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18/05/2019

La REACHesse de la Chimie

0.JPGREACH: "Réglementation pour l'Enregistrement, l'évaluation et l'Autorisation des substances Chimiques".

L'idée et l'objectif de protéger le consommateur des risques chimiques remonte dans le temps de REACH. 

Ce weekend du 18-19 mai, la chimie est à l'honneur.

De multiples sociétés chimiques ouvrent leurs portes au public.

Elle incite à visiter certains endroits en Belgique avec l'effet d'annonce "Your future starts here".  Sont rechercher 1.400 nouveaux collaborateurs dans le secteur de la chimie
podcast.
A Bruxelles, c'est le Groupe Solvay qui ouvre ses portes


... 

L'histoire de Solvay
"Le Groupe Solvay, né en Belgique il y a plus de 150 ans, en 1863, y compte aujourd'hui quelque 1.700 collaborateurs répartis sur 5 sites industriels ainsi que sur son siège social (Headquarters) au Solvay Campus à Bruxelles, où travaillent plus de 1.000 personnes. Solvay développe des solutions à haute valeur ajoutée, innovantes, durables et compétitives, adaptées aux exigences de ses clients finaux dans les domaines suivants : aéronautique, automobile, agro-alimentaire, bâtiment, construction, biens de consommation, santé, appareils électriques et électroniques, énergie et environnement et applications industrielles.
Les révolutions scientifiques et technologiques ont radicalement transformé son portefeuille d’activité.".
 
Du passé, du présent et du future de "Solvay", j'en avais déjà parlé dans le billet intitulé "Mémoires d'email' en parlant surtout de son créateur : Ernest Solvay.
 
Récemment, on apprenait que le groupe Solvay est dans une année de transition avec une nouvelle CEO franco-marocaine, Ilham Kadri qui succède à Jean-Pierre Chamadieu à la tête du groupe.
Elle veut "secouer" Solvay... et donc restructurer la société.
« Dans la vie, il y a habituellement deux portes pour qu'une petite fille décide de son avenir. L'une mène à la maison de son mari, l'autre à la tombe. Trouve ta troisième porte. », disait la grand-mère de Ilham Kadri.
L'aurait-elle trouvée chez Solvay ou n'est-ce qu'un vol d'Icare au dessus d'un nid de coucous au vu des évolutions rapides de sa carrière?
« Elle peut être tyrannique », ose dire une cadre qui a travaillé avec elle, opinion que d'autres corrigent en parlant « d'exigence ».
4.PNGUn doctorat en chimie macromoléculaire décroché à Strasbourg en poche et quelques dizaines d'années plus tard, dont une expertise comme patronne de "Diversey", qui ne joue pourtant pas dans la même cour, mais où, en un an, entre son arrivée et la revente de "Diversey" à "Bain Capital", son action avait été multipliée par trois !
La voici chez Solvay à la tête d'un empire de 27.000 salariés pesant plus de 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires.
Dans son français ponctué d'anglicismes, mordue par la communication "elle demande cent jours pour les chasser (les affaires)!" .
D'après elle, les perspectives ne sont pas réjouissantes à cause d'une conjoncture difficile persistante dans l'automobile, l'électronique, le gaz et le pétrole.
Ce qui a fait chuter le titre en Bourse.
Nous sommes loin du "core business" des activités anciennes concernées par le carbonate de soude qui se portent même mieux que de nombreuses nouvelles.
Quand on fait partie d'un groupe, il n'existe plus préoccupation majeur reliée à l'histoire.
La tendance actuelle est à une production plus verte et plus durable avec un comité exécutif remanié dont les membres seront responsables de la stratégie et des performances financières.
Chaque dirigeant des départements aura une partie de charge et une rentabilité à prouver.

 

... 

Réflexions du Miroir
Cela me rappelle certains discours dans le domaine du numérique dans lequel j'ai participé alors que ma formation trouvait sa source dans les sciences chimiques.
Il y a parfois des phrases magiques qui restent en mémoire comme "Si nous sommes arrivés là, c'est grâce à vous" que le CEO dit quand tout va bien et "je suis forcé de restructurer " qu'il assènera quand cela va moins bien.
 
Quand ce sont les incertitudes qui ont rendu les marchés boursiers nerveux, les CEO ne sont pas là pour en invoquer l’impact de ces tensions commerciales sur leur propre entreprise.
Ils sont là pour rester "positifs".
0.PNGEn période d'incertitude, les clients potentiels sont plus attentistes et préfèrent attendre en puisant dans leurs stocks car en basse conjoncture, le goût du risque n'est souvent plus de mise.
Les valeurs bien établies comme Solvay n’a que légèrement été revues à la baisse à cause des prévisions pour 2019, même si le groupe se voit présenter une note salée en Bourse.
Dans le billet sus-mentionné, écrit il y a près d'un an, Solvay était encore sous la coupe du CEO, Jean-Pierre Clamadieu.
On apprenait déjà qu'à partir de 2019, 600 emplois pouvaient disparaître dans les fonctions 'support' dont 160 en France, 90 au Portugal et 80 au Brésil, 20 en Belgique dans le cadre d'un plan de simplification de l'organisation pour répondre aux besoins des clients, transformer son centre de recherche de Lyon en un centre de chimie avancée de classe mondiale et élargir ses capacités de recherche et d'innovation à Bruxelles.

