Re-Trump moi cela ? (10/02/2024)

Capture d'écran 2024-01-19 200725.pngEn février 2016, j'écrivais "Trump-moi ça ?".

Contrairement aux sentiments et aux ressentis de beaucoup d'Européens, j'avais compris que c'était lui qui sortirait vainqueur des élections de l'époque dans une Amérique qui veut gouverner le monde avec le slogan "Make America great again".. 

Qu'on se le dise, je n'aime pas Donald Trump. Je le déteste même. Pour moi, il est dangereux pour la sécurité du monde.

Mais c'est un "show man" comme on les aime aujourd'hui. Une brute qui sait mener les abrutis là où il le veut. On a pensé que Trump était fou. Un psychopathe "Troublé par la personnalité" avec un QI présumé au niveau 145.  c'est certain. Un égocentrique qui connait le "culte de la richesse", encore d'accord. Comme on me l'écrivais c'est un Trickster, un « fripon divin » qui joue des tours pendables, possède une activité désordonnée incessante, une sexualité débordante, etc.
Il aime se confronter à ses égaux généralement dictateurs. Il n'aime pas la démocratie et se fout du qu'en dira-t-on. Pas étonnant qu'il ait été en relation avec Poutine et King Jon-un après avoir lancé des menaces à leur encontre. Il déteste les perdants.

L'Europe, si elle est pense garder un allier en Trump réélu, en sauveur du monde, doit immédiatement changer son fusil d'épaule, de croyance d'un autre temps et oser travailler seule sans son appui.

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La course cruciale des prCapture d'écran 2024-02-12 081700.pngimaires

podcast..
On  pense que les Etats Unis aiment la modernité et les jeunes. C'est souvent faux. Beaucoup ont la nostalgie d'un passé plus glorieux. Pour la majorité, très conservateurs comme le sont d'anciens Cow-Boys dans plus d'un cas sur deux. Il n'y a plus beaucoup de films du genre mais ceux qui sortent font un tabac grâce aux réalisateurs conservateurs républicains.
Actuellement, la démocratie représentée par le parti démocrate, a du plomb dans l'aile et ne trouve jusqu'ici pas de candidat suffisamment pragmatique pour contrer Trump.
E
n Amérique, Trump est considéré comme un candidat très valable pour son "Anti-establishment", extérieur à la politique traditionnelle de Washington. Son statut d'outsider, estimé comme pouvant apporter un changement significatif. Ses promesses de campagne qui ont été suivie d'effets comprenant la réduction des impôts, la déréglementation, la création d'emplois et le renversement de la volonté de réforme de la santé voulue par Obama. Son nationalisme avec son slogan "America first" pour protéger les intérêts américains par le renforcement des frontières. Ses préoccupations économiques perçues comme favorables aux entreprises et à la croissance économique. La tradition républicaine sur des questions clés telles que le droit à la vie, la nomination de juges conservateurs et la défense du droit de posséder des armes à feu. Sa Communication directe avec les électeurs de manière intensive en contournant les canaux de communication traditionnels en parlant directement à ses partisans dans une connexion directe avec une partie de sa base électorale.

Les gagnants seront désignés au fur et à mesure.

Capture d'écran 2024-01-22 084553.pngPremier caucus républicain en Iowa est remporté haut la main par Trump.
podcast

Ron DeSantis, l'actuel gouverneur de la Floride, s'est désisté. Il était crédité d'environ 21% des voix en Iowa, devant Nikki Haley, l'ancienne ambassadrice américaine à l'ONU jusqu'en 2018, à environ 19%. Selon les projections des médias américains avaient déjà donné Donald Trump largement vainqueur. TRUMP vainqueur

Il est important de noter que les "bons" points de Trump ne représentent pas l'opinion de tous les Américains, et il y a eu une diversité d'opinions et de sentiments à l'égard de Trump pendant son mandat et au-delà. Les opinions politiques aux États-Unis sont souvent complexes et influencées par une variété de facteurs économiques, sociaux et culturels.
Mais dans ce pays divisé politiquement, une mauvaise performance d'un candidat, des mots mal ajustés peuvent étouffer tout espoir d'un candidat en l'empêchant de récolter des fonds, d'attirer l'attention des médias ou de maintenir sa dynamique.

