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24/02/2023

La confrontation de deux idéologies

0.pngAujourd'hui, il y a exactement un an depuis le lancement de "l'opération militaire spéciale" par Poutine et la Russie sur sa voisine l'Ukraine.
T
ous les médias du monde en parlent et constatent qu'il n'y a pas de gagnants mais uniquement des perdants des deux côtés faces aux deux manières de vivre et de penser.

Comprendre un an de conflit en cinq étapes et en cartes (grand format)
Q
u'en dire de plus.
Rien ou presque rien. Tout est dit, analysé si ce n'est que ce qui est le face à face deux manières de vivre.
L
a démocratie et la liberté de penser en Occident vs l'oligarchie et la dépendance vis-à-vis d'une autorité oligarque inconditionnelle d'une autocratie en Orient.


...

Avant d'aller plus loin, retour au jeudi 24 février 2022
podcast.
Entre 1985 et 1991, Gorbatchev s'engage vers la fin de la guerre froide et lance sur le plan intérieur la libéralisation économique, culturelle et politique, connue sous les noms de perestroïka et de glasnost. Apprécié en Occident et beaucoup moins en Russie. Impuissant à maîtriser les évolutions qu'il a lui-même enclenchées, il doit faire face au putsch de Moscou et démissionne à la fin de l’année 1991. Chute des régimes communistes en Europe. Dislocation de l'URSS. Sans successeur, son rival Boris Eltsine devient président de la fédération de Russie.
Pour raison de santé, il cède le pouvoir à Poutine en mars 2000. Progressivement, on comprend qu'il veut restaurer l'empire de l'URSS et avec le souvenir de Pierre Ier le Grand. Le monde occidental est face à Poutine 
podcastpodcast.

Les dirigeants occidentaux ont tenté d'arrêter les instincts guerriers de Poutine. En Angleterre, il y eut l'empoisonnement d'un ancien agent du renseignement militaire russe, l'utilisation d'armes chimiques et des appels téléphoniques de Boris Johnson pour le raisonner. Il y eut des affrontements avec Donald Trump sur les missiles nucléaires. Des menaces de Poutine visant l'OTAN. La CIA prévient qu'elle est au courant du projet d'invasion de l'Ukraine. Le secrétaire général de l'OTAN fait ses efforts diplomatiques de la dernière chance pour éviter la guerre : "Nous avons travaillé jusqu'au bout pour essayer de les convaincre de changer leurs plans, jusqu'à ce que les chars roulent et que les avions volent". Poutine est resté intraitable sur ses décisions restées secrètes. Ce 24 février 2022, en pleine nuit, il déclenche l'invasion de l'Ukraine avec des missiles qui frappent Kiev.

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2.pngEn 2014, l'annexion de la Crimée par la Russie a été la première action pour tester les réactions et la résistance des forces occidentales. Elles furent relativement plus molles.
0.pngI
l fallait un pays de la grandeur de l'Ukraine pour que les réactions soient presque unanimes. La résistance par l'intermédiaire de l'OTAN a été unanimes pour unifier les forces occidentales. Censure et propagande sont les outils principaux d'une guerre idéologique russe.
E
n 2011, au sujet de la nostalgie à l'Est, j'écrivais "L'Est ostalgique ?" qui faisait le lien avec le cas de la Roumanie. La roumaine, Nina Georgescu, y prenait fait été cause en reprenant "La thérapie du choc". "Westalgie", un péril en rose et bleu" s'oppose, basée globalement sur l'idéologie américaine par l'argent.
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e n'ai pas été en Russie et je me suis connecté à le franco-russophile, Alexandre Latsa, pro-Poutine, pour écrire "La Russie, un pays à la mode?".
I
l y a un an, au sujet de l'invasion des troupes russes en Ukraine, comme je ne connais pas le dossier, j'écris "Les utopies idéologiques"  dans lequel j'ai décidé de ne pas prendre position en concluant "Il y a un agresseur et c'est la Russie. Il y a un agressé actuellement et c'est l'Ukraine.".

1.pngJe prends la chanson de Ferrat "La jungle ou le zoo" en référence en pensant résumer les deux esprits en opposition qui s'inspirent d'une métaphore connue à l'époque de la guerre froide, popularisée par Miloš Forman en comparant les sociétés occidentales ("La jungle") et le bloc de l'Est ("Le zoo"). En commentaires, j'enregistre les épisodes et les réactions qui se sont succédé pendant cette année. On oublie peut-être un peu vite que les mentalités évoluent comme le reste.
L
e monde est peut-être multipolaire mais, parfois il reste bipolaire avec de multiples nuances.0.png Majoritairement deux positions idéologiques s'opposent dans ce conflit par des différences psychologiques et sociologiques qui tournent jusqu'à l'anéantissement de la raison. Pouvoir, savoir et vouloir se conjurent dans la peur et l'absolutisme à choisir sa voie dans la vie qui ne font plus appel à la diplomatie pour trouver des solutions.
M
ais il faut faire un choix sans être magicien.
C
ombien de fois, n'ai-je pas répété à des interlocuteurs français ou autres que s'ils ne sont pas d'accord ou mal dans leur peau avec la politique et le mode de vie où ils habitent, il faut qu'ils s'éclipsent ou s'évadent. Ils ne vont pas refaire le monde à leur mesure.0.png
I
l y a eu beaucoup de réfugiés familiaux ukrainiens pour fuir la guerre et beaucoup de russes qui se sont évadés de Russie quand Poutine a fait un appel à de nouvelles recrues pour ses efforts de guerre.
La majorité de la population russe suit Vladimir Poutine et la contestation est étouffée puisqu'aucune dissidence n'est permise.

La guerre en Ukraine me rappelle le sketch "The Black night of the Monty Phyton and the Holly Grail"



0.pngIl y a toujours une fonction cathartique quand on parvient à rire ensemble de choses graves. Cette guerre permet, par la même occasion, de comparer et de tester le potentiel des armes et des concepts de résistance militaire occidentaux sur le territoire ukrainien sans devoir, jusqu'ici, intervenir sur le front lui-même. Poutine a engagé des mercenaires du groupe Wagner0.png
E
n fait, il n'y a pas de bonnes et de mauvaises idéologies. Les motivations pour la guerre de Poutine sont aller crescendo : légitime défense contre l'OTAN, humanitaire pour sauver les populations russes orthodoxes, lutte entre le camp du bien russe contre les nazis ukrainiens et l'occident décadent et débauché par sa néo-religion basée sur les Droits de l'Homme. Ouest vs Est avec Kiev en épicentre pour sa christianisation des Slaves orientaux en 998 et par son nihilisme du 19ème siècle qui ont créé la chute du mur de Berlin et le conflit des Balkans. Le parti communiste avait éradiqué l'Eglise. Un pacte avec le patriarche Krill a restauré la religion orthodoxe dans une idéologie mystique ethnico-politique avec un langage apocalyptique.
C
hacune a ses points positifs et ses points négatifs. Les deux phrases qui suivent son peut-être caricaturales mais qui ne sont pas foncièrement fausses.

  • Dans le bloc idéologique de l'Est, on peut très bien y vivre et céder tous ses pouvoirs à un dictateur sans s'intéresser à la politique. Les décisions se prennent plus rapidement.
  • Dans le bloc idéologique de l'Ouest, on peut très bien y vivre avec des connaissances acquises par les études requises par l'idéologie. Les décisions sont prises beaucoup plus lentement et peuvent être considérées comme molles. La relation avec les langues russe ou ukrainienne jouent un jeu de l'identité. Une guerre à la Pyrrhus ou d'usure? 

0.pngComme les données en connaissance de l'intelligence artificielle ChatGPT se sont limitées à 2021, j'ai donc pensé poser à cette IA.
Que pensez-vous d'une guerre qui arriverait entre la Russie et l'Ukraine ?

En tant qu’assistant AI, je n’ai pas d’opinions personnelles, mais je peux vous donner des informations factuelles sur la situation.0.png
L
a relation entre la Russie et l’Ukraine a été tendue depuis de nombreuses années en raison de différends territoriaux et politiques. En 2014, la Russie a annexé la Crimée, une péninsule ukrainienne, ce qui a provoqué des tensions importantes entre les deux pays et des sanctions internationales à l’encontre de la Russie.
D
epuis lors, il y a eu des conflits sporadiques dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, où les séparatistes prorusses ont pris le contrôle de certaines parties de la région. Bien que les accords de paix de Minsk aient été signés en 2015 pour résoudre le conflit, les hostilités se poursuivent, et les deux parties continuent de s’accuser mutuellement de violations.
U
ne guerre entre la Russie et l’Ukraine aurait des conséquences désastreuses non seulement pour ces deux pays, mais aussi pour la région et le monde entier. Elle pourrait entraîner une escalade de la violence, des pertes en vies humaines, la destruction d’infrastructures et des déplacements de population massifs. Elle pourrait également déclencher une réaction internationale et des sanctions économiques.
I
l est donc essentiel que les dirigeants des deux pays cherchent à résoudre pacifiquement leurs différends et à travailler ensemble pour maintenir la stabilité dans la région. Les efforts diplomatiques et les négociations sont nécessaires pour parvenir à une solution durable au conflit.

0.pngTout est dans tout inversement en dépendant de facteurs très humains dans lesquels il ne faut pas trop chercher une vérité et encore moins une réalité. Ces deux idéologies ne sont pas compatibles sinon dans la résilience d'après-guerre et par la recherche des responsabilités, des crimes d'agression et probablement de génocide comme il y en a eu plusieurs dans l'histoire ...
Ce qu'on peut conclure, c'est que Poutine s'est auto-intoxiqué par 3 délires :
  1. La pensée que l'on peut rétablir l'URSS
  2. La mythologie de la grandeur de l'empire des tsars
  3. L'unité des "frères" russes

Sa mégalomanie et son incompétence ont atteint le contraire de ce qu'il espérait, à cause de sa haine congénitale de la démocratie, d'échecs en échecs. "Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances", écrivait Proust.

Il y a trois billets qui sont à ajouter à celui-ci :


 

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Quand tout va mal, le secteur de l'armement va de mieux en mieux...

Investir dans l'industrie de l'armement, ce n'est pas très moral, mais...

En temps de paix, on tue quelqu'un, on devient un assassin.

En temps de guerre, on en tue un millier, on devient général. 


 
Allusion

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1.jpg26/2/2023: En Afrique, ce qu'on en pense
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Le marché dans un salon des armes et son exposition où les Russes et les Ukrainiens étaient présents. Les vrais gagnants d'une guerre: les marchands d'armes.
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Parti pris avec Pierre Kroll et Nicolas Vadot
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Ce billet manquait peut-être d'humour à la belge, une fois
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6/3/2023: Un anniversaire de la mort de Staline
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0.png21/03/2023: Visite de Xi Jinping chez Poutine pendant 3 jours

Quel est l'intérêt de chacun?
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2.jpg23/03/2023: Même question débattue
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27/3/2023: Anniversaire de la guerre de Crimée et de Sébastopol en 1853
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14/4/2023:

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25/4/2023: La présidence russe au conseil de sécurité
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2/5/2023: quand l'Ukraine va lancer sa contre offensive?
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2.png10/5/2023: "La verticale de la peur" Favarel-Garrigue
podcast 

15/5/2023: ressemblance entre 15/5/1988 et 15/5/2022 
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2/6/2023 :

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0.png12/7/2023 : adhésion de l'Ukraine ne pourra se faire qu'après la guerre. Sinon l'OTAN entrerait en guerre immédiatement avec la Russie. La vassalisation de l'Europe aux Etats-Unis continue
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Commentaires

Rien ne sera plus comme avant
Une nouvelle Europe est née avec de nouvelles relations internationales .

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-rien-ne-sera-plus-comme-avant/vi-AA17SG3k?ocid=msedgntp&cvid=d10edff166784bffaf73aaaf5e2336f5&ei=12

Écrit par : Allusion | 24/02/2023

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Une invasion de l’Ukraine lancée par la Russie ? Peu y croient en Occident avant le 24 février 2022 malgré les avertissements des services de renseignements américains. Autre signe avant-coureur : dès le 21 février, le pays dirigé par Vladimir Poutine reconnaît l’indépendance de deux « oblasts » à l’est de l’Ukraine, Donetsk et Lougansk. Là-bas, les forces pro-russes et ukrainiennes se livrent combat depuis huit ans. Mais il y a un an, le conflit prend une autre tournure. La Russie lance la plus grande offensive sur le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale. Retour sur les temps forts de cette guerre en Ukraine.

24 FÉVRIER
PHASE I : L'OFFENSIVE
Une « opération militaire spéciale », c’est avec ces mots que le président russe lance l’offensive. L'objectif affiché est de défendre les "républiques" séparatistes de Lougandsk et Donetsk (Donbass) et de "dénazifier" l'Ukraine. C’est le discours officiel. Ce que désire vraiment Vladimir Poutine, c’est faire de l’Ukraine une entité de la Russie, qui ne risque plus de se tourner vers l’OTAN ou l’Union européenne.
Pour cela, Poutine veut une guerre éclair et met énormément de forces sur le terrain. Il a massé 150.000 soldats à la frontière russo-ukrainienne et 30.000 autres à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine.
24 février. Pour certains observateurs, le rapport de force est clairement à l’avantage des Russes à ce moment-là. Pour d’autres, 180.000 hommes pour envahir tout un pays, cela risque de ne pas être suffisant. Les Ukrainiens, eux, ont 200.000 hommes sur tout leur territoire.
Au sol, les Russes pénètrent sur le territoire ukrainien. Sur ces images de caméra de surveillance, des dizaines de camions russes passent la frontière avec la Crimée sans être arrêtés.
L’invasion se fait aussi depuis le ciel. L’armée russe bombarde les principales villes ukrainiennes dans les premières 24 heures.
Trois fronts se dessinent. C’est beaucoup. Cela demande aux Russes de nombreux moyens, ainsi qu’une bonne coordination. Mais, à cette étape, il n’y a pas encore de commandement général russe. Chaque avancée sur la carte est dirigée par un commandement indépendant.
Au départ de la Biélorussie, les troupes russes atteignent les faubourgs de Kiev en quelques jours. Par les airs, l'aviation attaque l’aéroport d’Hostomel. L’objectif de la Russie est d’y installer une tête de pont pour y faire venir des troupes russes par voie aérienne.
Le plan de Vladimir Poutine est de prendre Kiev et de neutraliser le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. En trois jours, ce serait gagné pour l’armée russe. Les États-Unis proposent au président ukrainien un avion pour s’exfiltrer.
Je n’ai pas besoin d’un taxi, envoyez-moi plutôt des armes.”
VOLODYMYR ZELENSKY - PRÉSIDENT UKRAINIEN
Cette phrase prononcée par le président ukrainien dans un message vidéo posté sur Twitter entre dans l’Histoire. À la surprise générale, l’ancien acteur de 44 ans se transforme en chef de guerre.
Volodymyr Zelensky annonce le soir même que les troupes russes ont réussi à s’emparer de l’aéroport d’Hostomel, près de la capitale ukrainienne mais elles n’arriveront jamais à y installer un camp de base. Cela va impacter toute la suite de la prise de Kiev et donc, de l’Ukraine.
Les Russes avancent néanmoins dans les terres ukrainiennes depuis la Biélorussie. Les chemins d’approvisionnement de munitions, de nourriture, de soin des blessés s’allongent ainsi. Celui entre la frontière biélorusse et Kiev est long de 60 kilomètres. Les images des colonnes de chars sont impressionnantes. Les Russes réussissent ainsi à progresser… mais sans assurer la logistique ni sécuriser leurs flancs. Les Ukrainiens en profitent pour les attaquer.
Des images satellitaires prises par la société Maxar montrent une longue file de camions militaires russes sur plusieurs kilomètres dans la région de Kiev le 28 février 2022.
Très vite, l’armée russe s’enlise au propre comme au figuré. Les images partagées sur les réseaux sociaux par ceux qui soutiennent l’Ukraine montrent des dizaines de véhicules russes abandonnés et hors d’usage.
Des camions s'embourbent dans la boue du dégel. Quand ils circulent encore, on voit que les pneus sont parfois fendus sur toute leur longueur. Des pièces d'artillerie et des véhicules blindés, parfois même des chars russes sont abandonnés en rase campagne et emmenés par des tracteurs d'agriculteurs ukrainiens. Les images sont absolument hallucinantes et montrent le niveau d’impréparation et de désorganisation des Russes.”
SAMUEL LONGUET - CHERCHEUR AU GRIP, GROUPE DE RECHERCHE ET D’INFORMATION SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ.
Un système de canon missile à roues Pantsir-S1 aux pneus crevés et même déchirés a été abandonné par les Russes. Twitter @TrentTelenko
Des véhicules blindés russes stationnés et visiblement embourbés près d’une gare de la région de Rostov, dans le sud de la Russie, le 25 février 2022. STRINGER / AFP
Quant à Kiev, la ville est immense. Elle abrite 2,9 millions d’habitants et a la même superficie que New York City. En comparaison avec la région Bruxelles-Capitale, elle est cinq fois plus étendue
Sans base à l’aéroport d’Hostomel, il ne va pas être aisé pour les troupes au sol de s’emparer de ce territoire stratégique. Mais, comme on peut le voir sur cette carte, la masse rouge avance. C’est l’armée russe qui s’engage tout de même sur les routes vers Kiev.
Le combat urbain est difficile. Dans les faubourgs de la capitale, les troupes avancent rue par rue, immeuble par immeuble. Les soldats ukrainiens utilisent des lance-missiles portatifs pour s’en prendre aux blindés et aux avions russes. Kiev fait preuve d’ingéniosité pour se défendre.
Malgré cette résistance, les Russes avancent et s’emparent de territoires ukrainiens. Au sud, Kherson est prise dès le 2 mars. La quasi-totalité de cette région, au nord de la Crimée, est aux mains des Russes.
Le 13 mars, Kharkiv, la deuxième plus grande ville est bombardée par les Russes qui maintiennent la pression. Les combats sont intenses autour de cette ville qui ne sera finalement jamais prise par les forces russes.
Le port stratégique de Marioupol est quant à lui assiégé à partir du 17 mars. La ville, comme beaucoup d'autres, se fait pilonner. Les civils trouvent refuge là où ils peuvent, notamment dans les souterrains de l’aciérie Azovstal et dans le théâtre de Marioupol.
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À la fin de cette première phase, le front n’est pas une ligne bien claire, contrairement à ce qu’une carte peut laisser croire. La désorganisation russe joue en sa défaveur. Et les Ukrainiens étonnent : ils se montrent flexibles, rusés et arrivent à intercepter bon nombre d’attaques russes.

