10/12/2011
La Russie, un pays à la mode?
Hélène Carrère d’Encausse dans un ouvrage, « La Russie entre deux mondes » voit le besoin de respect des institutions en Russie. La démocratie est en crise dans notre civilisation occidentale. La Russie, précédemment l'URSS, a toujours été dans un bloc de l'opposition. Un gros morceau dans l'Europe géographique. Quid, dans la Russie d'aujourd'hui?
La Russie a élu son nouveau parlement législatif. Les élections étaient sous tension. Scrutin test pour Poutine et pour le parti "Russie Unie".
Une farce pour certains? Une élection sanction. Cela rappelle les pays qui ont dans leurs cartes, la démocratie. Une ostalgie qui a commencé à remettre les communistes en selle ?
...
Nostalgie à l'anniversaire de la chute de l'URSS pour des jeunes d'une vingtaine d'années. Le filet à provision, le boulier, le kéfir, le papier journal toujours à disposition, le radiototchka, ... Le rêve d'un monde merveilleux de l'URSS, mais une démocratie avec la carte du parti unique...
Alors une démocratie réelle, aujourd'hui ?
Les manifestations se sont poursuivies avec des calicots qui criaient "Poutine, voleur". "Entachée de violations fréquentes de la procédure" selon la formule officielle. Des fraudes qui seraient constatées dans les urnes. C'est surtout l'arbitraire du régime qui pourrait être contesté. Quinze ans de présence de Poutine au pouvoir.
D'après Hélène Carrère d’Encausse, à 75 % de la société russe, admire le travail de Poutine et aurait souhaité qu’il resta à la présidence plus longtemps que ses mandats lui permettaient. Mais, une démocratie à l’occidentale avec les droits de l’homme associés ne serait pas la préférée.
A l'opposé de cette vision, il y a celle de Virginie Raisson, l'auteure de "2033 Atlas des futurs du mondes" qui décrivait l'évolution de la planète dans les deux décennies à venir. "En 2033, la monde sera celui de notre choix", à notre mesure, pensait-elle. La démographie capricieuse, l'urbanisation galopante et l'absence de gouvernance globale (extraits) lui faisait penser que dans une Russie du futur, la démocratie ne pourrait être qu'une utopie ou qu'une prise du pouvoir non démocratique.
En Occident, le tandem que Poutine forme avec le président Medvedev, donne l’impression d’un jeu de rôles entre le méchant et le gentil.
Tous deux de Saint-Pétersbourg, une des villes les plus ouvertes à l’Occident, ils étaient proches de son ancien maire, Anatoli Sobtchak qui avait un esprit occidental. Ils ont été ses protégés. Poutine y est né alors que la ville s'appelait encore Leningrad.
Parallèlement, Vladimir Poutine est passé par le FSB (anciennement le KGB) et s’était adonné notamment à l’espionnage industriel en Allemagne.
Dimitri Medvedev, lui, a fait une carrière d’administrateur, tout à fait différente. Treize ans de différence d’âge entre les deux hommes n'est pas peu pour une période de transition. Mais ils ont gardé en commun un sens profond de leur identité russe, attachée au sol, avec un ensemble de références morales, historiques et spirituelles.
Patriotes, serviteurs de la patrie russe, croyants liés à la foi orthodoxe.
Au gratin de l'économie mondiale de Davos, sans les événements de Moscou, c'était Medvedev qui aurait dû prononcer le discours inaugural.
Quand, en 2000, Vladimir Poutine a pris la présidence, il s'était trouvé face à un pays en pleine décomposition. Il avait mis l’accent sur la puissance, alors que Dimitri Medvedev a pris, en main, un pays reconstruit, avec l’enjeu de la modernisation. Poutine a une vision de la démocratie au niveau institutionnel, de celle qui à partir de là, pensent que les gens peuvent être éduqués en tenant compte de leurs propres contraintes intérieures.
Poutine en tant que Premier ministre travaille à l’économie et aux relations internationales pendant que Medvedev, comme président, s’appuie sur les projets modernisateurs et la lutte contre les grands fléaux de la corruption. Pour l’élection en mars 2012, l’un et l’autre affirment ne pas vouloir de conflit ouvert. Pourtant, dans les situations de crises comme lors des attentats, que l'un gagnera des points sur l'autre.
Pacte de non-agression, pendant lequel chacun à son tour, roque sa place comme Roi et laisse la Reine agir.
Alexei Kudrin, le ministre des finances, avait fait obstruction à ce jeu d'échecs, il fut congédié. Pour les élections de 2012, tout est réglé. Mascarade de démocratie ? Pas de possibilité de briquer 3 mandats de Président, pas de problème, on patiente. Après le népotisme, voici l'échangisme en carrousel. "Nous avons tout prévu, il y a quelques années", avoue Poutine. Medvedev défend Poutine et annonce qu'il ne serait pas le même.
Super-Poutine, comme héros de la com', il ne manque pas de parfaire son image à coups d'exploits, comme un Schwarzenegger, sauveur à l'américaine. Il semble vouloir accomplir, un à un, ses rêves de gosse comme un découvreur d'amphores, un pilote de Canadair ou de Formule 1, et cela sans faire semblant de faire du cinéma glamour. (extrait du Vif-l'Express 7/10/2011)
Comme un maître du temps, il abolit, dernièrement, par décret, deux des neufs fuseaux horaires du territoire russe.
On s'en fout, un macho-viril, les Russes aiment.
Ses échecs sont camouflés comme le fut le naufrage du sous-marin Koursk.
Un pays qui a la plus vaste étendue géographique de la planète et compte 150 millions d’habitants ne se gouverne pas comme un petit État. Il faut tenir compte, en même temps, de la pesanteur de l’ancien système communiste, du célèbre KGB. Les régions disposent d’une certaine autonomie mais, depuis 2005, les gouverneurs des régions ne sont plus élus mais désignés par le président.
Premier producteur d'hydrocarbure, la Russie peut se permettre de fermer les yeux sur les inégalités sociales. Personne à l'ouest n'oserait le lui reprocher. Alors pourquoi se gêner ?
Nina Bachkatov, spécialiste de la Russie en Belgique, invitée par notre radio en janvier 2010. Elle parlait, ce jour-là, de l'Ukraine, de la situation en Russie... Elle se montrait optimiste tout en exprimant la dégression de la popularité de Poutine.
L'attentat dans l'aéroport de Moscou, celui de mars 2010 dans le métro ou la prise d'otages de Beslan, rappelaient que la Russie était un pays qui reste sécuritaire par obligation. Peu importe les origines supposées, caucasienne djihadiste, qui relèvent plus de la politique extérieure. Le Dagestan est une poudrière en permanence et Moscou en est loin pour s'en rendre compte.
La sécurité a un prix. Pris au dépourvu, les dirigeants ont augmenté la sécurité et baisser les niveaux de certaines libertés. Une nouvelle haine de ce qui n'est pas russe, pourrait prendre des idées nationalistes même si la logique indépendantiste est dépassée.
On lit depuis "Made in Russia", mais ce que la Russie exporte à l'Ouest n'est pas toujours en ligne avec ce qui se passe en interne. Les clichés se trimbalent par l'intermédiaire d'Internet.
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Les mensonges
L'époque de l'URSS avec ses mensonges par omissions, est-elle révolue ?
Le blogueur français, Alexandre Latsa, vit en Russie avec un blog au titre générique de "Un autre regard sur la Russie" et "Dissonance".
Sa phrase de départ était assez explicite "Pour beaucoup de Français et pour beaucoup d’européens de l’ouest, la Russie reste un pays méconnu, voire inquiétant et dont beaucoup doutent de la capacité à devenir "moderne, européen et stable", sur le modèle imaginé par les démocraties occidentales. La crise économique dans les pays occidentaux a secoué ceux qui avaient ces préjugés, et les perspectives économiques paraissent aujourd’hui plus attrayantes en Russie que dans nombre de pays d’Europe de l’ouest. On commence à s’en rendre compte et de plus, l’objectif primordial pour la Russie de s’ouvrir sur le monde devient de plus en plus lisible et crédible.".
Les articles d'Alexandre permettaient de se mettre dans l'ambiance avec une vision par l'intérieur du pays.
"Ce sera donc Vladimir" à l'ouest, on parle de la collusion entre Poutine et Medvedev, la solidité du tandem suite à une amitié ancienne. Est-ce tromper l'esprit de la démocratie ?
"Rostov la douce" du tourisme pour décompresser de Moscou.
"Le projet fou de tunnel sous Béring" A se demander qui en tirera le plus d'avantages, les États-Unis ou la Russie ?
"Le 21ème siècle de l'Arctique" Avec des réglementations internationales équilibrées ?
"Révolution arabes diplomatie 2.0" Le 4 octobre, la Russie et la Chine avaient opposé leur véto contre l'idée de mettre la Syrie sous pression pour assurer la protection de la population syrienne. Ce qui se cache en dessous des cartes est cette fois plus clair. Alors que les Tunisiens se préparaient en premiers élections libres, les Syriens en sont encore à tomber sous les coups d'une brutale répression. A New York, rien ne devrait vraiment changer après ce refus. La formation du "Conseil national syrien" regroupant les opposants de diverses croyances et communautés. Principales tendances de l'opposition nationaliste, libérale et islamiste, comme militants de terrain s'ajoutaient aux représentants des communautés kurdes et assyriennes, probablement poussé dans le dos par Washington.
"Où vont les touristes russes? " Les grandes villes se vident. Les Russes cherchent le soleil en bord de mer pour sa chaleur et sa lumière. La Turquie, l'Egypte, la Chine, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, alors que la Russie n'est pas prisée par les étrangers dus aux prix élevés des hôtels de luxe à l'occidental.
"Affaire Breivik, la piste russe" Fantasme ? Vu les attentats de Moscou et en Tchétchène, manque de multiculturalisme ? L'extrême-droite aurait-elle disparu en Russie ?
"Politique et érotisme" Poutine, émule de Berlusconi, de DSK ou autres ?
"Réconciliations nationales" Les républiques de l'ancien URSS, deviennent-elles des compétiteurs mal famés ?
"Des émigrants fantômes" La mafia russe n'est pas un mythe. Elle a certainement intérêt à émigrer. Vivre à l'Ouest reste cher pour un Russe moyen. Il existe à Moscou, une jeunesse russe riche qui s'amuse dans les dancings de Moscou.
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Ma situation à l'écart
C'est clair, la Russie a décidé d'entreprendre une marche vers le modernisme libéral. Cela se sait et se ressent à l'Ouest, toujours en quête de faire fructifier leurs investissements. Alors, les commerçants n'y font pas la fine bouche.
La Russie, est-elle encline à entrer, un jour, dans l'Europe et sa CE ? La question n'est pas posée en ces termes. Elle fait cavalière seule. Elle a peut-être raison en fonction des derniers événements et quand on se pose la question si les Britanniques y ont encore leur place.
Comme lourd héritage, la Russie est toujours à la recherche de redonner sa grandeur passée du temps de l'URSS, en manque de réformes structurelles. L'histoire va-t-elle reconstruire cette Russie pour la nième fois, en mieux ? L'histoire russe est pleine de rebondissements souvent liés à l'Europe.
Entre autres, la création de la Russie d'Europe date de l'époque des Tatars avec la Horde d'Or. La Grande Catherine II, avec Odessa et la Pologne modernisait le pays à la mode européenne. L'opposition est-ouest, en bloc, pendant la guerre froide a cassé cette tentative de rapprochement.
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Un potentiel significatif de rattrapage pour la Bourse russe sous-valorisée, malgré la hausse de l'indice RTS en valeur absolue depuis le creux de 2008-2009. Le marché russe reste l'un des moins cher de la planète finance.
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La Russie bénéficie du boom des prix des matières qui s'envolent depuis des mois. Gros producteur du palladium, du platine, de pétrole, de blé et de gaz... notamment. Le monde selon Gazprom.
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Des milliards vont être investis tous azimuts par Medvedev, dans l'industrie, les services et l'infrastructure du pays.
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Jeux politiques, corruption, abus de biens sociaux, expropriation des actionnaires privés... ont fait fuir les capitaux étrangers de Russie. Un "vent de moralisation" semble souffler sur la Bourse russe.
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La Russie, en mutation, a rejoint le club des pays qui suivent l'idéologie du progrès à l'occidentale, ce qui fait que tout reste tourner autour de la finance, du fric, de la croissance à tout crains. Medvedev y voit deux ombres au tableau : l'inflation et la fuite des capitaux. L'attraction vis-à-vis de cette Europe reste entière et la Croatie se présente à sa porte lors du dernier sommet de la CE comme carotte des Balkans.
Comme Wiki le dit, la Banque d'Etat de l'Empire russe était la principale banque de l'Empire russe de 1860 à 1917. La banque est considérée comme le prédécesseur de la Banque Centrale de la Fédération de Russie qui fait aujourd'hui office de banque centrale en Russie. La continuité est assurée. Elle est le principal régulateur du système bancaire russe. Elle est responsable de l'octroi des licences aux nouveaux établissements bancaires et définit les principes de gestion et les normes comptables du système bancaire russe. La BCR est un prêteur de dernier recours aux établissements financiers.
Parler de la Russie comme partie des BRIC ?
Il vaut mieux la définir comme puissance "ré-émergente" dans une "paix froide" qui n'a pas perdu son autoritarisme susceptible de mettre à mal les libertés publiques.
Lundi dernier, Standard & Poor's sortait son bazooka. Il envisageait de dégrader les notes de 15 pays d'un coup de plume. Tous sous surveillance. Six pays considérés comme AAA compris. Après l'effet "papillon", voici, l'effet "mammouth".
A part UK, Danemark, Suède, Suisse, Norvège, Australie, Canada et Singapour, tous se retrouvent en sursis de dégradation. En cause, le manque d'union politique, économique et fiscal.
Une réponse systémique était demandée et ce furent des augmentations de la discipline donne au bon vieux temps du serpent monétaire et un peu les chocottes dans le rétroviseur du temps en pensant à seulement devoir travailler pour être libre.
Mais, bon... la Russie, elle, a déjà donné. Enfin presque... Si elle est déjà en zone BBB, sa notation dépend de paramètres plus flexibles.
Rien de nouveau sous le soleil ni à son levé, ni à son couché.
Depuis l'annonce du 24 septembre, le suspense n'existe plus. Comme des frères de sang, ce n'est plus le réformiste Medvédev, contre le conservateur, Poutine. Ils se retrouvent en alternance aux postes principaux.
Comme la réforme de la constitution a élargi le mandat présidentiel de 4 à 6 ans, on aurait Poutine au sommet depuis 2000 jusqu'en 2024.
Une fin de mandat à 71 ans ? On n'est pas encore dans le pays de Ronald Reagan mais un portrait satirique de lui, vieilli, en Camarade Vladimir, a fait du buzz sur la Toile russe.
Le Poutine "inoxydable" n'aurait aucun doute de gagner les élections en 2012 et Medvédev deviendrait, ainsi, premier ministre...
Le procédé de l'homme fort, du parti unique, permet toujours d'accélérer les décisions, avant de dégénérer en fin du processus.
Toujours est-il que s'il y a un nouveau mandat, il serait plus contesté que le précédent.
Quelle force se présenterait en opposition ? Une génération apolitique pourrait-elle s'y installer?
Lundi dernier, le Russe Alexei Navalny vient d’être condamné à 15 jours de prison pour avoir « fait obstacle » à la police tandis que des milliers de Moscovites manifestaient dans les rues de la capitale russe. On se rappelle de Anna Politskovskaïa. L'enquête sur son assassinat a été close en juin 2008 par la mise en examen de quatre suspects, dont trois originaires de Tchétchénie et un officier du FSB.
"Sergueï Magnitski, l'argent, l'Etat, la mort" est le titre d'un article du jour.
Le Kiosque de TV5Monde en parle longuement (de 30:00 à 54:00)
C'est aussi le "C'est il y a" qui reprend le 20ème anniversaire de la disparition de l'URSS (le 8 décembre 1991).
Le 10 octobre dernier, Mikhael Gorbatchev, le mal-aimé dans son pays, était nommé Docteur Honoris Causa à l'ULg de Liège. Il répondait à une interview et disait qu'il n'appréciait pas le ping-pong à la tête de la Russie. La Russie, pour lui, est en transition entre un état totalitaire et une démocratie. Les oligarques ont déjà confisqué les richesses du pays. Santé et éducation étaient garantis du temps de l'URSS.
Ce n'est plus le cas puisque tout se paie cher. La consommation et la surconsommation sont les erreurs du capitalisme et l'Europe a tort de nous regarder de haut et de travailler trop lentement. La société russe va résister. Poutine pourrait initier le changement, dès mars 2012, mais j'y crois peu. Il viole l'esprit de la Constitution en se présentant une 3ème fois à la présidence. Aujourd'hui, les postes s'achètent.
Après un printemps arabe, un hiver russe plus doux que d'habitude ?
Et pour les Agences de notation, sera-ce, à nouveau, "A vos marques" ?
Le problème, peut-être, c'est de trouver une opposition au pouvoir actuel, valable dans un pays aussi grand.
Ce qui veut dire que l'anocracie russe a encore de beaux jours devant elle.
Non, vraiment, longue vie à la Russie et à son président, qui a tout compris de la com dans un pays tout à fait à la mode de chez nous.
L'enfoiré,
Citations:
- "La révolution russe, c'est la révolution française qui arrive en retard, à cause du froid.", Salvador Dali
- "La tragédie russe a ceci de spécifique que d'abord elle suscite le rire, ensuite l'horreur, et enfin une indifférence obtuse.", Alexandre Zinoviev
- "Droit devant, c'est le sud : l'Afrique. A ma gauche, les Russes ; à ma droite les Amerloques. Les premiers crèvent de faim, les seconds d'envie et les troisièmes d'indigestion", Frédéric Beigbeder
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PS: Le légendaire Orient-Express reprend du service après 20 ans d'arrêt. Le train classe luxe est parti le 12 décembre de Moscou, a fait une escale à Berlin pour arriver à Paris le lendemain soir après un trajet tout confort de 38 heures. Prix entre 330 et 1050 euros pour un aller simple. Vladimir Iakounine était content. Toutes les places avaient été vendues.
06/4/2013: Réaction violente de Moscou à l'égard de l'Europe dans la crise chypriote ne fait que s'inscrire dans une campagne générale de dénigrement de l'Occident, menée par le président Poutine.
Un autre expert de la Russie le lendemain sur la RTBF:
10/8/2019: Poutine a atteint sa 20ème année de pouvoir à la tête de la Russie
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Commentaires
Manifestation d'ampleur à Moscou pour dénoncer les fraudes lors des législatives
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20111210.FAP8884/manifestation-d-ampleur-a-moscou-pour-denoncer-les-fraudes-lors-des-legislatives.html
Écrit par : L'enfoiré | 10/12/2011
Répondre à ce commentaireLe Kiosque du jour en parle longuement
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-19320-Fissures-dans-l-Union-europeenne.htm
C'est aussi le "C'est il y a" qui reprend le 20ème anniversaire de la disparition de l'URSS
(de 30:00 à 54:00)
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2011
Répondre à ce commentaireBonjour Guy
En retard pour commenter mais il reste un point fondamental : la Russie de Poutine est-elle encore la Russie du peuple? Le Poutine "inoxydable" n'aurait aucune doute de gagner les élections en 2012 [...] Y aura-t-il un printemps russe? Si c'est pour parvenir aux résultats des printemps arabes... Tout cela me laisse un goût amer. Vox populi, Vox Allah!
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 13/12/2011
Répondre à ce commentaireBonjour Pierre,
De deux blocs politiques pendant la période de l'URSS-USA, le monde est passé à deux mondes religieux. Est-Ouest.
De la guerre froide à la guerre arc-en-ciel entre le vert de l'Islam et le rouge chrétien.
George Bush avait bien détouré le terrain.
La dichotomie continue avec d'autres acteurs.
Nord-Sud.
A lire peut-être: "L'islam en question" de Walfa Sultan, une romancière originaire de Syrie et qui vit en Amérique.
Mais quand on voit ceci, il y a des questions à se poser http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-12-16/shariah4belgium-veut-liberer-la-belgique-de-l-idolatrie-884365.php
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2011
Tiens, tiens un autre aspect que je ne connaissais pas
Sexe, drogue and Krolodil
www.agoravox.fr/actualites/international/article/sexe-drogue-and-krokodil-106186
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2011
Répondre à ce commentairehttp://www.come4news.com/le-crocodile-la-drogue-qui-a-ravage-la-russie-est-arrivee-en-europe-940120 parue 15 jours avant Agoravox (28-11-2011)
Écrit par : zelectron | 06/01/2012
Alexandre Latsa n'est plus revenu pour exprimer ce qu'il considérait vrai ou faux.
Je ne peux que considérer que je ne devais pas être loin de la vérité.
Il n'est pas possible de commenter son site.
Je le ferai donc ici.
Les derniers événements l'ont obligé d'en parler.
"Réflexion sur la révolution des neiges"'
http://fr.rian.ru/tribune/20111214/192704283.html
Il est vrai que l'hiver russe aidant, les manifestations ne sont pas suivies longtemps.
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2011
Répondre à ce commentaireLa Russie entre dans l'OMC
http://www.lepoint.fr/monde/la-russie-entre-a-l-omc-10-11-2011-1394973_24.php
Écrit par : L'enfoiré | 15/12/2011
Répondre à ce commentaireMais qui est derrière Poutine?
Vladislav Surkov. l'homme qui tire les ficelles du Kremlin et prépare le grand retour de Poutine.
Appelé parfois, le Raspoutine de Poutine, il est le théoricien, l'idéologue intelligent et sans scrupule.
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/surkov-poutine.html
"L'important est d'influencer les gens et de leur donner l'illusion de la liberté" pense-t-il.
Imiter la démocratie le 4 mars 2011?
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2011
Répondre à ce commentaireToujours le soutien de la majorité?
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2011-12-25/poutine-a-toujours-le-soutien-de-la-majorite-886130.php
Alexei Navalny est sorti de prison.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/le-blogueur-russe-alexei-navalny-est-sorti-de-prison_1064069.html
Relation de cause à effet?
Écrit par : L'enfoiré | 25/12/2011
Répondre à ce commentaire'Vladimir Poutine a perdu son ingrédient magique'
Depuis qu’il est revenu en première ligne de la scène politique, et même s’il n’a pas encore été officiellement réélu président, Vladimir Poutine se dépêche de nommer les plus puristes de ses fidèles aux postes clés. Il a donné le poste de responsable du personnel présidentiel à son vieil ami, le général du FSB (ex-KGB) Sergei Ivanov, et appointé Dmitry Rogozine, un nationaliste russe qui tient le poste de représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, pour l’assister dans son cabinet à Moscou. Dans les prochains jours, ce mouvement de nominations évoquant le retour d’un régime autoritaire, nationaliste et dur, devrait se poursuivre.
Poutine fait cela parce qu’il a peur, estime The Guardian. Car ce ne sont pas les lois, les tribunaux ou la hiérarchie rigide des gouvernements qui permettent aux régimes autoritaires de fonctionner, estime le quotidien britannique. L’ingrédient magique qui fait tenir ces édifices, c’est la peur. Et dès que cette peur a disparu, l’édifice s’écroule.
C’est ce qui s’est passé en 1991 : les institutions ont cessé de prendre leurs ordres du Kremlin. Les médias ont cessé de craindre la censure, la police de suivre les réglementations arbitraires, et la libre entreprise a pu voir le jour. A la fin, ce sont toutes les instances dirigeantes des 15 républiques constitutives de l’URSS qui ont cessé d’avoir peur, et l’Union s’est disloquée. En août 1991, des Communistes purs et durs ont tenté de reprendre les choses en main. Mais ils n’ont pas réussi à instiller la peur, et même s’ils en ont effrayé quelques uns, les radios ont trouvé des moyens de diffuser des programmes pour évoquer leur tentative de coup d’Etat, des journalistes se sont associés pour émettre une publication qu’ils ont appelée le Journal Commun, et des gens ordinaires ont envahi la rue pour protéger le siège du gouvernement démocratique de Boris Eltsine. Les aéroports ont continué de fonctionner, et les institutions ont poursuivi leurs activités de routine. Finalement, les putschistes ont dû reconnaître leur défaite.
