Monty Python. Les Américains pratiquent un humour plus réservé, plus explicite pour éviter les ambiguïté en précisant très clairement leurs intentions grâce à des signaux corporels et des expressions “Just kidding !”, ”It’s a joke !”. Ils font du sexe mais n'en rient pas.
L'humour des Français et des Belges n'est pas le même non plus. L'humour français, plutôt prétentieux est tellement pince-sans-rire du sexe, qu'ils oublient de le faire. Le Belge rie de lui-même sans se gêner, très fort mais tout seul. Le Bruxellois y ajoute encore une autre couche en mélangeant le français avec du flamand et de l'anglais qu'il peut en "consommer" dans un melting pot.
Les grands comiques français Francis Blanche, André Bourvil, Louis De Funes, Coluche, Fernandel, Garry Cowl canaillou excentrique , non plus...
Les artistes ont toujours eu une influence sur les élections américaines.
Taylor Swift ne manque pas de le faire en préférant Biden et à être haïe par les Trump qui n'ose pas l'attaquer par crainte des jeunes qui la soutiennent.
David Bowie est né le à Londres et mort le à New York. Il a donc neuf mois de plus que moi, s'il était encore en vie.
Il sortait en 1985, sous la présidence de Ronald Reagan, le single "This is not America" comme bande originale du film d'espionnage "Le Jeu du faucon". La chanson a été reprise de nombreuses fois jusqu'en 2021 sur l'album de Paolo Fresu
This Is Not America
This is not America, sha lalalaa
A little piece of you
The little peace in me
Will die (This is not America)
For this is not America
Blossom falls to bloom this season
Promise not to stare
Too long (This is not America)
For this is not a miracle
There was a time
A storm that blew so pure
For this could be the biggest sky
And I could have the faintest idea
Snowman melting from the inside
Falcon spirals
To the ground (This could be the biggest sky)
So bloody red tomorrows clouds
A little piece of you
The little piece in me
Will die (This could be a miracle)
A wind that blew so young
For this could be the biggest sky
And I could have the faintest idea
(For this is not America, sha lalalala)
Allusion
...
Exposition "Traits de Lumière"
L'univers de nos 2 artistes bruxellois Valérie Coton et Serge Tailler
Valérie : Comédienne de formation, cela fait bientôt 4 ans que je peins en autodidacte. Je viens de décrocher ma 6ème expo. Je travaille avec de plus en plus de liberté, toujours des couleurs vives et tranchées. Mes compositions sont oniriques, elles donnent à ressentir une impression ou une ambiance, elles parlent de l'humain et de ses relations aux choses ou aux autres. Elles emmènent dans un rêve, à partir de sensation, de ressenti.
Serge : Depuis le début de sa carrière professionnelle comme consultant en marketing et en stratégie, il a toujours eu le besoin de mener des projets artistiques en parallèle de son activité professionnelle ; en pratiquant d’abord la sculpture dans un centre culturel pendant près de vingt années pour ensuite réaliser le rêve de devenir guitariste et ensuite concrétiser un projet qui le hante depuis des années : l’écriture. Il est aujourd’hui l’auteur de cinq romans publiés. C’est au début de la pandémie qu’il se lance dans la peinture et plus précisément dans le Pop Art pour faire renaître, en tant que passionné de musique et de cinéma, les idoles qui l’ont fait vibrer dans sa jeunesse.
Fan absolu de Bowie, il réalise ses premiers portraits à l’encre de chine sur des petits formats avant de sortir ses pinceaux en pratiquant d’abord l’acrylique et ensuite l’huile.
« C’est une réelle révélation ; je n’imaginais pas à quel point j’allais me laisser entraîner et passer des nuits blanches avec mes pinceaux et mon chevalet. »
Pour les photos, cliquez sur l'image ci-dessous
9/2/2024: L'ancien ministre de la Justice français Robert Badinter est décédé à l'âge de 95 ans.
La peine capitale est supprimée en France.
Elle ne l'est pas encore dans tous les Etats Unis
12/2/2024 : Le cactus et la déclaration de Trump sur l'OTAN
.
12/2/2024 : Une preuve de l'autodérision américaine du côté Biden
20/2/2024 : Pour fermer le ban, il reste l'humour parodique du cactus qui a étudié les 1200 pages du PS
3/5/2024 :
14/7/2024 : Tentative d'assassinat de Trump
19/7/2024 : Après la tentative d'assassinat de Trump, cela devient un virage mystique avec un caractère messianique d'un culte comme pour le Messie d'il y a 2000 ans.
Pour son 2ème mandat s'il est élu, La stratégie du fou imprévisible, dissuadeur, Trump aurait encore plus les mains libres.
Le parti démocrate et la démocratie sont dans l'impasse avec un trop plein d'idées d'une population occidentale qui ne se comprend plus parmi ses membres sans en faire des mythes comme l'écrit Column McCanon dans "American Mother".
Faire sécession sans le secours de Washington dans une partition non fédérale qui ne serait plus Unided States of America et plus comme au 19ème siècle entre le Nord et le Sud par prétexte de racisme, pourrait se passer uniquement pour raison idéologique et religieuse comme l'écrivait Douglas Kennedy dans son livre d'anticipation.
Le Texas est un des Etats de 31 millions d'habitants sur 678.000 km2 (alors que la France n'en a que 551.695 km2), un PIB 2.636 millions de $ ou 86.431 $ par personne, 370 aéroports, 37 universités.
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Commentaires
L'ancien ministre de la Justice français Robert Badinter est décédé à l'âge de 95 ans.
La peine capitale est supprimée en France.
Elle ne l'est pas encore dans tous les Etats Unis
https://www.rtbf.be/article/l-ancien-ministre-de-la-justice-francais-robert-badinter-est-decede-a-l-age-de-95-ans-11326968
Écrit par : Allusion | 09/02/2024
Répondre à ce commentaireExpulsions "massives" de migrants et pression sur les pays de l'Otan: voici les récentes déclarations de Donald Trump en campagne présidentielle
L'ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l'institution. Lors d'un meeting en Caroline du Sud, M. Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d'Etat de l'Otan, sans le nommer.
"Un des présidents d'un gros pays s'est levé et a dit: et bien, monsieur, si on ne paie pas et qu'on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ?", raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse: "Non, je ne vous protègerais pas. En fait je les encouragerais à vous faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer vos dettes".
Cette déclaration intervient après que M. Trump, probable candidat face au président démocrate Joe Biden lors de la présidentielle de novembre, a fait pression sur les élus républicains au Congrès pour enterrer un projet de loi prévoyant le versement d'une nouvelle aide à l'Ukraine ainsi qu'une réforme de la politique migratoire.
La Maison Blanche a répliqué aux déclarations de M. Trump en vantant les efforts déployés par M. Biden pour renforcer les alliances dans le monde entier.
Trump s'est aussi à nouveau emparé du dossier brûlant de l'immigration, autre grand sujet de controverse dans la campagne électorale. Sous sa pression, les élus républicains semblent avoir décidé de bloquer toute réforme de la politique migratoire avant l'élection présidentielle.
"N'oublions pas que cette semaine, nous avons aussi remporté une grande victoire que tous les conservateurs devraient célébrer. Nous avons écrasé le projet désastreux de cet escroc de Joe Biden sur les frontières ouvertes", a lancé le milliardaire. "Tout le groupe a fait un excellent travail au Congrès. Nous l'avons écrasé."
Il avait bâti sa popularité en promettant la construction d'un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, qui a assuré que l'expulsion de migrants constituerait l'une de ses priorités en cas de retour à la Maison Blanche.
"Dès le premier jour, je mettrai fin à toutes les politiques d'ouverture des frontières de l'administration Biden et nous lancerons la plus grande opération d'expulsion nationale de l'histoire des Etats-Unis. Nous n'avons pas le choix", a-t-il affirmé.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/expulsions-massives-de-migrants-et-pression-sur-les-pays-de-l-otan-voici-les-r%C3%A9centes-d%C3%A9clarations-de-donald-trump-en-campagne-pr%C3%A9sidentielle/ar-BB1i68z1?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=60a41fd95ea146dfb1f0153883b15d5d&ei=10
Écrit par : Allusion | 11/02/2024
Répondre à ce commentaireSamedi ARTE présentait "Le soleil. L'astre des astres".
Tempête solaire en 2024
Dans de nombreux endroits, 2024 est évoquée comme une année apocalyptique en raison de ces tempêtes solaires. La raison en est que nous approchons d'un pic d'activité solaire prévu pour se produire entre 2024 et 2025. À partir de l'année prochaine, nous verrons que les taches solaires seront plus fréquentes et, par conséquent, les éruptions solaires et les tempêtes solaires aussi.
Le dernier pic d'activité solaire a eu lieu en 2014. Curieusement, les deux derniers pics ont été moins intenses comparés à la moyenne enregistrée au cours du XXe siècle, mais il est encore trop tôt pour dire si cela signifie un changement ou si c'est une variation naturelle de l'activité.
Danger d'une panne d'Internet ?
Certains parlent du danger d'une interruption de l'Internet pendant des mois en 2024 à cause des tempêtes solaires. Les satellites et les équipements électroniques peuvent être endommagés pendant une tempête solaire, mais les éruptions sont bien surveillées et les satellites sont déviés ou éteints avant que le vent solaire n'atteigne la Terre.
Comme ils sont bien surveillés quotidiennement, il est presque impossible qu'une tempête solaire atteigne la Terre sans que nous le sachions à l'avance. De plus, les satellites sont déjà lancés avec une protection et il existe un plan pour les dévier d'une tempête ou même d'objets comme des fragments d'astéroïdes.
Quel est le vrai danger ?
Il n'y a pas de danger direct pour la vie sur Terre ou pour notre utilisation de la technologie. Cependant, certains inconvénients peuvent survenir. Un exemple est ce qui s'est passé le 14 décembre 2023, lorsqu'une tempête solaire a interrompu la communication radio des avions.
Il est possible, bien que peu probable, que pendant une tempête solaire suffisamment forte, des satellites puissent être désactivés pendant quelques heures. Mais cela reste une possibilité extrêmement faible et il y a toujours plus de satellites pour compenser, en plus d'une partie du flux Internet qui passe par des câbles au fond de l'océan.
Que devons-nous faire en 2024 ?
La meilleure chose à faire est de ne pas paniquer et de se rappeler des années où nous avons atteint des pics d'activité comme 2014 et 2000. Rien de grave ne se produira au cours des deux prochaines années en relation avec le Soleil, car c'est un cycle auquel l'humanité est habituée depuis le début.
