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19/01/2014

Pourquoi les riches triomphent?

0.jpgIl y a bien longtemps, j'écrivais "Riche à la super". Je restais sur ma faim à chercher ce que l'on pouvait faire dans une vie d'un matelas de dollars trop gros. Le Vif répondait à "Pourquoi les riches triomphent" par l'intermédiaire du livre de Jean-Louis Servan-Schreiber.

En 2013, les 300 plus grosses fortunes du monde se sont encore enrichies. Elles possèdent 2.710 milliards d'euros après les 15% d'augmentation de leur patrimoine.

Bill Gates a pu s’octroyer, à lui seul, une augmentation de 11 milliards, pour redevenir le N°1 avec ses 57,6 milliards.
 
 
Pas de colère ou dégoût à avoir. Aucun complot, rien qu'une suite logique, inexorable dû à la libéralisation des marchés et la dérégulation de l'économie qui a commencé dans les années 80, avec Reagan et Thatcher et la cerise sur le gâteau de l'effondrement du bloc communiste.
Il s'agit d'une victoire financière, politique et idéologique.

Objectivement, aucune raison d'enlever aux riches ce qu'ils ont gagné. 

Les riches ont gagné au niveau financier, politique et idéologique. C'est devenu un axiome incontournable et les autres s'en accommodent. 
3.JPGL'auteur rappelle que les moyens de faire beaucoup d'argent a toujours existé mais qu'il est moins normal que la richesse tienne lieu d'idéal et de modèle de vie même dans une société focalisée sur la technologie et la consommation que nous connaissons aujourd'hui. Se retrouver au sommet des listes des plus riches dans le magazine Fortune semble un but à atteindre.  
 Thomas Piketty dans son livre "Le Capital au XXIè siècle", montrait que la tendance restait, pourtant, néfaste puisque la croissance mondiale ne dépassait plus les 1,5% alors que le rendement des capitaux tournait autour de 5 à 6%.
Joseph Stiglitz reprenait le même fil dans "Le prix des inégalités".
La croissance économique surpasse celle de la démographie galopante et la misère a reculé dans le monde, mais pas à la même vitesse.
Y a-t-il des contestations pour autant ? 
Pas vraiment. Tant que la pauvreté moyenne (ou considérée comme telle) ne dépasse pas 15% de la population, elle n'est pas politiquement sensible. Une révolte n'est envisageable que quand les conditions de vie sont intolérables et qu'il n'y ait plus rien à perdre pour y passer.
0.jpgL'indignation n'est pas la révolte (comme nous l'avons vu). 
De plus, ce sont les gouvernants qui sont visés par les gens. Avec eux, ils ont une éventuelle action idéologique et démocratique.
Le gouvernement se doit d'avoir une tâche réactive, de conserver les emplois et les avantages acquis par les travailleurs en fonction de la couleur politique pour laquelle il a été élu.
0.jpgEn France, il s'agit d'une insatisfaction par sa déviance idéologique de la gauche dure vers la sociale-démocratie, convaincue que la suppression du capitalisme est impossible et qu'il convient simplement de lui apporter des correctifs sociaux, dans un contexte d'économie mixte. D'où le ressentiment global de la population à son égard et à son gouvernement plutôt qu'aux riches.
La situation se résume par un déficit de la démocratie, départagée entre les trois pouvoirs vieillissants, qui fait face à un pouvoir financier en pleine puissance avec des riches non honnis, souvent enviés, voire admirés.  
La progression de la financiarisation n'a pas touché à la redistribution. Les machines ont apporté l'effet de levier dans l'accélération des processus de cette progression. Ce sont les bénéfices qu'elles ont apportés qui n'ont pas été rétrocédés équitablement. Les impôts, régulés par les États comme des amortisseurs sociaux, ne sont pas parvenus a harmoniser ce qui a accéléré la mondialisation et les transferts de capitaux.  
Le taux de fécondité a chuté de manière inversement proportionnelle au niveau d'éducation pour créer de nouvelles classes moyennes consommatrices de biens produits par les grandes sociétés dans le monde.
Les multinationales n'ont pas de frontières. Elles s'installent là où cela leur est le plus favorable.
La connivence des politiques vis-à-vis des riches, leur est indispensable pour pouvoir pratiquer une politique sociale en créant de l'emploi. Les politiques n'ont que l'arme de la fiscalité pour le soutenir.
La polémique des salaires des CEO n'est qu'un coup d'épée dans l'eau si les Etats ne pratiquent pas les mêmes règles limitatives sur une large étendue de territoires.
 
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L'autre livre "Pourquoi les pauvres votent à droite" de Thomas Frank propose la généalogie minutieuse d’un phénomène qui a d’abord touché les États-Unis. Il nous enseigne beaucoup sur les mécanismes de l’opinion public. Il se penche plus particulièrement sur son Kansas natal, pionnier en matière de reconversion idéologique. L’histoire de cet état, en guerre dès l’origine contre les états esclavagistes voisins, recèle des « bouffées régulières de gauchisme ». Il fut notamment le berceau du populisme, mouvement de fermiers radicalisés dénonçant la libre concurrence qui les paupérisait. Leurs meneurs incitaient à « cultiver moins de maïs et plus de colère » ! Puis les nord-américains aiment à considérer cette région comme un concentré des valeurs « authentiques » des États-Unis, leur « France d’en-bas » en quelque sorte. Or en quelques décennies, l’état a vu se développer et s’étendre un conservatisme enragé qui a rapidement essaimé à l’échelle du pays et même au-delà. Dans un contexte de crise économique, l’amertume populaire s’est reportée, sous l’influence des conservateurs locaux, sur des thèmes d’ordre culturel : l’avortement, la théorie de l’évolution, la liberté d’acheter des armes à feux etc. En un temps record, le pays s’est mobilisé exclusivement sur ces questions, établissant une typologie simpliste de la population : d’un côté une Amérique « authentique », rouge, républicaine, celle du Midwest, caractérisée par un système de valeurs immuables (simplicité, virilité, religion...). Cette brave Amérique de western serait menacée par une « élite » bleue, libérale, celle des côtes, arrogante, jouisseuse, dépravée. Cette représentation est poussée très loin par ses adeptes et Thomas Frank excelle à énumérer les tares sociologiques prêtées aux « bleus »: ils sont riches et snob au point d’acheter des livres culturels, de préférer le café latte au café normal, les sushis au steak, méprisent le stock-car et écrivent dans le New York Times. Le mythe d’une Amérique aux deux visages prend forme. Ce qui a généré l’amertume, l’indignation binaire et un fond de paranoïa contenus traditionnellement dans la rhétorique gauchiste s’est inversé : tout devient prétexte à dénoncer l’emprise malfaisante des libéraux sur le pays. Processus qui explique les mécanismes qui nous détournent des vrais problèmes, donc des vraies polémiquesL'histoire de l'état du Kansas fait comprendre les mécanismes qui créent les richesses et engendrent de plus en plus de pauvretés. 
Ces mécanismes ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont élaborés et implémentés systématiquement région après région, pays après pays et ainsi de suite jusqu'à l'extinction de la race humaine. Les plus modestes en parlent comme des jésuites vaniteux.
Fut un temps où le pauvre savait se tenir. On lui connaissait quelque dignité, à proportion notamment de sa faculté à dresser des barricades ou botter l’arrière-train des politiciens véreux qui dépassaient les bornes. Les temps ont changé. 
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En France par exemple, les classes populaires ont franchement basculé vers la droite depuis le milieu des années 90. Des vieux bastions ouvriers sont tombés. Les explications ne manquent pas sur le sujet, à commencer par l’incurie criante des partis politiques de gauche, le délitement de la conscience de classe, l’angoissante mondialisation, etc.".

Le livre de Thomas Frank dit que "Parler des 'riches' est très caricaturaleCette façon de choisir ce thème et de présenter les 'riches' de cette façon est une manière de détourner les lecteurs vers des valeurs d'ordre morale ceci pour égarer l'opinion publique.  

3.JPGUn copain ajoutait, je cite : "Nous assistons aux dérèglements de la finance et de l'économie depuis une trentaine d'année. En effet, il est fondamental de détourner les peuples de la réalité apocalyptique de l'économie et de la finance qui cause la chute générale du pouvoir d'achat, du chômage endémique, de la crise du système bancaire, sources de plus en plus de pauvres et de "riches" devenant de plus en plus riches. Le leurre d'autres sujets de polémiques sont plutôt d'ordre moral. Les juifs, les arabes, les russes, les afghans, les serbes, les kurdes, les religions, l'insécurité, l'avortement, et beaucoup d'autres sont tous les sujets à polémiques qui sont jetés en pâture sachant que le but final est de diviser encore et encore, de régionaliser, de décentraliser alors que le grand capital continue à se mondialiser, à se concentrer, arrivant à tuer et à réduire à la pauvreté et même à la faillite des régions, communautés et pays. Tout cela, sous le couvert de la modernité, du progrès, de la compétitivité et du reste tel que nous l'entendons jour après jour. 

La seule polémique qui devrait garder les esprits en éveil, est celle concernant la redistribution équitable des richesses, la participation équitable au fonctionnement de la société au travers de l'impôt et ce partout y compris dans nos pays. La richesse ou le fait d'être riches n'est pas un problème en soi. Il y a des richesses qui sont le résultat de visionnaires qui respectent les peuples et les états au travers d'investissement productif qui ont un impact positif et mesurable sur l'économie et le vivre en société. Par contre, faire de l'argent avec de l'argent ne présente aucun intérêt pour la société. La spéculation financière creuse la tombe de l'homme et de la société en générale".

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"Les pauvres doivent prendre des décisions aussi complexes que les autres citoyens sur le plan économique", lançait l'économiste Abhijit Banerjee qui avait grandi à proximité des bidonvilles de Calcutta et qui étudie les phénomènes de pauvreté à l'échelle mondiale. Suivre une méthodologie que l'on rencontre dans l'industrie pharmaceutique. La "Poverty Action Lab" qui commence par distribuer des moustiquaires et des préservatifs. Son livre "Poor economist" a rencontré un succès mondial. Son procédé a été appelé la "Randomista" avec le but de déterminer ce qui marche ou non. La pauvreté est un problème global mais il n'a pas une solution unique. Trouver le remède sans devoir injecter des milliards de dollars dans un système à fonds perdus dont on ne sait pas à quoi ils sont utilisés. Il n'y a aucune homogénéité dans la pauvreté. Les deux erreurs sont de croire que les pauvres ne peuvent choisir et sont complètement dépendant des restrictions dont ils souffrent et qu'ils ne sont pas capables de répondre aux lois du marché. Faire des choix économiques à petite échelle quand on a un dollar par jour, reste possible. Il est fantaisiste de croire que l'on peut devenir riche en se retroussant les manches. L'enseignement est souvent basé sur le modèle colonial. Les ménages moyens ne se sont pas enrichis. Répondre à la pauvreté est une tâche à résoudre au cas par cas sur le terrain. Il a connu dans sa jeunesse la pauvreté à Calcutta et il y retourne encore cinq fois par an pour y trouver des adaptations à ses théories.

Mettre l'accent sur les véritables fléaux de notre société serait de pouvoir pointer : 

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  1. La compétition fiscale entre les États.
  2. La balkanisation des États qui sont une des marques tangibles de la mondialisation. Une régionalisation à outrance pour rendre les nouveaux États ingérables et donc à la merci du grand capital qui lui se mondialise et se concentre. L'exemple de la Slovénie est très représentatif du phénomène, il s'agissait de la république ex-yougoslave la plus riche qui aujourd'hui est pratiquement en faillite après seulement quelques années d'exposition à la mondialisation et au grand capital !
  3. La dérégulation du marché économique et financier.
  4. La diminution du rôle de l’État au détriment de la majorité des populations. En conséquence la redistribution des richesses est de moins en moins effective.
  5. Les aides multiples des États avec l'argent de ses citoyens aux investisseurs de tout poil sans contreparties exigées contractuellement.
  6. Le fait d'éluder l'impôt au travers des paradis fiscaux, même si ceux-ci seront pris pour cibles comme on le dit. Ils se multiplient à l'infini sans que les politiques n'interviennent effectivement pour réguler le phénomène. Le président Franklin Roosevelt, ni communiste ni socialiste pourtant, avait imposé des changements radicaux aux entreprises et au monde de la finance avec comme objectif principal de rétablir les équilibres fondamentaux entre le privé et l'état. Cela à très bien fonctionné pendant plus de 30 ans.  Aux USA comme dans nos pays l'endettement des États s'est creusé de plus en plus rapidement alors que la mondialisation se développait en dehors de tout contrôle politique.
  7. Le scandale de la BCE qui ne permet pas aux États de se financer aux mêmes taux que les banques est à peine imaginable dans des États qui se disent démocratiques !
3.JPGLa privatisation des profits et la socialisation des pertes et déficits est la règle. Le droit à polluer dans la mesure où cela crée de l'emploie même si uniquement à court terme. L'expulsion des petits agriculteurs de leur terre au profit des entreprises agro-alimentaire qui recolonisent indirectement les états dit "indépendant". Les expulsés se retrouvent dans les bidonvilles des grandes villes et ensuite se dirigent au péril de leur vie vers des pays moins pauvres comme l'Europe. Cette immigration est utilisée par certains politiques pour diviser les populations sur des thèmes racistes ou autres. Mécanismes pervers qui génèrent ces phénomènes. Qui en bénéficie ?
Les symboles théoriques, comme ceux de la devise française "Liberté, égalité, fraternité", sont bien chahutés dans des détails constatés sur le terrain comme :
0.jpgL’accueil de celui qui apporte sur un compte dix millions d'euros ne sera pas reçu par sa banque de la même manière que celui qui n'apporte que son salaire mensuel.
Le riche a la possibilité de s'entourer des meilleurs conseillers fiscaux, de gestion et pour se défendre en justice.
 
Ce que disent les riches d'eux-mêmes est tout aussi caricatural :
  • C'est le fruit du travail accompli
  • L'argent n'est qu'un moyen
  • Ce n'est qu'une richesse-papier
  • "Je ne suis qu'un banquier faisant le travail de Dieu" dît, d'un air inspiré, Lloyd Blankfein,
  • « Nous sommes de plus en plus riches ». C'est Forbes qui donne le tempo.
  • « Être millionnaire n’est plus ce que c’était » Il faut être milliardaire pour faire partie du club.
  • «Men only» 138 femmes sur la liste des 1426 milliardaires.
  • « Des poches bien pleines avec des têtes bien pleines » Bien sûr suivre de très longues études, ou un parcours scolaire élitiste. Mais cela n'explique pas tout.
  • « L’argent comme s’il en pleuvait » pour pouvoir dépenser sans compter et rester économe.
  • « Ce qui nous fait peur ? Les avocats spécialisés dans les divorces » Seulement 8% de divorces. 
  • « Nous ne sommes pas devenus riches en investissant dans des actions » Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg, le sont devenus en créant des "start-up" devenues prospères. On est plus susceptible de devenir milliardaire à la Silicon Valley qu’à Wall Street. 
  • « Ce que vous appelez évasion, nous l’appelons évitement » Les revenus des milliardaires proviennent d’investissements qu’ils ont réalisés, et c’est pourquoi ils sont moins taxés que s’ils provenaient de salaires.
  • « Ma famille me déteste, mais elle adore mon argent » des conflits familiaux se régler au tribunal.
  • « Je ne me suis jamais fixé de devenir milliardaire, je me suis fixé de faire le bien » Léguer une partie de sa fortune à une Fondation, à une oeuvre de charité, plutôt qu'à des enfants.

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Alors, ce n'est pas tout de le reconnaître, comprendre la manœuvre relève de la psychologie de l'être humain : de l'attraction de l'argent sur lui, de son l'individualisme qui, tous, existent depuis les échelons inférieurs de la société.

3.JPGL'argent donne l'énergie potentielle de réaliser des projets, mais cette énergie, et la physique nous l'apprend, devrait être convertie en énergie cinétique avec des solutions de type win-win pour tous, sans fuites et sans laisser aux riches le seul va-tout de mener le monde à leur guise même s'ils ont gagné une bataille importante et historique. 
 
3.JPGLes riches ont besoin des pauvres pour accroître leurs richesses. L'inverse est tout aussi vrai. Par contre les pauvres n'ont pas besoin de "voleurs". 

"The right man at the right place, in the good time", comme l'ont été certains au sommet des richesses émergentes.  

Le slogan "Enrichissez-vous" est très porteur. Tout porte à croire que devenir riche résout tous les problèmes si l'on en croit la pub "Devenez scandaleusement riche" de la Loterie de l'Euro Million pour qu'ainsi, le gagnant n'aura pas à changer de vie mais sera toujours tranquille.

  Le livre de Frank Van Rycke "Faire Fortune en dix ans", cartonne puisque d'après lui, la fortune apporte sérénité, liberté et confiance en soi. 
Au XXIème siècle, ce symptôme de la richesse s'est transformé en syndrome mondial qui vaut celui de Stockholm.

 
La solidarité est souvent un mot creux, scandé dans les meetings politiques mais qui, une fois, en dehors d'eux, n'existe plus. Comme le chômage est la menace sociale au cœur de toutes les obsessions, il devient la chimère qu'il faut éviter à tout prix. Cela passe par un collègue à éliminer pour se créer une chance de monter sur sa marche de la hiérarchie ou, au moins, de conserver sa position. Parler trop haut, par contre, pour dénoncer des problèmes au sommet de la hiérarchie et c'est... "Si tu n'es pas content, tu n'a qu'à aller voir ailleurs si l'herbe n'y est pas plus verte" servi par les intermédiaires sur les marches de la hiérarchie.
3.JPGLes détenteurs des grosses fortunes, eux, se rencontrent à Davos ou en faisant partie du Groupe des Bilderberg et au besoin s'informent des postes à responsabilités disponibles.
Le riche a la possibilité de s'entourer des meilleurs conseillers fiscaux et de gestion.

Les syndicats n'ont plus vraiment la cote puisqu'ils ne font plus qu'un travail de maintenance, correctif et non un travail proactif. 

Cela a permis la revanche des nantis qui avaient dû lâcher du lest pendant les trente glorieuses.
 Ils n'ont surtout plus d'adversaires à leur taille. La crise depuis 2007 a renversé cette pensée avec les subprimes qui en ont été les premiers signes d'alerte d'une distribution de biens sans répondants.

L'égalité est un slogan tout aussi creux. Peu importe où l'écart a trouvé sa source.

Le déficit démocratique s'accentue par le fait que le message reste "voter ne sert à rien puisque rien ne change".

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Ces héros "riches" contemporains sont devenus même exemplaires comme généreux donateurs. L'opinion publique ne les a pas condamnés par le fait qu'ils brassaient des sommes énormes mais à cause du fait que ces sommes puissent avoir servi à mettre des millions de personnes au chômage. Comme le travail est remplacé dans beaucoup de professions, peut-être faudra-t-il penser comment le remplacer, comment occuper les gens ?  
A de rares exceptions, ils ne s'intègrent pas parmi les politiciens. Ils ont compris combien le pouvoir politique est provisoire et risqué.
Dissimuler une somme pour un politicien et c'est sa carrière qui est terminé. Pour un riche, frauder dix fois cette somme et il ne lui restera qu'à trouver un compromis avec les autorités.  
Dans ce cas, il est à prévoir que l’État aura de moins en moins de marge.
 D'après Jean-Louis Servan-Schreiber, les riches triomphent principalement à cause de l’absence d'opposition ou de contre-pouvoir permettant d'éviter l'avènement des extrêmes.
Deux solutions qu'il envisage pour brider les riches:  les ONG et l'interconnexion  généralisée via Internet qui permet de les surveiller, de garder, collectivement, le  progrès entre les mains de la base.
Wikipédia semble avoir été une réalisation collective non centralisée, ni rétribuée. Les logiciels libres, une autre façon, mais des projets communs restent à découvrir.
 
3.JPGAu passif d'Internet, le fait qu'il soit plus devenu un outil pour accentuer la consommation et non, pour apprendre à traverser les frontières de pays pour réunir les affinités. La compétition entre les entités reste toujours la règle.
Internet est aussi, souvent, devenu plusieurs minitels dans lesquels chacun parle de sa popote intérieure en ne s'intéressant pas de ce qui se passe dans d'autres plus éloignées.
 
0.jpgPour qu'un véritable contre-pouvoir puisse fonctionner, avec un organisme mondialisé à sa tête, il faudrait changer les mentalités, sortir des polémiques stériles, trop locales, de faux problèmes, de diviser pour régner et, en finale, se rendre compte que les ressources disponibles de la planète sont finies et qu'il faudra donc composer avec ce qui reste (comme le dit Maja Göpel, docteur en économie politique, qui a dirigé le département consacré à la Justice de demain du 'World Future Council').
 Une chanson de 1990 qui vient bien à propos :

 
 
 
L'enfoiré,
 
 
Citations:0.jpg
 
  • « La société est divisée en deux classes : ceux qui ont plus de dîners que d'appétit et ceux qui ont plus d'appétit que de dîners », Chamfort 
  • « Mieux vaut devenir riche après avoir été pauvre, que de devenir pauvre après avoir été riche. », Proverbe chinois
  • « Commencez par être riche, après vous pourrez être vertueux. », Mark Twain 
  • « Affaiblir les plus fort ne rend pas les plus faible plus fort »,  Mario Dragui

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3.JPG24 janvier 2014 : Must See! : L'histoire économique récente résumée en un graphique génial mais inquiétant.