Aujourd’hui, les médias défient Poutine. Des programmes de télévision se moquent de lui ouvertement. La chaîne NTV, qui appartient à Gazprom, le monopole d’Etat du gaz, ne veut plus se laisser dicter ses programmes par le Kremlin. Certains des plus proches collaborateurs de Poutine font déjà signe aux manifestants. Ils ont cessé d’avoir peur, et cela signifie que l’édifice qu’il tente de rebâtir tremble déjà sur ses fondations.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=vladimir-poutine-a-perdu-son-ingredient-magique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Poutime%2c%20r%E9gime%2c%20autoritaire%2c%20pur%20et%20dur%2c%20nationaliste%2c%20putsch%2c%20coup%20d%27Etat%2c%20URSS%2c%20medias&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2011
Répondre à ce commentaireLe mail habituel m'est parvenu du blogueur Alexandre Latsa. Un nouvel article qui annonçait:
Pour autant aucune marée humaine n’a déferlé dans les villes du pays, au grand dam de nombre de commentateurs occidentaux qui annonçaient déjà l’Armageddon en Russie, et c’est seulement une neige abondante qui a recouvert le pays le 24 décembre, jour de la manifestation unitaire.
http://fr.rian.ru/tribune/20111228/192895118.html
Ma réponse et la sienne valaient la peine d'être introduit ici:
J'ai lu et je n'ai pas été convaincu. Désolé.
Votre blog est fermé pas moyen d'y ajouter des commentaires.
Aussi, vous ai-je proposé d'ajouter votre grain de sel à mon article.
pas eu le temps.
Je ne peux pas être partout ou on parle de la Russie ou de moi...Je vous fais confiance pour le faire !
Vous ne semblez pas comprendre qu'il y a toujours une usure du pouvoir.
Mais si au contraire.
D’où Poutine ne fera pas 70 mais 40 ou 50% a mon avis comme explique dans mon texte... Cela dit c'est aussi l'absence d'opposition qui permet sa réélection..
Que cela soit dans n'importe quel pays du monde et dans n'importe quel régime.
L’Armageddon en Russie? Que nenni, mais cela ne sera pas aussi facile que prévu.
Ce n'est pas la catastrophe en Russie que je sache pour qu'il y ait une deuxième fournée de mandats pour biaiser la constitution avec un intermédiaire qui passe la main.
Quel intérêt de changer un BON président?
Aux États-Unis, cette réédition de mandats n'a existé qu'avec Franklin Delano Roosevelt. Un New deal était nécessaire à l'époque.
Il y a a mon sens des priorités BIEN PLUS importantes en Russie.
Vous avez entendu l'opinion de Gorbatchev. Je connais l'opinion négative sur lui. Croyez-vous que Poutine pourrait recevoir un jour le Nobel?
Nobel??? Mais tout le monde s'en fout du Nobel en Russie ))
Les russes ont pas besoin du Nobel mais de vivre mieux ))
Je ne connais pas votre lien avec le parti.
Aucuns !
Les 20 journalistes qui ont disparu pendant le mandat de Poutine, vous n'en avez pas parlé.
Ce n’était pas le sujet de la tribune. Ensuite parce que je ne vois AUCUN lien avec Poutine, sinon il faudrait me prouver le contraire. Enquêter sur la mafia est risque partout, pas qu'en Russie. Si un journaliste meurt c'est la faute de Poutine? Si un accident de la route a lieu c'est la faute de Poutine?
Si un avion s’écrase en Charentes Maritime, c'est la faute de Sarko?
Allons un peu de sérieux...
Écrit par : L'enfoiré | 31/12/2011
Répondre à ce commentaireEdito international de Daniel Fontaine.
La Russie se fait plus conciliante au Conseil de sécurité pour adopter le plan arabe sur la crise en Syrie. Moscou bloquait l'adoption de toute résolution depuis des mois. Il faut dire que la Russie qui connaît elle-même des manifestations que certains comparent -à tort ou à raison- au Printemps arabe.
80.000 manifestants le 10 décembre. 100.000 le jour de Noël. Et une nouvelle mobilisation convoquée ce samedi. Les démocrates russes se sentent pousser des ailes, un mois avant la présidentielle du 4 mars naturellement promise à Vladimir Poutine.
Ces manifestations dénotent un réveil politique, au moins de la classe moyenne. Elle se déchaîne sur Internet et se mobilise aussi dans la rue. Mais ce n'est pas le Printemps arabe. La population ne se révolte pas contre un dictateur fossilisé. Les Russes vivent dans une "démocratie dirigée", un régime qui préfère l'ordre à la liberté. Ce "système Poutine" a fini par exaspérer les citoyens.
Les fraudes patentes aux législatives du 4 décembre les ont écœurés. C'est le déclencheur du mouvement. La contestation des résultats s'est vite transformée en une dénonciation des dérives du régime. Médias muselés, justice dévoyée, privilèges des apparatchiks. La coupe est pleine.
Les Russes en ont assez de verser des pots-de-vin, que ce soit pour une intervention à l'hôpital, l'inscription dans une école ou obtenir une permis de conduire. Un blogueur a rebaptisé le parti de Vladimir, Russie Unie, "le parti des voleurs et des escrocs". Et l'expression est reprise en choeur. Au point que Vladimie Poutine prend désormais ses distances avec Russie Unie...
Cela veut-il dire qu'il a compris que le vent est en train de tourner?
Oui, l’ancien agent du KGB a compris que quelque chose devait changer. Il n'y a pas que les manifestations. D'autres signaux montrent sa perte de crédibilité : il se fait siffler en public, prendre à partie lors de débats, ridiculiser sur les blogs... Et sa côte de popularité dégringole dans les sondages.
Alors, il lâche du lest, tout en gardant le contrôle. Ces derniers jours, des opposants déclarés ont pu s'exprimer dans les médias publics. Une première depuis des années. "Un miracle", a commenté l'un deux. Ces interventions donneront au moins une apparence plus démocratique à la campagne électorale présidentielle.
Le Premier ministre a lui-même publié un long article faisant état des lieux de l'économie russe : infrastructures inexistantes hors des villes, fuite des capitaux, et corruption généralisée. Si Poutine lui-même le dit, ses opposants n'ont même plus besoin de le dénoncer.
Après 12 ans au pouvoir, comme président puis comme Premier ministre, il compte bien rentrer chez lui au Kremlin, le 4 mars. Le scénario n'est décidément pas celui du Printemps arabe. Non. Mais l'écrivain Boris Akounine prévient tout de même : "Vladimir Poutine doit faire attention à ne pas finir comme Kadhafi".
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-edito?id=7493663&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 01/02/2012
Répondre à ce commentaireJuste avant les élections, un petit retour en arrière offert par ARTE
http://videos.arte.tv/fr/videos/nes_en_union_sovietique-6418046.html
Nés en Union soviétique
En 1983, Sergeï Miroshnichenko filme neuf petits Soviétiques âgés de 7 ans : il s'attache à leurs préoccupations, à leur famille, mais aussi à leur environnement - c'est-à-dire l'URSS sclérosée de Youri Andropov. Sept ans plus tard, il retrouve ces mêmes enfants en proie aux affres de l'adolescence, alors que l'Union soviétique est au bord de l'effondrement. Il filme à nouveau Anton, Rita, Almaz, Liovia et les autres en 1997, au moment où l'écart se creuse entre ceux qui font des études et ceux qui n'ont font pas, entre les garçons confrontés au service militaire et les filles devenues mères trop tôt. Enfin, en 2011, Sergeï Miroshnichenko retrouve ses protagonistes désormais âgés de 35 ans. Entretemps, la Russie est passée à l'économie de marché. Tandis que certains végètent en Asie centrale et en Sibérie, d'autres réussissent à Moscou, en Israël ou en Argentine... Mêlant petite et grande histoire, une chronique sensible qui dessine le portrait d'une génération.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2012
Répondre à ce commentaireKiosque en parle
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-20464-Homs-une-bataille-perdue-.htm
(Entre la 27ème et la 36ème minute)
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2012
Répondre à ce commentaireMais qui est Poutine?
Dans sa peau, c'est on y retrouve un humour grinçant
http://videos.arte.tv/fr/videos/dans_la_peau_de_vladimir_poutine-6423570.html
Qui est Vladimir Poutine ? Si l'on connaît son visage, éternellement jeune grâce au botox, et ses pectoraux qu'il aime à exhiber au grand air, son goût pour les sports et les propos extrêmes, on ignore de quel bois est réellement fait ce tsar du XXIe siècle. Insaisissable, secret, terne, l'ex-passe-muraille du KGB devenu milliardaire fait preuve d'un autoritarisme qui, s'il fait froid dans le dos vu de chez nous, a pourtant réveillé chez bon nombre de Russes un sentiment de fierté retrouvée. Peu leur importe de savoir que les Tchétchènes ne sont pas à l'origine des attentats de Moscou, qui a assassiné Anna Politkovskaïa, ou que Poutine soit l'héritier d'Yvan le Terrible et de Staline puisqu'il est parvenu à les convaincre - miracle de la propagande - qu'il avait rendu à la Russie ce qu'elle avait perdue depuis la chute du Mur : sa grandeur.
À l'heure où l'opposition à Poutine, effrayée d'en "reprendre" jusqu'en 2024, se mobilise, Dans la peau de Vladimir Poutine raconte par la propre voix de Vladimir (ou presque) l'incroyable itinéraire de celui que rien ne destinait à devenir un des maîtres du monde. Un portrait fouillé, grinçant, drôle, honnête et sans concessions qui oscille entre documentaire, film d'horreur, d'espionnage et comédie. Tout y est vrai. Hélas.
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2012
Répondre à ce commentaireJe l'ai regardé hier au soir sur ARTE de bout en bout, c'est un récit plus que décalé avec des imitations de vulgarités "poutiniennes" pour faire vrai: un peu trop édulcoré à mon gré.. à voir tout de même car cela donne une idée à ceux qui connaissent mal ce personnage.
Écrit par : zelectron | 29/02/2012
Répondre à ce commentaireRussie, I love democracy
http://videos.arte.tv/fr/videos/i_love_democracy_la_russie-6423566.html
Merci d'avoir dit à notre gouvernement de minables que nous existons, que nos voix comptent..." : ces propos, tenus par Alexeï Navalny, le plus connu des blogueurs russes, retranscrivent la colère et la détermination des dizaines de milliers de manifestants qui se sont pressés dans les rues de Moscou pour demander des élections libres et l'annulation des résultats des législatives du 4 décembre dernier, remportées par le parti au pouvoir. Ce grand mouvement de contestation, inimaginable il y a encore quelques mois, sonnera-t-il le glas de l'ère Poutine ?
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2012
Répondre à ce commentaireLes élections, c'est parti.
Des irrégularités déjà annoncées?
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-03-04/des-irregularites-deja-denoncees-dans-le-scrutin-russe-900691.php
Écrit par : L'enfoiré | 04/03/2012
Répondre à ce commentairePoutine sacré président par les sondages à 59%
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-03-04/russie-poutine-sacre-president-par-les-sondages-900757.php
Écrit par : L'enfoiré | 04/03/2012
Répondre à ce commentaireRevoilà, le blogueur français en Russie
http://fr.ria.ru/tribune/20120307/193691549.html
Écrit par : L'enfoiré | 07/03/2012
Répondre à ce commentaireLes entrepreneurs se disent persécutés. Selon les statistiques officielles, près de trois millions de patrons ont été emprisonnés ces dernières années.
Un record. 68 milliards d'euros. C'est le montant estimé des capitaux privés ayant quitté la Russie l'an dernier. Les hommes d'affaires investissent de plus en plus à l'étranger, ne se sentent plus en sécurité dans un pays gangréné par la corruption. C'est ce que montre une enquête de la BBC.
Valery Gaiduk était copropriétaire d'un cabinet dentaire. Un jour, des policiers sont venus l'arrêter sur base d'accusations de malversations. Il a été condamné pour fraude. Il a fait 3 ans de prison. Mais Valery Gaiduk jure qu'il est innocent. Il se dit sûr à 100% qu'un de ses concurrents a payé pour le faire arrêter. Selon lui, les policiers se seraient partagés 500.000 dollars. "Tout le monde peut-être envoyé en prison, aucun entrepreneur n'est totalement en sécurité", ajoute l'un de l'un de ses amis. Lui, il a purgé une peine de 7 ans pour blanchiment d'argent. Il se dit aussi se dit victime d'un rival. L'accusation est facile mais loin d'être invraisemblable. Les organisations patronales dénoncent cette pratique depuis des années. Ce n'est que depuis peu que les patrons sont pris au sérieux. Leur présence, de plus en plus importante, dans les manifestations d'opposition, a peut-être poussé Vladimir Poutine à créer poste de "médiateur pour le droit des affaires".
L'enquête de la BBC montre que le fonctionnement de la justice est une part importante du problème. Une fois la machine judiciaire enclenchée, il est difficile d'être innocenté. Moins d'un pour-cent des suspects qui arrivent devant les tribunaux finissent par être innocentés. Sergei Zoblin a été président d'un tribunal à Volgograd. Il a démissionné après avoir exercé 15 ans comme juge. Il a traité des milliers d'affaires et n'a prononcé que 7 acquittements, dont 5 ont été contredits en appel. Il affirme que les juges sont soumis à de nombreuses pressions. Il est difficile, si pas impossible, d'aller à l'encontre d'accusations portées par la police. Prononcer un acquittement, pour un juge, "c'est risqué".
Plusieurs magistrats expliquent que le système judiciaire cherche avant tout à se protéger lui-même. Les russes le savent, une fois inculpés, ils ont peu de chance de s'en sortir. "S'il faut payer des pots de vin, mieux vaut le faire tout de suite", expliquent des moscovites. Un ancien policier confirme : "il faut régler le problème le plus tôt possible(...)payer le premier policier, celui qui procède à l'arrestation, le reste de la machine suivra", assure-il. Plus vous attendez, plus ce sera cher. Et si vous terminez dans une cellule de la police, prévient l'ex-officier, vous avez peu de chances de vous en sortir par la suite.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_histoire-du-monde?id=7801664&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2012
Répondre à ce commentaireRetournement de situation ou simple manoeuvre politique ?
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré ce jeudi qu’il n’était pas favorable à un châtiment sévère pour les trois femmes du groupe punk des Pussy Riot qui avaient entonné une « prière punk » contre sa présidence en février dans la principale cathédrale de Moscou.
« Il n’y a rien de bon dans ce qu’elles ont fait. Néanmoins, je ne pense pas qu’elles doivent être jugées trop sévèrement pour ce qu’elles ont fait », a déclaré, citées par les agences russes, Vladimir Poutine dans une première réaction à cette affaire. L’opinion russe est elle partagée sur l’attitude à avoir à l’égard des jeunes femmes du groupe punk.
Une mobilisation massive
L’affaire a également ému énormément de monde ces derniers jours. De nombreuses stars se sont mobilisées, sur les réseaux sociaux notamment, afin de faire libérer les jeunes femmes. On estime que la réaction du président russe est le présage d’un jugement indulgent.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2012-08-02/poutine-demande-la-clemence-pour-les-pussy-riot-930172.php
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2012
Répondre à ce commentaireL'héritier du système KGB n'est plus intouchable. Poutine est devenu la cible de l'opposition par ses vices. L'opposition n'est plus une mascarade, elle s'organise. Boris Nemtsov a préparé un rapport à charge.
Le Bling Bling de Poutine qui lui a fait acquérir quelques 20 résidences, 43 avions, 15 hélicoptères, les yachts, collections de montres... se trouvent dans ce rapport.
Les Pussy Riot, Kasparov ne sont que le sommet de l'iceberg.
http://fr.rian.ru/tribune/20120829/195814901.html
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2012
Répondre à ce commentairePoutine ordonne un programme de modernisation de l'armement russe. Coût : 563 milliards d'euros
Le Daily Mail rapporte que Vladimir Poutine a ordonné la modernisation à très grande échelle de l’armement russe, et compare même cette décision à celle qu’avait prise Staline dans les années 1930.
Selon le tabloïd britannique, le dirigeant russe en aurait eu marre des railleries de l’Occident concernant l’état de la Défense russe tel qu’il apparait lors des défilés militaires à chaque 9 mai sur la Place Rouge, pour fêter la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Il se serait engagé à dépenser près de 563 milliards d’euros sur un projet colossal de rénovation de l’armement sur la prochaine décennie, incluant 400 missiles balistiques, 600 aéronefs et une flotte ultramoderne de sous-marins.
Et comme dans les années 1930, lorsque Staline avait décidé la modernisation de l’armée soviétique, les usines d’Etat russes de la Défense ne semblent pas vraiment capables de relever le défi, compte tenu de leurs retards technologiques. Qu’à cela ne tienne, Vladimir Poutine a évoqué la possibilité de confier une partie de ce programme à des entreprises privées, voire même, à établir des partenariats avec des firmes étrangères pour importer des techniques modernes. Mais il exclut en revanche de transformer les usines russes en unités d’assemblage de pièces détachées étrangères.
D’après le site Ria Novosti, au début du mois d’août, Poutine aurait également indiqué qu’il comptait doubler les effectifs de l’armée, pour les faire passer de 186.000 engagés actuellement à 425.000, en fonction des possibilités financières du pays.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=poutine-ordonne-un-programme-de-modernisation-de-larmement-russe-cout-563-milliards-deuros&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2012
Répondre à ce commentaireQuel est le budget de l'état russe ? Indépendamment, rien en ce qui concerne l'ouverture aux PMEI russes, ni en ce qui concerne l'innovation. Poutine croit-il que tout s'achète y compris avec des roubles ?
Écrit par : zelectron | 05/09/2012
Comme du temps de l'URSS, l'armée s'arroge la part du lion dans le budget en 2012
Le budget de l'armée va passer de 3% à 4% du PIB russe d'ici à trois ans. Un poste auquel il faut encore ajouter les dépenses pour la "sécurité intérieure" (police, FSB) soit presque 30% du budget total (3% du PIB). La hausse de 20% entre 2011 et 2012 en termes nominaux est la plus forte jamais enregistrée. En termes absolus, les dépenses militaires russes s'élèveront à 42,16 milliards d'euros l'année prochaine. A l'inverse, l'aide à l'économie tombe de 3,1% à 2,3% du PIB. La ligne finançant la construction et l'entretien de logements sociaux perd une décimale par an, même chose pour l'éducation (de 1% en 2012 à 0,7% en 2014), pour les dépenses de santé et pour la politique sociale, qui restent d'une courte tête (30,8% du budget total) devant les dépenses de sécurité (armée et police).
L'autre problème de ce budget tient dans l'évolution des ressources, dont les deux tiers sont alimentés par les taxes à l'extraction et l'exportation de matières premières. Le budget sur les trois années à venir est calculé sur la base d'un baril à 100 dollars. Or, selon l'économiste Sergueï Gouriev, l'équilibre budgétaire ne peut être obtenu qu'avec un baril à 125 dollars.
Le gouvernement compte aussi sur un vaste programme de privatisations qui pourrait lui rapporter 30 milliards d'euros sur trois ans, grâce à la réduction de sa participation dans les banques VTB et Sberbank, le pétrolier Rosneft et toute une série d'actifs allant de l'agriculture à l'armement et aux infrastructures de transport.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110928trib000652391/russie-l-armee-s-arroge-la-part-du-lion-dans-le-budget-2012.html
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2012
Mais je n'ai pas dit qu'aux Etats-Unis c'était peanuts
http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_la_D%C3%A9fense
Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2012
Répondre à ce commentairehttp://www.rtbf.be/info/emissions/article_aude-merlin-est-l-invitee-de-matin-premiere?id=7896503&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 21/12/2012
Répondre à ce commentaireJe l'ai dit, je ne connais pas la Russie, je m'informe donc
Un commentaire trouvé :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-flat-rate-tax-russe-cette-128427#forum3588899
Ce n’est pas tant Eltsine que Berezhovski qui a mis Poutine au pouvoir. S’il est arrivé là c’est d’ailleurs parce qu’il ne payait pas de mine. C’est seulement après que Berezovski et co. se sont aperçus qu’ils avaient choisis un agent en fait difficilement corruptible. Eltsine vendait la Russie à l’Occident, et en particulier à la haute finance, mais le pire c’est qu’il ne s’en rendait même pas compte...
Poutine en libéral moi ça me fait toujours sourire, sachant que c’est quand même lui qui a mis au pas tous les oligarques, et qu’il a rendu l’état actionnaire majoritaire dans toutes les grandes entreprises énergétiques du pays ainsi que dans la première banque. Ca colle moyennement avec la définition du libéralisme économique. D’autant plus qu’il est peut-être le seul dirigeant de pays à obliger les propriétaires d’une usine à relancer l’activité pour éviter que les gens se retrouvent au chômage, voir la fameuse vidéo que tout le monde doit connaître depuis le temps. La répartition des richesses n’est évidemment pas optimale, mais la Russie est un pays qui connaît une phase de transition et c’est en train de s’améliorer. C’est un peu comme l’histoire de l’espérance de vie : non seulement ça n’a pas vraiment de sens de considérer l’espérance de vie sous tel dirigeant puisque c’est une statistique qui connaît un effet retard, mais en plus il se trouve qu’elle a augmenté sous Poutine et qu’elle a désormais rattrapé son niveau de la fin des années 80, et ce malgré les quantités astronomiques de drogue qui inondent les milieux de la jeunesse russe depuis que les Etats-Unis se sont appropriés la production d’héroïne en Afghanistan, qui a pour le coup des conséquences immédiates sur l’espérance de vie puisque :
« Depuis 2001, 1,2 million de jeunes (de 15 à 34 ans, NDLR) sont morts en Russie, dont près de trois quarts à cause de l’usage de drogue » [source: http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/06/25/population-la-drogue-decime-la-jeunesse-en-russie.html ]
Voir les données de la Banque mondiale sur l’espérance de vie en Russie :
https://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=sp_dyn_le00_in&idim=country:RUS&dl=fr&hl=fr&q=esp%C3%A9rance%20de%20vie%20russie#!ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=sp_dyn_le00_in&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=region&idim=country:RUS&ifdim=region&hl=fr&dl=fr&ind=false
On pourra d’ailleurs regarder n’importe quelle statistique pertinente : PIB/habitant, répartition des richesses, etc., tout va mieux depuis que Poutine est au pouvoir.
Pour la petite histoire, Gorbatchev était - et est toujours d’ailleurs, même s’il ne sert plus à grand chose - le pantin de la finance occidentale via sa femme. C’est ce qui se dit dans les milieux politico-militaires russes en tout cas. Voir le général Konstantin Petrov entre autre.
Ses vidéos sont très intéressantes :
http://www.youtube.com/results?search_query=russian+general+petrov&oq=russian+general+petrov&gs_l=youtube.3..0i19l2.1725.6613.0.7177.26.14.2.10.10.0.239.1749.5j8j1.14.0...0.0...1ac.1.ygtOg1JYhL0
Écrit par : L'enfoiré | 06/01/2013
Répondre à ce commentaireXavier Faure: "Pourquoi je souhaite devenir russe!"
http://fr.rian.ru/tribune/20130123/197310815.html
Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2013
Répondre à ce commentaireLa vocation de Xavier Faure est celle d'un aventurier de XXI° siècle, alors la Russie pourquoi pas, cependant il défend bien sa cause et attire la sympathie.
Écrit par : zelectron | 25/01/2013
Répondre à ce commentaireTout à fait d'accord Zelectron.
Je me devais de lui laisser un petit bonjour sur son blog avec "L'hiver, chez moi, c'est quoi"
Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2013
Russie: vers un nouveau modèle politico-économique?
http://fr.rian.ru/tribune/20130213/197515344.html
La Russie et l’Europe à la croisée des chemins?
http://www.fr.rian.ru/tribune/20130220/197591966.html
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2013
Répondre à ce commentaireUn état des lieux
http://fr.rian.ru/blogs/20130403/197977301.html
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2013
Répondre à ce commentaireLes nostalgiques du KGB
Le Vif relevait les opinions de quelques anciens du KGB
Était repris avec les titres:
Anatoli Iermoline qui a voulu s'adresser à Poutine et a été exclu du parti.
Valeri Chiriaiu qui dit que la carrière d'espion de Poutine fut médiocre.
Alex Kondourov qui dit que Poutine a détruit les valeurs du KGB
Iouri Guervis "Ce n'est pas ainsi que l'on bâtit un état"
Guennadi Goudkov "Il nous manque un vrai dirigeant"
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
Répondre à ce commentaireSauf que pour faire la chasse aux mafias en les prenant de front on y risque sa vie et Poutine n'a pas d'autres choix que de les dresser les unes contre les autres et ça demande du temps et de l'habileté et de la patience et de la clairvoyance.... (ne surtout pas croire que je l'encense, mais il me semble en ce moment the right man at the right place même si il y a quelques œufs cassés, disons le moins possible) On ne peut prétendre résoudre ces graves problèmes en se conduisant comme les bisounours !