Nous pouvons dormir tranquilles et ne pas nous inquiéter. Et rappelons-nous toujours que le Soleil est surveillé quotidiennement et 24 heures sur 24. Si une éruption solaire forte se produit, nous serons avertis plusieurs jours à l'avance et il sera possible de prendre des précautions.
https://www.tameteo.com/actualites/actualite/les-eruptions-solaires-en-2024-seront-les-plus-importantes-depuis-des-annees-quelles-consequences-pour-la-terre-alerte-danger-humanite.html
https://www.youtube.com/watch?v=ces_cxtW7jo
Écrit par : Allusion | 11/02/2024
Répondre à ce commentaireOtan : Donald Trump reprend son refrain provocateur et suscite un tollé
Le candidat à la présidentielle « hésiterait » à défendre « les pays mauvais payeurs de l’Alliance ». Une menace constante dans son discours, depuis 2016. Avec la guerre en Ukraine, elle prend une résonance désastreuse.
Est-ce que, si la Russie menaçait un pays membre de l’Otan, les Etats-Unis voleraient au secours de ce dernier ? « Je regarderais d’abord si cet Etat remplit ses obligations envers l’Alliance. Si c’est le cas, oui, on interviendrait. » Sous-entendu : s’il ne contribue pas suffisamment, non. Alors que l’article 5 du traité de l’Atlantique nord prévoit qu’« en cas d’attaque armée contre un membre de l’alliance, survenant en Europe ou en Amérique du Nord, tous les alliés se portent à son secours ». Aucune équivoque. Sauf pour Donald Trump, qui s’exprimait de la sorte à Cleveland, en réponse à une question sur les Etats baltes. C’était en… 2016, à quelques mois du scrutin présidentiel américain.
Écrit par : Allusion | 11/02/2024
Répondre à ce commentaireJoe Biden a qualifié dimanche d'"affligeants et dangereux" des propos tenus la veille par Donald Trump lors d'un meeting, au cours duquel le républicain a affirmé qu'il encouragerait la Russie à s'en prendre aux pays de l'Otan si ceux-ci ne payaient pas leur part.
"Le fait que Donald Trump avoue qu'il compte donner le feu vert à Poutine pour davantage de guerre et de violence, pour continuer son assaut brutal contre une Ukraine libre et pour étendre son agression aux peuples de Pologne et des Etats baltes est affligeant et dangereux", a déclaré dans un communiqué le président démocrate à propos de son rival probable à la présidentielle de novembre.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/politique/joe-biden-d%C3%A9nonce-des-propos-affligeants-et-dangereux-de-donald-trump-sur-l-otan/ar-BB1i7Qq1?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=8e1c70a366c748719c9424d5996ddad5&ei=7
Écrit par : Allusion | 12/02/2024
Répondre à ce commentaireTikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a été accusée par un grand nombre d'hommes politiques américains d'être un outil de propagande pour le gouvernement chinois, ce que l'entreprise nie catégoriquement.
Dans la vidéo partagée dimanche sur le compte de campagne @bidenhq, le président démocrate de 81 ans aborde avec légèreté des sujets allant de la politique au championnat de football américain NFL.
Lorsqu'on lui demande s'il préfère le Super Bowl ou son célèbre spectacle de la mi-temps, dont la tête d'affiche était cette année le chanteur Usher, il a dit choisir le match.
Interrogé sur l'existence d'un complot secret visant à truquer le match afin que la pop star Taylor Swift - dont le petit ami Travis Kelce est joueur des Kansas City Chiefs - puisse ensuite utiliser sa notoriété pour soutenir Joe Biden, le président a répondu avec humour: "Je m'attirerais des ennuis si je vous le disais".
Plusieurs États et le gouvernement fédéral ont interdit l'utilisation de l'application sur les appareils officiels du gouvernement, invoquant des risques pour la sécurité nationale.
Dans le Montana (nord-ouest), un juge a récemment bloqué une initiative du gouvernement de cet État visant à interdire complètement l'application.
Bien que l'application continue d'être examinée par Washington, aucune mesure fédérale visant à interdire ou à restreindre l'utilisation du réseau social ne semble plus être envisagée.
Écrit par : Allusion | 12/02/2024
Répondre à ce commentaireSelon une nouvelle enquête de CNN, des renseignements américains hautement confidentiels concernant la Russie ont disparu dans les derniers jours de la présidence de Donald Trump. Voici ce qui a été rapporté et pourquoi cela a inquiété la communauté du renseignement.
Des sources anonymes proches de la situation ont révélé qu'un dossier contenant des renseignements bruts classifiés, recueillis par les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN sur l'ingérence de Moscou dans l'élection de 2016, a disparu lorsque Trump a quitté ses fonctions.
Les renseignements manquants comprenaient des informations sur les "Russes et les agents russes" ainsi que les sources et les méthodes qui ont aidé le gouvernement à déterminer que le président russe Vladimir Poutine a effectivement cherché à aider Trump à remporter l'élection de 2016.
La disparition du dossier et de son contenu était si préoccupante que les responsables de la communauté du renseignement ont informé les dirigeants de la commission sénatoriale du renseignement des informations manquantes et de leurs tentatives pour récupérer les documents.
"Depuis plus de deux ans que M. Trump a quitté ses fonctions, les renseignements manquants ne semblent pas avoir été retrouvés", a indiqué CNN. Mais le moyen par lequel le classeur en question a disparu est tout à fait bizarre en soi.
Les renseignements contenus dans le dossier étaient si sensibles que les législateurs et leurs assistants disposant d'une habilitation de sécurité top secrète n'étaient autorisés à consulter les documents qu'au siège de la Central Intelligence Agency, à Langley.
Dans les derniers jours de son mandat, Donald Trump a fait envoyer ces documents top secrets à la Maison-Blanche, ainsi qu'une série d'autres documents, afin de pouvoir les déclassifier dans le cadre d'un effort plus large visant à rendre publics une série de documents.
"Sous la responsabilité de Mark Meadows, alors chef de cabinet de la Maison-Blanche, le dossier a été parcouru par des collaborateurs républicains qui s'efforçaient d'expurger les informations les plus sensibles afin qu'elles puissent être déclassifiées et rendues publiques", a expliqué CNN.
Les informations sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016 ne constituaient qu'une petite partie de ce qui a été décrit aux journalistes comme un dossier épais de 25 cm, et il comprenait également des "quantités d'informations" sur l'enquête "Crossfire Hurricane" du FBI.
"Crossfire Hurricane" était le nom de code de l'enquête du FBI sur la campagne électorale de Donald Trump en 2016 et visait à déterminer si des personnes associées à la campagne électorale de l'ancien président avaient coordonné leurs activités avec la Russie.
La majeure partie du contenu du dossier a été déclassifiée par l'ancien président dans les derniers jours de son mandat. Plusieurs copies retouchées et épurées de certains contenus, issues du classeur manquant, ont été créées par la Maison-Blanche pour être distribuées à des journalistes de droite.
Certaines versions des classeurs copiés auraient été envoyées, mais ont été rapidement récupérées sur ordre des avocats de la Maison-Blanche, qui ont exigé que les documents soient davantage expurgés avant d'être publiés.
Selon CNN, une grande partie des informations contenues dans le classeur manquant n'a toujours pas été divulguée par le ministère de la Justice, mais des copies des documents du classeur, plus ou moins expurgées, ont été envoyées aux Archives nationales.
Le problème du dossier original qui a disparu de la Maison-Blanche lorsque M. Trump a quitté ses fonctions était que les informations qu'il contenait étaient des renseignements bruts qui n'avaient pas été expurgés, ce qui constituait un problème préoccupant compte tenu de la nature du matériel.
"Les circonstances entourant la disparition [du dossier] restent mystérieuses", selon CNN, qui ajoute que le gouvernement a refusé de parler de ses efforts pour retrouver le classeur et n'a pas confirmé que des informations avaient disparu.
Les détails de l'enquête de CNN ont été confirmés par le New York Times après leur publication le 15 décembre 2023. Toutefois, le Times a ajouté deux points importants au rapport sur le dossier manquant.
"On ne sait pas si les documents manquants comprennent l'intégralité du classeur original des documents fournis à la Maison-Blanche pour que l'équipe de M. Trump les examine et les déclassifie en partie avant de quitter ses fonctions", écrivent les journalistes du Times.
"Parmi d'autres détails obscurs, on ne sait pas combien de copies ont été faites à la Maison-Blanche ni comment le gouvernement sait qu'il manque un exemplaire", a ajouté le New York Times dans son rapport sur le classeur.
La théorie qui prévaut actuellement est que le dossier de renseignements manquant pourrait avoir été remis au chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, ce que Cassidy Hutchison, ancienne collaboratrice de Meadows, a révélé à la commission du 6 janvier lors d'un témoignage à huis clos.
"Je suis presque certain qu'il est reparti avec M. Meadows", a déclaré M. Hutchison, cité par CNN. Toutefois, l'affirmation selon laquelle M. Meadows aurait emporté le classeur de renseignements chez lui a été réfutée par son avocat, qui a déclaré que cette théorie était "tout à fait fausse".
"Je suis presque certain qu'il est reparti avec M. Meadows", a déclaré M. Hutchison, cité par CNN. Toutefois, l'affirmation selon laquelle M. Meadows aurait emporté le classeur de renseignements chez lui a été réfutée par son avocat, qui a déclaré que cette théorie était "tout à fait fausse".
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/des-documents-secrets-am%C3%A9ricains-hautement-confidentiels-sur-la-russie-ont-disparu-sous-le-r%C3%A9gime-de-trump/ss-BB1i9fuT?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=c66a21c8133d43adaa20b1407d74dce1&ei=19#image=1
Écrit par : Allusion | 12/02/2024
Répondre à ce commentaireJ'avais déjà parlé des cotisations des Etats, dans "OTAN suspend ton vol"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/04/09/otan-suspend-ton-vol.html
Voilà la situation actuelle :
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord est financée par les contributions directes et indirectes des États membres de l'alliance défensive. Cependant, ce processus de financement n’est pas largement compris en dehors de ceux qui étudient l’alliance.
Ainsi, des contributions directes à l'alliance défensive sont apportées par chacun de ses États membres sur la base d'une « formule convenue de partage des coûts » dérivée du revenu national brut de chaque État selon l'OTAN. Cela finance de nombreuses fonctions de l'alliance.
Le budget civil, le budget militaire et le programme d'investissement en matière de sécurité de l'OTAN sont financés par son fonds commun. Mais l’autre aspect de la préparation de l’alliance défensive vient de son financement indirect, y compris la contribution de moyens aux missions.
La ligne directrice de l'OTAN de 2 % en matière de dépenses de défense, qui est probablement l'aspect le plus compris de l'alliance, est également incluse dans son financement indirect. En 2006, les ministres de la Défense de tous les États membres de l’OTAN ont convenu qu’ils devraient consacrer 2 % de leur produit intérieur brut à leurs dépenses de défense. Cela a été réaffirmé en 2014 avec l’engagement de l’OTAN en matière d’investissement de défense, puis à nouveau en 2023.