L’élite mondiale des 1% et la classe moyenne chinoise ont été les grands gagnants de la mondialisation ; d’un autre côté, la classe moyenne occidentale a été sacrifiée. C'est ce qui ressort d’une étude de l’économiste Branco Milanovic, intitulée « Global Income Inequality by the Numbers : In History and Now - An Overview », et portant sur la croissance des revenus de la population entre 1988 et 2008 (au début de la crise financière). Milanovic est économiste à la Banque mondiale et professeur d'économie à l'Université Johns Hopkins. Sur la base de son étude, il a dressé le graphique ci-dessus, qui a été commenté par James Plunkett, un analyste du think-tank Résolution Fondation, qui a recommandé l'élite mondiale réunie actuellement au Forum Economique Mondial de Davos d’en prendre connaissance.

Le graphique montre quel a été le rythme de croissance de chaque tranche de revenus (décomposée en centiles allant des classes de revenus les plus faibles aux plus élevées) au cours de cette période.

A gauche du graphique, on voit que les revenus les plus faibles ont connu une croissance quasi-nulle entre 1988 et 2008 ; à l’opposé, les classes de revenus les plus élevés ont connu une croissance de 60% au cours de la même époque. Les revenus situés entre les centiles 75 et 90 n’ont connu qu’une croissance très faible, inférieure à 10% : ce sont ceux de la classe moyenne du monde occidental.

Milanovic explique que l’on a assisté au plus vaste mouvement de refonte du revenu individuel depuis la révolution industrielle au cours de la période qui s’étend entre la chute du mur de Berlin et la récente crise économique. « Cette tendance a été alimentée par des taux de croissance élevés dans les anciens pays pauvres à forte population, comme la Chine, l'Indonésie et l'Inde, et d’un autre côté, par la stagnation, voire le déclin des revenus en Amérique latine et dans les anciens pays du bloc soviétiques et les couches les plus pauvres des pays industrialisés traditionnels », écrit-il. Les gains les plus importants ont été enregistrés dans la population qui perçoit un revenu proche du revenu médian (avec une hausse de 80% pour le revenu médian lui-même, et 70% pour les revenus approchants), mais aussi dans le groupe des 1% les plus riches de la planète.

Les déclins relatifs de l’Afrique, des pays de l’ex-URSS et des autres pays de l’Europe de l’Est montrent que ces pays n’ont pas su s’ajuster à la mondialisation. Leur amélioration récente dans ce domaine n’est pas encore visible dans les données.

« La population du monde industrialisé qui est située dans la première moitié de l’échelle de distribution des revenus nationaux est clairement la principale victime de la mondialisation », souligne Milanovic. Les Allemands qui gagnent un revenu proche du revenu médian n’ont connu qu’une augmentation de revenu de 7% en termes réels sur les 20 années ; ceux des Etats-Unis, de seulement 26%. Pire, au Japon, cette classe de population a même subi une baisse de son revenu réel. L’économiste affirme que la croissance des revenus dans les pays tels que la Chine sera bientôt suivie par de nouvelles vagues de croissance des revenus dans d'autres populations, et plus tard dans d'autres pays émergents tels que l'Indonésie, le Nigéria de l'Inde.

Milanovic se demande si leur croissance à l'échelle mondiale, qui semble une évolution positive, n’est pas potentiellement déstabilisante pour pays riches pris individuellement.

Il évoque également les conséquences politiques de ce phénomène. La démocratie est souvent corrélée avec une importante classe moyenne dynamique. L'érosion de la classe moyenne dans les pays riches implique-t-elle donc qu’ils vont s’écarter de la démocratie pour se rapprocher d’une forme de ploutocratie? D’un autre côté, la Chine va-t-elle devenir plus démocratique en raison du grossissement de sa classe moyenne. 

L’économiste se pose enfin la question des implications de ces mouvements sur la stabilité mondiale. La formation d’une classe moyenne mondiale, ou l’homogénéisation du groupe des 1%, sans distinction de leur pays d’origine, pourraient être positives pour la stabilité et l'interdépendance mondiales, mais socialement mauvaises pour les pays individuels, où les riches perdent de plus en plus le lien avec leurs concitoyens les moins fortunés, indique-t-il.

Les conclusions du livre de Servan-Schreiber: Le Veau d'or seul en piste?

Pour ou contre les riches ? Sujet qui remue la sensibilité, les opinions et les réflexes conditionnés.
Rester objectif est un leurre. Tout jugement est subjectif. Rien n'est blanc ou noir.
L'auteur a entrepris dans le domaine de la presse magazine. Dans les privilégiés, comme patron de presse, il a dû parfois supprimer des postes dans sa carrière. Il vote à gauche, mais n'aime pas la démocratie républicaine vieillissante actuelle aux rendements décevants. Il a la chance d'être européen, libre de parole, protégé par des lois.
Modérateur et réformiste, défenseur des droits de l'homme dans "Human Rights Watch".
La richesse ne le choque pas. mais elle ne doit par être un idéal dans notre société de technologie et de consommation.
Le Vaux d'or reste implacable comme un culte par défaut.
Le scepticisme et le relativisme font la survie de l'esprit libre mais aussi avec la prophylaxie qui ne parvient pas à réduire la carence d'idéal.
Corriger les excès. donne des désillusions à vouloir changer à tout prix, à contre-courant de la modernisation. 
La philosophie échappe à la politique. Les foules instruites, le rôle des femmes, l'humanisme, le respect, les libertés individuelle, l'équité, l'écologie, la non-violence... la fraternité.

La question reste si l'auteur devait refaire sa vie, que ferait-il de différent ?

Ses enfants ont-ils été élevé de telle manière pour que ses idées d'aujourd'hui correspondent à leur enseignement ?

27/05/2015 : Thomas Gunzig explique ce que pourrait-être un riche et les signes extérieurs de richessepodcast0.jpg

 

0.jpg17 janvier 2017 : Guillermo Guiz ne comprend pas Davos
podcast

 

 

 

Commentaires

Un article (très) riche ! avec et sans jeu(x) de mot(s), pauvres acceptés à titre exceptionnel !

Écrit par : zelectron | 19/01/2014

Répondre à ce commentaire

Merci. Je saisis l'allusion :-)

Écrit par : L'enfoiré | 19/01/2014

Richesse obscène: Les 85 personnes les plus riches de la planète possèdent autant que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres

Les 85 personnes les plus riches du monde possèdent autant d'argent que la moitié de la planète, ou plus exactement, les trois milliards et demi de personnes les plus pauvres. C'est le message du rapport « Working for the Few », publié par l'organisation caritative Oxfam, spécialisée dans les initiatives de développement, qui décrit l'écart grandissant entre les plus riches et les pauvres. Selon Oxfam, la croissance rapide des fortunes des super-riches menace le progrès continu de l'humanité.
Oxfam a calculé que l'année dernière, 210 personnes sont devenues milliardaires en dollars, rejoignant un groupe de 1426 individus détenant une fortune globale de 5.400 milliards de dollars. En Inde, le nombre de milliardaires a décuplé, passant de 6 à 61 au cours de la dernière décennie. En outre, 12 millions de personnes sont millionnaires en dollars dans le monde. Les chiffres montrent que le groupe des 1% de personnes les plus riches de la planète a accumulé une fortune de 110.000 milliards de dollars, ce qui représente 65 fois la richesse totale de la moitié la plus pauvre du monde.
« Il est effrayant qu’au XXIe siècle, la moitié de la population mondiale, c'est-à-dire 3,5 milliards de personnes ne possède pas plus qu’une élite minuscule qui pourrait voyager confortablement dans un bus à impériale. Dans trop de pays, la croissance économique ne se résume à guère plus qu’à un système d’aubaine pour les plus riches du genre « le gagnant rafle tout », a déclaré Winnie Byanyima, la directrice générale d'Oxfam. « Sans un effort concerté pour s’attaquer aux inégalités, la cascade de privilèges et de désavantages va se perpétuer sur les générations suivantes», a poursuivi Byanyima.
Le rapport souligne que les citoyens de la plupart des pays sont conscients que les inégalités ont augmenté. Au cours d’enquêtes que l’organisation a réalisées, il est même apparu que la majorité des gens pensait que les lois sont établies dans l’intérêt des plus riches. Au Brésil, par exemple, 7 personnes sur 10 partagent l’opinion que « les riches ont trop d’influence sur la gouvernance de ce pays ».
Le rapport indique également que depuis la fin des années 1970, les taux d’imposition pour les plus riches ont été abaissés dans 29 des 30 pays examinés. « Les riches ont saisi des opportunités aux dépends des pauvres et cela a contribué à créer une situation dans laquelle 7 personnes sur 10 dans le monde vivent dans des pays où les inégalités ont augmenté depuis les années 1980 », indique le rapport.
Oxfam veut que les dirigeants rassemblés au Forum Economique Mondial de Davos s’engagent sur un certain nombre de points, incluant le soutien à une taxation progressive, et l’utilisation des fonds publics pour promouvoir des soins de santé, une éducation et une protection sociale pour tous les citoyens.

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=richesse-obscene-les-85-personnes-les-plus-riches-de-la-plante-possdent-autant-que-les-35-milliards-de-personnes-les-plus-pauvres&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2014

Répondre à ce commentaire

Etienne Davignon, acteur et observateur de la vie économique belge.
Le forum économique mondial se réunit à Davos dès mercredi. Parler de lobbying patronal, ou comment le monde économique influence le monde politique avec un habitué du monde patronal, une figure emblématique, Etienne Davignon. A 81 ans, il est toujours impliqué dans une série d'organisations et conseils d'administrations.

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cinq-sur-cinq-etienne-davignon-1-5?id=8180138&eid=5017893
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cinq-sur-cinq-etienne-davignon-2-5?id=8180921&eid=5017893
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cinq-sur-cinq-etienne-davignon-3-5?id=8181793&eid=5017893
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cinq-sur-cinq-etienne-davignon-4-5?id=8182624&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2014

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A Davos:«L’Europe devrait être considérée comme un pays émergent»

C’est le patron de Total qui a tenu cette formule choc, dans les premiers débats du Forum économique mondial.
L’Europe devrait être considérée comme un pays émergent et qu’elle a besoin de se reconstruire complètement pour trouver de la croissance. «Ne le prenez pas comme une provocation », a-t-il expliqué à la presse. Selon lui, l’Europe, dont l’économie se débat dans une croissance molle, un chômage élevé et une inflation très faible, doit refonder son modèle économique. «Aujourd’hui nous essayons juste de combattre ceux (les pays émergents qui exportent beaucoup) qui parfois fabriquent le même produit (que nous Européens), moins cher», a-t-il dit, appelant à développer de nouvelles compétences et à rétablir la compétitivité.
«Arrêtons de penser que nous pouvons redémarrer à partir de choses qui ne peuvent plus être sources de développement ou de croissance pour nos pays», a déclaré de Margerie. Il estime également qu’il faut «cesser de faire une différence entre le sud et le nord de l’Europe, car dans ce cas, l’Europe est morte»

http://www.lesoir.be/408795/article/actualite/monde/2014-01-22/davosl-europe-devrait-etre-consideree-comme-un-pays-emergent

Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2014

Les barrières sociales et culturelles se reflètent aussi dans la télécommunication

L'existence de barrières internes à l'intérieur des pays peut être clairement démontrée également grâce aux données de la télécommunication. C'est la conclusion d'une enquête de scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) sur le trafic de télécommunication entre-autre en Grande-Bretagne, Italie et Belgique. Les chercheurs ont ainsi constaté qu'en Grande-Bretagne, seuls 9,5% des communications semblent dépasser une distance de 160 km au nord de Londres, En Italie, seuls 7,8% des communications de la région industrielle Turin-Milan franchissent la frontière nord de l'Emilie-Romagne. En Belgique, il faut constater que seulement 3,5% du trafic téléphonique total dépasse la limite entre la Wallonie et la Flandre.
« Beaucoup d'habitants de pays comme la Grande-Bretagne, l'Italie et la Belgique ressentent l'existence d'une frontière intérieure dans leur pays, ce qui a pour conséquence le traçage d'une ligne entre différents groupes sociaux et diverses caractéristiques régionales », affirme Carlo Ratti, chef de l'étude auprès du Department of Urban Studies and Planning du Massachusetts Institute of Technology. « Ces délimitations peuvent aussi être observées dans le structures de communication que les pays concernés enregistrent. Ces barrières invisibles peuvent d'ailleurs constituer un important instrument de travail pour arriver à une meilleure connaissance des interactions sociales et commerciales entre les divers groupes de population à l'intérieur des frontières d'un pays ».
« Les résultats de l'enquête montrent que la population, malgré les connections digitales de la société actuelle, pense encore en termes géographiques à propos des communautés », affirment les chercheurs. « Une analyse des réseaux de communication existants » permet aussi d'identifier les caractéristiques régionales d'un pays ». En outre, les résultats de l'étude confirment la force importante des barrières politiques ou linguistiques existantes. De plus, le professeur Ratti fait remarquer que ces modèles sont le reflet d'une nature géographique qui a grandi en dehors de la population elle-même et ils pourraient représenter un instrument de travail de grande valeur et un fil conducteur pour les autorités politiques.
Les scientifiques disent avoir pu observer des résultats similaires en France, au Portugal, en Côte d'Ivoire et en Arabie Saoudite. Ils ajoutent que ces résultats pourraient être utiles pour l’étude de marchés à des fins commerciales.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=les-barrieres-sociales-et-culturelles-se-refltent-aussi-dans-la-telecommunication&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2014

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Si vous ne pouvez pas vous rendre à Davos, voici les 10 choses que vous devez savoir au sujet de l’avenir du monde

Aujourd'hui s’ouvre à Davos, en Suisse, la grand-messe annuelle de l'élite mondiale: le Forum Economique Mondial. 198 universitaires, 288 hommes politiques, des représentants de 48 organisations internationales et 2101 personnes du monde des affaires discuteront pendant quatre jours de l'état de l'économie mondiale.

Si vous ne faites pas partie de ces ‘happy few’ le site Euromonitor révèle quels sont les thèmes qui seront cette année au sommaire de ce forum :
✔ La croissance économique mondiale devrait s’établir à une moyenne de 3,9% au cours des 5 prochaines années, alors qu’elle avait été de 4,8% entre 2003 et 2007.
✔ Malgré les difficultés actuelles rencontrées par les économies émergentes, on s’attend toujours à ce que les pays émergents et les pays en voie de développement continuent de se développer 2,5 fois plus rapidement que les économies développées jusqu'en 2020.
✔ En 2013, le monde comptait 218 millions de chômeurs, soit 6,9% de la population active totale. 19,3 millions d'entre eux vivaient dans la zone euro.
✔ Le revenu disponible par tête des BRICS va augmenter à une moyenne de 5,5% par an au cours des 5 prochaines années, comparativement à une moyenne de 7,1% entre 2003 et 2007. Cela correspond à une augmentation de 2100 milliards de dollars, contre 1300 milliards de dollars entre 2003 et 2007 (au niveau de prix de 2012).
✔ En 2017, le revenu disponible moyen par tête mondial dépassera 7000 dollars pour la première fois (en prix de 2012). Pourtant, entre 2014 et 2017, les inégalités de revenus vont devenir plus importantes dans 70 des 85 pays pour lesquels Euromonitor recueille des données.
✔ En 2014, l'âge moyen de la population mondiale va dépasser 30 ans pour la première fois. En 2020, l'âge moyen dépassera 40 ans dans 42 pays.
✔ Le monde continue de s'urbaniser rapidement, offrant de grandes opportunités pour les entreprises qui produisent des biens de consommation. C’est dans la région subsaharienne que cette croissance sera la plus rapide. Dans cette région, la population urbaine devrait s’accroître de 25% entre 2014 et 2020, ce qui correspond à une augmentation de 86,4 millions de personnes.
✔ Plusieurs grandes économies organiseront des élections en 2014, notamment le Brésil, l'Inde, l'Indonésie, la Turquie et l'Afrique du Sud. Mais ce sont les événements au Moyen-Orient qui capteront l’attention, plus de trois ans après le Printemps arabe. La guerre civile qui se poursuit en Syrie a des implications majeures pour la Jordanie et le Liban. La Libye connait toujours des tensions, et l’état d’urgence a été décrété dans le sud du pays. En Egypte, un référendum pour une nouvelle constitution a recueilli 98,1% de « oui », mais il s’est déroulé dans un contexte d’arrestations et de mises en détention de dissidents, affirme Democracy International, une société de conseil américaine. En Europe, l'Ukraine et la Turquie connaissent aussi des troubles.
✔ La technologie continuera de façonner le monde. Il y a désormais plus d'utilisateurs d'Internet en Chine que dans les trois pays combinés suivants. La technologie a bouleversé le marketing grâce à la publicité numérique et aux réseaux sociaux, et elle s’apprête à transformer des secteurs traditionnels, avec les imprimantes 3D qui offrent la possibilité de réduire les coûts de fabrication sur les petites séries. Les consommateurs vont interagir de plus en plus avec leurs appareils grâce à des innovations, notamment celles de la reconnaissance visuelle, des écrans tactiles et des technologies basées sur les capteurs. La technologie sera déterminante pour la croissance de la région sub-saharienne, où on compte 555 millions d’abonnés à des lignes de téléphones mobiles. L’accès à Internet pourrait révolutionner la banque, l'éducation et l'agriculture, au travers de l’accès à l’information.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=si-vous-ne-pouvez-pas-vous-rendre-a-davos-voici-les-10-choses-que-vous-devez-savoir-au-sujet-de-lavenir-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2014

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Une montagne de cash de 2800 milliards de dollars, et personne n'en fait rien

Un tiers des plus grandes firmes du monde, 32% précisément, a accumulé 82%, c'est-à-dire la majeure partie du trésor de guerre de 2800 milliards de dollars de trésorerie brute des entreprises, indique une étude du cabinet de conseil Deloitte. L'étude ne tient pas compte du secteur financier (les banques sont tenues de conserver des réserves de trésorerie pour se conformer à la loi).
C’est le niveau le plus élevé depuis 2000. Apple, avec une trésorerie disponible de près de 150 milliards de dollars, aurait accumulé à lui seul 5% de la totalité de ce cash.

Le top 10 des multinationales qui détiennent l’essentiel des réserves de trésorerie est le suivant:
1. Apple: 146 milliards de dollars
2. Microsoft: 80 milliards de dollars
3. Google: 56 milliards de dollars
4. Verizon: 54 milliards de dollars
5. Samsung: 49 milliards de dollars
6. Cisco: 48 milliards de dollars
7. Volkswagen: 46 milliards de dollars
8. Toyota Motor: 39,5 milliards de dollars
9. Oracle: 37 milliards de dollars
10. Pfizer: 33 milliards de dollars

Plusieurs raisons expliquent la tentation de la thésaurisation à laquelle ces entreprises ont succombé :
✔ La souplesse de la trésorerie, jugée tentante dans un monde dominé par la peur et l'incertitude (notamment dans le secteur technologique qui évolue très rapidement) ;
✔ Les sociétés comme Apple, Google et Facebook sont à l'abri des OPA hostiles, et elles se sont dotées de statuts qui les mettent à l’abri de la pression des actionnaires qui auraient pu réclamer plus de dividendes ;
✔ La fiscalité américaine sur les bénéfices réalisés à l’étranger peut dissuader ces firmes de rapatrier leurs bénéfices étrangers;
✔ Le secteur high-tech ne repose pas sur le capital financier, mais sur le capital humain, et les firmes de ce secteur ne réclament pas beaucoup d’investissements.
Que peuvent faire les entreprises avec ce trésor de guerre? On peut penser qu’elles pourront être tentées par des fusions/acquisitions, mais aussi de mieux rétribuer les actionnaires. On assiste actuellement à l’émergence d’une nouvelle classe de fonds dits activistes, qui ont pour objectif de faire pression sur les entreprises pour les pousser à verser des dividendes aux actionnaires.

Toutefois, tous les fonds d'investissement ne poursuivent pas cet objectif, et selon une étude menée par Bank of America Merrill Lynch sur des gérants de fonds, 58% des investisseurs souhaiteraient que les entreprises utilisent leurs réserves de trésorerie pour investir. 67% leur reprochent même de sous-investir, et de façon révélatrice, ils sont moins d’un tiers à estimer qu’il faudrait augmenter les dividendes des actionnaires, alors que c’est normalement le souhait de tout actionnaire.
Certains économistes reprochent aux firmes thésaurisatrices d’avoir retardé la sortie de crise de certaines régions. La réduction de leurs dépenses sur les frais de personnel et des autres budgets opérationnels, et leur refus de réinvestir leurs bénéfices, signifie qu’elles n’ont pas fait profiter les autres pans de l’économie de leur richesse.
Une étude récente de Standard & Poor’s conclut que si les entreprises non financières avaient thésaurisé au même rythme qu'elles le faisaient auparavant à la suite d’une crise en 2012 et 2013, elles auraient dépensé 900 milliards de dollars de plus sur les deux dernières années.
« Une question clé qui déterminera le rythme de la reprise est de savoir dans quelle mesure les entreprises seront prêtes à s’impliquer et à faire travailler leurs soldes de liquidités pour générer de la croissance », commente Keith Skeoch,, qui dirige la société de gestion Standard Life Investments.
Ironiquement, l’étude de Deloitte indique également que les entreprises qui avaient les trésoreries les moins garnies ont été plus agressives et qu'en conséquence, elles ont obtenu de meilleures croissances de leur chiffres d’affaires et de meilleures valorisations de leurs actions que celles qui ont accumulé de grosses réserves.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=une-montagne-de-cash-de-2800-milliards-de-dollars-et-personne-nen-fait-rien&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2014

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Apple a atteint 1000 milliards de $ de capitalisation boursière.