A l'occasion de ces portes ouvertes des sociétés chimiques, le groupe Solvay présente une multitude d'activités : conférences, démonstrations, expos de produits et expériences scientifiques.

"Your future starts here" apporte une opportunité d'en apprendre davantage sur la transformation du campus de Neder-Over-Heembeek et de trouver de nouveaux talents en sciences chimiques.

"Chez Solvay, nous nous consacrons sans effort à défier la chimie pour nous permettre de progresser et de rénover constamment notre portefeuille de produits à un rythme rapide. Pour faire face à la mobilité et à l'efficacité des ressources de la prochaine génération avec des solutions innovantes dans plus de 11 industries, nous nous appuyons sur 3 piliers commerciaux majeurs : les matériaux avancés, les formules avancées et les produits (mot écrit sous forme de "produits" - écrit ainsi par Lapsus lingua ou par chimiothérapie ? :-)) - chimiques de performance".

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Ne dit-on pas que les crises sont synonymes d’opportunités ?
Il reste seulement à savoir jusqu’où escaladeront ces tensions et ces opportunités !
Une question me vient : que penserait Ernest Solvay de son bébé aujourd'hui, lui qui a été un bâtisseur d'empire au grand cœur ?
 
Je n'ai pas beaucoup de billet au sujet de la chimie à part peut-être celui de 2011, lors de l'année de la Chimie.

... 

Les dangers de l'industrie chimique

Le glyphosate (N-(phosphonométhyl)glycine, C3H8NO5P) est un herbicide total foliaire systémique, non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée. Autrefois exclusivement produit par Monsanto (à partir de 1974, sous la marque Roundup), son brevet est passé dans le domaine public en 2000, de sorte que d'autres entreprises le produisent désormais.

Depuis le comme « probablement cancérogène » par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l'OMS. Depuis mai 2016, un panel d'experts de l'ONU et de Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (AESA)  avaient revu cette position comme improbable par voie alimentaire.

Les opposants au glyphosate lui prêtent des effets néfastes sur l'environnement, sur certains insectes et des oiseaux qui s’en nourrissent, ainsi que sur la santé des personnes exposées aux pulvérisations (agriculteurs et populations rurales).

Le Roundup n'est qu'une des formes de cet espoir de rentabilité pour éliminer ce que l'agriculteur appelle "mauvaises herbes", plus rapidement et par une simple pulvérisation plutôt qu'un arrachage couteux.

Les dissensions entre les membres de l'Europe n'ont pas permis d 'interdire le glyphosate utilisation de manière générale mais "la lutte continue", est-il dit.

Les principales raisons de discorde des participants européens aux négociations se retrouvent dans :

  • le principe de substitution à préparer pour les industriels qui leur imposeraient le remplacement de produits commercialisables et reconnus comme impropres sans une alternative rapide.
  • la limitation des autorisations de commercialiser à maximum 5 ans. Ce qui équivaut à une remise en question de produits qui n'aurait peut-être pas la maturité financière avec l'arrivée de la péremption du brevet.
La société Monsanto refait récemment parler d'elle même rachetée par Bayer. Elle afiché et donc espionné les personnes qui n'apprécieraient pas son Roundup au Glyphosatepodcast.
 
Bayer vient pourtant de se voir infligé une amende de 2 milliards de dollars pour ne pas avoir prévenu ses clients de la dangerosité de l'utilisation du glyphosate. 
Alors, quand un produit devient interdit, la technique habituelle est de changer de molécule qui 'naturellement' serait moins dangereuse en apparence du moins.
Mais comme toujours, pour une question marketing, le nom "Roundup" est gardé comme dénomination : podcast.
Jeudi, « Envoyé Spécial » a mis en avant de nouvelles révélations sur les pratiques de lobbying de l’entreprise Monsanto qui font état d’agriculteurs européens recrutés, et ce à leur insu, afin d’aider à défendre le glyphosate.
 
Rien n'est vraiment naturel en chimie si ce n'est les molécules de base que l'on trouve dans la nature.

... 

 
Trêve de parenthèses "chimio-pathétiques ou chimo-thérapeutiques"...
 