Dans chaque parti américain, la règle est simple et suit des combats. Pour être investi, un candidat doit obtenir le soutien de plus de la moitié des délégués et super-délégués qui sont le résultat d'une élection dépendant du l'Etat et du nombre de points qui lui est assigné d'une manière plus ou moins arbitraire qui n'évolue pas dans le temps.

"The american show must go on".

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Slogan de Trump : "America first"

Le slogan majeur de Trump prêche l'isolationnisme et le protectionnisme. Il a déjà été utilisé avant l'entrée en guerre des Etats Unis en Europe. Charles Lindberg voulait rester étranger et neutre à la guerre 40-45 en Europe, en étant son leader. L'attaque de Pearl Harbour par le Japon a précipité les événements. Par après, la décision prise tout a été mis en branle pour soutenir l'Europe avec des collectes et une machine de guerre en expansion.

Ronald Reagan est son prédécesseur avec la même slogan alors qu'il veut détruire le communisme de l'URSS dès la fin de son premier mandat et qu'alors il devient plus sourd, de plus en plus absent. URSS est boycotté aux JO à Los Angeles et la guerre des étoiles est sensé mettre l'URSS sur les genoux parce qu'elle ne pourra suivre financièrement. L'URSS est à bout de souffle et Gorbatchev vient au bon moment pour lui permettre de lui faire du charme pour arrêter la guerre froide. Le "fainéant" Reagan a atteint 82% au sommet de sa gloire. Mais très vite, on va remarquer que c'est du vent, du bluff. Le deal est les accords Salt de réductions des armements nucléaires. C'est un modèle pour Trump.  
P
ourquoi ce slogan adopté à Trump est adapté parfaitement avec Trump  ?

Si vous vous souvenez de la première investiture d'Obama en 2008, on entrait dans une zone de turbulence des marchés à partir de Wall Street et qui s'est rependu dans le monde. Trump a eu la 'chance' de rester dans l'ombre pendant cette période troublée par les finances. C'est Obama qui s'est embourbé dans cette affaire pour le moins délicate. Il peut donc dire qu'il n'était pas impliqué dans la "faute" de gestion de la crise. 

Le slogan "Dieu, Patrie et Famille" reste en arrière-plan.  

La force tranquille du slogan peut cacher d'autres choses.

Trump est né en 1946. L'ombre du maccarthysme plane sur la présidence Trump

Donald Trump a comparé sur Twitter le procureur spécial Robert Mueller à Joseph McCarthy, sénateur américain connu pour sa lutte contre le communisme. 

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L'art de trumper

Capture d'écran 2024-01-18 164308.pngAnne Toulouse est française d’origine, installée aux États-Unis depuis près de vingt ans, elle a pris la nationalité américaine.
S
on livre "L'art de trumper" apporte des réponses à la question "comment  la politique de Donald Trump a contaminé le monde".

"Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, les campagnes présidentielles traditionnelles n'existent plus, nous sommes entrés dans le royaume de la « trumperie ». La politique est devenue un show outrancier dans lequel les institutions sont méprisées. En France, l'extrême droite s'est reconnue dans le discours de Trump sur le nationalisme et la sécurité. On pense à Marine Le Pen et surtout à Éric Zemmour, mais Jean-Luc Mélenchon ou Sandrine Rousseau pratiquent les mêmes méthodes : distorsion des faits, diabolisation des adversaires, légitimation de la violence dans la rue. La politique est descendue de son piédestal. Trump a imposé X (ex-Twitter) comme un véhicule sans filtre mettant la parole présidentielle au même niveau que la logorrhée qui se déverse sur les réseaux sociaux. Alors que des clones de Trump ont vu le jour : Jair Bolsonaro, Boris Johnson... les partis classiques assistent à cette évolution avec une sorte de fascination & répulsion, et ne peuvent s'empêcher d'en emprunter quelques traits".
Extrait de vidéo fin 2022 :
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Elle reproche à Trump "d'avoir instauré une politique 'casino' avec une philosophie fondée sur le bluff et la naïveté". C'est ce que reproche à Trump tous les Européens qui aurait une peu de jugeote pour gouverner un pays.
C'est sans compter l'esprit américain qui est souvent opposé au nôtre dans beaucoup de manière d'agir. L'Américain n'est pas celui que vous croyez. Anne Toulouse l'écrit d'ailleurs.
En 1987, Trump avait donné sa méthode tarabiscotée dans 'L'Art du deal' qu'il définit comme un art de se contredire un adversaire par la surenchère dans une 'hyperbole véridique' pour extrapoler la vérité en utilisant les fantasmes d'un auditoire par ce qu'il aime entendre et en utilisant la formulation des mots de l'extrême des '-est" comme "greatest". Un Américain aime entendre qu'il est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort, le plus ...Capture d'écran 2024-02-12 085817.png 
L'affirmation d'un mensonge n'émeut pas un américain. Le mensonge a plus de poids que son démenti qui viendra plus tard peut-être opportuniste mais totalement désynchronisé avec le moment que le mensonge a été lancé. Trump retourne toutes les critiques à son avantage. La Justice le condamne. C'est presque une chance de devenir un martyr de la politique américaine ancienne qui n'a pas évolué avec la vie d'aujourd'hui.  Outré, il sortira d'un procès qu'il y a une conspiration contre lui. Et ça marche. Les sondages en sa faveur prouvent qu'il y a encore plus d'électeurs qui voteront pour lui. Pour contrer le filon médiatique passe par le refus de répondre aux questions qui le déstabilisent avec un doigt vengeur pointé vers le journaliste qui ose l'affronter. On n'est pas ici pour parler philosophie de la politique mais de psychologie des intervenants. Pour Trump, l'élite des intellos mène de désastre en désastre tandis que se politique du show le rend sauveteur des USA avec l'incivilité, les impolitesses en passant au besoin par le vandalisme ou la violence. Le COVID a été une bénédiction pour lui. Il a été sa locomotive pour mener les théories les plus conspirationnistes, avec l'étiquette "anti-système".
X/Twitter Capture d'écran 2024-01-25 122925.pngest son arme de combat principal.
Bref, l'Amérique, c'est un autre monde dans lequel tous les extrêmes sont permis.
Si un Européen pense qu'il a compris l'esprit américain, c'est qu'il n'a pas tout compris et doit aller voir sur place pour corriger ses intimes convictions de la bienveillance.
L'argent n'y a pas d'odeur aux States. On l'ajoute dans les choses que l'on montre comme vainqueur contre l'adversité. Pas question de haïr ceux qui en possède un peu plus que son voisin. C'est une occasion de plus d'essayer de le détrôner de son piédestal de leader des portefeuilles bien remplis. Trump peut venir se représenter dans son Boeing personne. Je doute que Macron n'y aurait jamais pensé ni même imaginé.   
En Europe, les fortunés ne sont pas aimés. Ils cachent leur fortune de peur d'être trop taxés. En Amérique, on la montre avec ostentation.

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Les casseroles de Trump et les obligations d'un président

  • Capture d'écran 2024-02-12 085725.pngLe 26 janvier dernier, Arthur Engoron, la contrôleuse spéciale était nommée par le juge suprême de Manhattan  pour superviser les affaires de Donald Trump. La juge Barbara Jones a été chargée de surveiller la "Trump Organization" et d'inspecter les ramifications de son empire commercial. Elle indique dans son rapport avoir "identifié certaines lacunes dans les informations financières et des résultats de manière incohérente et/ou contenant des erreurs".  Il prétendait "avoir une énorme dette envers envers l'une de ses sociétés qui n'existait pas qui lui a permis d'échapper à l'impôt sur 48 millions de dollars de revenus. Il s'agissait d'un prêt censé être entre Donald Trump à titre individuel et Chicago Unit Acquisition. Alors que la Trump Organization indique ce prêt comme inexistant. Aucun passif ou obligation en suspens pour le prêt. "J'ai l'hypothèque. C'est tout ce qu'il y a. C'est très simple. Je suis la banque" a répondu Trump.
  • Cette semaine, on apprenait que la justice à la cours d'appel dit que Trump ne peut pas bénéficier de circonstances atténuantes au sujet de la prise du Capitole. Un tribunal fédéral a déterminé qu'il ne pouvait pas utiliser son immunité présidentielle pour l'interférence dans les élections 2020 qui lui est reprochée. Les juges écrivent que dans le cadre de cette enquête pénale : "Former President Trump has become citizen Trump". Une phrase très ricaine, on se croirait dans un film podcast.