Écrit par : L'enfoiré | 07/08/2018

Et en Chine? Toujours considérée émergente...

Le ChinaLeaks...

Le scandale OffshoreLeaks se joue à découvert : la totalité des noms et adresses de clients et gestionnaires d’offshores, des raisons sociales et adresses d’entités offshores, ainsi que les relations entre clients, gestionnaires, adresses, sociétés, sont accessibles sur le web au large public.
Si l’essentiel de cette base de données était déjà accessible depuis juin, entraînant la consultation de six millions de pages au départ de 224 pays, le grand pas en avant accompli ce jeudi par l’International Consortium of investigative Journalists (ICIJ) est d’y avoir ajouté toutes les personnes, entités et tous les liens qui concernent la Chine, Taïwan et Hong Kong.
En parallèle, la totalité des articles d’enquête rédigés par pas moins de 110 journalistes d’investigation, dans plus de cinquante pays au monde, sont regroupés par pays et explorables par recherches classiques. C’est ainsi par exemple que tous les articles concernant la Belgique sont aisément mis à disposition, via lesoir.be et icij.org, de tous les lecteurs étrangers qui n’auraient aucune connaissance préalable de notre pays. A l’inverse, si un Belge cherche toutes les enquêtes menées par, disons, les Pays-Bas, il trouvera regroupé en cet endroit tous les articles rédigés par Trouw, notre partenaire néerlandais pour cette opération.

http://www.lesoir.be/410285/article/actualite/monde/2014-01-23/chinaleaks-toutes-donnees-vous-sont-desormais-accessibles

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

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et la France (si vertueuse, surtout en ce moment) ?

Écrit par : zelectron | 24/01/2014

Pendant plusieurs mois, j'ai suivi Alain (celui qui réside en Chine et pas au Laos).
Nous avons confronté nos vies. Nous n'avons pas toujours été d'accord. Nous nous sommes éloignés.
Mais est-ce un problème? L'essentiel est de garder des souvenirs et de pouvoir se poser des questions.

Je vais ajouter deux proverbes chinois à celui de l'article:
« L’argent achète difficilement une sage descendance. »
« L’argent ne rachète pas la jeunesse. »

Est-ce vraiment des citations chinoises ou universelles?

Alors, je lui ai demandé de donner son avis.
Il m'est parvenu sous la forme d'un article dont il avait composé la réplique avec une déviation à plein pour détourner l'attention.

Le voici en son entier....>>>

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

Des médias bien inten­tion­nés et toujours aussi libres ont choisi la tenue du forum de Davos pour enfon­cer bruyam­ment une porte depuis long­temps ouverte. En cette période de très haute tension entre Chine et Japon, le hasard y est sans doute pour rien. De manière toujours aussi origi­nale, ils ont nommé leur exploit spor­tif« China­leaks ». Voici pour­quoi j’ai tardé à commen­ter ce que quelques centaines de millions de Chinois suppu­taient sans pour cela se rouler parterre de colère. La première raison tient au fait que s’agissant de « révé­la­tions » jour­na­lis­tiques, l’affaire d’espionnage chez Renault ou le vête­ment présenté comme chinois et cause de l’allergie chez une petite fille impose d’être prudent. Ces allé­ga­tions peuvent être tota­le­ment vraies, partiel­le­ment ou pas du tout.
Au pays de Cahu­zac et autres malfai­teurs notoires faisant carrière dans la poli­tique, les médias fran­çais auraient dû se montrer aussi coura­geux et inves­ti­ga­teurs sur ces affaires et les dernières concer­nant de manière très sélec­tive la vie privée de ceux qui l’étalent lorsque cela leur rapporte. Il aurait par contre été inté­res­sant que ces mêmes médias publient la liste complète des clients des para­dis fiscaux qui rappe­lons le, n’ont pas été inven­tés par les poli­tiques chinois qui sont très loin d’y être les seuls dépo­si­taires. Dommage égale­ment que nos spécia­listes de l’information se soient montrés si peu curieux sur les acti­vi­tés de la NSA, ce qui apriori ne demande pas plus d’efforts que de plon­ger dans l’antre opaque des para­dis fiscaux.
Une deuxième raison est que je ne tiens pas à payer pour avoir enfoncé une porte ouverte. Contrai­re­ment aux jour­na­listes confor­ta­ble­ment instal­lés dans un fauteuil de leur salle de rédac­tion, le mien est en perma­nence éjec­table. Le Monde n’étant plus acces­sible depuis la Chine (du moins d’ici) depuis la publi­ca­tion de ces « révé­la­tions », je ne tiens pas à écoper de la même sanc­tion et d’autres touchant à la pour­suite de ma vie dans ce pays. Dégon­flé ? Peut-être avec de plus aucun penchant à commen­ter les rumeurs, ce même si elles ont de fortes chances d’être fondées. Pour info, il est vrai que dimanche soir Inter­net s’est forte­ment ralenti au point de deve­nir inuti­li­sable. De là à en déduire que ce frein a été actionné en raison de la publi­ca­tion reprise par Le Monde, il y a un pas que je ne fran­chi­rai pas. Bien que la censure puisse y être pour quelque chose, il faut égale­ment prendre en compte une possible satu­ra­tion due à la hausse des connexions résul­tant du début des congés scolaires. Par consé­quent, c’est peut-être …
La dernière raison est liée au nom même de ce site qui se veut un miroir de la vie des Chinois et non une machine à mastur­ber intel­lec­tuel­le­ment l’auteur. Contrai­re­ment à certains « peuples évolués » qui se réveillent en appre­nant que leur président ne couche pas toujours avec celle présen­tée à tort comme la « Première dame » ou qu’un ministre méde­cin a oublié de décla­rer certains reve­nus, l’immense majo­rité des Chinois est parfai­te­ment au courant des détour­ne­ments opérés par leurs diri­geants poli­tiques. Sans en connaître les montants réels, ils ont parfai­te­ment conscience que les courants d’air provo­qués par la campagne anti­cor­rup­tion ne sont que la partie émer­gée de l’iceberg. Un exemple est les soup­çons portant sur l’enrichissement de l’épouse d’un très haut repré­sen­tant poli­tique spécia­li­sée dans le marché du jade et qui hante depuis long­temps certains couloirs.
Une vie s’étant sensi­ble­ment amélio­rée pour une majo­rité de Chinois ces dernières décen­nies, une culture basée sur une discré­tion perma­nente permet­tant des acti­vi­tés pas toujours « très nettes » s’ajoute à un « On n’en a rien à faire tant que cela ne m’enlève rien » dont la portée s’applique à tous les secteurs de la société.
Pour­quoi la censure alors ? Combien de Fran­çais appré­cient de révé­ler leurs reve­nus ou d’inscrire sur leurs décla­ra­tions d’impôts les sommes gagnées par le travail au noir ? Cahu­zac n’a-t-il pas plusieurs fois affirmé ne possé­der aucun compte à l’étranger ? DSK n’a-t-il pas hurlé au mensonge ? Face à des réseaux sociaux enclins à propa­ger les rumeurs les plus folles, les auto­ri­tés chinoises ont opté pour la vieille méthode consis­tant à fermer les vannes. Ce mode de fonc­tion­ne­ment est sans aucun doute criti­quable, mais ce ne sont pas quelques rouleaux de PQ surtout « jour­na­lis­tiques » qui le chan­gera. Pour ce qui est de la véra­cité des allé­ga­tions sur des sommes impor­tantes placées dans des para­dis fiscaux, mon avis est que si l’en était autre­ment alors la Chine serait une exception.

http://www.refletsdechine.com/nous-nirons-pas-tous-aux-paradis-fiscaux.html

Écrit par : Alain | 24/01/2014

Il fallait me dire que tu cherchais matière à te mettre une fois de plus en avant, j’aurai fait davantage. Tu as sans doute beaucoup voyagé, mais tu n’es visiblement resté assez longtemps pour assimiler qu’il existe d’autres modes de fonctionnement que le tien en étant perdu dans ton tout petit pays. Tu me rappelles en de nombreux points ces touristes qui visitent un pays par an pour en ramener non pas un ajout à leur culture, mais pour afficher des cartes postales et des clichés.

Écrit par : Alain | 24/01/2014

C'est ta façon de voir.
Me mettre en avant, serait de prendre position et de ne parler que de ma vision.
Mes impressions ont toujours été bien dissociées du reste.
Si tu ne l'a pas pas remarqué, je n'invente rien. Je suis une éponge qui rassemble ce qui se dit sur un sujet donné.
Oui, j'ai beaucoup voyagé depuis l'âge de 10 ans. J'en ai 56 de plus et ce virus du voyage ne m'a pas quitté.
Pas comme un touriste bête et méchant, mais en parlant avec les gens autour de moi, pour capter et pomper leurs impressions, leurs manières de vivre.
Les cartes postales, je ne sais plus ce que c'est. Je n'en envoie à personne.
Quand le Québécois, Pierre, m'a lancé des cailloux dans mon jardin, en privé.
Les cailloux ont été présentés à la face du monde et ont généré un article qui s'appelait "Le rituel est bien moins étendu dans le virtuel" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/10/30/le-visuel-est-bien-plus-etendu-que-le-visible.html )
Tu vois, cher Alain, qu'il y a quelques marches qui nous séparent.
Je ne suis pas du style "moi, c'est moi et toi, tais-toi."
@+

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

Bonsoir du pays où l'on ne sait rien sans l'aide la célèbre presse libre et indépendante,

Au risque de te déplaire, une bonne nouvelle : à ma grande surprise, la plateforme que tu utilises pour ton blog n'est plus bloque en Chine. certains pays progressent il est vrai trop lentement, ce qui permettra de croiser ceux qui régressent. Des noms ? Non car pas lu dans la presse donc impensable.

" Tu vois, cher Alain, qu'il y a quelques marches qui nous séparent"

Quelques marches ? Un monde !

"Et en Chine? Toujours considérée émergente..."

Si tu connaissais un peu ce pays autrement que par la presse, tu n'en douterais pas. En parcourant tes articles je suis tombé sur ces termes : aide ménagère, reconstruction mammaire.

Pas sûr que ces mots soient seulement connus par 85 % des Chinois. Les 15 % restants sont ceux que tu évoques au travers des histoire d'argent. Désolé de m'intéresser davantage aux 85 % ...

Écrit par : Alain | 24/01/2014

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Alain,
Quand je pose une question sur la Chine à quelqu'un qui y vit, je m'attends justement à ce qu'il me fournisse ce que je demande: une réponse explicitement sur la Chine pas sur la France, avec Cahuzac & Co ou même des réflexions sur les écoutes téléphoniques.
Si j'avais besoin de cela, je demande à un Français qui y vit actuellement.
De ce côté, on a assez entendu sur le sujet, par l'intermédiaire de la presse officielle et de celle qui est dites, citoyenne. La presse française traverse nos frontières, bien plus que dans l'autre sens. Parce qu'un Français ne s'intéresse qu'à ce qui se passe dans l'hexagone. Une réponse comme "je ne sais pas" ou "je ne peux te répondre" m'aurait suffit.

Oui, tu as raison, un monde nous sépare et c'est exactement ce que je recherche: connaitre plus de l'autre monde.
Pour ce qui est des mots "aide ménagère et reconstruction mammaire", si tu avais lu jusqu'au bout les commentaires, tu aurais pu constater que la Belgique se trouvait dans les tops au sujet des problèmes de cancer du sein.
On ne l'explique pas vraiment mais c'est un constat.

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

Une nouvelle de chez nous:

Les paradis fiscaux des entreprises belges

Selon les données confidentielles du fisc, les entreprises ont identifié un montant de 2,3 milliards d’eu­ros dans des États "off­shore" ou à taxa­tion très avan­ta­geuse pour l’an­née 2012. Plus de 1,4 mil­liard d’eu­ros de paie­ments ont été iden­ti­fiés aux Emi­rats Arabes Unis.

Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2014

"Quand je pose une question sur la Chine à quelqu'un qui y vit, je m'attends justement à ce qu'il me fournisse ce que je demande"

Des fois ou tu ne le saurais pas, l'époque coloniale est révolue. Je ne suis ni ton sbire, ni ton salarié.

De plus, ce que tu demandais n'est pas une réponse, mais une confirmation de ce dont tu es persuadé.

Comme je t'ai répondu, je ne commente pas les rumeurs contrairement à toi. Ces "informations" ont-elles été confirmées par le moindre organisme officiel ? Non, uniquement par des salariés d'un groupe de presse plus ou moins commandité.

Oui, la censure existe en Chine parce que je la constate. Comprends-tu la différence entre cette affirmation prouvée par des faits et des allégations dont étrangement plus grand monde ne parle. Pour terminer, cela ne concerne que les seuls Chinois et en Belgique et ailleurs vous devriez bien plus vous occuper de vos affaires que de celles de autres, cela à moins d'être persuadé d'avoir atteint la perfection.

Je te conseille donc à l'avenir d'aller chercher des réponses auprès de tes sources habituelles.

Écrit par : Alain | 25/01/2014

"Des fois ou tu ne le saurais pas, l'époque coloniale est révolue. Je ne suis ni ton sbire, ni ton salarié."

Holla, mon pauvre ami, en être resté à ces idées passéistes, je te plains.

"De plus, ce que tu demandais n'est pas une réponse, mais une confirmation de ce dont tu es persuadé."

Une confirmation de quoi? Je ne suis persuadé de rien du tout.

"Comme je t'ai répondu, je ne commente pas les rumeurs contrairement à toi."

Non, en effet, tout sort de ta petite tête. Tu ne cherches pas ce que pense les autres, tu affirmes.

"Ces "informations" ont-elles été confirmées par le moindre organisme officiel ? Non, uniquement par des salariés d'un groupe de presse plus ou moins commandité. "
Un organisme officiel? L'ONU? Trop drôle.
Tu n'as confiance qu'en toi-même, j'ai compris.
J'ai écrit dernièrement: "Etre extraverti, c'est se montrer joyeux et optimiste. Ne pas avoir peur d'élargir ses connaissances. Rester curieux de tout. Chercher à intéresser les autres après et au travers de soi-même. C'est aussi inverser complètement la manière d'évaluer son entourage. L'introverti n'accorde aucune confiance dès le départ.
Je crois que je t'ai qualifié.

"Comprends-tu la différence entre cette affirmation prouvée par des faits et des allégations dont étrangement plus grand monde ne parle."
Evidemment, que je la comprends. C'est pour cela que je recoupe les dires de chacun pour en trouver un semblant de vérité. C'est pour cela que je t'ai contacté. Pour donner tes sentiments et ceux qui vivent autour de toi. Qu'ai-je reçu? Rien ou presque rien. L'impartialité, quelque chose qui devient très rare.

"vous devriez bien plus vous occuper de vos affaires que de celles de autres, cela à moins d'être persuadé d'avoir atteint la perfection."
Est-ce qu'en Chine on respecte ce que tu viens de dire? Les Chinois ne s'occupent-ils pas des affaires occidentales?
Sache, une fois pour toute, que la perfection n'existe pas. Avant notre conversation, je parlais d'universalité de ce manque de perfection.

"Je te conseille donc à l'avenir d'aller chercher des réponses auprès de tes sources habituelles."
C'est ce que je ferai, puisque tu fermes les vannes comme d'habitude.

Merci, pour cette vision très personnelle d'un problème donné.

Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2014

Comme je respecte ce que dit chacun, voici l'article d'Alain qui en parle une nouvelle fois.
A vous de trouver le fin mot de la tangente à la chinoise ou à l'occidentale.

http://www.refletsdechine.com/chinaleaks-le-dernier-coup-de-george-soros.html

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

C'est pareil quand je pose des questions sur sur Cahuzac je m'étonne de recevoir en réponse un descriptif fouillé et complet sur l'état de la Chine avec une objectivité aveuglante d'honnêteté intellectuelle :-)

Écrit par : zelectron | 24/01/2014

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Zelectron,

C'est aussi un point que je relevais dans mon billet sur comment devenir extraverti ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2013/12/30/comment-je-suis-devenu-extraverti-5258638.html ):
Extraits: "La virtualité qu'offre Internet via les emails, les blogs et surtout les forums, apporte une école extraordinaire pour celui qui ose entrer dans la cage aux lions, même si celle-ci devient, très vite, une cage aux folles (Non, pas celles auxquelles vous pensez). Toutes les interprétations d'une même vérité y sont permises vu que la liberté de parole y existe sous le couvert d'un pseudo. Le close combat y est même de mise. Sur Internet, on se trouve à armes égales. Plus de privilèges, plus de chefs, plus d'érudits ou de non-érudits. Le dernier qui parlera aura toujours, quelque part, raison. Jeter l'éponge, c'est perdre la partie dans une joute oratoire."

Je crois que je ne pouvais mieux dire.

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

"A vous de trouver le fin mot de la tangente à la chinoise ou à l'occidentale"

Il n'y a guère que toi pour apercevoir un désir de fuite dans cet article.

Tout d'abord, le titre de cet article se termine par un point d'interrogation. Contrairement à certains, je doute de certaines vérités surtout journalistiques.

Pour le reste :

Soros est-il un des financiers du consortium de journalistes ayant réalisé cette enquête ? Oui et prouvé par le lien figurant dans l'article et concernant les sources financières de cet organisme.

Soros a-t-il déjà contribué à ce genre d'opérations ? Oui, c'est même habituel.

Soros est-il un "anticommuniste" ? Oui, par intérêt comme tout ce qu'il fait.

A-t-il soutenu l'action du Dalai Lama ? Il ne s'en cache pas.

Je ne vois donc pas où est la "tangente" que tu m'attribue.

Personne ne parlant plus de cette histoire, preuve de son peu d'intérêt ou de sa réalité, j'ai écris ce que j'en pensais et cela n'a plus aucun intérêt sauf pour quelques formatés. Si un jour tu (ou zebulon) veux des infos sur Cahuzac, je peux t'en donner. Pas celles de la presse, mais ayant vécu 20 ans à Villeneuve sur Lot dont il a été maire, j'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises. Pas dana la presse, en vrai ....

Écrit par : Alain | 31/01/2014

"Il n'y a guère que toi pour apercevoir un désir de fuite dans cet article."
Je suppose que c'est à moi que tu t'adresses vu l'emplacement du commentaire.
Je dirais que je ne vois aucune fuite dans cet article. C'est un top-down de la situation actuelle qui essaye de prendre tous les bons et mauvais points de chacun.
Mais je suis sûr que tu m'expliqueras ce qui manque.

"Tout d'abord, le titre de cet article se termine par un point d'interrogation. Contrairement à certains, je doute de certaines vérités surtout journalistiques."
Merci pour l'ajout. C'est ton droit de ne pas y voir de vérités avérées. Y a-t-il de meilleurs journalistes en Chine qui ne disent que la vérité?

"Soros est un des financiers du consortium de journalistes ayant réalisé cette enquête"

J'enlève le point d'interrogation. Sorros est surtout pour avoir réalisé un coup en Bourse avec la Livre Sterling.
Je rappelle cette histoire: "Le 16 septembre 1992 (mercredi noir), Soros vendit à découvert 10 milliards de livres, pariant donc à la baisse sur cette monnaie. Il provoqua, par cette opération, une pression telle sur la livre que la Banque d'Angleterre sortit sa devise du Système Monétaire Européen.
La plus-value qu'en aurait tiré Soros serait d'environ 1,1 milliard de dollars. Il fut surnommé pour cela « l'homme qui fit sauter la Banque d'Angleterre ».
"Soros est un "anticommuniste". J'enlève une nouvelle fois, le point d'interrogation

"Je ne vois donc pas où est la "tangente" que tu m'attribue."
Je ne t'attribue pas la tangente. Je parle de la Chine face à l'occident.
Je crois que tu serais assez présomptueux de te placer au niveau de la Chine.
Qu'est ce qu'un tangente?
Tangente vient du latin tangere, toucher : en géométrie, la tangente à une courbe en un de ses points est une droite qui « touche » la courbe au plus près au voisinage de ce point. La courbe et sa tangente forment alors un angle nul en ce point.


Personne ne parlant plus de cette histoire, preuve de son peu d'intérêt ou de sa réalité, j'ai écris ce que j'en pensais et cela n'a plus aucun intérêt sauf pour quelques formatés. Si un jour tu (ou zebulon) veux des infos sur Cahuzac, je peux t'en donner. Pas celles de la presse, mais ayant vécu 20 ans à Villeneuve sur Lot dont il a été maire, j'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs reprises. Pas dana la presse, en vrai ....