REACHesse est le titre de ce billet et le sujet remonte au niveau de l'Europe décriée et pour laquelle il faudra vote dans une semaine pour élire ses parlementaires.
Depuis 2007, REACH impose l'analyse par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA), des données toxicologiques de 30.000 substances, des additifs, des pesticides...
Le Règlement  793/93 du Conseil de L'Europe concernant l'évaluation et le contrôle des risques présentés par les substances existantes, le 31993R0793, adopté le 23 mars 1993, est entré en vigueur le 4 juin 1993, a été abrogé le 31 mai 2008 par le 32006R1907.
 
En fait, c'est un processus évolutif.
 
Le 31 mai 2018, de REACH, on en avait entendu parler lors de son dixième anniversaire podcast  et on en reparlait à nouveau le 26 août dernier dans la pratique podcastet le 16 octobre encore une foispodcast.
On en entend peu parler de ce genre de groupements de recherches européennes sinon à des moments comme lors d'anniversaires dans la vie d'une société ou de catastrophes humanitaires.
En dehors d'eux, c'est le blackout quand un lanceur d'alertes ne présente aucun fait nouveau...
 
REACH est chargé de tester les produits chimiques pour analyser la dangerosité de certains produits vis-à-vis de la santé et de l'environnement.
Quoi de plus normal quand on sait que la production mondiale annuelle de produits chimiques atteint plus de 400 millions de tonnes.
Un accord sur une version "allégé" avait été signé le 19 décembre 2005 après palabres et débats.
Un accord de plus de 1000 pages avait été la dernière mouture de ce projet compliqué et coûteux qui pouvaient aboutir à une baisse de compétitivité et à de nouvelles délocalisations si l'accord avait eu un impact plus lourd encore.
Les députés européens pouvaient réorienter le texte en faveur des entreprises.
Principe de précaution oblige.
Difficile d'évaluer les produits et de leurs répercussions possibles sur notre bien-être est certes les réflexions qui en découlent.
Les doses de produits à utiliser sans danger ont eu des limites revues à la baisse.
La suspicion de toxicité d'un produit demande souvent de nombreuses années avant d'espérer une homologation préliminaire à la diffusion d'un produit.
L'expérience de l'amiante revient naturellement dans les esprits et les prétoires de justice au sujet des risques encourus par les populations non averties.
Ni hier, ni aujourd'hui ni demain, le principe de précaution n'est pas le violon d'Ingres des industriels quand on cherche la rentabilité.
Les répercutions ne se sont fait ressentir que bien des années après une contamination.
Les suites judiciaires arrivent parfois quand on n'y pense même plus.
0.jpgLe projet REACH date de 1991 et n'a été d'application réellement qu'en 2018.
30.000 produits préoccupants importés en UE ou créés localement ont été enregistrés et ont été sur la sellette pour recevoir la bénédiction des autorités compétentes dans des procédures d'évaluation toxicologiques de différentes natures.
Ce sont les entreprises elle-même qui doivent prouver l'innocuité des substances.
L'acier et le gaz naturel sont même exemptés aux contrôles de cette version "light" en matière d'enregistrement de REACH.
De nombreux tests in vitro, in vivo sont exécutés avec la 'participation' limitée au maximum de petits animaux ou avec la modélisation informatique et la culture de cellules.
Le principe de précaution avancé doit déceler le fait d'être cancérigène, mutagène, d'avoir un état biodégradable ou non à évaluer de génération en génération par la possible transmission dans les gènes.

Dans la liste des produits dangereux, on compte le mercure, le plomb, le benzène, les nitrates, l'amiante et le cadmium.

Leurs dérivés même éloignés seront également à mettre sur le banc des suspects potentiels.

L'Inde souffre encore de ce qu'a été les produits de Monsanto sensés pouvoir renforcer les plantes contre les attaques d'insectes nuisibles et augmenter la production et rentabilité par des OGM.

En Europe, 27.000 entreprises tournent autour des produits chimiques générant quelques 5 millions d'emplois directs ou indirects pour un montant 600 milliards d'euros. 

La Belgique a un chiffre d'affaires dans le secteur le plus élevé d'Europe par tête d'habitant et pèse 8% du chiffres d'affaires global européen.

REACH semble être un handicap pour les Petites et Moyennes Entreprises et leurs lobbies qui ne veulent pas d'une réforme efficace dans le secteur.

Tous les arguments ont été bons pour affaiblir le projet de réglementation.

Et pourtant, une analyse objective a démontré qu'il ne s'agit pas d'une charge mais pourrait constituer un bénéfice pour les PME dans les tests supplémentaires exercés par REACH.

Elles pourront utiliser les données de sécurité en partage avec les entreprises productrices.

Périodiquement les scientifiques relancent le débat en voulant renforcer le projet REACH toujours laxiste à leurs yeux. 