Écrit par : zelectron | 08/04/2013
Répondre à ce commentaireVotre clairvoyance n'a pas de limites cher zelectron. :-)
Vous pouvez vous douter que tout ce qui suit cet article, j'en parle avec Alexandre Latva.
Bien plus près du centre névralgique.
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
Latsa? Tu peux lui faire part de mon sentiment !
Écrit par : zelectron | 08/04/2013
Répondre à ce commentaireBien sûr. Tout ce qui touche de près ou de loin lui est reflété.
Il reçoit aussi mon mail mensuel de news.
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
La situation en Russie, un an après Poutine 2
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7989340&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2013
Répondre à ce commentaireBack to the USSR: Les Russes exigent d'obtenir toutes les données personnelles concernant les passagers en provenance ou à destination de l'UE
Alors que vient de s’ouvrir le sommet entre la Russie et l’UE à Ekaterinbourg, dans l’Oural, le ministre russe des Transports vient de décréter que toutes les compagnies aériennes qui font atterrir ou décoller des avions en Russie devront dorénavant fournir aux autorités russes toutes les informations qu’elles collectent à propos de leurs passagers au moment où ils réservent leur billet. Ces informations englobent des informations diverses telles que le siège qu'ils ont occupé pendant le vol, mais aussi des informations très sensibles telles que les numéros de carte de crédit, et les noms et adresses des personnes chez qui ils se rendent en Russie, rapporte le journal allemand Suddeutsche Zeitung.
Le décret entrera en application à partir du 1er juillet, et il concernera tous les passagers pour tous les modes de transport, que ce soit le train, le car, ou le bateau.
Mais il entre en conflit avec la législation européenne qui interdit aux compagnies aériennes européennes de communiquer les données concernant les passagers hors de leur réseau, hormis si un agrément spécifique, tel que celui sur les données des passagers conclu entre les Etats Unis et l’Europe en 2012, ne le permet pas explicitement. D’ailleurs, certains expliquent la mise en place de cette mesure par la volonté de la Russie d’obtenir de l’Europe l’équivalent de ce que les Etats-Unis en obtiennent. Pour d’autres, elle aurait été prise pour lutter contre le terrorisme et la délinquance.
Le député européen Knut Fleckenstein rapproche ce décret des négociations en cours entre la Russie et l’UE qui visent à obtenir l’assouplissement des conditions d’obtention du visa russe. Il observe qu’avec ce nouveau décret, on ne peut que douter de la bonne volonté des Russes à trouver une solution au sujet des visas.
Selon le député Vert européen Jan-Philipp Albrecht, la Russie n’est pas la seule à réclamer ces informations, puisque le Qatar et l’Arabie Saoudite ont formulé la même demande auprès de l’UE.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=logistics&item=iback-to-the-ussri-les-russes-exigent-dobtenir-toutes-les-donnees-concernant-les-passagers-en-provenance-ou-a-destination-de-lue&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium
Écrit par : L'enfoire | 06/06/2013
Répondre à ce commentairePlan russe pour la Syrie : la fin du monde unipolaire ?
http://french.ruvr.ru/2013_09_16/Plan-russe-pour-la-Syrie-la-fin-du-monde-unipolaire-0215/
La guerre en Syrie: une guerre pour l’énergie?
http://fr.rian.ru/blogs/20130918/199329746.html
Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2013
Répondre à ce commentaireValdaï et l'identité russe
http://fr.rian.ru/blogs/20130925/199390251.html
Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2013
Répondre à ce commentairel'article d'Alexandre Latsa: Valdaï et la question de l’identité de la Russie essaie de nous faire croire que la Russie détient les clés de la sagesse et du progrès, l’Union Eurasiatique étant le seul “projet viable de préservation de l’identité et la diversité des peuples de l’espace eurasiatique dans le nouveau siècle et le nouveau monde“
Alexandre reprend les termes de la propagande officielle étant passé maitre dans l'art de cacher ses sentiments réels, non ?
Écrit par : zelectron | 25/09/2013
Répondre à ce commentaireIl est dit au départ: " La question était de savoir si les russes méritaient leur mauvaise image à l’étranger ou s’ils étaient victimes d’une image négative fabriquée et véhiculée par les médias notamment."
Alors est-ce vraiment le cas?
Je ne connais pas la Russie. Jamais été.
Que ce soit sur le modèle de l'URSS ou aujourd'hui, la Russie a toujours été la version opposée d'une même course vers le succès.
Malgré quelques nostalgies, le communisme a été abandonné pour se tourner vers un capitalisme plus ou moins identique dont il dit "qui en une grosse décennie seulement, est arrivée à détruire la Russie sur le plan moral, sanitaire et démographique.... le russe est orthodoxe pendant que le rossianin serait autre et plutôt musulman ou bouddhiste."
Il y a les jeunesses dorées, de nouveaux riches que l'on voit envahir les côtes méditerranéennes en France ou ailleurs.
Il y a les échos, les ricochets de la vie française avec Depardieu qui s'est fait une petite nationalité russe de plus, sans chercher à en obtenir une d'un pays outre atlantique.
Une question que j'ai posée à l'auteur et dont je n'ai pas eu de réponse:
" Plus il est grand, plus il y a de cultures différentes qui collaborent ou se chamaillent.
Je suppose que l'esprit russe n'est pas le même à Moscou que dans les contrées éloignées à l'est de la Sibérie et que parfois, des envies de séparatismes existent comme ce fut le cas lors de l'effondrement de l'URSS, une oeuvre concertée par l'occident lors de la Perestroïka.
Quand on voit les dissensions qui existent à la construction de l'Europe. Certains qui veulent en être et d'autres qui y sont veulent en sortir. "
Par contre, le côté identitaire est d'après le texte de plus en plus la raison d'être. Comme je connais les côtés positifs et négatifs d'un tel état d'esprit, j'ose espérer qu'il ne soit pas exacerbé.
"la Russie se trouve au seuil d'une grave crise nationale" est-il ajouté.
Une autre a été répondu sur l'emploi des langues: "Je ne parlais pas russe avant de venir en Russie... Oui le francais est apprecie en Russie, apres l'anglais et l'allemand cela dit"
Est-ce le même problème que la Turquie, qui n'est jamais parvenu à entrer dans la CE, le fait que la plus grande partie du territoire russe se trouve en Asie?
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2013
La Chine vient d'acheter 5% des terres agricoles de l'Ukraine !
http://www.express.be/business/fr/economy/la-chine-vient-dacheter-5-de-lukraine/196165.htm
La Russie de Poutine est responsable de cette forfaiture, car l'Ukraine n'aurait jamais accepté cette honte si l'Ours ne l'acculait à de telles extrémités par chantages, tracasseries administratives aux frontières, intimidations, menaces de mort sur certains de ses citoyens pour éviter que Kiev ne signe l'accord avec les européens à Vilnius.
Tant qu'à faire, il faut décréter l'Anschluss de Kaliningrad (véritable nom: Königsberg)
à transmettre à qui de droit ...
Écrit par : zelectron | 26/09/2013
Répondre à ce commentaireJ'ai lu cela, en effet.
L'Ukraine, une ancienne province de l'URSS...
Le grenier à blé de l'ancienne fédération.
On se rappelle des différentes frictions avec le gaz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conflits_gaziers_russo-ukrainiens
Il est dit que "L'Ukraine a une économie diversifiée, mais encore tributaire des industries établies à l'époque soviétique. C'est un libre marché émergent, où la croissance fut à 2 chiffres durant ces dernières années, jusqu'à la Révolution Orange. Ses ressources naturelles tournent beaucoup autour de l'agriculture (tournesol, noix, betteraves sucrières, etc.) et les ressources minières (fer, acier, uranium, potasse, etc.). L'économie est caractérisée par une forte inflation et des rendements économiques encore un peu faibles.
Le pays a été marqué par la catastrophe de Tchernobyl.
Écrit par : L'enfoiré | 26/09/2013
http://fr.rian.ru/blogs/20131002/199445464.html
Écrit par : Alexandre | 02/10/2013
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4172191-moscou-se-met-en-travers-de-la-route-de-l-ue
Écrit par : zelectron | 26/09/2013
Répondre à ce commentaire'Personne ne va à Sotchi'
Qui se rendra aux Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi en Russie qui débutent le 7 Février prochain? Deux semaines avant le début des Jeux, des milliers de billets n’ont toujours pas été vendus, et beaucoup de billets qui avaient été achetés se retrouvent sur des sites de revente. Les fans ont décidé de rester chez eux en raison du coût élevé du voyage (Bloomberg Business Week a calculé qu’il pouvait atteindre rapidement 10.000 dollars, soit 7.500 euros environ, pour les Américains), les problèmes de sécurité, ou tout simplement en raison de l'obligation de visa.
Récemment, deux attentats ont eu lieu dans les environs de Volgograd, au cours desquels 34 personnes ont été tuées et les policiers sont à la recherche de deux « veuves noires », des veuves de terroristes prêtes à commettre elles-mêmes des attentats suicides, qui comploteraient une autre attaque à Rostov-on-Don, une ville située sur le parcours de la flamme olympique avant son arrivée à Sotchi.
En Octobre, l’agence de presse russe RIA Novosti avait rapporté que 60% des billets avaient déjà été vendus et que la dernière tranche de tickets allait être mise en vente en novembre. Mais Bloomberg Businessweek a noté la semaine dernière que la revente de billets sur différents sites a augmenté de 50% par rapport à la semaine précédente. A titre de comparaison, 97% des 1,54 million de billets disponibles pour les Jeux de Vancouver avaient été vendus. Le Comité de Sotchi a précisé que 70% des billets étaient réservés aux Russes.
En conséquence, le nombre d'étrangers qui se déplaceront à Sotchi sera minime. Le président du comité d'organisation, Dmitry Chernyshenko, s'attend à ce que 75% des spectateurs soient des Russes. Bien que Poutine ait fixé des prix très modiques pour les billets (de 12 euros pour les moins chers à 120 euros pour les plus chers), le problème demeure l'accessibilité de Sotchi. Le coût du transport (et le voyage) atteignent rapidement un demi mois de salaire pour les citoyens russes ordinaires.
En outre, sur le front diplomatique, Sotchi semble une source d'embarras pour Poutine. Les lois anti-homosexuels récemment approuvées par le pays, bien que très controversées, ont dissuadé de nombreuses personnalités occidentales d’assister à l'ouverture des Jeux: le président américain Barack Obama , le président français François Hollande, la Commissaire européenne Viviane Reding, le Président allemand Joachim Gauck, ainsi que notre Premier ministre Di Rupo, ne viendront pas. Toutefois, le roi Willem-Alexander et la Reine Maxima de Hollande, ainsi que le Premier ministre du pays, Mark Rutte, se rendront aux Jeux. Les critiques affirment que le président Poutine a promis la libération des activistes de Greenpeace en échange de la présence du Roi et de la Reine à l'ouverture des Jeux.
Au total, les JO de Sotchi devraient coûter la bagatelle de 51 milliards de dollars, le montant le plus cher de l'histoire. Lorsque la Russie avait présenté sa candidature en 2007, elle avait budgété 12 milliards de dollars, ce qui dépassait déjà les budgets alloués par toutes les autres villes candidates.
Tout ceci n’est pas de très bonne augure pour le président Vladimir Poutine, qui considère un peu les Jeux de Sotchi comme son « bébé », d’après Masha Gessen, une journaliste Russo-américaine. Elle affirme que Poutine aurait récemment fait libérer des prisonniers pour redorer l’image de la Russie avant la tenue des Jeux :
« Les Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi sont un projet personnel de Poutine. Il s’est rendu personnellement à Guatemala City en 2007 pour faire du lobbying auprès du Comité International Olympique afin qu’il choisisse cette station au bord de la Mer Noire. Beaucoup pensent qu’il s’est débrouillé pour retourner à la présidence en 2012 en partie pour être le dirigeant officiel de la Russie pendant les Jeux. L’idée qu’il pourrait héberger les dirigeants de ce monde dans l’un de ses endroits préférés en Russie est tout à fait à son image. Les photos de Poutine flanqué des chefs d’Etats étrangers, le traitant avec respect et déférence, sont importantes pour l’image qu’il projette au public russe ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=personne-ne-va-a-sotchi&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2014
Répondre à ce commentaireIl doit se mordre les doigts d'avoir taillé en pièces la petite Georgie (orthodoxe), dont il aurait mieux fait d'en faire son alliée pour combattre les terroristes islamistes qu'il aurait ainsi pris en tenaille. L'ancienne frontière était à 6 kilomètres de Sotchi !
Écrit par : zelectron | 23/01/2014
Répondre à ce commentaire1. La réaction sur la situation en Ukraine d'Alex à partir de la Russie.
http://french.ruvr.ru/2014_01_27/11-mythes-sur-la-situation-en-Ukraine-0694/
2. Kiosque avait les différents acteurs journalistes d'Ukraine et de Russie en présence.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-27336-Le-bras-de-fer-continue-en-Ukraine.htm
3. Anne Blapain: Mais pourquoi bon dieu l’Ukraine est-elle si proche de l'Union européenne ? Pourquoi ?
Avoir une politique commune à l'égard de l'Iran ou du Timor oriental, c'est imaginable. Mais la politique étrangère européenne quand on est carrément dans le jardin de l'Union, c'est presque mission impossible.
Les Européens l'avaient bien compris en 2003 quand ils avaient créé la politique de voisinage de l'Union : une politique tournée vers des pays qui n'ont pas vocation à entrer un jour dans l'Union mais qui ne sont pas non plus de parfaits étrangers parce qu'ils sont nos voisins.
Être bien entouré
Aider financièrement et techniquement nos voisins à construire des états de droit stables, histoire pour l'Union d'être bien entourée. Mais si sur papier, cette politique est séduisante, dans la réalité, c'est moins évident, tout simplement parce qu’avec certains voisins, on a tous connu ça, on a de la peine à trouver la bonne distance : on aimerait bien lui demander de changer la couleur de ses volets, qu'il coupe son arbre gênant et qu'il arrête d'écouter Didier Barbelivien à fond tous les dimanche matin, mais on ne sait pas comment lui demander parce qu'on n'a pas non plus envie de tisser plus de liens que cela avec lui.
Dans le dossier ukrainien c'est évidemment plus dramatique mais c'est le même principe : L'Union demandait de gros efforts à l'Ukraine, voulait bien lui prêter de l'argent en échange d'un programme d'ajustement costaud, exigeait un respect de certaines normes européennes, exactement comme les Européens le font avec tous les candidats à l’adhésion. Sauf que l’Ukraine n'est pas candidate à l'Union. D'abord parce que l'Union n'en a pas envie, et tout le monde le sait. Ensuite parce que toute l’Ukraine n'en a pas forcément envie, une partie du pays reste viscéralement tournée vers Moscou qui pèse de tout son poids sur l'économie ukrainienne notamment via le gaz. Enfin, les Européens ont agi un peu comme s'ils avaient cru que l’Ukraine n'avait d'autre solution qu'européenne et que donc elle était prête à tout pour ce malheureux accord d'association. Sauf que dans le cas ukrainien, la solution de rechange s'impose presque d'elle-même. Résultat, la Russie est toute puissante en Ukraine, prix du gaz en baisse, 15 milliards de dollars investis dans la dette ukrainienne.
Désintérêt pour cette politique de voisinage
Le problème, c'est de gérer une telle politique à 28 quand il s'agit de pays dont la géographie, l'histoire, l'économie sont à ce point différentes.
Le sort de l'opposition ukrainienne n'émeut pas de la même manière les anciens pays du bloc de l'Est et l'Ouest surtout quand certains pays comme l'Allemagne dépendent du gaz russe. Les Européens continuent à faire pression sur le pouvoir ukrainien, Cathy Ashton et certains états membres, la Commission ne ménagent pas leurs efforts, mais en ne sachant pas très bien qu'utiliser comme levier, le pouvoir ukrainien dépend du soutien financier de la Russie, l'accord d'association avec l'Union est oublié, moins que jamais, les Européens ne sont prêts à donner une perspective européenne à Kiev en sachant à quel point la Russie le prendrait mal.
10 ans après l'entrée en vigueur de la politique de voisinage, les Européens découvrent que les relations de voisinage ça se travaille au quotidien alors même qu'une série de dirigeants européens n'ont jamais caché leur désintérêt pour cette politique. Que ce soit pour la politique de voisinage vers l'Est ou vers le Sud d'ailleurs.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-edito-europeen?id=8188340&eid=5017893
Il y a deux communautés en Ukraine, une russophone et une ukrainienne.
Tous deux avec des langues différentes....
Comme en Belgique... mais en Belgique, on ne vote pas pour le roi.
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2014
Cette vue par Alex est tellement factuelle qu'elle me fait penser inévitablement à la guerre des Balkans.
Nos politiciens et journalistes attitrés nous raconte une version tellement tendancieuse de la réalité que cela me réconforte lorsque je lis le contenu très détaillé de ce blog.
Et n'oublions jamais que le véritable but est de prendre le contrôle économique et financier d'une région et de continuer une avancée stratégique vers la Russie.
Écrit par : Etienne | 28/01/2014
"mythes-sur-la-situation-en-Ukraine-0694" vues par un mythomane ?
Écrit par : zelectron | 28/01/2014
Répondre à ce commentairePoutine l'éternel retour
http://www.rtbf.be/video/detail_poutine-l-eternel-retour?id=1889967
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2014
Répondre à ce commentairevous vous trouvez dans un pays dans lequel la diffusion de ce programme n'est pas autorisée
traduction en novlangue ...
le visionnement de ce programme vous est interdit (pour la raison suivante: parce que.)
Écrit par : zelectron | 30/01/2014
Répondre à ce commentaireVraiment désolé de cet état de chose et que la révision des émissions belges ne sont pas disponibles.
On croit créer l'Europe ouverte à tout. Les frontières sont toujours bien présentes.
ARTE subit, depuis quelques temps, les mêmes problèmes.
ARTE, d'après sa nature, ( et donc Arte+7) est une chaîne de télévision généraliste franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne. La chaîne Arte est un groupement européen d’intérêt économique, basé à Strasbourg.
La réponse à http://www.arte.tv/guide/fr/043829-003/hawaii-l-archipel-de-feu-3-5?autoplay=1
est "Erreur Cette vidéo n'est pas disponible dans votre pays"
C'est d'autant plus idiot que les émissions peuvent se voir en direct.
Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2014
Le billet d'Alexandre: Une alliance orange-brune.
http://fr.ria.ru/blogs/20140131/200353543.html
Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2014
Répondre à ce commentairePéril démographique en Russie?
http://french.ruvr.ru/2014_02_05/Reflexions-sur-le-peril-demographique-musulman-russe-6550/
Écrit par : L'enfoiré | 06/02/2014
Un retour en Russie
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/retour-de-russie-148577
Après la révolution ukrainienne, il fallait s'y attendre.
La Crimée, au bout de l'Ukraine voudrait garder les liens avec la Russie. On n'y parle pas ukrainien, mais russe.
C'est fou, comme l'Ukraine ressemble à la Belgique, deux langues, mais la violence en moins et ouest-est plutôt que nord-sud.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2014
Répondre à ce commentaireLa partie ouest de l'Ukraine en faillite préfère peut-être l'UE, mais c'est la partie est pro-Russe qui gagne l'argent du pays
« La situation en Ukraine, et d’abord de l’économie, est catastrophique. Il n’y a plus d’argent sur le compte de la Trésorerie de l’Etat », a déclaré le président par intérim Oleksandr Turchynov au parlement. Suite aux émeutes de la semaine dernière, la Russie a suspendu le versement de son prêt d’urgence de 15 milliards de dollars et le ministre des Finances russe Anton Siluanov a indiqué à l’agence de presse RIA Novosti que les pourparlers ne reprendraient qu’après la formation d’un nouveau gouvernement.
L'Union européenne, les États-Unis et le FMI ont donc examiné les moyens de venir en aide à l’Ukraine. En novembre dernier, l'UE avait promis une aide de 20 milliards d'euros à l’Ukraine, à condition que des réformes durables (c'est-à-dire des coupes budgétaires) soient mises en œuvre. Le président Viktor Yanoukovytch avait préféré conclure un rapprochement avec Moscou.
« L’UE est prête à fournir une assistance financière substantielle à l’Ukraine et au peuple ukrainien lorsque une solution politique, fondée sur des principes démocratiques, un engagement à réformer et un gouvernement légitime, sera mise en place », a déclaré hier Olli Rehn, le Commissaire européen à l’Economie et aux Affaires Financières de Sydney où se tient une réunion du G20.
Stratfor a analysé l'économie ukrainienne et les conséquences d'une éventuelle division du pays.
Son analyse conclut que la majeure partie de la richesse du pays se trouve à l'est, la partie russophone et anti-européenne du pays, qui penche vers Moscou.
✔ Grosso modo, l'Ukraine se compose de deux parties: une partie à l’est qui est proche de la Russie et une partie occidentale qui préfère l'Europe.
✔ La base industrielle de l’Ukraine se trouve à l’Est du pays. La grande proximité avec la Russie a permis le développement d’un commerce transfrontalier dynamique et d’une économie prospère.
✔ Selon les statistiques du pays, la manufacture (et notamment l’industrie lourde) génère au moins 3 fois plus de PIB que l’agriculture (voir le graphique ci-dessous, les zones de couleur orange).
✔ En 2011, le PIB par tête de la région industrielle de Dnipropetrovsk, à l’est (4.748 dollars) était deux fois plus élevé que celui de la région de Lviv (2.312 dollars), l’une des régions les plus industrialisées de l'Ukraine occidentale.
✔ 7 des 10 plus grandes entreprises privées du pays ont installé leur siège social et leurs principaux sites de production à l'est de l'Ukraine. 3 de ces 10 sociétés, la société de sidérurgie Metinvest, la société DTEK et sa filiale Donetststal, toutes deux du secteur de l’énergie, sont basées dans la ville de Donetsk à l’Est et elles sont toutes 3 détenues par l’homme le plus riche du pays, Rinat Akhmetov.
✔ Inter Pipe, une entreprise qui possède 10% de la part de marché mondial des roues de train et plus de 11% du marché mondial de manganèse et de ferroalliages, est détenue par Victor Pinchuk, un homme d’affaires qui est aussi un politicien, et elle est située à Dnipropetrovsk, également à l'est du pays.
✔ Les hommes d'affaires les plus importants du pays sont basés à l'est du pays, où leurs activités contribuent pour une part disproportionnée à l'économie ukrainienne et au budget national.
Une division du pays entre une partie occidentale pro-européenne laisserait donc la partie occidentale faible et sans défense contre l’est pro-russe et beaucoup plus riche.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-partie-ouest-de-lukraine-en-faillite-prefere-peut-etre-lue-mais-cest-la-partie-est-pro-russe-qui-gagne-largent-du-pays&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2014
Salut Guy, c'est cool la Russie, non?
Écrit par : Shawford | 28/02/2014
Répondre à ce commentaireTout à fait.
Plus on est riche, plus c'est cool.
Un petit tour sur la mer Noire, c'est sensas.
Sotchi est là qui accueille avec de nouvelles installations sportives.
Le top.... :-)
Je connais la Mer Rouge du côté Roumanie.
Par certains aspects, cela vaut la Méditerranée.
Des vacances, là-bas, pourquoi pas?
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2014
Mais voici une vision d'un conférencier belge, russe d'origine, Michel Drachoussoff
http://www.rtl.be/rtltvi/video/431512.aspx
Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2014
Répondre à ce commentaireLa vraie raison pour laquelle la Russie n'a plus peur de l'Occident
Le monde a assisté, incrédule, à l’envoi de troupes en Crimée. Pourquoi le président russe Vladimir Poutine a-t-il choisi de mettre en jeu les milliers de milliards de dollars de liens qu’il partage avec l’Occident avec une telle opération ? Selon Ben Judah, auteur de « Fragile Empire: How Russia Fell In And Out Of Love With Vladimir Putin », la raison est simple : Poutine pense qu’il n’a rien à perdre. Dans le magazine en ligne Politico, il explique que la Russie n'a plus le même respect pour l'Europe occidentale que dans la période qui a fait suite à la Guerre Froide, parce que tout ce qui intéresse l'Europe désormais, c’est de gagner de l’argent en attirant la richesse des oligarques russes.