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

Must See!: L'histoire économique récente résumée en un graphique génial mais inquiétant

L’élite mondiale des 1% et la classe moyenne chinoise ont été les grands gagnants de la mondialisation ; d’un autre côté, la classe moyenne occidentale a été sacrifiée. C'est ce qui ressort d’une étude de l’économiste Branco Milanovic, intitulée « Global Income Inequality by the Numbers: In History and Now - An Overview », et portant sur la croissance des revenus de la population entre 1988 et 2008 (au début de la crise financière). Milanovic est économiste à la Banque mondiale et professeur d'économie à l'Université Johns Hopkins. Sur la base de son étude, il a dressé le graphique ci-dessus, qui a été commenté par James Plunkett, un analyste du think-tank Résolution Fondation, qui a recommandé l'élite mondiale réunie actuellement au Forum Economique Mondial de Davos d’en prendre connaissance.
Le graphique (qui se trouve à la fin de l'article) montre quel a été le rythme de croissance de chaque tranche de revenus (décomposée en centiles allant des classes de revenus les plus faibles aux plus élevées) au cours de cette période.
A gauche du graphique, on voit que les revenus les plus faibles ont connu une croissance quasi-nulle entre 1988 et 2008 ; à l’opposé, les classes de revenus les plus élevés ont connu une croissance de 60% au cours de la même époque. Les revenus situés entre les centiles 75 et 90 n’ont connu qu’une croissance très faible, inférieure à 10% : ce sont ceux de la classe moyenne du monde occidental.
Milanovic explique que l’on a assisté au plus vaste mouvement de refonte du revenu individuel depuis la révolution industrielle au cours de la période qui s’étend entre la chute du mur de Berlin et la récente crise économique. « Cette tendance a été alimentée par des taux de croissance élevés dans les anciens pays pauvres à forte population, comme la Chine, l'Indonésie et l'Inde, et d’un autre côté, par la stagnation, voire le déclin des revenus en Amérique latine et dans les anciens pays du bloc soviétiques et les couches les plus pauvres des pays industrialisés traditionnels », écrit-il. Les gains les plus importants ont été enregistrés dans la population qui perçoit un revenu proche du revenu médian (avec une hausse de 80% pour le revenu médian lui-même, et 70% pour les revenus approchants), mais aussi dans le groupe des 1% les plus riches de la planète.
Les déclins relatifs de l’Afrique, des pays de l’ex-URSS et des autres pays de l’Europe de l’Est montrent que ces pays n’ont pas su s’ajuster à la mondialisation. Leur amélioration récente dans ce domaine n’est pas encore visible dans les données.
« La population du monde industrialisé qui est située dans la première moitié de l’échelle de distribution des revenus nationaux est clairement la principale victime de la mondialisation», souligne Milanovic. Les Allemands qui gagnent un revenu proche du revenu médian n’ont connu qu’une augmentation de revenu de 7% en termes réels sur les 20 années ; ceux des Etats-Unis, de seulement 26%. Pire, au Japon, cette classe de population a même subi une baisse de son revenu réel. L’économiste affirme que la croissance des revenus dans les pays tels que la Chine sera bientôt suivie par de nouvelles vagues de croissance des revenus dans d'autres populations, et plus tard dans d'autres pays émergents tels que l'Indonésie, le Nigéria de l'Inde.
Milanovic se demande si leur croissance à l'échelle mondiale, qui semble une évolution positive, n’est pas potentiellement déstabilisante pour pays riches pris individuellement.
Il évoque également les conséquences politiques de ce phénomène. La démocratie est souvent corrélée avec une importante classe moyenne dynamique. L'érosion de la classe moyenne dans les pays riches implique-t-elle donc qu’ils vont s’écarter de la démocratie pour se rapprocher d’une forme de ploutocratie? D’un autre côté, la Chine va-t-elle devenir plus démocratique en raison du grossissement de sa classe moyenne?
L’économiste se pose enfin la question des implications de ces mouvements sur la stabilité mondiale. La formation d’une classe moyenne mondiale, ou l’homogénéisation du groupe des 1%, sans distinction de leur pays d’origine, pourraient être positives pour la stabilité et l'interdépendance mondiales, mais socialement mauvaises pour les pays individuels, où les riches perdent de plus en plus le lien avec leurs concitoyens les moins fortunés, indique-t-il.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=imust-seei-lhistoire-economique-recente-rsume-en-un-graphique-gnial-mais-inquitant&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

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Les sept péchés capitaux des banques

http://pechesbancaires.eu/accueil.html#

Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2014

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Les États, lorsque les banquiers se conduisent comme des voyous, feraient mieux au lieu, de digresser sur le sexe des anges, prendre la décision de mettre en prison pour 48 voire 72 heures les 10 ou 12 plus hauts responsables de celles-ci, quitte à relâcher très rapidement certains d'entr'eux. Je vous fiche mon billet que tout à coup un nouvel adage circulerait : loyal comme un banquier (enfin on peut rêver, n'est-ce pas?)

Écrit par : zelectron | 26/01/2014

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Une réponse peut-être parallèle à celle du banquier sur l'égalité qui n'existe pas, mais qui dans les réalités démontrent qu'il faut des "tireurs" et des "tirés".

Notre obsession de 'l'égalité' est inappropriée

Les économistes et les autres spécialistes des sciences sociales parlent beaucoup des «inégalités» : les inégalités sociales, les inégalités de revenus, les inégalités dans le monde… Mais pour Samuel Brittan du Financial Times, la généralisation de ce concept est désastreuse, parce qu’il est totalement fallacieux.
Le mot «inégalité» est tout d'abord trompeur car il implique que l'égalité est un état normal et qu’il faut se poser des questions dès que l’on semble s’en être écarté. Mais l'égalité réelle n’existe que dans la tombe, écrit-il.
Cependant, on constate bien des tendances préoccupantes dans les revenus et la répartition des richesses. Depuis les années 1970, les salaires moyens ont stagné aux États-Unis et au Royaume-Uni, ainsi que dans les pays Scandinaves, pourtant réputés comme étant bien plus égalitaires. Ces tendances proviennent sans doute des évolutions technologiques, et de l’arrivée de la concurrence des milliards de travailleurs asiatiques dans le monde globalisé. Selon certains chercheurs, l'augmentation des inégalités dans certains pays pris individuellement a été neutralisée par une plus grande égalité entre eux.
Des pays avec des populations importantes comme le Brésil, l'Inde, la Chine, ainsi que la Turquie, l'Indonésie et le Nigeria, ont connu de forts taux de croissance ces dernières années, beaucoup plus rapides que ceux des pays occidentaux. Cette croissance a eu pour effet de réduire leurs inégalités.
Mais la semaine dernière, l’organisation Oxfam a publié un rapport qui indique la moitié de la population mondiale, c'est-à-dire 3,5 milliards de personnes, ne possède pas plus qu’une élite minuscule qui pourrait voyager confortablement dans un bus à impériale.
Les solutions proposées par les politiciens du monde sont parfois pires que le mal. « L’inégalité» est un argument souvent avancé pour justifier une hausse des impôts, la mise en place d’une réglementation plus pressante, ou un renforcement des syndicats, observe Brittan. Il cite le cas du chancelier de l'Echiquier britannique, George Osborne, qui a proposé d’augmenter le salaire minimum la semaine dernière. Sans doute calcule-t-il qu’ainsi, plus de personnes deviendront imposables, ce qui augmentera les recettes de l’Etat provenant de l’impôts sur le revenu.
Lui-même estime que la méthode qui permet le mieux de lutter contre les inégalités d'un pays est de donner plus d'argent aux personnes les plus défavorisées et de les exonérer de certains impôts, ou de leur accorder plus d’allocations sociales. Pour financer ces mesures, le gouvernement devra déterminer quelle méthode il doit employer. En fonction de la conjoncture, il pourra décider d’augmenter les impôts des classes moyennes et supérieures, ou de réduire les services publics.
Pour éviter que les augmentations d’impôts qu’ils veulent soumettre à leurs citoyens ne conduisent à un exode de la classe entrepreneuriale, les dirigeants des petits pays et des pays de taille moyenne doivent s’entendre pour adopter ces mesures de concert.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=notre-obsession-de-legalite-est-inapproprie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2014

Très bon article. Bien sur un peu compliqué, mais très instructif. C'est normal que les riches s' enrichissent toujours plus, car au départ ils ont déjà de l' argent pour investir. Les pauvres qui n'ont pas d'argent pour investir dans un commerce, ou quelque chose qui rapporte, et bien il restent pauvres, c' est aussi simple que ça !

Moi qui suis pauvre comme "job" je sais de quoi je parle...

V. BOURGADE.

Écrit par : Bourgade | 29/01/2014

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L'insupportable légèreté des réactions sur Internet ou d'une société qui exècre l'expertise

Dans une société démocratique, tout le monde a les mêmes droits a les mêmes droits de participer au débat public, mais cela ne rend pas tous les individus égaux en termes de compétences, de talent ou de connaissances. Sur Internet, n'importe quel fou non-informé peut faire connaître ses opinions et prétendre qu'elles sont aussi valables que celles de « l'élite arrogante ». Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, écrit Tom Nichols dans The Federalist, est la fin de l'expertise.
L'idée que les opinions doivent être classées selon leur popularité au lieu de leur contenu brouille la frontière entre « professionnel » et « profane », les « étudiants » et les « enseignants », les « connaisseurs » et les « curieux » et est extrêmement irresponsable. Selon Nichols, cela va encore beaucoup plus loin: le triomphe de Google, Wikipedia et des blogs représente un rejet des fondements de la civilisation occidentale : la raison et la science. « Ce que je crains, c’est la mort de l’expertise », déclare Nichols.
Sans respect pour l'expertise, une opinion dénuée de fondement ne pèse pas moins lourd qu'une opinion étayée. Que certaines personnes se mobilisent contre les vaccinations et la théorie de l'évolution et que régulièrement les débats politiques « soundbyte » (un débat qui suggère une réduction de la parole politique au minimum) évoluent souvent vers un certain populisme, sont deux des nombreux exemples des conséquences catastrophiques de cette tendance égalitaire.
Chacun a le droit de participer au débat public tant que nous ne laissons pas triompher l'incompétence et l'ignorance. Ce n'est pas étonnant si les professeurs soumettent leurs écrits aux critiques de leurs pairs et non pas aux critiques de tout un chacun. Cependant pour annoncer une opinion sans fondement au monde entier comme étant une vérité, vous avez seulement besoin d'une connexion Internet et d'un peu de charisme.

Comment est-il possible que la société se soit braquée de telle façon contre le respect des compétences?
✔ Les canaux de communication en ligne ont peu ou pas de barrières. Dans de nombreux cas, vous n'avez même pas besoin de donner votre identité. Cela ouvre la porte à toutes sortes d'abus.
✔ La culture politique devient de plus en plus polarisée
✔ Les méthodes d'enseignement accordent de moins en moins d'importance à l'autorité et à la discipline et de plus en plus à l'égalité et à la diversité.
✔ L'effet Dunning-Kruger : plus les gens sont bêtes, plus ils ont confiance en leur finesse et leur intelligence et plus vite ils rejettent des opinions contradictoires.
✔ La redéfinition maniaque du mot « démocratie », ce qui signifie que « chacun a son mot à dire » et que chaque opinion mérite le même respect.

Ce qu'il faut faire à ce propos est une question difficile. Nichols insiste sur le fait qu'il ne soutient pas une autorité technocratique des intellectuels. Dans un monde idéal, les experts doivent être d'ailleurs les serviteurs et non les maîtres de la démocratie. Finalement, cette situation relève de notre propre responsabilité.
✔ Comprenez que les experts n'ont pas toujours raison, mais qu'ils auront peut-être plus souvent raison que vous.
✔ Retenez que l'expertise doit être pertinente, aussi bien théorique que pratique pour être significative.
✔ Sachez que votre devoir de citoyen est de vous informer avant de vous lancer dans des conversations sur la politique. Une opinion forte n'est pas la même chose que la connaissance.
✔ Respectez les opinions politiques des autres, mais pas nécessairement leurs analyses politiques.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=linsupportable-legerete-des-ractions-sur-internet-ou-dune-socit-qui-excre-lexpertise&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 29/01/2014

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Désolé, mais accaparé par les réponses demandées, j'ai négligé le contenu de ton article.

Fait pour attirer les mouches, il me fait sourire par son ton voulant suivre la mode : les riches, les pauvres, les écarts de richesse, etc ..

Cette situation était celle lors de la monarchie et n'a jamais été pensée autrement dans les systèmes capitalistes mis démocratiquement en place et sans aucun doute souhaité par ces peuples qui contrairement à la Chine décident de leur avenir.

En dehors de quelques formatés du cerveau, dont une majorité d'occidentaux, les autres savent que la Chine n'a plus rien de communiste (pour peu qu'elle l'ait été). Ce pays a suivi la leçon des maîtres l'ayant longtemps occupé en devenant un pays capitaliste. Que représente la part des Chinois dans les paradis fiscaux ? Au mieux un quart ! Il serait donc plus utile de regarder chez soi que chez les autres.

Il est vrai que le système chinois repose sur un état fort, le même que souhaiteraient beaucoup d’occidentaux.

Il est vrai que les cadres locaux sont corrompus, mais ne touchent pas de généreuses indemnités pour assister ou non aux réunions.

Il est vrai que les Chinois copient, mais guère plus que ceux qui ont par le passé colonisé et pillé la plupart des autres pays.

Mais je m'arrête là car d'une part je vais voir le feu d'artifice du nouvel an et d'autres part tu ne comprends rien dès la seconde ligne.

Un bon article, à publier sur agoravox ....

Écrit par : Alain | 31/01/2014

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"Article fait pour attirer les mouches, il me fait sourire par son ton voulant suivre la mode : les riches, les pauvres, les écarts de richesse, etc .."
En fait, si tu as vu ce qui est à l'origine de l'article, c'est le livre de Servan-Schreiber auquel j'ai jouté quelques idées personnelles qui descendent jusque bottom de la société.
Moi aussi il m'a fait sourire. Aucun doute là-dessus.

"Cette situation était celle lors de la monarchie et n'a jamais été pensée autrement dans les systèmes capitalistes mis démocratiquement en place et sans aucun doute souhaité par ces peuples qui contrairement à la Chine décident de leur avenir."

Tu permets que j'en doute un peu. Tu ne remontes pas assez loin dans l'histoire de la Chine. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Chine#Changements_dynastiques_en_Chine )

"En dehors de quelques formatés du cerveau, dont une majorité d'occidentaux, les autres savent que la Chine n'a plus rien de communiste (pour peu qu'elle l'ait été)."
En effet, c'est du néo-capitalisme. Je ne suis pas un formaté du cerveau. Jamais été. Les chiffres, le numérique, cela me connait. J'en connais peut-être un peu plus que le commun des mortels.

"...la part des Chinois dans les paradis fiscaux ? Au mieux un quart !"

Tout à fait. Ai-je dis le contraire? Mais, la grande différence, c'est qu'en occident tout se sait sans beaucoup creuser. De plus, si c'est un quart de fuites dans les paradis fiscaux, réservé aux Chinois, ce n'est pas rien. Un milliards et demi d'habitants en Chine sur les sept milliards sur Terre.

"Il est vrai que le système chinois repose sur un état fort, le même que souhaiteraient beaucoup d’occidentaux."

Absolument. Je dois l'avoir dit quelque part, on va plus vite et plus loin avec un régime fort si les dirigeants ne font pas dans la caricature et les égocentrismes et le culte de la personnalité.

"Il est vrai que les cadres locaux sont corrompus, mais ne touchent pas de généreuses indemnités pour assister ou non aux réunions. "
Les jetons de présence, j'en connais les aspects très négatifs. J'en parlerai encore dans le futur au moment des élections de mai.

"Il est vrai que les Chinois copient, mais guère plus que ceux qui ont par le passé colonisé et pillé la plupart des autres pays."
Si tu as bien lu mon article sur l'astrologie chinoise, tu devrais savoir que ce qui marche le mieux dans toutes relations humaines, ce sont les échanges de bons procédés. Les sociétés chinoises qui rachètent les entreprises occidentales, ne marcheront convenablement et dans la durée, que si elles laissent les dirigeants occidentaux en place pour éviter les chocs de cultures.

'Mais je m'arrête là car d'une part je vais voir le feu d'artifice du nouvel an et d'autres part tu ne comprends rien dès la seconde ligne."
Es-tu sûr de me comprendre, toi?
Je te rappelle que je t'ai souhaité une bonne année du cheval.

"Un bon article, à publier sur agoravox ...."
Il serait bon que tu y ailles. Publier sur Avox, c'est terminé.
Mais je scrute encore les idées typiquement françaises pour les confronter avec les nôtres qui sont parfois complètement en opposition.
Alors, je commente. Je remonte les flux trop puissants qui ne regardent que l'embouchure du fleuve en oubliant la source.
Exemple du jour: http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/reformer-le-travail-pour-resorber-147125

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

"Les sociétés chinoises qui rachètent les entreprises occidentales, ne marcheront convenablement et dans la durée, que si elles laissent les dirigeants occidentaux en place pour éviter les chocs de cultures. "

Tu me fais marrer là avec ta vision supérieure de l'occidental.

"Mais je scrute encore les idées typiquement françaises pour les confronter avec les nôtres"

Et encore une : c'est quoi ton pays ? Un mini-paradis fiscale, et après ? J'ai enfin trouvé plus obtus que les Français : les Belges, enfin certains .

Comme dit précédemment, je te laisse à tes certitudes ...

Écrit par : Alain | 31/01/2014

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Que je te fasse marrer, j'en suis fort aise.
Mais qui rira le dernier? Ça c'est la question à cent sous.
Le choc de culture, je n'ai pas vécu ce problème avec des Chinois mais avec des Indiens.
Ce qui n'est pas tellement différent dans la relation orient-occident.
Aucune vision supérieure dans mes propos. Du "de visu" tout simplement.

"c'est quoi ton pays ? Un mini-paradis fiscale, et après ? J'ai enfin trouvé plus obtus que les Français : les Belges, enfin certains ."
Ça, c'est encore plus comique.
Tu parles aussi, je m'en aperçois, comme beaucoup de choses qu'ils n'on pas touché de près.
Si tu vas lire tout ce que j'écris sur la Belgique, et pas en diagonale, tu devrais découvrir ce qu'est un Belge.
L'autodérision est l'arme fatale de notre belgitude.
Ce qui semble ne pas être dans tes gènes. :-))

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

"Mais, la grande différence, c'est qu'en occident tout se sait sans beaucoup creuser."

C'est certain, la NSA par exemple. Contrairement à toi, je ne suis pas très doué pour les recherches sur Internet. Or, la liste rendue publique des personnes ayant placé des fonds dans le paradis fiscaux m'intéresserait. peux-tu me donner le lien S'il te plaît ?

""Mais, la grande différence, c'est qu'en occident tout se sait sans beaucoup creuser.""

En Chine pas la peine de creuser, 99 % des Chinois sont au courant des détournements. L'enquête de Soros ne concerne donc que les donneurs de leçons habituels et qui ont besoin de se rassurer sur leur supposée supériorité héritée. Il ne faut en effet pas perdre de vue que toi ou moi (et la majorité des autres) n'avons rien apporté au pays où nous sommes nés. On a hérité, point final. Pour preuve, pas un appareil photo numérique n'est occidental, pas plus que l'informatique n'est européenne. Google, Facebook, Microsoft, il sont où tes génies européens ?

Quand Goodyear licencie en France, c'est mieux que si une chinois rachète l'usine ? Tiens au fait, pour Peugeot, ils sont où tes talentueux gestionnaires près à redonner la rentabilité à n'importe quelle entreprise et indispensables à l'avenir de la Chine ?

Tu te présente souvent comme un citoyen du monde tout en mettant en avant ta supériorité de Belge. Pour ma part, je suis d'origine française par hasard et vivant en Chine par choix. Quels ont été tes réels choix dans la vie ? (je veux parler de ceux pouvant nuire à ton confort)

En fait ce qui nous sépare, c'est une vie.

Écrit par : Alain | 31/01/2014

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Contrairement à toi, je ne suis pas très doué pour les recherches sur Internet."
Evidemment, je connais internet, bien avant le Web. Cela a fait partie seulement, de 15 à 20% de ma vie active.
Le reste c'était les prémisses d'Internet, que tu n'as absolument pas connu, vu notre différence d'âge.

"... peux-tu me donner le lien S'il te plaît ?"
Je serais bien en peine. Je passe chez toi quelques fois quand un sujet sort des sentiers battus.
Mais, vois-tu, la curiosité est une de mes forces. Je ne suis pas confiné entre des frontières. Je cherche en espérant trouver.

"En Chine pas la peine de creuser, 99 % des Chinois sont au courant des détournements."
Donc, tu es dans le pourcent restant, puisque tu ne t'y intéresses pas.

"...se rassurer sur leur supposée supériorité héritée."
Là, tu rêves, en plein délire. La supériorité, l'infériorité de quoi?

"... toi ou moi (et la majorité des autres) n'avons rien apporté au pays où nous sommes nés. On a hérité, point final."
C'est ce que j'appelle l'acquis, de l'inné. La formation, les expériences font le reste.