25 MARS
PHASE II : CAP À L'EST
Ayant perdu trop de soldats et de matériel dans le Nord et sur la route vers Kiev, les Russes prennent une décision : ils se retirent du front entre la Biélorussie et Kiev et se reconcentrent à l'Est et dans le Sud.
Le monde découvre leurs atrocités, notamment à Boutcha. Certaines femmes racontent les crimes de guerre qu’elles ont subis. Maurine Mercier, notre correspondante sur place a rencontré deux d’entre elles, une mère et sa fille.
Ceux qui ont essayé de résister sont morts ou ils ont été obligés de voir leurs enfants se faire violer sous leurs yeux. Je ne sais même pas comment c’est possible de voir cela. J’ai regardé ces hommes droit dans les yeux. Ils étaient ivres morts et fous. J’ai compris ce que je devais faire. Non, je n’ai pas honte de ce qui m’est arrivé. Ce n’est pas à moi d’avoir honte. (…) Je vous raconte tout. Une fois pour toutes, il faut que les femmes sous occupation russe sachent qui ils sont et de quoi ils sont capables. Il faut que le monde sache.”
UNE MÈRE UKRAINIENNE HABITANTE DE BOUTCHA
Autre crime de guerre : l’assassinat de civils. Les images, que les Russes contestent mais vérifiées par satellite, dévoilent des passants abattus, certains encore sur leur bicyclette.
RONALDO SCHEMIDT / AFP
Au total, 458 corps seront retrouvés à Boutcha dont 366 hommes, 86 femmes et 12 enfants de moins de 21 ans. D’autres massacres sont dénoncés par le président ukrainien à Borodianka, Irpin, Motyjyn et Trostianets. Il rapporte aussi des actes de tortures sur des civils. Des hôpitaux bombardés.
Sur le front est, les Russes s’emparent d’Izioum le 1er avril. C’est la première ville clé dans le Donbass pour ensuite atteindre la double ville de Lyssytchansk et Sieverodonetsk, séparée par le fleuve Donets. Là-bas, les combats vont être acharnés pendant des mois.
La défense de Lyssytchansk et Sieverodonetsk coûte très cher aux Ukrainiens en pertes humaines et matérielles mais le commandement ne veut pas abandonner ces deux villes symboliques aux Russes. Les forces russes y perdent aussi beaucoup d’hommes et de ressources.”
SAMUEL LONGUET - CHERCHEUR AU GRIP, GROUPE DE RECHERCHE ET D’INFORMATION SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ.
Au Sud, les 2500 soldats ukrainiens retranchés dans l’usine d’Azov se rendent le 25 mai. La ville passe sous le contrôle russe. Elle est détruite à 90%. 20.000 personnes y sont décédées.
Sieverodonetsk finit par passer aux mains des Russes le 25 juin. Ils tentent ensuite de s’emparer de Bakhmout. Un combat qui a toujours lieu un an après le début du conflit. La guerre éclair n’a pas eu lieu.
Aujourd'hui, environ 20% de notre territoire est sous contrôle des occupants, (soit) près de 125.000 km2, c'est beaucoup plus que le territoire de tous les pays du Benelux ”

VOLODYMYR ZELENSKY - PRÉSIDENT UKRAINIEN
JUILLET ET AOÛT
PHASE III : UNE STABILITÉ TROMPEUSE
Les différentes attaques répertoriées pendant l’été 2022 dessinent une ligne de front. Elle semble se stabiliser. Mais en coulisses, une contre-offensive s’organise.
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L’Ukraine prépare ainsi la prochaine étape. Pendant l’été, l’Occident lui livre des armes : des canons Caesars côté européen. Des Himars, côté américain. Mais plus que du matériel, le pays attaqué bénéficie aussi des renseignements donnés par les Américains et l’OTAN. Des informations cruciales pour préparer une contre-offensive en septembre.
Les Ukrainiens vont savoir là où se trouvent les Russes, les endroits où se trouvent leurs dépôts de munitions. Qu’ont-ils l'intention de faire dans les heures, dans les jours, dans les semaines qui viennent ? Où en sont leurs concentrations de troupes ?
Plus que de mettre des petites aiguilles sur la carte et de les localiser, ils vont voir comment ils sont organisés, comprendre les moments et lieux clés dans le dispositif de l’armée russe. Si une frappe tombe à tel endroit, c’est telle action de l'armée russe qui sera paralysée avec des conséquences potentielles sur tout un secteur. Et c'est ce renseignement qui est crucial pour les Ukrainiens.”
SAMUEL LONGUET - GRIP
Grâce à la qualité du renseignement américain qui leur a été transmis, ils touchent des points de commandements, c’est très stratégique. Il y a des pertes anormalement élevées du côté russe de généraux et d’officiers supérieurs. Les Himars américains permettent d’aller frapper en profondeur derrière la ligne de front : des dépôts de carburant et de munitions et des postes de commandement russes sont détruits. L’armée russe est affaiblie.

6 SEPTEMBRE
PHASE IV : L'UKRAINE CONTRE-ATTAQUE
6 septembre. Les Ukrainiens ont l’information qu’au Nord, à Kharkiv, le front russe montre des failles. La décision est prise de se concentrer sur cette zone. Ils percent. Les faubourgs de Kharkiv sont libérés. Ils récupèrent 3000 km² dans un premier temps.
Les villes qui étaient prises par les Russes tombent les unes après les autres. Lyman est un marqueur qui montre que des villes d’importance moyenne sont reprises. Izioum aussi. Là-bas, 400 corps, dont une majorité de civils, sont retrouvés dans une fosse commune. Moscou est de nouveau accusé de crimes de guerre.
Le 8 octobre, une explosion détruit le pont de Crimée. Il servait d’acheminement de matériel pour les Russes. Ils s’empressent de le réparer et accusent les Ukrainiens.
En représailles de cette frappe en mauve sur la carte, l’armée russe attaque les « nœuds » de l’infrastructure électrique ukrainienne : les pylônes et les câbles mais aussi des centrales, des transformateurs et des postes électriques. Ils ne se contentent pas des territoires occupés. Les points rouges sur la carte montrent qu’ils bombardent partout dans le pays.
Un tiers des infrastructures énergétiques sont touchées le 10 octobre, selon Zelensky.
À la veille de l’hiver, de nombreux Ukrainiens se retrouvent sans électricité et sans chauffage. Une nouvelle façon de mener la guerre qui va continuer pendant toute la saison.
Nous sommes le 1ernovembre, l’armée russe arrive à resserrer les boulons et à former de nouveau une ligne de front. L’avancée ukrainienne s’arrête. Quelque 12.000 km2 sont récupérés au total.
Le 5 novembre, les troupes russes se sont installées près de la centrale nucléaire de Zaporijjia. Les deux camps s’accusent mutuellement de bombarder à proximité des infrastructures de la centrale. « Une folie » pour l’Agence internationale de l’énergie atomique qui demande de stopper tout de suite ces frappes qui risquent de provoquer une catastrophe nucléaire. La centrale est finalement contrôlée par les Russes. Elle représente 40% de la production nucléaire du pays.
Le 11 novembre, nouvelle victoire décisive pour les Ukrainiens : la reprise de Kherson. La ville est libérée. L’armée ukrainienne célébrée. Les habitants retrouvent un sentiment de liberté mais restent traumatisés par la violence des soldats russes. Témoignages à voir ci-dessous dans un extrait de notre journal télévisé du 13 novembre 2022.
C’est à ce moment-là que Sergueï Sourovikine est nommé à la tête de l'opération spéciale russe. On suppose que c’est lui qui donne l’ordre de se retirer de Kherson. La situation y est devenue intenable. Il décide de retirer ce qui peut encore être retiré, en limitant les dégâts humains et matériels. Et de restabiliser la ligne de front au sud du Dniepr dans le Sud-Est. On a ce qu’on appelle en langage militaire, une coupure humide. C'est-à-dire un cours d'eau qui permet de reconstruire une ligne de défense un peu solide.”
SAMUEL LONGUET - GRIP
Cette ligne de front restera à peu près la même jusqu’au début de l’année 2023. La guerre s’est clairement enlisée.
À Bakhmout, dans la région de Donetsk, en particulier, les combats sont âpres. Début janvier, l’armée russe est repassée à l’offensive. La ville est importante stratégiquement car elle ouvre la voie vers Kramatorsk, principale ville du Donbass sous contrôle ukrainien. À proximité, les Russes arrivent à prendre Soledar.
À nouveau c’est trompeur, comme pendant juillet et août, on pense que c'est stabilisé et qu’il ne doit pas s’y passer grand-chose. Mais si. Les combats sont extrêmement violents tout le long de la ligne de front, les duels d'artillerie sont extrêmement intenses. Et les Russes avancent, centimètre par centimètre, dans la ville de Bakmouth par exemple. Il y a des microfractures un peu partout sur la ligne. Les deux belligérants, de part et d'autre, s'efforcent de combler les failles pour être sûr qu'il n’y aura pas de rupture du front de leur côté.”

SAMUEL LONGUET - GRIP
25 JANVIER
PHASE V : LES RENFORTS OCCIDENTAUX
Depuis le début du conflit, l’Ukraine demande de l’aide matérielle aux Européens et aux Américains. Ce soutien est allé crescendo : des armes antichar au début du conflit, aux canons ensuite, pour arriver enfin, à la livraison de chars fin janvier. Les États-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni mettent 109 chars à disposition.
Le but de l’OTAN est de permettre à l’Ukraine de reprendre des territoires mais ce n’est pas gagné. Les Ukrainiens doivent être formés à l’utilisation de ces chars, tous différents. Enfin, si ce matériel est promis, cela prend plusieurs semaines voire des mois pour qu’il arrive sur la ligne de front.
Cela permet de constituer un solide groupe de manœuvre qui peut leur permettre de reprendre l’avantage sur au moins un point du front. Mais il y a un défi logistique et technique. Ce ne sont pas les mêmes pièces entre les différents types de tanks livrés. Ces tanks ne tirent pas tous les mêmes obus que les tanks soviétiques qu’ils ont déjà. En plus de cela, les chars américains fonctionnent, non pas avec du diesel, mais avec du kérosène, soit de l’essence pour avion.”
SAMUEL LONGUET - GRIP
Côté russe, les forces se mobilisent également. Les autorités ukrainiennes y voient la préparation d’une nouvelle offensive pour l’anniversaire du début de « l’opération militaire spéciale » de Vladimir Poutine.
Comment tout cela va-t-il se terminer ? Si des scénarios se dessinent, le conflit est bien embourbé, continuant à causer des morts dans les deux camps.
Il ne faut pas oublier qu’une guerre n’est pas aussi propre qu’une flèche de couleur qui avance sur une carte.”
SAMUEL LONGUET - GRIP
Ainsi, depuis le 24 février 2022 jusqu’au 29 janvier 2023, le conflit a fait 18.657 victimes civiles dans le pays : 7110 sont décédées et 11.457 blessées. Parmi les personnes décédées, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a compté 405 enfants. La plupart ont été tués par des armes à feu ou des attaques de missile. Des chiffres sous-estimés selon le HCDH car « la réception des informations en provenance de certaines localités où se déroulent des hostilités intenses a été retardée et de nombreux rapports doivent encore être corroborés. » Quant aux victimes militaires dans les deux camps, elles se comptent probablement en centaines de milliers.

Écrit par : Allusion | 24/02/2023

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Les forces ukrainiennes ont récupéré l'un des missiles hypersoniques les plus avancés de la Russie

La Russie était en position de force dans la guerre aérienne
Les forces armées ukrainiennes ont récupéré la carcasse intacte d'un rare missile hypersonique air-air russe Vympel R-37M qui a été utilisé contre les avions ukrainiens depuis le début de la guerre, faisant la force de la Russie.
Une vidéo partagée sur Twitter par un ancien officier du renseignement et hacker éthique, David Kime, montre la récupération d'un missile hypersonique Vympel R-37M par les forces ukrainiennes à un moment indéterminé, vers le début du mois de février 2023.
"Le R-37M est le missile à plus longue portée de sa catégorie", a écrit Kime dans son message sur Twitter, "non seulement parmi ceux en service dans les forces aérospatiales russes, mais aussi en comparaison avec ses homologues mondiaux."
"Cela permet aux chasseurs russes Su-35S et MiG-31BM de frapper les avions ukrainiens sans être exposés au risque de tirs de riposte ou de défense aérienne", a ajouté Kime.
Le missile hypersonique Vympel R-37 et ses variantes font partie des armes modernes les plus dévastatrices de l'armée de l'air russe, selon David Axe de Forbes.
En novembre, Axe a été l'un des premiers journalistes occidentaux à écrire sur la façon dont le R-37M avait changé la guerre aérienne en Ukraine, permettant à certains pilotes russes de prendre l'avantage sur leurs homologues ukrainiens.
"Paralysée par des procédures inflexibles, manquant cruellement d'armes de précision et malmenée par les défenses aériennes ukrainiennes, la Vozdushno-kosmicheskiye sily (VKS) russe se maintient comme elle peut dans le ciel ukrainien, malgré un avantage numérique de 10 contre 1 en termes de chasseurs et d'avions d'attaque", écrivait Axe le 8 novembre.
"Mais cela ne signifie pas que les Russes font tout de travers", ajoute le journaliste de Forbes. "Les trois régiments qui pilotent le meilleur intercepteur du VKS, le MiG-31BM Mikoyan bimoteur et biplace, gagnent là où la plupart des autres forces aériennes perdent."
Selon Axe, le secret du succès du MiG-31 réside dans sa capacité à effectuer des patrouilles de défense à haute altitude, combinée à l'utilisation du missile Vympel R-37M pour attaquer les pilotes ukrainiens avant qu'ils ne se battent contre leurs adversaires russes.
Les chasseurs et les missiles ukrainiens n'ont pas la vitesse, la portée et l'altitude nécessaires pour riposter efficacement", écrit Axe.
Depuis novembre, les pilotes ukrainiens ont mis au point des tactiques pour contrer les missiles R-37M des forces aériennes russes, selon un pilote qui s'est entretenu avec le diffuseur d'informations lituanien Delfi.
"Nous avons créé différentes tactiques pour éviter ce missile, et c'est pourquoi il ne parvient pas aussi bien que prévu à contrer nos avions à réaction", a déclaré le pilote ukrainien connu uniquement sous son pseudonyme, Juice.
Dans son entretien avec Angela Bubelyak de Delfi, Juice a demandé aux alliés occidentaux de l'Ukraine de fournir à son pays des avions de combat F-16 modernes, affirmant que cela aiderait les pilotes ukrainiens à mieux contrer l'armée de l'air russe, bien qu'il ait fait remarquer que le R-37M n'a pas abattu beaucoup d'avions ukrainiens ces derniers temps.
"Ils n'ont pas été aussi performants que ce qu'on attendait, pendant ces mois, pendant cette guerre. Mais quand même, ce missile est extrêmement dangereux pour nos jets, pour nos hélicoptères, pour tous nos moyens aériens", a déclaré Juice à Bubelyak. Cependant, de nouveaux développements au cours des deux dernières semaines pourraient signifier que la situation va devenir encore plus dangereuse pour Juice et ses collègues pilotes.
Le 13 février, Andrey Yusov, un représentant du ministère ukrainien de la Défense, a déclaré au Kyiv Post que la Russie rassemblait des centaines d'avions en vue d'un assaut potentiel.
"Nous avons des informations sur la présence d'environ 450 avions tactiques (pas des bombardiers stratégiques) et d'environ 300 hélicoptères, dont la moitié d'entre eux sont d'attaque", a déclaré Yusov.
Ils se trouvent principalement sur le territoire de la Fédération de Russie, à au moins 200 kilomètres de la frontière, concentrés en différents endroits, mais hors de notre portée", a ajouté Yusov, qui ne doute pas que le missile R-37M sera un élément essentiel de la stratégie russe s'ils espèrent pénétrer les défenses aériennes ukrainiennes.

Écrit par : Allusion | 24/02/2023

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L’art, une arme en temps de guerre

L’Ukraine a surpris le monde entier par la résistance stupéfiante de sa population face à l’agression russe. Dans ce contexte tragique, l’art s’est doté d’une mission nouvelle : plus que jamais, la culture ukrainienne est devenue vitale, et ce, d’autant plus que la Russie cherche à nier l’existence même de la nation ukrainienne. Les attaques ne visent donc pas seulement des cibles militaires, mais également les musées, les théâtres et les salles de concert. Avec ferveur, les artistes du pays n’hésitent pas à répliquer au travers de leurs œuvres. Le réalisateur Philipp Kohlhöfer a accompagné ces Ukrainiens qui font la guerre sur un autre front, celui de l’art.

https://www.arte.tv/fr/videos/111756-000-A/l-art-une-arme-en-temps-de-guerre/

Écrit par : Allusion | 24/02/2023

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1. Le coup d'essai
Poutine a attaqué l'Ukraine pour la première fois en 2014, les dirigeants européens se sont affrontés sur la méthode pour l'arrêter. Alors que, place Maïdan à Kiev, des manifestations massives exigent un rapprochement avec l'Union Européenne, le président ukrainien s'enfuit en Russie. Poutine exploite ce chaos pour faire le geste le plus audacieux de sa présidence : envoyer des troupes en Crimée. Cet épisode déroule le fil des événements, des manifestations de Kiev aux conversations téléphoniques et aux sommets houleux où l'Occident tente de trouver un moyen de régler la situation. La crise s'aggrave quand les combats s'étendent au Donbass et que l'avion de Malaysian Airlines MH17 est abattu.

https://auvio.rtbf.be/media/face-a-poutine-1-le-coup-dessai-3002800

2. Un retournement inattendu
Poutine se tourne vers le Moyen-Orient. Les dirigeants occidentaux changent de stratégie et tentent de faire du dirigeant russe un pacificateur, mais Poutine a d'autres objectifs et montre jusqu'où il est prêt à aller pour maintenir ses alliés au pouvoir. David Cameron, notamment, rappelle les efforts qu'il a déployés pour rapprocher Poutine de l'Occident. Après des pourparlers à Sotchi en 2014, il pense avoir réussi à fléchir le dirigeant quand celui-ci l'emmène faire un tour en hélicoptère privé. Mais l'amitié entre les deux hommes se délite rapidement. Poutine soutient ouvertement son allié, le président syrien Bachar el-Assad dans sa sanglante guerre civile qui, en 2015, prend une autre tournure, lorsque Poutine décide d'envoyer des forces russes.

https://auvio.rtbf.be/emission/face-a-poutine-24716

3. Le tout pour le tout
Poutine déclenche l'invasion de l'Ukraine et révèle comment les dirigeants occidentaux ont tenté de l'arrêter. Entre l'empoisonnement d'un ancien agent du renseignement militaire russe en Angleterre, les affrontements avec Donald Trump sur les missiles nucléaires ou les menaces visant l'OTAN, le président russe ne relâche pas la pression. Theresa May se remémore comment elle a mobilisé la communauté internationale contre l'utilisation d'armes chimiques sur le sol britannique. Le chef de la CIA, Bill Burns, raconte sa mission secrète à Moscou pour avertir Poutine que les services de renseignement américains étaient au courant de son projet d'invasion de l'Ukraine. Boris Johnson relate ses appels téléphoniques pour le raisonner. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, évoque les efforts diplomatiques de la dernière chance pour éviter la guerre : "Nous avons travaillé jusqu'au bout pour essayer de les convaincre de changer leurs plans, jusqu'à ce que les chars roulent et que les avions volent". L'épisode se termine dans la nuit du 24 février 2022, quand les missiles russes frappent Kiev : le président Volodymyr Zelensky se souvient s'être réveillé au milieu de la nuit et sa femme lui a demandé que dire aux enfants.

https://auvio.rtbf.be/media/face-a-poutine-3-le-tout-pour-le-tout-3002822

Écrit par : Allusion | 24/02/2023

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Manifestation à Bruxelles contre l’invasion russe: «Si l’Ukraine cesse de se défendre, elle cessera d’exister»
Un an après l’invasion russe, une manifestation de soutien était organisée à Bruxelles par le collectif Promote Ukraine. Pour obtenir le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine, les manifestants belges et ukrainiens réclament l’accélération de l’armement de l’Ukraine.