« La classe dirigeante russe rachète l’immobilier européen depuis des années. Elle possède maintenant des villas et des appartements de luxe du West End de Londres à la Côte d'Azur en France. Ses enfants sont inscrits dans les écoles d'élite britanniques et suisses. Et ses réserves d’argent sont placées en sécurité dans des banques autrichiennes et des paradis fiscaux britanniques.
Le cercle des proches de Poutine ne craint plus l’Establishment européen. (…) Ils ont vu autrefois comment les aristocrates occidentaux obséquieux et les magnats des affaires tournaient leur veste subitement lorsque c’était leur propre argent qui était en jeu. Ils les considèrent maintenant comme des hypocrites, la même élite européenne qui les aide à cacher leur fortune.
Autrefois, les puissants de la Russie écoutaient lorsque les ambassades européennes émettaient des communiqués pour dénoncer la corruption baroque des sociétés d'Etat russes. Mais plus maintenant. Parce qu’ils savent très bien que ce sont les banquiers, hommes d’affaires et avocats européens qui font le sale boulot pour eux de cacher l’argent de la corruption dans des planques allant des Antilles néerlandaises aux îles Vierges britanniques.
Nous ne parlons pas ici de grosses sommes d’argent, mais de très grosses sommes d’argent. La banque centrale de Poutine elle-même a estimé que les deux tiers des 56 milliards de dollars de capitaux qui sont sortis de Russie en 2012 pouvaient être liés à des activités illégales ». (…)
« Lorsque la Russie voit l'Espagne, l'Italie, la Grèce et le Portugal surenchérir les uns sur les autres pour devenir le meilleur partenaire de la Russie au sein de l’UE (en échange de leur silence sur la question des droits humanitaires), ils voient que le contrôle que l’Amérique exerce sur l’Europe est en train de se dissoudre lentement». (…)
« Moscou n’est pas nerveuse. Les élites russes se sont largement exposées, tout ce qu’elles possèdent est maintenant bloqué dans des propriétés et des comptes bancaires européens. Théoriquement, cela devrait les rendre vulnérables. L’UE pourrait décider subitement de les couper de leurs richesses avec des enquêtes de blanchiment d’argent et des interdictions de visa. Mais à de nombreuses reprises, ils ont vu les gouvernements européens rechigner à passer leur propre version de la Loi Magnitski américaine, qui interdit à une poignée d’officiels russes corrompus d’entrer aux Etats-Unis ».
« Et cela rend Vladimir Poutine confiant, très confiant, que les élites européennes se soucient plus de gagner de l’argent que de se dresser devant lui. La preuve est là. Après l’arrivée de la force de frappe russe dans la banlieue de Tbilisi, la capitale géorgienne en 2008, il y avait eu des déclarations et des fanfaronnades, mais aucun bruit concernant les milliards de la Russie. Lorsque les membres de l’opposition russe ont été arrêtés et jugés, il y a eu des courriers soucieux de la part de l’Union Européenne, mais là encore, un silence concernant les milliards de la Russie ». (…)
« Le Kremlin pense qu’il connait le vilain petit secret de l’Europe, maintenant. (…) De même que dans les années 1980, l’URSS parlait du marxisme international mais n’y croyait plus, la Russie croit que Bruxelles aujourd’hui parle encore des droits de l'homme, mais n’y croit plus non plus. L’Europe est en fait gérée par une élite qui a la moralité d’un hedge fund : faire de l’argent coûte que coûte, et l’envoyer offshore ».
« Le Kremlin en voit la preuve avec les précédents dirigeants de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne. Tony Blair conseille maintenant la dictature au Kazakhstan sur la manière d’améliorer son image en Occident. Nicolas Sarkozy envisageait de créer un hedge fund avec l’argent de la monarchie absolue du Qatar. Et Gerhard Schröder préside le consortium Nord Stream, un pipeline dont Gazprom détient la majorité des parts et qui relie la Russie directement à l’Allemagne via la Mer Baltique ». (…)
« Vladimir Poutine sait tout cela. Il sait que des millions de Russes le féliciteront comme un héros lorsqu’il leur rendra la Crimée. Il sait que les bureaucrates européens vont pousser des cris d’orfraie avant de retourner à leurs affaires consistant à aider les élites russes à acheter des maisons de ville à Londres et des châteaux en France » (…) « C’est la raison pour laquelle Poutine vient d’envahir la Crimée. Il pense qu’il n’a rien à perdre ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-vraie-raison-pour-laquelle-la-russie-na-plus-peur-de-loccident&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2014
Répondre à ce commentaireCe qui précède suit le fait qu'après la dislocation de l'empire les occidentaux se sont conduit comme des malpropres auprès des jolies filles, comme des jeanfoutres
auprès des entreprises russes au bord du précipice, comme des hypocrites auprès des rares hommes politiques russes qui y croyaient encore et comme des âmes damnées auprès des futurs oligarques en leur expliquant toutes les combines possibles et imaginables pour escroquer, voler, détourner, aidés en cela par les anciens nomenclaturist trop heureux de ne pas passer à la trappe au minimum ou pire!. Toute cette période d'aventuriers occidentaux se comportant comme en terrain conquis a blessé les russes plus profondément que les médias nous l'ont et nous le rapportent aujourd'hui, c'est pourquoi une partie majoritaire (de peu) voit Putin "venger" l'honneur russe avec délectation ... en attendant la suite...
Écrit par : zelectron | 05/03/2014
Répondre à ce commentaireLa discussion entre journalistes de la presse internationale n'était pas mal
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-27620-La-Crimee-dans-l-il-du-cyclone.htm
en caricature, cela donne:
http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/54120140305k.jpg.html
En café serré
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-5-3-14?id=1900218
Écrit par : L'enfoiré | 05/03/2014
A quoi ressemble la vision du monde de Poutine?
Le New York Times rapporte que la chancelière allemande Angela Merkel aurait confié lors d’une conversation téléphonique avec Barack Obama, le président américain, qu’après avoir parlé avec le président russe Vladimir Poutine, elle jugeait qu’il était « dans un autre monde ». Ce point de vue est conforme à ce que de nombreux experts et gens ordinaires craignent dans le monde: que Poutine est devenu fou.
Sur le blog populaire russe Snob.ru, ( http://www.snob.ru/profile/25718/blog/72802 ) le conseiller politique Stanislav Belkovski décrit son président comme un mégalomane schizophrène:
« Poutine a décidé qu'il est un grand homme qui va changer l'histoire. Dans la littérature psychiatrique, ce phénomène est appelé le Complexe de César. Lorsqu’une personne peut agir sans limites, elle finit par ne plus se sentir responsable de ce qu'elle fait ».
Mais il ne faut pas se méprendre, avertit Leonid Bershidsky de Bloomberg : même si l'idée d'une guerre entre la Russie et l'Ukraine en 2014 semble insensée, cela ne signifie pas que Poutine se comporte comme un dictateur devenu fou. Il n’a pas bombardé Kiev ou envoyé des troupes à Donetsk, au lieu de cela, il négocie pendant des heures avec d'autres dirigeants du monde, et il se montre même prêt à faire des compromis.
Cependant, Bershidsky estime que Merkel a bien raison de dire que Poutine est dans « un autre monde ». Mais ce monde n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’insinuait la chancelière, c’est le monde des médias et des philosophes nationalistes à l’œuvre en Russie. En d'autres termes, « Poutine croit apparemment à sa propre propagande », écrit Bershidsky. Ce point de vue est également celui de l'économiste russe Konstantin Sonin, qui affirme que « les graves erreurs de politique deviennent inévitables lorsqu’elles sont basées sur les exagérations et même les informations fausses destinées « à l’usage externe ».
Dimanche dernier, la plus populaire émission d’analyse de l’actualité russe, Vesti Nedeli, a dépeint le gouvernement ukrainien comme illégitime, soutenu par les Etats-Unis et dangereux pour les Russes. Selon l’émission, les populations du sud-est de l’Ukraine s’opposaient à ce régime « cruel, insolent et cynique » et ils souhaitaient l’aide de la Russie. Et bien sûr, elle s’est abstenue de montrer la manifestation de dimanche devant l’ambassade de Russie à Kiev, ni les participants qui scandaient « Je suis Russe, je me sens bien en Ukraine. Poutine, je n’ai pas besoin de ton aide ».
Ce genre de propagande fonctionne bien, comme le montrent les sondages. 29% de la population russe décrit ainsi les évènements en Ukraine comme une « anarchie sans foi ni loi», 27% comme une «guerre civile» et 25% comme un «coup d'Etat ».
Presque tous les médias sont sous l'emprise de Poutine et il semble certain que même le président lui-même prend cette version des faits comme étant la vérité. Ainsi, lorsqu’il est au téléphone avec d’autres chefs d’Etat, il soutient les compte-rendu de la situation donnés par les médias russes, comme si ses interlocuteurs n’avaient eux-mêmes pas d’autres sources d’informations. Il n’est donc pas si surprenant que Merkel ait été abasourdie lors de sa conversation avec lui: elle s'attendait à ce qu’il ait une vision plus nuancée des évènements.
Donc Poutine vit en effet dans un autre monde que les Occidentaux, mais il n'est pas fou. Pour lui, il s'agit d'une lutte existentielle entre la civilisation russe et le monde occidental. Le respect des lois internationales et les sanctions économiques potentielles n’entrent guère en ligne de compte lorsqu’il en va, selon lui, de l'honneur de la Russie.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=a-quoi-ressemble-la-vision-du-monde-de-poutine&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoirél | 08/03/2014
Répondre à ce commentaireDer sich selbst betrügt ! (à l'insu de soi-même, de son plein gré)
Écrit par : zelectron | 08/03/2014
Répondre à ce commentaire'L'Ukraine a payé les Etats-Unis pour sa liberté avec de l'or'
Dans la nuit de vendredi dernier, aux alentours de 2 heures du matin, un mystérieux avion a décollé de l’aéroport de Boryspil, dans la banlieue de Kiev. Selon le personnel de l’aéroport, quelques minutes avant son décollage, 15 hommes en uniformes noirs, masqués et armés, y avaient chargé rapidement le contenu de 4 camions et 2 minibus Volkswagen sans plaques d’immatriculation : plus de quarante caisses qui semblaient être lourdes. Par la suite, d’autres hommes sont arrivés, et ils sont entrés dans l’avion. Après le chargement, les camions ont rapidement quitté la piste d’atterrissage et l’avion a décollé en urgence, rapporte le réseau ukrainien d’actualités sur Internet pro-russe Iskra-News.info.
Selon ce médium, le personnel de l'aéroport aurait informé l’administration de l’aéroport de cette « opération spéciale », mais on leur aurait demandé de « ne pas se mêler des affaires des autres ». Plus tard, des journalistes du site furent contactés par l’un des hauts-responsables de l’ex-gouvernement qui leur aurait expliqué que, sur ordre des nouveaux dirigeants ukrainiens, toutes les réserves d’or de l’Ukraine avaient été transférées vers les États-Unis.
Comme la plupart des informations en provenance de l’Ukraine ces derniers temps, la prudence est de rigueur avant d’y ajouter foi. Pour certains, cependant, il s’agirait du prix que les Américains ont exigé pour la libération de l'Ukraine…
Selon les derniers chiffres du World Gold Council, l’Ukraine a des réserves qui s’élèvent à environ 42 tonnes d'or, un montant qui a doublé au cours des 10 dernières années. Pour tout mettre en perspective: il s'agit environ de la même quantité que celle que la Chine importe ... tous les 10 jours.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lukraine-a-paye-les-etats-unis-pour-sa-liberte-avec-de-lor&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2014
Répondre à ce commentaireL'opposant Gasparov Kasparov. Le retour à la grande Russie des Tsars ou l'URSS des dirigeants post-révolution?
Quand on sait que Nicolas II est toujours dans les mémoires... choisissez....
http://www.politico.com/magazine/story/2014/03/vladmir-putin-crimea-hitler-1938-104711.html#.UycVbPl5Ph6
Il y a toujours les ostalgiques
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2009/01/06/est-ostaligique.html
VAE VICTIS
Écrit par : L'enfoiré | 17/03/2014
Répondre à ce commentairePoutine peut faire peur, en effet...
http://www.causeur.fr/vladimir-poutine-russie-ukraine,26803#
Écrit par : L'enfoiré | 29/03/2014
Répondre à ce commentaireNina Bachkatov
Le problème de l'Ukraine et non de la Russie
http://www.rtbf.be/video/detail_l-invitee-d-eddy-caekelberghs-nina-bachkatov-11-04-14?id=1917295
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2014
Répondre à ce commentaireLes derniers sondages indiquent que le président russe Vladimir Poutine jouit d’une cote de popularité de 80%. En outre, 63% de la population russe considère la Russie sur une «superpuissance». La plus grande menace pour la puissance future et la position de la Russie, le déficit de population, n’est pas souvent relevé.
1/ L'espérance de vie moyenne en Russie est de 64 ans pour les hommes et 76 ans pour les femmes. Selon l'ONU, un garçon haïtien de 15 ans vivra trois ans de plus en moyenne que son homologue russe.
2/L'alcoolisme est un fléau national de longue date. 77% du segment de la population âgée d’entre 15 et 17 ans boivent régulièrement vodka. Selon le gouvernement russe, chaque année, 500 000 personnes meurent des suites d’une intoxication alcoolique ou de maladies liées à l'alcool. 50% des enfants vivant dans un orphelinat russe moyen souffrent de syndrome d'alcoolisme fœtal, qui est causé par une consommation excessive d'alcool pendant la grossesse. La productivité des entreprises et le développement du pays est à la traîne derrière les pays voisins parce que le Russe moyen boit 18 litres d'alcool pur par an, soit deux fois plus que le volume jugé comme dangereux pour la santé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
3/ La Russie est le pays du monde qui recense le plus d’héroïnomanes. Depuis l'introduction le début du 21ème siècle et l’introduction de l'héroïne bon marché en provenance d'Afghanistan, le taux de dépendance a augmenté fortement. Outre l'héroïne, l’horrible désomorphine, ou drogue «Krokodil», un substitut très bon marché à l’héroïne que les consommateurs peuvent fabriquer eux-mêmes, et qui présente la particularité de ronger les tissus de la peau, la laissant constellée de plaques – comme les écailles d’un crocodile - fait aussi des ravages en Russie.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=9-chiffres-que-poutine-prefererait-que-vous-ignoriez&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2014
Répondre à ce commentaireHumour sur la culture russe, de Prokofiev aux Pussy Riots...
http://www.rtbf.be/video/detail_cafe-serre-d-alex-vizorek-16-04-14?id=1918529
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2014
Répondre à ce commentaireLa statue en cire de Poutine détruite à coup de pieu par une Femen
http://www.lesoir.be/564271/article/actualite/monde/2014-06-05/statue-en-cire-poutine-detruite-coup-pieu-par-une-femen-photos
Vladimir Pourine, l'espion qui s'aimait.
"L'itinéraire secret" de Valdimir Fedorovski
http://www.franceinfo.fr/emission/le-livre-du-jour/2013-2014/poutine-l-itineraire-secret-de-vladimir-fedorovski-05-04-2014-09-25
Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2014
Répondre à ce commentaireRéponse du berger russe à la bergère Europe en eau trouble.
http://www.lecho.be/r/t/1/id/9531912
Écrit par : L'enfoiré | 08/08/2014
Répondre à ce commentaire'Les sanctions russes vont précipiter l'Europe dans une récession en triple creux'
« L’Union européenne déplore l’annonce par la Fédération de Russie de mesures qui vont cibler les importations de produits agricoles et alimentaires. Cette annonce est clairement motivée par des raisons politiques », a affirmé l’UE dans un communiqué de presse, dans lequel elle indique qu’elle se réserve « le droit de prendre des mesures ».
Après avoir s’être aveuglément rangée derrière les Etats-Unis et leurs opérations de propagande liées à la crise ukrainienne, l’UE est maintenant prise par surprise par la réaction de la Russie, écrit le blog américain Zéro Hedge. Le boycott russe des produits alimentaires européens pendant un an risque en outre de la précipiter dans une récession en triple creux. Les chiffres que l'Italie a publiés hier, qui montrent que le pays est techniquement en récession, semblent pointer vers cette possibilité.
Les craintes d'une nouvelle catastrophe économique ont été confirmées par le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui a dit redouter principalement une augmentation des prix de l'énergie.
Pendant ce temps, la coalition européenne contre Poutine commence à se fissurer. Selon l'agence de presse Bloomberg, les ministres grec et autrichien de l'Agriculture ont déclaré que les sanctions de l'UE n’étaient plus tenables. Le parti d'opposition grec Syriza s’est adressé au gouvernement grec pour lui dire qu’une « obéissance aveugle aux stratégies de guerre froide de Bruxelles et de Washington serait désastreuse pour l’agriculture du pays ».
Dans le journal De Tijd, David Criekemans, professeur de géopolitique à l'Université d'Anvers, s'interroge sur l'action européenne dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine:
L'Europe estime que les sanctions vont effriter le soutien pour Poutine. Qu'il y aura une révolution de palais et que les oligarques riches auront tendance à quitter Moscou. Mais c’est le contraire qui est vrai. Nous devons continuer à laisser des options à Poutine. Actuellement, nous ne lui donnons aucune chance. Et comme il n’a pas de bonnes options, il choisit les mauvaises. C’est ce qui se passe actuellement. »
Cet embargo russe affectera non seulement l'Occident, mais aussi et surtout les citoyens russes, et notamment la classe moyenne, celle qui était descendue dans la rue pour contester Poutine entre la fin de l’année 2011 et le début de l’année 2012. Les experts et les économistes ont déjà averti qu’il pourrait avoir pour conséquence de fortes hausses de prix.
Mais les historiens observent que les Russes ont démontré par le passé qu’ils étaient capables d’une endurance exceptionnelle lors des périodes difficiles. Le dernier sondage de popularité indique que la confiance pour leur président n’a jamais été aussi forte, puisque 87% d’entre eux lui accordent leur soutien.
Selon les économistes du FMI, l’interdiction d’importation des produits européens par la Russie devrait affecter au premier rang la Lituanie. Actuellement, le solde du compte courant de ce pays est positif, et 20% de ses exportations sont destinées à Russie. Les échanges portent principalement sur les produits alimentaires, les matériaux de construction, le papier et la nourriture pour chats, des secteurs bien identifiés qui risquent de souffrir de la décision russe. Mais selon le journal Verslo žinios, l’impact ne sera pas si important, car la Russie réexporte l’équivalent des ¾ de ces produits en Lituanie…
Par ailleurs, la Biélorussie s’est déjà positionnée auprès de Moscou pour se substituer à l’UE en tant que fournisseur de produits agricoles et alimentaires. « Nous remplacerons les pommes de terre néerlandaises, nous remplacerons les pommes polonaises, nous avons de tout », a déclaré hier Léonid Marinitch le vice-ministre de l’agriculture biélorusse, à l’agence de presse russe RIA Novosti. Il a indiqué que le pays était en mesure d’augmenter ses livraisons de viande, de produits laitiers et de primeurs à la Russie.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-sanctions-russes-vont-precipiter-leurope-dans-une-recession-en-triple-creux&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 08/08/2014
Des faits fascinants à propos des Russes
- Le Russe moyen consomme 15 litres d'alcool pur par an, bien plus que les 9 litres d'un Américain moyen
- 56% des Russes ne sont pas satisfaits de la qualité de l'eau potable du pays
- 60% des Russes estiment que leur pays évolue dans la bonne direction.
- 60% des hommes russes fument.
- 63% des Russes jugent que leur santé n'est pas bonne,
- 65% des Russes - un record - sont satisfaits de la liberté dont ils jouissent pour choisir ce qu'ils veulent faire de leur vie
- 67% des Russes redoutent les autorités d’application de la loi.
- 69% des Russes estiment que les Etats-Unis est l'une des cinq nations les plus hostiles à l’égard de la Russie.
- 74% des Russes vivent dans les villes, qui sont concentrées dans le sud-ouest du pays.
- 76% des Russes pensent que les médias étatiques sont une source d’information fiable pour tout ce qui concerne l'Ukraine.
- 83% des Russes approuvent la politique du président Vladimir Poutine.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=11-faits-fascinants-a-propos-des-russes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 21/08/2014
Répondre à ce commentairePoutine: «Il faut discuter de la création d’un Etat dans l’est de l’Ukraine»
C’est la première fois que le président russe évoque un tel statut pour les régions où loyalistes et rebelles pro-russes s’affrontent.
La création d’un Etat doit être abordée dans les discussions sur la fin du conflit dans l’est de l’Ukraine, a déclaré dimanche le président russe Vladimir Poutine.
«Nous devons commencer immédiatement des discussions substantielles (...) sur des questions touchant à l’organisation politique de la société et la création d’un Etat pour le sud-est de l’Ukraine afin de protéger les intérêts légitimes des personnes qui y vivent», a dit le président Poutine, lors d’une émission télévisée et cité par les médias russes.
Jusqu’à présent, la Russie avait seulement demandé que les régions orientales de l’Ukraine, majoritairement russophones, aient davantage d’autonomie dans un système fédéral moins centralisé.
Vladimir Poutine, qui s’exprimait dans une émission télévisée enregistrée vendredi, n’a pas évoqué la question de la menace de sanctions accrues contre Moscou brandie par les Occidentaux qui accusent la Russie d’engagement militaire en Ukraine.
L’Union européenne menace la Russie de nouvelles sanctions
Réunis samedi à Bruxelles, les dirigeants de l’Union européenne ont donné une semaine à la Russie pour changer de cap, sous peine de nouvelles sanctions.
Le numéro un du Kremlin a toutefois estimé que les Occidentaux portaient la responsabilité de la crise ukrainienne parce qu’ils avaient soutenu le mouvement de protestation ayant conduit en février au «coup d’Etat» contre le président prorusse Viktor Ianoukovitch sans penser qu’un conflit s’ensuivrait.
«Ils auraient dû savoir que la Russie ne pouvait pas rester à l’écart quand des gens se font tirer dessus presque à bout portant», a dit M. Poutine, précisant parler non «de l’Etat russe, mais du peuple russe.»
Moscou a jusqu’ici toujours démenti avoir envoyé des soldats en Ukraine pour soutenir la rébellion prorusse qui combat les troupes loyalistes dans l’Est depuis plusieurs mois et désormais aussi dans le sud-est du pays.
http://www.lesoir.be/640953/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2014-08-31/poutine-il-faut-discuter-creation-d-un-etat-dans-l-est-l-ukraine
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2014
Répondre à ce commentaireLa Russie cherche des antidotes contre les sanctions financières: la Chine lui tend son calice...
La Russie est souvent présentée comme étant très isolée sur l’échiquier international, et cette notion est l’un des ressorts les plus importants des sanctions qui lui sont infligées depuis que le pays a annexé la Crimée. Mais elle n’est pas si isolée que cela, si l’on en croit l’agence de presse Reuters, qui rapporte que la Chine et la Russie ont récemment conclu de nouveaux accords commerciaux.
Mardi, le vice-Premier ministre russe Igor Shuvalov a annoncé que les deux pays BRICS avaient conclu un pacte de coopération économique avec le vice-Premier ministre chinois Zhang Gaoli visant à développer le nombre de transactions bilatérales réglées en roubles et en yuan et à la coopération mutuelle de leur système bancaire.
« Nous n’allons pas rompre d’anciens contrats, la plupart desquels étaient libellés en dollars, mais nous allons encourager les entreprises des deux pays à conclure davantage de contrats en devises locales, pour éviter le recours à la monnaie d’un pays tiers », a commenté Shuvalov.
Ce pacte permet notamment aux banques russes d’ouvrir des comptes auprès de leurs consœurs chinoises, et anticipe la possibilité que les sociétés russes puissent contracter des emprunts auprès de sociétés chinoises. Ainsi, il offrirait une opportunité unique à la Russie de contourner les sanctions financières qui compliquent l’accès aux prêts pour certaines entreprises du pays.
Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph avait spéculé que la crise ukrainienne pourrait avoir déclenché l’émission d’une « lettre écarlate » à l’encontre de la Russie, c’est-à-dire que les Etats-Unis pourraient prendre le même type de mesures qu'ils prennent pour étouffer les organisations terroristes, et intervenir pour stopper toutes les transactions que les banques russes pourraient avoir avec d’autres institutions financières afin de supprimer leurs possibilités de financement et tarir leurs activités.
