Le culte de la richesse

Le proverbe allemand "Dieu règne au ciel et l'argent sur la terre" est plus vrai que jamais. 
Il n'est pas américain mais il pourrait être mieux représenté par eux. 
Qu'est-ce qui fait que l'argent fait des heureux d'un côté et des meurtris de l'autre ?
Sur ce site, la catégorie "Economie" contient quelques billets d'anthologie à ce sujet. 
L'argent, le pouvoir d'achat, la politique et l'économie font bon ménage en interagissant. Ils interviennent dans toutes les actions sous forme de transactions numériquement vôtres. 
"L'argent n'assure pas le bonheur de son possesseur, mais il peut y contribuer", comme dit l'autre.

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Le Thema de ARTE du mardi 31 octobre revient à la surface avec trois épisodes de la création des richesses américaines.

Ci-après leur résumé.

"Capitalisme américain, le culte de la richesse (1/3) - Le paradis des millionnaires (1870-1920)"

Période dans laquelle il fallait singer l'aristocratie et faire fortune par la privatisation des entreprises. Paraître devient du coup, plus important qu'être.

 

John D. Rockefeller se lance dans l'exploitation du pétrole. En 1983, il atteint les 129 millions de dollars. Il n'a de compte à rendre à personne à part Dieu.

Andrew Carnegie se lance dans l'exploitation de l'acier, de la métallurgie et de tout ce qui peut l'aider comme les trains. "The Gospel of Wealth" explique sa philosophie qu'il protège en pensant servir utilement dans le public par la philanthropie. Mais "Tout le monde n'est pas fait pour être riche", d'après son idée. 

J.P. Morgan apporte les fonds nécessaires par sa banque, le train, l'électricité, le charbon et le télégraphe sacrifiés au profit. 

W.J.Brian, enthousiaste, a envie de sortir le progrès de son cocon d'inventions par la nationalisation en créant des impôts sur les riches.

Le créateur de la Ford T, veut augmenter les salaires au-dessus de ses concurrents à condition qu'ils ne cherchent pas à se syndiquer. Les clients doivent faire des achats d'impulsion.

La 1ère guerre mondiale impose une production d'armes. Tous se tournent vers l'incitation à des "emprunts de la liberté" dans un élan patriotique. Les "boys" vont aider l'Europe et on oublie les riches qui après la guerre veulent recouvrer leur prestige. 

Le film du bateau "Titanic" rappelle les débuts de cette époque de nouveaux riches qui coudoient les aristocrates qui ont perdu leur aura d'antan. 

"Capitalisme américain, le culte de la richesse (2/3) - Faire casquer les riches (1921-1946)"

Andrew Mellon veut baisser les impots pour relancer la "machine de l'industrie" en espérant "l'effet de ruissellement" sur les classes laborieuses.

Les dynasties de riches tiennent les échanges sociaux par le travail.

Le 24 octobre 1929, coup de tonnerre se produit avec le crash boursier. Les actions s'effondrent et le chômage s'intensifie.

Le démocrate Franklin Roosevelt comprend le piège de la dépression. Il critique les abus et lance son New Deal pour faire prospérer le business. L'Etat fédéral engage à tour de bras. Les riches entrent en politique.

Les Américains deviennent membre de la NRA, d'accord avec les travailleurs.

Alfred Sloan devient le manager compétent lance une concurrence féroce pour apporter le rêve américain en passant par Wall Street. La voiture devient le summum du bonheur d'en posséder. Général Moror avec la Cadillac au sommet.

Le Marché du Temple d'une "Commision d'enquête" essaye de faire casquer les riches.

 La dynastie des du Pont se lance dans la chimie.

Le socialisme remplace le progressisme contre le New Deal.

Le danger vient de la volonté de la libre entreprise et du libéralisme devenu conservateur.

Le Wagner Act et le Social Security Act sont signés.