Pour appuyer leurs revendications, ils présentent des exemples de maladies dues aux "formaldéides" cancérigènes et qui se trouvent encore en circulation.

Une directive votée peut être une victoire à la Pyrrhus comme diraient certains scientifiques dans l'exemption d'effets secondaires avant l'utilisation.

Un article de S&V remettait le trouble dans les esprits en posant la question "Pourquoi leur toxicité nous échappe".

Les risques liés à l'environnement, sont contrôlés par un réseau d'experts monopolisés et donne parfois l'impression d'une méthodologie qui ne serait pas fiable.

Au sujet des OGM, il y a eu les vrais et les faux arguments de la dernière analyse de Séralini dont l'analyse a été réfutée ou jugée "insuffisante" par l'Europe. 

Trop simpliste ?

Les méthodologies sont considérées comme non fiables car elles sont considérées trop complexes à cause du fait que

  1. Les produits sont évalués individuellement et pas intégrés, mélangés dans un ensemble naturel dont l'interaction pourrait donner des résultats inattendus et dangereux par un effet "cocktail"
  2. Les tests exécutés se font sur animaux ou in vitro, proportionnel à leur dose propre.
  3. Les différences de réactions en fonction des espèces.   

... 

REACH est-il un colosse au pied d'argile ?

Une erreur d'évaluation est-elle à attribuer la faute aux agences de santé ?

Faudra-t-il aller dans son grenier pour chercher une boule de cristal en faisant attention qu'elle ne soit pas empoussiérée avec une couleur bizarre ?

Comprendre REACH est l'expliquer sur ce site de ECHA (European Chemicals Agency).

Quand on voit l'annonce du but qui y est faite, "Lowering trade barriersé ou "Serving the industry" , le doute s'installe.

A une semaine des prochaine élections, l'Europe est sur la sellette et n'a pas généré une campagne passionnante sur la question "à quoi sert-elle ?"

REACH est une des tâches de la Commission européenne dont il était question dans cet article et dont il sera question de renouveler ses membres.

La campagne décollerait-elle?

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Avec l'analyse de la pollution, du bisphénol, des perturbateurs endocriniens, des addictions, du sucre, du sel, de l'alcool, du tabac, des conservateurs alimentaires, de la viande, du poisson, du cannabis et du soleil, il y a encore beaucoup du travail thérapeutique pour REACH quand ce n'est pas dans la foulée contre les épidémies de cancer et pour le bio...

.... et on voudrait qu'il faille en plus payer la mousse à raser avec le danger de manipuler le rasoir avec des cosmétiques...

"La force de frappe coûte moins cher que les produits de beauté.", écrivait Michel Debré

1.JPGLes plastiques sont un secteur qui nage dans la chimie, et qu'on bouffe à tous les repas.2.JPG

Il en était question ce vendredi en parlant de Delhaize qui se met au vert. pour le supprimerpodcast.

La maxime « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » attribuée à Lavoisier, est inspirée du philosophe grec présocratique Anaxagore et c'est Lavoisier qui l'a reprise à son compte.

Il ne faut pas oublier que la chimie est une science qui a connu ses prémices dans l'alchimie.

Le goût du secret de l'alchimie n'est peut-être pas étranger à l'état d'esprit de la chimie.

En fiction, REACH est le nom d'une planète fictive de l'univers Halo.

 Non, il n'y a pas de lien avec cette planète, enfin...

... dans le fond, je ne suis pas aussi sûr...

En remontant au temps de la mythologie égyptienne, l'ibis représente Thot, l'inventeur du langage et le dieu des connaissances ésotériques qui est à l'origine des hiéroglyphes.

Les mystérieux traités alchimiques sont nés du syncrétisme de Thot et de Hermès Trismégiste qui était identifié ainsi par les Grecs anciens.

L'ibis tient dans son bec un serpent, le symbole de la "gnosis" (de la connaissance).

Dans le Livre de Job, l'ibis représente le pouvoir de prévoyance.

Tout a un sens, une intention, un message caché, une énigme qui date des premiers jours de la civilisation.

"Certains déchets nucléaires produits dans les années 60 resteront dangereux pendant un demi-million d'années. Pour ceux qui sont produits maintenant, il faudra compter 30 ans de plus.", disait Philippe Geluck avec humour.

Une autre question: Les chercheurs sont-ils surmenés?

Stephan Boucher, professeur entre autre à Solvay écrivait un billet qui disait "Nous devons envisager le pire, profitons-en. Penser à l'envers permet de cultiver des conditions essentielles pour aborder des enjeux sociétaux, locaux et plus vastes, de manière constructive avec la pensée positive en se posant la question de savoir comment puis-je causer un problème avant de devoir le résoudre".

Gunter Pauli dit "Il faut mieux tirer parti de ce que la nature nous offre".