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La retraite "normale" d'un président

A la retraite, un président ne s'arrête pas complètement qui a suivi des parcours professionnels variés après son départ de la Maison Blanche et doit respecter des règles et procédures. Il ne peut pas retourner à une vie normale. Un nombre important de mesures sont mises en place pour assurer sa sécurité et maintenir celle de la nation et la diplomatie. Pendant six mois après la fin d'un mandat présidentiel, il reçoit une bourse censée l'aider dans son processus de transition pour les affaires commerciales et gouvernementales. Selon une tradition informelle, à la retraite, il doit rester en dehors des affaires des anciens et actuels présidents. Depuis 2001, selon une loi du Congrès, il perçoit un salaire annuel de 400.000 dollars financé par les contribuables, qui représente environ la moitié de ce qu'il gagnait à la Maison Blanche et reçoit toujours des briefings sur la sécurité nationale en rapport avec des conseils à donner à l'administration ou pour répondre à la presse sur la situation actuelle. Il dispose d'un bureau et d'un personnel pour exercer ses fonctions d'ex-président avec une aide financière pour le payer. Les pirates informatiques sont très répandus de nos jours. Pour ne pas violer la sécurité, il ne peut acheter ses  propres outils technologiques. Il doit superviser la création d'une librairie en son nom et est encouragé à faire don de documents présidentiels ou de matériaux historiques afin de servir la nation. Il doit prévenir les services secrets assurant sa sécurité, pour préparer ses sorties publiques et ses vacances. Il doit autoriser, par eux, de vérifier ses appels sur écoute, ses mails et colis et conservés dans les archives publiques qui ne peuvent être détruits. Il n'est pas autorisé à conduire une voiture sur une route libre. Ses voyages sont remboursés en lien avec leur vie professionnelle en jets privés pour assurer sa sécurité. Il est encouragé à habiter dans "La Blair House" qui dispose de pièces dédiées au sous-sol pour accueillir une équipe des services secrets. Il doit payer ses assurances.  Il ne peut plus assumer un autre rôle s'il veut garder son allocation. Il a le droit à des funérailles nationales dont la cérémonie doit inclure un cortège militaire et un défilé aérien avec les drapeaux américains mis en berne durant 30 jours. Sa vie purement privée n'existe plus.

La pérennité et l'âge des présidents américains

Capture d'écran 2024-02-08 181000.pngLe grand âge des présidents ne donne pas une preuve de fragilité et de déconfiture.
Depuis la mort de George Washington le 14 décembre 1799 (cf. index) à cause d'une "épiglottite aiguë fulminante", les États-Unis ont perdu 39 de leurs présidents. Bien que les causes exactes de leur décès ne soient pas toujours claires, il est indiscutable que certains d'entre eux ont connu une fin des plus douloureuses. John Adams mort le 4 juillet 1826 a joui d'une longévité exceptionnelle, puisqu'il a vécu jusqu'à l'âge de 90 ans alors qu'il souffrait de problèmes cardiaques le 4 juillet , alors qu'il célébrait la Déclaration d'indépendance. Thomas Jefferson souffrait de rhumatismes, d'une septicémie, d'une maladie rénale et d'un cancer de la prostate qui n'avait probablement jamais été diagnostiqué. James Madison a souffert d'un trouble hépatique et de rhumatismes chroniques avant de mourir d'une insuffisance cardiaque. James Monroe a lutté contre le paludisme, des complications pulmonaires, potentiellement liées à la tuberculose, mort à 73 ans. John Quincy Adams a été victime d'un AVC le 21 février 1848 à l'âge de 80 ans. Andrew Jackson a souffert de diarrhée chronique, d'hydropisie, de tuberculose et de rétention d'eau décédé à l'âge de 78 ans après une opération ratée visant à drainer ses fluides gastriques. Martin Van Buren, fonction que 31 jours, meurt à cause d'une pneumonie et d'une insuffisance cardiaque le 24 juillet 1862, à l'âge de 79 ans à cause d'un pneumonie avec une présidence la plus courte de l'histoire américaine....
A
braham Lincoln, premier président américain à être assassiné, a été abattu par John Wilkes Booth au théâtre Ford à Washington, D.C., le 14 avril 1865. Sa vie s'est tragiquement arrêtée neuf heures plus tard, le 15 avril. Il avait 56 ans....
J
ohn F. Kennedy a été tragiquement assassiné, alors âgé de 46 ans, à Dallas au Texas, le 22 novembre 1963. Son assassinat du président, avait été retransmis en direct à la télévision et a généré des suites avec beaucoup de points d'interrogation.
L
e plus vieux président en exercice, Ronald Reagan, atteint de la maladie d'Alzheimer, s'est éteint à son domicile à l'âge de 93 ans, le 5 juin 2004.