Valoriser le mérite pour soutenir la finance devient la politique présidentielle. Roosevelt malgré sa popularité en baisse, est réélu.  

Les grèves prouvent qu'il faut aller plus loin ou autrement.

Les industriels sont forcés de céder un peu de leur aura. Il faut vendre les bienfaits du capitalisme, donner de hauts salaires et fonder l'esprit d'entreprise Les réductions des dépenses rendent caduc le New Deal.

Le 7 décembre 1941avec l'attaque à Pear Harbor apporte une occasion de déclarer la guerre à l'hégémonie de l'Empire japonais qu'il est pourtant impossible de financer par uniquement les impôts sur les revenus. La production militaire de guerre et le devoir patriotique vont apporter la solution à la relance économique et du chômage. La dynastie des du Pont, Union Carbide et Kodak travaillent en autarcie et en secret pour développer la bombe H en alliant la Science, les militaires et le privé. Après les explosions à Hiroshima et Nagasaki, la reddition du Japon. Après la guerre et son ralliement à la cause, les industries sont abandonnées. Il faut reconvertir l'industrie et ouvrir le les marchés à l'étranger en créant de meilleurs produits industriels et permet de sauver la démocratie. 

"Capitalisme américain, le culte de la richesse (3/3) - Qui veut gagner des milliards ? (1981 à aujourd'hui)"

L'Etat fédéral contrôle et régule les marchés. Les milliardaires se sont effacés. La crise pétrolière de 1973 est un premier coup de semonce. Le chômage reprend de la vigueur, l'inflation explose et est livré aux gangs. New York et Wall Street font faillite sous le poids de l'état providence. Le conservatisme capitaliste de Ronald Reagan rétablit la prospérité en baissant les impôts. Les richesses passent à l'Ouest dans la Silicon Valley dont les débuts datent de 1939 avec Hewlett Packard. Avec l'aide de Dieu, le prophète des lois empiriques de Moore, le paradigme du numérique se développe à une vitesse exponentielle grâce à une génération de rêveurs dans leur garage. Les TICs prennent leur accélération dans la miniaturisation des machines colossales de IBM. L'ère des machines passent la main aux logiciels et aux algorithmes de la version bâclée de MsDos. La dérégulation fait battre des records en Bourse. En 1984, le spot de Apple montre la voie de la mythologie de Steve Jobs qui a Bill Gates comme concurrent. 

Les rémunérations en actions font participer leurs travailleurs sur des prévisions de réussites. Quand Apple chute, c'est Microsoft qui vient en aide. L'ordinateur devient indispensable dans toutes les entreprises privées ou publiques. L'Etat fédéral intervient dans les frais des grandes universités, pousse Internet sous forme de Web (www) pour donner la liberté individuelle selon la philosophie de Ann Rand. Le seul risque réside dans la position dominante et le monopole face à Netscape. Pour cibler les consommateurs, le moteur de recherche pour accéder à la masse des données emmagasinées. Quand la guerre contre le terrorisme se produit en 2001, la cyberguerre est imaginée. De nouveaux records se produisent dans le capitalisme américain même si nait l'addiction aux écrans que Facebook et Mark Zuckerberg concrétisent. Les biens matériels seront commandés via Internet pour être envoyés par Jef Bezos et Amazon. Perdre dans les bilans fait bizarrement grimper la Bourse. Les GAFAM sont réunis comme sigle. Les iPhones apportent les liens de communication. En 2008, le système se brise par la gangrène des subprimes des particuliers rêveurs insolvables pour leurs dettes dans l'immobilier dont les banquiers récupèrent les grosses miettes des produits dérivés. Les opioïdes permettent d'oublier la déprime. Goldman Sachs s'accorde des bonus mirobolants. En 20 ans le bien-être de la population a augmenté de 20% et les fortunes en roue libre de 722 milliardaires de 6000% avec une progression de 0,2% par an qui sert à rembourser leurs prêts. La boîte aux lettres des grandes entreprises est au Delaware. Quand un riche meurt, il reçoit les hommages de la population avec le message simpliste "restons connectés" même au ciel. Proud to be american, isn't.        