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Mais de tout cela, à notre époque, on a peut-être perdu de vue que beaucoup de poisons nous entourent.

La chanson de Gloria Estefan, "Reach" pourrait peut-être servir d'emblème à REACH pour l'emmener vers la REACHesse


Eriofne,

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21/5/2019: L’Écho sort cet article:

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19/5/2019: 20 kms de Bruxelles

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20/5/2021: Ilham Kadri est invitée pour parler de Solvay et de sa manière de manager sa société 

3/10/2021: Pasquale Nardonne nous rassure au sujet du mercure dans l'air
podcast

8/11/2023Substances perfluoroalkylées (PFAS)

Les substances perfluoroalkylées (PFAS) était apparue à la conscience des hommes avec la déclaration de sa présence dans l'eau du robinet. Ces substances forment une grande famille de plusieurs milliers de produits chimiques synthétiques qui sont couramment utilisés dans l’ensemble de la société et que l’on retrouve dans l’environnement. 

Elles contiennent toutes des liaisons carbone-fluor, qui comptent parmi les liaisons chimiques les plus fortes de la chimie organique. Cela signifie qu’elles ne se dégradent pas après utilisation ou rejet dans l’environnement. La plupart des PFAS sont également facilement transportées dans l’environnement sur de longues distances, loin de leur source d’émission. 

On a fréquemment observé une contamination des eaux souterraines, des eaux de surface et du sol par les PFAS. Le nettoyage des sites pollués est techniquement difficile et coûteux. Si elles continuent à être rejetées, elles ne cesseront de s’accumuler dans l’environnement, dans l’eau potable et dans les aliments.

Enquête : podcast

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14/1/2024: La réutilisation du CO2 grâce à de la chimie par Pasquale Nardone
podcast
 

Commentaires

Glyphosate : des effets sur le cerveau et le microbiote intestinal alarment les chercheurs

Ses résultats ont été démontrés sur des rats
Si le glyphosate est régulièrement suspecté d’être cancérogène, il a peut-être, également, un impact sur notre comportement. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée par des chercheurs de l’Université Rennes 1, menée sur des rats.
Un nouveau caractère de la dangerosité du glyphosate
L’étude a été menée sur des rats femelles enceintes. En leur faisant ingérer du Roundup 3+, le célèbre produit nocif, dès la naissance de leurs petits, les chercheurs ont pu observer « un comportement de léchage significativement plus élevé ». Ce léchage est une étape clé dans le développement d’un jeune rat, et l’altération de ce dernier révèle toute l’influence que peut avoir un produit nocif comme le glyphosate.
Pour le professeur Thierry Charlier, cela est dû à la modification d’une protéine, la synaptophysine. Essentielle dans la communication entre les neurones d’un rat, elle serait donc particulièrement affectée par le Roundup, qui toucherait plusieurs zones comme l’hippocampe (responsable de la mémoire, émotion) et le cortex préfrontal (responsable de la décision, processus affectifs et motivationnels).
Pourtant, s’ils ont bien établi un lien entre l’absorption de l’herbicide et la modification du comportement des rats, les chercheurs rennais n’ont donné que des doses très faibles. C’est durant une trentaine de jours, comprenant donc la gestation et le sevrage des bébés rats, que les chercheurs ont donné une petite gaufrette qui comportait un peu de glyphosate. La dose était très faible puisqu’elle ne dépassait jamais les 5 mg par kilogramme et par jour. À titre de comparaison grave, Thierry Charlier rappelle que c’est « 10 fois moins que celle en théorie sans effets néfastes observés ».

Modification du comportement sur la mère et les enfants ?
Les ratons, eux, n’ont apparemment subi aucune malformation. L’essentiel des modifications ont affecté les mères, qui avaient « une augmentation du comportement de léchage de leurs petits, passant de 10 à 20 % ». En voyant une telle altération du comportement, les chercheurs se sont, par la suite, intéressés au cerveau et au microbiote intestinal de ces rates.
Hélas, les chercheurs ont constaté des modifications de la communication entre les neurones et le cerveau, comme nous vous l’avons rapporté plus haut. Le Roundup n’agirait donc pas uniquement sur les plantes, mais également sur l’Homme et les animaux puisqu’il cible des bactéries. Dans l’étude qui a été publiée par l’Université de Rennes, les chercheurs rappellent qu’une altération de ce microbiote “impacte le cerveau et le comportement ». Enfin, il est bon de rappeler que plusieurs études font état d’un lien entre le microbiote et des troubles psychologiques comme Parkinson ou Alzheimer. Cela concernerait donc aussi l’Homme.
Évidemment, pour le moment, le glyphosate n’est jamais vendu en tant que tel, il est toujours mélangé dans des produits. Le Roundup est le plus célèbre, et permet théoriquement une meilleure pénétration du glyphosate dans les plantes afin d’accroître son efficacité et sa rapidité. Cependant, la dangerosité pour les hommes et tous les vertébrés semble aussi grave, au niveau du microbiote. Le professeur Thierry Charlier rappelle que « les conséquences à long terme ne sont pas connues », ce qui vient ajouter une touche sinistre dans le tableau déjà bien rempli de la dangerosité du glyphosate.