Dans un autre registre, on apprend sur le site RBTH que la compagnie chinoise CNPC est sur le point d’acquérir une prise de participation de 10% dans le champ pétrolifère de Vankor, situé au Nord de la Sibérie, qui est aussi le plus grand champ exploité par la firme russe Rosneft.
L’accord permet à Rosneft de trouver 1 milliard de dollars pour l’aider à payer ses dettes, qui se montaient à 44,5 milliards de dollars en 2013, et qui se soldent par des échéances de paiement qui atteindront 30 millions de dollars en 2014-2015. De plus, du fait des sanctions financières, la compagnie pétrolière russe ne parvient plus à obtenir des crédits d’une durée supérieure à 90 jours.
« Il n’y a pas de restriction pour nos amis chinois », a commenté le président russe Vladimir Poutine en s’adressant aux membres de la délégation chinoise.
« Rosneft cherche à refinancer une dette importante qui inquiète ses investisseurs. En vendant une part minoritaire d’un actif stratégique, la société peut lever près d’un milliard de dollars sans perdre le contrôle du champ », explique Ilya Balakirev, chef analyste chez UFS. Il ajoute que cette vente peut être aussi analysée comme une décision qui marque la volonté de développer la coopération russo-chinoise à l’avenir.
«La dépendance est la contrepartie de toute relation et le développement du commerce bilatéral entre les deux pays signifie aussi qu'une dépendance mutuelle est en train de croître entre eux. C'est pourquoi la pénétration mutuelle des économies chinoise et russe va probablement se développer au cours des années, ce qui pourrait être en soi un bon développement, mais compte tenu que les sanctions occidentales réduisent les alternatives pour la Russie, la Chine va de plus en plus tirer parti de cette situation», prédit Irina Grinets analyste en Chef à l'Académie russe présidentielle d'Economie nationale et d'Administration publique.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-russie-cherche-des-antidotes-contre-les-sanctions-financieres-la-chine-lui-tend-son-calice&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/09/2014
Répondre à ce commentaireIl y a un quart de siècle, les dirigeants occidentaux ont raté l'opportunité de construire une Union Européenne intégrant la Russie
Les dirigeants occidentaux ont été bousculés par la succession rapide des événements en Europe centrale et orientale il y a 25 ans, lors de la chute du mur de Berlin. Peu après, l'Union soviétique s'est effondrée. Mais sous le choc, les dirigeants européens et américains n’ont pas su réagir et ils ont manqué une opportunité importante, écrit Leonid Bershidsky dans Bloomberg. Au lieu de construire une Europe pacifique qui aurait intégré la Russie, ils ont abandonné cette dernière, et aujourd’hui encore, ce sont les pays de l’Europe de l’Est qui font tampon entre elle et l’Occident.
Le contenu de la communication téléphonique que l'ancien chancelier ouest-allemand Helmut Kohl et l’ex-président américain George HW Bush ont eue le 10 novembre 1989, le lendemain du début de la destruction du Mur de Berlin, est très révélatrice de l’ambiance qui régnait alors :
C'est comme regarder une énorme foire, avec l'ambiance d'un festival. Les frontières sont maintenant totalement ouvertes. À certains points, ils sont littéralement en train de démolir le mur et ils construisent de nouveaux postes de contrôle. A Checkpoint Charlie, des milliers de gens passent la frontière dans les deux sens. Il ya beaucoup de jeunes qui traversent la frontière pour voir comment nous vivons ici, mais je m'attends à ce qu'ils rentrent le soir chez eux. Je dirais sous réserve que pour le moment, il ne semble pas que l'ouverture de la frontière ait conduit à une forte augmentation du nombre de réfugiés. Il est possible que les gens se contentent de faire l’aller-retour pour voir l’autre côté, le visiter et rentrer à la maison. Cependant, ça ne fonctionnera correctement que si la RDA décide à passer de vraies réformes, et là-dessus, j'ai des doutes ».
Kohl n’était pas certain à ce moment que l'Allemagne allait se réunifier. Sa principale inquiétude portait sur l’arrivée massive potentielle de jeunes Allemands de l’Est en République Fédérale d’Allemagne. Quant à son interlocuteur, le président Bush, il était surtout préoccupé par la rapidité des événements, dont il redoutait qu’ils n’éveillent la colère de l’Union Soviétique. « Je veux que nos gens continuent de se garder de toute rhétorique susceptible de provoquer un problème par erreur [avec l'Union soviétique] », avait-il dit à Kohl.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=il-y-a-un-quart-de-siecle-les-dirigeants-occidentaux-ont-rate-lopportunite-de-construire-une-union-europenne-intgrant-la-russie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2014
Répondre à ce commentaireAFGHANISTAN 1979
La guerre qui a changé le monde
Il y a trente-cinq ans, les troupes soviétiques pénétraient en Afghanistan. Aujourd’hui, il ne se passe pas un jour sans que les séquelles de ce conflit ne resurgissent dans l’actualité. Paradoxalement, de nombreuses zones d'incertitude demeurent sur cette guerre qui a changé la face du monde. Comment a été décidée et menée cette intervention militaire qui a bouleversé les équilibres au Moyen-Orient, en Asie centrale et bien au-delà ? Pourquoi le KGB a-t-il lancé l’URSS dans cette opération hasardeuse, alors que le Politburo et Brejnev y étaient opposés ? Qui avait intérêt à faire voler en éclats la détente Est-Ouest ? Les Soviétiques sont-ils tombés dans un piège tendu par les Américains ? Pourquoi cette guerre est-elle devenue le creuset du terrorisme islamique ? Ce film répond à toutes ces questions et à bien d'autres à l’aide d’archives inédites, de documents secrets déclassifiés et de témoignages d’anciens officiers du KGB, de la CIA, de l’Armée rouge, des grands chefs de la résistance afghane et surtout de Mikhaïl Gorbatchev qui, pour la première fois, s’exprime sur ce sujet.
http://www.arte.tv/guide/fr/051143-000/afghanistan-1979?autoplay=1
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LE DERNIER CALIFE D’AFGHANISTAN
Chef des talibans recherché depuis 2001 par les Américains, le mollah Omar incarne tout à la fois le mal absolu pour les Occidentaux et un espoir de renouveau pour une partie des Afghans. Nul ne sait où il se cache, ni s'il est l'auteur des messages que diffusent les talibans en son nom. De rares photos et de folles rumeurs circulent, tissant une légende à deux faces, sauveur pour les uns, monstre pour les autres. Pour tenter de démêler le vrai du faux, les trois auteures, qui travaillent depuis longtemps en Afghanistan, se lancent sur ses traces. Reçues par d'ex-ministres talibans, d'anciens voisins, des camarades de madrassa (école coranique) devenus vieux, des témoins de sa transformation en chef de guerre, elles dessinent au fil de leur quête le visage d'un pays ignoré des JT, entre guerre et paix.
Jeu de billes
Ici, un guerrier à la retraite s'agenouille pour jouer aux billes, comme il le faisait autrefois avec son camarade Omar. Là, des femmes penchées sur leurs travaux d'aiguille évoquent les exactions des seigneurs de la guerre auxquelles les talibans ont mis fin. Pas de scoop sur leur chef dans ce road movie impressionniste, de Kaboul à Kandahar et jusqu'au Pakistan. Mais en montrant les coulisses du tournage – les burqas dont les enquêtrices s'affublent pour passer inaperçues, l'hospitalité chaleureuse qui les accueille, les palabres patientes qui, parfois, conduisent à un témoin clé, la manière dont la guerre s'est installée dans le paysage… –, Claire Billet ouvre une porte dérobée pour entrer de plain-pied dans la réalité afghane. Ce dépaysement radical permet de mesurer la part de propagande qui, en Occident, façonne l'image de l'Afghanistan.
http://www.arte.tv/guide/fr/050501-000/le-dernier-calife-d-afghanistan
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Et finalement, 20 ans après.
LE CASSE-TÊTE AFGHAN
Après treize années d’occupation militaire qui n’ont pas pu freiner l’avancée des talibans, la situation en Afghanistan n'en finit pas de s'enliser. Alors qu'une partie des troupes de l’Otan s’apprête à quitter le pays d’ici à la fin 2014, quelles perspectives se profilent pour les citoyens afghans ? Soutenus jusque-là par les puissances occidentales, les résistants à l'extrémisme devront continuer seuls leur difficile combat. Jan Dimog a rencontré plusieurs d’entre eux en 2006, alors qu’il travaillait pour la Force internationale d’assistance et de sécurité, et a suivi leur lutte pendant des années.
Entre espoirs et craintes
À Herat, dans l’ouest du pays, Massoma et son époux Nassir, qui ont fondé une école privée liée à des organisations occidentales, sont devenus la cible des talibans et craignent de devoir un jour se résigner à la fuite. Maria Bashir, elle, est restée à Herat. Seule femme procureure du pays, elle lutte à ses risques et périls pour les droits des femmes et la démocratisation de la société civile. À Kaboul, Lotfulla Najafizada, 26 ans, est à l’avant-poste du combat pour la liberté d’expression. Rédacteur en chef à TOLOnews, première chaîne d’information du pays, il place un grand espoir dans la jeune génération, mais aussi dans la force des médias, malgré les tentatives d’intimidation dont il est victime. À travers le parcours de ces résistants se dessine en creux un pays oscillant entre espoirs et craintes.
http://www.arte.tv/guide/fr/050502-000/le-casse-tete-afghan?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 12/11/2014
Répondre à ce commentaireL'embargo alimentaire russe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Embargo_alimentaire_russe_de_2014
En Russie, on redoute de retomber en défaut de payement comme en 1998.
Mardi, la Bourse russe a chuté de 20% et les taux à 10 ans ont grimpé à 17%.
En cause, la chute du rouble qui correspond aujourd'hui à celui de 2009.
Les gens achètent les biens durables et vident leurs comptes pour les changer en dollars ou en euros.
La Bourse de Moscou vaut quelques 325,38 milliards de $.
En comparaison, Google vaut 342,13 milliards de $.
Dommage qu'Alex n'zcrit plus qu'en russe
http://alexandrelatsa.ru/
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2014
Répondre à ce commentaireLa crise du rouble se répand: 'Quand il neige à Moscou ... Il grêle à Paris et à Vienne'
Mardi, le rouble russe a perdu 20% de sa valeur par rapport à l’euro, malgré les tentatives désespérées de la banque centrale à Moscou, qui avait augmenté hier le taux d’intérêt de 650 points de base pour le fixer à 17%.
La crise commence également à se répandre en Europe. Sur les marchés boursiers, les cours des actions de la banque autrichienne Raiffeisen Bank et de banque française Société Générale se sont effondrés. Raiffeisen a perdu 10,3 % de sa valeur, Société Générale, 7,3 %.
Ces deux banques sont les plus exposées à la Russie, notamment Société Générale, qui est exposée à hauteur de 25 milliards d’euros, tandis que Raiffeisen est exposée à hauteur de 15 milliards d’euros, selon les chiffres de Citigroup. Cette dernière banque est également celle qui est la plus exposée à l’Ukraine, de 5 milliards d’euros. La troisième banque la plus exposée sur le risque russe est la banque italienne UniCredit, qui dispose de 18 milliards d’euros sur des actifs russes, soit 40% de la valeur comptable de son actif corporel.
En Russie, cependant, on s’est bousculé pour convertir ses économies en euros ou en dollars. Les Russes, qui anticipent une poursuite de la chute du rouble, se sont aussi précipités frénétiquement dans les magasins pour acheter des biens d’équipement, des voitures et de la bijouterie, redoutant qu’ils ne s’apprécient à l’avenir.
Ce n’est pas encore un mouvement de panique en tant que tel, mais des queues commencent à se former devant les guichets des banques, et le mouvement n’a évidemment rien arrangé, alimentant une crise de confiance à l’origine d’un cercle vicieux qui contribue à la dépréciation de la devise nationale.
Selon Artem Zotov, qui dirige le service des opérations en devises de la branche banque de détail de la banque russe Otkritie, depuis lundi, la demande pour les devises étrangères est 3 à 4 fois plus importante que la moyenne quotidienne.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-crise-du-rouble-se-repand-quand-il-neige-a-moscou-il-grele-paris-et-vienne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2014
Que dire, sinon que dans un monde intégré, mondialisé, l'effet papillon n'est jamais très loin.
Marchandises et hommes doivent pouvoir voyager dans tous les sens. Lais entre temps...
Apple cesse de vendre ses produits en Russie
Apple a suspendu ses ventes en Russie en raison des fluctuations «extrêmes» dans le taux de change du rouble. Apple a décidé cet arrêt au moment où la parité du rouble enregistrait une nouvelle chute de 19%.
Désormais, la crise russe a pris des proportions internationales, et la méfiance commence à toucher les autres pays émergents. Les investisseurs nerveux, qui redoutent que la baisse du rouble et de cours du pétrole n’inaugurent un nouveau ralentissement mondial, se dépêchent de retirer l’argent qu’ils ont investi dans les pays émergents.
Selon Andrew Bartels, analyste chez Forrester Research, d'autres suivront bientôt l'exemple d'Apple:
Tout ce que vous gagnez là-bas en roubles sera recalculé en dollars ou en euros à des taux très déprimés, ce qui signifie que les sociétés de technologie raisonnables devraient immédiatement se retirer de la Russie, comme Apple l’a fait ».
Apple avait d'abord essayé de désamorcer la crise en ajustant les prix aux fluctuations de la parité du rouble. Le mois dernier, la firme à la pomme avait ainsi augmenté de 25% le prix de son iPhone 6. Apple n’a pas de magasin physique en Russie, toutes les ventes sont effectuées par l'intermédiaire du site Web.
Les ventes en Russie ne représentent qu’une petite part du marché d'Apple. L’année dernière, la firme de Cupertino y a écoulé environ 1,57 millions d’iPhones pour un total de 1 milliard de dollars. Sur le plan mondial, Apple a vendu 153,4 millions d’iPhones en 2013.
Source; http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=apple-cesse-de-vendre-ses-produits-en-russie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2014
L'offre de la Russie à l'UE: 'Laissez tomber les Etats-Unis, joignez-vous plutôt à notre Union Economique Eurasienne'
Vladimir Chizhov, l’ambassadeur russe auprès de l’UE, a exhorté Bruxelles à entamer des négociations avec la nouvelle Union Economique Eurasienne (UEE), qui vient d’entrer en vigueur ce 1er janvier 2015. « Notre idée est de débuter dès que possible les prises de contact officielles entre l’UE et l’UEE. La chancelière [allemande] Angela Merkel a évoqué cela il n’y a pas si longtemps. Les sanctions de l’UE [à l’encontre de la Russie] ne doivent pas être un obstacle », a-t-il dit.
Pour le moment, ce traité, qui prend modèle sur l’UE, regroupe la Russie, l’Arménie, la Biélorussie, et le Kazakhstan. En mai prochain, le Kirghizstan devrait également le rejoindre. L’Ukraine devait également en faire partie, mais son président pro-russe Viktor Yanoukovytch, qui était favorable à cette adhésion, a été destitué au terme d’importantes manifestations de la population qui souhaitait plutôt se rapprocher de l’UE, et depuis, le pays a signé un accord de libre-échange avec cette dernière.
Les instances dirigeantes sont basées à Moscou, avec une Commission économique eurasienne, et une instance politique, un Conseil économique suprême eurasien, où les décisions sont prises à l’unanimité des chefs d’Etat des Etats-membres. Le traité promeut la libre circulation des travailleurs et un marché commun dans les domaines de la construction, du commerce de détail et du tourisme.
Dans les 10 prochaines années, il devrait être complété par la création d’une cour de justice à Minsk, d’une autorité de contrôle financier à Astana. A terme, il est également question de promouvoir la libre circulation des capitaux, des biens et des services, et d’étendre le marché commun à une quarantaine d’autres secteurs.
« Je pense que le bon sens serait d’explorer la possibilité d’établir un espace économique commun dans la région eurasienne, incluant les pays adhérents du Partenariat Oriental [un accord d’association entre l’UE et l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie, signé en 2009, visant à resserrer les liens politiques, économiques et culturels des membres, ndlr]. Nous devrions penser à une zone de libre échange englobant toutes les parties intéressées en Eurasie », a jouté Chizhov, qui a plaidé que cette alliance serait bien plus profitable qu’un partenariat avec les Etats-Unis, notamment du point de vue de la qualité alimentaire des produits qui pourraient être échangés :
Croyez-vous qu’il soit si sage de consacrer tant d’énergie politique sur un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, alors que vous avez des partenaires plus naturels de votre côté, plus proches de vous ? De plus, nous ne passons pas nos poulets au chlore ».
Il a également déclaré qu’il ne croyait pas que les sanctions, ou la chute des cours du pétrole, et l’effondrement du rouble allaient remettre en cause le projet de l’UEE, et minimisé l’existence de tensions que la Biélorussie et le Kazakhstan pourraient avoir avec la Russie, suite à l’annexion de la Crimée. Depuis la crise du rouble, la Biélorussie a remis en place des contrôles douaniers à la frontière russe. En outre, comme le Kazakhstan, elle exige d’être payée en dollars pour ses exportations à la Russie, en dépit de l’existence du traité.
Selon Steven Pifer, l’ancien ambassadeur américain en Ukraine qui est maintenant analyste chez Brookings, un think tank de Washington, l’objectif réel de l’UEE n’est pas seulement politique, mais il vise également à étendre l’influence de la Russie sur ses pays voisins « en créant des institutions qui donneront à Moscou plus d’influence au Kazakhstan et à la Biélorussie ». « Je parie que le Kazakhstan comme la Biélorussie, même s’ils voient certains avantages aux aspects économiques de l’Union, redoutent aussi de se retrouvés entraînés dans des politiques russes qu’ils désapprouvent », spécule-t-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=loffre-de-la-russie-a-lue-laissez-tomber-les-etats-unis-joignez-vous-plutot-notre-union-economique-eurasienne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/01/2015
Répondre à ce commentaireLa Russie lance une version en français de son site de propagande Sputnik
La Russie vient de lancer une version en français de son site de propagande Sputnik, rapporte Euractiv. Le site était déjà disponible en anglais, en allemand et en espagnol. Avec ce site, la Russie compte bien rapporter sa propre version des faits sur la crise ukrainienne.
Depuis l’année 2013, le Kremlin a totalement remanié son appareil de communication, notamment avec la création de l'agence de presse Rossia Segodnia (Russia Today), dirigé par Dmitri Kisselev, qui est également porte-parole du Kremlin. Russia Today est l’émanation de la dissolution de l'agence de presse RIA Novosti et de la station de radio Golos Rossii (« La Voix de la Russie »). Sputnik devrait donc relayer les informations qu’elle produit.
Dans sa présentation, le site explique qu’il se donne pour mission de « présenter au public français des avis diversifiés sur les dossiers internationaux », ainsi que de « confronter des points de vue alternatifs » aux internautes français. ( http://fr.sputniknews.com/international/20150124/203487394.html )
Les articles publiés lors du lancement du site n’ont laissé planer aucun doute sur l’éventuelle présence d’une influence pro-russe. Par exemple, un article cite le président bolivien Evo Morales affirmant que la chaîne Russia Today est persécutée « parce qu’elle dit la vérité », tandis qu’un autre rapporte les propos du maire de la station balnéaire française de Nice qui estime que la France doit honorer le contrat qu’elle a conclus avec la Russie concernant la livraison des navires militaires Mistral.
« Aujourd’hui, la Russie considère très clairement l’information comme un outil de guerre et investit massivement dans ces moyens de communication », commente Tatiana Kastouéva-Jean, une scientifique de l’Ifri spécialisée sur la Russie.
Sputnik, qui est déjà proposé dans 7 langues, dont 4 européennes, devrait être traduit dans une vingtaine d’autres au cours de cette année.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-russie-lance-une-version-en-franais-de-son-site-de-propagande-sputnik&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2015
Répondre à ce commentaireGuerre de l'information. Jamais depuis la chute de l'URSS les Russes n'avaient été autant "anti-occidentaux" (cf le lien dans les mise à jour du billet)
Écrit par : L'enfoiré | 16/02/2015
Répondre à ce commentairePoupées russes, diamants et grosses cylindrées
Une fascinante étude du milieu fermé des oligarques russes, à travers le prisme de leurs relations conjugales : un monde où l’argent et le pouvoir modèlent les rapports entre les sexes. Dans un pays où les femmes restent encore largement écartées du pouvoir, ce documentaire dévoile les choix et les stratagèmes qu’elles doivent déployer pour arracher leur part du gâteau.
L’état de la société russe trouve sans doute sa meilleure illustration dans le microcosme de la cellule familiale, en particulier celle des puissants, un milieu où l’argent fait et défait tout. Pour bien des jeunes femmes russes, même les plus diplômées, trouver un riche mari avec qui fonder une famille est un idéal plus alléchant que de vains espoirs de carrière. C’est ce rêve qu’avait réalisé Natalia Potanina en épousant Vladimir Potanine, homme d’affaires devenu une personnalité politique de premier plan après la chute de l’URSS, puis l’homme le plus riche de Russie. Après trente ans de mariage, l’oligarque, dont la fortune dépasse les 15 milliards de dollars, quitte Natalia pour une femme de quinze ans sa cadette. L’histoire est tristement banale – si ce n’est l’ampleur inédite que prend leur divorce : l’action en justice intentée par l’épouse éconduite pour obtenir la moitié de ses biens tourne à la foire d’empoigne surmédiatisée.
Succès financiers et fiascos privés
En lui donnant la parole, ainsi qu’à d’autres femmes russes qui côtoient ou rêvent d'approcher des oligarques, le journaliste d’investigation Alexander Gentelev, spécialiste des affaires de corruption dans les instances dirigeantes russes, décortique les rapports entre les sexes au sein d’une élite dont les succès financiers s'avèrent aussi spectaculaires que les fiascos privés. Dans un pays où les femmes restent encore largement écartées du pouvoir, il dévoile les choix et les stratagèmes qu’elles doivent déployer pour arracher leur part du gâteau.
http://www.arte.tv/guide/fr/055178-000/poupees-russes-diamants-et-grosses-cylindrees?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 22/08/2015
Répondre à ce commentaire6 perles de Poutine
En Russie, la onzième conférence de presse annuelle du président Poutine vient de se tenir. Une fois par an, traditionnellement, le président russe répond aux questions des 1400 journalistes russes et étrangers présents, et du public.
Les questions sont souvent pointues et beaucoup de fans de Poutine soulignent que peu d’autres dirigeants du monde ont l'énergie, le courage et la volonté de supporter 4 heures de télévision en direct (cette année, cette séance de questions réponses n’aura duré que trois heures).
Voici les citations les plus remarquables de cette édition:
Concernant les relations entre la Turquie et les Etats Unis:
“Si quelqu'un dans le gouvernement turc a tenté de lécher les Américains à un endroit particulier, je ne suis pas sûr que les Américains en ont réellement besoin”.
A propos de l'attitude peu claire de la Turquie dans le conflit syrien:
“En Turquie, on assiste à un processus d'islamisation qui ferait retourner Atatürk (le fondateur de la Turquie moderne) dans sa tombe”.
“Je ne dis pas que c’est mal ou bien, mais je pense que l’équipe dirigeante actuelle de la Turquie a besoin de montrer à l'Europe et aux Etats-Unis qu’elle islamise le pays, mais que ce sont de bons islamistes. Pour paraphraser Reagan, nous sommes islamistes, mais nous sommes vos islamistes”.
A propos de l’Ukraine (Poutine a admis la possibilité d’une intervention russe):
“Nous n'avons jamais dit qu’il n’y avait pas des gens qui effectuaient certaines tâches, y compris des tâches de nature militaire [dans le Donbass]. Mais cela ne signifie pas qu’il y a des militaires (ordinaires) russes là-bas. Saisissez-vous la différence?”
A propos du président de la FIFA, Sepp Blatter, qui vient d’être suspendu:
“Blatter est un homme très respecté. Il a beaucoup oeuvré pour le monde du football international. Vous savez, sa contribution dans le domaine humanitaire est énorme. Il a toujours tenté d’utiliser le football non seulement comme un sport, mais aussi comme un élément de coopération entre les nations et les peuples. On devrait lui remettre le Prix Nobel de la Paix”.