 

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Réflexions du Miroir

En 2008, j'écris "Riche à la super".

Il y a aussi, "Le mirage de la finance verte".

 Jeudi 16 novembre, la .2 dans "Cash investigation" parle du "monde merveilleux des ultra-riches". La France est le 3ème pays qui compte le plus de millionnaires au monde. En cause, des règles sur mesure et des privilèges fiscaux.

Les multinationales ont des solutions de transférer des gains d'un pays vers un autre en perte pour éviter l'impôts.  

Depuis 1989, le concours des Caïus Prométhéa, ouvert à toute entreprise, s'inscrit dans une démarche sociétale avec un impact bénéfique pour la collectivité en faveur du secteur cultuel entre secteur privé et culturel et récompense les entreprises engagées qui se distinguent par leurs partenariats innovants en faveur de la culture et du patrimoine.

Les entreprises collaborent activement à la collecte de dons pour les œuvres comme CAP48, VivaForLife et autres. C'est positif, bien sûr. N'est-ce pas une pub pour faire parler d'elles et un moyen de défiscaliser des bénéfices comme dans la création de fondations ? 

 

Le 10 novembre dernier, on apprenait que le conseil d'administration de Solvay avait proposé un bonus de 12 millions d'euros pour la patronne du groupe chimique, Ilham Kadri
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Ici, ce n'est plus une société qu'elle a créée elle-même mais dont elle est la CEO. Elle ne risque qu'une chose faire virer avec une indemnité de rupture de contrat.

En 2019, j'avais parlé d'elle de manière assez élogieuse, dans le billet dont le titre était plutôt provocateur : "La REACHesse de la Chimie" et dans lequel elle se définit avec ses objectifs. La question reste : est-il nécessaire, en dépits des habitudes pour les têtes pensantes, d'ajouter de tels bonus aux émoluments ? 

La chimie, une vieille connaissance, qui apparaissait dans l'actualité avec les PFAS en Wallonie

   Le 15 aout dernier, le THEMA de ARTE revenait sur "La crise des subprimes. Une faillite européenne" (clic).

 La crise des subprimes, un produit financier toxique mais rentable issu des dettes privées immobilières de la classe moyenne, et le krach qui s'ensuivit en 2008 ont profondément bouleversé l'économie mondiale. Tandis que l'onde de choc se propage de l'autre côté de l'Atlantique et que les banques vacillent, l'Union européenne tergiverse. Après avoir initialement prôné le recours aux solutions nationales, la Banque centrale européenne (BCE) s'engage en septembre 2008 à renflouer les établissements bancaires grâce à de l'argent public, sans contrepartie. Too big to fail. Mais la débâcle financière a déjà muté en crise économique et, dans toute l'Europe, le chômage augmente et les taux de croissance chutent.

La question "Pourquoi les riches triomphent ? " vient à l'esprit de Jean-Louis Servan-Schreiber. Il faut avoir la passion de la richesse pour y trouver une source.

En novembre 2009, la Grèce, insolvable, se déclare en faillite, appelant à une solution à l'échelle européenne, malgré les réticences allemandes et celles de la BCE. Le plan de sauvetage finalement adopté exige en contrepartie des mesures d'économie censées permettre à la Grèce de résorber son déficit. "Très chère austérité", non ?

Le "diktat de l'austérité" s'étendant bientôt à l'ensemble des pays de l'UE, la crise devient sociale et politique. Le principe avéré de "privatisation des profits, socialisation des pertes" apparaît comme une gifle infligée aux peuples européens. Les manifestations se multiplient.

Après la crise, c'est la recherche des responsables et poursuite de milliardaires philanthropiques .

