16/12/2011
Du Caprice des dieux au Parc Léopold
Comment une promenade est déviée de ses objectifs et se révèle tout aussi intéressante, en définitive.
Les Eurocrates sont-ils trop payés?
C'était une Question à la Une qui valait le détour. Alors, comme une expo leur est consacrée, cela valait le déplacement pour essayer de remettre les pendules à l'heure.
De l'Europe, de sa crise, de sa disparition éventuelle, on ne fait qu'en parler sur les plateaux de télé ou ailleurs en se bousculant entre droite et gauche pour l'expliquer.
Samedi dernier, il faisait beau. Froid, mais beau.
Jogging habituel, direction le nouveau Parlamentarium de Bruxelles dans le quartier de l'Europe.
"Géniale, cette expo", m'avait-on dit. Des panneaux qui invitent à le visiter.
Entrée gratuite. Pourquoi ne pas écrire un article sur le sujet?
Une heure de visite devrait suffire.
A la réception du Parlamentarium, je demande:
-Puis-je prendre quelques photos à l'intérieur?
-Avez-vous une carte de presse?
-Non, mais j'ai l'intention d'écrire un article sur le Parlamentarium avec quelques photos annexées.
-Si vous prenez des photos de votre famille à l'intérieur, c'est Ok, sinon, ....
-Quand je veux prendre des photos de famille, je les prends à l'extérieur, en général. Pas besoin d'autres décors. Je suis seul, si vous n'avez pas remarqué. Désolé, j'arrête ici. Merci et à bientôt.
Et je suis parti, réservant cette visite pour un avenir plus radieux, moins capricieux. Je n'aime pas les caprices, même s'ils sont des Dieux.
Nous sommes justement dans le quartier de l'Europe, dans l'environnement du bâtiment que l'on a appelé "Caprice des Dieux", en effet.
Débobinons la pelote de laine... mêlons l'histoire à l'actualité.
La publicité pour l'événement "Parlamentarium" existe, bien en vue, partout à Bruxelles. On y veut des visiteurs. Alors, pourquoi ne pas préciser, "caractériser" cette volonté et la faire connaître avec ce qu'on y fait dans ces bureaux de l'Europe?
Europe qui pourrait subir un scénario à la japonaise, si l'on n'y prend garde.
En sortant, il y avait bien d'autres choses à photographier.
L'Europe et l'euro, ce sont les deux pièces maîtresses dont on parle actuellement dans le monde. Alors explorons.
Le visiteur étranger de cet environnement commencerait peut-être en arrivant en sortant de la gare de Luxembourg.
Celle-ci est méconnaissable pour celui qui ne serait plus passé par ici depuis une dizaine d'années, perdue dans un ensemble plus vaste de gratte-ciel et, puis, à l'arrière, il y a le quartier du Parc Léopold qui rappelle l'histoire.
Première constatation, pour le visiteur qui en semaine, dans les environs de ces immeubles, rencontrerait les lobbies les plus divers, des travailleurs qui déambulent, des navetteurs, quand arrive le soir et le week-end, c'est le désert qui s'installe.
Après le boulot, il y a le dodo. Et ce dodo se passe en périphérie. Bruxelles est devenu, ainsi, le parent pauvre de la Belgique. Les navetteurs bénéficient des avantages de la ville mais paient leurs impôts là où ils résident.
Le niveau de richesse de Bruxelles est le seul à avoir baissé, alors que la Wallonie est en progression et que la Flandre suit se poursuit. Les communes les plus pauvres sont, bien sûr, Saint-Josse, Molenbeek, Saint-Gilles et Schaerbeek, mais les environnements plus riches demandent aussi du répondant.
Cette semaine, le Vif-L'Express parlait de Bruxelles, de ses habitations et de ses bureaux dans un article dont le titre était "Dormir au bureau n'est plus un rêve".
Les bureaux ne font plus recette. Les affiches telles que Jones Lang, fleurissent un peu partout.
En cause la tendance à la réduction de la surface moyenne accordé à un employé. Une surface de 11 à 25 m2 maximum. Cela grâce à l'informatisation du travail, de l'économie potentielle des charges locatives, le travail à domicile, les business centers qui font moins de volume nécessaire pour travailler.
Aujourd'hui, à Bruxelles, il y a 1.420.000 de m2 de bureaux inoccupés que l'on cherche à réaffecter en séniories, en écoles, en hôtels et en appartements d'habitations.