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Débat Biden vs Trump ?

Sur les 331 millions d'Américains, le problème est qu'une majorité d'entre eux ne veulent ni de Trump ni de Biden.

Dans un débat, Jon Biden va se faire écraser par les réactions de Donald Trump. 

'Union européenne a donc toutes les raisons de s'inquiéter.
Si Trump est réélu, il n'aura pas que la Chine dans son viseur.
Il s'attaquera aussi à l'Union européenne.

Le raisonnement du "winner" de Trump en matière de relations commerciales est très simple. Le déficit commercial américain dépasse les 1.000 milliards de $. Celui avec l'Union européenne va dépasser les 200 milliards de $. La taxe européenne sur les services numériques qui visent principalement les géants de la Tech américaine, réclameraient des mesures de rétorsion.
Un chiffre suffisamment significatif pour déclencher des mesures punitives.
L
a BCE démocratique n'a pas vu l'inflation arriver du fait de l'après Covid, elle a cru ensuite que l'inflation était temporaire et elle croit maintenant qu'elle sera permanente. En vérité, elle fluctue en permanence en suivant les cours de Bourse.

 Capture d'écran 2024-01-26 220638.pngÉtonnant que les économistes brillants à la BCE soient aussi mauvais prévisionnistes. En attendant, la BCE refuse de baisser les taux d'intérêt alors que l'Europe s'enfonce dans le ralentissement économique.
J
e suis sûr qu'en tant qu'autocrate, Trump se pense déjà être président à vie comme en Russie et en Chine après une "légère" révision de la constitution américaine.
I
l y a eu le choc de l'économie en 2008 que nous gardons en mémoire mais qui reste dans les dents en ébranlant l'esprit américain du gagnant. 2008, c'était au temps de Obama qui a dû se débrouiller avec peu d'expérience à la présidence en deux mandats.

Cela me rappelle la vidéo d'un chapitre "Le rêve américain vit-il encore?" dans lequel tout était déjà présent dans l'esprit américain. Ce billet avait généré le réveil d'une aversion dans les commentaires de Français envers les Américains à tel point que j'ai du écrire un billet suivant qui avait demandé un "Entracte avec des anecdotes".
O
bama avait une vision plus large sur le monde qu'uniquement celle des Etats Unis. En 2009, le monde entier a commencé à rêver. Obama a reçu le Prix Nobel de la paix en guise d'encouragement à l'aube de son premier mandat.

On se souvient du Clint Eastwood qui dénigrait Obama en vieux républicain grincheux.
Serait-ce un miracle si Biden a été président pendant 4 ans dans un pays profondément anticommuniste avec un socialisme débutant ? Non, une parenthèse.
D
ans le documentaire "My Amercia" de ce chapitre, le républicain George Friedman, que l'Amérique devait rester le gendarme du monde.

- L'objectif de cette vision du monde, c'est la domination totale dans tous les domaines.  Pourquoi voulez-vous être le gendarme par la domination du monde dans tous les domaines ?, demandait le réalisateur de documentaire "My Amercica" à George Friedman, spécialiste de la prévision politique et économique (16:45). Réalisateur qui hésite entre adorer ou détester l'Amérique.
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  Mort à nos ennemis. Cela signifie que quand les Etats Unis sont en guerre, ils veulent dominer tous les aspects des opérations militaires.
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Donc cela ne devrait pas trop m'inquiéter.
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Parce que si les Américains tous les aspects militaires, vous auriez peut-être affaire aux Iraniens ou aux Chinois dans une vingtaine d'années. Dans une vingtaine d'années, vous serez peut-être confronter à une série de menaces inattendues. Nous lançons des opérations qui servent nos intérêts et si elles servent les vôtres, Et bien, tant mieux.
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Mais la grandeur de l'Amérique n'est-elle pas d'avoir développé de grands idéaux de grandes choses pas seulement aux Américains à tous les peuples du monde qui sont en difficulté.
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L'Amérique est un prétexte pratique pour les autres pays de réfléchir à leurs problèmes et à leurs responsabilités. On n'a rien sans rien sur Terre. Voilà le rêve américain. Ce n'est pas votre rêve américain.
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Mais vos opérations ont des conséquences pour les autres.
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C'est le problèmes des autres. Tout ce que j'ai choisis comme pays et que ce pays m'a accepté. Voilà le rêve américain. Votre rêve américain est quelque chose d'étrange où les Etats Unis sont une sorte d'institution de bienfaisance. Vous cherchez le rêve américain ? Et bien il est devant vos yeux. C'est mon rêve américain.
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 Vous ne trouvez pas cela égoïste ?
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 Comparer le rêve des Américains à protéger le monde pendant que vous tournez des films ? (rire) Moi, je vois cela de façon personnelle avec ma fille qui est en Irak et vous qui la coulez douce. Lequel des deux est égoïste ? (rire) Si les Américains n'avaient pas ce rôle qui le prendrait ?