"Walt Disney, l'homme qui voulait sublimer le monde",  pensait, en bon socialiste, qu'il pouvait faire ruisseler sa fortune jusqu'à tous les paliers de la hiérarchie sociale jusqu'au moment où il a connu la grève dans son entreprise. Il en était tellement surpris qu'il avait changé de camp. De ce ressentiment émergent des mouvements altermondialistes ou nationalistes qui contestent l'hégémonie de l'Europe libérale.

C'est là que réside la différence entre celui qui fera fortune en ne se limitant pas au domaine national et élargit ses affaires dans le monde.

"Nul n'est prophète en son pays" est une expression qui date du XVIIe siècle, issue des Évangiles de Luc et Matthieu. Lorsque Jésus revint dans sa ville d'origine, Nazareth, tout le monde se moquait de lui, et le considérait comme un simple fils de charpentier alors qu'il était le fils de Dieu.

En 2010, j'écrivais "Le beurre se fabrique à l'étranger".

La Belgique est un petit pays. Du centre jusqu'aux frontières, il y a moins de 100 kilomètres. Pas étonnants qu'on retrouve des Belges au bout du monde pour devenir des "anywhere" plutôt que des "somewhere".

L'import-export des marchandises est aussi très rentable.

En France, les masses ont une haine envers les riches. Lutte contre les inégalités et dystopies. La droite gouverne et la gauche manifeste. Ce qui fait que les richesses sont cachées. De véritables haines existent aussi entre les riches en créant divisions, tensions et conflits entre eux d'après le livre de Fabrice d'Almeida, "Histoire mondiale des riches" (interview : 
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Aux Etats Unis, rien de tout cela. La richesse relève d'un orgueil national de faire connaitre les fortunes des plus aisés à ceux qui vont s'émerveiller des villas somptueuses. Un voyage en Floride en 1981 m'a permis d'entrevoir les effets à bord d'une barge à la visite des canaux de Miami. Le speaker lançait "on the left, you have the house of xxx at 5 million dollars. On the right, the one of yyyy at 8 million". En anglais on ne met pas de "s" à la fin de ce genre du mot "million". Le "$" de dollars est suffisant.

Un président riche américain comme Donald Trump qui fait l'étalage de sa fortune en arrivant avec son avion lors des élections, ne le pourrait pas le faire en France (jusque maintenant du moins). 

La similitude avec les détentions de diplômes existe. La richesse et le diplôme permettent des potentiels mais c'est que qu'on en fait qui est peut-être intéressant.   Comme les taux d'intérêts au crédit augmentent, les taxes peuvent être aussi impactées mais cela reste au débit quand le crédit pèse plus lourd dans la balance. 

Le cactus s'en amusait récemment.

L'humoriste Kody renonçait à l'humour ce mardi.

On investir pour gagner, d'accord mais pas pour perdre. C'est entendu.

La mesure des risques indique la corrélation existante entre la variation du prix d’une action et les variations d’un indice de référence. Les variations de prix doivent seulement rester moins importantes que celles de l’indice de référence.

Camerone qui a été à l'origine du Brexit, revient en tant que ministre des Affaires étrangères.

Par comparaison dans la Bourse, le BEL 20 Index continue sa course en zigzag en suivant l'indice bêta comme mesure de la volatilité très élevé à 2.04. Il est calculé à l’aide d’une version bêta moyenne pondérée par les titres de Bourse. Sanctionné par les agences de notations avec des lettres de l'alphabet. L'indice de référence, lui, inclut les stocks de 20% de consommations cycliques, de 20% en soins de santé, de 20% en technologies, de 20% en finances, de 10% en matières premières et de 10% des industries dont les performances sont calculées à l'aide d'une méthodologie de pondération. Le Web et ses algorithmes sont là seulement pour faire apparaître des titres potentiellement pertinents. Rien de plus, rien de moins. Destinée à être éducatif, les titres peuvent convenir à une liste de surveillance mais pas comme destinés à des fins d'investissement ou de négociation. Les entreprises les plus riches ne recommandent d'ailleurs pas d'utiliser les seules données et informations fournies par les bases de données pour prendre une décision d'investissement. Elles se content de se mettre au niveau de leur propre secteur et de leurs concurrents. 

