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16/02/2019

L'esprit de compétition, privilège ou contrainte?

0.JPGIl y eu la Cérémonie des Magritte du cinéma belge, les Grammy Awards, les Césars, les Oscars, les victoires de la musique classique...
J'arrête là... toutes une séries de compétitions et de récompenses. Alors, la question m'est venue est-ce qu'il faut avoir un esprit de compétition pour exister ou une contrainte à vouloir se comparer avec les autres?
Le prix, le trophée, mis bien en bien évidence sur une armoire, chargerait-il définitivement la vie ou n'est-ce qu'une étape passagère pour devenir en finale une contrainte d'être toujours meilleur?
Une enquête lancée et c'est avec un instant entre Jannin et Liberski que les réponses me reviennent...

Triste nouvelle ce vendredi soir: la mort de mon copain Alain à qui je dédie ce billet (*).


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- Allo, c'est toi?
- Un instant, S.V.P. ... Oui, c'est moi

0.JPG- Tu te souviens du Concours des Magritte avec Alex Vizorek qui lançait la sauce? Quand il n'y a rien à la télé, je regarde ce que j'avais enregistré et, dans la semaine, je suis tombé sur cette cérémonie.
- Ouais. Je l'ai vue en direct. Ils ont eu de beaux prix, hein.
- Tout ça, c'est du cinéma. Rien à voir avec la vie réelle à part quand on commence par dire que c'est une histoire vraie.
- D'accord, mais l'histoire vraie est romancée toujours un petit peu. 
- Justement. Il m'est venu une drôle d'idée. J'ai demandé à quelques copains de notre club de retraités, s'ils voyaient cela comme un privilège ou une contrainte de faire partie de ces compétitions. 
-
Vaste sujet, cette question. C'est vrai nous n'avons plus vingt ans, surtout toi... Quand on travaille, c'est une contrainte. Quand on s'amuse c'est un privilège. Et ils t'ont répondu...
- Ouais. Parfois de manière étrange et parfois en dehors du contexte. 
- Raconte, cela m'intéresse. 

9.JPG- Pour le premier, toute compétition physique et intellectuelle est néfaste, car elle engendre le besoin d'écraser l'autre plutôt que de se dépasser soi-même. La compétition du cœur n'est pas la plus recherchée en général.
- C'est comme pour Germaine. Elle aime les films quand ils la font pleurer et on se dispute la télé quand moi, je veux voir du sport. Avec la compétition physique, je peux rêver d'être riche, beau, fort et puissant. La compétition intellectuelle, c'est pas mon truc. T'es le plus intello de nous deux et c'est par là que je pense à toi addict de ton blog.
- Intello qui veut. Tu l'as bien fêtée ta Valentine? 
- Oui, pour la Saint-Valentin, Germaine avait acheté un gâteau au chocolat et elle avait envie de me faire des câlins.  J'allais pas refuser...
- Tu vas pas me raconter ta nuit, tout de même. Çà n'intéresse personne et après les années que tu l'as connais, pour la compétition, tu devras y repasser.
- On fait ce qu'on pneu, on n'est pas des chambres à air, non? 
- D'accord. Mais ça rappelle de bons vieux souvenirs des "MMS", "Matin, midi et soir". Passées les noces d'émeraude, c'est plutôt "Musique, Murmures et Solitude" sans mauvaise foi
.
- Quand toi tu re_pauses et elle, en méno_pause, avec plusieurs baux 3-6-9 avec ton épouse, l'esprit de compétition est dans l'intellect plus dans
l'imagination que de fantasmes. 