https://dailygeekshow.com/glyphosate-cerveau-microbiote/

Écrit par : L'enfoiré | 13/06/2019

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Ernest Solvay a laissé le souvenir d’un grand industriel, rapidement à la tête d’un empire toujours en place. S’il n’a pas été l’inventeur d’un procédé de fabrication de la soude caustique à partir d’ammoniaque et d’eau salée, découverte qu’il avait cru un moment être le premier à faire, il a su mobiliser son environnement familial pour devenir en quelques années le producteur de 90% d’un ingrédient essentiel à la fabrication du verre et des détergents.
On se souvient moins d’Ernest Solvay finançant la création de l’Université du Travail de Charleroi, la Centrale d’Éducation Ouvrière du Parti Ouvrier Belge, ainsi que la construction de la Maison du Peuple à Bruxelles. Et l’on a certainement oublié l’Ernest Solvay, penseur socialiste proche de Saint-Simon par son « productivisme » et apparenté à l’anarchisme de Proudhon par son « comptabilisme ».
Le mécénat de Solvay envers l’Université libre de Bruxelles quand il finança la création de l’Institut de Sociologie et de l’école de commerce, portant toujours son nom, visait à promouvoir sa pensée politique et économique qu’il n’hésitait pas à qualifier lui-même de « collectivisme ».
De quoi s’agissait-il ? Productivisme et comptabilisme combinés, génèrent en effet un collectivisme où l’État-providence essentiellement nationalisé assure à chacun l’aisance en lui procurant à la naissance une fortune personnelle, tout en réussissant la gageure d’encourager au mieux l’initiative privée qui sera pleinement récompensée dans la mesure où elle tirera le meilleur parti des ressources disponibles en biens et en travail, d’où le nom de « productivisme ». Au « à chacun selon ses besoins » de Marx, Solvay substituait un « à chacun selon sa productivité, utile au bien-être universel ».
Comment l’État disposera-t-il des ressources lui permettant d’attribuer à chacun une fortune à la naissance ? De deux manières : en prenant une participation massive, comme investisseur passif, dans toutes les entreprises commerciales prospères, et par le prélèvement d’un « impôt unique sur le patrimoine et le capital » sous la forme d’une taxation des successions, « un impôt payé à la mort », allant par étape jusqu’à atteindre les 100%. Quel est en effet pour Solvay l’ennemi fondamental du productivisme, l’usage optimal des ressources humaines et des biens ? « L’injustice fondamentale des sociétés modernes c’est, dit-il, l’inégalité du point de départ ».
Comment maximiser la productivité de chacun et de la nation dans son ensemble quand les aléas du marché du travail débouchent à l’occasion sur du chômage ? En attribuant de préférence les emplois aux plus âgés et en faisant du chômage des jeunes une opportunité pour eux d’améliorer encore leur instruction. La productivité optimale une fois atteinte, le surplus en temps serait libéré pour le repos et le loisir. Solvay était d’avis, non seulement que l’enseignement soit entièrement gratuit, mais que tout étudiant soit rémunéré.
Ce collectivisme de Solvay pénalise-t-il l’entrepreneur et interdit-il les fortunes personnelles ? Bien au contraire, il les encourage – et c’est ici qu’intervient son « comptabilisme » – en permettant à chacun d’hypothéquer les biens qu’il aura acquis grâce à un système de compte dématérialisé ayant remplacé la monnaie, créant ce que les financiers appellent un « effet de levier », démultipliant la richesse en vue de l’investissement. Dans son esprit, ouvriraient droit à la circulation comptabiliste non seulement les actes hypothécaires mais également les bons du Trésor et les titres des fonds de participation volontaire dont il fut à l’origine en Belgique.
Que peut-on reprocher à la proposition de Solvay ? Rien de fondamental me semble-t-il : elle fait partie du trésor d’inventivité des pensées socialiste et anarchiste dans lequel il reste à puiser et de manière urgente. Que peut-on reprocher à Solvay, l’homme ? De n’avoir pas su persuader les chercheurs qu’il recrutait – socialiste comme Hector Denis, proudhonien comme Guillaume De Greef, et les autres – du bien-fondé de son système. Il n’est peut-être pas trop tard pour le ressusciter : dans la profondeur de son jugement, c’est un capital intact que nous a légué Ernest Solvay.