A propos du candidat républicain aux présidentielles américaines, Donald Trump:
“C’est un homme vraiment brillant et talentueux, sans aucun doute. Ce n’est n’est pas notre rôle de juger ses qualités, c’est le rôle des électeurs américains, mais il est le leader incontesté dans la course à la présidence. (...) Il dit qu'il veut entretenir des liens plus étroits avec la Russie, pourquoi ne pas accueillir favorablement cette nouvelle? Bien sûr, nous y sommes favorables.”
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=6-perles-de-poutine&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2015
Répondre à ce commentaireUN PARFUM DE GUERRE FROIDE
La fièvre monte entre l'Est et l'Ouest
"Vivons-nous une nouvelle guerre froide ?" se demandait récemment le Premier ministre russe Dmitri Medvedev. Plusieurs signes inquiétants rappellent une époque pas si lointaine où le monde était divisé en deux camps, chacun faisant sourdre la menace d'une escalade nucléaire. La Russie et l'Otan augmentent leurs budgets de défense respectifs. Pour la première fois depuis l'effondrement du bloc communiste, l'Allemagne les imite cette année. Des concepts que l'on croyait enterrés, tels que "réarmement" et "dissuasion", reprennent du service. Du reste, les opérations de propagande connaissent un regain d'activité grâce aux réseaux sociaux et sont relayées via les supports numériques.
Peurs croisées
Pour prendre le pouls des pays qui semblent les plus concernés par ces nouvelles tensions, les documentaristes sont allés enquêter dans plusieurs zones à risque : Russie, Ukraine, Pologne ou pays baltes. Ces derniers réclament d'ailleurs le stationnement permanent de troupes de combat. En Estonie, les habitants qui vivent le long de la frontière avec la Russie sont au coeur même des crispations. À Moscou, justement, des citoyens font état de leurs craintes face à l'Otan et aux puissances occidentales. Peurs en miroir et méfiances réciproques, qui se focalisent en Ukraine, où une mission d'observateurs composée d'officiers russes et ukrainiens est chargée de veiller au respect d'un armistice qui paraît bien fragile. Outre ces exemples filmés sur le vif, décideurs politiques, militaires et experts de l'Est et de l'Ouest tentent d'évaluer le danger que représente cette dégradation des relations entre deux blocs antagonistes... en train de se recomposer.
http://www.arte.tv/guide/fr/060853-000-A/un-parfum-de-guerre-froide?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 06/07/2016
Répondre à ce commentaireLe livre de Alexandre, “Un printemps russe” Latsa explique la vision d'un Printemps russe à partir de Moscou
Un renouveau ...
“Un printemps russe” est une arme contre la désinformation.
Un bon nombre de journalistes français, d’analystes et d’intellectuels se sont exprimés depuis le XVI° arrondissement ou depuis Saint Germain.
Ils ont répandu pendant des années à propos de la Russie des chiffres faux, des calomnies et des insanités. J’ai voulu revenir à une analyse plus objective.
J’ai voulu proposer un voyage dans la Russie telle qu’elle est. Je crois que les lecteurs vont passer un bon moment en lisant ce livre.
http://www.livresenfamille.fr/p12383-alexandre_latsa_un_printemps_russe.html
Écrit par : L'enfoiré | 08/07/2016
La tactique de Poutine : “Le monde entier est aussi pourri que la Russie”
Lorsque l’Agence mondiale antidopage a accusé le Kremlin d’avoir dissimulé les résultats des contrôles antidopages de centaines d’athlètes russes pendant les J.O. d’hiver de Sotchi en 2014, la commission de la Douma sur la Santé et le Sport a rétorqué “qu’il était possible que les Etats-Unis soient à l’origine de cette affaire”. Le président russe, Vladimir Poutine, a estimé que cette accusation était politique, et qu’elle “faisait partie de la nouvelle politique de sanctions à l’égard de la Russie”. Quant à Vitaly Mutko, le ministre des Sports, il a dit que “le dopage n’était pas seulement un problème russe, mais un problème mondial”.
Pour Peter Pomerantsev, un producteur de télévision britannique qui travaillé pendant dix ans pour l’audiovisuel russe, et auteur du livre, “Rien n’est vrai, tout est possible” (éditions Saint-Simon), cette rhétorique relève des techniques du président russe pour conserver le pouvoir.
Dans une tribune du Financial Times, il pointe notamment deux axes :
Alors que l’Union Soviétique s’était évertuée à tenter de convaincre qu’elle était supérieure à l’Occident, le poutinisme cherche à montrer que le monde entier est aussi pourri que la Russie, et qu’il n’y a donc pas d’alternative à Poutine. Ainsi, sur les derniers mois, la télévision russe a diffusé des reportages consacrés à des affaires de dopage aux Etats-Unis.
Convaincre la population que la conspiration est partout, et que les échecs du Kremlin, ou de chacun, sont le résultat de cette conspiration. Cette technique a un effet secondaire : elle érode le sentiment des citoyens qu’ils pourraient changer les choses en Russie, et leur permet de mieux accepter les humiliations quotidiennes dont ils sont les victimes : la corruption, la désinformation, les privilèges des proches de Poutine.
La théorie de la conspiration internationale permet aussi de légitimer les méthodes du pouvoir, affirme Pomerantsev. Dans un monde aussi corrompu, la Russie n’a d’autres choix que de recourir à la désinformation ou au dopage, par exemple. “Ici, M. Poutine canalise subtilement l’expérience de la vie quotidienne des Russes”, écrit Pomerantsev. “Dans le système russe, les gens ordinaires doivent violer la loi pour survivre. C’est un honneur de trouver un moyen de contourner la loi. M. Poutine se positionne lui-même comme faisant la même chose dans les relations internationales.”
Il est donc tout à fait normal d’être en colère contre le monde, et c’est ainsi que les hooligans russes qui ont défrayé la chronique en France lors de l’Euro 2016 ont été félicités par Igor Lebedev, le vice président du Parlement russe, qui a twitté : “Je ne vois rien de mal à ce que les fans se battent. Plutôt le contraire : bravo les gars, continuez !”
“Une fois que la violence est validée officiellement, le public peut relâcher toute sa méchanceté. Si, durant les années de l’essor économique russe sous Poutine, le “contrat” avec la Russie était l’échange de la prospérité économique contre la remise du pouvoir politique au Kremlin, le nouvel accord est bien plus manipulateur sur le plan émotionnel”, conclut Pomerantsev.
Source: https://fr.express.live/2016/07/20/les-deux-techniques-manipulatrices-de-poutine-pour-garder-le-pouvoir/
Écrit par : L'enfoiré | 22/07/2016
Répondre à ce commentaireVeuillez trouver la vidéo de ma conférence au Cercle Pouchkine ce 2/09/2016
http://alexandrelatsa.ru/2016/09/conference-au-cercle-pouchkine-le-22092016/
Pour ceux que cela intéresse l'excellent Frédéric Saillot a découpé une partie concernant la presse française et la Russie
http://alexandrelatsa.ru/2016/09/reflexions-sur-la-presse-francaise-et-la-russie/
Enfin voici le lien vers mon analyse des résultats des elections législatives russes du 18/09/2016
http://alexandrelatsa.ru/2016/09/elections-a-la-douma-russe-lanalyse-dalexandre-latsa/
Interview sur Sputnik avec la ravissante Rachel Marsden.
http://alexandrelatsa.ru/2016/09/interview-chez-sputnik-avec-rachel-marsden/
Le modèle russe pour la France
http://alexandrelatsa.ru/2016/09/quattendons-nous-pour-faire-des-enfants-recension-dunprintempsrusse-sur-valeurs-actuelles/
Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2016
Répondre à ce commentaire"Le mystère Poutine"
un documentaire
repassé sur France2
https://www.youtube.com/watch?v=mcrrDh4qnUg
Expert de la Russie, XavierFollebouckt, le lendemain sur la RTBF: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1155647718.mp3
Précédé par l'humour d'Alex Vizorek: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/2269293386.mp3
Et on s'étonnerait que Poutine a soutenu la candidature de Donald Trump?
Qui se ressemble s'assemble toujours.
On joueur de tennis n'aime pas jouer avec quelqu'un moins fort que lui.
Le passé de Poutine et de Trump se ressemblent.
La différence entre les deux, c'est que premier est très secret et le second est plus expansif, mais le but est le même: gouverner le monde dans une stratégie de blocs.
Avec le bouclier et le glaive comme outils de leur puissance.
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2016
Répondre à ce commentairePoutine, et non pas Trump, est ‘L’homme de l’année 2016’
Après une année morose, on assiste à une hausse surprise de la parité du rouble russe, en dépit de la forte performance du dollar américain, depuis l’élection de Trump.
L’appréciation du “billet vert”, elle aussi consécutive à cette élection, a porté un coup à toutes les monnaies émergentes, mais le rouble a échappé à ce sort, et depuis le 8 novembre, il s’est apprécié de 5 %, et il a même gagné 35 % depuis son plus bas niveau du mois de janvier.
Deux raisons
Deux raisons expliquent ce succès : d’ abord, il y a la flambée des cours du pétrole, qui générait près de la moitié des recettes fédérales en 2015 : depuis le début de cette année, le cours de l’or noir a gagné près de 50 %.
Le come back international de Poutine
Mais c’est surtout l’élection de Donald Trump aux États-Unis qui semble avoir changé la donne. Trump n’a jamais caché son admiration pour le dirigeant russe Vladimir Poutine. Il a nommé le CEO d’ExxonMobil, Rex Tillerson, comme Secrétaire d’Etat. Tillerson est un vieil ami de Poutine, lequel lui a décerné une distinction prestigieuse en 2013, l’Ordre de l’Amitié.
Tout porte à croire que Poutine pourrait faire son « come-back » sur le plan international : non seulement les Américains lui ont laissé le champ libre à Alep, mais de plus, ils semblent désormais désireux de nouer des liens avec lui.
Les taux d’intérêt
La banque centrale russe a annoncé vendredi qu’elle maintiendrait son taux d’intérêt à 10 %, très au dessus de celui des autres économies émergentes. Ce pourcentage devrait être abaissé dans les prochains mois pour donner plus d’oxygène à l’économie russe. Et ce, alors que la Fed a annoncé hier qu’elle relavait les taux d’intérêt des États-Unis de 0,25 %. De ce fait, l’écart de taux d’intérêt entre les deux superpuissances devrait donc se réduire.
Combien de temps les sanctions économiques dureront-elles ?
Bien que le président français François Hollande et sa collègue Angela Merkel ont appelé mardi au prolongement des sanctions économiques contre la Russie, il semble désormais que ces dernières ne devraient pas perdurer. Tillerson a toujours critiqué ces sanctions et le Japon cherche maintenant un rapprochement économique avec la Russie pour tenter de régler un différend portant sur quatre îles dont Moscou s’est emparé après la Seconde Guerre mondiale, mais qui sont revendiquées par le Japon.
Poutine, et non pas Trump
Ajoutez à cela l’influence russe présumée – si elle est confirmée – réussie sur les élections américaines et le référendum sur le Brexit (et la crainte d’un scénario similaire en Allemagne et en France ), le rapprochement de la Turquie – un membre stratégiquement placé, crucial pour l’OTAN – avec Moscou, et non pas avec l’UE, et la forte amélioration des relations entre la Russie et la Chine cette année : non, «l’homme de l’année 2016» n’a pas été Donald Trump, mais Vladimir Poutine.
Source: https://fr.express.live/2016/12/15/poutine-homme-de-lannee-2016/
"Celui qui ne regrette pas l'Union Soviétique n'a pas de cœur. Celui qui la regrette n'a pas d'intelligence", Vladimir Poutine
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2016
Répondre à ce commentairePour comprendre Poutine,
« Un pays avec neuf fuseaux horaires ne peut jamais vraiment grandir. La Russie devrait céder une partie de ses territoires. C’est évidemment une triste conclusion, mais la Russie doit décider quel chemin elle veut prendre ».
Ceci est une déclaration que Nina Khrouchtcheva, politologue et petite-fille de l’ancien Premier ministre russe Nikita Khrouchtchev, a faite il y a longtemps dans le journal bulgare Trud.
Mouldin Economics propose une carte qui souligne trois aspects essentiels pour nous permettre de comprendre la complexité de la Russie d’aujourd’hui :
1. La Russie est une fédération
La Russie a une forte culture nationale, mais elle est d’un autre côté tellement diversifiée qu’un gouvernement central fort est nécessaire. Cette carte montre que la Fédération se compose de 85 différentes régions constitutionnelles. Si l’on compte les régions de la Crimée et de Sébastopol nouvellement annexées, il y en a même 87. Toutes les régions ne bénéficient du même statut. Certaines sont des régions, d’autres, des régions autonomes, des villes ou des républiques.
2. La diversité économique de la Fédération de Russie est énorme
52 régions (60 % du total) ne sont pas financièrement autonomes et doivent donc être soutenues.
2 régions réalisent des excédents si importants qu’ils sont hors cadre : la ville de Moscou (région 28) et Sakhaline (région 80 régions, très riche en pétrole et gaz).
Le district central, qui appartient à Moscou, génère plus de 20 % du PIB russe. Sakhaline et un certain nombre d’autres régions fournissent le reste, principalement grâce à leurs ressources pétrolières.
3. La Russie est vaste, et une grande partie du pays est dans une situation économique difficile
Ce troisième aspect est la conclusion logique des deux points ci-dessus. Si le cours du pétrole ne dépasse pas 55 $ le baril, les problèmes économiques dans de nombreuses régions du pays deviendront difficiles à résoudre. Il ne faut pas s’étonner que Poutine gère son pays comme dirigeant autoritaire. Poutine a des idées de grandeur pour son pays, et dit qu’il veut moderniser la Russie. Mais en réalité, il règne sur un pays vaste et complexe. Il lui est donc nécessaire de pouvoir redistribuer les richesses afin d’éviter qu’une épidémie de révoltes apparaisse dans les nombreuses régions éloignées.
Ou, comme le dit Khrouchtcheva :
« Tant que la Russie s’accroche à la grandeur d’un empire artificiel, à mon avis, elle n’aura jamais d’avenir ».
Pourquoi est-ce important ?
Il n’y a pas un jour sans que ce pays fasse l’actualité … CyberHacing, Trump, la Syrie, l’Ukraine, etc. Mais pour comprendre Poutine, il est plus simple d’étudier la position géopolitique de la Russie grâce à la carte ci-dessous.
Source: https://fr.express.live/2017/06/23/terriroires-russie/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Répondre à ce commentaireCentième anniversaire de la révolution bolchevique.
Que reste-t-il dans la mémoire des Russes:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/992022812.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 08/11/2017
Répondre à ce commentaireDe Mai68 à Anti-Poutine 2018
https://www.youtube.com/watch?v=VXL1lvTgbkM
Écrit par : L'enfoiré | 20/11/2017
Répondre à ce commentaireAlex Latsa fête ses 10 ans sur Dissonance
Alors que DISSONANCE fête ces 10 ans c’est l’occasion idéale pour revenir sur cette decennie d’écriture, de dénonciation des mythes sur la Russie mais aussi l’affrontement (gagné) contre la presse francaise qui a donné lieu à la naissance d’un autre mythe : faire de moi un authentique agent russe …
Diantre ! Voilà comment tout a commencé ….
2007, 2008, 2009
Un soir de décembre 2007, j’ai ouvert ce blog et écrit ce premier article sur les élections en Russie. L’idée de ce blog était simple et saine : devenir ce que l’on nomme un Blogueur, soit l’émanation la plus aboutie de la société civile sur Internet.
Quelqu’un qui bénévolement travaille et s’attache à fournir «au monde» de l’information, de la matière, du contenu sur un sujet. Un contenu destiné à alimenter les esprits et ouvrir d’autres pistes de réflexions. Un blog aussi pour donner la parole à des gens qui ne l’ont d’habitude pas, et en tout cas certainement pas assez.
Rapidement, Dissonance a trouvé via les réseaux sociaux une forme de résonance tout à fait inattendue puisque je crois qu’à l’époque, pour une génération d’Européens, il était assez clair et facile à ressentir qu’il se passait quelque chose en Russie.
Nous étions à la même époque, en 2008, en train de faire face à la crise américaine des subprimes qui, le moins que l’on puisse dire, a eu pour conséquence de mettre en évidence les limites structurelles et systémiques du système occidental.
C’est sur la plateforme Agoravox.fr que les articles de Dissonance prirent de la visibilité, puisqu’Agoravox les faisait apparaître dans le Feed de Yahoo actualités. Les premiers thématiques qui firent le petit succès de ce blog obtinrent une surprenante résonance que ce soit l’explication de la forme circulaire e la scène politique russe (par opposition au linéaire droite-gauche de la scène française), l’avenir des lignes énergétiques civilisationnelles, l’avenir de la route de la soie et de l’arctique, l’émergence du monde multipolaire, la fin du monde unipolaire ou encore l’analyse de la démographie russe.
Dans le même temps, au cœur de l’été 2008, la crise de Géorgie et la guerre de Géorgie, mirent en évidence l’insupportable couverture médiatique des médias occidentaux et révélé leurs mensonges, leur médiocre capacité d’analyse et de compréhension mais aussi et surtout leur double standard systématique, surtout concernant la Russie. Rapidement, j’allais passer une grande partie de mon temps à « commenter » par le biais des forums les articles de presses français. Cela déclencha une hystérie de la part de certains journalistes français qui ne supportaient pas, et ne supportent toujours pas la critique.
Ces prises de positions citoyennes lancèrent réellement Dissonance sur ce qui allait être un de ses principaux créneaux de combats intellectuels : la lutte contre la désinformation des médias français, plus tard qualifiée de russophobie médiatique. Bénévolement et par foi, bénévolement et par volonté unique que ne cessent les mensonges et la propagande. Une passion que durant de nombreuses années, j’ai partage avec Arthur dont il faut reconnaitre le travail colossal fourni à ce sujet, tout comme Jean Yves Le Gallou qui a parfaitement dévoilé cette tyrannie médiatique et que j’ai eu la grande chance d’interviewer !
Au cours des mois qui suivirent cette période, Dissonance apparu de plus en plus comme le seul blog politique traitant de la Russie de façon non russo-hostile.
En 2009 Dissonance passa un palier de visibilité et de reconnaissance avec la publication de «Moscou capitale de la civilisation européenne» (ce qui fut affirmé par Vladimir Medinski, ministre de la culture 6 ans plus tard) mais aussi et surtout des « Mythes Russophobes » (24 000 lectures !) qui furent traduits en de nombreuses langues étrangères et reprises sur un important nombre de supports internet.
2010, 2011
« Parler de la Russie » en dénonçant les mensonges et approximations de la presse française, ou comment je suis devenu l’ami Numéro 1 des journalistes français …
C’est vraiment à partir de 2010 qu’une amitié forte se noua entre Dissonance et les journalistes français puisqu’au cours de l’été 2010, alors que Moscou était dans la fumée de gigantesques incendies au cœur des forets qui entourent la ville, les Français de Russie assistèrent à un déchaînement de propagande occidental et notamment français avec l’obsession de ce qu’ils avaient décidé d’appeler : « la faillite du système Poutine ».
Pour se donner une idée du niveau de propagande atteint, il faut relire cette petite synthèse et se rappeler qu’alors que les journalistes français nous assuraient que tout était caché, le Google russe propose toujours et depuis bien longtemps, un suivi à jour des incendies dans le pays comme on peut s’en assurer ici, à condition bien sûr de parler russe. Au milieu de ces incendies, je parvins néanmoins à nouer une trop brève romance avec la correspondante Dorothée Ollieric qui, il faut bien le reconnaitre, avait plus que passé les bornes ;-)
L’année 2011 fut du reste riche en évènements avec Bolotnaia qui nous fut présenté comme une sorte de révolution de type mai68 russe et qui aurait dû déboucher sur une « chute » de Vladimir Poutine et du pouvoir suite à des « fraudes » qui s’avèrent n’ont finalement pas dépassé les 10% et ont été considérablement exagérées par les médias occidentaux et d’opposition russe. Pour ceux qui veulent voir Bolotnaia de dedans cliquez ici.
En Syrie, cette année 2011 marqua le début d’une guerre terrible qui à l’époque, devait ne durer que quelques mois et faire tomber Assad mais qui à l’heure où j’écris ces lignes, semble plutôt partie pour voir la victoire de ce dernier. Une guerre pour l’énergie ? Il est intéressant de se réécouter à ce sujet 6 ans plus tard et de re-admirer le sublime esthétisme du projet GRANews, sans doute mort trop tôt.
On en rigole encore 6 ans plus tard mais il est toujours utile de se rappeler à quel point les immixtions étrangers étaient réelles et à quel point il était évident pour ceux qui avaient participé à ces évènements à quel point, il n’y avait aucune chance que Bolotnaia n’aboutisse à quoi que ce soit. Sauf bien sûr pour les journalistes et analystes français dont la paranoïa atteint ses premiers sommets médiatiques de la décennie.
Cette offensive médiatique de désinformation pris une tournure sordide lorsqu’au cours de ces manifestations, la presse française falsifia des photos pour victimiser des manifestants qui en réalité attaquaient les forces de l’ordre comme on peut le voir ici. On nous expliqua même que ces manifestants contre Poutine étaient des « milliards »
Cette hystérie des médias occidentaux à mentir, mentir et encore mentir donnera notamment lieu à une conférence au mythique MGIMO dont je promets dans un avenir proche, de révéler prochainement à mes lecteurs certains détails croustillants concernant le backstage de l’organisation
Seulement quelques mois après Bolotnaia, l’opposition russe ne pouvait que rassembler moins de 10.000 personnes au centre de Moscou tandis que Vladimir Poutine était élu.
2012
Vox Populi Vox Dei ! Tandis que, sans surprises, sauf bien sûr pour les journalistes et analystes français, le peuple russe portait Vladimir Poutine au pouvoir jusqu’en 2018, (avec 64% des voix) ! Quel bonheur d’être sélectionné pour faire le Live en direct sur RT et de tenter de ne pas montrer à quel point, il neigeait dehors et que donc globalement, il faisait froid sur la terrasse
L’élection française vit la victoire de François Hollande. Mais comment pouvait-il en être autrement alors qu’en France au JT de TF1, Claire Chazal demandait à Djamel Debbouze son opinion sur la possible réélection de Poutine et que celui-ci affirmait que « Poutine ne doit pas passer »….
Les victoires de Vladimir Poutine et de François Hollande allaient permettre l’avènement de deux dynamiques préparant très clairement la situation qui est celle que nous connaissons actuellement de rupture « civilisationnelle », « sociétale » entre ces deux pays.
Je n’aurais pas pu imaginer à ce moment qu’une brève joute contre les élections contre la fausse spécialiste de la Russie qui n’existe plus (la Russie Soviétique) allait la fâcher suffisamment pour qu’elle écrive plusieurs années un excellent ouvrage de science-fiction, ouvrage écrit au principalement conditionnel et traitant d’hypothétiques réseaux russes qui n’existent malheureusement pour elle, pas plus que Lara Croft,
fut aussi une année intéressante, orientée sur la culture et l’Oural et avec notamment une visite intéressante a Moscou des lecteurs de Valeurs Actuelles tandis que alors que les incendies de 2010 ne purent vaincre Poutine, la presse française nous fit le même coup mais cette fois avec des pluies abondantes qui devaient prouver l’échec du système Poutine.
Caramba encore raté !
2012 marqua également ma collaboration avec l’incroyable Jon Hellewig qui aboutit à mon premier livre. Coécrit et conçu avec lui, en deux langues et que l’on peut acheter ou télécharger gratuitement ici en anglais et en russe.
2012 fut aussi l’année ou l’inégalable Pierre Avril me consacra un article dans le Figaro en réalisant l’exploit, c’est un exploit, de se tromper plusieurs fois à mon sujet sur la première page. Je cite : « Le jour, Alexandre Latsa est consultant dans un cabinet de conseil à Moscou. La nuit, ce Français de 35 ans part en guerre, sur la Toile, (…) Vingt ans plus tôt, en 1995, c’est pour la Serbie qu’il avait pris fait et cause. »
J’ignorais être engagé pour la Serbie à 15 ans et en 1995 (j’avais 17 ans) mais bon la presse française ose tout c’est à ça qu’on la reconnait. Le plus génial est de lire les commentaires de l’article, dont plus de la moitie ont été écrit par des membres de la communauté française en Russie qui sont mes lecteurs, un régal.