"...pas un appareil photo numérique n'est occidental, pas plus que l'informatique n'est européenne."
Non, elle est américaine. Google, Facebook, Microsoft, sont américains, aucun doute là-dessus.
C'est pour cela que la culture américaine ne connait pas de frontières.

"Quand Goodyear licencie en France, c'est mieux que si une chinois rachète l'usine ?"
Là, il faut apprendre à lire. Je le disais et je t'en faisais rigoler, je répète "acheter une entreprise, apporter les moyens financiers et laisser faire les gestionnaires locaux" Si tu veux des exemples, je t'en donnerai dans le luxe ou ailleurs.

"... citoyen du monde tout en mettant en avant ta supériorité de Belge."
Le chauvinisme est reconnu pour la France. Tu m'excuseras si on en prend une part?

"Quels ont été tes réels choix dans la vie ? (je veux parler de ceux pouvant nuire à ton confort)"
Faire ce qui me plait, Dire ce que j'ai envie quand j'en ai eu envie et ne pas nuire à mon confort.
Est-ce un problème pour toi?

"En fait ce qui nous sépare, c'est une vie."
Je dirais plus une conception de vie.

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

Oui, en Belgique vous savez tout sur les paradis fiscaux sous réserve que l'on ne vous demande aucun détail : ta non-réponse n'est donc pas une surprise.

"Donc, tu es dans le pourcent restant, puisque tu ne t'y intéresses pas. "

Pour résumer parce que m'en fout. Ensuite parce que lorsque je suis invité chez quelqu'un, je ne critique pas la coiffure de mon hôte ou sa manière de meubler sa maison. Si ça ne me plait pas, je n'y reviens pas. Là non plus tu ne pourra pas comprendre.

"Je passe chez toi quelques fois quand un sujet sort des sentiers battus"

C'est vrai que mes articles n'ont rien d’élitiste en se voulant un miroir, non pas pour m'admirer, mais pour refléter la vie d'un peuple que beaucoup ne connaissent pas. Rien à avoir avec agoravox où 99% des auteurs se masturbent intellectuellement en se prenant pour des génies.

Pour conclure (définitivement) : je suis un être humain totalement ordinaire, sans réelles connaissances, né français et vivant dans le pire des pays. Tout ton contraire ...

Écrit par : Alain | 31/01/2014

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"ta non-réponse n'est donc pas une surprise."
Quelle non-réponse? J'ai l'habitude contrairement de répondre point par point, quand j'ai une réponse adéquate.

"Pour résumer parce que m'en fout. Ensuite parce que lorsque je suis invité chez quelqu'un, je ne critique pas la coiffure de mon hôte ou sa manière de meubler sa maison. Si ça ne me plait pas, je n'y reviens pas. Là non plus tu ne pourra pas comprendre."

Si, si je comprends la manœuvre. C'est écrit dans mon "A propos": "je suis d'une franchise maladive. On ne parle pas de corde dans une maison de pendu, le jour où on le découvre. Le lendemain, on en parle pour en connaître les raisons.
Ceci est un principe qui doit t'avoir échappé.

"C'est vrai que mes articles n'ont rien d’élitiste en se voulant un miroir"
Un miroir peut être un rétroviseur. C'est sous cet angle qu'il le faut l'entendre. Pas un miroir pour m'y mirer. Que cela soit trop élitiste est peut-être tout à fait normal. Nous n'avons pas mangé dans la même soupe, ni étudié dans les mêmes écoles.

" mais pour refléter la vie d'un peuple que beaucoup ne connaissent pas."
Ca, je l'ai compris. Mais il faut accepter de dépasser les frontières. Ce que tu fais d'ailleurs très aisément, en omettant de donner quelques points négatifs en interne pour ne parler que de ceux qui sont à l'extérieur.

"... agoravox où 99% des auteurs se masturbent intellectuellement en se prenant pour des génies."
Je n'en vois pas beaucoup que je pourrais qualifier de génies sur ce site citoyen.
Le niveau est souvent même très bas ou en dessous de la ceinture.
Mais, c'est ça le "sport" ou la difficulté, pouvoir parler à chacun au niveau où ils sont.

"Tout ton contraire ..."
Un français qui a pris une jaunisse et un belge qui vit avec son confort personnel.
Je suis totalement d'accord avec toi, cette fois.

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

Un article qui explique bien la situation chinoise et la manière de réagir

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/shanghai-est-elle-menacee-d-147491

Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2014

Quand je dis que le meilleur gagne, ce n'est pas à la petite semaine. C'est sur le long terme.
La Chine va se retrouver confrontée, très bientôt, à d'autres pays limitrophes qui seront moins chers.
La Thaïlande, l'Indonésie, la Birmanie et d'autres sont presque prêts dans la voie prise par la Chine.

Qui aura gagné dans le nivellement vers le bas?
Ça, ce n'est pas une question à 100 sous.
Cela demande bien plus de réflexion.

Le Japon qui est passé alternativement de récession en stagnation a, en un an, redressé la barre malgré l'accident de Fukushima.
Coup de poker. Les dettes par rapport au PIB dépassent tout ce les concurrents.
L'austérité, il a fallu la mettre en sourdine pour y arriver.
Ils vont avoir le papy-et-fils-boom, ce sont les robots qui payeront les retraites.

Ce que ne fait pas l'Europe.

Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014

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Mercredi, l'économiste Abhijit Banerjee viendra chercher à la KUL le titre d'honoris causa avant de retourner en Amérique pour l'arriver de son fils.

"Les pauvres doivent prendre des décisions aussi complexes que que les autres citoyens sur le plan économique", lançait l'économiste Abhijit Banerjee qui avait grandi à proximité des bidonvilles de Calcuta et qui étudie les phénomènes de pauvreté à l'échelle mondiale. Suivre une méthodologie que l'on rencontre dans l'industrie pharmaceutique. La "Poverty Action Lab" qui commence par distribuer des moustiquaire et des préservatif. Son livre "Poor economist" a rencontré un succès mondial. Son procédé a été appelé la "Randomista" avec le but de déterminer ce qui marche ou non. La pauvreté est un problème global mais il n'a pas une solution unique. Trouver le remède sans devoir injecter des milliards de dollars dans un système à fonds perdus dont on ne sait pas à quoi ils sont utilisés. Il n'y a aucune homogénéité dans la pauvreté. Les deux erreurs sont de croire que les pauvres ne peuvent choisir et sont complètement dépendant des restrictions dont ils souffrent et qu'ils ne sont pas capables de répondre aux lois du marché. Faire des choix économiques à petite échelle quand on a un dollar par jour, reste possible. Il est fantaisiste de croire que l'on peut devenir riche avec se retroussant les manches. L'enseignement est souvent basé sur le modèle colonial. Les ménages moyens ne se sont pas enrichis. Répondre à la pauvreté est une tâche à résoudre au cas par cas sur le terrain. Il a connu dans sa jeunesse la pauvreté à Calcutta et il y retourne encore cinq fois par an pour y trouver des adaptations à ses théories.

Écrit par : L'enfoiré | 01/02/2014

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Les conclusions du livre de Servan-Schreiber: Le Veau d'or seul en piste?

Pour ou contre les riches? Sujet qui remue la sensibilité, les opinions et les réflexes conditionnés.
Rester objectif est un leurre. Tout jugement est subjectif. Rien n'est blanc ou noir.
L'auteur a entrepris dans le domaine de la presse magazine. Dans les privilégiés, comme patron de presse, il a dû parfois supprimer des postes dans sa carrière pour restructurer. Il vote à gauche, mais n'aime pas lé démocratie républicaine vieillissante actuelle aux rendements décevants. Il a la chance d'être européen, libre de parole, protégé par des lois.
Modérateur et réformiste, défenseur des droits de l'homme dans "Human Rights Watch".
La richesse ne le choque pas, mais elle ne doit par être un idéal dans notre société de technologie et de consommation.
Le Vaux d'or reste implacable comme un culte par défaut.
Le scepticisme et le relativisme font la survie de l'esprit libre mais aussi avec la prophylaxie qui ne parvient pas à réduire la carence d'idéal.
Corriger les excès. donne des désillusions à vouloir changer à tout prix, à contre-courant de la modernisation.
La philosophie échappe à la politique. Les foules instruites, le rôle des femmes, l'humanisme, le respect, les libertés individuelle, l'équité, l'écologie, la non-violence... la fraternité.

Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2014

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'200 euros par mois pour chaque résident de l'UE, un 'eurodividende' financé par la TVA'

La critique est facile, mais émettre des propositions est bien plus difficile, affirme l'économiste belge et philosophe Philippe Van Parijs sur le blog de la London School of Economics. Il propose d’instituer le versement inconditionnel d’un revenu de base universel de 200 euros pour tous les résidents légaux de l'UE, ou à tout le moins, des Etats membres de la zone euro. Ce revenu modeste, qu’il appelle « eurodividende », pourrait être complémenté par les revenus du travail, du capital et des bénéfices sociaux, et il permettrait d'assurer une répartition plus équitable des « fruits de l'intégration ». Il pourrait être financé par un impôt spécifique qui pourrait être une taxation de 20% de l'assiette de la TVA harmonisée dans toute l'Union européenne, ce qui représenterait environ 10% du PIB total de l'UE :

Pourquoi avons-nous besoin d’un tel programme inédit ? Pour 4 raisons, affirme Van Parijs :
✔ L’Europe n’a pas de mécanismes tampons similaires à ceux que l’on trouve aux USA et qui se substituent à des ajustements de taux de change pour les Etats individuels. Le premier est la migration entre Etats. La proportion de résidents des Etats-Unis qui se déplacent d’un Etat à un autre dans n’importe quelle période donnée est 6 fois supérieure à celle des résidents de l’UE qui se déplacent d’un Etat membre à l’autre. Notre diversité linguistique est une contrainte qui implique qu’il sera difficile d’espérer une intensification des mouvements migratoires.
Le second mécanisme tampon de la zone dollar vient des redistributions entre Etats effectuées par l’Etat providence fédéral. Lorsque le Michigan ou le Missouri souffrent économiquement, entre 20% et 40% de leurs dépenses sociales, sont de facto prises en charge au niveau fédéral. Dans l’UE, les transferts d’ajustement entre les Etats membres comptent pour moins de 1%. Pour être viable, notre union monétaire doit se doter de ses propres mécanismes tampon, et ceux-ci pourraient s’assimiler à un eurodividende.
✔ La diversité linguistique et culturelle du continent européen fait qu’il est compliqué et coûteux pour les communautés de migrer entre les différents Etats-membres. L’intégration dans un nouveau pays est plus longue, elle réclame des ressources sur les plans administratif et éducationnel, et elle crée des tensions plus durables que celles que les citoyens américains ont à subir lorsqu’ils changent d’Etat. Mais si des transferts automatiques, du type d’un eurodividende, étaient prévus du centre de l’Europe vers sa périphérie, les gens n’auraient plus besoin de migrer en aussi grand nombre. L’immigration serait donc plus digérable pour les pays accueillants, et moins affaiblissante pour les pays de la périphérie qui subissent cette fuite des cerveaux.
✔ La libre circulation des capitaux, des biens et des services et des personnes au sein de l’UE amenuise la capacité des Etats à opérer les redistributions qu’ils faisaient par le passé, et qui leur permettaient d’assurer leurs priorités démocratiques, et la solidarité entre leurs citoyens. De plus en plus, ils sont contraints de veiller à leur compétitivité, comme des entreprises, pour attirer les capitaux et les cerveaux, et limitent au maximum leurs dépenses sociales. A moins que l’UE ne mette en place un mécanisme tel que l’eurodividende, les pouvoirs des Etats-providence et leur diversité seront de plus en plus rabotés par la nécessité de cette compétition.
✔ La création d’un eurodividende pourrait renforcer l’attrait de l’Europe pour les citoyens européens, et lui permettre de ne plus être considérée comme une bureaucratie sans cœur.

Van Parijs envisage également les critiques qui pourraient être formulées à l’encontre de son eurodividende :
✔ Pourquoi faire appel à la TVA pour financer un tel mécanisme, et pas à une taxe Tobin, ou une taxation basée sur les revenus, par exemple ? Tout simplement parce que la TVA n’est pas progressive, elle varie assez peu d’un pays à l’autre, ce qui pourrait assurer une certaine égalité de traitement. En outre, comme elle permettrait de lever bien plus de fonds, elle serait plus efficace.
✔ On pourrait faire appel à des dispositifs spécifiquement adaptés à chacune des 4 problématiques qui justifient la création d'un eurodividende. Mais l’eurodvividende aurait le mérite de simplifier et unifier la réponse à apporter à ces 4 raisons, et donc, d’être bien plus facile à gérer.
✔ Enfin, beaucoup objecteront qu’il serait injuste d’allouer des revenus à des gens sans contrepartie. Mais Van Parijs explique que l’eurodividende correspondrait en fait à une juste redistribution des fruits de l’intégration européenne. Actuellement, rien n’est fait pour compenser le citoyen européen du fait qu’il n’y a plus de guerre en Europe, ni de coûts associés ; pour lui reverser une part des gains réalisés par les entreprises en raison de leur concurrence accrue, ou de la plus grande mobilité des facteurs de production pour une plus grande productivité. On ne sait pas quelles sommes ces conséquences de l’intégration européenne ont permis de faire gagner, mais ce que l’on sait, c'est qu’elles ont été réparties de façon très inégale au sein de l’UE. La création d’un eurodividende serait le moyen le plus simple de s’assurer que chaque européen pourrait retirer un bénéfice tangible de ces résultats.

« Est-ce utopique ? Bien sûr, de même que l’Union Européenne elle-même était utopique il n’y a pas encore si longtemps, et autant que l’était le système de sécurité sociale avant que Bismarck n’assemble les premières pierres de sa fondation. Mais le système de pension de Bismarck n’est pas né de ses bons sentiments. Il l’a créé parce que les gens ont commencé à se mobiliser en faveur de réformes radicales dans tout le Reich qu’il tentait d’unifier. Qu’est ce que nous voulons? », conclut Van Parijs.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=200-euros-par-mois-pour-chaque-resident-de-lue-un-eurodividende-finance-par-la-tva&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2014

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Un tabou français? L'épidémie de suicides des patrons

En France, le tribunal de commerce de Saintes vient de créer une cellule psychologique destinée à aider les patrons à faire face aux moments difficiles de la vie d’une entreprise. Derrière cette initiative, se cache une réalité encore taboue en France : de plus en plus de patrons de PME se suicident, nous apprend le journal Français Le Parisien.
De nombreuses d’études se penchent sur les risques et les désagréments que vivent les salariés au travail, mais très peu évoquent ceux des patrons. Dans l’opinion publique française, le patron est souvent vu comme le responsable de ces souffrances, et jamais comme la victime.
« Lorsqu’un salarié se donne la mort, cela est traité dans les journaux comme un fait de société alors que le suicide d’un patron est généralement considéré comme un fait divers », commente Olivier Torres , professeur à l'Université de Montpellier et à l'EM Lyon, et qui s’est spécialisé dans la santé des dirigeants d’entreprise. Il affirme que le nombre de chefs d’entreprise qui se donnent la mort n’a jamais été aussi grand. Selon l’Observatoire de la santé des dirigeants de PME, un ou deux chefs d’entreprises français se suicident chaque jour.
Les patrons sont en général plus stressés et ils sont plus exposés à la fatigue et au risque de burn-out que leurs employés, en particulier dans les PME. « Vouant un culte à la performance, ces derniers passent très souvent sous silence leurs difficultés vécues comme un insupportable échec personnel », explique Le Parisien. Il leur est difficile de se départir de leur image de « battant » pour parler de leurs problèmes. Perte d’un client important, baisse des commandes, surendettement, incapacité à payer les salaires, licenciement, ou faillite, peuvent générer un sentiment d’impuissance qui peut aboutir à une envie de suicide.
Or, l’année 2013 a été particulièrement défavorable pour les PME françaises qui ont enregistré un nombre record de défaillances. Au 3ème trimestre 2013, on a enregistré 12.790 redressements et liquidations judiciaires, un record trimestriel en 20 ans, et une progression de 7,8% par rapport à la même période de l’année dernière. La quasi-totalité de ces procédures collectives concernaient de très petites entreprises. Et comme le rappelle Torrès, «En cas d'échec, les dirigeants subissent non seulement le dépôt de bilan, anéantissement de toute une vie de travail, mais aussi parfois la saisie de leur maison et de leurs biens personnels».
Les agriculteurs ne sont pas épargnés : le suicide est leur troisième cause de décès, derrière le cancer et les maladies cardio-vasculaires. Entre 2007 et 2009, ils sont près de 500 à s’être suicidés, d’après une étude de l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS)

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=un-tabou-franais-lepidemie-de-suicides-des-patrons&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Une suite de http://www.youtube.com/watch?gl=BE&v=BP3_dgTofKA&feature=kp

Écrit par : L'enfoiré | 07/02/2014

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La violence des riches

http://www.youtube.com/watch?v=Ys3cjJlTcDE

Écrit par : L'enfoiré | 12/02/2014

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Encore plus d'inégalités: comment les 0,01% ont distancé les 1%

Nous savons tous que les riches sont de plus en plus riches et de plus en plus nombreux, et que l’écart entre les 99% et les 1% n’a fait que se creuser. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il s’est aussi creusé entre les 1% et les 0,1% et même entre les 0,1% et les 0,01% affirme le New York Times. Le grand quotidien américain s’est intéressé à des données élaborées par des chercheurs de l’École d’économie de Paris et de l'Université de Californie de Berkeley qui ont été regroupées dans l'étude mondiale World Top Income Database.
Cette étude montre qu’en 2012, 90% des Américains gagnaient en moyenne 30.997 dollars, qu'1% gagnaient en moyenne 1.264.065 dollars, et que les Américains les plus riches, qui représentent 0,10% de la population, gagnaient même 206 fois plus que 90% de leurs compatriotes, soit 6.373.782 dollars.
En 1990, les 1% gagnaient 21 fois plus que les 90%, et les 0,10%, 87 fois plus que les 90%. En 1980, les multiples respectifs étaient 14 et 47.
L’éventail des professions exercées par ces très riches est très large ; mais 2 sur 5 des 0,1% sont des cadres d’entreprise ou des dirigeants, et 1 sur 5 vient même du monde de la finance. Leurs salaires ont augmenté de plus de 728% depuis 1978, alors que l’employé moyen n'a vu son revenu augmenter que de 5,7% au cours de la même période. En 2009, un cadre dirigeant gagnait en moyenne 209 fois plus que l’employé moyen, alors qu’en 1965, le rapport n’était que de 18 à 1.
Les chercheurs ont aussi constaté que les salaires des cadres dirigeants ont augmenté plus rapidement que les résultats des entreprises qu’ils gèrent. Ils semblent qu’ils se sont débrouillés pour inciter les conseils d’administration à leur verser des compensations de plus en plus importantes. L’une de leurs méthodes consiste à s’appuyer sur ce qui est pratiqué dans l’ensemble du secteur d’activité, plutôt que de s’en tenir aux seuls résultats de l’entreprise.
Les revenus se sont également envolés dans le secteur de la finance, grâce à la flambée des cours sur les différents marchés. Alors que le monde de la finance ne représentait que 4,9% de l’économie en 1980, il en représentait 8,3% en 2006.
Ensuite, un autre facteur a permis de creuser l’écart entre les 0,1%, les 0,01% et les 1% : le fait que la majeure partie des revenus des deux groupes les plus riches provient plutôt d'investissements que de salaires. Leur richesse est de plus en plus liée aux marchés financiers, souvent au travers des sociétés cotées dont ils sont actionnaires, ou cadres dirigeants payés en stock options de ces sociétés. Cela rend leurs gains beaucoup plus variables que ceux du 1% ou même des 50%. Ils sont plus sensibles aux chocs de l’économie : leurs revenus peuvent exploser en période de croissance, et s’effondrer en période de crise. Le groupe des 0,01% a gagné 38,9 millions de dollars en 2007 en moyenne, puis 20,7 millions de dollars au plus fort de la crise financière en 2009, pour revenir à 31 millions de dollars en 2012. (Voir graphique ci-dessous).
Des statistiques de l’Internal Revenue Service, l’agence gouvernementale américaine en charge de la collecte des impôts, indiquent que 3672 personnes ont figuré dans le groupe de revenus des 0,01% au cours des 17 années étudiées, mais que seulement 4 d’entre eux s’y sont régulièrement maintenus année après année. En revanche, plus de 2600 d'entre eux n’y ont fait qu’une seule apparition. Mais plus on descend dans l’échelle des revenus, et plus ceux-ci sont stables. Les salariés dans la tranche de revenu des 1% ont une chance sur quatre à une chance sur trois de demeurer dans le même groupe pendant les cinq prochaines années.
Enfin, il est également très probable que ces personnes transmettent cette bonne fortune à leurs enfants. Des recherches menées par l'économiste canadien Miles Corak montrent qu'un quart des fils dont le père faisait partie du groupe des 10% faisait également partie de ce groupe.