En 2007, la bulle spéculative de l'immobilier américain a explosé et l'Union européenne n'a jamais paru aussi solide, profitant d'une croissance stable et d'un chômage sous contrôle. Pourtant, ses banques ont largement misé sur les placements américains à haut rendement et une cinquantaine d'entre elles se sont vues rapidement incapables de faire face à leurs responsabilités.

L'image marquante du XXIe siècle reste celle des centaines de personnes, errant tête basse et cartons en main, au pied de la tour de Lehman Brothers, quatrième banque d'affaires américaine, après sa chute en septembre 2008.

Silvio Gesell est un économiste belge qui a très peu fait parler de lui. On cite Camille Gutt comme prédécesseur de Keynes. En 1916, il proposait d'organiser la dépréciation de la monnaie pour forcer les épargnant à dépenser. Thésauriser était à la mode et l'inflation n'était pas encore à l'ordre du jour mais la situation d'intérêt négatif n'était pourtant pas loin. Le Japon était en récession avec sa monnaie trop forte. Les index prouvaient qu'ils montaient anormalement. Les magasins affichaient des prix toujours en hausse. Les salaires étaient maintenus dans des limitations dans la durée. Le taux d'inflation excédait les taux à court terme. Si rien n'était fait, il aurait fallu penser à dévaluer artificiellement la monnaie pour arriver à un nouvel équilibre par une monnaie fondante qui se résulterait par un coût de la détention de monnaie équivalent à la détention des biens qu'elle donnerait.

Silvio Gesell est mort le 11 mars 1930. Le Krash du jeudi noir était passé. La suite, il ne l'a pas connu.

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L'intelligence artificielle, la solution ?

L'intelligence humaine est souvent analogique et accessoirement s'intéresse aux sciences exactes du paradigme numérique.   
L'intelligence artificielle est basée par des algorithmes qui scannent et analysent les idées et interprétations sociétales exemptes de particularismes. 

Dernièrement, j'écrivais que ChatGPT manquait d'humour noir. 

C'est un de ses défaut avec son charisme personnel.
Pas d'interprétation personnelle ou de convictions dans ses réponses (à part parfois une pub larvée) puisque tout se trouve dans des bases de données mondiales.

ChatGPT est encore en version de test, toujours limitée dans le temps jusqu'à 2021.
Je lisais l'article qui disait que l'on peut même gagner beaucoup d'argent grâce à l'intelligence artificielle et un ChatBot nommé "IA Trader".
Rien d'anormal que cela puisse fonctionner.

Il est incontestable que le savoir donne du pouvoir et l'intelligence a beaucoup de savoir disponible.
Aucun humain autre qu'un trader de profession ne pourrait concurrencer une telle intelligence tout le savoir du monde à la vitesse de la lumière.

Sans préjugé, pas d'interprétation fallacieuse pas d'arrière-pensée autre que de faire gagner de l'argent. Celui-ci est converti sous forme de bitcoins. C'est peut-être cette conversion qui apporte un risque supplémentaire.

Le Trends en parle 

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Indices d'intuition et d'intention

Si le capitalisme américain vous intéresse, Douglas Kennedy l'a romancé dans plusieurs livres.

Le problème principal des super-riches, c'est qu'ils considèrent qu'ils n'ont de compte à rendre à personne que tout leur est permis et qu'ls se dédouanent par de la philanthropie comme cette Vidéo en parle.