- T'as raison, dans ce cas, la volonté de performance par les idées apporte parfois plus de résultats inespérés.
- Sans stimulant imaginatif, l'esprit de compétition ferait penser à un manque affectif.
- ... et la compétition, tu la  focaliserais sur un défi professionnel pour compenser tes échecs dans ta vie public
.
- En dehors des sports en chambre, j'avoue que t'as toujours été perfectionniste avec un esprit de compétition très pol
icé, très fair-play au risque de te conduire à une véritable peur de l'échec. N'as-tu jamais sombré dans la déprime avec un malaise profond à courir après une image idéale? Çà peut te devenir nuisible. L'échec est humain, mais l'essentiel est d'accepter ses défauts aussi bien que ses qualités.
- C'est pas moi qui prendrait de la sérotonine en me demandant où est le bec. Mais, il faut bien admettre qu'à notre âge, les raideurs se déplacent. On n'est plus ce qu'on était. La tête et les jambes sont essentielles même plus ce qu'on a entre les jambes.
- Aujourd'hui, c'est physique, on manifeste son mécontentement sur tout ce qui bouge.
- L'activité physique c'est pour tenir la forme. La compétition, je n'y pense même pas. J'aime me retrouver la lanterne rouge du peloton. C'est la compétence qui importe pour obtenir prospérité et pas la compétition.
La semaine, commençait avec Manon Lepomme, qui fille de syndicaliste, parlait des syndicalistes comme une espèce en voie de disparition
podcast 
0.JPG- Mercredi, une grève générale, plutôt écologique. Rien dans le ciel en dehors des oiseaux. Quel silence, ce matin-là. 
Le lendemain,  la Saint-Valentin revenait pour remettre de l'ordre dans la consommation ... Faut prouver tout son amour ou son désamour à qui de d
roit comme l'avait fait, mardi, Bruno Coppens en préparant celle de Charles Michel et de Bart Deweverpodcast2.JPG

- Il y a même le philosophe François De Smet qui disait que l'amour est la clé de voute du capitalisme et que rien n'est plus discriminant que le marché amoureux dans les échanges économico-sexuels.
- Donc pas d'excès.
Du chocolat, des fleurs, un petit resto mais faut pas exagérer.
 
- C'est comme pour les sports de haut niveaux qui ne connaissent plus que l'argent. Cela finit toujours en piège à con qui pousse au doping, à la triche et à toutes ces choses dont on ne parle que quand il y a un scandale.
-
Au moins dans la compétition du cœur, on ne s'écrase pas l'un l'autre pour arriver au sommet et à décrocher la timbale pour gagner des millions. Les derniers sont toujours les premiers.
- Mais, je t'assure que l'esprit de compétition, cela reste un bon stimulant pour
relever les défis... 
- Et on y
prône une société inégalitaire, où on n'aide pas son prochain, à vouloir dépasser l'autre ou l'écraser à tout prix pour réussir.
- J'ai beaucoup changé depuis la retraite. Je regarde à la télé tout ce que je ne peux plus faire. Je ne me bas plus avec ou contre les autres mais laisse-moi m'identifie à eux.

Dans la partie active de ma vie, au sein d'une équipe, cela pouvait être une arme à double tranchant à motiver par la compétition pour stimuler nos appétits de succès dans le seul but de mener à la victoire contre la concurrence. Tant pis pour les dégâts collatéraux et pour les sources de conflit.

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- Nous pas. Tu connais la complainte "diviser pour régner". Délimiter notre territoire sans exceller dans le territoire des autres. C'était la réflexion dichotomique entre partons et nous...
- Comme des machines, quoi....

- J'ai lu dans le Marie Claire de Germaine que le mal du siècle serait la pigilithie.

0.JPG- La quoi?
- Ah, tu connais pas. Avant de le lire, je connaissais pas non plus.  La pigilithie est un néologisme construit sur les deux mots grecs: pigi, la source, et lithi, l’oubli. Personne n’en meurt mais nous en serions tous  frappés. Ceux qui en mourraient ne sont que les remplaçants de l’énergie humaine qui encombre les citadins à devoir se dépensée en jogging ou en salle de sport.
- Je suis citadin. Tu m'éblouis par tes connaissances. Faudrait que je propose le Marie Claire à ma femme.
- Dans cet ordre d'idées, les intervenants devraient respecter les mêmes règles communes. 
- La cause à effets ou les effets de la cause. Dans le mode darwinien, il s'agissait d'entreprises lucratives dans lesquelles on ne peut exister et se développer que par des techniques de combat où on se fout des difficultés pour les résultats, parfois entre le marteau et l'enclume
avec au terme de la compétition, la récompense d'un Award interposé et une petite prime pour accompagner. 
- Le mode darwinien?
Une fois, retraité, la société ne te reconnait plus et tu dois penser autrement avec des alternatives aux bienfaits du système économique qui t'a oppressé.  