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=encore-plus-dinegalites-comment-les-001-ont-distanc-les-1&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/02/2014

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17 habitudes de millionnaires

La plupart des millionnaires ne se comportent pas comme dans les films et à première vue, ils ne distinguent pas de leurs voisins moins riches. Leo Penzo donne dans Business Insider 17 astuces pour vivre tel un millionnaire intelligent.
✔. Il dépense moins qu'il ne gagne. Il sait qu'être riche de manière anonyme est mieux qu'être pauvre en jetant de la poudre aux yeux.
✔. Il connaît la valeur de la patience. Peu de personnes deviennent millionnaires en une nuit. La plupart amassent leur fortune en économisant sur une période de plusieurs dizaines d'années.
✔. Il épargne de l'argent quand il peut. Il n'habite pas dans une villa gigantesque, ne boit pas du champagne tous les jours et ne roule pas dans une voiture de sport luxueuse.
✔. Il n'a pas de dettes. Il paie chaque mois des dettes liées à sa carte de crédit (si du moins il en a une, car il préfère payer comptant) car les dettes sont une cause de soucis.
✔. Il essaie de ne pas acheter son bonheur. L'argent seul ne rend pas heureux, mais la liberté financière y contribue un peu.
✔. Il travaille dur. Avec un deuxième emploi, on gagne plus. Il reste ainsi moins de temps pour dépenser de l'argent à des choses qui ne sont pas nécessaires.
✔. Il gère son argent. Il compare l'argent avec un petit enfant: il ne peut pas s'occuper de lui-même et a besoin d'être bien accompagné pour grandir vite.
✔. Il met de l'argent de côté chaque mois. Epargner chaque mois, quelle que soit la situation est une facteur essentiel d'une gestion financière personnelle. Cela inculque aussi une discipline financière.
✔. Il réalise sa passion. Même si cela est possible, la vie est trop courte pour devenir riche grâce à quelque chose que vous haïssez.
✔. Il fait des plans. Sans plans, vous n'arrivez nulle part sauf avec énormément de chance. Amasser consciemment un million exige dans la plupart des cas un plan et une préparation minutieuse.
✔. Il pense en grand. Il n'a pas peur des rêves grandioses.
✔. Il sait qu'on peut réparer des gaffes financières en travaillant dur. Et il n'est que trop conscient que tout le monde fait parfois des erreurs.
✔. Il s'assure lui-même. Le risque d'un revers financier n'est d'ailleurs jamais loin.
✔. Il a commencé tôt. Le temps est l'allié de la jeunesse grâce à l'accumulation des intérêts.
✔. Il sait qu'il ne peut pas dépenser ce qui n'est pas sur son compte. C'est pourquoi, il garde chaque mois une partie de son salaire pour épargner pour sa pension.
✔. Il n'a pas vraiment besoin de travailler. Tout est déjà payé et il travaille encore seulement parce qu'il y trouve une signification.
✔. Il n'est pas influencé par les symboles de statut social d'autres personnes. Il ne fait pas de consommation ostentatoire et cela lui est donc bien égal de voir dans quel style de voiture beaucoup trop chère vous roulez.

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=17-habitudes-de-millionnaires&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : Une autre Manu | 17/03/2014

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je roule dans une caisse à savon avec un fer à repasser dans chaque main, suis-je éligible :-)

Écrit par : zelectron | 17/03/2014

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Je dois avouer que quand j'ai lu ces 17 astuces, j'ai beaucoup souri.
Tout dépend de l'endroit où l'on vit.
En France, quand on est riche, pour vivre heureux, vivons caché. L'ISF fait peur.
Le "dîner de cons" a un très bon épisode sur la question.
Aux Etats-Unis, changement de topo. Montrer sa richesse, jusqu'à il n'y a pas si longtemps est une preuve de réussite et un incitent pour ceux qui ne le sont pas.
Je l'avais écrit dans l'article qui a suivi "Le rêve américain vit-il encore"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/05/27/entracte-et-anecdotes.html

Écrit par : Une autre Manu | 17/03/2014

La montée des 'pauvres riches': des familles aisées qui vivent au jour le jour

Les membres de près d’un foyer américain sur trois vivent au jour le jour, selon une nouvelle étude (.pdf), et ils dépensent tout leur revenu disponible. Pourtant, les deux tiers d'entre eux ne sont pas pauvres. Cette découverte a des implications importantes pour le débat sur l'impact macroéconomique des politiques fiscales.
L’étude, menée par Greg Kaplan et Justin Weidner, tous deux de l’Université de Princeton), ainsi que Giovanni Violante de l’université de New York, révèle que près de 38 millions de familles américaines sur 117 millions vivent au jour le jour, en dépit du fait que les deux tiers d'entre elles ne sont techniquement pas pauvres.
Ces familles sont plus âgées (généralement autour de quarante ans), elles figurent dans la tranche de revenu plus élevé, elles possèdent un patrimoine important de biens qui ne sont pas liquides d’une valeur moyenne de 50.000 dollars (maison, voiture, fonds de pension...) En général, leur situation financière complexe est transitoire et ne dure que 2 ans et demi en moyenne. Ce phénomène n’est pas l’apanage des Etats-Unis ; au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Espagne, en Australie et au Canada, on constate aussi qu’une grande partie des personnes qui vivent au jour le jour ne sont pas pauvres. En Europe occidentale, le phénomène est moins flagrant parce que les Européens ont tendance à économiser davantage.
Ces familles vivent au jour le jour, comme les familles pauvres, car elles ne peuvent recourir à leurs actifs pour atténuer les effets des chocs économiques.
Ceci est important quand il s'agit de calculer l'effet des politiques de relance économique. Selon les économistes keynésiens, les dépenses budgétaires pour stimuler la demande sont importantes pour la relance. Autrement dit, plus on donne de l’argent aux gens, et plus ils le dépensent. Mais pour Milton Friedman, ce postulat est faux, car il ne prend pas en compte les anticipations de long terme des individus, de sorte qu’une augmentation de leur revenu disponible sur la période courante n’aura pas forcément un impact sur la consommation immédiate. Cet argument remet en cause l’efficacité supposée des stimuli chers aux keynésiens.
La réponse des keynésiens, c'est que les politiques de relance fonctionnent tout de même, parce que certains groupes de populations, en particulier les pauvres, vivent au jour le jour (« de la main à la bouche »). Ces groupes sont dans l’incapacité de planifier leurs finances, ils dépensent immédiatement tout ce qu’ils gagnent. Tout revenu additionnel qui leur est attribué est donc dépensé immédiatement en consommation.
Mais comment raisonnent les gens qui ne sont pas pauvres, mais qui vivent au jour le jour parce que leurs actifs ne sont pas facilement liquides ? Lors de crises, cette catégorie de personnes peut être restreinte dans sa consommation, et elle se comporterait alors comme les pauvres qui vivent au jour le jour, en dépensant immédiatement tout revenu additionnel qu’elle pourrait percevoir, bien que cet effet serait de plus courte durée.
Selon les auteurs, la stratégie keynésienne est donc plus efficace qu'on ne le pensait auparavant, mais elle doit être adoptée d’une manière différente.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-montee-des-pauvres-riches-des-familles-aisees-qui-vivent-au-jour-le-jour&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 29/03/2014

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Comment mettre un quart du PIB de son pays dans sa poche?

Après la révolution de Jasmin en Tunisie en 2010, il est apparu que le clan Ben Ali avait littéralement pillé le pays. La Commission de la Confiscation a saisi 550 propriétés, 48 navires et yachts, 40 portefeuilles d’actions, 367 comptes bancaires et environ 400 entreprises qui appartenaient au président déchu Zine el-Abidine Ben Ali et aux membres de son clan. Au total, il y en aurait pour 13 milliards de dollars, soit plus d’un quart du PIB de 2010 de la Tunisie.
Mais bien au-delà de ces possessions, c’est un véritable système de captation des richesses de l’économie qui a été mis au jour par un rapport de Banque mondiale. Celui-ci révèle que la famille Ben Ali avait réussi à s’accaparer 21% de l’ensemble des bénéfices de tous les secteurs privés en Tunisie, alors que ses firmes employaient moins de 1% de la main d’œuvre locale, et ne généraient qu’un peu plus de 3% de la production.
Ce pillage avait été organisé de façon légale, en manipulant les lois tunisiennes portant sur les investissements. Les membres du clan Ben Ali s’intéressaient à tous les secteurs protégés par des réglementations assez lourdes, comme les télécoms, le transport maritime ou aérien, la banque, l’immobilier, l’hôtellerie et la restauration. Ces réglementations constituaient autant de barrières à l’entrée pour des tiers, ce qui impliquait une part de marché plus importante pour les quelques acteurs présents sur ces secteurs d’activité. Dans certains secteurs, les membres du clan jouissaient d’un monopole absolu. Lorsque les réglementations n’étaient pas assez protectrices pour les intérêts de la famille Ben Ali, le président signait de nouveaux décrets pour les modifier. Au cours de ses 16 ans au pouvoir, il a ainsi signé 25 décrets pour durcir les conditions d’accès au marché de 45 secteurs différents, et introduire de nouvelles restrictions à l’entrée de capitaux étrangers pour 28 secteurs. Et bien sûr, la famille Ben Ali était à chaque fois la grande gagnante lorsque ces nouvelles réglementations étaient mises en application.
La chaîne de fastfood McDonald n’a ainsi jamais réussi à s’implanter en Tunisie, parce qu’elle avait cédé sa franchise à un partenaire qui n'avait pas de liens avec la famille Ben Ali, qui s’est donc vu refuser l’octroi d’une licence par le gouvernement.
De nombreux pays ont des restrictions d'importation pour protéger leurs marchés intérieurs contre l’invasion de produits de mauvaise qualité, ou la concurrence déloyale. Mais en Tunisie, ces réglementations avaient précisément un objectif contraire: elles visaient à servir les intérêts de la famille au pouvoir aux dépends des intérêts des consommateurs et des entreprises du pays qui subissaient des prix plus élevés en conséquence.
Ben Ali a quitté le pouvoir et ses biens ont été vendus, mais le système de réglementations qui lui a permis de s’enrichir perdure dans l’ensemble de la Tunisie. Aujourd’hui encore, les firmes qui avaient réussi à pénétrer ces marchés continuent de bénéficier de ces particularités juridiques. Ainsi, les consommateurs tunisiens payent bien plus cher pour leurs communications téléphoniques que leurs voisins des pays limitrophes, parce que les firmes du secteur des télécommunications, autrefois dominé par le clan Ben Ali, continuent de bénéficier de la législation qui avait été mise en place pendant le régime.
Les barrières telles que des demandes d'autorisations pour les investisseurs étrangers sont encore présentes dans près de 60% de l'économie tunisienne, permettant à un petit groupe de privilégiés de s’approprier les richesses du pays, tout en empêchant les investissements et les créations d’emplois, au détriment de la majorité de la population.
Les enquêtes d’opinion montrent même que la population tunisienne a le sentiment que la corruption s’est aggravée depuis la révolution, et qu’elle pense que le copinage avec le pouvoir politique est encore une norme dominante dans le secteur privé. Les entreprises légitimes tunisiennes sont donc piégées entre la méfiance du public et un système économique hostile.
« Le risque aujourd’hui, c’est que des intérêts particuliers continuent de s’approprier les opportunités de constitution de rente, d’éviter le changement et d’exacerber l'exclusion sociale. Le retrait des barrières réglementaires qui protègent les quelques membres des élites aux dépends du public est essentiel pour accélérer la création d’emplois et apporter plus de prospérité pour tous les Tunisiens », concluent les économistes Bob Rijkers, Caroline Freund et Antonio Nucifora dans leur article paru dans le Washington Post.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=comment-mettre-un-quart-du-pib-de-son-pays-dans-sa-poche&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 02/04/2014

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Voici les 5 pays où les millionnaires s'installent de préférence

Les millionnaires du monde entier émigrent comme jamais auparavant et leur « mega-pôle économique » économique préféré est le Royaume - Uni.
Le Royaume-Uni a été ces 10 dernières années la destination de prédilection des millionnaires qui s'expatrient, selon un rapport de New World Health : entre 2003 et 2013 exactement 114.100 millionnaires sont arrivés dans ce pays. C'est largement le double qu'à Singapour qui est la deuxième destination préférée avec l'arrivée de 45.000 millionnaires supplémentaires. Le top cinq se complète avec les USA (42.000) devant l'Australie (22.000) et Hong-Kong (22.000).
Ces millionnaires qui se déplacent proviennent surtout de Chine et d'Inde. La Chine a vu ces dix dernières années 76.200 millionnaires partir pour principalement Singapour, Hong-Kong et le Royaume-Uni.
Les millionnaires quittent aussi en masse l'Inde. Dans ce pays, 43.400 personnes fortunées ont choisi d'autres lieux de résidence (principalement le Royaume-Uni, les USA et l'Australie).
La France est le troisième pays dans le top 5 des pays perdant leurs grosses fortunes avant l'Italie et la Russie. Les millionnaires français n'ont pas tellement déménagé en Belgique, mais surtout au Royaume-Uni et en Suisse.
A Londres vit la plupart des millionnaires (339.300). New York est la deuxième ville la plus populaire (300.100), Tokyo la troisième (226.500) et Singapour la quatrième (225.000).

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=voici-les-5-pays-ou-les-millionnaires-sinstallent-de-preference&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/04/2014

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Qui sera le premier billionnaire du monde?

Selon des analystes, et à la faveur d'un monde dans lequel la richesse et de plus en plus polarisée, nous pourrions voir apparaître le premier « billionnaire » d'ici les 25 prochaines années. Cette prévision se base sur les taux de croissance des plus grandes fortunes recensées sur des listes telles que la liste Forbes 400, qui énumère les 400 personnalités les plus riches des Etats-Unis, et des tendances économiques plus générales qui prennent en compte le développement de la richesse dans les pays émergents tel que l'Inde et la Chine.
Un billion de dollars correspond à un million de millions de dollars, c'est-à-dire à environ 720 milliards d’euros, et 140 dollars (environ 100 euros) pour chaque personne vivant sur la Terre.
Selon Bob Lord, un avocat fiscaliste américain qui écrit pour le site Inequality.org, nous connaîtrons un premier Billionaire en 2039 ; cependant, pour Crédit Suisse, il y aura 11 billionnaires d’ici les 2 prochaines générations.
Depuis la création de la liste Forbes en 1982, la part de la richesse nationale détenue par les 400 Américains les plus fortunés est passée de 1% à 3%. L'année dernière, il fallait cumuler les fortunes nettes des 51 résidents américains les plus riches pour atteindre le billion de dollars. Cette année, on parvient au même résultat en additionnant les 37 plus grosses fortunes américaines.
Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, est 55 fois plus riche que le 400ème dernier de la liste. Agé de 58 ans, le fondateur de Microsoft possède une fortune estimée à 72 milliards de dollars (environ 52 milliards d’euros). Pour certains, il sera le premier billionaire, et si les États-Unis maintiennent le taux de croissance de la richesse qu'ils ont connus au cours des récentes décennies, il pourrait bien y parvenir dans ses vieux jours.
Oliver Williams, de la société de consultance Wealth Insight, pense que ce n'est pas pour demain, et qu'il faudra encore attendre une bonne cinquantaine d'années. Selon Williams, le premier billionaire sera un inventeur, quelqu'un qui sera à l’origine d’une innovation révolutionnaire, comme Bill Gates l'a été avec le PC, et il est probable que cette personne sera résidente des États-Unis, où l’accumulation de richesse est la plus forte.
Enfin, d’autres extrapolent que le premier billionaire du monde sera issu d'un pays émergent, l'Inde, très probablement.
Selon une recherche menée par Oxfam, les 85 individus les plus riches du monde détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la planète, soit les 3 millions milliards et demi deux personnes les plus pauvres de la planète, soit 3,5 milliards de personnes…

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=qui-sera-le-premier-billionnaire-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2014

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La raison pour laquelle les riches restent riches? Ils investissent différemment de nous...

Comment les riches font-ils pour rester riches? Ils investissent leur argent différemment de nous, explique l'analyste financier canadien Bryan Borzykowski sur le site de la BBC. Alors que la population moyenne a tendance à investir de façon privilégiée dans les fonds communs de placement et des actions, les plus riches s’intéressent à des niches d’investissement. Parfois, celles-ci sont totalement inconnues du grand public. Elles englobent l'immobilier de luxe, les objets d'art, les entreprises et d’autres types d’investissements. Leur point commun : ils mobilisent une mise plus conséquente au départ, ils comportent plus de risques, mais ils sont aussi beaucoup plus rentables.
Les ultra-riches, qui disposent d’une fortune d'au moins 30 millions de dollars, investissent aussi bien dans les actions et les obligations, mais ils ajoutent souvent des prises de participations dans des jeunes entreprises et des placements dans des produits financiers inhabituels, tels que les fonds de location d’aéronefs, par exemple. Ils peuvent aussi se constituer un patrimoine d’objets d’art, de voitures de collection, ou d’autres valeurs « passion » qui permettent de les gratifier de la jouissance de l’utilisation ou de la possession de ces objets rares. Souvent, le retour sur investissement de ce type de valeurs est beaucoup plus long, classiquement de plusieurs années, mais la plus-value est en général très élevée.
Selon l'analyste, la location d’avions aux grandes compagnies aériennes peut être particulièrement lucrative. Il s’agit souvent de placements pour lesquels les fonds sont bloqués pendant plusieurs années, typiquement 5 ans, mais ils offrent un retour sur investissement conséquent, souvent compris entre 7% et 9%, alors que les placements les plus courants du marché n’offrent qu’une rentabilité de 3% en moyenne.
En outre, l'investissement initial peut être récupéré lors de la vente finale de l'avion. Ces placements, cependant, nécessitent généralement un dépôt qui peut atteindre plusieurs centaines de milliers de dollars. Mais certains fonds acceptent des mises de fonds plus modestes, de l’ordre de 10.000 euros, par exemple.
L’achat de terres arables pour l’exploitation agricole est également un investissement important pour les super riches. Ils se basent sur la croissance de la population mondiale, et sur la hausse nécessaire de la demande en produits alimentaires qu’elle va provoquer. Les propriétaires de terrains peuvent compter sur un rendement qui est appelé à augmenter, explique l'analyste.
De même, les prises de participation dans des startups ou des entreprises nouvelles prometteuses, font aussi partie des investissements de choix des super-riches, qui peuvent aller jusqu’à se comporter en business angels dans certains cas. Mais comme son nom l’indique, le capital-risque peut être très risqué, et nombre de jeunes entreprises ne franchissent pas le cap des 5 premières années. « Imaginez investir dans Google lorsqu’ils étaient encore dans leur garage », indique David Rose, un riche entrepreneur qui est aussi l’auteur du livre «Angel Investing: The Gust Guide to Making Money and Having Fun in Startups». «Vous pouvez rencontrer les créateurs sur une base hebdomadaire, et être le premier à découvrir ce qui se passe, et regarder l'entreprise grandir. Cela peut être absolument passionnant ».
Les investissements « passion », comme les œuvres d'art, les objets de collection tels que voitures, montres, instruments de musique ou les autres objets de prestige comme les vins, les cigares et les whiskies, sont particulièrement populaires auprès des plus riches. Sur ce type de marché, la rareté est un facteur clé. Selon le cabinet de consultant Pierre Hage Investment Partners, la valeur des investissements « passion » a augmenté de près de 15% en 2013.
Enfin, il est notoire que l’immobilier de luxe, en particulier dans des capitales telles que Londres, New York ou Paris, est une valeur sûre pour les plus fortunés. « Typiquement, ils achètent 2 ou 3 résidences dans des endroits différents dans le monde. Cet immobilier gagne beaucoup en valeur sur le long terme, surtout sur les marchés clés », explique Paul Patterson, vice président de RBC Wealth Management à Toronto.

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=la-raison-pour-laquelle-les-riches-restent-riches-ils-investissent-differemment-de-nous&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014

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Pas le temps de lire pour l instant,

mais le titre et ce schéma
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/1199802260.356.jpg

suffisent amplement à me donner envie de poursuivre la lecture plus tard

Écrit par : Jean-Marc | 17/06/2014

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Pas eu le temps de lire,

MAIS le titre et ce schéma
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/1199802260.356.jpg

m'ont donné envie de m y atteler plus tard.


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au passage...
je suis un robot ou un bot :
je viens d échouer au test d humanité du Captcha...

Écrit par : Jean-Marc | 17/06/2014

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13 signes qui indiquent que vous serez riche

« Etaler sa richesse est une misère intérieure » et « La misère de la richesse est que vous devez vivre avec des gens riches », voilà ce qu'on peut lire dans le Grand Livre des Citations. Bien qu'en Belgique, nous soyons très versés dans l'étude de la pauvreté, de l'autre côté de l'Océan Atlantique et ici aussi, une série de scientifiques s'intéressent principalement à la création et au maintien de la richesse. Voici quelques prévisions élaborées scientifiquement à propos de la richesse future des individus.