George Friedman a 74 ans aujourd'hui.

A coup sûr, en 2016, il a dû voté pour Trump et votera pour lui en 2024.
L
es Américains ont un rôle messianique dont ils ont reçu le mandat dans le monde.
S
i on ne comprend pas l'esprit américain, on ne comprendra pas l'Amérique.

Tout s'y paye au prix fort. Tout se défend par les armes.

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Si Trump est réélu président 

Les Républicains disent "Donald Trump avait fait de la bonne santé de l'économie américaine un argument de campagne en 2020. Le thème restera majeur cette année, l'inflation et les taux d'intérêt élevés restant au cœur des préoccupations des Américains et qui devraient figurer parmi ses priorités économiques s'il revient à la Maison Blanche:

  • Droits de douane : "Lorsque des entreprises arrivent et vendent leurs produits aux États-Unis, elles devraient payer automatiquement 10%. La recette servirait à rembourser la dette", a déclaré l'ancien président sur la chaîne Fox Business dans une interview menée par son ancien conseiller économique, Larry Kudlow.
  • Les tarifs douaniers à l'entrée aux Etats-Unis sont actuellement de 3,4% en moyenne, selon l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec des disparités selon les produits et les pays d'origine. Il n'est pas clair si ce droit de douane universel de 10% viendrait se substituer ou s'ajouter à l'existant.
  • Une "guerre commerciale" serait le premier "élément clé" de la politique économique de Donald Trump, explique Marcus Noland, vice-président du Peterson Institute for International Economics (PIIE), lors d'un entretien à l'AFP. Il s'inquiète que cela conduise à "affaiblir davantage le système commercial international" et à "endommager davantage l'OMC". Alors que les consommateurs peinent face à l'inflation, des hausses de droits de douane pourraient faire grimper les prix des produits importés. La Chine, principalement, devrait par ailleurs rester dans le collimateur d'un futur président. "Trump semble s'être concentré sur la guerre commerciale avec la Chine", souligne Steven Hamilton, professeur à l'Université George Washington, auprès de l'AFP.
  • Les réductions d'impôts devaient être les principales mesures du premier mandat de Donald Trump pour beaucoup de ménages et pour les grosses entreprises. Cette réforme expire en 2025. "La priorité économique, s'il était élu, serait de consolider cette réforme des impôts et bâtir sur cette base", indique à l'AFP Richard Stern, un responsable de la Heritage Foundation, centre de réflexion conservateur.
  • Les taux d'intérêts élevés ayant fait flamber le coût de la dette, il y aura beaucoup de pression pour que la pérennisation de la mesure induise moins de déficits qu'en 2017. Ce serait quelque chose à mi-chemin entre ce que nous avions en 2016 et ce qui a été introduit en 2017", anticipe Steven Hamilton.
  • Le programme économique  ses pièces maîtresses de Trump, seront les guerres commerciales et les réductions d'impôts, et il dira que cela met de l'argent dans les poches des Américains. Mais en réalité, cela ne fera qu'alourdir la dette américaine, augmenter le coût de l'emprunt, augmenter les coûts pour les consommateurs et probablement les isoler de nos alliés au niveau international", résume Ben Ritz, responsable du Progressive Policy Institute et d' un cercle de réflexion proche des démocrates.
  • Les véhicules électriques et les panneaux solaires risquent par ailleurs de perdre de leur superbe avec dans leur sillage les industries vertes . L'Inflation Reduction Act (IRA), voté à l'été 2022, flèche 370 milliards de dollars vers les énergies propres qui a été  la plus grande initiative de Biden. Donald Trump l'amoindrirait autant que possible pour "maximiser la production de combustibles fossiles. Même si la motivation est d'essayer de lutter contre le changement climatique, la bonne chose à faire est de se débarrasser de l'IRA. Pour lui, le plan de l'administration Biden va "gaspiller des centaines de milliards de dollars" d'argent public et privé pour soutenir "des technologies dont nous savons déjà qu'elles ne résoudront pas le problème", défend Richard Stern, de la Heritage Foundation.