Le capitalisme américain s'est toujours basé sur la quantité bien plus que sur la qualité des produits pour faire du bénéfice. La Chine été son usine du monde au début de 21ème siècle, à des prix défiants toutes concurrences pour les pays occidentaux qui vivent à un autre rythme d'exploitation des biens. D'autres acteurs de produits low-cost ont suivi le même mouvement jusqu'à éliminer toutes chances de se refaire une santé dans une activité dont la Chine a eu le monopole.

"La grande distribution est très mal armée pour jouer la carte de la transparence. Peu importe que vous diminuiez la qualité des produits tant qu'elle reste supérieure à celle des autres dans le raisonnement de la cheapflation".
C'est exactement ce que j'écrivais comme premier article sur ce site "Nous sommes tous responsables".

"Les jeunes ont moins conscience de l'importance de la fiscalité. Un travail d'information s'impose", dit Jean Faniel, directeur du CRISP.

Michèle Riot-Sarcey, dans son livre "L'Emancipation entravée" écrit "L'émancipation passe par la responsabilité individuelle au sein d'un collectif choisi"..

Je parlais plus haut de l'entreprise Solvay, mais il existe aussi la Brussels Busines School Solvay pour préparer la vie des futurs étudiants à l'économiste
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Il fut un temps où je m'intéressais en bordure aux arcanes de la Bourse, en très petit boursicoteur, sans en faire un jeu pour autant car j'ai toujours été payé pour ce que je faisais et pas pour l'impression que je pouvais avoir de la Bourse. J'en ai connu ainsi ses rouages et ses grippages.

Je suis retourné sur ce que j'avais écrit à cette époque et trouvé "Sous influences convictionnelles", "Spéculons en paix", "Le spéculte", "Et la raison futé, "Capitalisme naturel ou artificiel ?", "L'Economie sous le feu du Nobel", Le futur du capitalisme? (1), Le futur du Capita£i$m€ (2)

Il y a 41 ans, le 16 juillet 1982, disparaissait tragiquement Patrick Dewaere, acteur du film "Mille milliards de dollars" qui mettait fin à ses jours à 35 ans. Un acteur d'un genre nouveau d'une modernité insolente, aussi génial et solaire qu'en proie à de perpétuels doutes sur son talent.

Etre passionné par ce qu'on réaliste dans sa profession. Avoir un intérêt et l'amour nécessaire ne suffit pas toujours. 
Si c'est le cas, il faut se réveiller et changer de crèmerie pour affronter ses traumatismes.  Depuis 1917, tous les ans, le Magazine Forbes publie les acteurs de la finance en poussant en avant du nec plus ultra des gagnants, des plus performants de la compétition entre les plus riches en tenant compte de la capitalisation, du chiffre d'affaires, du bénéfice et du capital. On imagine, s'il le magazine avait dérapé avec le nom "Forbetes" avec un "te" en plus. Non, rien de bête dans l'idée. Les gens aiment les compétitions et savoir qui est le plus riche, intéresse. 

Le 9 novembre dernier, il était question d'utiliser l'Euro numérique pour tenter d'éliminer l'argent papier et la monnaie sonnante et trébuchante  .

La semaine dernière, je terminais mon article par "place aux jeunes". On les appelle la génération Z dans Zoomer et l'économie tout comme le reste se transmet souvent d'une génération sur l'autre. 
Aujourd'hui, nous sommes confrontés dans un dilemme entre des antagonismes de manière de vivre dans lequel il faut placer un curseur.

1. L'Occident démocratique, libéral, libertaire, parfois laxiste et l'Orient dictatorial où la population doit retient son souffle devant l'autorité
2. En Occident, la préoccupation tourne autour de la fin du monde de l'écologie et la fin du mois face à l'économie, la mondialisation, l'inflation et la natalité.  
3. L'esprit philanthropique réglé sur l 'émotion face à la raison.
4. L'esprit individualiste opposé au communautaire. 
5. La pauvreté dont on fixe le plancher par des normes et le plafond de la richesse qui n'en a pas.