Si 2000 habitations sont prévues et 33 projets espèrent une réalisation prochaine, il y a pénurie de logement et l'augmentation des prix résultante n'arrange rien.
C'est que la population bruxelloise augmente. Entre 2003 et 2010, la population accroissait de 10%. On attend près de 200.000 habitants de plus pour 2020. L'exode vers la périphérie devient insupportable avec ses bouchons.
Nous ne sommes pas dans une ville chinoise, qui a construit plus de logements à appartements et qui, trop chers pour le niveau de vie, ne trouvent plus d'acquéreurs. Pas question de réhabiliter le problème des subprimes comme là-bas.
Ici, les moyens pour acheter existent, mais les terrains résidentiels deviennent particulièrement rares. Il faut démolir pour reconstruire.
Bruxelles n'a pas vocation de devenir une mégapole comme Paris. Le prix au mètre carré y reste encore abordable. Fixé en moyenne à 2500 euros en dehors des bureaux, les prix restent à mi-course de ceux pratiqués à Paris. Le seul problème qui subsiste pour la récupération des bureaux est la différence de prix entre les locaux réservés aux logements et ceux assignés aux bureaux. Un ratio reste élevé entre 1 à 10.
Si on entend parler d'élargissement de Bruxelles comme solution, cela ne résoudrait rien dans les navettes qui deviennent trop importants aux heures condensées du matin et du soir, autour de Bruxelles et à l'intérieur de ses rues étroites.
Le point positif de la ville est qu'elle est restée à dimension humaine. Un vélo suffit pour se déplacer et en découvrir les aspects les plus caractéristiques. Les vélibes ont de plus en plus de succès. Alors, en faire, une mégapole avec des quartiers qui ne se reconnaissent plus, ce n'est pas trop un désir charnel.
Mais, revenons à nos moutons,... à notre "Caprice des Dieux" avec le Parc Léopold comme cadre et refuge du repos des "guerriers eurocrates". La place ne semble pas y manquer.
On ne va pas en faire une pub de fromage, même si l'immeuble concerné pourrait y faire penser. Pas plus de beaux messages d'amour, non plus.
Si cette similitude d'apparence au sens propre de "Caprice des dieux" comme nom que les Bruxellois ont donné, ironiquement, au Parlement européen, au sens figuré, ils se rappellent les expropriations que cela avait créé dans les années qui ont précédé l'inauguration de 1999. Le Quartier est encore dans les mémoires des anciens. Si la polémique avec Strasbourg avait fait rage, à l'intérieur les pétitions n'ont pas été plus calmes pour calmer les ardeurs de gigantisme et le nombre de mètres carrés a été réservé aux Eurocrates.
Le Parlement européen partage, désormais, avec le Conseil de l'Union européenne le pouvoir législatif communautaire. C'était écrit et ce fut réalisé.
Commissions, sous-commissions, commissions spéciales y ont élu domicile dans le bâtiment en hémicycle avec le nom de Paul-Henri Spaak, l'un des Pères de l'Europe.
L'histoire va peut-être nous réconcilier avec le présent.
L'ancienne gare de Luxembourg (1854) est œuvre de jeunesse de l'architecte Gustave Saintenoy. En style néo-classique, il annonce l’Eclectisme. Sa forme ancienne a perdu totalement sa fonction, entourée de bâtiments ultramodernes de la CE qui se greffent à une esplanade surmontée de passerelles de connexion entre eux.
Le magnifique Parc Léopold est classé depuis 1976. On y découvre un platane d'Orient bicentenaire et un arbre Sri Chinmoy, planté en 1991, symbole de paix et de l'union et dédié de ce fait, à l'Union Européenne.
Un arbre de Paix, mon dieu, que l'idée est bonne. Avec le nom d'un gourou indien qui est dit écrivain, musicien, peintre et sportif. Les gourous, c'est ma tasse de thé même de Ceylan. Mais faisons contre mauvais jugement, bonne figure... et continuons notre chemin.
Jusqu'en 1880, il fut le cadre d'un jardin Zoologique. Il comporte toujours une série de bâtiments prestigieux de l'époque glorieuse de la Belgique et une étendue verdoyante avec en son centre un étang du plus bel effet.