Écrit par : Allusion | 25/02/2023

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La Fête de Martisor Tradition reconnue comme patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO
Arthis – Rue de Flandre 33, 1000 Bruxelles
Comme chaque année, Arthis vous invite à découvrir l’une des plus belles et joyeuses traditions roumaines et bulgares du printemps : la Fête de Martisor/Martenitsa !

Dans les premiers jours de mars, les Roumains, les Moldaves, les Bulgares et les Macédoniens s’offrent, les uns les autres, des martisoare / martenitsa (le plus souvent, ce sont les hommes qui en offrent aux femmes) formés d’un fil rouge et d’un fil blanc parfois tressés ensemble et se terminant par des toupillons en Roumanie et Moldavie, par des pompons en Bulgarie et parfois par de petites poupées en laine des mêmes couleurs en Bulgarie et Moldavie.
Les deux couleurs peuvent avoir plusieurs symboliques :
• la santé et la force du sang, le blanc d'une longue vie ;
• la chaleur du soleil printanier et la neige hivernale qui fond ;
• la lumière et l’eau, deux éléments essentiels à la vie ;
• l'amour (ou l'amitié) et la pureté (ou la droiture, ou le respect) ;
• la vie et la paix…
Le Martisor est un cordon natté d’un fil blanc et d’un fil rouge, avec un petit objet de parure, qui est porté par les femmes et les filles pendant tout le mois de mars et signifie l’arrivée du printemps.
Cette tradition a été incluse, en 2017, dans la liste représentative Unesco du patrimoine immatériel de l’humanité.

Écrit par : Allusion | 26/02/2023

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Opération Z en Ukraine : AN 1 – La grande bifurcation
Cela fait maintenant 365 jours que la Russie a déclenché son Opération Militaire Spéciale.

Quelques jours plus tard, la communauté d’affaires française, s’était retrouvée dans une soirée organisée par la chambre de commerce et d’industrie franco-russe. Au cours de cette soirée qui s’est tenue dans une ambiance électrique mélange de stress, inquiétude et désarroi, je me rappelle avoir expliqué à un groupe de français assez médusés que je pensais que cette “affaire” allait avoir des conséquences plus importantes pour la planète, et notamment l’hémisphère nord, que la chute de l’URSS.

Le monde d’avant.
Pour beaucoup pourtant, la fin de l’URSS signifiait la fin d’une Histoire avec un grand H et la continuité de l’histoire avec un petit h. La fin des hommes même et l’apparition de l’homme, unique nous disait on puisque l’humanité n’avait plus qu’un modèle et que celui-ci était le meilleur.
La domination du système d’exploitation occidental et américano-centrique s’affirma dans les années 90 et 2000 de façon absolument indiscutable. L’OTAN avant pris trop d’avance technologique sur le plan militaire, et l’Amérique trop d’avance sur le contrôle des flux financiers globaux.
La construction européenne, de son coté, au cours des deux premières décennies du siècle, paracheva le rattachement de l’Europe de l’Ouest, puis du centre, puis de l’est à ce système d’exploitation; ses lignes de codes civilisationnelles, militaires, politiques, financières arrivèrent même jusqu’à Kiev et amenèrent la guerre aux frontières russes, et dans le monde russe de l’ancienne Ukraine.
Certes il y a eu des “moments” qui ont semblé allait à l’encontre du courant, comme l’incroyable printemps de Crimée en 2014 et la victoire russe en Syrie de 2017, des “moments” qui pouvaient laisser penser qu’il pouvait s’agir des prémices d’un nouvel ordre stratégique mondial.

Et puis le 24 février 2022.
Beaucoup (presque tous?) pensaient que ce scénario était improbable,voire impossible. Beaucoup pensait que cela resterait un abcès local, beaucoup se sont dit que ça serait finit rapidement. Nous nous somme tous trompés. La dimension tectonique, systémique, de l’opération Z était telle, que personne ne pouvait sans doute s’en rendre bien compte sur le moment. Un an plus tard, les observateurs avertis commencent sans doute à peine a envisager sa réelle dimension tectonique.
Bien sur pour la Russie, la guerre contre le monde russe a commencé il y a prés de 9 ans, en 2014.
Mais depuis février 2022, cette guerre n’est plus “quelque part en périphérie de la Russie“, la guerre s’est déplacée au sein de la conscience de chaque russe, de chaque habitant du monde russe.
L’Opération Z a plié la conscience des russes, comme les consommateurs d’épice de Dune, plient l’espace temps avec leur esprit.
Le “quelque part” est devenu “c’est chez nous”.
La guerre contre la Russie et le monde russe est devenu la guerre de tous.
Les slogans “Nous” (Мы) et “ensembles” (Вместе) ne sont pas un hasard.
Bien sur, au sein du système d’exploitation Occidental, des anti-virusses puissant fonctionnent activement, qui ont pour fonction de ne pas permettre aux sociétés occidentales et européennes d’avoir accès à un quelconque scénario non issu du système occidental et surtout pas au narratif russe et sa vérité historique.
Malheureusement, s’il y a du reste bien une bataille perdue, pour la Russie, contre l’Occident, c’est celle de l’information.
L’Opération Z a initié une incroyable, et impensable accélération historique, qui est une inversion symétrique de celle que le monde a connu à partir de 1991 avec le puissant flux occidental. L’opération Z a, et aura, l’effet inverse : elle entraînera un puissant reflux de l’influence du système d’exploitation Occidental, et donc de sa sphère d’influence.

La guerre préventive russe est devenue désormais un duel de civilisations.
Un duel d’écosystème et de système d’exploitation entre deux mondes, le monde russe et le monde occidental.
Plus aucun des deux centres de décisions ne peuvent reculer, le duel est existentiel.
L’affrontement de Moscou et Washington est terrible. Les batailles qui se déroulent sur le théâtre d’opérations sont terribles, les films de ces batailles montrent non seulement la dimension absolument hallucinante du conflit, avec ses dizaines de milliers de morts, ses milliers de tanks et autres véhicules militaires détruits, mais aussi par exemple le rôle croissant des drones et surtout, de terribles combats urbains ou de tranchées au corps à corps.
L’armée russe, malgré de terribles erreurs, va à l’encontre de l’histoire telle qu’elle était censée devoir se dérouler, qui devait amener à une configuration de l’espace monde, sans Russie, ou avec une Russie faible.
C’est précisément ce futur que la Russie refuse et, par le biais de l’opération Z, a décidé d’inverser le cours de l’histoire et reprendre son destin en main.
2022 a été une année stressante et difficile pour les russes, pour la Russie elle aura été celle de la survie à l’uppercut économique des sanctions.
Nul doute que 2023 ne soit pas plus simple, et même probablement plus difficile et stressante.
Mais les tendances de fond, tectoniques, initiées par le retour de l’histoire et ce colossal événement géopolitique sont désormais irréversibles. La Russie est prête à assumer la fin de son voyage vers l’ouest et entamer, au travers de la réunification historique du monde russe,”sa grande bifurcation”.
Une bifurcation morale et civilisationnelle totale.

https://alexandrelatsa.ru/2023/02/chaine-du-frussien-reflexions-sur-1-an-doperation-militaire-speciale/

Vidéo
https://youtu.be/fR_emz_U_gs

Écrit par : Allexandre Latsa | 26/02/2023

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Les amis de Poutine : l'Afrique du Sud, la Corée du Nord et d'autres pays qui soutiennent la guerre en Russie
"L'opération spéciale" de Poutine a duré plus longtemps qu'il ne le pensait

"L'opération spéciale" de Poutine a duré plus longtemps qu'il ne le pensait
Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a lancé une guerre d'agression contre l'Ukraine. Malgré les nombreuses vies que cette guerre a provoqué des deux côtés, les villes détruites, les familles sans abri et les enfants traumatisés, certains pays sont toujours aux côtés de la Russie.
Cinq pays sont contre la condamnation de la Russie par l'ONU
En octobre de l'année dernière, les Nations Unies ont organisé un vote sur la question de savoir si la Russie devait être condamnée pour ses annexions à l'Ukraine, qui violent le droit international. Comme l'a rapporté le média allemand NTV, seuls quatre autres pays en dehors de la Russie ont voté contre - et tous ces pays rejettent les droits de l'homme et la démocratie en général.
Plus de 140 États condamnent la Russie
Ces quatre pays, qui sont tous essentiellement des dictatures, sont la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie et le Nicaragua. Le résultat est clair : 143 des autres pays ont voté pour condamner la Russie, 35 se sont abstenus et dix pays n'ont pas voté.
L'Inde et la Chine se sont abstenues
Cette résolution est avant tout symbolique. Et cela montre clairement que les anciens partenaires forts de la Russie, comme la Chine et l'Inde, ne se positionnent plus aussi clairement du côté du Kremlin. Les deux pays se sont abstenus lors du vote.
La menace nucléaire éloigne les alliés
Poutine ne s'est pas fait d'amis en proférant des menaces d'utilisation d'armes nucléaires en particulier. Selon Carlo Masala, de l'université de la Bundeswehr à Munich, l'Inde et la Chine sont "extrêmement préoccupées par la question nucléaire", comme il l'a déclaré dans un podcast pour le journal Stern.
La Chine semble toujours soutenir la Russie
Cependant, la revendication de neutralité de la Chine a commencé à s'estomper. Récemment, le haut responsable de la politique étrangère chinoise a rencontré Poutine à Moscou. Selon la BBC, "Wang Yi est sorti des réunions en proclamant que la Chine et la Russie promeuvent ensemble 'la paix et la stabilité' ".
Biélorussie : l'allié le plus proche de la Russie
Cependant, la Biélorussie est et reste un proche allié de la Russie. Selon NTV, Alexandre Loukachenko a autorisé Moscou à lancer des attaques contre l'Ukraine depuis la Biélorussie. Loukachenko a également déclaré qu'il soutenait les actions de Poutine dans la guerre "dès le premier jour", selon Euronews.
Des missiles russes de Biélorussie visant l'Ukraine
En fait, peu de temps après le début de la guerre en Ukraine, Loukachenko a admis que des missiles russes avaient été tirés depuis la Biélorussie par les troupes de Poutine, comme l'a rapporté le Weser Kurier.
Pacte militaire entre la Biélorussie et la Russie
De plus, il existe un pacte militaire entre la Biélorussie et la Russie : Loukachenko et Poutine peuvent former et envoyer conjointement des troupes. Selon Euronews, Loukachenko a déclaré que la Russie et la Biélorussie sont tellement liées qu'elles "ont pratiquement une armée" ensemble.
Dépendance économique
Jusqu'à présent, la Biélorussie n'a envoyé aucun soldat en Ukraine, mais le pacte montre les liens étroits entre les deux États. La Biélorussie est également fortement dépendante économiquement de la Russie.
Syrie : Poutine soutient Assad
Les troupes de Bachar el-Assad ont déjà repris le contrôle d'environ deux tiers de la Syrie, avec comme principal soutien : Poutine. En outre, il a fait bombarder des villes entières lors de la précédente guerre civile et a utilisé la force militaire pour rester au pouvoir, aidé par la Russie.
Corée du Nord : de bonnes relations avec la dictature par excellence
La Corée du Nord est connue par beaucoup comme la dictature par excellence. Le dirigeant du pays, Kim Jong-un, n'a pas beaucoup de partenariats avec d'autres pays. La Russie fait ici figure d'exception. Les deux États partagent même une frontière longue de 17 km.
Nicaragua : des relations militaires entre Poutine et Ortega
Poutine et le président sortant du Nicaragua, Daniel Ortega, entretiennent des liens militaires étroits. Des soldats russes sont stationnés dans ce pays d'Amérique latine et un décret de l'été dernier permet même d'envoyer davantage de troupes russes au Nicaragua.
Un appui dès les années 1980
Cette relation militaire a une longue histoire. Comme le rapporte NTV, l'Union soviétique de l'époque a envoyé des armes et des munitions au gouvernement dans les années 1980 pour vaincre les rebelles dans la guérilla.
Érythrée : partenariat partiel avec la Russie
Le pays nord-africain de l'Érythrée, avec Isayas Afewerki à sa tête, s'était rangé du côté de la Russie lors du vote de l'ONU en mars dernier sur la question de la condamnation de la guerre d'agression russe, mais s'est maintenant abstenu lors du vote sur les annexions russes.
Sanctions occidentales et emplacement stratégique
L'Érythrée, également surnommée la "Corée du Nord de l'Afrique" en raison de son fort isolement sur le continent africain, selon NTV, cherche toujours à se rapprocher de la Russie, principalement à cause des sanctions occidentales. Pour Moscou, le pays d'Afrique du Nord présente un intérêt stratégique en raison de sa situation géographique sur la mer Rouge.
Iran : compréhensif puis plus distant
Peu de temps après le début de la guerre en Ukraine, l'Iran s'est montré compréhensif face à l'attaque russe. Le président iranien Ebrahim Raisi partageait l'inquiétude de Poutine selon laquelle l'expansion de l'OTAN vers l'Est constituait une menace pour la Russie. Aujourd'hui, près d'un an plus tard, l'Iran n'est plus aussi clairement du côté de Moscou.
Autres alliés : Turquie et Afrique du Sud
Outre le vote de l'ONU, deux autres alliés de la Russie peuvent être identifiés : la Turquie et l'Afrique du Sud.
Turquie : dans le jeu d'équilibriste entre l'OTAN et la Russie
Bien que la Turquie, en tant qu'État de l'OTAN, ait vendu le drone "Bayraktar" à l'Ukraine à un prix raisonnable, le président turc Recep Tayyip Erdogan n'a jamais sanctionné la Russie ni fermé l'espace aérien turc aux avions russes, comme le rapporte Tom Nagorski de Grid.
Adhésion de la Suède à l'OTAN
Un signe clair de la sympathie d'Erdogan pour Poutine, cependant, est sa déclaration selon laquelle la Turquie ne soutiendra pas l'adhésion de la Suède à l'OTAN.
Afrique du Sud : pour mettre fin à la domination américaine
Récemment, Naledi Pandor, ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud, a déclaré que l'Afrique du Sud soutiendrait la Russie dans l'application d'un "ordre mondial repensé". Bien qu'il existe peu de liens économiques entre la Russie et l'Afrique du Sud, les deux pays partagent la conviction que la domination américaine doit prendre fin.
Inde : liens économiques avec la Russie
L'Inde, avec le président Draupadi Murmu, n'est pas clairement du côté de la Russie, mais le grand pays profite des sanctions occidentales : l'Inde achète 33 fois plus de pétrole à la Russie qu'il y a un an. L'Inde n'a donc aucun problème à obtenir du pétrole russe bon marché et à renforcer ainsi Moscou économiquement. De plus, plus de 60 % de l'équipement militaire indien provient également de Russie.
De moins en moins d'alliés pour la Russie
Dans l'ensemble, on peut dire que le nombre d'alliés de la Russie diminue. Selon NTV, 58 États se sont abstenus lors du vote sur l'annexion de la Crimée en 2014 et onze ont voté contre « l'intégrité territoriale de l'Ukraine ». Ça devient plus solitaire autour de Poutine.

Écrit par : Allusion | 27/02/2023

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Poutine a-t-il de l’argent en Suisse? Un procès doit trancher
Des millions appartenant à un ami de Poutine ont été déposés sur des comptes zurichois. S’agissait-il d’un homme de paille ? La justice doit y répondre.