- Tout à fait. La seule alternative, c'est que nous, les 'vieux" sont des freins au progrès, disparaissent plus rapidement. La bipolarité des générations passe par la séduction et la minauderie pour continuer à exister.  La vérité n’a pas d’importance seule importe la capacité de faire croire que c’est la vérité. 
- Et que les écarts se creusent entre geeks fastoches et geeks experts.  
- Un copain avec le même poids des ans m'écrivait que, sans prétention, il prépare une expo de photos à Mabompré  sur le thème de "L'eau enchanteresse", histoire de partager et de découvrir d'autres façon de regarder. Cela tranche avec l'ambiance délétère des réseaux sociaux avec les violences verbales et physiques, la stigmatisation des élites auréolées de mensonges et de haine. Quand la haine a pris ses quartiers cet hiver de froid et quand l'ouverture d'esprit n'est plus de rigueur.

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- Mon instruction a été bien plus courte que la tienne. Mais mon expérience m’a appris que ces méthodes de groupe se retrouvent dans les régimes totalitaires et qu'il faut avoir plus de courage pour s'individualiser et dire ses vérités.
- Just in time. Ni avant ni après l'event. Le gilet jaune, je le porte à vélo et l'écharpe rouge autour du cou et le nudging fera le reste avec un pacte d'excellence.
- Le nudging est un travail de mercenaire. Tu es payé et tu dois agir en automatique et pas à la force de tes neurones.  

- C'est la règle du paradigme du numérique. Nous n'avons pas joué les mêmes scénarios. Pour moi, c'était la compétence et la motivation les deux mamelles de la prospérité. "Deliver or die". Être actif pour gagner avec fierté qui devenait double quand c'était avec des moyens du type 'minimum d'argent consommé'.
0.JPG- Et maintenant, ce n'est plus le cas?
- Si, un peu. Mon feu intérieur ne brule pas moins et tu gardes toujours quelques déformations professionnelles. J'ai renforcé l'estime que j'avais en mon épouse et en moi, sans devoir me motiver sous le chapeau d'un groupe autorisé. Désabusé et dégagé des turpides de notre monde.  
- Le pognon ruine tout.
- L'argent n'est plus le nerf de la guerre, mais il est devenu quelques gouttes de sang pour la vie
en rouge, en bleu ou en vert avec de l'humour qui ne coûte rien
- C'est nos batailles d'aujourd'hui.
- Le film « Nos batailles » de Guillaume Senez, lauréat des Magritte décrivait la vie rude d’un père largué, compressé par son travail et obligé de se débrouiller sans l'aide de personne.
- Il disait qu'en B
elgique, on n'aime pas le succès et qu'une espèce d’humilité émerge tout à notre honneur. 
- Dans une traversée du désert sous forme de solitude artistique, j'ai aussi une espèce d’humilité qui émerge sans me faire d'illusion. Comme lui, j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir exercer le métier que je voulais faire, mais ce luxe a aussi un prix que j
e ne paye aujourd'hui qu'en taxes sans "tax shelter".
- Avec l'épargne d'une vie, additionnée à la p'tite pension de retraite, cela donne un peu de beurre dans les épinards.
- Il parait que la sédentarité est la 4ème cause de décès podcastalors je suis aussi en affaires courantes. Je cours, je vélote et je suis en marche....

- A la casse, nous le sommes et le restons. Tu as remarqué que les vieux quand ils se rencontrent, parlent souvent du temps qu'il fait, de la pluie, du vent et quand il fait t
rop chaud, s'en plaignent de même?
- (rire) Bien sûr. Parler du temps "weather", c'est plus simple que de parler de la complexité dans le temps "Time". Le climat n'engage que les politiques quand il devient un enjeu comme disait mercredi, Thomas Gunzigpodcast.

- T'as raison vivement la fin de février. On devrait le supprimer celui-la. Mais il semble que le printemps arrive et ce vendredi qui a atteint pour la première fois dans notre histoire, dans une compétition entre faiseur de climat, avec 18,1°C au compteur, le prouve.

0.JPG- Je tweet, en pianotant sur mon PC, nos batailles à se bécoter sur les bancs publics et en se foutant du regard oblique des passants honnêtes comme chantait Brassens.