L'idée d'en faire une Cité Scientifique avait germé dans l'esprit complice d'Ernest Solvay et de Paul Héger. Cinq instituts universitaires allaient y naître. Mais, au lendemain de la guerre 14-18, ce sera le site du Solbosch qui sera préconisé dans cette fonction et le Parc Léopold est tombé en désuétude comme un sous-ensemble.
La Bibliothèque Solvay était un des plus impressionnants exemples d’Éclectisme de Belgique. Elle date de 1902. Comme ancien institut de Sociologie, l'immeuble était devenu la proie du vandalisme alors qu'il contenait un riche décor de bois précieux, de mosaïques et de vitraux.
Puisqu'on parle de Solvay, une parenthèse. Actuellement le siège social de la société Solvay, il se cherche une restructuration de ses locaux. Transformés, cela ferait quelques 50.000 m2 de surface à échanger de fonctionnalité. Un investissement qui s'élèverait à 100 millions d'euros.
En continuer la visite dans le Parc, il y a aussi l'Institut dentaire de George Eastman, véritable curiosité architecturale en art déco. Curieux, vous direz-vous. Oui, c'est bien lui, le même Eastman qui lança le premier appareil photographique sous la marque Kodak. Le bâtiment fut un ex-institut d'hygiène qui permit de soigner des enfants défavorisés.
Cela ne s'invente pas.
Le Lycée Emile Jacqmin, fondé en 1922 par Ernest Solvay, fut consacré à la Chimie et à la Physique. Le grand Conseil de prestige date de 1927 sur le thème des électrons et des photons pour y discuter de la mécanique quantique. Y étaient présents entre autres: A. Einstein, M. Curie, M. Planck, H. Poincaré, H. Lorentz, N. Bohr ou encore E. Schrödinger.
Sur les 29 participants, 17 ont reçu le Prix Nobel.
Sur les façades, on peut lire "1895" et les noms prestigieux de l'époque qui sont souvent devenus inconnus ou des symboles à de rares exceptions de gauche à droite et en le contournant,: Joule, Plateau, Faraday, Jean Müller, R. Mayer, A Lavoisier, F. Magendie, Claude Bernard, J.von Liebig, Jean Stas. Carl Ludwig Matteucci.
Einstein, sceptique au sujet des principes de l'incertitude d'Heisenberg lança alors:
- Dieu ne joue pas aux dés. (« Gott würfelt nicht »), pour marquer son opposition à l’interprétation probabiliste de la physique quantique.
-Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ?, répondit Niels Bohr.
Ben, oui, il a ses caprices, Dieu.
Et, ils ont toujours raisons, les Dieux.
Parlementer dans le forum d'un Parlamentarium européen, mène à tout, fait parler de tout, au delà de son espace et hors de son temps...
Tout cela en photographies, c'est ici
L'enfoiré,
Mise à jour 23 mars 2012: Le take-up en bureaux pour 2011, avec 350.000 m2, était déjà inférieur à celui de 2010 de 30%. Les entreprises doivent réduire leurs coûts et le déménagement coûte cher. En 2012, on espère garder le statu quo. Mais comme, on a construit relativement peu vue les prêts qui sont devenus parcimonieux...
Citations:
- "Les choses ne sont pas bonnes parce qu’elles sont anciennes; elles sont anciennes parce qu’elles sont bonnes.", André Toulouse
- «Tout ce qu’il faut pour faire une comédie c’est un parc, un policier et une jolie fille.», Charlie Chaplin
- «Qui aime l'arbre aime la branche.», Proverbe français
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Commentaires
Je ne sais pas si les Eurocrates sont trop payés mais en tout cas un double parlement autiste à assumer financièrement je sais que c'est beaucoup trop.
Si au moins la "séparation des pouvoirs" était respectée, donc aucun cumul des mandats. (c'est très loin d'être le cas)
Comparer salaires dans le public et le privé c'est complétement stupide.
Les pouvoirs et les réseaux de corruption sont très différents mais encore mieux nos chers hommes politiques non seulement cumulent les mandats mais en plus travaillent dans le privé en même temps que dans le public ! (on parle du partage des fonctions/emplois quand ???)
Quand un salarié travaille pour la concurrence, son employeur est-il obligé de le payer alors qu'il n'est pas à son poste ? (pourtant le cumul des mandats électifs + le cumul des fonctions publiques/privées le permet). MDR
Bref, y'a tant à dire de choses évidentes que cela ne mérite pas de gâcher sa salive pour enfoncer des portes ouvertes .