* J’ai bénéficié de la lecture de l’article « Le Productivisme et le Comptabilisme d’Ernest Solvay (1838-1922) Utopie ou vision ? » par Eddy E. Felix, Université de technologie de Belfort Montbéliard, mars 2016


https://www.pauljorion.com/blog/2019/06/28/trends-tendances-actualite-dernest-solvay-homme-pour-demain-le-27-juin-2019/#comment-708832

Écrit par : L'enfoiré | 29/06/2019

Répondre à ce commentaire

Le coronavirus et la crise du 737 MAX vont compliquer la vie de Solvay en 2020
La facture du 737 MAX sera de 30 à 40 millions d'euros.
Celle du COV-19, 25 millions pour le premier trimestre.
350 suppressions de postes d'emplois d'ici 2021.

Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2020

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Bayer a augmenté son bénéfice net de 141% en 2019, et c’est surtout grâce à Monsanto

L'herbicide Roundup du groupe chimique Monsanto (Bayer) contenant du glyphosate. (XAMAX/dpa)
Le géant de la chimie Bayer a publié jeudi des résultats annuels en hausse, stimulés par la performance des activités de Monsanto, rapporte l’AFP. Mais l’entreprise reste sous pression judiciaire aux Etats-Unis, avec une nouvelle augmentation des plaintes contre le glyphosate.
Le bénéfice net de Bayer a augmenté de 141,4% en 2019, pour atteindre 4,1 milliards d’euros, rebondissant après une année 2018 plombée par le financement de l’achat de l’américain Monsanto.
Le groupe fait par ailleurs valoir un bénéfice opérationnel hors effets exceptionnels (ebitda) en hausse de 28,3% à 11,5 milliards d’euros, et un chiffre d’affaires à 43,5 milliards d’euros (+3,5% hors effets de change) « Nous avons atteint nos objectifs financiers, malgré un environnement de marché difficile, notamment dans l’agro-chimie », s’est félicité le CEO du groupe, Werner Baumann, dans un communiqué.
La performance de la division « Crop Science », dédiée aux semences et aux pesticides, stimule les résultats de l’entreprise, avec un résultat opérationnel hors effets exceptionnels (Ebitda) en augmentation de 81% sur un an. Cette branche d’activité se développe notamment grâce au rachat du géant américain Monsanto, en 2017, qui a permis à Bayer de devenir le numéro un du secteur.

48.000 plaintes
Mais ce rachat est également la source d’ennuis judiciaires pour Bayer aux Etats-Unis, alors que le « Round’up », un pesticide à base de glyphosate commercialisé pendant des décennies par Monsanto, a été classé en 2015 « cancérigène probable » par le Centre internatinal contre le Cancer (Circ), une instance de l’OMS.
Le groupe de Leverkussen doit désormais faire face à 48.600 plaintes dans le pays, a-t-il annoncé jeudi, contre 42.700 comptabilisés fin octobre.
Après avoir été condamné en première instance dans plusieurs affaires, le géant de la chimie indique vouloir « appliquer toutes les possibilités de recours », mais affirme « participer de manière constructive au processus de médiation ordonné par le tribunal ».
Pour 2020, le groupe voit son chiffre d’affaires augmenter « entre 3 et 4% », pour atteindre « entre 44 et 45 milliards d’euros ».

https://fr.businessam.be/bayer-a-augmente-son-benefice-net-de-141-en-2019-et-cest-surtout-grace-a-monsanto/

Écrit par : L'enfoiré | 27/02/2020

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La CEO de Solvay Ilham Kadri
"Il faut réinventer le progrès. Ce qui nous a amenés ici ne nous mènera pas plus loin"
Vue en plein écran

Ilham Kadri, CEO de Solvay ©Mediafin
NICOLAS BECQUET NICOLAS BAUDOUX
27 octobre 2020 07:08
Dans ce podcast, Ilham Kadri livre sa vision pour les 10 prochaines années et dessine un monde dans lequel les entreprises ont des comptes à rendre à la société.
Ilham Kadri a repris les rênes de Solvay il y a un an. Entretemps, elle a redessiné le fonctionnement et les objectifs de la multinationale belge spécialisée dans la chimie.
Une vision qui dépasse les murs de l'entreprise et qui prend en compte les enjeux sociétaux: défis climatiques, responsabilité sociale, épanouissement individuel, risques sanitaires...
Plongée dans la tête d'Ilham Kadri, une capitaine d'industrie qui réfléchit à un autre avenir collectif, où le monde de l'entreprise a un rôle important à jouer.

https://www.lecho.be/podcast/hors-pistes/ilham-kadri-solvay-il-faut-reinventer-le-progres-ce-qui-nous-a-amenes-ici-ne-nous-menera-pas-plus-loin/10260579.html

Écrit par : Allusion | 03/12/2020

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La fabrique de l'ignorance

Comment, des ravages du tabac au déni du changement climatique, on instrumentalise la science pour démentir... la science. Une vertigineuse investigation dans les trous noirs de la recherche et de l'information.