Depuis des années, on se demande dans quels pays et dans quelles banques le président russe Vladimir Poutine a pu mettre à l’abri ses immenses avoirs. Le tribunal de district de Zurich en Suisse est désormais saisi d’une affaire spectaculaire qui pourrait fournir des informations importantes à ce sujet.
Le ministère public zurichois porte en effet plainte contre le CEO de la banque russe Gazprombank à Zurich et contre trois autres cadres, dont certains de haut niveau. Ils sont accusés d’avoir ouvert en 2014 et géré jusqu’en 2016 deux comptes sur lesquels auraient transité des fonds de l’establishment politique russe. Et ce à un moment où la Russie avait déjà annexé la Crimée. L’affaire tourne autour d’avoirs d’environ 50 millions de francs suisses (50 millions d’euros). Les quatre personnes contestent les accusations. La présomption d’innocence s’applique.

https://www.lesoir.be/498223/article/2023-03-01/poutine-t-il-de-largent-en-suisse-un-proces-doit-trancher

Écrit par : Allusion | 01/03/2023

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Le prix Nobel de la paix Ales Bialiatski condamné à 10 ans de prison.
Une nouvelle preuve de la différence entre un pays démocratique avec la liberté d'expression et une dictature.

https://www.france24.com/fr/europe/20230303-bi%C3%A9lorussie-le-prix-nobel-de-la-paix-ales-bialiatski-condamn%C3%A9-%C3%A0-10-ans-de-prison

Écrit par : Allusion | 03/03/2023

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Les tensions augmentent entre le groupe Wagner et l'armée russe

Un représentant du groupe paramilitaire russe Wagner s'est vu refuser lundi l'accès au quartier général de l'armée russe en Ukraine.
Via la messagerie Telegram, le patron du groupe, Evguéni Prigojine, dont les soldats sont en première ligne dans l'est de l'Ukraine, a fait savoir que le laissez-passer de son subalterne lui avait été retiré.
Dimanche, il s'était de nouveau plaint d'un manque de munitions. Il attribue même les retards de livraison à une possible "trahison."
"Des ordres ont été donnés pour la livraison le 23 février. Mais à ce jour, la plupart des munitions n'ont pas été envoyées", a-t-il déclaré dans un message publié dimanche soir sur les réseaux sociaux.
Il a évoqué deux raisons possibles pour expliquer ce retard: "La bureaucratie ordinaire ou une trahison."
L'homme ne s'est pas contenté d'établir un constat, il met en garde l'armée russe: "Si Wagner se retire maintenant de Bakhmout, c'est le front tout entier qui s'effondrera. Il s'effondrera jusqu'aux frontières de la Russie, peut-être même plus loin. De manière générale, la situation ne sera pas des plus agréables."
Les combattants de Wagner alliés à l'armée russe cherchent à conquérir Bakhmout depuis plusieurs mois. Les forces de Moscou et de Kiev ont subi de lourdes pertes dans cette bataille.
Le mois dernier, Evguéni Prigojine avait multiplié les critiques virulentes à l'adresse du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, et du chef d'état-major, Valéri Guerassimov, les accusant de commettre une "trahison" en refusant de fournir des munitions à Wagner. Quelques jours plus tard, il avait annoncé que des munitions seraient finalement livrées.
Malgré ces fortes tensions, les forces russes ont progressé ces derniers jours autour de Bakhmout, menaçant d'encercler cette ville que les Ukrainiens continuent de défendre avec acharnement.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-tensions-augmentent-entre-le-groupe-wagner-et-l-arm%C3%A9e-russe/ar-AA18hqi0?ocid=msedgntp&cvid=4d56895b7bdd499693a3adfc7c0ca1df&ei=6

Écrit par : Allusion | 06/03/2023

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Les forces ukrainiennes ont détruit une pièce d'équipement russe absolument terrifiante
Une vidéo a été partagée sur la chaîne Telegram d'Andriy Yarmak, chef du bureau présidentiel ukrainien, et, selon Nick Mordowanec de Newsweek, elle a capturé le moment exact où un véhicule lance-roquettes multiple thermobarique TOS-1 ou TOS-1A a explosé, après avoir été frappé par les forces ukrainiennes.
Mordowanec a qualifié le véhicule russe détruit de "l'une des armes les plus dangereuses qui existent", et il l'a fait pour une très bonne raison : les systèmes de roquettes thermobariques russes sont l'un des armements les plus meurtriers au monde.
Conçu à la fin des années 1980 pour être un lance-flammes lourd, selon Military-Today, le TOS-1 a été conçu pour tirer directement sur les unités d'infanterie et de chars en progression en répandant un gaz inflammable sur le champ de bataille.
"Elle est extrêmement efficace contre les personnes retranchées", note Military-Today, et "est utilisée pour faire évacuer les bâtiments, les fortifications de campagne et les bunkers".
La raison pour laquelle les systèmes russes de lance-roquettes multiples thermobariques sont si redoutés est principalement due aux effets dévastateurs qu'ils peuvent avoir sur les soldats qu'ils attaquent.
Les TOS-1 et TOS-1A utilisent un type de munitions explosives qui, comme l'a noté Chris Panella d'Insider, sont souvent appelées bombes à vide en raison de la façon dont elles explosent et détruisent un champ de bataille.
"Leur fonction est celle d'une munition à deux étages, qui consiste à disperser un nuage de carburant dans l'air avant de le faire exploser, créant ainsi une intense onde de choc", écrit Panella.
Sebastian Roblin de The National Interest a écrit dans un article de 2020 qu'un barrage de roquettes provenant d'un TOS-1 pourrait "tout effacer" dans la zone d'explosion de l'arme. "Les victimes proches du centre du rayon d'explosion d'un TOS-1 sont réduites à néant."
"Et même, la pression excessive peut briser des os, disloquer des yeux, provoquer des hémorragies internes et rompre des tympans, des intestins et d'autres organes internes", poursuit l'auteur du National Interest.
"Elle aspire également l'air des poumons des victimes, ce qui peut provoquer leur évanouissement et entraîner la mort par suffocation", a ajouté Roblin. "Pour être concis, il s'agit des armes explosives les plus dévastatrices, à l'exception des armes nucléaires tactiques."
Selon Newsweek, un système de lance-roquettes thermobarique TOS-1A peut coûter plus de 6,5 millions de dollars et a été exporté vers des pays comme l'Irak, l'Arménie et le Kazakstan.
Les armes thermobariques comme le TOS-1 et le TOS-1A se situent dans une zone grise du droit international, selon Matt Montazzoli du Lieber Institute de West Point.
"Si les armes elles-mêmes ne sont pas illégales", écrit Mantazzoli, "leur utilisation pour cibler directement des civils irait à l'encontre de la loi sur les conflits armés".
Jordan Cohan est analyste politique à l'Institut Cato et il a déclaré à Newsweek que la destruction du système d'armes thermobariques de la Russie était "une vraie bonne chose".
"Je suis d'avis qu'il devrait y avoir une norme contre leur utilisation", a déclaré Cohan. "Ils ne peuvent pas être contrés une fois lancés, donc détruire les lanceurs à l'avance est le seul véritable moyen de les arrêter."
"Compte tenu de ce qui s'est passé à Donetsk", a poursuivi Cohan, "la destruction de ce lanceur est généralement une bonne chose pour les droits de l'homme, quelle que soit la position de chacun sur la guerre."

Écrit par : Allusion | 06/03/2023

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Le 70ème anniversaire de la mort de Staline du 5 mars 1953 est réutilisée par Poutine
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/la-mort-de-joseph-staline-5626800

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/821864890.MP3

Écrit par : Allusion | 06/03/2023

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L'armée ukrainienne compte "renforcer" ses positions à Bakhmout, épicentre de combats avec les troupes russes dans l'est du pays, a indiqué lundi la présidence ukrainienne sur fond de spéculations sur un éventuel retrait des forces de Kiev de cette ville.
Les commandants en chef de forces armées ukrainiennes "se sont prononcés en faveur de la poursuite de l'opération défensive et d'un renforcement de nos positions à Bakhmout" lors d'une réunion lundi avec le chef de l'État, Volodymyr Zelensky, a indiqué la présidence dans un communiqué.
La Russie cherche depuis l'été 2022 à conquérir Bakhmout, une ville de l'est de l'Ukraine qui comptait environ 70.000 habitants avant l'invasion russe lancée il y a un an. Les forces de Moscou et de Kiev y ont subi de lourdes pertes.
Les forces russes ont progressé ces derniers jours autour de la ville, qu'elles menacent d'encercler mais que les Ukrainiens continuent de défendre avec acharnement.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-arm%C3%A9e-ukrainienne-compte-renforcer-ses-positions-%C3%A0-bakhmout/ar-AA18hdQ0?ocid=msedgntp&cvid=67c90a823da741e69232eb226aa5d385&ei=9

Écrit par : Allusion | 06/03/2023

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Le Kremlin dénonce une tentative de coup d'État en Géorgie

Le chef de la diplomatie russe a qualifié vendredi les manifestations en Géorgie cette semaine de "tentative de changement de régime par la force", traçant un parallèle avec la révolution ukrainienne de 2014 que Moscou considère comme un coup d'État orchestré par l'Occident.
"Cela ressemble beaucoup à Maïdan à Kiev", a estimé à la télévision russe Sergueï Lavrov. Il a jugé que le projet de loi géorgien sur les "agents de l'étranger", modelé sur un texte russe et à l'origine d'une vague de manifestations, était un "prétexte pour lancer une tentative de changement de régime par la force."
À la suite d'un soutien exprimé par la présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, envers les manifestants jeudi lors d'un déplacement à New York, le porte-parole du Kremlin également a souligné qu'elle "s'adresse à son peuple non pas depuis la Géorgie, mais depuis l'Amérique." Pour ce porte-parole, Dmitri Peskov, cela est donc le signe que "la main bien visible de quelqu'un cherche à provoquer un sentiment antirusse".
"Nous suivons cela de façon très attentive et avec une grande préoccupation", a-t-il ajouté.
La Géorgie est secouée depuis plusieurs jours par des manifestations contre un projet de loi inspiré, selon ses critiques, d'un texte existant en Russie et que le Kremlin utilise pour réprimer ses détracteurs.
Dmitri Peskov a cependant assuré vendredi que la Russie n'avait "rien à voir" avec le projet de loi controversé, ajoutant que Moscou "ne s'ingère pas dans les affaires intérieures de la Géorgie."
Confronté à une vaste contestation portée par des slogans pro-européens et contre une dérive autoritaire à la russe, le gouvernement géorgien a d'abord voulu réprimer les manifestations avant de finalement annoncer jeudi l'abandon du projet de loi, effectivement révoqué vendredi par le Parlement.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-kremlin-d%C3%A9nonce-une-tentative-de-coup-d-%C3%A9tat-en-g%C3%A9orgie/ar-AA18sljr?ocid=msedgntp&cvid=213058e7b83748bfb323d6087205d787&ei=8

Écrit par : Allusion | 10/03/2023

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Le Kremlin dénonce une tentative de coup d'État en Géorgie

Le chef de la diplomatie russe a qualifié vendredi les manifestations en Géorgie cette semaine de "tentative de changement de régime par la force", traçant un parallèle avec la révolution ukrainienne de 2014 que Moscou considère comme un coup d'État orchestré par l'Occident.
"Cela ressemble beaucoup à Maïdan à Kiev", a estimé à la télévision russe Sergueï Lavrov. Il a jugé que le projet de loi géorgien sur les "agents de l'étranger", modelé sur un texte russe et à l'origine d'une vague de manifestations, était un "prétexte pour lancer une tentative de changement de régime par la force."
À la suite d'un soutien exprimé par la présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, envers les manifestants jeudi lors d'un déplacement à New York, le porte-parole du Kremlin également a souligné qu'elle "s'adresse à son peuple non pas depuis la Géorgie, mais depuis l'Amérique." Pour ce porte-parole, Dmitri Peskov, cela est donc le signe que "la main bien visible de quelqu'un cherche à provoquer un sentiment antirusse".
"Nous suivons cela de façon très attentive et avec une grande préoccupation", a-t-il ajouté.
La Géorgie est secouée depuis plusieurs jours par des manifestations contre un projet de loi inspiré, selon ses critiques, d'un texte existant en Russie et que le Kremlin utilise pour réprimer ses détracteurs.
Dmitri Peskov a cependant assuré vendredi que la Russie n'avait "rien à voir" avec le projet de loi controversé, ajoutant que Moscou "ne s'ingère pas dans les affaires intérieures de la Géorgie."
Confronté à une vaste contestation portée par des slogans pro-européens et contre une dérive autoritaire à la russe, le gouvernement géorgien a d'abord voulu réprimer les manifestations avant de finalement annoncer jeudi l'abandon du projet de loi, effectivement révoqué vendredi par le Parlement.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-kremlin-d%C3%A9nonce-une-tentative-de-coup-d-%C3%A9tat-en-g%C3%A9orgie/ar-AA18sljr?ocid=msedgntp&cvid=213058e7b83748bfb323d6087205d787&ei=8

Écrit par : Allusion | 10/03/2023

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Le Bélarus introduit la peine de mort pour les fonctionnaires coupables de haute trahison

Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko, a ratifié la loi qui introduit la peine de mort pour les fonctionnaires et militaires reconnus coupables de haute trahison, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle Belta.
Le Bélarus est le seul pays d'Europe où la peine de mort est appliquée. Exécutée par balle dans la nuque, elle ne concernait jusqu'à présent que les assassinats ou le terrorisme.
La nouvelle loi prévoit également des sanctions plus lourdes pour les citoyens coupables de "propagande terroriste" ou de "diffamation des forces armées." Ces dispositions avaient déjà été adoptées par la Russie au début de l'invasion de l'Ukraine.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-b%C3%A9larus-introduit-la-peine-de-mort-pour-les-fonctionnaires-coupables-de-haute-trahison/ar-AA18sdrc?ocid=msedgntp&cvid=227e1e4f25234b7c8fbc1d4b13657949&ei=11

Écrit par : Allusion | 10/03/2023

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Des espions ukrainiens évoluent dans le cercle intime de Poutine, révèle un responsable de la défense
Vladimir Poutine ne devrait plus faire confiance à personne
Les services de renseignement ukrainiens disposent d'espions infiltrés dans le cercle restreint de Vladimir Poutine en Russie, selon un porte-parole du ministère de la Défense ukrainien.
Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Andriy Chernyak, déclare que les services de renseignement de son pays ont reçu des informations de personnes très proches du président russe. Il fait cette déclaration sur le média grec "Iefimerida".
"En temps de guerre, nous utilisons tous les moyens que la loi nous autorise. Nous avons trouvé des mécanismes de coopération même avec des personnes très proches de Poutine", a déclaré Chernyak au journaliste Kostas Onisenko de "Iefimerida".
Avant d'expliquer pourquoi les proches de Poutine fournissent des informations à l'Ukraine, Chernyak ajoute : "Il s'agit de personnes au-dessus de tout soupçon, connues pour être des partisans de la grande Russie.
Les agents secrets en Russie n'aident pas les services de renseignement ukrainiens par "sens du devoir" ou de "moralité", mais plutôt pour s'aider eux-mêmes, souligne Chernyak
Le responsable du ministère ukrainien de la Défense explique : "Écoutez, il y a pas mal de gens dans l'entourage de Poutine qui ne soutiennent pas sa politique à l'égard de l'Ukraine."
"Il n'y en a pratiquement aucun qui le fait parce qu'il a des sentiments amicaux envers l'Ukraine ou parce qu'il a la guerre en horreur. Ils le font tous pour leur propre bénéfice, parce que c'est dans leur intérêt", poursuit Chernyak.
"Certains Russes proches de Poutine aident l'Ukraine parce qu'ils perdent de l'argent et ont besoin d'aide, tandis que d'autres le font dans le but de sauver des vies", ajoute Chernyak.
Chernyak a déclaré à Onisenko : "Après l'invasion de l'Ukraine, certaines personnes ont commencé à perdre de l'argent et de l'influence très rapidement. Ils n’aiment pas ça”.
Les Russes qui aident les services de renseignement ukrainiens seraient-ils en mesure de renverser leur président ? Telle est la question qu’a posée Onisenko à Chernyak. La réponse de ce dernier est claire : "Seulement si Poutine est suffisamment affaibli pour le faire."
"Pour l'instant, ils ne sont pas prêts à entreprendre une action révolutionnaire. S'il perd le pouvoir, ils le supprimeront", ajoute Chernyak.
Il semble de fait que plusieurs acteurs de l'entourage de Poutine soient mécontents de la façon dont il mène la guerre. Cependant, la possibilité que l'entourage de Poutine fournisse des informations à l'Ukraine peut tout de même paraître trop belle pour être vraie.
Un rapport des services de renseignement américains montrant que certains des plus proches alliés de Poutine à Moscou étaient peu satisfaits des pertes russes et de l'ordre de mobilisation de septembre a été publié en octobre 2022, dans un article de Greg Miller pour le journal américain "Washington Post".
Un responsable des services de renseignement occidentaux a déclaré, selon les informations transmises par Miller : "Depuis le début de l'occupation, nous avons été témoins de la préoccupation croissante d'un certain nombre de membres du cercle intime de Poutine".
L'officier de renseignement anonyme poursuit : "Nos estimations laissent penser que c'est particulièrement dû aux récentes pertes russes, aux directives malencontreuses et aux importantes lacunes militaires".
Dans un autre article publié par le Washington Post en décembre 2022, Catherine Belton évoque pour sa part l'isolement croissant de Poutine alors que les forces russes continuent d'être vaincues en Ukraine.
Il semble donc que certaines personnes du cercle intime de Poutine aient réellement fourni des informations à l'Ukraine. En effet, un milliardaire russe anonyme, qui dit être toujours en contact avec de hauts responsables à Moscou, a déclaré à Belton : "Il y a une énorme frustration parmi les gens qui l'entourent." "Il ne sait clairement pas quoi faire". Toutefois, on ignore de source sûre si cette exaspération a poussé les proches de Poutine à transmettre effectivement des informations à l'Ukraine.

Écrit par : Allusion | 13/03/2023

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"Aujourd'hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova", commissaire présidentielle aux droits de l'enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ukraine-la-cour-p%C3%A9nale-internationale-%C3%A9met-un-mandat-d-arr%C3%AAt-contre-vladimir-poutine/ar-AA18L7ye?ocid=msedgntp&cvid=0ccd79f7571e4e36a437e375da0d124f&ei=6

Écrit par : Allusion | 17/03/2023

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Poutine et Xi signeront une déclaration sur une "nouvelle ère" des relations sino-russes

Vladimir Poutine et Xi Jinping vont signer, lors de la visite en Russie du président chinois la semaine prochaine, une déclaration marquant l'entrée des relations russo-chinoises dans une "nouvelle ère", a annoncé vendredi le Kremlin.
Les deux dirigeants vont signer "une déclaration commune (...) sur l'approfondissement des relations de partenariat exhaustif et de relation stratégique entrant dans une nouvelle ère", a déclaré le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, cité par les agences de presse russes.
Selon lui, MM. Poutine et Xi signeront en outre un autre document portant sur la coopération économique russo-chinoise à l'horizon 2030, ainsi qu'une dizaine d'autres accords en cours d'élaboration.
Le conseiller diplomatique du Kremlin a souligné que le conflit en Ukraine serait au menu de leurs entretiens, ajoutant que la Russie "apprécie grandement la position pleine de retenue et d'équilibre des dirigeants chinois sur cette question".
Selon lui, Pékin "comprend les vraies causes de cette crise" et Moscou accueille de manière positive l'initiative proposée par la Chine pour régler le conflit en Ukraine, sur la base d'un document publié le 24 février dernier.
MM. Poutine et Xi parleront également de coopération dans les domaines "militaro-technique" et de l'énergie, selon M. Ouchakov.
Concernant le programme de la visite de M. Xi, du 20 au 22 mars, M. Ouchakov a indiqué que les deux présidents auraient un premier tête-à-tête lundi avant un dîner. Le porte-parole du Kremlin avait plus tôt évoqué un "déjeuner".
La visite de M. Xi intervient alors que la Russie a massivement réorienté son économie vers la Chine depuis le début du conflit en Ukraine, qui a provoqué une pluie de sanctions occidentales.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-et-xi-signeront-une-d%C3%A9claration-sur-une-nouvelle-%C3%A8re-des-relations-sino-russes/ar-AA18KUxD?ocid=msedgntp&cvid=f7b1fdfd3cfa45c49b5284fb03090bb2&ei=9

Écrit par : Allusion | 17/03/2023

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Xi Jinping est arrivé à Moscou pour rencontrer Poutine
Le président chinois Xi Jinping a dit lundi être confiant que sa visite en Russie donnera un « nouvel élan » aux relations avec Moscou, après être descendu de son avion sur le tarmac de l’aéroport dans la capitale russe.
« Je suis convaincu que cette visite sera fructueuse et qu’elle donnera un nouvel élan au développement sain et stable des relations sino-russes », a déclaré le dirigeant chinois, cité par les agences de presse russes, qualifiant Pékin et Moscou de « bons voisins » et de « partenaires fiables ».