Est-ce économiquement justifiable de fonctionner avec un double parlement Européen en sus du déjà double parlement national/européen... (j'aimerai bien savoir les chiffres du taux d'occupation et lire TOUTES les factures)
L'Europe n'est pas NOTRE Europe mais juste l'Europe-Jouet-alibi de nos hommes politiques actuels.
L'Europe avec l'Angleterre c'est comme se tirer une balle dans le pied avant de faire un marathon .
L'Europe avec deux parlements c'est un parlement de trop.
L'Europe avec des députés nationaux ET des députés Européens c'est beaucoup trop de députés .(sans compter les troupes de serviteurs qui les accompagnent)
Si au moins moins parlements étaient destinés à bénéficier aux citoyens... (sinon la rédaction des textes européens aurait été faite par et pour les européens)
Vu ton article ils ne se refusent rien mais ça ne choquera pas un seul Français tant nous sommes habitués à voir évoluer nos "élites" dans les "ORS de le République" qui pue les relents monarchistes à un prix fou. Monuments historiques, c'est tellement plus pratique/abordable à entretenir LOL.
(je te foutrai tout ça dans des préfabriqués !)
Écrit par : Sun Tzu | 16/12/2011
http://europarlement.touteleurope.eu/comprenez/vos-deputes-europeens.html
76 députés européens Allemands, 74 pour la France et l'Angleterre réunis ....LOL MDR
Écrit par : Sun Tzu | 16/12/2011
Et oui, il en faut des mètres carrés pour loger tout ce beau monde.
Pour les salaires des Eurocrates, il suffit de suivre la vidéo intégrée au début de l'article. Salaires et retraites (non cotisées par l'Eurocrate), d'ailleurs.
Ce sont parfois, ce genre d'émission qui brûle les cartes.
On se demande pourquoi travailler encore dans le privé et dans le public... quand on peut se créer un coussin douillet à l'étage du dessus.
Mon article est un chausse-trappe. C'est évident. Il passe en revue plusieurs aspects, comme à mon habitude.
Tu parles de deux parlements décideurs.
En fait, il y a a trois.
Celui de Baroso, celui de Van Rompuy et il y a celui des États membres qui se mettent à table de la Présidence alternativement tous les six mois.
Alors, une question?
Est-ce que les représentants de tous ces membres sont-ils contents de se déplacer à Bruxelles pendant les 16 sommets qui ont eu lieu depuis trois ans?
A mon avis, oui. On se paye des nuits peut-être mais on y mange très bien.
Non, pour les bâtiments mentionnés ne sont pas en préfabriqués, justement.
C'était du solide, mais il y a les dieux qui décident et qui ne veulent pas toujours chercher le Nord.
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2011
Merci pour le lien.
Voici, l'autre http://ec.europa.eu/index_fr.htm
S'il n'y avait que les députés, ce ne serait pas encore énorme, mais il y a aussi l'armada de suiveurs.
Les bouchons en ville quand ils descendent chez nous, tu ne connais pas.
Mais, c'est vrai, ça fait aussi marcher le commerce, dit-on.
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2011
Personnellement, je prendrai l'Europe et les Eurocrates au sérieux le jour où ils ne seront plus privilégiés au niveau des impôts. Mais ce n'est pas pour demain, même en ces temps de grosses difficultés financières. Et pendant ce temps, on reproche aux Grecs de ne pas payer leurs impôts.
Écrit par : Oswald | 16/12/2011
Exact, Oswald.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2011
Les agences de notation, « incompréhensibles » « irrationnelles »
Les agences de notation sont devenues « franchement incompréhensibles et irrationnelles », déclarait jeudi le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, dans un entretien au Télégramme de Brest
. « Elles lancent des menaces, alors que les États ont pris des décisions fortes et positives », faisant référence à l’accord intervenu la semaine dernière au sommet européen pour resserrer la discipline budgétaire. « Les agences de notation font comme s’il ne s’était rien passé. On peut penser que l’utilité des agences pour guider les investisseurs n’est plus avérée aujourd’hui ». La France, comme la plupart des pays de la zone euro, est menacée d’une dégradation de sa note par l’agence Standard & Poor’s. « Je ne sais pas ce que feront les agences de notation. Ce que j’observe, c’est que ces agences ont réussi (…) à fragiliser un sentiment positif qui existait sur le marché au lendemain du sommet. (…) En outre, la dégradation ne me paraît pas justifiée au regard des fondamentaux économiques. Ou alors, il faudrait qu’elles commencent par dégrader le Royaume-Uni qui a plus de déficits, autant de dettes, plus d’inflation, moins de croissance que nous et dont le crédit s’effondre », ajoutait-il. (afp.)