Cet objectif de 2 % de dépenses de défense a été conçu pour garantir la préparation de l'alliance défensive. Cependant, la ligne directrice des 2 % n’est rien de plus qu'une recommandation. Selon le site Internet de l'OTAN, il n'y a pas de règle fixe à suivre, ce qui explique peut-être pourquoi la directive est si mal comprise.
La directive de 2 % sur les dépenses de défense était censée servir d'« indicateur de la volonté politique d'un pays de contribuer aux efforts de défense communs de l'OTAN » selon l'OTAN, et elle a contribué à démontrer la « crédibilité de l'alliance en tant qu'organisation politico-militaire » selon le site web de l'alliance.
Cependant, peu de pays atteignent l'objectif de 2 % de dépenses et c'est devenu un point sensible pour certains responsables politiques qui pensent que certains États membres ne paient pas leur juste part. Le principal de ces hommes politiques est Donald Trump.
Pendant une grande partie du temps où Trump était président des États-Unis, il a critiqué de nombreux États membres de l'alliance pour ne pas payer ce qu'ils devaient, ce qu'il a fait lors d'une conférence de presse en 2018 alors qu'il était au siège de l'OTAN.
« Jetez un œil au tableau. C'est public », a expliqué Trump selon les Archives nationales. « Et de nombreux pays ne paient pas ce qu’ils devraient. Et franchement, de nombreux pays nous doivent d’énormes sommes d’argent depuis de nombreuses années. »
Trump a accusé l’Allemagne de ne payer qu’un peu plus de 1 % à l’époque, alors que les États-Unis payaient 4,2 %. "Je pense que c'est inapproprié", avait alors déclaré Trump. "Vous savez, nous protégeons l'Allemagne, nous protégeons la France. Nous protégeons tout le monde."
Cela fait cinq ans que Trump a fait ces commentaires, mais ses remarques semblent toujours d’actualité. En juillet 2023, les statistiques les plus récentes publiées par l’OTAN sur les dépenses de défense de tous ses États membres montraient que seuls 11 d’entre eux dépensaient 2 % ou plus. Alors, lequel des plus de 30 membres respecte l’obligation de dépenses perçue ?
Pour les Etats Unis : Pourcentage du PIB réel : 3,49 % "Rempli"
Pour Uk : Pourcentage du PIB réel : 2,07
Pour l'Allemagne : Pourcentage du PIB réel : 1,57
Pour la France : Pourcentage du PIB réel : 1,90
Pour l'Italie : Pourcentage du PIB réel : 1,46
Pour la Pologgne : Pourcentage du PIB réel : 3,90
Pour le Canada : Pourcentage du PIB réel : 1,38
Pour l'Espagne : Pourcentage du PIB réel : 1,26
Pour la Turquie : Pourcentage du PIB réel : 1,31
Pour les Pays-Bas : Pourcentage du PIB réel : 1,70
Pour la Norvège : Pourcentage du PIB réel : 1,67
Pour la Grèce : Pourcentage du PIB réel : 3,01 "Rempli"
Pour la Finlande : Pourcentage du PIB réel : 2,45 "Rempli"
Pour le Danemark : Pourcentage du PIB réel : 1,65 "Rempli"
Pour la Belgique : Pourcentage du PIB réel : 1,13
Pour la Roumanie : Pourcentage du PIB réel : 2,44 "Rempli"
Pour la Hongie : Pourcentage du PIB réel : 2,43 "Rempli"
Pour le Portugal: Pourcentage du PIB réel : 1,48
Pour la Tchékie : Pourcentage du PIB réel : 1,50
Pour la Slovaquie : Pourcentage du PIB réel : 2,03 "Rempli"
Pour la Lituanie : Pourcentage du PIB réel : 2,54 "Rempli"
Pour la Bulgarie : Pourcentage du PIB réel : 1,84
Pour la Croatie : Pourcentage du PIB réel : 1,79
Pour l'Estonie : Pourcentage du PIB réel : 2,73 "Rempli"
Pour ls Slovénie : Pourcentage du PIB réel : 1,35
Pour la Letonnie : Pourcentage du PIB réel : 2,27 "Rempli"
Pour le Luxembourg : Pourcentage du PIB réel : 0,72
Pour l'Albanie : Pourcentage du PIB réel : 1,76
Écrit par : Allusion | 12/02/2024
Répondre à ce commentaireCe mercredi, Vladimir Poutine était invité à s’exprimer sur la présidentielle américaine qui aura lieu en 2024. Le président russe n’a pas fait état d’une préférence entre Joe Biden et Donald Trump, mais a toutefois indiqué que l’actuel président des Etats-Unis était plus prévisible que son prédécesseur.
« Biden, c’est une personne plus expérimentée. Il est prévisible, c’est un politicien à l’ancienne. Lorsque j’ai rencontré M. Biden en Suisse, c’était il y a trois ans il est vrai, on parlait déjà de son incapacité, mais je n’ai rien vu de tel. Ce que nous devons examiner, c’est la position politique et la position de l’administration (américaine) actuelle est extrêmement néfaste et erronée. Peu importe le vainqueur, Moscou travaillera avec n’importe quel dirigeant américain en qui le peuple américain aura confiance », a-t-il encore affirmé.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-vladimir-poutine-juge-joe-biden-plus-pr%C3%A9visible-que-donald-trump/ar-BB1ij76b?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=5014742aadb947b58ffb2ee4384b033a&ei=7
Écrit par : Allusion | 15/02/2024
Répondre à ce commentaireLa question de savoir si Joe Biden est mentalement apte à briguer un second mandat se pose depuis un certain temps ; connu pour ses bafouillages et ses divagations, le président américain suscite régulièrement de nombreux commentaires inquiets.
La position officielle de la Maison-Blanche est naturellement que Biden est mentalement apte à assumer les fonctions de commandant en chef, malgré son vieillissement et ses erreurs occasionnelles. Toutefois, un rapport officiel semble soulever des questions troublantes sur les capacités de Joe Biden.
Le 9 février 2024, l'avocat spécial Robert Hur, nommé par le procureur général, a publié les résultats d'une enquête visant à déterminer s'il y a lieu d'engager des poursuites contre Joe Biden pour mauvaise manipulation de documents classifiés à l'époque où il était vice-président de Barack Obama.
AP News explique que le rapport du conseiller spécial a conclu qu'il n'y avait pas lieu d'engager des poursuites pénales contre le président des États-Unis, mais uniquement parce que "la mémoire de M. Biden était considérablement limitée", conclusion à laquelle il est parvenu après une série d'entretiens avec lui.
Selon le rapport, Joe Biden ne se souvenait pas exactement de la date du décès de son fils Beau, des années de son mandat de vice-président, ni des détails des débats politiques importants qui ont eu lieu sous le gouvernement d'Obama.
Pour ne rien arranger, la même semaine, Joe Biden a affirmé avoir récemment parlé avec le président français François Mitterrand, décédé en 1996, le confondant avec l'actuel président français Emmanuel Macron.
Joe Biden a également affirmé que le dirigeant égyptien Abdel Fattah El-Sissi était le président du Mexique, tout en parlant du conflit entre Israël et le Hamas.
La BBC a fait remarquer que la Maison-Blanche a défendu l'état mental de Joe Biden. "Nous ne pensons pas que la façon dont le rapport traite la mémoire du président Biden soit exacte ou appropriée", a écrit Richard Sauber, avocat de la Maison-Blanche.
Selon l'avocat de la Maison-Blanche, "le rapport utilise un langage hautement préjudiciable pour décrire un phénomène courant chez les témoins : l'absence de souvenir d'événements vieux de plusieurs années".
Joe Biden lui-même s'est opposé à ce rapport, affirmant que sa mémoire était bonne. Dans le même temps, ses alliés se sont mobilisés pour défendre le président américain, décrivant Joe Biden comme un homme "vif" et "soucieux des détails".
Cependant, tous les membres du parti démocrate ne sont pas du même avis. L'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton, qui a travaillé aux côtés de Joe Biden sous la présidence Obama, a déclaré à MSNBC que le vieillissement de Joe Biden était une préoccupation "légitime"
"C'est un problème légitime pour Trump qui n'a que trois ans de moins, n'est-ce pas ? Donc, c'est un problème", a commenté Hilary Clinton, qui s'est présentée à l'élection présidentielle contre Donald Trump en 2016.
Trump, qui est en tête de la course à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2024, affirme être sain d'esprit et s'est moqué de l'âge de Biden, malgré son propre lot de gaffes, de ruminations confuses et de souvenirs flous.
NBC News a interrogé quelques neurologues sur l'état d'esprit de Joe Biden : ceux-ci affirment qu'il est normal pour les personnes âgées d'avoir des difficultés à se souvenir de noms ou de dates précises, en particulier dans des circonstances stressantes.
Selon les experts, ces faux pas ne sont pas le signe de maladies graves telles que la démence sénile ou la maladie d'Alzheimer ; de fait, seul un neurologue peut établir un tel diagnostic.
Toutefois, la question de savoir si un homme qui n'est pas au sommet de sa forme devrait occuper l'un des postes les plus difficiles et les plus stressants de la planète reste posée, quel que soit l'âge du candidat.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/joe-biden-est-il-apte-pour-un-second-mandat-de-pr%C3%A9sident-c-est-la-question-que-tout-le-monde-se-pose-%C3%A0-washington/ss-BB1ijwjF?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=8249508105ee4321b4e37e12f22e588a&ei=1
Écrit par : Allusion | 16/02/2024
Répondre à ce commentaireL'âge moyen des dirigeants mondiaux actuels se situe autour de la soixantaine, mais il existe bien sûr des chefs d'État beaucoup plus âgés. Si quelques dirigeants nationaux ont une trentaine d'années, d'autres appartiennent à une autre génération et sont nés dans les années 1930 ! Et certains de ces dirigeants sont au pouvoir depuis des décennies.
Mais alors, peut-on être à la tête d'un pays après avoir passé la barre des 70 ans ? Ces chefs d'État montrent que oui ! Cliquez sur cette galerie pour les découvrir !
Sauli Niinistö a été élu président de la Finlande en 2012. Il a 75 ans.
Ismaïl Omar Guelleh est président de la République de Djibouti depuis 1999. Il est l'un des plus anciens dirigeants d'Afrique et il est âgé de 76 ans.
Tuimalealiifano Va'aleto'a Sualauvi II est le O le Ao o le Malo (chef d'État) des îles Samoa. Il a lui aussi 76 ans.