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/guerre-en-ukraine-xi-jinping-est-arriv%C3%A9-%C3%A0-moscou-pour-rencontrer-poutine/ar-AA18QGAd?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=519f42a19d0f443c9316c8f69845fdbc&ei=8

Écrit par : Allusion | 20/03/2023

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La bataille de Bakhmout a anéanti les forces russes, mais à quel point ?

Voici ce que la campagne de Poutine pour prendre Bakhmout lui a coûté
L'acharnement de Vladimir Poutine à vouloir s'emparer de la ville ukrainienne de Bakhmout a dévasté les forces militaires russes. Mais quelle est au juste l'ampleur des pertes ?
Lors d'un téléthon en direct au début du mois de mars, le secrétaire du Conseil de Sécurité nationale et de Défense de l'Ukraine, Oleksiy Danilov, a déclaré que Bakhmout était jonché de corps de soldats russes.
"Comme l'a rapporté le colonel-général Syrskyi, toutes les allées et le territoire autour de la ville sont jonchés de c a d a v r e s de Russes, de Wagnériens", a déclaré Danilov.
Danilov a ajouté que ces soldats russes et wagnériens reposaient sur la terre ukrainienne comme s'ils avaient été semés. "Personne ne les emporte, car personne n'en a plus besoin."
Si les propos de Danilov peuvent sembler relever d'une propagande ukrainienne fantaisiste, il y a peut-être une part de vérité derrière les affirmations selon lesquelles Bakhmout est jonché de corps de Russes morts au combat.
"Les forces russes ont perdu au moins cinq soldats pour chaque soldat ukrainien tué en défendant Bakhmout", écrit Jishua Zitzer de Business Insider, en reprenant les propos d'un responsable anonyme de l'OTAN qui s'est entretenu avec des journalistes de CNN le 7 mars.
"Le fonctionnaire, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat", a ajouté Zitler, "a déclaré que le ratio de cinq pour un était une estimation fondée sur les renseignements occidentaux".
Le 13 mars, The Guardian a rapporté que les agences de renseignement occidentales estimaient que la Russie avait subi au moins 20 000 à 30 000 pertes dans sa lutte pour contrôler Bakhmout.
Le décompte des victimes cité par The Guardian inclut les morts russes, mais il est difficile de déterminer combien de Russes sont morts en combattant pour conquérir Bakhmout, car aucune des deux parties n'a révélé ses chiffres officiels.
"Aucun décompte indépendant des morts et des blessés n'a été possible, et chaque camp est soupçonné de gonfler les pertes de l'autre tout en dissimulant les siennes", a écrit Andre Kramer, journaliste au New York Times.
Ce que nous savons, c'est que la Russie a perdu un nombre important d'hommes au cours de l'offensive de Bakhmout et qu'il ne s'agit peut-être pas uniquement des recrues mal entraînées et mal équipées des prisonniers Wagner d'Evgueni Prigojine.
Le chef du cabinet du président ukrainien, Mykhailo Podolyak, s'est récemment entretenu avec le journal italien La Stampa et a révélé que la Russie avait fait évoluer sa stratégie à Bakhmout.
"La Russie a changé de tactique", a déclaré Podolyak, en faisant référence à l'abandon de la tactique de la vague humaine du groupe Wagner, qui avait si bien réussi jusqu'à présent.
"Elle a convergé vers Bakhmout avec une grande partie de son personnel militaire bien entraîné, les restes de son armée professionnelle, ainsi que les entreprises privées."
"Nous avons donc deux objectifs : réduire autant que possible leur personnel compétent et le maintenir dans quelques batailles clés épuisantes, afin de perturber leur offensive et de concentrer nos ressources ailleurs, pour la contre-offensive du printemps".
Si la déclaration de Podolyak se confirme, les forces ukrainiennes pourraient avoir bénéficié d'une occasion inestimable de détruire certains des meilleurs soldats et équipements russes, ce que Poutine peut difficilement se permettre à l'heure où l'initiative du conflit se retourne vers l'Ukraine.
La demande de nouveaux chars pour l'armée russe dépasse les capacités de production du pays selon une enquête du média d'opposition 'Novaya Gazeta'.
En novembre 2022, le journaliste Gregory Aleksandrov de 'Novaya Gazeta' a révélé la précarité des capacités russes de production de chars. Il a indiqué que la seule usine du pays à produire cet équipement, à Nizhny Tagil, ne parvenait pas à honorer ses commandes.
"Il est évident que l'armée russe souffre d'une pénurie pour tous les types d'équipements", a déclaré au journaliste un employé de l'entreprise d'armement Rostec sous couvert d'anonymat.
"C'est pour cette raison que les commandes du gouvernement sont aussi urgentes. Il semblerait que la quantité soit désormais privilégiée à la qualité", a ajouté la source.
"En d'autres termes", a poursuivi la même source, "peu importe quels chars sont envoyés sur le front : le tout récent T-90M ou le vieux T-62 remis en état."
L'employé de Rostec a déclaré au journaliste russe que l'entreprise publique UralVagonZavod avait reçu une commande de 400 chars lorsque la Russie a envahi l'Ukraine, mais qu'elle a eu du mal à en assurer la production.
"Personne n'était préparé pour cette guerre", a expliqué la source d'Aleksandrov. “Il faut du temps pour lancer un nouveau produit. Il faut tout d'abord impliquer les fournisseurs et les fabricants associés."
"Pour produire un char, on a besoin de métal, de fusils, d'engins, d'équipements électroniques et de communication, et de toutes sortes de mécanismes complexes", a ajouté la source.
"Tous ces éléments s'acquièrent sur une base contractuelle et ne peuvent pas être obtenus en un claquement de doigts", a déclaré la source. "Et il n'y avait rien en stock."
Selon le média 'Fortune', UralVagonZavod est le plus gros fabricant de chars, non seulement de Russie mais du monde entier, avec environ 30 000 salariés sur le site de production de Nizhny Tagil.
Lorsque la guerre a éclaté, UralVagonZavod a eu des difficultés à produire des chars, selon Aleksandrov. Sa source lui a indiqué que l'usine ne pouvait produire que 200 à 250 engins par an.
The Economist' a diffusé l'enquête d'Aleksandrov en février 2023, ainsi que ses propres résultats qui ont confirmé les difficultés de la Russie à produire des chars.
"Afin de satisfaire la demande, la Russie a accéléré la restauration d'anciens chars dont elle possède des milliers d'unités en stock", a écrit l'hebdomadaire britannique.
“UralVagonZavod restaure environ huit chars par mois", a ajouté 'The Economist', "et trois autres usines de réparation de blindés en remettent en état environ dix-sept par mois chacune, selon les médias russes."
Toujours selon 'The Economist', la Russie va disposer d'ici quelques mois de deux sites de production plus importants. Alors qu'elle ne produit que 20 chars par mois en ce moment, "elle pourrait bientôt être en mesure d'en ressuciter environ 90 par mois."
Mais même 90 chars remis en état par mois seraient très insuffisants par rapport aux besoins de l'armée. Selon 'Business Insider', le site de renseignement Oryx a évalué les pertes russes à environ 150 chars d'assaut par mois.
Oryx a évalué à 1 825 le nombre total de chars russes détruits, endommagés, capturés ou abandonnés en date du 11 mars 2023.

Écrit par : Allusion | 21/03/2023

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Le plan décennal secret de la Russie pour déstabiliser la Moldavie vient d'être divulgué

Un document du Kremlin obtenu par un groupe de médias internationaux et ayant fait l'objet d'une fuite a révélé les détails d'un plan secret russe visant à déstabiliser la Moldavie.
Selon Yahoo News, le document qui a fait l'objet d'une fuite provient de l'administration présidentielle de Poutine et révèle exactement comment la Russie prévoit d'éloigner la Moldavie de l'Occident.
"Il envisage que la Moldavie rejoigne l'Union économique eurasienne dirigée par la Russie", écrivent Michael Weiss et Holger Roonemaa, "et l'Organisation du traité de sécurité collective".
"Et le plan vise à 'neutraliser' toute action du gouvernement moldave visant à expulser la présence militaire russe en Transnistrie", ont ajouté les journalistes de Yahoo News.
Le document décrivant le plan secret russe était divisé en trois sections qui couvraient "les secteurs politique, militaire et de défense ; le secteur humanitaire ; et les secteurs commercial et économique", selon Weiss et Roonemaa.
Chaque rubrique stipulait des objectifs à court, moyen et long terme qui devaient être atteints respectivement d'ici 2022, 2025 et 2030.
La dernière année du plan, les stratèges russes espéraient favoriser la "création de groupes d'influence pro-russes stables au sein des élites politiques et économiques moldaves", selon une traduction du document fournie par Yahoo News.
Le document a été élaboré par la direction présidentielle russe pour la coopération transfrontalière, la même organisation gouvernementale qui a élaboré un plan d'annexion de la Biélorussie qui a également fait l'objet d'une fuite sur Yahoo News, et a été révélé à la fin du mois de février 2023.
"La stratégie pour la Moldavie, selon la source qui l'a divulguée, écrivent Weiss et Roonemaa, a été rédigée à l'automne 2021."
Weiss et Roonemaa ont ajouté que des membres de l'état-major général de Russie et de plusieurs des principaux services de renseignement du pays semblaient avoir participé à l'élaboration du document.
"Tout en reconnaissant à peine la Moldavie comme un État distinct, le document traite la Moldavie comme un satellite souple sur lequel [la Russie] peut exercer un contrôle et une influence, tout en cherchant à bloquer l'influence occidentale", a déclaré David Kramer, ancien fonctionnaire du département d'État, à Yahoo News.
"C'est un comportement typique du Kremlin à l'égard de tous ses voisins et cela souligne l'objectif de maintenir une sphère d'influence bien contrôlée", a ajouté David Kramer.
Weiss et Roonemaa ont noté que le document décrivait comment les autorités russes prévoyaient de "neutraliser" l'opposition au sentiment pro-russe en Moldavie en encourageant les groupes pro-russes.
Selon le document, il est prévu de créer un réseau d'organisations non gouvernementales russes afin d'améliorer les relations entre les deux pays et permettant de développer les possibilités d'apprentissage de la langue russe pour les étudiants moldaves.
"Signe évident que le document stratégique a été rédigé ou édité au plus fort de la pandémie de COVID-19", écrivent Weiss et Roonemaa, "il cite même l'enseignement à distance comme un moyen viable de satisfaire le dernier critère".
D'ici à 2025, les planificateurs russes espéraient que "le système de soutien organisationnel, financier, juridique et informatif des ONG amies de la Fédération de Russie fonctionnerait de manière durable", comme le citent Weiss et Roonemaa dans leur rapport.
Sergueï Diaconu, chef de cabinet du Premier ministre moldave, a déclaré à Yahoo News que les organisations non gouvernementales étaient souvent utilisées comme des groupes de façade pro-russes.
"Il y a en permanence des gens, de la jeune génération, et surtout du côté socialiste, qui entrent et sortent des centres culturels russes", a déclaré Diaconu.
"Tout le monde sait que ce ne sont pas des centres culturels", a ajouté Diaconu. "Ce qu'ils veulent vraiment, c'est diminuer l'influence de la Roumanie et de l'Europe en Moldavie."
La nouvelle de la stratégie décennale de la Russie pour déstabiliser la Moldavie intervient quelques semaines seulement après que la présidente moldave Maia Sandu a accusé la Russie de préparer un coup d'État dans son pays.
"Le plan prévoyait des sabotages et des personnes formées militairement et déguisées en civils pour mener des actions violentes, des agressions contre des bâtiments gouvernementaux et des prises d'otages", a déclaré Maia Sandu lors d'une conférence de presse le 13 février, après une réunion des dirigeants de l'Union européenne.
"Les rapports reçus de nos partenaires ukrainiens indiquent les lieux et les aspects logistiques de l'organisation de cette activité subversive", a ajouté la présidente moldave. "Le plan prévoit également l'utilisation d'étrangers pour des actions violentes".

Écrit par : Allusion | 22/03/2023

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«Poutine brandit de nouveau l’arme nucléaire pour faire peur»
Le président de la fédération de Russie a annoncé le déploiement d’armes nucléaires en Biélorussie mais pas avant le mois de juillet. L’Ukraine demande une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU. Les Etats-Unis temporisent.
Pour la énième fois depuis qu’il est en train de perdre « sa » guerre, Vladimir Poutine brandit la menace nucléaire. Samedi, il a annoncé avoir obtenu l’accord de Minsk pour déployer des missiles nucléaires « tactiques » (à courte portée) en Biélorussie, un pays dirigé depuis 1994 par son allié Alexandre Loukachenko.
En août dernier, le gouvernement russe avait déjà annoncé le déploiement de missiles nucléaires dans l’enclave de Kaliningrad coincée entre la Pologne et la Lituanie. Mais rien ne permet d’affirmer qu’ils y sont arrivés… On sait par contre que la Russie y a basé des missiles Iskander d’une portée de 700 km capables d’emporter des têtes nucléaires. La nuance est importante car il s’agit d’une arme de dissuasion massive censée ne jamais être utilisée puisqu’elle déclencherait une riposte plus forte de l’ennemi.

Écrit par : Allusion | 26/03/2023

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La Chine aurait envoyé des armes et des blindés à la Russie
Ce que l'on en sait
Des entreprises chinoises ont été surprises en train de fournir secrètement des fusils d'assaut et des gilets pare-balles à Vladimir Poutine, selon des données récemment divulguées et obtenues par des médias américains.
Les journalistes de Politico Erin Bano et Sarah Anne Aarup ont révélé que des entreprises chinoises ont expédié des armes et d'autres équipements indispensables à des "entités russes" via la Turquie et les Émirats arabes unis entre juin et décembre 2022.
"Le groupe China North Industries, l'une des plus grandes entreprises publiques de défense du pays, a envoyé ces fusils en juin 2022 à une entreprise russe appelée Tekhkrim, qui fait également des affaires avec l'État et l'armée russes", a écrit le journaliste.
"Les fusils CQ-A, conçus sur le modèle du M16 mais étiquetés comme 'fusils de chasse civils' dans les registres, auraient été utilisés par la police paramilitaire en Chine", ajoutent les journalistes.
Selon le rapport de Bano et Aaruo, environ 1 000 fusils ont été expédiés en Russie d'après les données douanières obtenues par ImportGenius.
"Les entités russes ont également reçu 12 cargaisons de pièces de drones fabriquées par des entreprises chinoises et plus de 12 tonnes de gilets pare-balles chinois, acheminés via la Turquie, à la fin de l'année 2022", ajoute le rapport.
Bano et Aarup notent que les données douanières qu'ils ont étudiées ne montrent pas que la Chine fournit de grandes quantités d'armes à la Russie, mais elles révèlent quelque chose d'inquiétant.
La Chine a fourni à la Russie ce que Bano et Aarup appellent des équipements à "double usage", c'est-à-dire des articles commerciaux susceptibles d'être utilisés sur le champ de bataille.
"C'est la première confirmation que la Chine envoie des fusils et des gilets pare-balles à des entreprises russes", écrivent Bano et Aarup.
Les données douanières montrent également que "des drones et des pièces de drones continuent d'être envoyés malgré les promesses d'au moins une entreprise qui a déclaré qu'elle suspendrait ses activités en Russie et en Ukraine pour s'assurer que ses produits ne contribuent pas à l'effort de guerre", ajoutent les journalistes.
"On ne sait pas encore si la Russie utilise sur le champ de bataille l'un ou l'autre des fusils inclus dans les données de la cargaison", notent Bano et Aarup, qui ajoutent que l'entreprise russe Tekhkrim n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé de commenter les conclusions du journaliste.
La nouvelle selon laquelle des entreprises chinoises fournissent des équipements à double usage à des entreprises russes fait suite à des rapports récents indiquant que la Chine envisageait de fournir à son allié eurasien une aide meurtrière afin de l'aider à mettre un terme au conflit en Ukraine.
"Nous les avons vus fournir un soutien (jusqu'ici) non létal à la Russie pour qu'elle l'utilise en Ukraine", a déclaré le secrétaire d'État américain Anthony Blinken lors d'une interview avec Margaret Brennan le 18 février, tout en évoquant la possibilité croissante d'une aide létale de la Chine à la Russie.
"L'inquiétude que nous avons aujourd'hui est basée sur des informations selon lesquelles ils envisagent de fournir un soutien létal, et nous leur avons clairement fait savoir que cela poserait un sérieux problème pour nous et dans nos relations", a ajouté Blinken.
Le 18 mars, Kyodo News, basé à Tokyo, a rapporté que le gouvernement américain avait confirmé l'information : des munitions chinoises auraient été tirées par les forces russes sur les champs de bataille en Ukraine.
"C'est un sujet sur lequel nous sommes vigilants et que nous continuons à surveiller attentivement", a déclaré à Kyodo un fonctionnaire anonyme du département d'État américain, selon l'agence de presse.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-chine-aurait-envoy%C3%A9-des-armes-et-des-blind%C3%A9s-%C3%A0-la-russie/ss-AA19a7RN?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=e595440002634c5c8ff12505616b4677&ei=10#image=1

Écrit par : Allusion | 28/03/2023

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Soldats belges dans l'armée du Tsar

L'odyssée du Corps expéditionnaire belge des Autos-canons-mitrailleuses est un des épisodes les plus étonnants de la Grande Guerre : de 1915 à 1918, 300 militaires belges feront le tour du monde, sur des navires anglais, américain et français et dans des trains russes, chinois et américains, de Brest à Bordeaux, en passant par Arkhangelsk, Saint-Pétersbourg, Kiev, Moscou, Irkoutsk, Vladivostok, San Francisco, Chicago et New York .... Le documentaire donne la parole à leurs enfants, aujourd'hui âgés de 85 à 95 ans, il fait revivre des archives, des documents inédits retrouvés dans les familles et surtout des centaines de photos prises sur le vif par ceux qui voulaient immortaliser leur aventure patriotique.

https://auvio.rtbf.be/media/retour-aux-sources-soldats-belges-dans-larmee-du-tsar-retour-aux-sources-3008998?utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Documentaires_+23-03-2023&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM

Écrit par : Allusion | 28/03/2023

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Quel pays pourrait être la prochaine cible de Poutine ?