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-12-16/moody-s-abaisse-la-note-de-la-belgique-de-deux-crans-884389.php
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2011
C'est pas très nouveau, ça saute aux yeux du plus décérébré de nos concitoyens.
Don en réalité nos "zélites" et nos "merdias" commencent seulement à constater le ridicule de la situation, c'est une blague ?
Ils vivent sur quelle planète ?
Ils ont séché combien de cours d'histoire ?
Comment une rumeur peut-elle être rationnelle ?
Une agence de notation c'est de la plus value ou de la moins value uniquement fondés sur de la rumeur. (donc forcément des conneries)
Ils osent nous sortir de telles "découvertes" tout en laissant les agences de notation influer sur la politique des états .
Demain matin pour donner le change on risque de nous sortir un plan de nettoyage de la folie pour encadrer les agences de notation .
Qu'ils ne se fatiguent surtout pas à nous faire rire aux larmes, chacun sait qu'en matière de "moralisation du capitalisme" ils ne feront rien de mieux que de la poudre aux yeux comme "la liste noire des paradis fiscaux" .
Un blague,même si la transformation d'un échec en succès est dans l'air du temps . LOL
On a plus rien à attendre, reste juste à regarder le spectacle ...
Écrit par : Sun Tzu | 17/12/2011
Super intéressant et le texte et les illustrations, cela me remet en mémoire mes bouquins d'histoire...
Écrit par : Patricia | 17/12/2011
L'histoire est la base de notre actualité.
Alors, quand l'incitation a aller voir le paralmentarium, cela me touche encore plus
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2011
Intéressante cettee analyse : Le niveau de richesse de Bruxelles est le seul à avoir baissé, alors que la Wallonie est en progression et que la Flandre suit se poursuit. La capitale serait-elle trop dominée par des activités dans le secteur des services et des pouvoirs publics? Et plus largement il faut dire aussi que l'économie de la Belgique dépend très étroitement du commerce extérieur. Ce qui ajoute au poids de PIB.
Il y a pénurie de logement et l'augmentation des prix résultante n'arrange rien. N'est-ce pas un constat qui pourrait s'appliquer aux grandes capitales du monde? Il en va ainsi à Montréal, Toronto et New-York (notamment). Il manque des logements d'une chambre puisque 47 % de la demande concerne ce type de biens qui représentent 33 % de l'offre existante, écrivait la Libre Belgique dans son édition du 10 fév 2010. Et le monde des étudiants n'échappe pas à cette réalité : un petit kot de 20m² coûte, en moyenne, 360 euros sans les charges.
S'agissant de cette gare du Luxembourg, cela me rappelle : Hope in stations (Espoir dans les gares), nom d'une innovation sociale européenne, destinée aux homeless (les sans domicile fixe). Elle a été expérimentée à Rome-Termini, à la gare centrale de Bruxelles et gare du Nord à Paris. L'actualité nous mettait devant cette terrible réalité : les gares sont des lieux tout désignés pour venir en aide aux démunis. À Termini, 600 000 voyageurs par jour, 300 sans-abris. Gare du Nord, 500 000 voyageurs, 600 à 800 sans-abris. Bruxelles, 140 000 voyageurs, et une quarantaine de sans-abris « chroniques ».
Pierre R. Chantelois
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 17/12/2011
"Le niveau de richesse de Bruxelles est le seul à avoir baissé"
C'est en effet le cas, ce que j'ai lu très récemment.
Alors qu'il y a un an, c'était l'inverse:
http://trends.levif.be/economie/actualite/politique-economique/l-economie-bruxelloise-la-plus-epargnee-par-la-crise/article-1194895249879.htm
Quelles sont les entreprises à Bruxelles?
http://www.entreprise-bruxelles.be/
Les services et les pouvoirs publics. Oui.
"l'économie de la Belgique dépend très étroitement du commerce extérieur. Ce qui ajoute au poids de PIB."
En effet. Il n'y a presque plus d'entreprises essentiellement belges.
"pénurie de logement ... qui pourrait s'appliquer aux grandes capitales du monde?"