2013
L’année d’après, c’est mon premier livre en russe qui fut publié, « Mythes sur la Russie » qui racontait mes 5 premières années en Russie et mon regard sur ce pays. Le livre fut plutôt bien accueilli même si j’ai su bien après que beaucoup de mes lecteurs russes auraient attendu un livre plus politique et moins léger, il en faut pourtant pour tous les publics.
Cette même année, Gérard Depardieu devenait russe et la Russie apparaissait de plus en plus comme un authentique modèle alternatif, ce qui s’avère, 5 ans plus tard de plus en plus le cas.
Cette année 2013 marqua aussi un premier virement en Syrie puisque contrairement à ce que nous annonçait la presse française et tout le Mainstream médiatique, l’État et l’armée Syrienne résistaient aux puissances qui organisaient l’agression par des dizaines de milliers de combattants armées qui envahissaient le pays pour le détruire. Assad allait il gagner comme c’était écrit sur Dissonance ?
Être blogueur amène a tout et notamment à être contacté par l’avocat de Radovan Karadzic pour le mettre en lien avec un témoin dont le témoignage allait s’avérait plus qu’intéressant et non aligné avec ce que la presse française et les témoins masqués et anonymes du TPI peuvent affirmer.
C’est avec RFI que j’ai eu la chance de pouvoir échanger par emails et messages sur réseaux sociaux en 2013, lisez c’est croustillant …
Mais en 2013, un grand malheur commença, en Ukraine ou des manifestations de mécontentements allaient dégénérer en un conflit qui 4 ans plus tard, n’est pas fini. Le rêve européen de l’Ukraine allait se briser sur la lâcheté des occidentaux et la résilience du monde russe, quelque part par-delà les frontières.
A un malheur son bonheur : 2013 fut la première année depuis 1991 qui vit la Russie connaître une hausse naturelle de population. Les lecteurs de Dissonance le savent, j’ai, au cours des 10 dernières années, tenté d’observer, d'analyser et de commenter la démographie en Russie de façon neutre, prévoyant que les prévisions dépressives qui annonçaient la disparition du pays, ne pouvaient être prises au sérieux.
Au cours des 6 premières années de son existence, DISSONANCE devint de plus en plus populaire, et il faut être un blogueur honnête pour publier les statistiques de son blog sans complexes.
2014
L’année commença avec les JO de Sotchi, les jeux d’hiver qui ont été sous une pression médiatique hors du commun et que j’ai tenté de résumer et dévoiler dans cet article de synthèse. Le temps long joue toujours pour la Russie puisque c’est le Washington Post qui a récemment reconnu (en novembre 2017) que l’investissement russe pour les jeux et pour la ville et la région finalement valait le coup.
Mais en 2014, c’est l’Ukraine qui sera au centre des réflexions de DISSONANCE. L’Ukraine car avec Maidan, une nouvelle guerre fraiche allait voir le jour et la lente transformation de l’Ukraine en un abcès géant au cœur de la grande Europe, un abcès miné par une guerre dans le Donbass que l’État ukrainien allait perdre de la pire des façons, sacrifiant plusieurs milliers de ces soldats pour une cause perdue.
La guerre en Ukraine s’accompagne d’un rouleau compresseur médiatique sans précèdent destiné à présenter aux français l’affaire ukrainienne de façon manichéenne et basée sur des doubles standards, des mensonges et des mythes, dénoncés sur ce blog. L’Ukraine libérée ne vit pas de miracle arriver mais au contraire une aggravation de la situation morale, politique, économique et militaire du pays.
Malgré tous ces évènements, le corps électoral russe ne se laissa pas berner et les élections de 2014 virent le maintien des équilibres politiques que le pays connait depuis 03/2000.
Au même moment, soit au cœur de l’automne, j’ai eu la chance de pouvoir prendre la parole au siège de l’UMP dans le cadre d’une conférence à la Droite Populaire, dont la branche jeunesse était tenue alors par l’excellent Pierre Gentillet avec qui j’ai signé une tribune sur les mythes de la Russie de Poutine puis une autre sur l’intérêt pour la France de regarder vers Moscou, avec également l’excellent ex-député des français de noter circonscription : Thierry Mariani.
En 2014 j’ai vécu de grands moment médiatiques avec une interview surréaliste sur LCI ou l’on me qualifia du « point de vue russe (SIC) » et ou le journaliste tenta de m’expliquer, quelques jours après Odessa, que les groupes armes et radicaux étaient « les groupes pro-russes ». En revoyant cette interview je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas juste remis a sa place en l’accusant de propagandisme de grande ampleur en direct …
Un autre grand moment aura été le débat sur France 24, avec des invités russes, journalistes de l’opposition russe au Kremlin nous expliquant que le climat de la Russie de 2014 était similaire à celui de l’Allemagne nazie (!) …
Non ce n’est pas la chaine de la Corée du nord, c’est la télévision française : LCI et France24 …
2014 continua à démontrer que mes pronostics sur le redressement démographique russe était une réalité puisque pour la seconde année consécutive la démographie russe fut naturellement positive, même sans l’immigration. Ce redressement démographique n’échappa à personne sauf à l’inégalable Pierre Avril qui parla encore de « prétendue » hausse des naissances sous Poutine. Un nombre de naissances passées pour info de 1,2 à 1,9 millions tout de même, défiant au passage tous les pronostics démographiques les plus pessimistes, ceux de la CIA, de l’ONU et de la HSE russe, comme on peut le voir ici. L’année 2014 fut importante sur le plan démographique et me permis de briser des mythes supplémentaires en analysant la démographie des russes et des russiens et en dénonçant le mythe d’une natalité musulmane mettant en danger la Russie.
2014 transforma une autre de mes prédictions de 2008 en réalité : le printemps de Crimée acheva la fin du monde unipolaire et acheva définitivement sans doute la parenthèse ouverte par le consensus de Belgrade qui ouvrit au cours de ce siècle l’extension de l’OTAN à l’est vers les frontières russes.
Mais pour un bien, un mal et la fin de cette année 2014, plus au sud, un cancer nommé Daech vit le jour dans l’est de la Syrie, un cancer dont la force de frappe fit pencher la balance dans le mauvais sens en Syrie, mettant pour la seconde fois en danger la stabilité de l’État et la sécurité de millions de civils.
Il est enfin impossible de parler de 2014 sans citer l’anniversaire de l’incroyable 'Salut Ça Va', vecteur de la francophonie au cœur de l’extrême orient, sur la frontière chinoise, et dirige avec talent et grâce par l’incroyable Olga et de l’interview que j’ai pu réaliser de Maurice Dantec …
L’année se termina avec les vœux de Poutine et moi les vœux de #Poutine ça me fait toujours plaisir.
2015
- L’année 2015 fut l’année de ma collaboration avec Sputnik pour qui j’ai écrit 58 textes en 12 mois.
Cette collaboration fut un grand sucées puisqu’à la fin de l’année mes textes obtinrent pour certains près de 30 000 lectures uniques uniquement sur le site de Sputnik.
L’année commença avec la mort de Boris Nemtsov puis les attentats à Charlie Hebdo, faisant, c’est peu dire, passer la France en terme statistiques pour l’année devant la Russie dans le rating du nombre de journalistes assassinés par pays. Au milieu de l’année, c’est sur l’Ukraine que nos inquiétudes se portèrent puisque le pays voyait s’accélérer la spirale démographique catastrophique qui était la sienne tandis que Xavier Moreau rappelait, à l’occasion de la sortie de son livre à quel point la France s’était trompée. Mais les médias français étaient eux obsédés par une supposée usine a trolls pilotée par le pouvoir russe, usine à trolls au sein de laquelle une centaine d’étudiantes payées 300 dollars par mois mettaient en danger 28 pays de l’UE. Ne riez pas c’est sérieux, ce n’est pas le GORAFI
En Syrie, alors que tout pouvait sembler perdu, l’EI en 9 passages du contrôle de 10% à près de 50% du pays tandis que l’Armée syrienne ne semblait pouvoir faire face au nombre croissants de fronts militaires qui s’ouvraient chaque mois. Tandis qu’une nouvelle réalité semblait s’installer qui aurait pu voir la chute du régime, un évènement politique allait changer la donne, l’intervention russe en septembre 2015, tandis que toute la presse française nous expliquait, le Monde en tête que le Kremlin lâchait Assad. La folie de la presse française de 2011 à 2015 pour nous assurer, quel que soit le média, que Poutine allait lâcher Assad reste à ce jour, absolument incompréhensible … Quelle incompétence …
Sans trop de surprises, dès cette intervention militaire, malgré la pluie de critiques de la presse française, il n’était pas impossible de prévoir que la fin de l’EI allait arriver grâce à la Russie. Il faudra cependant attendre fin 2017 et un article du colonel Michel Goya pour synthétiser que la Russie, avec peu de moyens a réussi son pari militaire, que Daech a été vaincu militairement, et que désormais Assad est certain de gagner cette guerre. Une victoire qui va finir par aggraver les dynamiques migratoires qui se sont abattues sur l’Europe et la France, avec l’appui de réseaux organisés.
2015 fut l’année où j’émis une idée folle que la France rejoigne l’Organisation de Shanghai et se rapproche toujours plus de Moscou et Pékin tandis que la Russie était au milieu d’une crise économique dont elle n’allait finalement mettre que deux ans à sortir, son économie s’avérant toujours plus résiliente que prévue.
2015 fut surtout la première année ou le régiment immortel défila dans le centre de la capitale russe. Le 9 mai n’est jamais une journée comme les autres en Russie (quelques photos ici et là), mais ceux qui ont pu vivre la journée du 9 mai 2015 dans les rues de Moscou ne l’oublieront sans doute jamais. Il fallait être à Moscou pour ressentir cette atmosphère absolument incroyable de fierté et de patriotisme mais aussi et surtout d’unité nationale puisque dans tout le pays, ce sont 12 millions de russes qui ont participé aux cérémonies. 500.000 personnes ont rejoint les rues de la capitale, des moscovites de tous âges, certains en tenue militaire, arborant le ruban de Saint Georges orange et noir. Il fallait définitivement être à Moscou pour voir ces quelques 150.000 russes qui défilaient portaient de leurs ancêtres a la main, dont de nombreux enfants et femmes et les entendre crier « Hourra ! » à pleins poumons en traversant le centre de la capitale. Seule la Russie de Vladimir Poutine est sans doute capable au sein du monde européen de produire cette extraordinaire communion patriotique et populaire dans une totale sérénité.
Mais 2015 vit aussi la fin de ma collaboration avec les agences d’état russe, principalement par manque de temps, car contrairement aux ragots, bruits de fonds et mensonges éhontés, ce n’est pas le Kremlin qui nourrit les Français pro-russes, ils sont contraints de le faire eux-mêmes
Je tiens néanmoins à remercier mon ami H (il se reconnaitra) qui m’a fait rentrer à RIA Novosti car rien de tout cela ne serait sans doute arrivé à cette échelle sans l’excellente idée de RIA-Novosti en 2010 d’ouvrir dans ses pages en français une chronique de blogueurs, russes ou étrangers, qui avaient comme mission d’écrire en français et de décrire la Russie d’aujourd’hui. Des gens de toutes origines et de toutes opinions politiques puisqu’en 2011 lors des évènements de Bolotnaia, certains critiquèrent, d’autres participèrent, peut-on imaginer une telle diversité à l’AFP ?
Ma collaboration avec Rossia Segodnja, d’abord via RIA puis Voix de la Russie et enfin Sputnik dura exactement 5 ans du 24/11/2010 au 24/11/2015, quelle incroyable correspondance de dates. Au cours de ces 5 intenses années, j’ai eu l’immense privilège d’être considéré par nombre de personnes comme un « agent russe » et par notre spécialiste de cuisine de la Russie Soviétique comme « le produit du Kremlin le plus efficace » ! Diantre rien que ça, c’est vrai, il faut le reconnaitre, que Latsa sur Sputnik a eu pour ses articles plus de lecteurs que le correspondant du Monde ou du Figaro sur leurs supports respectifs et que tout le courrier de Russie avec sa rédaction complète en 2009, 2010 … (à ce titre il faut reconnaitre que le CDR s’est LARGEMENT amélioré au cours des dernières années et après le départ de certaines stagiaires confondant la place rouge avec les amphis de leurs fac de lettres…).
Plus sérieusement, 270 articles pour Rossia Segodnja en 5 ans (il faut déplier la liste des article pour s’en rendre compte signifie surtout 54 articles par an, soit 4,5 par mois soit plus d’un par semaine, un rythme de travail colossal et largement supérieur à celui des correspondants de presse du Mainstream français qui sont bien souvent plus bêtes, fainéants et incompétents que méchants. Un mainstream mais dont Piotr Smolar reconnaitra la défaite face aux militants de la vérité (blogueurs et analystes non alignés), au cœur de la guerre en Ukraine et juste après le massacre d’Odessa.
Enfin, 2015 vit le lancement du Cercle Pouchkine dont j’ai le grand privilège d’être un des parrains.
2016
2016 fut une année de grande synthèse avec la sortie de mon premier ouvrage en français : #UnPrintempsRusse aux éditions les Syrtes. Un ouvrage qui résume ma compréhension de la Russie de 1991 à 2016 et qui tente de donner des clefs de compréhension de la Russie d’aujourd’hui.
Cet ouvrage fut l’occasion d’une tournée sympa à Paris de présentation du livre au cours du printemps 2016 et une seconde au cours de l’automne 2016.
Quelques interviews vidéos ici au Dialogue franco-russe / Cercle Pouchkine, a l’extraordinaire librairie Pedone, MediaPresseInfo, au Cercle Aristote et bien sûr TV Libertés.
Quelques premières interviews radios (c’est sympa la radio) pour radio Notre Dame, Radio Courtoisie ou encore Sputnik.
#UnPrintempsRusse réussi même à percer le barrage mainstream avec des recensions sur le Figaro, la Nouvelle revue d’histoire, Valeurs Actuelles, Eléments ou encore la revue conflits.
Quelques interviews inattendues pour Al-Bayane et Radio Marseille.
La sortie de l’ouvrage fut aussi l’occasion de donner quelques interviews pour le Saker, le Rougeetlenoir, Polemia, nouveau cénacle, le think-tank France Renaissance ou Nouvelles de France, Ours magazine ou Politique Magazine.
Enfin je remercie du fond du cœur Fréderic Saillot qui a repris le flambeau de Balkans Infos et dirige maintenant Eurasie Express pour toutes ces vidéos et notamment mes commentaires sur les élections législatives russes ou sur cette idée de voir la France intégrer l’Organisation de Shanghai.
Quelle année !
2017
Fut du point de vue de l’écriture une année assez calme, et malgré de grands moments de politique française à Moscou avec notamment la visite de Jean Fréderic Poisson et un discours authentique devant la communauté française appelant à démai68-tiser la France, ou une conférence à MGIMO sur la géopolitique française en cas de victoire du candidat conservateur à la primaire, rien n’y a fait. Pas de nouveau De Gaulle à l’horizon mais la victoire d’Emmanuel Macron par un coup d’état médiatique.
2017 vit enfin la Bourse De Gaulle réaliser son premier voyage en Russie et, ce n’est pas rien, une longue interview de votre serviteur sur l’Eurasie, dans la lettre de l’Association Nationale des Auditeurs Jeunes de l’Institut des Hautes Étude de Défenses Nationale !
En cette fin d’année, alors que les élections présidentielles russes s’approchent, nous avons discuté avec Xavier Moreau et Yan Avril sur le Mai68tisme qui coule dans les protestations anti-Poutine.
***
Alors que DISSONANCE fête ces 10 ans, je tiens à donner quelques chiffres.
DISSONANCE c’est 10 ans d’écriture, 1.621 articles, des articles traduits et republiés, en 12 langues (français, russe, anglais, allemand, arabe, Italien, Espagnol, Portugais, slovaque, grec, hongrois, roumain), 3 livres en 4 langues et 21.000 tweets.
Une certitude est née : grâce a Internet, la propagande des médias Mainstream PEUT être combattue et même vaincue, il suffit d’y travailler.
C’est pour ça que la vérité a pu éclater en Ukraine et que cela n’a pas été le cas pour la Serbie au cours de la dernière décennie du 20ieme siècle et le pays a servi de laboratoire. Car à cette époque la, il n’y avait pas internet pour permettre aux serbes d’être défendus.
L’avenir?
DISSONANCE ne fermera pas même si le rythme de publication sera sans doute plus faible qu’avant car "the job is done" comme disent nos partenaires américains !
Néanmoins, quelques bonnes surprises sont en préparation et notamment un nouvel ouvrage en français mais pas que …
Pour me suivre d’ici-là, rendez-vous sur Twitter ou je poste de façon journalière.
http://alexandrelatsa.ru/2017/12/dissonance-fete-ses-10-ans-ou-comment-je-suis-devenu-un-agent-russe/
Écrit par : L'enfoiré | 10/12/2017
Sur ARTE: CONFÉRENCE DE PRESSE ANNUELLE : POUTINE, MAÎTRE DU MONDE ? Vladimir Poutine tient ce 14 décembre sa conférence de presse annuelle, un moment important dans la vie politique russe. Au programme de cette intervention : son intention de briguer un quatrième mandat en 2018, sa vision sur l’avenir de la Russie et le rôle qu’il souhaite jouer à l’international. Vladimir Poutine cherche de plus en plus à s’affirmer comme leader global et stratège militaire, notamment au Moyen-Orient à travers son intervention en Syrie. Il apparaît également comme le chef de file des démocraties "illibérale", c’est-à-dire un système politique où les élections existent, mais où la compétition électorale est restreinte, tout comme les libertés fondamentales. Après 18 ans passés à la tête de la Russie, quelle est l’influence de Vladimir Poutine sur la communauté internationale ? Représente-t-il un vrai danger pour l’Occident ? Pour en débattre, nous recevons Antoine Arjakovsky, historien et spécialiste des questions russo-ukrainiennes, Cyrille Bret, maître de conférences à Sciences Po et Veronika Dorman, journaliste à Libération et spécialiste de la Russie.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-079-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 15/12/2017
Répondre à ce commentaireSur ARTE: MikHail Zygar parlait de son livre "Les Hommes du Kremlin"
DANS LES SECRETS DU CLAN POUTINE
"Poutine n'est pas une seule personne. Il est un esprit gigantesquement pluriel." Le 18 mars prochain, Vladimir Poutine briguera un quatrième mandat à l’élection présidentielle russe. Depuis 18 ans, il est aux commandes du Kremlin, sans avoir jamais eu à s’inquiéter de la concurrence. Mais s’il a su écarter de potentiels rivaux, il a également réussi au fil des années à s’entourer de fidèles, constituant ainsi une véritable garde rapprochée "poutinienne". Ces puissants patrons, membres du gouvernement ou de l'administration présidentielle jouent un rôle central dans la politique menée par Vladimir Poutine, qui nous est révélé par Mikhail Zygar dans "Les Hommes du Kremlin", qui vient de paraître après avoir été un best-seller en Russie. Le journaliste russe indépendant Mikhail Zygar nous raconte cette enquête passionnante, issue de centaines d'heures d'entretiens exclusifs et souvent clandestins.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-107-A/28-minutes/
"Les Hommes du Kremlin"
La Russie comme vous ne l’avez jamais vue.
En Russie, la réalité politique est bien différente des clichés habituels. Si le pouvoir de Poutine est indéniable, il est très largement assujetti à quelques grandes figures du pays, entre lesquelles les intrigues sont dignes de la cour des Médicis. Des centaines d’heures d’entretiens exclusifs, souvent clandestins, ont permis à Mikhail Zygar de nous dresser un portrait du pays, qui n'est pas sans rappeler la série House of Cards.
Entre les conseillers qui, dans l’ombre, se livrent une véritable guerre d’influence, les seigneurs inamovibles qui, en région, tiennent leurs fiefs, les hommes nouveaux qui se pressent aux marches du pouvoir, Poutine est astreint à un véritable jeu d’échecs. Les rivalités personnelles y sont nombreuses, les alliances, souvent surprenantes, les conspirations, multiples.
Si le Poutine que l’on imagine volontiers est, par bien des aspects, une vue de l’esprit, celui qui se dessine ici est certainement plus fascinant et peut-être plus terrifiant encore.
https://www.cherche-midi.com/livres/les-hommes-du-kremlin
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2018
Répondre à ce commentaireSyrie : peut-on faire confiance à Poutine ?
De la reprise d’Alep aux rebelles fin 2016 jusqu’à celle de Deir ez-Zor à l’État islamique un an plus tard, la Russie était pleinement victorieuse dans son soutien au régime de Damas. En ce début d’année 2018, le jeu des alliances s’est compliqué. En effet, son allié turc attaque les Kurdes syriens et son allié iranien est attaqué par Israël, mettant à mal les relations cordiales que Moscou tentait de maintenir avec Jérusalem. Sur le plan international, la Russie bloque le Conseil de sécurité de l’ONU avec des vétos à répétition, empêchant ainsi un projet de résolution pour un cessez-le-feu en Syrie. Cette incapacité de la communauté internationale soulève le constat d’un Poutine à la fois juge et parti.
https://www.arte.tv/fr/videos/075223-131-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2018
Répondre à ce commentaireEx-espion empoisonné: le Kremlin dénonce la position "absolument irresponsable" de Londres
Le Kremlin a dénoncé jeudi la position "absolument irresponsable" de Londres après l'annonce par la Grande-Bretagne de sanctions liées à l'empoisonnement d'un ex-espion russe sur son sol, soulignant que la riposte russe répondrait "au mieux" aux intérêts de la Russie. "La position de la partie britannique nous semble absolument irresponsable", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au lendemain de l'annonce par la Première ministre britannique Theresa May d'une série de sanctions contre la Russie, dont l'expulsion de 23 diplomates russes.
Les mesures de riposte "ne se feront naturellement pas attendre", a-t-il assuré. "La décision sera prise par le président (...) et il n'y aucun doute qu'il choisira la version qui répond au mieux aux intérêts de la Russie", a précisé M. Peskov.
"Nous sommes bien sûr préoccupés par cette situation", a-t-il encore ajouté, en estimant que celle-ci présentait "tous les signes de la provocation".
"La partie russe n'a rien à voir avec l'incident qui a eu lieu à Salisbury" où l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été hospitalisés le 4 mars dans un état "critique" après avoir été victimes d'un empoisonnement, a souligné M. Peskov.
http://www.lalibre.be/actu/international/ex-espion-empoisonne-le-kremlin-denonce-la-position-absolument-irresponsable-de-londres-5aaa4497cd709bfa6acb30e1
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2018
Répondre à ce commentaireNina Bachkatov donne son avis sur la réaction de la Grande Bretagne à assassinat de l'espion russe
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/1491974191.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2018
Guerre de l'info : au coeur de la machine russe
Comment le pouvoir russe utilise Internet pour tenter de déstabiliser les démocraties occidentales... Menée par Paul Moreira, une enquête rigoureuse, qui met des visages et des faits sur une nébuleuse soigneusement entretenue.
Le 29 mai 2017, le président français Emmanuel Macron fraîchement élu accueille à Versailles son homologue Vladimir Poutine, et accuse la chaîne internationale RT (Russia Today) et le site Sputnik d'avoir œuvré durant la campagne électorale française comme des organes de propagande en faveur de Marine Le Pen, sur ordre du Kremlin. "Apportez-nous les preuves", rétorque en substance le président russe, aujourd'hui candidat à un quatrième mandat. C'est ce que fait Paul Moreira dans cette enquête rigoureuse, exposant un pan de la machine russe à désinformer, au travers, notamment, de la manière dont elle s'est mise au service de Marine Le Pen dans la course à la présidence française, mais aussi de ses faits d'armes pro-Trump aux États-Unis, et pro AfD (le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland) en Allemagne.