Comme l’a déclaré avant l'été 2022 Avril Haines, directrice du renseignement national américain, la guerre menée par la Russie sera longue et d’autres pays pourront être touchés. Selon Haines et de nombreux autres analystes, la Moldavie pourrait être dans la ligne de mire de Poutine.
La Moldavie est limitrophe de l’Ukraine et le pays est également une ancienne république soviétique. La capitale est Chisinau (en photo). Jusqu’en 1940, la Moldavie fait partie de la Roumanie. D’ailleurs, les deux pays entretiennent des liens très forts. Mais, alors, pourquoi les Russes seraient prêts à envahir cette nation ?
La Moldavie est limitrophe de l’Ukraine et le pays est également une ancienne république soviétique. La capitale est Chisinau (en photo). Jusqu’en 1940, la Moldavie fait partie de la Roumanie. D’ailleurs, les deux pays entretiennent des liens très forts. Mais, alors, pourquoi les Russes seraient prêts à envahir cette nation ?
En réalité, le président russe souhaiterait ouvrir un couloir ou un passage sur le territoire moldave pour que son armée puisse atteindre la Transnistrie (photo), une république pro-russe, devenue indépendante en 1990 et qui pourrait servir de point de ravitaillement aux troupes russes. La Transnistrie arbore sur son drapeau la faucille et le marteau de l’ex-URSS, dans un élan de nostalgie de l’empire soviétique.
La Moldavie (un pays d’à peine 12 millions d’habitants) pourra donc être également impliquée dans la guerre. C’est un pays essentiellement agricole.
Les vins moldaves sont particulièrement appréciés. La région de Cricova est mondialement connue pour sa production de vins de grande qualité.
Dans le cadre de la complexité de ce qui était l’ancienne Union soviétique, il convient de noter qu’en Moldavie, il existe une importante communauté ethnique appelée Gagaouze, qui a des racines turques, mais qui est chrétienne, orthodoxe et fidèle au patriarche de Moscou (le controversé Kirill), qui fait partie du cercle de Poutine. On recense 200 000 Gagaouzes et, comme on peut voir sur la photo, ce peuple possède son propre drapeau.
La Moldavie est un pays plutôt tranquille et où il fait bon vivre (sauf au début des années 1990, pendant le conflit en Transnistrie) et, dans cette guerre, le pays s’est contenté d’accueillir des centaines de milliers de réfugiés ukrainiens, ajoutant ainsi aux efforts de solidarité de nombreux autres pays.
Il existe un courant politique et social qui prône une unification de la Moldavie avec la Roumanie (en fait, il existe une région appelée Moldavie au sein de la Roumanie), mais la réalité est que ce processus de retour aux sources n’a jamais été sérieusement envisagé. Le pays a préféré préserver son indépendance, même si son drapeau (sur la photo) est pratiquement le même que celui de la Roumanie.
Une femme est à la tête de cette nation : Maia Sandu (en photo), une économiste. Elle souhaite intégrer l’Europe et a déposé une candidature formelle d’adhésion, seulement l’européanisme de la Moldavie est désormais menacé par la Russie.
Les aspirations au rapprochement avec l’UE sont compliquées dans les anciennes républiques soviétiques. Un pourcentage important de la population moldave est favorable à l’adhésion (tout comme l’Ukraine), mais la Russie ne voit pas cette démarche d’un bon œil. Pour l'instant, les aspirations pro-européennes de la Moldavie se limitent à des peintures murales comme celle de la photo et à un partenariat commercial très important avec l’Europe.
Autre fait à prendre en compte : la Moldavie dispose de forces armées insuffisantes. L’organisation GFP (Gobal Fire Power) indique des données de la puissance aérienne du pays : la Moldavie possède seize hélicoptères, quatre hélicoptères d’attaque et un avion de transport. Donc, pas vraiment de quoi arrêter les troupes russes. Mais, le président du Conseil européen, Charles Michel, a récemment déclaré que l’Union européenne allait considérablement accroître son soutien militaire à la Moldavie.
Cependant, même si une invasion de la Moldavie est très probable, Poutine y songe à deux fois : car le fait d’étendre la guerre à un deuxième pays pourrait augmenter les tensions de la Russie avec le reste du monde.
Il reste à voir comment les dirigeants et le peuple moldaves réagiront face à une invasion. Au-delà de la condamnation évidente pour violation de leur souveraineté, peut-il y avoir une résistance à l’envahisseur russe à la hauteur de celle de l’Ukraine ?
Dans le cas de la Moldavie, les choses seront probablement plus faciles pour la Russie. Comme nous l’avons déjà dit auparavant, le pays n’est pas préparé militairement et a toujours essayé de trouver un équilibre entre ses racines européennes et ses années de coexistence avec la Russie au sein de l’Union soviétique.
Toutefois, comme on l'a vu avec l’Ukraine, le cours d’une guerre est imprévisible. Parfois, même pour une puissance militaire comme la Russie, il n’est pas si facile de gagner rapidement.
Poutine réussira-t-il à ramener la Russie à ses frontières impériales soviétiques ou à l’époque des tsars en absorbant des républiques comme la Moldavie ? Nous ne connaissons pas encore ses intentions, mais ça, c’est une autre histoire.

Écrit par : Allusion | 09/04/2023

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Une attaque contre le Japon
Selon un courriel récemment divulgué par un informateur du Service fédéral de sécurité russe (FSB), des mois avant que Vladimir Poutine ne commence sa désastreuse invasion de l'Ukraine, il prévoyait d'attaquer le Japon.
Daté du 17 mars 2022, l'e-mail avait été envoyé à Vladimir Osechkin, militant des droits de l'homme en exil, par un lanceur d'alerte russe surnommé "Winds of Change", qui lui adresse régulièrement des dépêches depuis le début de la guerre avec l'Ukraine.
Igor Sushko, directeur exécutif du groupe de recherche "Wind of Change", a traduit en anglais et analysé la correspondance du Russe depuis le début de la guerre et a partagé ces informations avec l'hebdomadaire américain en ligne Newsweek.
Dans l'e-mail adressé à Osechkin, le dénonciateur du FSB déclare que la Russie "se préparait assez sérieusement à un conflit militaire localisé avec le Japon".
L'informateur a également mentionné la guerre en Ukraine et a laissé entendre qu'il n'y avait aucun doute sur le fait que la Russie entrerait en guerre, même si on ne savait pas exactement pourquoi l'Ukraine avait été choisie.
"La confiance dans le fait que les pays entreraient dans une phase de confrontation aiguë, voire de guerre, était élevée", a écrit le dénonciateur du FSB dans son courriel du 17 mars à Ovechkin.
"Pourquoi l'Ukraine a été choisie pour la guerre au final [le scénario n'a pas été beaucoup modifié], c'est à d'autres de répondre", poursuit le lanceur d'alerte.
Isabel Van Brugen, la journaliste de Newsweek qui a révélé l'histoire, a consigné les détails spécifiques de l'attaque proposée par la Russie contre le Japon.
"Le lanceur d'alerte a détaillé les mouvements d'hélicoptères de guerre électroniques visant le Japon, tandis que la machine de propagande de la Russie a également été lancée, avec une énorme incitation à qualifier les Japonais de "nazis" et de "fascistes"."
Bien que le discours puisse ressembler à celui que la Russie a utilisé pour justifier son entrée en guerre contre l'Ukraine, il est difficile de savoir si "Winds of Change" est une fuite authentique du FSB ou si leurs e-mails font partie d'une guerre de l'information plus large.
Christo Grozev, un expert du Service fédéral de sécurité russe, a déclaré qu'il pense que les courriels de "Winds of Change" proviennent d'un véritable agent lié au FSB.
Grozev a déclaré qu'il avait montré la lettre "à deux contacts réels (actuels ou anciens) du FSB" et que ces agents n'avaient "aucun doute sur le fait qu'elle avait été écrite par un collègue".
Tout cela amène à se demander : pourquoi le Japon ? Quel avantage la Russie aurait-elle à attaquer le Japon ? Eh bien, la réponse pourrait avoir quelque chose à voir avec le différend qui oppose les deux pays au sujet des îles Kouriles.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nouveau gouvernement japonais n'a jamais officiellement signé de traité de paix avec l'Union soviétique, principalement en raison de leurs différends concernant un groupe d'îles occupées par les forces soviétiques - qui sont toujours sous occupation russe aujourd'hui.
En fin de compte, cependant, l'informateur a écrit que les dirigeants russes "ont en quelque sorte échangé le Japon contre l'Ukraine".
"Mais dans l'ensemble", poursuit le dénonciateur du FSB, "la guerre était inévitable pour la Russie en raison du désir maniaque de guerre de son dirigeant... Et maintenant, le gros des unités prêtes au combat de cette direction a été redéployé en Ukraine." Nous ne devrions donc pas nous attendre à une attaque russe sur le Japon de sitôt.

Écrit par : Allusion | 12/04/2023

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Que se passe-t-il dans l'armée russe ?
Les soldats russes qui se battent en Ukraine ne reçoivent pas le salaire qui leur a été promis et, dans certains cas, ils ne sont même pas payés du tout, selon de nouveaux rapports émanant des épouses et des familles de nombreux militaires sous contrat ou mobilisés au sein de la force d'invasion russe.
L'épouse d'un soldat russe appelé en octobre 2022 a déclaré à la chaîne d'information régionale North.Realities que son mari n'avait pas été payé depuis deux mois, une situation qui lui posait de gros problèmes alors qu'elle essayait de s'occuper de leur enfant en bas âge sans aucune aide.
"Il demande à être payé, mais ne reçoit que des promesses creuses. Ses commandants lui disent qu'il doit juste attendre, mais cela fait maintenant deux mois qu'il n'a pas reçu d'argent", a déclaré la jeune mère, selon une traduction fournie par Radio Free Europe Radio Liberty.
"Vous savez probablement vous-même qu'il n'est pas facile d'élever un enfant avec 20 000 à 30 000 roubles (220 à 330 euros) par mois, car il faut des couches, de la nourriture, etc."
Selon Radio Free Europe, les cas de soldats russes qui n'ont pas été payés ne sont pas isolés. Certaines sources médiatiques à l'intérieur du pays ont commencé à faire état de discussions sur les médias sociaux concernant des cas où la paie des soldats est retardée ou n'est pas versée du tout.
Verstka, un organe de presse russe indépendant, a fouillé dans les discussions de milliers de citoyens de 52 régions sur le réseau de médias sociaux VKontakte, la version russe de Facebook, et a découvert que les problèmes de rémunération en Russie s'étaient aggravés.
Un utilisateur de VKontakte en colère a demandé, selon une traduction fournie par le Moscow Times : "Allons-nous commencer à nous battre gratuitement ?"
Les problèmes de la Russie n'ont commencé à s'accumuler qu'en 2023, mais Verstka a noté que certains commentaires mentionnaient que des personnes attendaient leur salaire depuis le mois de novembre. L'organe de presse a indiqué qu'il avait tenté de contacter certaines de ces personnes, mais qu'il n'avait reçu aucune réponse.
Les soldats russes ne sont pas les seuls à connaître des problèmes de rémunération. Verstka a ajouté que certains militaires mobilisés n'ont pas reçu les indemnités promises - une rémunération supplémentaire pour avoir combattu en Ukraine - ni les prestations sociales qui leur sont dues. Mais quelle est la cause de tous ces problèmes ?
Verstka s'est entretenu avec plusieurs Russes disposés à parler et a découvert que l'un des principaux problèmes liés aux paiements manquants des soldats pourrait être la bureaucratie défaillante de l'armée russe. Les retards de paiement sont souvent dus à des transferts de soldats entre unités ainsi qu'à des documents perdus ou manquants.
Valentina Melnikova, présidente du Comité des mères de soldats de Russie, a déclaré à Verstka qu'elle pensait que le retard dans les paiements était dû au débordement de la bureaucratie de l'armée face au grand nombre de soldats qui se battent en Ukraine.
"Nous n'avons jamais eu autant de personnes impliquées dans des conflits auparavant", a déclaré Melnikova à Verstka, selon une traduction de Newsweek. "Il n'y a aucune expérience de travail avec un tel personnel à gérer".
Selon le Moscow Times, le salaire de départ d'un soldat russe est fixé à 195 000 roubles par mois, soit l'équivalent 2 175 euros environ, un chiffre qui, selon l'organisation, est 14 fois supérieur au salaire médian dans la plupart des régions de Russie.
Les soldats mobilisés, sous contrat et volontaires semblent être les groupes les plus touchés par les problèmes de rémunération, selon Verstka, mais le problème est largement répandu et a déjà eu de graves conséquences pendant la guerre.
En novembre 2022, 100 soldats d'un centre d'entraînement à Oulianovsk se sont mis en grève parce qu'ils n'avaient pas reçu le salaire promis par le gouvernement russe, selon Business Insider, qui cite des informations du média russe The Insider.
"Nous risquons nos propres vies pour mourir pour votre sécurité et votre vie paisible", ont écrit les soldats dans une déclaration. "Nous refusons de participer à l'opération militaire spéciale et nous demanderons justice jusqu'à ce que nous recevions l'argent promis par notre gouvernement", ont-ils ajouté.
Bien qu'il n'y ait pas eu d'autres cas signalés de révoltes de soldats pour des questions de rémunération, les retards de paiement croissants de la Russie pourraient susciter davantage de ressentiment parmi ses troupes et indiquer que Moscou n'est pas en mesure de payer correctement ses soldats.

Écrit par : Allusion | 12/04/2023

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Selon un ancien officier du KGB, la colère gronde à Moscou alors que les échecs de Poutine s'accumulent
Vladimir Poutine a perdu la confiance et le soutien de ses plus proches subordonnés en Russie, selon les commentaires d'un ancien haut fonctionnaire russe et espion du KGB.
"Poutine ne peut plus diriger le Kremlin comme avant", a déclaré le politicien russe Gennady Gudkov (photo) au Times dans une interview fracassante qui révèle à quel point la situation du dictateur russe s'est détériorée.
"Il a commis de nombreuses erreurs stupides et tout le monde le sait, de l'état-major des forces armées à la direction du FSB (service de sécurité) en passant par ses proches collaborateurs", a ajouté Gudkov.
Selon le Moscow Times, Gennady Gudkov était autrefois l'un des hommes politiques les plus en vue de Russie et l'un des "critiques les plus virulents et les plus charismatiques" de Vladimir Poutine.
En 2012, les critiques de Gudkov à l'égard de Poutine lui ont valu d'être expulsé du parlement russe et il a été contraint de fuir le pays plus tard dans l'année, atterrissant en Bulgarie où il a continué à s'insurger contre Poutine et ses décisions politiques.
Gudkov a également déclaré au Times que les fonctionnaires russes devenaient "plus audacieux et plus effrontés" à mesure que leurs querelles internes s'intensifiaient et s'exposaient au public.
"Il n'y a plus de subordination à Poutine comme c'était le cas il y a un an", a ajouté l'ancien homme politique russe. "Il s'agit d'une rébellion tranquille contre lui."
Le Times indique que Gudkov a cité des conversations avec des proches, des initiés du Kremlin et des personnalités politiques à Moscou, ainsi qu'avec plusieurs magnats de l'économie russe. Mais Gudkov n'est pas la seule personne à tirer la sonnette d'alarme sur la colère croissante contre Poutine.
Tatiana Stanovaya est la fondatrice de 'R.Politik: The Reality of Russian Politics' et chercheuse principale à la Fondation Carnegie pour la paix internationale. Elle s'est entretenue avec le Times de la situation qui prévaut au sein des élites russes.
Tatiana Stanovaya a déclaré au Times qu'elle ne pensait pas que des fonctionnaires russes seraient assez courageux pour critiquer Vladimir Poutine, mais elle a fait remarquer que le dictateur russe avait perdu leur respect. "Beaucoup d'entre eux avaient l'habitude de le respecter", a déclaré Stanovaya. "Ce n'est plus le cas."
En décembre 2022, Stanovaya a écrit un article extrêmement intéressant sur le schisme qui se développait au sein de l'élite russe alors que le pays était confronté à la perspective croissante d'une défaite finale en Ukraine.
"Les membres de l'élite se divisent entre les réalistes relatifs qui appellent à une pause tactique dans les combats afin de repenser les objectifs de la Russie, et ceux qui prônent une escalade impitoyable à tout prix", a écrit Stanovaya.
"Jamais auparavant les décisions stratégiques de Poutine, généralement considérées comme une garantie de stabilité, n'avaient poussé les élites russes au bord de la rupture", a ajouté l'analyste politique russe.
Selon Stanovaya, la défaite à Kharkiv, suivie de celles à Kherson, a poussé les élites russes à remettre en question les décisions de Poutine, ce qui l'a fait paraître faible alors que la Russie est confrontée à ce que Tatiana Stanovaya a appelé une possible "chute libre dans l'abîme".
"À cet égard, a ajouté Mme Stanovaya, Poutine apparaît comme une figure faible pour les deux camps de l'élite. Même l'émergence de ces camps est une réaction à sa faiblesse en tant que leader."
"La Russie se dirige vers une bataille finale entre les radicaux, pour qui l'escalade est un mode de vie, et les réalistes, qui comprennent que continuer à faire monter les enchères pourrait conduire à l'effondrement de leur pays", a conclu Stanovaya.
Si Stanovaya a raison, Poutine pourrait avoir de sérieux problèmes. Quelle que soit la faction des élites qui l'emporte en Russie, le résultat ne sera probablement pas bon pour la personne qui occupe le sommet de la hiérarchie politique russe.