Pourquoi a-t-il fallu des décennies pour admettre officiellement que le tabac était dangereux pour la santé ? Comment expliquer qu'une part importante de la population croie toujours que les activités humaines sont sans conséquence sur le changement climatique ? Les pesticides néonicotinoïdes sont-ils vraiment responsables de la surmortalité des abeilles ? Pourquoi la reconnaissance du bisphénol A comme perturbateur endocrinien n'a-t-elle motivé que de timides interdictions ? Au travers de ces "cas d'école" qui, des laboratoires aux réseaux sociaux, résultent tous de batailles planifiées à coups de millions de dollars et d’euros, cette enquête à cheval entre l'Europe et les États-Unis dévoile les contours d'une offensive méconnue, pourtant lancée dès les années 1950, quand la recherche révèle que le tabac constitue un facteur de cancer et d'accidents cardiovasculaires. Pour contrer une vérité dérangeante, car susceptible d'entraîner une réglementation accrue au prix de lourdes pertes financières, l'industrie imagine alors en secret une forme particulière de désinformation, qui se généralise aujourd'hui : susciter, en finançant, entre autres, abondamment des études scientifiques concurrentes, un épais nuage de doute qui alimente les controverses et égare les opinions publiques.

Agnotologie
Cette instrumentalisation de la science à des fins mensongères a généré une nouvelle discipline de la recherche : l'agnotologie, littéralement, science de la "production d'ignorance". Outre quelques-uns de ses représentants reconnus, dont l'historienne américaine des sciences Naomi Oreskes, cette investigation donne la parole à des acteurs de premier plan du combat entre "bonne" et "mauvaise" science, dont les passionnants "découvreurs" des méfaits du bisphénol A. Elle expose ainsi les mécanismes cachés qui contribuent à retarder, parfois de plusieurs décennies, des décisions vitales, comme le trucage des protocoles, voire la fabrication ad hoc de rats transgéniques pour garantir les résultats souhaités. Elle explique enfin, au plus près de la recherche, pourquoi nos sociétés dites "de l'information" s'accommodent si bien de l'inertie collective qui, dans le doute, favorise le business as usual et la consommation sans frein.

https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/

Écrit par : Allusion | 23/02/2021

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Ilham Kadri (Solvay): "Les États-Unis sont une concurrence énorme"
L'Inflation Reduction Act américain a créé des tensions avec l'Europe. Efficace, rapide, clé sur porte, l'aide financière de l'Oncle Sam a déjà séduit bon nombre de grands noms industriels européens. Solvay en fait partie. Pour sa CEO Ilham Kadri, "il faut s'inspirer" du modèle américain.

https://www.lecho.be/entreprises/chimie/ilham-kadri-solvay-les-etats-unis-sont-une-concurrence-enorme/10464392.html

Écrit par : Allusion | 30/04/2023

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Solvay se scindera en "Syensqo" et "Solvay"
Solvay a dévoilé, ce vendredi, les structures capitalistiques et les politiques financières de ses deux sociétés, qui naîtront de la scission du groupe. Syensqo visera la croissance, Solvay, la génération de cash.

"La scission de Solvay va libérer de la valeur pour les actionnaires"

Le marché a accueilli plutôt froidement les détails sur la scission de Solvay. Les analystes se montrent pourtant optimistes.
financières des deux entités qui naîtront de sa scission, annoncée il y a plus d’un an. D’un côté, Syensqo visera la croissance, de l’autre, Solvay se concentrera sur la génération de cash.
Et si l’on se fie à la réaction du marché, les investisseurs ne semblent, de prime abord, pas convaincus. Solvay chutait ainsi de plus de 2,5% à environ 104 euros à la Bourse de Bruxelles, vers 11h, ce vendredi, signant la plus forte baisse de l’indice Bel 20. Soulignons toutefois que le titre a gagné plus de 10% depuis le début de l’année et près de 30% sur un an.
Pour Degroof Petercam, les détails révélés ce vendredi constituent les "prochaines étapes logiques du processus de séparation".
Le mouvement du marché ne coïncide, en tout cas, pas avec les avis des analystes, qui se veulent plutôt rassurés. "Nous pensons que ces annonces sont conformes aux commentaires antérieurs de la direction et indiquent que le processus de 'défusion' de Solvay progresse comme prévu", souligne notamment ING, dont l'analyste Stijn Demeester conserve sa recommandation à l’achat et son objectif de cours de 145 euros.

https://www.lecho.be/entreprises/chimie/solvay-se-scindera-en-syensqo-et-solvay/10475020.html

Écrit par : Allusion | 16/06/2023

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