Hassanal Bolkiah est le sultan de Brunei depuis 1967. Il est âgé de 77 ans.
Le roi de Suède est né le 30 avril 1946 et est monté sur le trône en 1973. Charles XVI Gustave est âgé de 77 ans.
Isaias Afwerki est président de l'Érythrée depuis 1993. Il est âgé de 78 ans.
Abdelmadjid Tebboune est le président de l'Algérie depuis 2019. Il est âgé de 78 ans.
Le président du Nicaragua est entré en fonction en 2007. Daniel Ortega est né le 11 novembre 1945 et a 78 ans.
Thongloun Sisoulith est le président du Laos depuis 2021. Il est l'un des chefs d'État les plus âgés du monde avec ses 78 ans.
Le président du Brésil, plus connu sous le nom de Lula, est né le 27 octobre 1945. Il a également 78 ans.
Le prince Jean-Adam II fait partie des chefs d'État les plus âgés du monde. Il a 79 ans.
Le troisième président du Népal a pris ses fonctions en 2023. Ram Chandra Poudel est né le 15 octobre 1944 et il est âgé de 79 ans.
Yoweri Museveni est né le 15 septembre 1944 et a pris ses fonctions en 1986. Le président de la république d'Ouganda a 79 ans.
Abdel Latif Jamal Rachid est devenu le neuvième président d'Irak en 2022. Il est âgé de 79 ans.
Nana Akufo-Addo est le président du Ghana. Le dirigeant de la nation d'Afrique de l'Ouest est né le 29 mars 1944, ce qui fait de lui un autre dirigeant mondial âgé de 79 ans.
Le président de l'Autriche est le premier octogénaire de cette liste. Alexander Van der Bellen est né le 18 janvier 1944 et est âgé de 80 ans.
Le président de la République du Congo effectue actuellement son deuxième mandat. Denis Sassou-Nguesso est aujourd'hui âgé de 80 ans.
Le 46ᵉ président des États-Unis est né le 20 novembre 1942. Joe Biden est âgé de 81 ans.
Emmerson Mnangagwa est devenu président du Zimbabwe en 2017. Il est également âgé de 81 ans.
Le président de la Guinée équatoriale est né le 5 juin 1942. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a 81 ans.
George Vella est le président de Malte depuis 2019. Il est âgé lui aussi de 81 ans.
Le président de la Côte d'Ivoire est né le 1ᵉʳ janvier 1942. Alassane Ouattara a fêté ses 82 ans cette année.
Sergio Mattarella est le président de l'Italie depuis 2015. Mattarella est né le 23 juillet 1941, ce qui signifie qu'il a actuellement 82 ans.
Le président de l'Irlande est âgé de 82 ans. Michael D. Higgins est né le 18 avril 1941 à Limerick, en Irlande.
Ali Khamenei est le guide suprême de l'Iran depuis 1989. Il a aujourd'hui 84 ans.
Harald V est monté sur le trône en 1991. Le roi de Norvège fêtera ses 87 ans le 21 février.
Le pape François n'est pas seulement le chef de l'Église catholique. Il est également le souverain de l'État du Vatican. François est né le 17 décembre 1936 à Flores, Buenos Aires, en Argentine. Il est âgé de 87 ans.
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud est le roi de l'Arabie saoudite depuis 2015. Il a 88 ans.
Le président de l'État de Palestine est né le 15 novembre 1935. Mahmoud Abbas est âgé de 88 ans.
Paul Biya est actuellement le dirigeant mondial le plus âgé. En effet, le président du Cameroun a 91 ans.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/peut-on-vieillir-et-%C3%AAtre-%C3%A0-la-t%C3%AAte-d-un-pays-la-preuve-que-oui/ss-BB1iwiQc?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=f280a853e500497380b62b4a12d8c340&ei=13#image=1
Est-ce dire qu'il faut être pour réussir dans la vie ?
Non, il faut avoir une envie, une motivation et une expérience préliminaire
Écrit par : Allusion | 19/02/2024
Invité par LCI, chaîne d'information continue en France, Alain Bauer, professeur de criminologie a donné sa vision personnelle sur le comportement et les agissements de Vladimir Poutine.
Pour lui, "Depuis 1999, les Russes se préparent à la guerre et se réorganisent comme une économie, une politique, une structure dictatoriale de guerre en éliminant les opposants ou en les expulsant."
En ce qui concerne la mort de l'opposant Alexeï Navalny, Bauer estime que "la Russie peut tarder longtemps avant de rendre , qu'ils peuvent dire qu'il a été incinéré ou perdu, l'essentiel étant pour Poutine de faire durer ce plaisir pervers".
Alain Bauer poursuit " comme les terroristes disent toujour ce qu’ils vont faire,les dictateurs font toujours ce qu’ils disent et nous n’y croyons pas parce que nous ne croyons pas qu’eux le feront puisque nous on ne le ferait pas!
"Poutine nous dit pendant 21 pages que l’Ukraine n’existe pas et le peuple ukrainien n’existe pas. "
"Pourquoi ne le ferait-il pas , puisqu’il est en position de le faire avec les moyens de la faire et la question qui se pose c’est qu’est ce que nous faisons pour l’en empêcher?"
Le criminologue français pense que "le dictateur est très lucide, il n’est pas dingue, contrairement à ce qu’on pourrait penser, Poutine n’est pas fou"
La question qu'il faut se poser,
"Que veulent les Russes? sécuriser le Donbas, sécuriser la Crimée et contrôler la mer d’Azov, et nous, on ne veut pas provoquer les Russes, mais on ne comprend pas, ne pas les provoquer, c’est considérer que nous sommes, faibles de leur point de vue."
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-dictateurs-font-toujours-ce-qu-ils-disent/ar-BB1iwVJX?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=858c14514212491785c66bc2b7ff8b20&ei=9
Écrit par : Allusion | 19/02/2024
Répondre à ce commentaireTrump rencontrait un groupe d’Afro-Américains conservateurs en Caroline du Sud vendredi soir, quand il a déclaré : « Beaucoup de gens disent que les personnes noires m’aiment bien parce qu’elles ont tellement souffert et été discriminées et qu’elles me voient comme quelqu’un qui a été discriminé. Vous savez qui l’a adopté plus que n’importe qui d’autre ? La population noire, c’est incroyable. »
Autant de propos qui ont été critiqués chez les démocrates comme chez les républicains, voyant là des rapprochements très malvenus entre les Afro-Américains et la criminalité.
« Répugnant »
« C’est répugnant », a affirmé samedi Nikki Haley, seule candidate notable encore en lice pour les primaires républicaines face à Donald Trump. Les deux candidats s’affrontent samedi lors d’une primaire en Caroline du Sud.
« Voilà le chaos qui accompagne Donald Trump, et ce genre de propos offensant va continuer chaque jour jusqu’à l’élection », a-t-elle alerté.
Un responsable de l’équipe de campagne de Joe Biden a qualifié ces commentaires de « racistes. Que Donald Trump prétende que des Afro-Américains vont le soutenir en raison de ses inculpations pénales est insultant. C’est débile. Croyez-moi quand je vous dis qu’en novembre, les électeurs qu’il continue de ne pas respecter lui feront ravaler ses propos », a fustigé Cedric Richmond dans un communiqué.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/etats-unis-vague-de-critiques-apr%C3%A8s-les-commentaires-jug%C3%A9s-racistes-de-trump-%C3%A0-des-%C3%A9lecteurs-noirs/ar-BB1iPCDK?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e57db6ed6a3f40afa1a1be1f1ff33234&ei=6
Écrit par : Allusion | 25/02/2024
Répondre à ce commentaireConfirmant toutes les prévisions, Donald Trump a largement remporté les primaires républicaines de Caroline du Sud avec près de 60% des suffrages contre Nikky Haley. Il consolide se rapproche encore un peu plus de sa troisième investiture comme candidat à la présidentielle.
La nomination de Donald Trump ne fait à présent presque plus aucun doute. La Caroline du Sud est sa cinquième victoire consécutive depuis le début du cycle des primaires. Après les caucus de l'Iowa, les primaires du New Hampshire, les caucus et les primaires du Nevada et des Îles Vierges, Trump se rapproche inexorablement du seuil de la majorité des délégués. Ses rivaux ont presque tous été éliminés, abandonnant les uns après les autres. La primaire de Caroline du Sud, la première à se dérouler dans un État du sud, est traditionnellement un indicateur fiable pour les républicains, le vainqueur étant presque toujours le futur candidat du parti.
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Nikki Haley, qui obtient 39% des voix, s'est engagée à rester dans la course au moins jusqu'aux primaires du 5 mars, le Super Tuesday où elles se déroulent simultanément dans une quinzaine d'États et où sont attribués plus d'un tiers des 2429 délégués. « J'ai dit en début de semaine que, quoi qu'il arrive en Caroline du Sud, je continuerais ma candidature à l'élection présidentielle, Je suis une femme de parole. Je n'abandonnerai pas ce combat alors qu'une majorité d'Américains désapprouve à la fois Donald Trump et Joe Biden».
Elle a annoncé qu'elle se rendra directement dans le Michigan pour la prochaine primaire, mardi 27 février. Mais si elle continue de rassembler une partie de l'électorat conservateur, et si elle dispose toujours de fonds conséquents de la part des grands donateurs du parti républicain, Haley a échoué à entamer la domination de Trump. L'ancien président n'a quasiment pas fait campagne en Caroline du Sud, n'apparaissant que pour quelques grands rassemblements. Nikki Haley a de son côté sillonné l'état, multipliant les rencontres avec les électeurs, prononçant parfois plusieurs discours par jour, jouant sur sa connaissance du terrain.
« Donald Trump ne gagnera pas l'élection générale »
Elle a aussi durci ses attaques contre Trump. Comme si elle faisait campagne comme un troisième candidat, elle le renvoie dos à dos avec Joe Biden, appelant à un changement de génération, et à laisser la place à une relève qu'elle se propose évidemment d'incarner. Elle a critiqué Trump en rappelant qu'il sème le chaos et la division, ses déclarations hostiles sur l'Otan, ses attaques contre son mari, militaire déployé en Afrique avec la Garde Nationale, ou ses commentaires ambigus sur Vladimir Poutine.
Elle a rappelé ses propres succès comme gouverneur de Caroline du Sud, son expérience en politique étrangère acquise comme ambassadeur des États-Unis à l'Onu. Et insisté sur le fait que Trump suscitait un rejet massif, et qu'elle aurait plus de chances que lui face à Joe Biden lors de l'élection.
« Donald Trump ne gagnera pas l'élection générale. Vous pouvez lui faire gagner toutes les primaires que vous voulez, il ne gagnera pas les élections générales. Nous aurons une femme présidente des États-Unis ; ce sera soit moi, soit Kamala Harris», la vice-présidente démocrate.