"Woke de là", écrivais-je en février. Le Freak, c'est chic...

Le 22 décembre prochain, ce sera le 60ème année de la commémoration de John Fitzgerald Kennedy.

Le film JFK d'Oliver Stone démontre les intérêts des agresseurs potentiels qui avaient un intérêt dans sa mort qui viennent en opposition avec la Commission Warren juste après la mort de Kennedy.

En 2028, le dossier "JFK" sortira de l'ombre.

 

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Marc Fiorentino

Marc Fiorentino, né à Paris le 8 décembre 1959, est un spécialiste des marchés financiers, banquier d'affaires, et essayiste. 
Au sein de son école il y est décrit comme « un étudiant cultivé et sérieux, assez sportif, qui ne faisait pas de grandes fêtes, mais qui lisait beaucoup… Sa vision est toujours très intéressante, car différente de la pensée des autres ». 
En 2006, il crée un site de conseil financier, Allofinance.com, qui fusionne en 2011 avec le conseiller en gestion de patrimoine Monfinancier. 
En février 2008, il est condamné aux côtés d'Euroland par l'AMF pour avoir possiblement « agi contre l'intérêt d'un de ses clients », et « exercé sans agrément une activité de placement », il est relaxé en appel puis définitivement relaxé en cassation malgré l'appel du parquet. 
En février 2012, il prévoit que la France sera attaquée par les marchés financiers à la suite de l'élection de François Hollande. 
Laurent Mauduit dénonce la mainmise de certains économistes sur l'idéologie actuelle dans un pamphlet publié en 2012 intitulé "Les imposteurs de l'économie". Il y publie une liste de 78 économistes et hommes d'affaires dont Marc Fiorentino, évoquant une sorte de « martingale de Marc Fiorentino » dans le chapitre qui lui est consacré : « plus la presse l'invite : plus ses livres se vendent, plus Euroland Finance prospère, et... plus il gagne encore de l'argent ». 
Je reçois ses emails quasiment quotidiens pour donner des conseils de placement. 
Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs surtout dans le domaine de la Bourse. 
Voici, quelques titres d'annonces partagées entre constatations et prédictions à partir des plus récentes :

• "Patience you must have, young Padawan". C'est ce que nous répétons depuis des mois, comme Yoda dans Star Wars. La patience d'attendre que l'inflation recule. Car elle devait reculer. Et hier la publication de l'indice des prix à la consommation aux États-Unis a confirmé la baisse, et une baisse même plus forte qu'anticipée.
• Les taux d'intérêt à long terme baissent peu. Ils vont baisser, mais lentement. Pourtant l'économie ralentit. Pourtant l'inflation recule. Il y a une explication.
  L'addiction aux déficits publics qui provoque une envolée des dettes des États les plus dépensiers.
• Avec la remontée des taux d'intérêt, on assiste à un phénomène d'hyperconcentration au profit des leaders de tous les secteurs. Un phénomène qu'illustre la part des plus grosses entreprises dans la hausse des indices boursiers et des profits. Exemple : les banques américaines.
• La hausse brutale des taux d'intérêt sur les 18 derniers mois a modifié complètement le paysage économique et financier. La fin de l'argent magique, des taux artificiellement bas, voire négatifs, a des répercussions sur tous les secteurs de l'économie et sur tous les moteurs de l'économie. Et cette hausse a creusé un peu plus le fossé entre les générations.
• Déflation, pas inflation. Pour l'instant c'est en Chine que ça se passe.
  Mais c'est un sujet qui va commencer à nous toucher d'ici 18 mois en zone euro.
• Malgré ma (trop) longue expérience de l'épargne et des placements, il y a des mystères que je ne suis jamais arrivé à percer. Pourquoi les ménages français qui savent gérer leur budget, qui connaissent la valeur de l'argent, qui vont souvent comparer des prix ou des abonnements avant de faire un choix, ne vont pas systématiquement vers la meilleure solution pour leurs économies ?
• L'emploi a permis à l'économie de résister. Surtout aux États-Unis. Des embauches en hausse et des salaires en hausse ont permis à la consommation des ménages d'alimenter la croissance. L'emploi était la dernière digue face au grand ralentissement. Mais cette digue commence à céder.
• Le verdict est tombé. Il a fallu moins de 5 heures aux jurés pour se mettre d'accord. Guilty. Coupable. Des 7 chefs d'accusation de fraudes et de blanchiment. Sam Bankman-Fried a été jugé coupable dans l'affaire de la plateforme FTX.