Comme on peut le constater, les Américains ne sont pas tous Cow-Boys.
L
'OTAN coute beaucoup d'agent aux Américains. Ce ne serait pas dans les perspectives d'avenir pour Trump.

Le dessous des cartes "Que fera Trump s'il est élu, que fera l'alliance de l'OTAN

podcast?

Après s'être rogné les ongles dans une résistance à toutes ses casseroles en justice, dans un deuxième mandat, Trump n'aurait plus de complexes (de supériorité, bien sûr). Plus rien à perdre ou à gagner puisque normalement un troisième mandat n'est pas envisageable. La coutume des invectives et les sorties tonitruantes qu'il avait adopté dans une une rhétorique débridée, serait plus violente encore. 
D'ailleurs, souvent imprévisible, Trump ne cache pas ses plans. Animé d'un esprit de revanche contre les élites instruites dans des hautes écoles, il compte s'en prendre à ses détracteurs sans aucune sensiblerie pour les éliminer de la scène politique avec un esprit de gagneur, de dominateur et même de dictateur qui déteste toute opposition. Il maitriserait la guerre en Ukraine par accord avec Poutine, avant même les élections américaines en stoppant les livraisons d’armes et se présentant au monde comme le seul homme capable de maîtriser la guerre !
Cela en s'opposant une nouvelle fois contre les contrats signés avec ses alliés dans le monde de coopération. Contraire avec ce que voulait les alliés après la 2ème guerre et les accords de l'OTAN signés en avril 1949
podcast
En résumé, Trump s'isole....

Trump a déclaré "En 2016, j'avais dit: j'incarne votre voix. Aujourd'hui, j'ajoute que je suis votre guerrier. Je suis votre justice. Pour ceux qui ont été lésés et trahis, je suis votre revanche. Je nommerai un vrai procureur spécial pour poursuivre le président le plus corrompu de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique, Joe Biden et toute la famille criminelle. Je vais totalement anéantir l'Etat profond qui est une entité nébuleuse qui agit dans les coulisses du gouvernement".

Ce qui est plus étonnant, c'est que Trump veut sortir de l'idée de considérer le Etats Unis comme les gendarmes du monde en s'extrayant de tous les accords antérieurs avec ses alliés.   

Les élections des Twin States, ces Etats où les intentions de vote sont toujours floues pourraient basculer du camp républicain au bénéfice du camp démocrate, à la fois par tradition, par évolution démographique ou encore en raison de l’incertain taux de participation le jour J. Aucun parti indépendant pour l'élection américaine.

Tucker Carlson est une figure controversée de la scène médiatique américaine qui a affirmé notamment que les machines à voter avaient été truquées en 2016. Célèbre pour son soutien inconditionnel à Donald Trump, ainsi que pour ses critiques acerbes des médias traditionnels, qu'il accuse de partialité, de corruption et de propagande. Il affirme que tous les journalistes occidentaux sont des menteurs : « Leurs médias sont corrompus, ils mentent à leurs lecteurs et à leurs téléspectateurs. ». Il a interviewé Poutine qui a donné ses intentions en accord avec ce que les Américains espéraient entendre. Poutine affirme à l'Occident que la Russie ne peut être vaincue en Ukraine: "Ça n'arrivera jamais".  La Commission européenne n'a rien appris de neuf de cet entretien. Ce dernier n'y a fait que répéter "ses vieux mensonges et ses tentatives de manipulation". Ses intérêts sont plus vastes, non-limités à l'Ukraine. Le Kremlin a déclaré une guerre politique à l'Union européenne dans une sanctuarisation d'agression dans la volonté de gains territoriaux que l'URSS possédait, en agitant le spectre nucléaire.
Poutine n'est pas psychopathe comme Trump mais il est paranoïaque et mégalomaniaque avec une ambition dévorante sur fond de mépris réel.
"Ses gesticulations haineuses le lance dans une fuite en avant qui ne pourra être interrompue que par l’action extérieure et le déconnecte entièrement de la réalité en tombant dans la démesure. La guerre, inévitable, étant la seule réponse à une haine intérieure profonde et sans limite. “Pour lui, ce qui se produit est proprement impensable, irreprésentable, inconcevable. C’est l’atroce dissolution de toutes les valeurs de la Grande Russie confondues avec sa personne. L’Ukraine, détestée plus que tout comme création factice du démembrement de l’URSS, est en train de défaire militairement la Russie, avec l’aide active de l’Occident honni." comme l'a analysé, Daniel Zagury
Ce qui aurait été intéressant, c'est de savoir pourquoi Poutine s'intéressait en primeur à envahir l'Ukraine.