Mais aucun argument n'a semblé avoir de prise pendant cette campagne presque écrite d'avance. Les électeurs de Trump demeurent indifférents à toutes les attaques, soutenant aveuglément tout ce que peut faire ou dire leur champion. Même les nombreuses inculpations de Trump, loin d'éroder le soutien de ses partisans, ont contribué à renforcer sa popularité, souder les rangs autour de lui, et augmenter les contributions à sa campagne. Trump a vu aussi se rallier, par conviction, opportunisme ou résignation, tout l'appareil du parti républicain en Caroline du Sud.
Incarnant un parti républicain en voie d'être remplacé par sa version MAGA, Haley est même apparue en porte-à-faux avec l'opinion républicaine, de moins en moins en phase avec le conservatisme plutôt classique qu'elle représente. Même si une majorité des électeurs de Caroline du Sud, État qui compte de nombreux militaires et leurs familles, demeurent favorables à la présence des États-Unis dans l'Otan, une majorité est à présent réticente à continuer l'aide à l'Ukraine dans sa lutte contre la Russie, l'un des thèmes récurrents de la campagne de Trump. La primaire continue mardi dans le Michigan, puis la semaine prochaine avec le Super Tuesday. Mais l'investiture de Trump, dorénavant presque inéluctable, devrait précipiter l'affrontement avec Joe Biden, le président sortant.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/etats-unis-vague-de-critiques-apr%C3%A8s-les-commentaires-jug%C3%A9s-racistes-de-trump-%C3%A0-des-%C3%A9lecteurs-noirs/ar-BB1iPCDK?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e57db6ed6a3f40afa1a1be1f1ff33234&ei=6
Écrit par : Allusion | 25/02/2024
Répondre à ce commentaire"Le Jardin extraordinaire" présente la Californie sour un autre jour : celui de la nature et des animaux
la côte ouest des Etats-Unis au paradis du surf et de la biodiversité. En route à la rencontre des vraies stars de la Californie en se demandant comment faire cohabiter plus de 40 millions d'êtres humains avec la plus grande diversité de la planète !! Ce feuilleton fascinant nous emmène dans les pics de White Mountain, à la découverte de Mathusalem. C'est le nom donné à l'un des plus vieux arbres de la planète. Les montagnes blanches accueillent aussi des séquoias dont certains peuvent atteindre plus de 38 mètres de haut. Dans les eaux bleues du Pacifique, vit le plus grand animal vivant sur terre, la baleine bleue qui côtoie la plus grande concentration de requins blancs. Dans le torride désert californien, les animaux vivent en sous-sol à l'image de l'écureuil antilope et du renard nain. La vallée du Yosemite, un des bijoux de la Californie sauvage, est le royaume du big horn, le mouflon local qui est bien souvent victime du puma. Terre d'accueil, terre de contrastes, terre qui tremble (plus de 10.000 fois par an) la Californie est un paradis de la biodiversité
https://auvio.rtbf.be/emission/le-jardin-extraordinaire-30
Écrit par : Allusion | 26/02/2024
Répondre à ce commentaireL'Europe est une incroyable source de diversité, grâce à la richesse de ses multiples cultures et de ses traditions. Mais les pays européens sont tous d'accord sur un point: l'Amérique est très différente d'eux. Les nombreux américains qui ont voyagé en Europe ont pu en témoigner lorsqu'ils se sont retrouvés perplexes face à certaines coutumes ou normes sociétales, et n'ont pas hésité à partager leur expérience sur la toile. Mais souvenez-vous qu'il y a aussi beaucoup de choses considérées normales en Amérique, qui sont énigmatiques, bizarres ou même incompréhensibles aux yeux du reste du monde, et c'est aussi ce qui rend le voyage amusant et excitant ! Vous pouvez découvrir le quotidien, les normes et modes de vie des autres cultures, ce qui permet d'ouvrir votre esprit et d'élargir votre perception parfois étroite de votre propre vie.
Les américains sont pris de court quand on leur fait la bise au lieu de leur serrer la main ou de leur faire une accolade.Aux États-Unis, les œufs subissent un processus de stérilisation contre les salmonelles au cours duquel ils sont lavés et aspergés d'un désinfectant qui peut enlever leur cuticule. Ils sont ensuite conservés au réfrigérateur pour limiter le contact des bactéries. En Europe, les fermes vaccinent directement les poulets contre les salmonelles au lieu de laver les œufs, ce qui signifie que la cuticule est intacte.
Au Danemark, les parents laissent souvent leurs bébés dehors dans leurs poussettes lorsqu'ils vont dans les restaurants et les magasins. C'est dans leur culture, et il n'y a aucune crainte que quelqu'un vole leurs bébés.
Si un bâtiment date des années 1800 aux États-Unis, il est considéré comme très important. Mais en Europe, l'architecture est souvent bien plus ancienne...
Il est commun pour les femmes d'être topless à la plage ou à la piscine, tandis que la nudité publique est interdite dans de nombreuses régions d'Amérique, étant perçue comme malsaine.
À l'époque où la plomberie était moins sophistiquée dans plusieurs pays européens, il était plus facile de garder dans le même espace les objets qui nécessitaient une alimentation en eau et une évacuation, ce qui n'était certainement pas courant aux États-Unis.
Que ce soit dans les maisons ou les établissements, les Américains sont souvent surpris par l'absence de systèmes de climatisation et de chauffage en Europe, où il est plus probable que les gens aient des unités séparées pour chaque saison.
Vous pouvez obtenir de l'eau tempérée ou de l'eau réfrigérée en Europe, mais vous ne verrez pas souvent les glaçons auxquels les Américains sont habitués.
Ils sont aussi toujours surpris de voir une fenêtre sans moustiquaire, laissant entrer tous les insectes !
Dans beaucoup de centres commercial européens, il faut payer pour pouvoir aller aux toilettes, ce qui ne plait pas beaucoup aux américains.
De manière générale, les Européens f-ment beaucoup plus que les Américains, dans des espaces extérieurs comme intérieurs. Il y a des mégots partout sur le sol dans certains pays, comme par exemple en France.
Aux États-Unis, les toilettes sont toutes à peu près les mêmes: on s'assoit dessus et on tend la main derrière soi pour tirer la chasse. En Europe, certaines sont équipées d'une ficelle à tirer, située au-dessus du réservoir, tandis que d'autres ont un bouton sur le sol sur lequel il faut appuyer avec le pied, et c'est sans parler des toilettes à la turque où vous devez vous accroupir sur un trou...
Les supermarchés sont à proximité et accessibles à pied, alors que les américains prennent la voiture pour tout et n'importe quoi en raison des distances, et par habitude.
Alors qu'il est possible de boire à partir de 18 ans pour les européens, parfois même 16 ans pour certains, les américains eux doivent attendre leurs 21 ans.
En Europe, il est souvent autorisé de consommer de l'alcool dans les rues et vous pouvez également acheter de la bière dans des endroits comme les cinémas et les McDonald's ! Ce qui n'est pas imaginable pour les américains.
Dans certaines villes européennes, par exemple Prague, la bière est plus abordable que l'eau.
Les américains sont aussi surpris que les européens dînent si tard, parfois même après 21h.
Ils sont aussi étonnés par la durée du repas, eux qui sont habitués à manger rapidement et à payer l'addition aussi vite que possible. Les Européens apprécient de faire durer le repas, le dîner devenant un événement en soi.
Il ne s'agit pas de gagner le plus d'argent possible en Europe, car de nombreux magasins sont fermés le dimanche et le lundi afin que chacun puisse profiter d'un peu de repos.
Dans certains pays européens, comme l'Italie ou la Roumanie par exemple, le code de la route peut être très différent des règles standardisées aux États-Unis. Qu'il s'agisse de l'espace laissé entre les voitures, de la quantité de klaxons ou du fait de traiter les feux rouges comme de simples suggestions, cela peut être assez surprenant pour un Américain au volant.
La plupart des européens ont tendance à être bilingue et il est courant d'entendre parler plusieurs langues dans la rue, tandis que les américains sont réputés pour ne connaitre que l'anglais.
Lors de leur passage en caisse, les Américains sont habitués à voir apparaître un chiffre plus élevé sur leur ticket de caisse en raison des taxes supplémentaires, tandis qu'en Europe, les prix sont fixés en tenant compte des taxes.
Ils ont dû mal à comprendre pourquoi de nombreux restaurants, magasins et cafés ferment quelques heures en milieu de journée et rouvrent généralement en début de soirée.
Ils sont tout autant déstabilisés lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas faire leur shopping à n'importe quelle heure de la journée ou de la soirée...
En revanche, les transports en commun sont l'une de leurs meilleures découvertes. Ils sont majoritairement surpris de leur facilité à pouvoir se déplacer en train dans la ville.
L'Amérique est devenu un pays sans espèce très rapidement, mais ce n'est pas le cas des Européens, encore très habitués à l'utiliser. Certains établissements refusent même les paiements par carte, mieux vaut garder un petit billet sur soi.
Des pays comme l'Italie et le Portugal peuvent être étouffants pour les américains lors de la saison du foot. Les gens regardent les matchs partout dans la rue, vous demandant quelle équipe vous supportez d'un ton menaçant !
La plupart des américains quittent leur maison en jogging ou dans une tenue confortable dû à leur culture sportive. Mais si vous regardez d'un peu plus près en Europe, les choix vestimentaires sont beaucoup plus élégants.
Les américains sont souvent envieux des congés européens plus longs que les leurs ! Ils sont aussi mécontents lorsque la plupart des établissements ferment au mois d'août en raison des départs en vacances...
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-choses-%C3%A9tranges-que-les-am%C3%A9ricains-remarquent-en-europe/ss-AA1leyuK?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=bb7b322c9b2543aeb0ae894add2fefd5&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 28/02/2024
Répondre à ce commentaireA quelques mois de la présidentielle américaine, le duel au sommet entre Joe Biden et Donald Trump semble d’ores et déjà lancé. Ce jeudi, l’ancien président a appelé son rival à passer un test cognitif auquel il dit lui-même avoir excellé.
Il « doit passer un test cognitif », a écrit l’ex-homme d’affaires de 77 ans, au sujet du président américain, de 4 ans son aîné. « Peut-être qu’avec ça on pourra voir pourquoi il prend des décisions aussi terribles », a-t-il cinglé sur son réseau Truth Social.
Joe Biden a passé son examen annuel de santé mercredi, lors duquel il a été déclaré « apte » à être président. La Maison Blanche a indiqué qu’un test cognitif n’avait pas été jugé nécessaire, selon son médecin.