"Usine à trolls"
Paul Moreira interroge la jeune patronne de RT, Margarita Simonian, qui sait tourner en ridicule dans un clip malicieux ceux qui dénoncent son asservissement au Kremlin. Il parvient aussi à faire parler (en caméra cachée) le guerrier de l'ombre Konstantin Rykov, hacker et ancien député pro-Poutine, qui a joué un rôle clé dans les campagnes américaine et française. D'une "usine à trolls" de Saint-Pétersbourg, où de jeunes professionnels du Web fabriquent 24 heures sur 24 des fake news, aux confidences du député européen d'extrême droite Jean-Luc Schaffhauser, qui a négocié les prêts russes au Front national, de la profession de foi ultraconservatrice de l'oligarque Konstantin Malofeev aux mensonges par omission du leader de l'AfD Alexander Gauland, Paul Moreira a enquêté plusieurs mois pour établir des liens entre le sommet du pouvoir russe et les vagues de désinformation dénoncées par le président français comme par les services secrets américains. Son documentaire éloquent met ainsi des faits, des mots et des visages sur une nébuleuse soigneusement entretenue, dont les combattants ont appris à effacer les traces.
https://www.arte.tv/fr/videos/075222-000-A/guerre-de-l-info-au-coeur-de-la-machine-russe/
Que Paul Jorion reprend:
https://www.pauljorion.com/blog/2018/03/16/les-temps-qui-sont-les-notres-la-guerre-froide-bat-son-plein/
Écrit par : L'enfoiré | 16/03/2018
Répondre à ce commentaireLes élections présidentielles en Russie ont lieu ce dimanche: voici tout ce qu'il faut savoir
Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 8h ce matin (heure locale). Comme tous les six ans, les Russes vont élire ce dimanche leur futur président. Mais il ne devrait pas y avoir de grandes surprises dans les résultats.
La première chose à savoir sur les élections présidentielles russes est le nombre de candidats qui se présentent. Sans surprise, il y a tout d'abord le président sortant Vladimir Poutine, qui s'est inscrit comme candidat indépendant sous les couleurs du parti au pouvoir, Russie unie (centre droit).
Face à lui, sept candidats: six hommes et une femme. Pavel Groudinine (du Parti communiste de la Fédération de Russie), Vladimir Jirinovski (du Parti libéral-démocrate de Russie - extrême-droite, LDPR), Ksenia Sobtchak (candidate libérale protestataire anti-Poutine), Grigori Iavlinski (du parti démocrate libéral, Labloko), Boris Titov (du Parti de la Croissance, libéral et conservateur), Maxime Souraïkine (du parti des Communistes de Russie) et Sergueï Babourine (de l'Union du peuple russe, parti conservateur).
Poutine largement en tête dans les intentions de vote
Mais c'est presque à coup sûr Vladimir Poutine qui sera réélu. Étant encore une fois le grand favori, l'homme fort de la Russie n'a d'ailleurs presque pas fait campagne. Au pouvoir depuis 1999, il entamera son quatrième mandat, s'il passe au premier tour. Si, par contre, il (ou un autre candidat) n'obtient pas la majorité absolue des voix, un second tour sera organisé trois semaines plus tard, soit le 8 avril.
C'est toutefois peu probable, la tendance se dessinant déjà fortement en faveur du chef du Kremlin. À en croire les chiffres du sondage du 4 mars effectué par l'institut VTsIOM (proche du pouvoir), Poutine caracole en tête avec 69,7 % d'intentions de vote. Ce qui est plus encore que son score aux dernières élections présidentielles de 2012, où il a tout de même raflé 63,6 % des voix. Les autres candidats sont loin derrière: 7,1 % pour Pavel Groudinine, 5,6 % pour Vladimir Jirinovski, 1,1 % pour Ksenia Sobtchak, 1 % pour Grigori Iavlinski, 0,3 % pour Boris Titov, 0,3 % pour Maxime Souraïkine et 0,2 % pour Sergueï Babourine.
Le principal défi sera le taux de participation
Le principal enjeu de ces élections sera plutôt le taux de participation. Au 1er janvier, 108.968.869 électeurs (sur une population totale de plus de 146 millions) et près de 1,9 million de ressortissants russes à l’étranger se sont inscrits sur les listes, mais il n'est pas dit que tout le monde se déplacera. Seuls 58 % des Russes se disent d'ailleurs prêts à se rendre aux urnes, selon un sondage réalisé en décembre par le centre analytique indépendant Levada.
Le niveau de vie se détériore, la campagne n'a pas été très animée... Mais surtout, l'ennemi numéro un du Kremlin, Alexeï Navalny, a appelé la population à boycotter ces élections. Écarté du scrutin en raison de condamnations judiciaires, qu'il qualifie d'orchestrée par les autorités russes, il a lancé à ses partisans une grève du vote. À voir qui rejoindra le mouvement.
En outre, la date de ce scrutin n'a pas été choisie au hasard, puisque ce 18 mars marque, jour pour jour, le 4e anniversaire de l'annexion de la Crimée par la Russie. Si les électeurs de la péninsule participent pour la première fois aux élections présidentielles russes, l'Ukraine a, de son côté, décidé de bloquer le vote de ses ressortissants russes en guise de protestation.
Des fraudes à craindre
Enfin, un dernier challenge de ce scrutin a trait aux fraudes. Lors des précédentes élections, l'ONG Golos a dénoncé à maintes reprises différentes techniques de fraude visant à influencer les résultats. Par exemple, la formation de commissions électorales régionales soumises aux autorités locales, ou encore la technique du "carrousel", où des groupes d'électeurs sont acheminés en bus d'un bureau de vote à l'autre pour voter plusieurs fois en échange de paiements. Au moment de l'ouverture des bureaux de vote, il n'est pas rare non plus de voir des centaines de bulletins déjà déposés, ce que l'on appelle la technique du "bourrage" d'urnes. Un autre outil utilisé est l'encre effaçable: les cases cochées sur les bulletins disparaissent alors après quelques minutes, laissant à un autre électeur la liberté de voter sur le même bulletin.
Suite aux importantes manifestations pour dénoncer les fraudes aux élections de 2012, le président russe avait fait installé des web-caméras de surveillance dans tous les bureaux de vote. Mais le souci, c'est qu'il y a bien des choses que les caméras ne peuvent filmer, comme le dépouillement des bulletins, le décompte et l'enregistrement des résultats, dans quelles conditions et qui y a accès. Ce sera donc aux observateurs bénévoles déployés dans tout le pays d'enregistrer tous les faux pas possibles.
Les résultats ne sont pas attendus avant 18h (heure belge), soit lorsque les derniers bureaux fermeront leurs portes.
https://fr.express.live/2018/03/18/les-elections-presidentielles-en-russie-ont-lieu-ce-dimanche-voici-tout-ce-quil-faut?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=tout_ce_quil_faut_savoir_sur_lelection_presidentielle_en_russie_les_sdf_americains_bientot_armes_de_fusil_de_chasse_youtube_nous_mene_vers_les_meandres_de_lextremisme&utm_term=2018-03-18
Écrit par : L'enfoiré | 18/03/2018
Répondre à ce commentaireLa Russie propose à l'UE de remplacer le dollar par l'euro
Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le ministre des Finances russe, Anton Siluanov, a suggéré que la Russie pourrait abandonner le dollar comme devise pour ses paiements internationaux, et lui substituer l'euro.
"Comme on peut le voir, les restrictions imposées par les partenaires américains sont d'une nature extraterritoriale… si nos partenaires européens déclarent leur position sans équivoque [contre l'expansion des sanctions américaines], nous y verrions certainement une solution en utilisant la devise européenne, l'infrastructure des organisations de règlement financier européennes pour le paiement des biens, des services, qui tombent souvent sous le coup de diverses restrictions", a déclaré Siluanov, qui est également vice-Premier ministre (notre photo ci-dessous), lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF), qui se tient actuellement.
Rusal en graves difficultés
Cette déclaration intervient alors qu'on a appris qu'Aleksandra Buriko, CEO du géant de l'aluminium russe Rusal, et la moitié de son équipe dirigeante viennent de donner leur démission, sans doute pour protéger l'entreprise contre les dernières salves de sanctions américaines. Celles-ci ciblent en effet Oleg Deripaska, l'oligarque fondateur de Rusal, qui est soupçonné d'avoir joué un rôle dans l'ingérence russe dans les élections américaines. Le renoncement de Deripaska au contrôle de Rusal était l'une des conditions imposées par Washington pour la levée des sanctions imposées à la Russie sur ses exportations d'aluminium.
Récemment, les actions de la firme avaient chuté en bourse, compromettant la capacité de cette dernière à emprunter de nouveaux capitaux. Bloomberg a rapporté que Deripaska aurait même demandé au gouvernement russe d'acheter de l'aluminium pour les réserves d'État, ce qui peut être assimilé à une demande de sauvetage de l'entreprise.
Le roi dollar
Cet enchaînement révèle à quel point la Russie est affectée par les sanctions américaines. Celles-ci fonctionnent parce que les Américains ont une arme imparable: le dollar est encore aujourd'hui la devise de réserve du monde, la monnaie incontournable pour les transactions internationales.
La seule solution pour la Russie, c'est donc de trouver des alternatives valables au dollar. Le yuan en est une, et la Russie travaille activement avec la Chine pour développer les paiements dans la devise chinoise. Mais l'euro en est aussi une autre.
L'Europe de plus en plus proche de la Russie... qu'elle le veuille, ou non
Mais Siluanov a posé une condition à l'adoption de l'euro : il veut que l'Union Européenne se prononce contre la dernière salve de sanctions contre la Russie.
À l'origine, l'Union Européenne avait approuvé les sanctions contre Moscou, mais ce soutien s'affaiblit de plus en plus. Le bloc a été lui aussi affecté par l'augmentation des taxes douanières américaines sur l'acier et l'aluminium. Rusal est le fournisseur de plusieurs industriels en Europe, et ses difficultés menacent de se répercuter sur ces entreprises. Un certain nombre d'usines serait déjà menacées de fermeture sur le Vieux Continent, en raison de leurs récentes difficultés d'approvisionnement. De même, le retrait américain de l'accord nucléaire iranien a consterné les dirigeants européens, qui tentent désormais de sauver l'accord.
L'Europe est aussi de plus en plus dépendante du gaz russe (en particulier l’Allemagne et l’Autriche), et bien que le bloc ait cherché à s'en affranchir, les exportations de gaz naturel ont encore franchi un nouveau record l'année dernière, atteignant 194 milliards de mètres cubes (incluant la Turquie). La part du gaz russe au sein de la consommation totale de gaz de l'Union dépasse 35 %.
Une bascule du pouvoir monétaire international des États-Unis vers l'Eurasie?
Enfin, certains pays membres ne cachent pas leur sympathie pour la Russie. C'est notamment le cas du président tchèque Milos Zeman, qui vient récemment d'être réélu, et qui est un ami du président russe Vladimir Poutine. Il s'oppose aux sanctions qu'il qualifie de "destructrices et inefficaces".
Enfin, dernier point, et pas le moindre, en Italie - à la fois l'un des fondateurs et des poids lourds de l'UE - le "contrat de gouvernement" présenté par la coalition des partis populistes au pouvoir prévoit l'abandon des sanctions économiques contre la Russie.
“Si l'Europe répondait affirmativement, du jour au lendemain l'équilibre du pouvoir monétaire du monde basculerait des États-Unis vers l'Eurasie. Nous attendons maintenant la réponse de l'Europe", conclut le site Zero Hedge.
https://fr.express.live/2018/05/25/la-russie-propose-lue-de-remplacer-le-dollar-par-leuro?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_strategie_paranoiaque_et_efficace_de_donald_trump_la_russie_propose_a_lue_de_remplacer_le_dollar_par_leuro_facebook_sest_livre_a_une_surveillance_de_masse_de_ses_utilisateurs&utm_term=2018-05-25
Écrit par : L'enfoiré | 25/05/2018
Répondre à ce commentaireA l'occasion du Mondial de foot en Russie
Les lieux symboliques de Moscou avant le Mondial de foot
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/306918539.mp3
et
la réponse de Pierre Tolstoi du gouvernement de Poutine
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/2581667738.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/06/2018
Répondre à ce commentairePoutine lance un avertissement effrayant concernant une guerre nucléaire
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde jeudi contre la menace croissante d'un conflit nucléaire. Selon lui, cela peut conduire à la destruction de la civilisation, et même de la planète.
Poutine l'a fait à l'occasion de sa conférence de presse annuelle à Moscou .Selon la Russie, "le seuil d'utilisation des armes nucléaires a été abaissé, ce qui peut conduire à une catastrophe mondiale".
"Le retrait américain de l'INF n'est pas une bonne idée"
Il a évoqué les projets des États-Unis de se retirer de l'accord FNI (traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire) signé en 1987 et a déclaré que si les États-Unis placent des missiles à moyenne portée en Europe, son pays ne pourra que prendre des contre-mesures. Le président Trump menace d'annuler le traité sur les missiles nucléaires FNI parce que, selon lui, la Russie ne respecte pas les accords.
START
Mais selon le président russe, il est incompréhensible que la Russie et les États-Unis ne discutent pas encore d'un nouveau traité START. START signifie Traité de réduction des armes stratégiques (Strategic Arms Reduction Treaty en anglais). Il concerne deux ajournements signés respectivement par la Russie et les États-Unis en 1991 et 1993 dans le but de réduire conjointement et progressivement les armes nucléaires. Toujours selon Poutine, des analystes occidentaux discutent de l'opportunité d'utiliser des armes nucléaires faiblement radioactives.
Il a enfin condamné la possibilité que les États-Unis étudient la question d'équiper des missiles balistiques avec des explosifs classiques. Il a averti que le lancement d'un tel missile pourrait être confondu avec celui d'une arme nucléaire. Cela pourrait mener involontairement à une catastrophe mondiale, a-t-il déclaré.
https://fr.express.live/2018/12/20/poutine-lance-un-avertissement-effrayant-concernant-une-guerre-nucleaire
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018
Répondre à ce commentaireLe 9 aout, 20ème anniversaire de Poutine au pouvoir
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/96452381.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 11/08/2019
Répondre à ce commentaireHélène Carrère d'Encausse, amie de Russie, invitée par le 28'
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1559816563.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2019
Répondre à ce commentaireLa Russie vue autrement
par Pierre
Au stade actuel et alors que les sanctions et aussi les décisions économico-politique [i] occidentales visant à anéantir l'économie russe restent plus que jamais d'actualité, il peut être utile de faire un bilan de la situation économique de la Russie en liens avec les médias russes et suivant ce qu'on peut y lire.
Je ne désire pas l'opposer aux analyses des médias mainstream occidentaux étant donné que ceux-ci considèrent rarement les données officielles russes comme pertinentes et qu'ils ont la déplorable tendance de monter en épingle tous les petits dysfonctionnements qu'ils peuvent déceler dans le système russe qu'ils ont d'ailleurs la malencontreuse tradition d'appeler « le système Poutine ».
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-russie-vue-autrement-220112
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2019
Répondre à ce commentaireLa Russie prête à couper les ponts avec l’Union européenne ‘s’il le faut’
Russian Foreign Minister Sergey Lavrov listens as Serbia’s President Aleksandar Vucic speaks during a press conference in Belgrade, Serbia, Thursday, June 18, 2020. Lavrov is on a two-day official visit to Serbia. (AP Photo/Darko Vojinovic)
Les tensions entre l’Union européenne et la Russie sont au plus haut. Un extrait audio d’une interview de Sergueï Lavrov, le ministre russe des affaires étrangères, révèle que son pays est prêt à couper les liens avec l’UE si nécessaire.
À la question de savoir si la Russie se dirige vers une rupture avec l’UE, Sergueï Lavrov a répondu dans l’interview publiée sur le site du ministère russe des Affaires étrangères: ‘Nous partons du fait que nous sommes prêts. Une rupture interviendra si des sanctions devaient être imposées dans certains domaines qui créent des risques pour notre économie, y compris dans les domaines les plus sensibles’, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Reuters.
Selon le ministre russe, ‘la Russie ne veut pas s’isoler du reste du monde, mais elle doit être prête à le faire. Si vous voulez la paix, vous devez être prêt à faire la guerre’, a-t-il ajouté.
Visite contestée à Moscou
Ces déclarations interviennent une semaine après la visite pour le moins tendue du diplomate européen Josep Borrell à Moscou. Au cours de cette visite, ce dernier a rencontré Sergueï Lavrov, mais leur entretien est loin de s’être bien déroulé. Au cours de ce voyage, trois diplomates européens ont été expulsés de Russie.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre entre les deux hommes, Sergueï Lavrov s’est montré particulièrement cassant envers l’UE. Il a qualifié l’Union de partenaire peu fiable et a critiqué les reproches occidentaux sur l’affaire Navalny. En face, Josep Borrell n’a pas ou peu réfuté cette offensive verbale. Certaines voix s’étaient élevées pour que le diplomate européen ne se rende pas à Moscou, mais en vain.
‘Je voulais vérifier si les autorités russes sont intéressées par une tentative sérieuse d’inverser la détérioration de nos relations et de saisir l’occasion d’avoir un dialogue plus constructif. La réponse a été claire : non, elles ne le sont pas’, a déclaré M. Borrell après sa visite en Russie. Il proposera donc de nouvelles sanctions. Les ministres des Affaires étrangères les examineront le 22 février, et les dirigeants européens prendront une décision lors de leur sommet en mars.
Cette tension intervient alors que le vaccin russe Spoutnik V pourrait prochainement débarquer en Europe (dans les faits, la première injection a eu lieu en Hongrie ce vendredi). La Commission et plusieurs chefs d’État se sont montrés ouverts au vaccin russe, mais l’Agence des médicaments européenne ne l’a pas encore avalisé.
https://fr.businessam.be/la-russie-prete-a-couper-les-ponts-avec-lunion-europeenne/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_les_27_mesures_de_soutien_du_gouvernement_prolongees_jusque_juin_vers_un_deconfinement_dans_15_jours_la_russie_prete_a_couper_les_ponts_avec_l_union_europeenne_cette_piece_de_votre_voiture_vaut_de_l_or&utm_term=2021-02-12
Écrit par : Allusion | 13/02/2021
Répondre à ce commentaireL'Arctique convoité
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1532614694.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/486122230.mp3
https://www.arte.tv/fr/videos/097407-189-A/28-minutes/
Écrit par : Allusion | 24/05/2021
Répondre à ce commentaireA la recherche du trésor des Romanov
Que sont devenus les bijoux et les objets précieux des Romanov après la révolution bolchevique de 1917 ? Une enquête qui démêle mythes et vérités historiques.
L’une des conséquences inattendues de l'effondrement de l’URSS est un regain d’intérêt pour l’or, les bijoux et les objets précieux qui appartenaient au tsar et à ses proches. Ils sont nombreux à fouiller les archives, à compulser des catalogues censés répertorier diverses pièces ou à courir les salles des ventes – à l'instar de Nadejda Danilevitch, qui a fait partie de la commission d'enquête sur l’exécution de Nicolas II – et à tenter de retracer le parcours des biens personnels des Romanov. L’oligarque milliardaire Alexeï Ivanov, lui, rachète les mythiques œufs Fabergé, fleurons du trésor du tsar.
On sait qu'en 1917, parce qu'ils avaient besoin de liquidités, les bolcheviques ont vendu une partie des biens de valeur trouvés au Kremlin, ainsi que ceux que Nicolas II avait cachés au couvent Saint-Jean de Tobolsk, en Sibérie. Mais d’aucuns prétendent qu’une mystérieuse cachette recèlerait d’autres trésors, voire qu'un train chargé d'or aurait sombré dans le lac Baïkal ! Plus sérieusement, il semble que les diamants de l’impératrice et des grandes-duchesses aient été cédés aux plus offrants. Et que certains Russes blancs ont obtenu une part du gâteau, mise à profit pour aider leur communauté en exil…
https://www.arte.tv/fr/videos/045352-000-A/a-la-recherche-du-tresor-des-romanov/
Écrit par : Allusion | 22/11/2021
Répondre à ce commentairePoutine - Le retour de l'ours dans la danse
Opportuniste et sans scrupule, la politique extérieure de Vladimir Poutine a replacé la Russie au centre des enjeux géostratégiques mondiaux.
En février 2007, lors de la Conférence de Munich pour la sécurité mondiale, Vladimir Poutine pique une grosse colère – froide. À la tribune, il dénonce l’unilatéralisme des États-Unis et annonce la fin d’un monde unipolaire. Bien que virulent, son discours n’est pas vraiment écouté. Sept ans après la prise de pouvoir surprise de l’obscur officier du KGB, les Occidentaux sous-estiment encore son obsession de replacer la Russie au centre de l’échiquier mondial. Pourtant, quand Poutine voit peu à peu l’Otan se rapprocher des frontières russes grâce à l’adhésion d’ex-pays du bloc de l’Est, se sentant menacé et trahi, il frappe vite et fort. Il intervient en Géorgie, en Ukraine ou en Crimée, défend ses intérêts en Syrie ou en Libye, étend son influence sur le continent africain, notamment en Centrafrique. Tacticien et opportuniste, l’autocrate a fait de la politique extérieure son arme fatale, à la fois un outil de fierté retrouvée et de cohésion nationale. Jusqu’où ira-t-il ?
Le marteau et le désordre
Pays ruiné au début des années 2000, méprisé et isolé, la Russie est aujourd’hui respectée, crainte... et fantasmée. Bien parti pour battre le record de longévité de Staline, le "tsar" Poutine construit pas à pas, mais violemment, son rêve du retour d’un grand Empire, non-aligné et autonome. Ce documentaire du chevronné Frédéric Tonolli (prix Albert-Londres en 1996) passe au peigne fin les motivations profondes de celui qui est décrit comme un "réaliste pragmatique" et non un idéologue. Entre "diplomatie du marteau" et "stratégie du désordre", diplomates, opposants et observateurs, dont l’ancien ministre Hubert Védrine, des journalistes russes indépendants mais menacés, comme Dmitri Mouratov, prix Nobel de la paix, ou le maître de conférences Kevin Limonier analysent la capacité hors pair de Poutine à s'immiscer dans les failles de la géopolitique mondiale. C’est indéniable, l’ours russe mène la danse d’une nouvelle guerre froide.
https://www.arte.tv/fr/videos/098406-000-A/poutine-le-retour-de-l-ours-dans-la-danse/
Écrit par : Allusion | 10/02/2022
Répondre à ce commentaireLe retour de l'ours
https://www.arte.tv/fr/videos/098406-000-A/poutine-le-retour-de-l-ours-dans-la-danse/
Piotr Tolstoï vice président de la Douma
https://www.rtbf.be/article/piotr-tolstoi-vice-president-de-la-douma-on-s-en-fout-de-ces-sanctions-10941108?utm_campaign=RTBFinfo%2023-02-2022&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 23/02/2022
Répondre à ce commentaireNouvelle adresse du site de Alexandre Latsa
https://alexandrelatsa.ru/
Écrit par : Allusion | 06/03/2022
Répondre à ce commentaireHélène Carrère d’Encausse: «C’est le début de la fin du système poutinien»
Pour l’historienne Hélène Carrère d’Encausse, le président russe est à ce point délégitimé que c’est sans doute pour lui le commencement de la fin. Mais avec quelle relève ? Il n’y a aucune figure morale de résistance, dit-elle.
«La légitimité de Vladimir Poutine, celle de l’homme qui avait redonné à la Russie sa place à l’international, a volé en éclats et ça, ça ne se répare pas», insiste Hélène Carrère d’Encausse.
Lorsque Vladimir Poutine avait accédé au pouvoir en 2000, il l’avait invitée au Kremlin pour parler de son livre, L’Empire éclaté. Mais aujourd’hui, Hélène Carrère d’Encausse ne reconnaît plus celui avec lequel elle avait alors parlé pendant deux heures en tête à tête. Secrétaire perpétuel de l’Académie française (elle tient au masculin), elle nous a reçus chez elle, non loin de la Coupole, avec les correspondants européens de Lena. La guerre en Ukraine est aussi une tragédie russe, nous a-t-elle expliqué.
https://www.lesoir.be/427750/article/2022-03-03/helene-carrere-dencausse-cest-le-debut-de-la-fin-du-systeme-poutinien
Écrit par : Allusion | 13/03/2022
Répondre à ce commentaireFederovski parle de cette période
Le roman vrai de Gorbatchev
https://www.rtbf.be/article/quand-l-ancien-conseiller-de-gorbatchev-predisait-la-guerre-en-europe-nous-sommes-sur-la-pente-guerriere-11058263
Écrit par : Allusion | 05/09/2022
Répondre à ce commentaireSur le plan militaire on sait que quelques 150.000 mobilisés russes sont déjà sur le territoire de l’opération Z, soit la moitié des troupes. Sur ces 150 000, la moitié 77 000 sont directement dans des unités de combat, les autres sont sur les deuxième ou troisième lignes, remplissant les fonctions de troupes de défense essentiellement territoriales, ou suivent une formation supplémentaire dans la zone d’opération
https://alexandrelatsa.ru/2022/12/operation-z-en-ukraine-jour-305/
Écrit par : Allusion | 28/12/2022
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