Écrit par : Allusion | 19/04/2023

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Voici les questions les plus urgentes pour l'avenir de la Russie
Le 16 avril 2023, lors d'un discours de Pâques orthodoxe prononcé avec le patriarche Cyrille de Moscou, le président Vladimir Poutine a admis que la Russie était confrontée à de sérieux défis, mais quels sont-ils au juste ?
Plus d'un an après l'invasion de l'Ukraine par Poutine, la Russie est confrontée à un certain nombre de problèmes croissants : économie, politique, social, démographie... Bref, tout y passe !
L'impact des sanctions occidentales sur l'économie ne peut être sous-estimé lorsqu'on examine l'avenir de la Russie, même si celle-ci s'est avérée plutôt résistante jusqu'à présent.
Selon Hanna Ziady de 'CNN', la production économique de la Russie a connu un ralentissement de 2,1 % en 2022. De plus, Poutine lui-même a indiqué à la fin du mois de mars que la situation n'était pas près de s'améliorer.
"Les restrictions illégitimes imposées à l'économie russe pourraient en effet avoir un impact négatif sur celle-ci à moyen terme", a affirmé Poutine dans une déclaration télévisée, selon l'agence de presse (TASS).
Toujours selon la journaliste, les recettes russes ont chuté de 35 % en janvier par rapport à l'année précédente, et les dépenses du pays liées à la guerre ont augmenté de 59 %, entraînant un déficit budgétaire d'environ 1 761 milliards de roubles (soit environ 159 milliards d'euros).
Selon 'BBC News', le rouble a atteint sa valeur la plus basse depuis plus d'un an au début du mois d'avril, ce qui a incité la banque centrale de Russie à assouplir plusieurs mesures de contrôle des capitaux. Mais l'économie n'est pas le seul problème auquel Poutine doit faire face.
Au niveau international, les sanctions occidentales ont enfermé la Russie dans une impasse politique qui a contraint le gouvernement de Poutine à s'appuyer davantage sur la Chine, que ce soit pour le commerce ou pour le soutien politique.
"La Russie peut s'inquiéter d'une dépendance accrue à l'égard de la Chine, mais elle n'a pas d'autres options valables", a déclaré Li Xin, directeur de l'Institut d'études européennes et asiatiques de l'université de sciences politiques et de droit de Shanghai, selon le média 'Associated Press'.
Sur le plan interne, la guerre et la crise économique auront certainement une incidence sur les élections présidentielles qui se profilent à l'horizon, mais personne ne peut dire exactement ce qui pourrait se passer, même si cela ne présage rien de bon.
"Si Moscou procède à de nouvelles mobilisations, ce que le gouvernement tente d'éviter, cela suscitera une plus grande anxiété sociale aux conséquences imprévisibles", a écrit Tatiana Stanovaya, du journal 'Foreign Affairs'.
"Si la Russie connaît de nouveaux contretemps, Poutine devra faire face à une vague de critiques. Ces deux situations pourraient l'inciter à annuler les élections et à mettre en place des éléments d'une dictature militaire et à purger les élites afin de renforcer sa sécurité", a ajouté Stanovaya.
Par ailleurs, si Poutine était contraint d'annuler les élections, cela pourrait également renforcer les élites russes contre lui, ce qui donnerait naissance à de nouveaux adversaires et à des situations impossibles à prévoir pour l'instant. Stanovaya pense que le président les remportera, même si la guerre l'a considérablement affaibli.
Si les estimations du ministère britannique de la Défense concernant les pertes russes de février, qui se situent entre 175 et 200 000 soldats, sont exactes, le pays est probablement confronté à une situation démographique désastreuse.
Selon 'The Economist', la Russie a perdu deux millions de personnes de plus qu'elle ne l'aurait normalement fait en raison de la guerre et de l'exode massif des hommes. Les femmes sont plus nombreuses (environ dix millions), et il est peu probable que celles qui sont parties reviennent.
"Même si la Russie n'avait pas d'autres problèmes démographiques, se priver d'autant de personnes en si peu de temps s'avère difficile", selon le journal 'The Economist'. "En l'état actuel des choses, les pertes dues à la guerre alourdissent le poids d'une population affaiblie et en difficulté
Compte tenu des nombreux problèmes auxquels la Russie est confrontée, il est difficile de prédire avec exactitude ce qui va arriver. Mais, la population est confrontée à un avenir économique et politique sombre, qui risque d'être aggravé par la démographie et la guerre en Ukraine.

Écrit par : Allusion | 27/04/2023

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L’objectif de la Chine en Ukraine : obtenir la paix à tout prix, peu importe qui gagne, et ses intentions n’ont rien d’altruistes

Alors que la Chine envoie un haut dirigeant en Ukraine et en Russie pour promouvoir la paix, son action n’est pas motivée par une volonté sincère d’apaiser les tourments du peuple ukrainien. Sous le vernis se cache une véritable danse des marionnettes, où se déploie une stratégie politique et diplomatique pour exploiter habilement la situation.
Dans l’actu : Li Hui, représentant spécial de la Chine pour les affaires eurasiennes et ancien ambassadeur en Russie, se rend cette semaine en Ukraine, en Russie et dans plusieurs villes européennes, rapporte Euractiv.
Son objectif : discuter d’un « règlement politique » de la « crise » ukrainienne – la Chine refusant, comme Moscou, de parler de « guerre ».
« Cette visite témoigne des efforts déployés par la Chine pour promouvoir les pourparlers de paix et démontre pleinement l’engagement ferme de la Chine en faveur de la paix », selon Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Elle intervient quelques semaines après un appel entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue chinois Xi Jinping.
Au cœur de l’entretien, qualifié de « long et significatif » par Zelensky : des pourparlers de paix, bien que l’on soupçonne Moscou d’en avoir tiré les ficelles.
Cet appel téléphonique fait suite au « plan de paix » en douze points présenté par Pékin en février, le jour du premier anniversaire de l’invasion russe.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/l-objectif-de-la-chine-en-ukraine-obtenir-la-paix-%C3%A0-tout-prix-peu-importe-qui-gagne-et-ses-intentions-n-ont-rien-d-altruistes/ar-AA1bd6AT?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=616b2e71f65d43be92e744cc2ec2922d&ei=9

Écrit par : Allusion | 15/05/2023

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Wagner, les mercenaires de la Russie

À l'origine, de mystérieuses rumeurs. Celles de mercenaires russes se prêtant aux pires exactions dans des zones de conflit en Afrique et au Moyen-Orient. En 2017, deux vidéos insoutenables confirment les soupçons. On y voit des individus parlant russe mutiler, décapiter et brûler un homme arabe. Aidé par une avocate française et un enquêteur du célèbre journal indépendant Novaïa Gazeta, le frère de la victime mène un long combat pour la vérité. Leur travail permet de découvrir que ce crime a eu lieu en Syrie, et que les tueurs appartiennent à une société paramilitaire, Wagner. Une armée de l'ombre apparue pour la première fois en Ukraine en 2014, et qui, depuis, ne cesse de se développer. Recrutant notamment dans les prisons russes, promettant des soldes défiant toute concurrence, le groupe s'implante en Syrie, en Libye, au Mali… À sa tête, Evgueni Prigojine, un homme au passé criminel réputé très proche de Vladimir Poutine. Il est prêt à tout pour garder secrète l'existence de Wagner qui devient, en plus d'une machine à répandre la terreur, un immense empire commercial au service du Kremlin. L'État russe continue pourtant à nier tout lien avec le groupe, malgré les évidences.

Le courage face à l'horreur
Jusqu’à 10 000 mercenaires auraient signé un contrat avec Wagner au cours des sept dernières années. Qui sont ces hommes ? Qui les paie ? Pourquoi peuvent-ils répandre la terreur en toute impunité dans de plus en plus de pays ? Conçu comme une enquête sur plusieurs continents aux côtés de ceux qui, au péril de leur vie, s'échinent à révéler les pratiques du groupe paramilitaire, ce film désépaissit le mystère en s'appuyant également sur les témoignages d'un ancien mercenaire russe, de l'opposant en exil Mikhaïl Khodorkovski et de familles de victimes qui attendent désespérément une justice qui ne vient pas. Le documentaire de Benoît Bringer – lauréat en 2017 du prix Pulitzer pour l'enquête sur les Panama Papers, auteur notamment du documentaire La caviar connection et membre de l'équipe du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) – pose également cette question : que peuvent des journalistes, des citoyens, face à Evgueni Prigojine, un homme sans limites, dont les liens avec Vladimir Poutine sont ici clairement mis en lumière ? Outre le sentiment d'impuissance partagé par des acteurs institutionnels et associatifs dont on suit le travail, Wagner, les mercenaires de la Russie restitue l'atmosphère de danger permanent qui entoure toute volonté d'informer sur les agissements du groupe. Quand ce n'est pas la mort, ce sont les menaces, parfois écrites de la main de Prigojine, ou l'exil, qui sont au rendez-vous.

https://www.arte.tv/fr/videos/105564-000-A/wagner-les-mercenaires-de-la-russie-1-2/

Mené par Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire Wagner incarne le visage de la radicalisation du régime russe. Le second volet de cette enquête met au jour la stratégie clandestine d'influence russe en Afrique et montre combien l'ouverture d'un nouveau front en Ukraine rend Wagner indispensable au Kremlin.

En 2018, trois journalistes russes enquêtant sur Wagner sont tués en Centrafrique, où le groupe protège le pouvoir en place. Aucun doute : ils ont été exécutés. Par qui ? Tous les regards se tournent vers Evgueni Prigojine, mais ni le Kremlin ni même les Nations unies, dont des forces sont pourtant présentes dans le pays, ne mènent d'enquête sérieuse. La communauté internationale semble laisser faire. Malgré les tortures, les viols, les meurtres de masse, Wagner progresse en Afrique, dans des zones de fragilité où l'influence russe se développe. La société paramilitaire apparaît désormais comme le poisson-pilote d'un Kremlin prêt à tout pour remplacer les anciennes puissances coloniales. En échange d'une protection militaire, la Russie engrange de nouvelles alliances géopolitiques – 24 pays africains ont refusé de condamner son invasion de l'Ukraine – et de nouvelles sources de revenus. Longtemps dans l'ombre, Wagner opère désormais au grand jour, gérant directement des concessions minières, produisant des films de propagande… Fin 2022, la société paramilitaire, officiellement toujours illégale en Russie, a inauguré des locaux flambant neuf à Saint-Pétersbourg : son premier quartier général.

https://www.arte.tv/fr/videos/105565-000-A/wagner-les-mercenaires-de-la-russie-2-2/

Écrit par : Allusion | 30/05/2023

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Des prisonniers ukrainiens castrés par des soldats russes?

C'est un récit hallucinant qui a été livré par des prisonniers de guerre ukrainiens, tellement choqués qu'ils ont déclaré être incapables de se souvenir avec précision du fil des événements dans le premier mois de leur détention et décrivant leur expérience comme un enfer.
Ces prisonniers de guerre ukrainiens auraient fourni des récits poignants du traitement qui leur a été réservé dans des camps de torture, révélant qu'ils avaient été castrés par des soldats russes en état d'ébriété utilisant des couteaux de poche.
Ces deux militaires, âgés de 25 et 28 ans, ont livré leurs témoignages après avoir passé respectivement un et trois mois aux mains des troupes de Vladimir Poutine, avant de retrouver la liberté dans le cadre d'un échange de prisonniers et d'être renvoyés en Ukraine.
C'est leur état psychologique qui a amené la psychologue Anzhelika Yatsenko, 41 ans, à penser qu'ils avaient été torturés. Un des deux soldats lui a avoué avoir tenté de se suicider.

Selon leurs témoignages publiés dans The Sunday Times, les soldats ukrainiens ont subi des passages à tabac réguliers avant d'être castrés par des soldats russes ivres, justifiant cet acte odieux comme un moyen de les empêcher d'avoir des enfants.
Les mauvais traitements étaient tels que les deux soldats ukrainiens ne savent pas comment ils ont réussi à survivre. Le plus âgé des deux militaires a depuis repris ses fonctions dans l'armée ukrainienne.
Des experts de l'ONU ont déjà exprimé leurs inquiétudes quant à l'utilisation de techniques de torture telles que les chocs électriques, les cagoules et les simulations d'exécutions de soldats ukrainiens, entraînant de graves blessures physiques et des traumatismes psychologiques durables.

Écrit par : Allusion | 20/06/2023

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Vladimir Poutine peut-il ignorer l'opinion des élites en Russie ?
Selon un rapport de Bloomberg News, le mécontentement grandit parmi les élites russes qui ne considèrent plus la guerre en Ukraine comme un conflit qui peut être gagné sur le champ de bataille.
La plupart des élites espèrent que les négociations permettront au Kremlin de geler le conflit et de déclarer une victoire sur l'Ukraine en conservant une partie des terres occupées.
Bloomberg s'est entretenu avec sept personnes anonymes au fait de la situation, dont quatre ont déclaré à l'agence de presse que la confiance des citoyens dans le leadership de Poutine avait été ébranlée.
"Les élites sont dans l'impasse : elles ont peur de devenir les boucs émissaires d'une guerre inutile", a expliqué Kirill Rogov, ancien conseiller du gouvernement russe, à Bloomberg News.
Rogov a quitté la Russie après que Poutine a ordonné l'invasion de l'Ukraine. Il dirige le groupe de réflexion "Re:Russia", basé à Vienne, qui fournit des analyses d'experts sur le pays.
"Il est vraiment surprenant de constater à quel point l'idée que Poutine ne gagnera pas cette guerre s'est répandue au sein de l'élite russe", a ajouté Rogov, faisant allusion à des problèmes plus vastes en Russie.
En avril, une conversation téléphonique entre deux personnalités russes de premier plan – Iosif Prigojine (photo), un producteur de musique moscovite, et Farkhad Akhmedov, un homme d'affaires et ancien sénateur – a été divulguée au public et a révélé les problèmes auxquels Poutine est confronté en coulisses.
Lors de cette conversation téléphonique, Prigozin et Akhmedov ont qualifié les dirigeants russes de "cafards stupides" qui "se rongent les uns les autres... tirent leur pays vers le bas... détruisent son avenir", selon la Fondation Carnegie pour la paix internationale.
Alexandra Prokopenko est chercheuse non résidente à Carnegie et a écrit dans un tweet au moment où l'appel téléphonique de Prigojine et Ahkmedov a été divulgué que leur conversation était à peu près la même critique qu'elle entendait dans ses discussions avec les élites russes.
Prokopenko a écrit : "Le contenu de leur conversation est à peu près similaire à ce que j'ai entendu dans mes conversations avec les élites [russes] : Poutine a fichu en l'air tout le pays. Mêmes expressions, mêmes tonalités pleurnichardes, même déception décuplée par le désespoir".
Toutefois, il semblerait que l'opinion des élites russes se soit nettement dégradée encore depuis que le monde a appris la désillusion de Prigojine et Ahkmedov à l'égard de la direction actuelle du Kremlin. Face aux luttes intestines et à la contre-offensive ukrainienne, comment Poutine va-t-il s'en sortir ?
Bloomberg a noté qu'un fossé se creuse de plus en plus publiquement entre le ministère russe de la Défense et les partisans de la ligne dure nationaliste, dans le contexte d'une contre-offensive qui fait que les personnes les plus importantes du pays ne sont pas convaincues des probabilités de réaliser des avancées significatives.
"Il y a eu trop de grosses erreurs", a déclaré Sergueï Markov, un consultant politique qui, selon Bloomberg, a des liens étroits avec le Kremlin.
"Il y a longtemps, on s'attendait à ce que la Russie prenne le contrôle de la majeure partie de l'Ukraine, mais ces attentes ne se sont pas concrétisées", a ajouté Sergueï Markov.
Toutefois, certains en Russie affirment que le pays fera tout ce qu'il faut pour gagner. L'ancien président russe et fervent partisan de Poutine, Dmitri Medvedev, a déclaré lors d'une visite au Vietnam à la fin du mois de mai que la guerre en Ukraine pourrait durer des décennies.
"Ce conflit durera très longtemps, probablement des décennies", a déclaré Medvedev selon une traduction de l'agence Reuters. "Tant qu'une telle puissance sera en place, il y aura, disons, trois ans de trêve, deux ans de conflit, et tout se répétera."
Medvedev n'est pas le seul à penser ainsi. Konstantin Malofeev, nationaliste orthodoxe russe et éminent partisan de Poutine, rejette l'idée que la Russie devrait signer un cessez-le-feu, selon Bloomberg, parce que Moscou aura bientôt l'avantage.
"Dans six mois, nous aurons une nette supériorité dans la production de munitions et d'obus et nous serons prêts à passer à l'attaque", a déclaré Malofeev. Celui-ci fait partie de l'élite qui a joint le geste à la parole en soutenant une force de volontaires russes qui se bat actuellement en Ukraine.
Le sentiment des élites russes peut être varié, et il se peut même qu'une partie croissante de la société soit désillusionnée par la guerre. Mais tant que le président Poutine et ses partisans seront au pouvoir en Russie, il est peu probable que l'opinion des élites modifie le cours de la guerre.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-%C3%A9lites-russes-se-lassent-de-la-guerre-et-se-demandent-si-poutine-a-des-chances-de-la-gagner/ss-AA1cMBOg?ocid=msedgntp&cvid=f3eb901223d14ce280473cb258aee1c7&ei=7#image=1

Écrit par : Allusion | 21/06/2023

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Le meilleur ennemi de Poutine
https://www.arte.tv/fr/videos/113043-051-A/prigojine-le-meilleur-ennemi-de-poutine/