1. Les hommes séduisants gagnent en moyenne 9% de plus que ceux qui ne le sont pas, chez les femmes, la différence est de 4%. (Hammermesh et Biddle 1994)
2. Les personnes ayant un QI supérieur à la moyenne ont 20% de chances en plus de devenir riches que celles dont le QI est inférieur à la moyenne.(Zagorsky 2007)
3. Les gens qui étaient populaires à l'école secondaire gagnent en moyenne 10% de plus que les autres. (Gabriella Conti, Andrea Galeotti, Gerrit Mueller, Stephen Pudney,2009)
4. Celui qui est grand a aussi un avantage. Pour chaque centimètre de plus que la moyenne, une femme gagne 1% de plus, pour les hommes, il s'agit même de 1,5%. (Alan Corey, A Million Bucks by 30)
5. Etre marié et le rester. Les couples qui restent ensemble sont en moyenne 77% plus riches que les personnes qui ne se marient pas ou qui divorcent. (Zagorsky, 2009).
6. Les buveurs gagnent en moyenne 8% de plus que les abstinents parce qu'ils se construisent plus de capital social. (Peters & Stringham, 2006)
7. Restez mince, car chaque fois que votre IMC (Indice de Masse Corporelle) augmente de 1%, votre richesse diminue d'environ 8%. (Zagorsky, 2005)
8. 22% des ménages dirigés par quelqu'un ayant un ancêtre russe possèdent plus d'un million de dollars. (Stanley & Danko, 1996)
9. Celui qui achète des biens immobiliers à un jeune âge a une chance supérieure à la moyenne de devenir riche. (Lisa A. Keister, 2004)
10. Les blondes gagnent en moyenne 7% de plus que les autres femmes.(David W. Johnston, 2010)
11. Les non-fumeurs possèdent en moyenne 50% de plus que les petits fumeurs et deux fois plus que les fumeurs à la chaîne. (Zagorsky, 2004)
12. 36% des enfants nés dans une famille riche conservent leur richesse. (Isaacs, et al.,2008)
13. 54% des enfants nés dans une famille riche qui obtiennent un diplôme universitaire conservent leur richesse. (Isaacs, et al., 2008)

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=13-signes-qui-indiquent-que-vous-serez-riche&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 17/06/2014

à la deuxième génération 54% de 54% diminuent fortement l'héritage ...

Écrit par : zelectron | 17/06/2014

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L'Asie en passe de devenir la plus grande fabrique de millionnaires du monde

L’Amérique du nord concentre encore la fortune en dollars la plus importante du monde, mais elle est sur le point de céder cette position en faveur de l’Asie. C’est ce qui ressort du dernier rapport World Wealth Report publié par Capgemini et la division de gestion de fortune de RBC. Il indique que la croissance du nombre de millionnaires s’est accélérée au cours de l’année dernière, mais que cette croissance a été encore plus marquée dans la région Asie-Pacifique que dans le reste du monde.

Le nombre de millionnaires en dollars résidant dans la zone Asie-Pacifique a atteint 4,32 millions en 2013, soit une croissance de 18% par rapport à 2012. Cela rapproche la région de l'Amérique du Nord, où l’on comptait 4,33 millions de millionnaires l'anné dernière. En Amérique du Nord, la croissance du nombre de millionnaires a été de 16% en 2013, et le rapport affirme que la richesse en Asie devrait continuer de croître plus rapidement que dans les autres régions du monde à l'avenir.
L'Europe occupe la 3ème place de ce palmarès, avec un effectif de 3,83 millions de millionnaires, en hausse de 12% par rapport à l’année précédente. En Belgique, on dénombrait 94.500 millionnaires en dollars l'année dernière, soit 11.900 personnes de plus par rapport à 2012.
Au total, Capgemini et la division de gestion de fortune de RBC ont recensé 13,7 millions de titulaires d’un patrimoine d’au moins un million de dollars dans le monde. L’année dernière, leur nombre a connu une hausse de 15%. Leur fortune cumulée a également augmenté rapidement, de 14%, et elle atteint désormais la somme record de 52.600 milliards de dollars.
Cette progression est liée à la plus forte croissance économique observée dans le monde l'année dernière et au dynamisme des marchés boursiers en 2013. « Lorsque l’on examine les tendances de croissance de long terme, on constate que près de 40% du niveau actuel de richesse nette ont été créés sur les seules 5 dernières années », ont noté les analystes. Ils anticipent que cette croissance moyenne devrait continuer de progresser au rythme moyen de 6,9% de croissance annuelle globale, et que le patrimoine mondial cumulé des millionnaires devrait atteindre 64.300 milliards de dollars en 2016.
Le rapport indique également que les plus riches ont réduit leurs liquidités de 1,6% par rapport à l'année précédente, et qu’elles ne représentent plus que 26,6% de leurs actifs, ce qui est un signe de confiance accrue dans la situation économique.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=lasie-en-passe-de-devenir-la-plus-grande-fabrique-de-millionnaires-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2014

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ce sont plutôt les pauvres qui ont perdu ! (ref. au livre de JLSS)

Écrit par : zelectron | 09/07/2014

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Les riches de plus en plus riches ?

Le revenu moyen des Belges a fortement augmenté au cours du dernier quart de siècle, affirme De Standaard sur base des données fiscales (donc des seules déclarations!). Mais pas de la même façon pour tout le monde. Les inégalités se renforcent, chez nous comme ailleurs dans les pays occidentaux...

Les riches toujours plus riches ? C'est une caricature, répondent les uns. Une réalité, affirme le controversé économiste français Thomas Piketty, auteur du best-seller "Le Capital au XXIe siècle". Celui-ci s'est fait épingler par -oh surprise!- le Financial Times, qui a pointé des erreurs de calcul quand d'autres dénonçaient un parti-pris idéologique.
1% de riches=7,5% des revenus (officiels)
En Belgique, selon le quotidien De Standaard qui a analysé les données fiscales entre 1973 et 2011, le revenu moyen des Belges a fortement augmenté ces 25 dernières années. Mais la moyenne, cela ne veut plus rien dire: selon ces calculs,
les 20% des Belges les plus riches perçoivent désormais la moitié des revenus annuels perçus en Belgique;
les 10% des plus riches empochent 1/3 des revenus;
le 1% des plus riches s'octroie 7,5% du pactole, en nette augmentation par rapport à il y a un quart de siècle.
Et De Standaard précise bien que les calculs ont été effectués sur base des données fiscales. Ils ne concernent donc que les personnes qui ont consciencieusement déclaré ce qu'elles gagnaient. Alors qu'on sait que l'ingénierie fiscale permet aux plus riches des riches d'éluder leur devoir (et à leurs avocats ou fiscalistes de faire fortune).

Les salaires en rade
Coïncidence: le jour même où cette enquête est révélée, la société de consultance internationale Hay Group publie une étude sur l'évolution des salaires en Belgique. Les deux ne sont pas comparables, puisque De Standaard prend en considération la période 1973-2011 et Hay Group l'année juillet 2013-juillet-2014. Mais...
Mais l'année écoulée a vu la plus faible évolution des salaires depuis 4 ans, avec 1,9%, preuve que "les effets de la modération salariale se font clairement ressentir", estime le bureau de consultance, puisque l'indexation et l'ancienneté expliquent déjà 1,5% de la hausse. Et cela ne va pas s'arranger pour 2015.
Alors, les riches de plus en plus riches? Une classe moyenne condamnée à bosser encore et encore, mais en panne d'ascenseur ? Et les pauvres de plus en plus pauvres? Ils sont en tout cas de plus en plus nombreux, rejoints -et cela ne fait que commencer- par les exclus de notre "paradis social".

La Fed au secours
Piketty (100.000 exemplaires en France et 400.000 aux USA) aurait-t-il raison? "Nous ne parlerons plus jamais de richesse et d'inégalité de la même manière" a déclaré à son sujet le Prix Nobel d'économie 2008 Paul Krugman, pour lequel l'ouvrage du Français est le plus important de la décennie.
Thomas Piketty vient en tout cas de recevoir un soutien d'importance, celui de la Banque centrale américaine (Réserve fédérale), qui estime que les inégalités sont reparties à la hausse depuis 2010, et que, oui, les riches deviennent de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres, tandis que les revenus de la classe moyenne, moteur économique, baissent. Selon la Fed, les 3% d'Américains les plus riches captent 30,5% des revenus annuels, tandis que 90% s'en partagent moins de 53%. La part des richesses détenue par ces mêmes 3% de plus riches est de 55%.
Et nous n'avons pris en compte ici que les seuls pays occidentaux..

http://www.levif.be/actualite/belgique/les-riches-de-plus-en-plus-riches/article-normal-260281.html

Écrit par : L'enfoiré | 08/09/2014

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Les 85 milliardaires les plus riches de la planète ont vu leur fortune augmenter de 500 millions d'euros quotidiennement l'année dernière

Les 85 personnes les plus riches du monde possèdent autant d'argent que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres, indique l'organisation caritative Oxfam, spécialisée dans les initiatives de développement, dans son rapport « Even it Up: Time to end extreme inequality ». Elle a calculé qu’entre mars 2013 et mars 2014, ces 85 milliardaires avaient vu leur fortune croître de 668 millions de dollars (environ 500 millions d’euros) chaque jour. Sur les 4 dernières années, leur fortune a gagné 124%, et rien que sur l’année dernière, elle a gagné 240 milliards de dollars (environ 180 milliards d’euros.
Depuis la crise financière, le nombre de milliardaires en dollars a doublé, et on en compte aujourd’hui 1646.
L’homme le plus riche du monde est Bill Gates, le fondateur de la société de technologie Microsoft. Sa fortune est évaluée à 76 milliards de dollars (environ 57 milliards d’euros).
Gates est tellement astronomiquement riche qu’il lui faudrait 218 ans pour épuiser sa fortune en dépensant 1 million de dollars chaque jour. En pratique, cela ne pourrait même pas arriver, parce que le reste de sa fortune produirait toujours des intérêts, et donc, continuerait de s’accroître à un rythme plus rapide que celui de ses dépenses.
« Dans un monde où des centaines de millions de gens vivent sans accès à de l’eau propre et n’ont pas assez de nourriture pour nourrir leurs familles, une petite élite a plus d’argent qu’elle ne pourrait en dépenser au cours de plusieurs vies », a commenté Mark Goldring, qui dirige Oxfam. « Les conséquences de l’inégalité extrême sont nuisibles pour tout le monde – elle vole les chances d’une meilleure vie à des millions de gens, elle favorise la délinquance, la corruption, et même les conflits violents. Pour faire court, elle ralentit les efforts pour mettre fin à la pauvreté ».
L’Organisation exhorte les gouvernements à lutter contre l’inégalité en s’attaquant à l’évasion fiscale, en introduisant des législations équitables en matière de salaires, en déplaçant la taxation du travail et de la consommation vers le capital et la richesse, et en fournissant des filets de sécurité sociale pour les pauvres, incluant un revenu minimal garanti.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-85-milliardaires-les-plus-riches-de-la-planete-ont-vu-leur-fortune-augmenter-de-500-millions-deuros-quotidiennement-lannee-dernire&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/11/2014

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L'homme le plus riche de Chine a vu sa fortune réduite de moitié en 26 minutes

Li Hejun, le second homme ou l’homme le plus riche de Chine, selon les sources, avec une fortune estimée à 30 milliards de dollars, n’est probablement pas prêt d’oublier le 20 mai 2015. Le propriétaire de l'entreprise de technologie solaire Hanergy Thin Film Power a vu sa fortune réduite de moitié en 26 minutes, lorsque le cours de l’action de cette société s’est écroulé de 47% sur le marché boursier chinois mercredi.
Le cours de la part a entamé sa chute à 10H14, quand il est apparu que Li Hejun ne s’était pas rendu à l’assemblée générale annuelle de son entreprise, qui débutait à 10H le même jour. A partir de ce moment, les rumeurs les plus folles on commencé à courir, et 26 minutes plus tard, l’action avait quasiment perdu la moitié de sa vleur. A 10H46, les échanges de la part ont été suspendus alors qu’elle ne valait plus que HK$ 3,91, contre HK$ 7,32 à l’ouverture.
Le Financial Times souligne qu’il avait déjà enquêté sur le business model de l’entreprise, ses techniques de comptabilité créatives et l’historique de négociation de ses parts. Il apparait en effet que la part de la société s’est toujours appréciée au cours des 10 dernières minutes de cotation. En outre, la quasi-totalité de ses ventes sont réalisées avec un client unique : une société parente.
Les analystes ont qualifié la société de «désastre imminent » (‘a disaster waiting to happen’) et ont observé qu’elle utilise une technologie non éprouvée et que les informations sur ses pratiques commerciales sont rares.
Au cours des deux dernières années, les parts de Li Hejun se sont appréciées de 600% à la bourse de Hong Kong, et c’est de cette façon qu’il a fait fortune.
Hanergy produit des cellules photovoltaïques en couches minces pour panneaux solaires, une technologie peu coûteuse à produire, mais qui est moins efficace que les panneaux en silicium cristallin, et qui nécessite donc une plus grande surface de toiture. En Europe, ses produits sont commercialisés par l’intermédiaire d’IKEA.
L'évaluation de la société était devenue supérieure à celle de Sony et 7 fois supérieure à celle de son principal concurrent, l’américain, First Solar Inc. .
Le journal français Les Echos indique qu’en Chine, le secteur du solaire se trouve en situation en surproduction, comme celui de la construction, du ciment, de l’acier ou des chantiers navals. Il rappelle que c’est Shanghai Chaori Solar, un fabricant de panneaux solaires, qui a fait défaut le premier lorsqu’il s’est avéré incapable de faire face à une échéance obligataire de 14,6 millions de dollars l'année dernière.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=lhomme-le-plus-riche-de-chine-a-vu-sa-fortune-reduite-de-moitie-en-26-minutes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2015

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Thomas Gunzig explique ce que pourrait-être un riche et les signes extérieurs de richesse à la suite du tax-shift
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8990449&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2015

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Les locations de luxe de plus de 50.000 dollars sont en plein boom à New York et à Londres

Le secteur de l’immobilier haut de gamme est en plein essor à Londres et à New York, indique un rapport de Bloomberg selon lequel, les locations d’appartements et de résidences de luxe de plus de 50.000 dollars sont en plein essor dans ces deux villes.
Ce type de locations de plus en plus en vogue à New York et à Londres offrent de nombreuses options pour les locataires aux goûts divers. Pour une maison de quatre étages sur l’Upper East Side à Manhattan, ancien « sanctuaire » de Marylin Monroe, la personne devra débourser 35.000 dollars par mois. Pour un duplex de quatre chambres dans le quartier Midtown, anciennement loué par l’actrice américaine Anne Hathaway, la location s’élève à 70.000 dollars par mois. Bon nombre de locations dans des nouveaux immeubles emblématiques et dans d’anciens grands hôtels sont également disponibles. Pour 42.500 dollars par mois, une personne pourra emménager dans la résidence Chelsea, conçue par l’architecte français de renommé internationale, détenteur du prix Pritzker, Jean Nouvel.
En tout, 82 locations de biens immobiliers d’au moins 50.000 dollars par mois ont été inscrites sur StreetEasy, site de locations de biens immobiliers à New York, durant les trois premiers mois de l’année, soit trois fois plus que durant le premier trimestre de 2008. Les locations de 25.000 dollars par mois sont également en forte hausse. Selon plusieurs agents immobiliers, ce boom pour la location d’immeubles de luxe se doit en partie aux constructions de ce type en vogue à New York et à l’évolution des caprices d’une élite mondiale qui cherchent des logements de luxe sans les tracas d’un engagement à long terme, explique Bloomberg. A Londres, 667 biens immobiliers de luxe à 25.000 dollars par mois ont été recensés sur le site Zillow.

Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=les-locations-de-luxe-de-plus-de-50000-dollars-sont-en-plein-boom-a-new-york-et-londres&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Source : Zillow

« La question n’est pas de savoir si vous êtes assez riche pour louer un bien immobilier à ce prix mais si vous êtes assez stupide pour le faire. C’est la même chose que lorsque vous vous posez la question « Pourquoi ne pas acheter une voiture à 250.000 dollars ? ». Non pas parce que la consommation d’essence est optimale mais parce que le voulez et que vous le pouvez », a expliqué Michael Goodman de Wealthstream Advisors.

Dans d’autres villes comme Los Angeles, Toronto ou encore Hong Kong, les locations de luxe sont également en hausse.

Lorsqu’il s’agit de payer un loyer pour ce genre de somme exorbitante, la logique ordinaire ne fonctionne pas, explique Richard Steinberg, courtier chez Douglas Elliman. Certains riches locataires souhaitent tenter de vivre dans un quartier particulier, des chefs d’entreprise ou des stars de cinéma louent un appartement de fantaisie tout en sachant que leur séjour en ville sera de courte durée. Parfois même, un autre type de candidat qui vient d’acheter un appartement de 50 millions de dollars, loue ce type de bien immobilier de luxe car il n’a pas d’autre endroit où loger pendant que les rénovations sont en cours.

Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2015

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La raison pour laquelle les riches sont riches est ridiculement simple

« La vie est une loterie et le plus important n’est pas votre degré d’intelligence ou qui sont vos parents. Le plus important est le lieu où vous êtes né », écrit Matt O’Brien du Washington Post dans un article qui cherche à comprendre pourquoi on trouve beaucoup de personnes riches aux Etats-Unis.
Le journaliste s’est basé sur les travaux de l’économiste Branko Milanovic qui a analysé les différences de revenus des personnes dans différents pays. Par exemple, 1% des personnes les moins riches d'Allemagne sont mieux loties que les 40% des personnes les plus riches de Chine. « Plus de la moitié de ce que vous gagnez est déterminé par le lieu où vous vivez », indique O’Brien.
En 2007, l’économiste Orley Ashenfelter a montré que les travailleurs de McDonald’s en Inde étaient payés 0,46 dollars, contre 0,81 dollars en Chine et 2,34 dollars. Aux Etats-Unis, un employé de McDonald’s est payé 7,33 dollars de l’heure et en Europe occidentale, 9,44 dollars de l’heure.
« L’histoire est simple : les pays riches peuvent se permettre de payer davantage les personnes pour faire le même travail ».
Cependant, cette analyse se doit de prendre en compte les différences de pouvoir d'achat. En effet, avec un dollar, on peut acquérir plus de choses dans les pays pauvres que dans les pays riches. Les scientifiques calculent donc la parité de pouvoir d'achat, c'est à dire une somme, variable d'un pays à l'autre, mais qui correspond à un même panier de référence de choses que l'on peut acquérir avec cette somme.
Après avoir effectué ce calcul, ils concluent qu'il ne change pas fondamentalement la donne: les Allemands les plus pauvres sont tout de même plus aisés que les 40% de Brésiliens les plus pauvres, que 60% des Chinois les plus pauvres et même que 90% des Indiens les plus pauvres.
« Evidemment, les Etats-Unis ne sont pas aussi égalitaires que l’Allemagne, les Américains les plus pauvres sont en réalité un peu plus pauvres, ils ont une parité de pouvoir d'achat de 1.600 dollars, alors qu’en Allemagne, elle est de 2.200 dollars. Les 1% de la population la plus riche gagnent 180.000 dollars aux Etats-Unis, contre 104.000 dollars en Allemagne et, à l'autre extrême, seulement 7.000 dollars en Inde », explique Matt O’Brien. La raison pour laquelle il y a davantage de riches aux Etats-Unis est simple, écrit O’Brien : « Non pas parce que nous sommes plus intelligents que les autres populations - nous ne le sommes pas - mais plutôt parce que nous vivons dans un pays riche qui est davantage orienté vers l’accumulation des richesses que vers leur partage ».
L’auteur affirme également que l’immigration stimule la croissance économique des Etats-Unis. « L’immigration rend l’économie globale plus forte ». « Un peu plus d’immigration aiderait certainement l’économie du pays sans porter préjudice aux salaires, sans compter l’énorme coup de pouce que cela représenterait pour les personnes qui viennent dans le pays », écrit le journaliste.
« Il n’y a rien de plus précieux qu’un passeport américain. Et il n’existe rien de plus efficace pour réduire l’inégalité mondiale que d’en émettre un peu plus », conclut Matt O’Brien.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-raison-pour-laquelle-les-riches-sont-riches-est-ridiculement-simple&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2015

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Eden Hazard s'est emparé de la seconde place de Cristiano Ronaldo dans le classement des 100 footballeurs les plus chers du monde

L’Observatoire du football, le Centre International d'Etude du Sport (CIES), a compilé un classement des 100 footballeurs les plus chers du monde.
Sans surprise, le prodige argentin Lionel Messi du FC Barcelone demeure le joueur le plus cher du monde, avec une valeur estimée à 280 millions d’euros. En revanche, le fait que son rival portugais Cristiano Ronaldo se soit laissé distancer par notre compatriote Eden Hazard est plus étonnant.
La majorité des joueurs qui se targuent d’une valeur de transfert particulièrement élevée font partie de leur équipe nationale, ils jouent en attaque, ont signé un contrat de long terme avec leur club et sont âgés de moins de 27 ans.
En matière d’âge, Hazard détient un avantage certain comparativement à celui de la superstar portugaise du Real Madrid.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=eden-hazard-sest-empare-de-la-seconde-place-de-cristiano-ronaldo-dans-le-classement-des-100-footballeurs-les-plus-chers-du-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 11/06/2015

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Le nombre de femmes milliardaires augmente plus rapidement que celui des hommes super-riches

Le nombre de femmes milliardaires augmente rapidement, au niveau mondial, et le plus grand nombre de ces privilégiées se trouverait en Asie. Il s'agirait pour la plupart de "self-made women", montre une étude publiée mardi dernier par le groupe suisse de banque UBS Group AG.
Il y a environ sept fois plus de femmes milliardaires qu'il y a 20 ans, et leur fortune moyenne a presque doublé, atteignant les $4,3 milliards – et approchant la moyenne de $4 milliards de leurs condisciples masculins, a indiqué l'étude.
UBS, qui propose des services de gestion de fortune, a suivi quelque 1.374 milliardaires du monde entier durant son étude, mais refuse d'en nommer un seul.
L'Asie a connu le plus fort taux de croissance au niveau du nombre de femmes milliardaires durant la dernière décennie. Celui-ci est passé de trois à vingt-cinq. Un peu plus de la moitié des femmes milliardaires asiatiques se sont enrichies elles-mêmes, dit UBS, qui précise que beaucoup d'entre elles qui venaient de Chine ou de Hong Kong, ont fait fortune dans le domaine des investissements immobiliers.
L'étude a conclu que seulement 7% des femmes milliardaires européennes ont bâti elles-mêmes leur empire, contre 19% des Nord-Américaines.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-nombre-de-femmes-milliardaires-augmente-plus-rapidement-que-celui-des-hommes-super-riches&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2015

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La fortune des milliardaires a baissé depuis 2015

2016 commence mal pour les ultra-riches de ce monde, indique The Guardian: la fortune cumulée des 20 personnes les plus riches de la planète a baissé de plus de 70 milliards de dollars (près de 65 milliards d’euros), en raison des récentes turbulences sur les marchés financiers, mais aussi de l’effondrement des cours du pétrole et de la volatilité des devises.
Depuis l’année dernière, leur patrimoine cumulé est passé de 828 milliards d’euros à 762 milliards d’euros; leur nombre aussi a fondu, de 1826 à 1810. C’est la première fois qu’ils perdent de l’argent depuis 2012.
Le magnat mexicain des Telecoms est le plus grand perdant, ayant vu 25 milliards d’euros s’envoler de son patrimoine, qui n’est plus “que” de 50 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros), en raison de la baisse du cours des actions de sa banque, Grupo Financiero Inbursa, de son entreprise de telecom, América Móvil, et de son groupe d’exploitation minière, Minera Frisco.
Slim a donc perdu sa place de second homme le plus riche du monde, ravie par Amancio Ortega, l’Espagnol fondateur de l’empire du prêt-à porter Inditex (qui compte la marque Zara), l’homme le plus riche d’Europe. Bill Gates, avec sa fortune de 69 milliards d’euros, demeure l’homme le plus riche du monde.