0.JPG- Et ainsi on pourrait oublier tout du passé bien avant qu'Alzheimer sonne à notre porte...
En fin de semaine, il y a la Foire du livre. J'y vais toujours pour les BD. J'aime les images dessinées sans être trop intello. 1.JPG
- C'était aussi le but de mon enquête. Son thème, "Le futur". Les dystopies, des romans d’anticipation pour critiquer les dérives de notre monde en faisant échos à nos angoisses. La littérature flamande est à l'honneur: un pavillon flamand pour un flirt dans un thriller à Brrruxelles, dans une scène rouge ou verte. En 2016, le thème était "Le bonheur". En 2015, "Les liaisons dangereuses". En 2014, "L'histoire avec sa grande hache". En 2013, "Écrits meurtriers". En 2012, "Sex, books & Rock'n' Roll...
- Tu écris aussi des polards de fictions du type thrillers.
- Oui, en eBook seulement, dans le cloud. Rien que pour le plaisir d'écrire. Dernièrement, j'ai relu mon premier eBook "Le Grand Maître virtuel" écrit en 2008 après avoir tiré ce fil rouge derrière moi pendant 40 ans. Il mérite une suite. J'y cogite.  Je dessine comme un pied alors que l'image à bulles parlantes dessine une pipe qui n'en est pas une. La culture reste la seule à avoir un avenir et faire exploser le mythe selon lequel il faut gagner beaucoup pour devenir riche.
- Donc plus de doute, tu vis le zen absolu avec cette addiction d'écrire...
- Dans la course relais de la vie,  j'ai réinventé ma vie et cédé mon bâton de post-jeunesse en « passage de témoin » aux suivants. Comme Gaston Lagaffe,  en précurseur du revenu universel sans aucun compétition. Cela ne m'intéresse pas de savoir qui sera le premier ou le dernier. "Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez jamais à travailler un seul jour de votre vie", disait Confucius.
- Je t'accompagne à la Foire du Livre. J'irai voir les BD et toi, peut-être, les romans et les bouquins philosophiques à lire le livre du temps.
 


PS:  Podcasts au sujet de la Foire des livres:

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BD: "La tournée"

podcast

 

Coups de cœur

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et "Débâcle"

https://www.babelio.com/livres/Spit-Debacle/1020746

 Création d'une nouvelle

par Thierry Belfroid
podcast

Comment les éditeurs et les auteurs s'en sortent en Belgique?


podcast

4.JPGUn éditeur Jasmin me plairait 6.JPGFlirter en flamand 7.JPGLecteur avec un fond musical
9.JPGLa prime jeunesse toujours à l'honneur 10.JPGMarcel Ruffo dans la cour des grands 11.JPGLes 80 ans de Pef pour raconter sa vie
8.JPGMystère de l'imaginaire 10.JPG Livres d'aujourd'hui 10.JPG Livres avec la beauté d'avant-hier

Comment les échecs vous apprennent à devenir un champion?

La plus belle conquête de l'hominidé

 Eriofne,

11/3/2019: La critique et la vindicte populairepodcast

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(*) Je viens d'apprendre une triste nouvelle. La mort du rédacteur, qui a été un de mes copains et qui s'appelait simplement pour moi, "Alain".

Spartacus m'en a appris la nouvelle. 

Son "A propos" est assez consistant

<<--- Photo de 2015 0.JPG

Combien de contacts avais-je eu avec Alain? Des centaines probablement... 
Deux ou trois fois, il est venu chez moi. La dernière en mars 2018
Je n'avais plus reçu de nouvelle de sa part. 
Inquiet, parce que je savais qu'il était malade. 
Alain Sapanhin alias Asterix, de son vrai nom très flamand "Steenebrugge" qui traduit en français signifie "Pont de pierre" et qui devenait Sapanhine en Laosien. Entre lui et moi, à peine 3 mois d'écart question "âge". Il était mon "effet miroir". 

Il a toujours détesté ce qui avait un accent anglophone et pro-espagnol avec le reliquat de son long passage à Cuba et de l'Amérique latine. Toujours près du peuple et contre toutes les contraintes trop artificielles.

0.JPGJe possède sa BD Asterix au Laos.... 
Des billets dans lequel il apparait:

"A la découverte de Madagascar",

"Birmanie ou Myanmar, est-ce vraiment l’ouverture à la démocratie ?
"J'ai du lao dans le bide ou dans les veines?"
"Erdogan 1er, Roi des Belges ?"
"Bruxelles ma belle, ce sont des mots qui vont si bien ensemble"

"Je ne suis ni mort, ni muet", dans une sorte de revanche contre la politique socialiste.

"Le Laos est un pays communiste !"