Biden contre-attaque
Le président a répondu aux attaques de son rival sur X mercredi en publiant une vidéo du républicain enchaînant les lapsus lors de récents discours.
« Donald, mon gars. Repasse-toi la vidéo », a-t-il lancé.
La forme des deux candidats, partis pour être le duo le plus âgé à s’affronter lors d’une présidentielle américaine, est scrutée de très près lors de cette campagne.
Chaque impair, chute, moment de confusion de l’un, est tout de suite monté en épingle par le camp de l’autre.
Vidéo :
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-donald-trump-appelle-joe-biden-%C3%A0-passer-un-test-cognitif/ar-BB1j7bPJ?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=026615063eda455895addab83db31b35&ei=19
Écrit par : Allusion | 29/02/2024
Répondre à ce commentaireDiscours de Biden de l'Etat de l'Union
Un Joe Biden offensif s’en est pris à son rival Donald Trump dès les premières minutes de son grand discours sur l’état de l’Union jeudi soir, l’accusant de se « soumettre » à Vladimir Poutine et affirmant que la liberté et la démocratie étaient « attaquées » en Amérique.
Dans l’imposant hémicycle du Congrès, sous les acclamations de son camp debout et tandis que l’opposition républicaine restait assise, le démocrate de 81 ans, candidat à sa réélection, a assuré que lui ne « plierai(t) » jamais devant le président russe, qui a lancé en 2022 une invasion de l’Ukraine.
« Mon prédécesseur, un ancien président républicain, dit à Poutine ‘faites ce que vous voulez’. C’est une citation, un ancien président a vraiment dit ça, se soumettant à un dirigeant russe. Je pense que c’est scandaleux. C’est dangereux, et c’est inacceptable ! », a-t-il lancé, sans prononcer le nom de Donald Trump.
« Depuis le président Lincoln et la Guerre de Sécession, jamais notre liberté et démocratie n’ont été attaquées dans notre pays comme elles le sont aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Le président a voulu dessiner « un avenir basé sur les valeurs fondamentales qui définissent l’Amérique : l’honnêteté, la force morale, la dignité, l’égalité ». « Et voilà que quelqu’un de mon âge raconte une autre histoire, celle d’une Amérique tournée vers la rancœur, la vengeance et la revanche », a-t-il ajouté dans une allusion claire à son rival de 77 ans.
L’ancien président a prévu de « corriger » en direct les propos de son rival. Il a accusé jeudi le démocrate d’avoir transformé les Etats-Unis en « film d’horreur » et réclame de débattre avec lui.
Le président a aussi fustigé l’annulation de la garantie fédérale à l’avortement, promettant de « rétablir » cette protection si les Américains élisent un Congrès favorable au « droit de choisir ».
« Clairement, ceux qui se vantent d’avoir (annulé la protection fédérale du droit à l’avortement par la Cour suprême) n’ont aucune idée du pouvoir des femmes en Amérique. Mais ils s’en sont rendu compte lorsque la liberté de disposer de son corps a été en jeu dans les urnes et l’a emporté en 2022 et 2023, et ils s’en rendront de nouveau compte en 2024 », a lancé ce catholique qui se veut le défenseur du droit à l’IVG.
Il a aussi affirmé jeudi qu’il « ne diaboliserait pas » les migrants comme l’a fait son adversaire républicain Donald Trump, appelant le Congrès à adopter une proposition de loi sur le contrôle des frontières.
« Je ne diaboliserai pas les migrants en disant qu’ils ‘empoisonnent le sang de notre pays’ Nous pouvons nous disputer au sujet de la frontière ou bien régler le problème », a-t-il lancé.
Face à la rhétorique du « déclin » scandée par Donald Trump, Joe Biden a assuré que l’Amérique connaissait sous sa présidence « le plus grand rebond » de son histoire, après la pandémie de Covid-19 qui avait mis à genoux la première économie mondiale.
« J’ai hérité d’une économie qui était au bord du gouffre. A présent, notre économie est littéralement enviée par le monde entier. 15 millions d’emplois ont été créés en trois ans, c’est un record. Et le taux de chômage est le plus bas depuis 50 ans », a-t-il dit.
Cela dessine « un avenir plein de promesses », selon Joe Biden, décidé à jouer la carte de l’optimisme face à son rival.
Sur la forme, Joe Biden s’est montré combatif, au moment où ne cessent de monter les inquiétudes et critiques sur son âge. Il a répondu jeudi aux critiques à ce sujet en affirmant « à mon âge, certaines choses deviennent plus claires que jamais »,. Au fil d’un discours énergique d’un peu plus d’une heure, il a même plaisanté : « Je sais que cela n’en a pas l’air, mais je suis là depuis longtemps »
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/pr%C3%A9sidentielle-am%C3%A9ricaine-biden-lance-une-attaque-frontale-contre-trump-lors-de-son-grand-discours-sur-l-%C3%A9tat-de-l-union/ar-BB1jwZ5p?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=57d62a24754c4dffa3b55dbe7e7105cc&ei=16
Écrit par : Allusion | 08/03/2024
Répondre à ce commentaireDonald Trump s'est quelque peu embrouillé sur scène alors qu'il faisait part de ses réflexions lors d'un récent événement de campagne, ce qui a plongé dans le silence la foule de ses partisans qui l'acclamait auparavant. Voici ce que l'ancien président a dit et pourquoi c'est important.
L'ancien président a prononcé un discours lors d'un meeting de campagne en Virginie devant une foule qui semblait acclamer chacun de ses mots. Trump a été très applaudi lorsqu'il a déclaré qu'il mettrait fin à la terrible guerre en Ukraine.
L'ancien président a prononcé un discours lors d'un meeting de campagne en Virginie devant une foule qui semblait acclamer chacun de ses mots. Trump a été très applaudi lorsqu'il a déclaré qu'il mettrait fin à la terrible guerre en Ukraine.
Ces commentaires ont valu à l'ancien président beaucoup de sympathie de la part de la foule, mais ce qu'il a dit ensuite a balayé toutes les acclamations. "C'est une mauvaise guerre. Et Poutine a si peu de respect pour Obama qu'il commence à prononcer le mot nucléaire."
Ces commentaires ont laissé penser que l'ancien président était persuadé que Barack Obama était toujours le président des États-Unis et non Joe Biden, et le silence qui a suivi ce commentaire a été éloquent.
The Independent et Business Insider ont tous deux rapporté le silence qui a suivi le commentaire de l'ancien président. Cependant, la véritable histoire ne devrait pas être la réaction de la foule, mais plutôt la confusion entre Obama et Biden.
L'âge avancé de Joe Biden et la question de son aptitude intellectuelle à exercer ses fonctions sont devenus un enjeu majeur de la prochaine élection présidentielle. Mais Trump n'est pas tout jeune non plus, et ces commentaires ont remis en question son déclin cognitif.
Forbes a souligné dans sa couverture de la gaffe de Trump que l'ancien président avait fait la même erreur au moins sept fois au cours des derniers mois, et a ajouté qu'il avait également un certain nombre d'autres confusions de noms problématiques.
Cette nouvelle gaffe vient faire suite à celle qui s'est produite lors de son discours à la Conservative Political Action Conference, fin février, où il a semblé confondre le nom de son épouse Melania avec celui d'une ancienne collaboratrice nommée Mercedes.
"Ma femme, notre grande première dame, était formidable... Les gens l'adorent", a déclaré Trump à la foule, avant de poursuivre : "Oh regardez ça, waouh. Mercedes, c'est très bien !" Cette confusion au sujet du prénom de sa propre femme a évidemment suscité des interrogations sur les capacités cognitives de Trump.
En ce qui concerne les confusions entre Biden et Obama, l'ancien président a tenté de s'expliquer. En janvier, il a posté sur Truth Social qu'il avait interverti les noms pour montrer que d'autres ont de l'influence dans le pays.
"Chaque fois que j'insère sarcastiquement le nom d'Obama à la place de Biden, c'est pour indiquer que d'autres peuvent en fait avoir une très grande influence sur la gestion de notre pays", a expliqué Donald Trump sur son site Truth Social en janvier 2024, selon The Hill.
Cependant, à l'approche de l'élection de novembre, des confusions comme celle de Trump dans son discours en Virginie et les gaffes de Biden ont amené la plupart des Américains à se demander si l'un ou l'autre des candidats présumés à la présidence était à la hauteur de la tâche.
Trump, 77 ans, et Biden, 81 ans, sont les deux personnes les plus âgées à se présenter à la présidence, note Business Insider, et des sondages récents ont montré que les Américains sont tout à fait conscients que les deux hommes montrent des signes de leur âge avancé.
Par exemple, un nouveau sondage du New York Times et du Siena College publié le 3 mars a révélé que 42 % des personnes interrogées pensaient que Trump était "tout simplement trop vieux" pour être un président efficace, tandis que 61 % pensaient la même chose de Biden.
Le nombre de personnes qui s'inquiètent de la capacité de Trump et de Biden à être un président efficace est inquiétant et peut révéler la vérité profonde que l'élection de 2024 offrira très probablement un choix entre deux hommes que la plupart des Américains ne veulent pas voir au pouvoir.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-derni%C3%A8re-grosse-erreur-de-trump-sur-sc%C3%A8ne-suscite-des-questions-sur-son-%C3%A9tat-cognitif/ss-BB1jxWUI?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=652ac8d0ad664f73ba25cec70d6d97bf&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 08/03/2024
Répondre à ce commentaireLe candidat indépendant à l'élection américaine de novembre, Robert Kennedy Junior, neveu du président assassiné "JFK", a dévoilé mardi le nom de sa colistière, l'avocate et philanthrope Nicole Shanahan.
"Je suis reconnaissant envers Nicole d'avoir (...) pris la décision très difficile de se lancer avec moi dans cette croisade extraordinaire pour reconquérir notre pays", a annoncé le sexagénaire. Robert Kennedy Junior est le fils de l'ancien ministre démocrate de la Justice et candidat à la présidentielle Robert "Bobby" Kennedy, qui fut assassiné en 1968, mais aussi le neveu du président John Fitzgerald Kennedy, tué cinq ans plus tôt.
Il veut se proposer en alternative aux candidatures de Joe Biden et Donald Trump. Avocat spécialisé dans les questions environnementales, il est connu pour propager des théories complotistes, notamment sur les vaccins.
Mardi lors d'un meeting de campagne à Oakland, en Californie, Robert Kennedy Junior a chanté les louanges de Nicole Shanahan, une "fan de surf", "jeune", avec une "forte dimension spirituelle".
Il a assuré "partager nombre de valeurs" avec cette trentenaire, connue pour être très connectée dans les milieux de la tech et de la philanthropie politique. Nicole Shanahan serait vice-présidente si Robert Kennedy Junior venait à être élu à la Maison Blanche. Elle a été mariée à Sergueï Brin, le cofondateur de Google.