C'est pour cela qu'elles deviennent des mégapoles. Comme le nombre d'étage est devenu limité en hauteur, il n'y a plus qu'en s'élargissant.
Les sociétés n'ont pas autant de problème dans cette limitation en hauteur.
Le Ministère des Finances, par exemple, n'est pas particulièrement limité dans ce sens.
Des bâtiments administratifs sont laissés à l'abandon en plein centre.
Il y a un gros marchandage qui a fait l'objet d'une autre émission de Question à la Une.
http://www.rtbf.be/video/v_questions-a-la-une-l-etat-vend-il-ses-batiments-a-perte-reportage?id=698331
Le domaine public vend les bâtiments et reloue les mêmes ensuite.
Les bijoux de famille sont ainsi vendus pour répondre aux budgets.
L'ancienne gare du Luxembourg a été conservée comme une extension, un centre d'information.
"les gares sont des lieux tout désignés pour venir en aide aux démunis."
Exact. La gare du Nord et du Midi en sont pleins de SDF chroniques.
Écrit par : L'enfoiré | 18/12/2011
L'atomium un bâtiment bruxellois à détruire?
http://www.rtbf.be/info/media/video_le-cafe-serre-de-bert-kruismans-19-12-11?id=1495273&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video
suite à ceci
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-12-16/shariah4belgium-veut-liberer-la-belgique-de-l-idolatrie-884365.php
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2011
La population belge augmentera de 25 % d’ici 2060
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2011-12-19/la-population-belge-augmentera-de-25-d-ici-2060-884794.php
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2011
Le take-up en bureaux pour 2011, avec 350.000 m2, était déjà inférieur à celui de 2010 de 30%. Les entreprises doivent réduire leurs coûts et le déménagment coût cher. En 2012, on espère garder le statu quo. Mais comme, on a construit relativment peu vue les prêts qui sont devenus parcimonieux...
Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2012
Combien gagnent les politiciens européens?
Combien gagnent les politiciens européens ? Le journal grec Kathimerini a comparé les rémunérations des politiciens de quelques uns des pays européens :
Grande-Bretagne : Le Premier ministre britannique reçoit un salaire de 172.000 livres (environ 206.000 euros). Jusqu’à il y a peu la rémunération du Premier ministre britannique était même de 194.000 livres (environ 232.000 euros). Les députés britanniques gagnent 6.562 euros ;
Irlande : Le Premier ministre irlandais reçoit un salaire annuel de 200.000 euros (alors qu’il était encore de 214.000 euros jusqu’à il y a peu).
Italie : Les ministres italiens ont un salaire mensuel de 16.000 euros (192.000 euros annuels). Les députés italiens sont également les mieux payés en Europe, et ils perçoivent 60% de leur salaire en primes et avantages en supplément.
Allemagne : Les ministres allemands gagnent 13.800 euros par mois (165.600 annuels).
Belgique : Un ministre belge gagnait 11.000 euros par mois en 2009, et un député gagnait 5.500 euros, mais ceux qui cumulent d’autres fonctions (chefs de groupe, présidents de commission parlementaires questeurs et secrétaires) peuvent gagner bien plus. Les députés du Sénat, de la Chambre et du parlement flamand avaient un salaire proche de 16.000 euros par mois en 2009.
France : Les ministres français perçoivent 10.000 euros par mois (leur salaire a baissé de 30% depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande). Les députés Français arrivent en second en Europe avec un salaire de 13.500 euros par mois.
Espagne : Le Premier ministre espagnol gagne 78.185 euros avant impôts (depuis que Jose Luis Rodriguez Zapatero a réduit son salaire qui était auparavant de 91.982 euros). Les autres ministres espagnols sont ceux qui gagnent le plus petit salaire (5.800 euros)
Grèce : Les députés grecs gagnent 8.700 euros
Aux Etats Unis, Barack Obama gagne un salaire de 317.000 euros par an, presque l’équivalent de ce que gagne le président du conseil de l’Europe, Herman Van Rompuy.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=combien-gagnent-les-politiciens-europeens&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2012
Y a un léger problème avec le grand conseil de prestige. Il est organisé en 1927 mais Henry Pointcaré est décédé en 1912 donc par extension cette photo ne fait pas référence au grand conseil ni au Lycée Émile Jacqmin fondée en 1922
Écrit par : Cektor | 14/11/2012
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