- Tu veux devenir riche ? me demandait mon ami Alain, alias Sapanhine alias Sarkozy qui avait bourlingué de par le monde pendant de nombreuses années.

- ???

- Tu touches ta retraite mensuelle, on te l'envoie et tu vas vivre avec elle dans un pays pauvre.

C'est ce qu'il a fait en allant construire sa maison à Nosy Bé à Madagascar. La malaria ne le lui a pas permis très longtemps.

Comme il est écrit dans la mention lors de vos achats en Bourse, "Les résultats de passé ne donnent aucune assurance sur les gains du futur", investir, c'est aussi apprendre à risquer, à gagner et à perdre. 
C'est en perdant qu'on apprend d'ailleurs le plus. Si l'argent est le nerf de la guerre, il est aussi incontestablement le sang de la vie. Quand il y a trop peu de sang, c'est l'anémie qui guette. S'il n'y en a trop, c'est l'embolie qui surprend.
Le problème, on ne donne plus le temps au temps. Tout doit aller vite aujourd'hui. Il faut des profits rapides ou s'embourber dans des pertes n'y est pas exclus. Le futur est anticipé en permanence dans des modes. La complainte de novembre se manifeste avec la Toussaint, la fête des morts et l'armistice du 11 novembre. 
Mais, déjà, les pâtissiers vendent leurs bûches de Noël. 
On n'a pas encore sorti les œufs de Pâques. 
Mais je suis sûr qu'il y a déjà des futurologues qui y pensent déjà. 

 

Allusion

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22/11/2023 : Film JFK de Oliver Stone (3 heures) : 60ème anniversaire de l'assassinat de de JFK basé sur le roman "On the trail of the assassins" par Jim Garrison.

30/11/2023 : 2003 et Sadam Hussain

Une vie vouée à la politique. Un clan Kennedy et une théorie de son assassinat.

Le dieu Mammon s'exprime par le matérialisme de différentes manières dans le culte de la richesse 

Les élections en Argentine : Le loco Javier Milei est élu président 

Les élections aux Pays Bas le 26/11/2023 : Le parti d'extrême droite de Geert Wilders triomphe
 15/11/2023 : Une expo près de chez moi assez liée avec ce qui précède

 

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19/11/2023 : Journée de l'artisan 

J'ai déjà eu l'occasion d'aller assister à cette journée

En 2021 : "L'artisanat cosmétique "

En 2018 : "De l'or dans les mains"

Cette fois, c'est une petite entreprise devant laquelle je suis passé des dizaines de fois sans savoir ce qui se cachait derrière la porte de rue.

Bijoutier orfèvre or/argent : 'Tiroir de Lou'

Le grand rêve de Lou ? Proposer des petits bijoux éthiques. Des bijoux qui ont une âme. Des valeurs fortes nous guident au quotidien : l'artisanat, le fait main, le local, la durabilité, l'humain et l'authenticité. 

En synthèse, on peut dire que l'artisan d'art transforme la matière par ses techniques, la maîtrise du geste, son expertise et un apport créatif et artistique. L'artiste ne transforme pas toujours la matière mais il exprime toujours sa sensibilité artistique.

Cloquez sur l'image ci-dessous

 

28/11/2023 : Le bon film "Villa Caprice" me semble parfaitement en ligne.