Robert Kennedy Junior s'était d'abord déclaré candidat à la présidentielle en avril 2023, sous la bannière du Parti démocrate, ce qui l'aurait vu affronter le président Biden lors de primaires. Il a ensuite changé d'étiquette, ce qui permet au candidat indépendant de se retrouver sur le bulletin de vote aux côtés des prétendants démocrate et républicain Joe Biden et Donald Trump.
Il pourrait ainsi siphonner des voix précieuses aux candidats des deux partis, la plupart des élections se jouant dans un mouchoir de poche. Nombre de ses proches ont dénoncé sa décision d'être candidat et se sont rendus mi-mars à la Maison Blanche pour un événement avec le président démocrate Joe Biden.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/qui-est-le-candidat-robert-kennedy-neveu-de-jfk-qui-se-veut-%C3%AAtre-une-alternative-%C3%A0-trump-et-biden/ar-BB1kMVZW?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=20c9f4254254466ba52274e8ecc5ca2a&ei=10
Écrit par : Allusion | 30/03/2024
Répondre à ce commentaireCertains seront plus conservateurs que moi, c'est comme ça
https://www.msn.com/fr-be/video/actualite/certains-seront-plus-conservateurs-c-est-comme-%C3%A7a-donald-trump-se-prononce-%C3%A0-nouveau-sur-la-question-%C3%A9pineuse-du-droit-%C3%A0-l-avortement/vi-BB1lgQ4e?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=afe17244f9a7465ca23bdbf404d2bf69&ei=12
Écrit par : Allusion | 10/04/2024
Répondre à ce commentaireLe résultat du jugement de Trump : reconnu coupable sur toute la ligne
https://www.arte.tv/fr/videos/116710-051-A/le-dessous-des-images/
Impact
https://www.youtube.com/watch?v=tYZiFontqvw
Écrit par : Allusion | 31/05/2024
Répondre à ce commentaireTrump le retour, en marche vers la dictature ?
Qui sont ses défenseurs ?
Donald Trump se prépare à reprendre la Maison Blanche avec un programme plus extrême encore que celui de son 1er mandat. Il veut démanteler l'état et mettre sous sa coupe la justice, la presse et l'armée, à l'instar des régimes autoritaires qu'il a toujours admirés. Donald Trump n'est connu ni pour sa modération, ni pour son intégrité. Il a été condamné pour fraude financière et est accusé dans plusieurs procès. Si Donald Trump revient à la Maison Blanche, il mettra en œuvre son programme radical, dès qu'il en franchira la porte, sans aucun doute. Alors qui sont-ils, ceux qui soutiennent l'ex-président ? Qui sont-ils, ceux sont qui pourraient faire glisser l'Amérique vers l'autoritarisme ? Nous sommes allés à la rencontre de ses plus fervents défenseurs en Floride. Cet état laboratoire de l'autoritarisme à l'américaine, où Trump a élu résidence dans son palais de Mar-a-Lago, nous donne comme un avant-goût d'une présidence Trump 2.0
https://auvio.rtbf.be/emission/doc-shot-12502
Écrit par : Allusion | 17/06/2024
Répondre à ce commentaireDonald Trump évacué l’oreille en sang d’un meeting en Pennsylvanie, des détonations entendues
L’ancien président américain Donald Trump a été évacué d’un meeting de campagne en Pennsylvanie alors que des détonations entendues, rapportent les médias américains samedi soir. Du sang était visible sur l’oreille droite du candidat à la présidentielle dans ce qui est décrit comme un incident de sécurité.
Donald Trump, qui venait de commencer son discours, a aussitôt été entouré par ses gardes du corps qui l’ont escorté de l’estrade à sa voiture. Il a levé le poing en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans.
Il s’agissait du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain face au président sortant démocrate Joe Biden à l’élection de novembre.
Donald Trump, qui venait de commencer son discours, a aussitôt été mis au sol par les agents du Secret service. Au bout de quelques instants, il s’est relevé, entouré par les agents qui l’ont escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture. Il a levé le poing en l’air, en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans.
«On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit Le président Biden a été informé de la situation, a annoncé la Maison Blanche.
Les conséquences de cet événement sur la campagne sont encore incalculables.
Ces derniers jours, l’attention se focalisait sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans depuis leur débat du 27 juin, marqué par la performance calamiteuse du candidat démocrate. Quelque 20 parlementaires l’appellent désormais à se retirer.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/donald-trump-%C3%A9vacu%C3%A9-l-oreille-en-sang-d-un-meeting-en-pennsylvanie-des-d%C3%A9tonations-entendues/ar-BB1pW2xP?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=c8954f32e11e40c4b6e5132f6975f8ef&ei=15
Écrit par : Allusion | 14/07/2024
Répondre à ce commentaireAprès la tentative d'assassinat qu'il a subi ce 14 juillet, dont il sorti quasiment indemne, il se considère comme l'élu de Dieu et ses fans comme un héros ou un martyr.
Trump le retour, en marche vers la dictature ?
Qui sont ses défenseurs ?
Donald Trump se prépare à reprendre la Maison Blanche avec un programme plus extrême encore que celui de son 1er mandat. Il veut démanteler l'état et mettre sous sa coupe la justice, la presse et l'armée, à l'instar des régimes autoritaires qu'il a toujours admirés. Donald Trump n'est connu ni pour sa modération, ni pour son intégrité. Il a été condamné pour fraude financière et est accusé dans plusieurs procès. Si Donald Trump revient à la Maison Blanche, il mettra en œuvre son programme radical, dès qu'il en franchira la porte, sans aucun doute. Alors qui sont-ils, ceux qui soutiennent l'ex-président ? Qui sont-ils, ceux sont qui pourraient faire glisser l'Amérique vers l'autoritarisme ? Nous sommes allés à la rencontre de ses plus fervents défenseurs en Floride. Cet état laboratoire de l'autoritarisme à l'américaine, où Trump a élu résidence dans son palais de Mar-a-Lago, nous donne comme un avant-goût d'une présidence Trump 2.0.
https://auvio.rtbf.be/media/doc-shot-trump-le-retour-en-marche-vers-la-dictature-3203447?utm_campaign=+RTBF_ACRM_Histoire-Trump_15-07-2024+&utm_medium=email&utm_content=live%2Fond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 15/07/2024
Répondre à ce commentaireLa réaction de Donald Trump suite à la tentative d'assassinat à laquelle il a survécu ne s’est pas fait attendre.
"Je ne devrais pas être ici, je devrais être mort", a répondu Trump dans une interview au journal américain The New York Post. « Par chance ou grâce à Dieu, beaucoup de gens disent que c’est grâce à Dieu que je suis toujours là. »
Protégé par des agents des services secrets, Trump a finalement été conduit hors de la scène, avec une éclaboussure de sang sur le visage.
Alors que le candidat républicain affirme qu'il a reçu une balle dans l'oreille, d'autres sources rapportent qu'une balle aurait ricoché sur le prompteur, l'écran transparent sur lequel Trump lisait son discours, après quoi le verre se serait brisé et aurait frappé le visage et le corps du candidat.
Trump n’en démord pas et insiste. Une balle lui a bien traversé l’oreille et il a échappé à la mort. "Le médecin de l'hôpital a dit qu'il n'avait jamais rien vu de pareil, il a qualifié cela de miracle", a confié Trump au New York Times. Lors de l'interview, il ne souhaitait pas être pris en photo, mais selon le journaliste, il portait un large bandeau blanc autour de l'oreille.
Trump, dans un article sur Truth Social, écrit : "J'ai immédiatement su que quelque chose n'allait pas parce que j'ai entendu un sifflement, des coups de feu et j'ai immédiatement senti la balle me déchirer la peau. Il y a eu beaucoup de perte de sang, alors j'ai réalisé ce qui se passait. Que Dieu bénisse l'AMÉRIQUE !"
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-aurait-il-menti-au-monde/ar-BB1q0DdI?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=7720f3904fe64faba44e6edba5173eb4&ei=10
Écrit par : Allusion | 15/07/2024
Quarante-cinquième président des États-Unis, Donald Trump est un nom connu dans le monde entier, comme il le souhaite. La carrière politique étonnamment réussie de Trump ne change cependant rien au fait qu'il a commis de nombreuses gaffes avant, pendant et après avoir occupé le poste principal à la Maison-Blanche.Et pourtant, il n'a pas peur de rester sous les feux de la rampe ! Trump, qui fait l'objet d'une enquête criminelle pour avoir tenté de renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 et provoqué une émeute meurtrière au Capitole, a annoncé qu'il se présentait à nouveau à l'élection présidentielle de 2024. Cette nouvelle intervient une semaine seulement après que les électeurs ont largement rejeté les candidats qu'il avait choisis lors des élections de mi-mandat au Congrès. Trump est également le seul président américain à avoir été destitué deux fois, une fois pour avoir provoqué les émeutes au Capitole et une autre fois pour avoir suspendu l'aide militaire à l'Ukraine en échange d'une aide pour gagner l'élection, de sorte que sa deuxième campagne présidentielle démarre avec un lourd bagage juridique.Nous allons faire un petit tour du côté des souvenirs.
Le 1er mai, lors d'un rassemblement dans le Nebraska, Trump a semblé confondre les noms de deux candidats au Sénat dans l'Ohio, dans le cadre d'une primaire très disputée qui ont eu lieu le 3 mai. "Nous avons soutenu le Dr Oz. Nous avons soutenu JP, n'est-ce pas ? JD Mandel, et il se débrouille très bien. Ils s'en sortent tous bien", a-t-il déclaré, combinant les noms de Josh Mandel et de JD Vance, ce dernier ayant en fait reçu son soutien. Quelques instants plus tard, alors qu'il continuait à parler de ses soutiens, Trump a ajouté : "Je pense que Vance s'en sort bien". Le week-end précédent, il était apparu aux côtés de Vance lors d'un rassemblement à Delaware, dans l'Ohio.
Après la victoire des Kansas City Chiefs sur les San Francisco 49ers lors du Super Bowl, Donald Trump s'est rendu sur Twitter pour féliciter l'équipe gagnante de représenter le "Grand État du Kansas". Le seul problème est que les Kansas City Chiefs sont basés dans l'État du Missouri. Le tweet a été rapidement retiré, mais il était trop tard, car il avait déjà été immortalisé sur Internet.
Soulignant les gains du marché boursier, Trump a demandé aux utilisateurs de Twitter comment se portaient leurs "409 K". Il s'agit bien sûr de leurs fonds de retraite "401(k)".