La rébellion représente le défi le plus sérieux à ce jour porté au long règne de Poutine et ouvre la crise sécuritaire la plus grave de la Russie depuis son arrivée au pouvoir fin 1999.
Déjà en guerre contre l’Ukraine, la Russie est, depuis vendredi soir, entrée dans une nouvelle zone de turbulences. Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, a décidé de lancer une rébellion contre le commandement russe, défiant de façon inédite le pouvoir de Vladimir Poutine. Que sait-on exactement de cette mutinerie ? L’Obs fait le point sur la situation.
Ces soldats qui ont déserté l’armée de Poutine
Qu’est-ce qui a déclenché la rébellion ?
Depuis des mois, Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, est dans une lutte de pouvoir avec la hiérarchie militaire russe, la blâmant pour la mort de ses troupes dans l’est de l’Ukraine.
A plusieurs reprises, il a accusé de hauts gradés militaires de ne pas équiper de manière adéquate son armée privée, de retarder l’avancée de ses troupes avec des questions de bureaucratie, tout en s’attribuant toutes les victoires remportées par les hommes de Wagner.
Vendredi, Prigojine a laissé exploser sa colère, affirmant que les dirigeants militaires de Moscou avaient ordonné des frappes sur ses camps et tué un grand nombre de paramilitaires de Wagner. Il a déclaré que des hauts gradés de l’armée russe devaient être arrêtés, jurant « d’aller jusqu’au bout ». Il a affirmé plus tard que ses forces avaient abattu un hélicoptère militaire russe.
Sergueï Choïgou, Vladimir Poutine, Evgueni Prigojine : plongée dans les arcanes du pouvoir russe
Quelques heures plus tard, le chef de Wagner a affirmé avoir pris le quartier général de l’armée russe à Rostov sans tirer, affirmant avoir le soutien de la population.
« Pourquoi le pays nous soutient ? Parce que nous effectuons une marche pour la justice. Nous sommes entrés dans Rostov, et sans tirer un seul coup de feu, nous avons pris le bâtiment du quartier général. »
Rostov est le siège du quartier général du commandement sud de l’armée russe d’où sont coordonnées les opérations militaires en Ukraine.
Comment Poutine réagit à ces événements ?
Le Kremlin a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi que « des mesures étaient prises » contre la mutinerie. La Russie a renforcé la sécurité à Moscou et dans plusieurs régions comme Rostov et Lipetsk. Le « régime d’opération antiterroriste » a été instauré à Moscou et dans sa région.
Samedi matin, Vladimir Poutine a dénoncé samedi la « menace mortelle » posée par Evguéni Prigojine entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe. Il a exhorté le pays à s’unir. Qualifiant l’action des mercenaires de Wagner de « trahison », il a juré de leur infliger une « punition inévitable ».
En complet noir, l’air grave et le ton martial, le chef du Kremlin a juré de ne « pas laisser » une nouvelle « guerre civile » se produire en Russie, promettant des mesures « fermes » contre la « menace mortelle » posée par la rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner.
« Nous ne laisserons pas cela se reproduire », a déclaré le dirigeant russe après avoir évoqué la guerre civile en Russie après la Première Guerre mondiale.
« Tout trouble interne est une menace mortelle pour notre Etat, notre nation. C’est un coup porté à la Russie, à notre peuple. Et nos actions pour protéger la patrie d’une telle menace seront fermes. »
Poutine dénonce un « coup de poignard dans le dos »
Le président russe « se trompe profondément » en accusant les combattants du groupe paramilitaire Wagner de « trahison », a réagi Evguéni Prigojine, ajoutant que ses troupes ne comptaient « pas se rendre ».
« En ce qui concerne la “trahison de la Patrie”, le président s’est profondément trompé. Nous sommes des patriotes », a-t-il riposté dans un enregistrement audio. « Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit ». C’est la première fois qu’Evguéni Prigojine s’en prend personnellement au maître du Kremlin.
Comment la Russie est-elle impactée ?
Pour le contre-espionnage britannique, cette situation « est le défi le plus significatif posé récemment à l’Etat russe ».
L’armée russe affirme mener actuellement des opérations de « combat » dans la région de Voronej, frontalière de l’Ukraine et située à quelque 600 km au sud de Moscou. Voronej se trouve environ à mi-chemin entre Moscou et la ville de Rostov, où Wagner a revendiqué de premières prises d’infrastructures militaires tôt samedi. Les autorités russes ont aussi annoncé samedi combattre un important incendie qui s’est déclaré dans un dépôt de carburant de la ville. Des médias ont publié une vidéo montrant un hélicoptère militaire dans la zone avant une explosion.
Les autorités de la région russe de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, ont quant à elles appelé samedi la population à rester chez elle. « Afin d’assurer l’ordre et la sécurité des citoyens de la région de Lipetsk, le quartier général opérationnel (régional) appelle les habitants à ne pas sortir de leurs maisons sauf nécessité, et à renoncer à tout déplacement dans un véhicule privé », selon le compte Telegram des autorités de la région.
A Kiev, la nuit sous les bombes : « Ce qui est terrible, c’est qu’on finit par être habitués à cette loterie »
Des combattants du groupe paramilitaire Wagner sont entrés dans la région de Lipetsk, située à environ 400 km au sud de Moscou, ce qui confirme leur progression en direction de la capitale russe. « Les agences de maintien de l’ordre et les autorités (...) prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population. La situation est sous contrôle », a assuré sur Telegram le gouverneur régional, Igor Artamonov.
A Moscou, le maire a admis que la situation était « difficile ». Pour limiter les déplacements, l’élu a décrété lundi jour chômé.
Quels sont les soutiens du pouvoir russe ?
Ramzan Kadyrov a annoncé samedi envoyer ses hommes dans les « zones de tension ». « Les combattants du ministère de la Défense et de la Garde nationale tchétchènes se sont déjà rendus dans les zones de tension. Nous ferons tout pour préserver l’unité de la Russie et protéger son statut d’Etat », a déclaré sur Telegram le dirigeant tchétchène, dont les hommes ont été très actifs dans l’offensive russe en Ukraine.
Vladimir Poutine a aussi reçu samedi le « plein soutien » de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un entretien téléphonique consacré à la rébellion armée du groupe Wagner en cours en Russie, a déclaré le Kremlin. Le président turc « a exprimé son plein soutien pour les mesures prises » par Vladimir Poutine, d’après la même source.
Alliée de la Russie, la Biélorussie a qualifié de « cadeau » fait à l’Occident la rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner. « Toute provocation, tout conflit interne dans les rangs militaires ou politiques, dans le champ de l’information ou dans la société civile, c’est un cadeau fait à l’Occident », a déclaré le Conseil de sécurité nationale biélorusse, dans un communiqué rendu public par la diplomatie de ce pays allié de la Russie. « Cela peut aboutir à une catastrophe », a-t-il ajouté, appelant à écouter « la voix de la raison ».
Les dirigeants des deux chambres du Parlement russe ont également appelé à soutenir Poutine. « Les députés de la Douma d’Etat (...) soutiennent la consolidation des forces et du soutien au président Vladimir Poutine, le commandant-en-chef », a déclaré sur Telegram le président de la chambre basse, Viatcheslav Volodine. « La force » de la Russie réside dans « l’unité (...) et notre intolérance historique pour les trahisons et les provocations », a renchéri la présidente de la chambre haute, Valentina Matvienko.
Des combattants de Wagner repérés dans trois régions russes, situation « difficile » à Moscou
Enfin, le patriarche Kirill, chef de l’Eglise orthodoxe en Russie et allié du président Vladimir Poutine, a appelé de son côté à l’« unité » face aux « tentatives de semer la discorde ». « Toute tentative de semer la discorde dans le pays est le plus grand des crimes qui ne saurait trouver de justification », a-t-il déclaré dans un communiqué publié par le patriarcat. « J’appelle ceux qui ont pris les armes pour les diriger contre leurs frères à reconsidérer » leur choix, a-t-il ajouté, disant « soutenir les efforts de (M. Poutine) pour empêcher les troubles dans notre pays ».
L’opposant russe en exil à Londres et homme d’affaires Mikhaïl Khodorkovski a en revanche appelé à soutenir Evguéni Prigojine pour combattre le régime de Vladimir Poutine. « Oui, même le diable il faudrait l’aider s’il décidait d’aller contre ce régime ! », a-t-il écrit sur Telegram.
Quelles sont les réactions dans le monde ?
Cette rébellion se produit à un moment où l’Ukraine est en pleine contre-offensive pour reprendre du territoire. L’armée ukrainienne a déclaré qu’elle « surveillait » l’affrontement entre Prigojine et Poutine.
La mutinerie armée du groupe Wagner illustre la faiblesse de la Russie, pays plongé dans « le mal et le chaos », a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « La faiblesse de la Russie est évidente. Une faiblesse totale », a-t-il estimé sur les réseaux sociaux, « il est tout aussi évident que l’Ukraine est capable de protéger l’Europe contre une contamination par le mal et le chaos russe ».
La Russie a engagé un processus conduisant à sa propre destruction en envahissant l’Ukraine, a estimé pour sa part la vice-ministre ukrainienne de la Défense. « Ils nous combattent mais ils s’autodétruisent », a estimé sur Telegram Ganna Maliar. « Que cela signifie-t-il pour nous ? Une fenêtre d’opportunité ».
Pour l’Ukraine, la rébellion du groupe Wagner démontre la « faiblesse » de la Russie
L’importance de cette mutinerie n’a pas non plus échappé aux dirigeants mondiaux. Washington, Paris, Berlin et Rome ont fait savoir qu’ils surveillaient de près l’évolution de la situation. « Le Président suit la situation de près. Nous restons concentrés sur le soutien à l’Ukraine », a ainsi indiqué la présidence française.
Le président du Conseil européen Charles Michel a affirmé lui aussi « surveiller de près la situation en Russie » et être « en contact avec les dirigeants européens et les partenaires du G7 ». « Il s’agit clairement d’un problème interne à la Russie. Notre soutien à l’Ukraine et à (son président) Volodymyr Zelensky est inébranlable », a tweeté le responsable européen.
La ministre tchèque de la Défense a, elle, préféré manier l’ironie. « Voilà, nous savons enfin ce que les Russes entendaient par une Opération spéciale. Après 16 mois de guerre en Ukraine, la Russie fait la guerre à la Russie », a twitté Jana Cernochova.
« Ce n’est pas une surprise. C’est une tradition chez eux. Les guerres ratées finissent toujours par l’exécution du Tsar, suivie de chaos et d’une guerre civile supervisée par des fouineurs. Félicitations ! »
La Russie a mis en garde samedi les pays occidentaux contre toute tentative de « profiter » de la rébellion du groupe paramilitaire Wagner pour pousser leurs desseins « russophobes », assurant que la mutinerie n’empêcherait pas Moscou d’« atteindre ses objectifs » en Ukraine. « Tous les objectifs de l’opération militaire spéciale (en Ukraine) seront atteints », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Prigojine toujours visé par une enquête, malgré la promesse de la Russie
« L’affaire n’a pas été close, l’enquête se poursuit », a déclaré une source au sein du Parquet général russe. Le Kremlin avait affirmé que le chef de Wagner, visé par une enquête pour « appel à la mutinerie armée », pourrait partir en Biélorussie sans être poursuivi.

https://www.lesoir.be/521762/article/2023-06-26/rebellion-de-wagner-prigojine-toujours-vise-par-une-enquete-malgre-la-promesse?utm_source=a_la_une&utm_medium=newsletter_le_soir&utm_campaign=a_la_une_26062023&utm_term=rebellion-de-wagner-prigojine-toujours-vise-par-une-enquete-malgre-la-promesse&utm_content=Article1&m_i=HvLQUp8%2B4KKnNLevXVVf7iYi%2Bgywj1YrwwB5wTYHPov5YChd3kwCCLV4DxTEixlXl_CE_pMPOLnAbt5qPGwA2BOCeFLaHH&m_i=Za5B%2BOkWZq_dFaliuk4Bqb2liyrt0c3IPy%2BkGD2S9yWqEoQfCwts_pUZ5iDDJik4glg0UBwOa6vLOu_YVughmNt2d15vZ3&M_BT=182323752210

Écrit par : Allusion | 26/06/2023

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Après près d'un an et demi de conflit, le pouvoir que Vladimir Poutine détenait, ou semblait détenir, a été complètement ébranlé en l'espace de 24 heures.
Lorsque le groupe Wagner a décidé de se rebeller contre le président russe, tout a changé dans la guerre avec l'Ukraine.
Dirigés par Evgueni Prigojine, des milliers de mercenaires du groupe Wagner ont marché sur Moscou, menaçant directement le dirigeant russe.
Finalement, l'intervention du président biélorusse Alexandre Loukachenko a bloqué la marche et facilité la retraite du groupe Wagner, qui n'a pas atteint Moscou. Cependant, le mal était fait.
Les 24 heures de rébellion de ce groupe de mercenaires ont été le moment de la plus grande exposition et de la plus grande faiblesse du dirigeant russe, comme le souligne El Mundo.
Selon le "New York Post", le président russe aurait quitté Moscou, en vue de l'arrivée plus que probable du groupe Wagner dans la capitale.
Comme le rapportent les médias précités, Vladimir Poutine aurait pris l'avion présidentiel pour se rendre au nord-ouest, c'est-à-dire dans la région de Saint-Pétersbourg.
Cependant, selon la BBC, l'avion du président n'a plus été détecté par les radars lorsqu'il se trouvait près de Tver, une région où Poutine dispose d'un immense terrain rural.
Ces rapports ont clairement entamé la position de pouvoir que Vladimir Poutine occupait jusqu'alors.
C'est la première fois depuis le début du conflit que le pouvoir du Kremlin est remis en cause par un corps armé qui, contre toute attente, a été son grand allié dans la guerre.
L'agence britannique de renseignement pour la défense (Defence Intelligence Agency) considère ce moment de crise comme "le défi le plus important auquel l'État russe ait été confronté ces derniers temps".
En effet, il a suggéré que la loyauté des forces de sécurité russes, en particulier de la Garde nationale, serait déterminante pour l'issue du conflit.
En attendant de voir comment la guerre évolue, il est clair pour El Mundo que "le dirigeant russe ne s'est jamais couché aussi affaibli qu'au cours de ces deux nuits".
Selon une analyse simpliste de cette tentative de guerre civile, Evguéni Prigojine et son armée de 25 000 volontaires et condamnés libérés ont mis en échec la supposée deuxième plus grande armée du monde.
De plus, le fait que Moscou soit menacée a mis en alerte de nombreux citoyens qui, jusqu'à présent, n'avaient pas conscience de la guerre, en raison de l'éloignement du conflit, qui se déroule pour l'essentiel sur le sol ukrainien.
Depuis, de nouvelles hypothèses ont émergé, lancées par le chef du groupe lui-même, Evguéni Prigojine. Dans un message de 11 minutes, résumé par Le Monde, il explique que son objectif n'était pas de renverser le pouvoir du Kremlin, mais bien de resserrer les rangs de sa milice, et d'empêcher ainsi sa destruction. « Le but de la marche était de ne pas permettre la destruction du Groupe Wagner », précise le chef, après avoir évoqué la date butoir du 1er juillet pour cet événement.
Il est difficile de dire à quel point Evgueni Prigojine a blessé Vladimir Poutine, et encore tôt pour proposer une analyse fiable, mais il est probable que cette rébellion marque un tournant dans l'avenir de la guerre.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-a-t-il-fui-moscou-face-%C3%A0-l-offensive-de-wagner/ss-AA1d5OoN?ocid=msedgntp&cvid=bb00532dbd1346199cfcfc49ea4df647&ei=6#image=1

Écrit par : Allusion | 28/06/2023

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La Première dame d'Ukraine, Olena Zelenska, a prévenu, lors d'une rare interview avec les médias, qu'une victoire russe sur son pays serait "le pire scénario pour toute l'humanité", selon The Independent.
Elle a lancé ce que l'agence de presse britannique a appelé un "appel du cœur" aux citoyens du monde entier pour qu'ils ne se désintéressent pas de ce qui se passe en Ukraine, expliquant dans son entretien avec Independent TV que son pays se battait pour "l'équilibre démocratique du monde".
Cette déclaration peut sembler un peu hyperbolique, mais d'importants dirigeants de Moscou, comme l'ancien président Dmitri Medvedev, ont affirmé leur volonté de dépasser le cadre de l'opération militaire spéciale et de pousser jusqu'à la Pologne, afin d'assurer la sécurité de la Russie.
"C'est pourquoi il est si important d'atteindre tous les objectifs de l'opération militaire spéciale", a écrit Dmitri Medvedev dans un message Telegram à l'occasion de l'anniversaire de l'invasion russe, où il a déclaré que la Russie ne serait pas en sécurité tant que le conflit ne serait pas terminé et que l'Ukraine ne serait pas vaincue.
"Repousser autant que possible les frontières qui menacent notre pays, même s'il s'agit des frontières de la Pologne", a poursuivi Medvedev, selon une traduction de ses propos par l'agence Reuters.
C'est ce type de menace que la Première dame ukrainienne a peut-être voulu mettre en garde lorsqu'elle a expliqué qu'elle craignait que le monde sous-estime la menace que représente la Russie pour la sécurité mondiale, alors que le conflit en Ukraine est entré dans sa première année et demie d'existence.
"Si l'agresseur gagne maintenant, ce sera le pire scénario pour toute l'humanité"
"Cela signifiera que les mesures de dissuasion mondiales ne fonctionnent pas. Cela signifiera que toute personne disposant d'un pouvoir, d'une force et d'une capacité financière suffisante pourra faire ce qu'elle veut"
La Première dame a lancé un appel désespéré aux dirigeants étrangers pour qu'ils accélèrent leur aide militaire, étant donné la nécessité urgente et actuelle d'obtenir des armes. Bien que les engagements à long terme pour la fourniture d'armes clés soient utiles, elles n'aideraient pas l'Ukraine si elles arrivaient trop tard.
"Nos partenaires occidentaux ne cessent de nous dire qu'ils seront à nos côtés aussi longtemps qu'il le faudra. Le mot 'long' n'est pas celui que nous devrions utiliser. Nous devrions utiliser le mot "plus rapide"".
Newsweek a noté dans un rapport sur l'interview de Zelenska que plusieurs dirigeants occidentaux ont déclaré leur intention de soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra. Le média américain précise que les États-Unis ont promis 43 milliards de dollars d'aide depuis l'invasion de la Russie en février 2022.
La Première dame a fait remarquer que son peuple payait la guerre de son sang tandis que le monde payait le combat avec ses ressources, deux choses qu'elle a qualifiées d'incompatibles, tout en appelant à une aide plus rapide.
Elle s'est également confiée dans l'interview sur les craintes qu'elle éprouve pour sa famille et son pays. Volodymyr Zelensky et Olena sont contraints de vivre séparément pendant toute la durée de la guerre pour des raisons de sécurité, et se voient rarement.
"Je veux qu'on soit à nouveau ensemble. Nous espérons vraiment que tout cela changera d'une manière ou d'une autre et que nous pourrons vivre une vie de famille plus ou moins normale".
Son message au monde était plutôt sombre. Elle a demandé aux téléspectateurs de ne pas oublier ce qui se passait en Ukraine et les a exhortés à "ne pas s'en fatiguer".
"L'Ukraine ne défend pas seulement ses intérêts, pas seulement sa vie. Nous essayons de maintenir l'équilibre démocratique dans le monde", a conclu Olena Zelenska.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/la-premi%C3%A8re-dame-d-ukraine-lance-un-cri-du-c%C5%93ur-et-met-en-garde-contre-les-cons%C3%A9quences-d-une-victoire-russe/ss-AA1eZaOZ?ocid=msedgntp&cvid=d49e7eb04a4040539fc9d7d2260b1dea&ei=12#image=1

Écrit par : Allusion | 09/08/2023

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Le président russe Vladimir Poutine rejettera probablement l'accord de paix sur l'Ukraine proposé par le président américain élu Donald Trump, à moins qu'il n'inclue des concessions à Moscou

Ce sont les déclarations de Konstantin Malofeyev, magnat russe sanctionné par l'Occident et confident du Kremlin, dans deux entretiens avec le Financial Times et Bloomberg.
Il y a une chance sur deux de parvenir à un accord avec M. Trump, a déclaré M. Malofeyev à Bloomberg, ajoutant que l'une des exigences de Moscou serait un statut de neutralité juridiquement contraignant pour Kiev.
Moscou souhaite également que M. Trump revienne sur l'autorisation donnée par Washington à l'Ukraine d'utiliser ses missiles sur le territoire russe, qu'il démette le président ukrainien Volodymyr Zelensky de ses fonctions et qu'il aborde les préoccupations sécuritaires plus larges de la Russie lors de ses entretiens avec M. Poutine, a déclaré M. Malofeyev au Financial Times.
"Pour que les discussions soient constructives, nous devons parler non pas de l'avenir de l'Ukraine, mais de l'avenir de l'Europe et du monde", a-t-il déclaré.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/poutine-dit-niet-%C3%A0-trump/ar-AA1vbNlw?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=9477c714093649aaa052955324fdead0&ei=11

Écrit par : Allusion | 03/12/2024

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