Autres chiffres
La liste Forbes nous apprend en outre que:
1186 milliardaires sont des “self-made men”, 228 ont hérité de leur fortune, et 396 ont hérité d’une portion de leur fortune, qu’ils ont développée.
On ne compte plus que 190 femmes milliardaires, alors qu’elles étaient 197 en 2015
Les deux femmes milliardaires qui figurent dans le classement des 20 personnes les plus riches du monde, Liliane Bettencourt, et Alice Walton, ont toutes deux hérité de leur fortune (Bettencourt est l’héritière de l’Oréal, Walton de Sam Walton, le fondateur de la chaîne américaine de supermarchés Walmart).
Seules 33 femmes sont des “self-made women”
La plus riche self-made woman est la Chinoise Zhou Qunfei, avec une fortune de 5,4 milliards d’euros, qui lui permet de se classer 205ème personne plus riche du monde. Elle a fait sa fortune avec les écrans tactiles, et les deux plus gros clients de sa firme, Lens Technology, ne sont autres que Samsung et Apple.
Le grand gagnant est Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, qui a vu sa fortune augmenter de plus de 10 milliards d’euros depuis l’année dernière, ce qui la fait culminer à 41,1 milliards d’euros, et l’a fait devenir le 6ème homme le plus riche du monde.

Source: http://fr.express.live/2016/03/02/la-fortune-des-milliardaires-a-baisse-depuis-2015/

Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2016

17 habitudes de millionnaires

La plupart des millionnaires ne se comportent pas comme dans les films et à première vue, ils ne se distinguent pas de leurs voisins moins riches. 17 astuces pour vivre comme un millionnaire lucide.

1. Ils dépensent moins qu’ils ne gagnent.Ils savent qu’il vaut mieux être un riche anonyme plutôt qu’un pauvre qui jette de la poudre aux yeux.

2. Ils connaissent la valeur de la patience. Peu de personnes deviennent millionnaires en une nuit. La plupart amassent leur fortune en économisant sur une période de plusieurs dizaines d’années.

3. Ils épargnent de l’argent quand ils le peuvent. Ils n’habitent pas dans une villa gigantesque, ne boivent pas du champagne tous les jours et ne roulent pas dans une voiture de sport luxueuse.

4. Ils n’ont pas de dettes. Ils paient tous les mois les dettes liées à leur carte de crédit (si du moins ils en ont une, car ils préfèrent payer comptant) puisque les dettes sont une cause de soucis.

5. Ils n’essaient pas d’acheter leur bonheur. L’argent seul ne rend pas heureux, même si la liberté financière y contribue.

6. Ils travaillent dur. Avec un deuxième emploi, vous gagnez plus. Vous avez également moins de temps pour dépenser votre argent à des futilités.

7. Ils gèrent leur argent. Ils considèrent l’argent comme un bébé: il ne peut pas s’occuper de lui-même et a besoin d’être bien accompagné pour grandir vite.

8. Ils mettent tous les mois de l’argent de côté. Epargner tous les mois, quelle que soit la situation, est un facteur essentiel d’une bonne gestion financière personnelle. Cela inculque aussi une certaine discipline financière.

9. Ils réalisent leur passion. Même si c’est tout à fait possible, la vie est trop courte pour devenir riche en exerçant une activité que vous détestez.

10. Ils font des plans. Ils n’ont pas peur de faire des rêves grandioses.

12. Ils savent que les gaffes financières peuvent être réparées en travaillant dur . Et ils savent que tout le monde fait parfois des erreurs.

13. Ils s’assurent eux-mêmes. Le risque d’un revers financier n’est d’ailleurs jamais loin.

14. Ils commencent tôt. Le temps est l’allié de la jeunesse grâce à l’accumulation des intérêts.

15. Ils savent qu’ils ne peuvent pas dépenser ce qui n’est pas sur leur compte. C’est pourquoi ils retiennent systématiquement une partie de leurs salaires afin d’épargner pour leur pension.

16. Ils n’ont pas vraiment besoin de travailler. Tout est déjà payé et ils travaillent uniquement parce qu’ils y trouvent du sens.

17. Ils ne sont pas impressionnés par les symboles de statut social affichés par d’autres personnes. Ils ne participent pas à la consommation ostentatoire et ça ne les intéresse pas de savoir quelle voiture beaucoup trop chère vous conduisez.


https://fr.express.live/2016/08/24/17-habitudes-millionnaires/

Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2016

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Guillermo Guiz ne comprend pas Davos avec humour
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/2857780970.mp3

Sans humour, cela donne:

Dans quel monde vit l’élite de Davos ?

Jamais l’écart entre Davos et le monde réel n’a été aussi béant, déplore Anne Swardson sur Bloomberg.com :
« Les principaux dirigeants, financiers, universitaires et politiciens qui gravissent la Montagne vers le Forum Economique Mondial (WEF pour World Economic Forum) parleront beaucoup des dirigeants non issus de l’establishment, tels que le président élu Donald Trump, dont l’investiture aura lieu le dernier jour de l’événement, la dirigeante du Front National en France Marine Le Pen et le populiste italien Beppe Grillo du mouvement Cinq Etoiles.
Mais ils ne les rencontreront pas. Aucun des dirigeants voués à renverser l’ordre du monde tel qu’il est décrit à Davos ne sera présent. (Un porte-parole du WEF dit qu’un « panel extraordinaire » de figures politiques seront présentes – presque toutes au pouvoir » (Il est prévu que Charles Michel, Kris Peeters et Geert Bourgeois se rendent à l’événement, tout comme le roi Philippe et la reine Mathilde).

« Une forme de trahison»
Trump n’aura pas de représentant officiel à Davos, bien que l’un de ses conseillers devrait s’y rendre. Un porte-parole de l’équipe de transition du président élu a indiqué que le futur président américain aurait l’impression de trahir son mouvement en se rendant à cet événement. Ce « rassemblement de millionnaires, milliardaires, de dirigeants politiques et de célébrités représente la structure du pouvoir qui a nourri la colère populiste ayant permis à Trump de remporter l’élection », a commenté cette personne, qui a souhaité rester anonyme.
«Les conditions météorologiques extrêmes» sont la plus grande préoccupation de l’élite Davos
La déconnexion de l’élite de Davos avec les réalités vécues par le reste de la planète est évidente lorsque l’on consulte les résultats de l’enquête annuelle des plus grands risques pour l’année 2017, menée auprès des personnes invitées à l’événement.
«Les conditions météorologiques extrêmes » ressortent comme étant la plus grande préoccupation des 750 participants. « L’échec des gouvernements établis », la catégorie la plus proche des événements surprenants tels que le Brexit et la victoire de Trump qui ont eu lieu l’année dernière, n’arrive même pas dans le top 5.

Source: https://fr.express.live/2017/01/17/davos-elite-populisme/

Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2017

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Oxfam devrait cesser de se focaliser sur les super-riches

L’association caritative Oxfam devrait cesser de se focaliser sur les super-riches et elle devrait plutôt soutenir le capitalisme, estime Mark Littlewood, qui dirige l’Institute of Economic, dans une tribune d’opinion du journal britannique The Times. Une nouvelle étude d’Oxfam indique en effet que les huit personnes les plus riches du monde détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale totale.
Or, la méthode de calcul d’Oxfam est discutable : l’organisation examine en effet les actifs nets des individus. Un Bangladais qui a réussi à économiser une somme misérable est donc considéré comme étant plus riche que le couple Clinton lorsqu’il a quitté la Maison Blanche, avec près de 10 millions de dollars de dettes, par exemple.
Mais ce que Littlewood trouve le plus critiquable est la propension de l’organisation à se focaliser sur les riches, plutôt que sur la lutte contre la pauvreté :
“Pour sûr, personne ne pense que le plus grand problème de l’humanité de nos jours est qu’il y a trop de milliardaires qui ont réussi. Si nous voulons vraiment éradiquer la pauvreté, nous devons surtout concentrer notre temps sur les pauvres et ne pas continuer à nous tracasser au sujet des riches. »
La Chine et l’Inde, qui hébergent un tiers de la population de la planète, ont beaucoup fait reculer la pauvreté en ouvrant leurs économies et en adoptant des réformes inspirées par le capitalisme, observe Littlewood. « Les résultats ont été spectaculaires. (…) Dans les années 1980, la moitié des Indiens vivaient dans la pauvreté absolue ; ce chiffre est maintenant réduit à 20 %. En Chine, où l’on a adopté une approche capitaliste encore plus agressive, le taux de la pauvreté absolue a baissé de 88 % à seulement 2 %. (…)
Oxfam devrait donc avoir des exigences très strictes sur l’élite internationale lors du Forum économique mondial de Davos. Elle devrait réclamer que l’on modélise les approches de la Chine et de l’Inde pour lutter contre la pauvreté, doubler le dosage des mesures correspondantes et les appliquer sur toute la planète. ”

Promouvoir le capitalisme
«L’échec de l’establishment politique à évoluer vers un libre-échange réellement mondial, devrait donner des crises d’apoplexie au personnel d’Oxfam. L’organisation devrait aussi insister sur le fait que les énormes subventions publiques pour les riches propriétaires fonciers occidentaux , comme celles de la Politique Agricole Commune (PAC), sont non seulement inefficaces sur le plan économique, mais aussi indéfendables sur le plan moral, et qu’elles devraient être supprimées immédiatement. Le transfert de propriété des griffes de l’Etat (souvent contrôlé par des politiciens corrompus et leurs acolytes) au profit d’individuels hommes et femmes devrait être absolument central à la vision de lutte contre la pauvreté d’Oxfam.
Les signes économiques montrent clairement que le meilleur remède que nous ayons trouvé contre la pauvreté est le capitalisme. (…) Si Oxfam ne veut pas dépenser l’argent de ses donateurs uniquement en aidant directement les pauvres, mais aussi pour façonner et informer le débat public, elle devrait chercher à diffuser le capitalisme de marché libre à tous les coins de rue», conclut Littlewood.
FYI : Le rapport annuel d’Oxfam Novib pour l’année 2015/2016 indique que les coûts salariaux totaux pour le CEO d’Oxfam Farah Karimi, se montent à 126 737 euros.
Source: https://fr.express.live/2017/01/19/oxfam-super-riches-rapport/

Écrit par : L'enfoiré | 20/01/2017

Les super-riches paient encore moins d’impôt qu’on ne pense

Il est bien difficile de quantifier les sommes qui ne rentrent pas dans les caisses de l’État pour cause de fraude et d’évasion fiscale. Une approche courante est d’effectuer des contrôles aléatoires des déclarations de revenus, ce qui peut donner une idée de l’ordre de grandeur des recettes fiscales perdues, mais cette méthode a ses limites.
Dans une étude récente, l’économiste français Gabriel Zucman et deux confrères scandinaves, Annette Alstadsæter et Niels Johannesen, ont combiné les informations tirées des contrôles fiscaux aléatoires avec deux sources récentes : le listing HSBC révélé par Swissleaks et les révélations des Panama Papers. Ils ont concentré leur étude sur le Danemark, la Norvège et la Suède, avec pour objectif d’évaluer l’ampleur de l’évasion fiscale.

De leur analyse, ils tirent deux conclusions principales :
La première est que l’évasion fiscale est très concentrée. Si, chez le ménage scandinave moyen, environ 3% des impôts dus n’ont pas été acquittés en 2006, ce pourcentage augmente de façon considérable chez les plus riches. Les 1% de ménages les plus fortunés payent environ 10% de moins qu’ils ne devraient.
Chez les très riches (les 0,01% de contribuables les plus aisés), ce taux monte à 30% !
La deuxième conclusion est que les estimations précédentes ont sous-estimé l’ampleur du problème. Sans compter que les pays scandinaves fraudent moins que les autres : 2 % de la richesse des ménages scandinaves est conservée dans des comptes offshores, alors que la moyenne mondiale est de 4 %.

Source: https://fr.express.live/2017/06/20/evaluation-ampleur-evasion-fiscale/

Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017

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Il faut 4 générations aux Belges pour passer du revenu le plus faible à un revenu moyen

Du fait de l’augmentation des inégalités de revenus depuis les années 1990, la mobilité sociale est également mise sous pression. Cela signifie que de moins en moins de personnes ont pu gravir l’échelle sociale, tandis que les riches ont pu largement préserver leur fortune.
Selon un nouveau rapport du club des pays riches, l’OCDE, cela a non seulement de graves conséquences sociales et économiques, mais aussi politiques.
Le rapport montre que - compte tenu des niveaux actuels des inégalités et la mobilité entre les différentes générations - il faut désormais au moins quatre à cinq générations, ou 120 à 150 ans pour qu’un enfant d'une famille pauvre (appartenant à la classe des 20 % de revenus les plus faibles) perçoive un revenu moyen dans les pays de l'OCDE.
Cela varie de deux à trois générations dans les pays scandinaves à neuf générations ou plus dans certaines économies émergentes. Un enfant sur trois ayant un père à faible revenu aura également un faible revenu, tandis que les deux autres enfants bénéficieront d'une mobilité limitée qui les placera dans la tranche de revenu suivante.
Selon Gabriela Ramos de l'OCDE, trop de personnes se sentent laissées pour compte et leurs enfants ont trop peu de chances de progresser. “Nous devons nous assurer que tout le monde a des chances de réussir et que la croissance devienne vraiment inclusive.”

La Scandinavie offre les meilleures opportunités pour la mobilité sociale
Le rapport montre que les chances de croissance du revenu sont généralement plus faibles dans les pays où les inégalités des revenus sont grandes, et plus grandes dans les pays où ces inégalités sont faibles. Les pays scandinaves combinent de faibles inégalités et une grande mobilité, tandis que les pays d'Amérique latine et certaines économies émergentes présentent une faible mobilité et de grandes inégalités. En Belgique, quatre générations seraient nécessaires pour passer du niveau de revenu faible au niveau moyen.

C’est encore plus difficile pour toute personne née après 1975
Les enfants nés dans une famille avec un faible niveau scolaire entre 1955 et 1975 ont pu grimper plus facilement l’échelle des revenus que les enfants nés après 1975. Ce dernier groupe est principalement caractérisé par la stagnation des revenus.
Le rapport couvre une période de 4 ans et pendant cette période, environ 60 % des pauvres sont restés dans le groupe des 20 % de revenus les plus bas, tandis que 70 % des riches sont parvenus à se maintenir au sommet. Simultanément, 1 ménage sur 7 de la classe moyenne et 1 famille sur 5 qui se classaient déjà parmi les plus faibles revenus ont perdu leur situation et se sont finalement retrouvés dans les 20 % inférieurs du tableau.

Comment améliorer la mobilité sociale ?
Selon l'OCDE, il faudrait augmenter les investissements dans l'éducation, surtout à un jeune âge. De meilleures politiques en matière de santé et de famille devraient également offrir plus de possibilités aux enfants défavorisés et atténuer l'impact des difficultés financières. En outre, le rapport plaide pour un accès à un logement de bonne qualité et abordable, à de meilleurs transports publics et à une meilleure planification urbaine pour réduire les disparités régionales et la concentration de la pauvreté dans les villes. Un système fiscal progressif et un filet de sécurité sociale plus robuste peuvent également contribuer à réduire les différences sociales.

https://fr.express.live/2018/08/04/il-faut-4-generations-aux-belges-pour-passer-du-revenu-le-plus-faible-un-revenu-moyen?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=le_boom_mondial_de_limmobilier_touche_a_sa_fin_les_150_milliards_de_dollars_de_bezos_nous_revelent_que_le_jeu_est_truque_un_employe_de_bureau_passe_environ_1700_heures_par_an_devant_un_ecran&utm_term=2018-08-06

Écrit par : L'enfoiré | 07/08/2018

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Ces 3 conseils qui peuvent vous aider à devenir riche avant 20 ans

Être riche est sûrement l'un des rêves les plus communs des jeunes étudiants. Et il existerait des techniques à appliquer avant 20 ans pour le rendre possible.
"Si l'argent ne fait pas le bonheur, le bonheur ne remplit pas l'assiette", chantait le célèbre rappeur Booba. Il est vrai que le fait d'être riche ne vous garantit pas d'être une bonne personne, mais avoir un porte-monnaie bien rempli reste toujours appréciable. Entre conseils douteux sur internet et manque de moyens matériels pour réaliser ses ambitions, les astuces pour devenir riche ne se valent pas toutes. Pourtant, il existerait quelques tips qui favoriseraient le cumul d'un bon pécule.

L'éducation est la clé
Ce sont des conseils qui ont été répertoriés par nos confrères de GQ. Dans un premier temps, il est bon pour une personne qui vient d'être majeure d'investir mais sur soi-même et de cultiver son esprit avant son compte en banque. L'éducation doit alors primer. Faire des études mais lesquelles ? Il n'y a pas d'études pour devenir riche mais seulement des voies à suivre et qui, par l'effort et le travail, vous feront devenir important et puissant financièrement. Favorisez alors celles qui vous apprendront les éléments clés "de la gestion et du leadership".

L'entourage doit être choisi
"Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es". Pour réussir seul dans la vie, il faut être chanceux. Rares sont ceux qui se sont faits tous seuls, surtout avant la vingtaine. Mais il n'est pas question ici d'évoquer les personnes qui vont ont tendu la main à un moment. GQ évoque la nature même de l'entourage que l'on choisit.
Par pur mimétisme humain, si l'on s'entoure de personnes travailleuses avec des grands projets dans la vie et qui se donnent les moyens de réussir, une ligne parallèle va alors se tracer à côté d'eux : la vôtre. Vous allez dorénavant vous inspirer de ces personnes et tenter de reproduire leurs actions. Comme le journaliste, l'agent de joueur ou le directeur sportif, il vous faudra créer votre réseau.

La capacité d'investir
Troisième conseil plus pratique que philosophique : l'investissement. De vos premiers sous gagnés en étant barman l'été à vos premières fiches de paie en alternance, vous avez la possibilité d'investir pour faire évoluer votre capital. Que ce soit dans un simple plan d'épargne en actions (PEA), contracté auprès de votre banque, où d'une prise de risque en achetant de l'immobilier ou du foncier, l'investissement dans des secteurs clefs vous sera obligatoirement bénéfique quelques années plus tard. Faut-il encore savoir dans quel secteur investir, mais des experts ou des sites comme Boursorama pourront vous être utiles.

Dernier conseil. Sur les réseaux sociaux, beaucoup vous promettent monts et merveilles en accédant à leur formation moyennant une rémunération. Bien que leur communication soit rodée et leur image propre, se cachent souvent des arnaques et autre système de Ponzi. Méfiez-vous !

Cela peut aussi vous plaire : La famille la plus riche du monde gagne... 4 millions de dollars par heure

https://news.gentside.com/argent/ces-3-conseils-qui-peuvent-vous-aider-a-devenir-riche-avant-20-ans_art102377.html?utm_source=welcomingpausetoujours&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_gen_article

Écrit par : Allusion | 16/05/2022

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