Après que Melania Trump a subi une opération du rein qui l'a obligée à passer cinq nuits à l'hôpital, le président américain s'est rendu sur Twitter pour lui souhaiter officiellement la bienvenue à la maison. Cela aurait pu être une belle initiative, sauf qu'il l'a appelée "Melanie", comme l'a rapporté le Guardian.
Celui-ci est devenu un classique instantané. Lorsque Donald Trump a terminé un tweet par ce mot codé en mai 2017, il a fait sensation sur Internet. À ce jour, personne ne sait exactement ce que signifie "covfefe".
"Il est approprié et proportionné aux mesures et autres mesures prises par l'Iran pour mettre fin à son programme nucléaire illicite. C'est du moins ce que dit le texte officiel de la Maison-Blanche, mais en réalité, il a simplement fait glisser cette phrase vers l'incompréhensible.
Porto Rico "Il s'agit d'une île située au milieu d'un océan - et c'est un grand océan, un très, très grand océan", a déclaré Trump, comme le rapporte The Independent.
"Frederick Douglass est un exemple de quelqu'un qui a fait un travail extraordinaire et qui est de plus en plus reconnu, je le remarque." Trump a insinué que Frederick Douglass, célèbre abolitionniste né esclave, était encore en vie. Il est décédé en 1895.
Trump a oublié de placer sa main sur son cœur pendant que l'hymne national était joué. Comme le souligne The Independent, Melania Trump a dû le lui rappeler.
Steve Scalise, de la majorité à la Chambre des représentants, a été hospitalisé pendant des mois après s'être fait tirer dessus et lorsqu'il est revenu au Capitole. Trump l'a accueilli avec une blague, naturellement : "C'est une sacrée façon de perdre du poids, Steve".
"Elle allait remporter la victoire, elle était favorite pour gagner, et elle s'est fait 'schlonger', elle a perdu". Le Washington Post a même mené une enquête linguistique sur le mot "schlonger".
Il s'est rendu sur Twitter pour qualifier l'un des dirigeants les plus dangereux du monde de "Little Rocket Man" (petit homme-fusée).
"Ils [les parents] ont deux emplois et parfois trois. Ils se sacrifient tous les jours pour leur mobilier et aussi l'avenir de leurs enfants", a-t-il déclaré lors du sommet 2017 Values Voter.
Alors qu'il reconnaissait officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël, Donald Trump a bafouillé quelques mots, ce qui a conduit certains à penser que son dentier tombait au fur et à mesure qu'il parlait. Regardez l'animateur du Late Show, Stephen Colbert, commenter le moment du "United Shursh".
Il semble que l'administration actuelle aurait bien besoin d'un rédacteur en chef. En mai 2018, la Maison Blanche a publié une déclaration concernant la visite du président Trump en Israël, comme le rapporte le New York Daily News. Elle a déclaré que l'un des objectifs du voyage était de "promouvoir la possibilité d'une pêche durable" dans la région. "Peace" (la paix) ayant été malheureusement orthographiée "peach" (le fruit).
On dit souvent que les gens intelligents n'ont pas besoin de dire à tout le monde à quel point ils sont intelligents pour le prouver. Trump n'est pas de cet avis. Il a tweeté : "Tout au long de ma vie, mes deux plus grands atouts ont été la stabilité mentale et le fait d'être, genre, vraiment intelligent".
"Et j'ai vu notre police et nos pompiers tomber le 11 septembre...".
"Nous allons recommencer à gagner, et nous allons gagner beaucoup, croyez-moi.
"Les femmes ont été vraiment subreprésentées. Vraiment, je suppose qu'on pourrait dire, subreprésentées pendant de très nombreuses décennies", a déclaré Trump, selon le Bureau de publication du gouvernement américain. "Subreprésentation", ajoutez cela aux néologismes de Trump.
Trump a déclaré, selon des propos rapportés par la Maison Blanche : "Il est très important que les contrôleurs aériens soient hautement... oui hautement apprécié. Ce sont des personnes de haute valeur." Quelle altitude...
"Ce n'est pas un héros de guerre. Il était un héros de guerre parce qu'il a été capturé. J'aime les gens qui n'ont pas été capturés". Feu le sénateur McCain, ancien pilote de la marine, a été torturé pendant la guerre du Viêt Nam.
Un autre moment de téléprompteur incompréhensible dans lequel il s'est trompé de mot et a prétendu que c'était ce qu'il voulait dire, cette fois-ci à propos des soldats américains : "Tout au long de leur vie, et bien que leur vie ait été écourtée...".
"J'ai quitté le Texas, la Floride, la Louisiane, je suis allé à Porto Rico et j'ai rencontré le président des Îles Vierges", a déclaré Donald Trump, comme le rapporte CNN. Nous pensons qu'il veut parler du gouverneur, n'est-ce pas ? Etant donné qu'il est lui-même le président des Îles Vierges...
Il a publié un message sur Twitter, selon des captures d'écran réalisées par Spoutnik : "Notre grand pays est divisé depuis des décennies. Parfois, il faut protester pour s'incliner, et nous nous inclinerons, et nous serons plus forts que jamais". Le mot "heal" (surmonter une épreuve) malheureusement écrit "heel" (se mettre à genou) change complètement la tournure de la phrase.
"L'autorité et les pouvoirs autoritaires cherchent à effondrer les valeurs, les systèmes et les alliances qui ont empêché les conflits et fait pencher le monde vers la liberté depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelle autorité ? Dieu ? Selon Politico, il a également déclaré que de grandes parties du monde "vont en enfer".
Après avoir fulminé pendant un certain temps contre le promoteur immobilier William Levitt, le président américain a déclaré à l'auditoire que M. Levitt s'était livré à des "activités intéressantes" sur son yacht. "Je n'irai pas plus loin parce que vous êtes des scouts, donc je ne vais pas vous dire ce qu'il a fait", a déclaré Trump. "Devrais-je vous le dire ? Devrais-je vous le dire ?" Les parents ne seraient pas du tout d'accord, comme l'a rapporté la BBC.
Lorsque le président américain a rencontré la chancelière allemande Angela Merkel pour la première fois, il a tenté de briser la glace en faisant une blague très indélicate sur le fait qu'ils avaient tous deux été mis sur écoute par le président Obama. La chancelière a eu l'air légèrement déconcertée, comme le montre le Guardian.
L'ennemi juré de Donald Trump, Robert Mueller, a été nommé conseiller spécial du ministère de la Justice. Mais le président américain semble avoir du mal à trouver le bon titre pour Mueller, puisqu'il a orthographié "Conseil spécial" et ce à trois reprises, dans un tweet. Bien entendu, Merriam-Webster n'a pas pardonné l'erreur et a pris soin d'expliquer la différence entre les deux mots à l'ensemble de la sphère Twitter.
L'une des fautes de frappe les plus célèbres de Donald Trump sur Twitter a été commise lorsqu'il a qualifié la saisie d'un drone de la marine américaine par la Chine d'acte "sans président". Il a ensuite corrigé en disant "sans précédent", parce qu'Internet n'allait pas le rater.
En 2017, la Maison Blanche n'a pas célébré le mois sacré de l'islam pour la première fois depuis près de 20 ans. Selon le Guardian, il a été fortement critiqué pour sa décision de rompre la tradition.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-gaffes-%C3%A0-mourir-de-rire-de-donald-trump/ss-BB1qfZBP#image=1
Écrit par : Allusion | 19/07/2024
Répondre à ce commentaireAprès la tentative d'assassinat de Trump, cela devient un virage mystique avec un caractère messianique d'un culte comme pour le Messie d'il y a 2000 ans.
Pour son 2ème mandat s'il est élu, La stratégie du fou imprévisible, dissuadeur, Trump aurait encore plus les mains libres.
Faire sécession sans le secours de Washington dans une partition non fédérale qui ne serait plus Unided States of America et plus comme au 19ème siècle entre le Nord et le Sud par prétexte de racisme, pourrait se passer uniquement pour raison idéologique et religieuse comme l'écrivait Douglas Kennedy dans son livre d'anticipation.
Le Texas est un des Etats de 31 millions d'habitants sur 678.000 km2 (alors que la France n'en a que 551.695 km2), un PIB 2.636 millions de $ ou 86.431 $ par personne, 370 aéroports, 37 universités.
Écrit par : Allusion | 19/07/2024
Répondre à ce commentaireJoe Biden se retire de la course à la présidentielle
oe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, en appuyant la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris pour « battre Trump ».
Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne, la plongeant dans l’inconnu. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
« Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a-t-il déclaré dans un communiqué, annonçant qu’il s’adresserait à la nation « plus tard cette semaine ».
« Aujourd’hui je veux apporter mon soutien total et mon appui à Kamala pour être la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de se rassembler et de battre Trump », a-t-il ajouté sur X. Un soutien rejoint par l’ancien président et l’ancienne secrétaire d’Etat, Bill et Hillary Clinton, qui ont salué dimanche sur X «l’extraordinaire carrière» de Joe Biden.
Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.
Joe Biden était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago.
Sa vice-présidente Kamala Harris est un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.
Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
C’est la performance calamiteuse de Joe Biden lors de son débat le 27 juin avec Donald Trump qui a précipité les événements.
Ce jour-là, dès les premières secondes de la joute verbale qu’il avait pourtant lui-même réclamée, c’est un Biden très affaibli qui est apparu devant les écrans de ses partisans consternés.
Avec un chat dans la gorge l’obligeant à toussoter souvent, il s’est plus d’une fois emmêlé les pinceaux, ne parvenant parfois pas à finir ses phrases.
Un spectacle douloureux qui a fait exploser au grand jour les doutes sur son âge, sur lesquels ses proches avaient tenté de maintenir un couvercle.
Qui allait être le premier à dégainer pour lui demander d’arrêter là ? La petite musique est rapidement montée, partant d’élus démocrates relativement peu connus jusqu’à atteindre des poids lourds du parti.
L’un après l’autre, de grands noms, effrayés par les sondages le donnant perdant et craignant une victoire écrasante de Donald Trump, l’ont lâché, pour la plupart d’abord en privé.
Les médias américains, citant des sources anonymes, ont ainsi affirmé que l’ex-président Barack Obama, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les leaders démocrates au Congrès Chuck Schumer et Hakeem Jeffries avaient fait part de leur inquiétude.
Et les images d’un Joe Biden testé positif au Covid-19, peinant à descendre la passerelle de son avion, n’ont fait qu’amplifier la nervosité de son camp.
Pendant ce temps, Donald Trump, qui a miraculeusement échappé à des tirs pendant un meeting de campagne, semblait, lui, vivre un état de grâce, avec des victoires judiciaires et une consécration lors de la convention du Parti républicain à Milwaukee.
Question suivante qui va reprendre le flambeau ?
Écrit par : Allusion | 21/07/2024
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