Un sketch sur un retour en arrière "Chez les yé-yé, avoir vingt ans, ce 30 août 1967"

et un autre que j'avais écrit dans un moment de désaccord plutôt comme une zwanse "Le Chiffre contre la Lettre" qui démontre à quel point nous étions dans des mondes différents, lui, dans celui des lettres, de l'humanisme et moi dans celui du pragmatisme numérique et des chiffres.

Cela sans compter les commentaires qu'il envoyait à la suite de mes billets. 

Seule l'ouverture d'esprit sauve toujours les hommes différents qui en font preuve.
Je garde sa BD dont je parlais dans ce billet "La culture n'est pas un produite de luxe" 
Je lui dédie ce billet qui aurait pu être le Liberski en rouge et moi Jannin en bleu...

Je publierai son livre par paragraphes comme je l'ai toujours fait pour les miens sur mon blog parce que je suis sûr qu'il aurait aimé... 

 

La préface et le 1er chapitre de

"Le phare de  lumière" (clic)

Commentaires

Une pensée pour toi et ton ami ...
Je n'aurais jamais imaginé être cité un jour dans un article à côté d'Angèle...

Écrit par : Jean-Marie HENROTTE | 16/02/2019

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Je viens de répondre à quelqu'un qui me connait mieux que tu ne pourrais le faire.
Mon ami, Alain, je le connaissais depuis des années.
Nous étions tous deux en idéologies et en caractères sur des places opposés sur une même table.
Cette table nous permettait de déjeuner ensemble mais avec des réflexions différentes.
Lui était littéraire de formation et d'un humanisme que je ne pourrais pas revendiquer vu mon passé.
Il y a deux ans pour Noël, j'ai écrit un billet qui avait pour titre "J'ai honte" ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/12/24/j-ai-honte.html )
dans le quel j'écris: "pour dire "j'ai honte", la formule de "l'économie de la contribution" et pas la version chrétienne de "acte de contrition"

J'ai eu des jeunes dans mon équipe sous ma direction.
J'ai trouvé amusant de prendre Angèle qui fait un tabac avec la série de trophées qu'elle a remporté, ces dernier temps.
Maintenant, quand on atteint le haut du pavois, elle va connaître la contrainte de devoir y rester.
Les concurrents se pressent déjà au portillon pour lui prendre la place.
C'est un peu le résumé de cet article.
Prendre Jannin et Liberski dans une conversation inédite, m'a beaucoup amusé aussi.

Écrit par : L'enfoiré | 17/02/2019

Nafissatou Thiam: «Pour la fédération, j’étais devenue un paquet de fric»

Six mois après son titre européen, l’athlète namuroise, toujours très marquée, est revenue sur le grave incident survenu à Berlin. La confiance avec sa fédération est rompue. Elle estime que chaque ligne de la convention pose problème.
Pendant six mois, elle a porté ça comme un fardeau, sans rien dire. Nafissatou Thiam a décidé de sortir du bois. De vider ce qu’elle a sur le cœur depuis l’été dernier et cet incroyable incident survenu lors de l’Euro de Berlin, lorsque les dirigeants de la Ligue belge d’athlétisme (LRBA) ont menacé de la « désinscrire » au beau milieu de son heptathlon pour une histoire de sponsor absent ou trop peu apparent sur son maillot en début de compétition.
Une affaire qui l’a profondément meurtrie et qui lui a fait monter les larmes aux yeux rien qu’à son évocation.« Cela fait huit ans que je représente la Belgique en compétition, jamais je n’ai posé un seul problème… »

https://www.lesoir.be/208525/article/2019-02-23/nafissatou-thiam-pour-la-federation-jetais-devenue-un-paquet-de-fric

Écrit par : L'enfoiré | 23/02/2019

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#investigation
Futurs champions : le prix de la gloire

A quelques semaines des JO de Paris, #Investigation diffuse une enquête mettant en lumière l'envers de la médaille du quotidien des futurs champions sportifs, dont l'enfance est sacrifiée sur l'autel du sport de haut-niveau. Age¿s parfois de moins de 10 ans, ils sont de¿ja¿ victimes de blessures à¿ répétition, de burnout ou de troubles alimentaires. Cette enquête internationale édifiante lève le voile sur des méthodes d'entrainements inhumaines où les enfants paient le prix de notre appétit de médailles.

https://auvio.rtbf.be/media/investigation-investigation-3197017

Écrit par : Allusion | 23/05/2024

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