Aujourd'hui, le rêve américain est toujours présent. Cela pourrait changer si Trump était élu pour un nouveau mandat. Mais, tout dépend où et comment on vit ce rêve. Il a des hauts et des bas conjoncturels qui deviennent parfois structurels, en fonction d'une propagande, influenceuse et "La tyrannie du divertissement", sensée apprendre ce qui s'y passe relatée par des réseaux sociaux en relation avec les deux guerres en cours : Ukraine et Israël.

Quand on est "Sous influences convictionnelles", il faut parvenir à sortir de "La confrontation de deux idéologies" et choisir son camp entre la jungle ou le zoo ici ou ailleurs.

Israël doit tenir la barre aux yeux des Américains. L'Amérique est née avec des Européens qui, juifs, étaient rejetés par leur pays d'origine. L'Ukraine n'est plus dans les prérogatives des Américains.  
D'ailleurs, l
'influence de Donald Trump se fait déjà sentir. Il menace, par l'intermédiaire de ses alliés au Congrès, d'enterrer toute future aide américaine à l'Ukraine. Effet profondément néfaste sur la politique étrangère américaine de bloquer l'aide militaire à l'Ukraine puisqu'il semble de plus en plus improbable que l'aide militaire à l'Ukraine soit votée par le Congrès dans les mois à venir ou même cette année. Le coup de froid est arrivé quelques minutes après que le texte, fruit de plusieurs mois de négociations au Sénat, ai été rendu public. Le projet de loi prévoit 60 milliards de dollars pour l'Ukraine et 14 milliards de dollars pour Israël, contient également une réforme du système d'immigration américain, sujet brûlant de la campagne électorale, pour laquelle 20 milliards sont prévus. Les républicains réclament depuis des mois une politique plus dure face à l'arrivée de nombreux migrants, souvent latino-américains, à la frontière avec le Mexique.
L
'Europe est bien plus proche géographiquement de la Russie que les Etats Unis même si les missiles peuvent réduire les distances avec Etats Unis.

...

Réflexions du Miroir

En novembre 2016, j'ai écrit L'AmerExit. Oui, elle a été amère pour les Européens qui n'avaient plus les mêmes appuis qu'auparavant.
E
n février 2017, "Première année et suivantes du monde selon Trump".
En octobre 2020, "Au pied du mur américain"

A la suite du livre de Obama "Une Terre Promise" dont j'avais parlé de la première partie de son livre lors de la montée ardue pour un noir jusqu'à la présidence dans "Une Terre promise difficile à conquérir" . Obama écrivait au sujet de Biden avec ces mots "Vu son âge, Joe Biden ne vise pas un deuxième mandat et cèdera le flambeau à sa vice-président Kamal Harris qui l'avait pourtant affronté dans un débat d'investiture.  Biden veut suivre son instinct, comme un homme décent, honnête et loyal. Au moment d'écrire son livre, Barack Obama ne savait évidemment pas que son ancien vice-président, Joe Biden, remporterait le scrutin du 3 novembre 2020 en devenant président des États-Unis. Il revenait néanmoins sur les raisons qui l'ont poussé à choisir Biden comme colistier en 2008, parmi lesquelles son expérience et sa capacité à diriger le pays si besoin.
Lors d'une interview, Obama disait "nous sommes à un moment où la démocratie vacille. Ce pays est réellement divisé. Ce serait un retour à certaines normes essentielles à la démocratie".".
C
omme la surprise n'est jamais totalement surprenante en politique humaine, il faut dire que si aujourd'hui, c'était grave, demain rien ne l'est plus vraiment et donc un gendarme a parfois des velléités transversales.
L
e Joe Biden, président sortant, publiait une vidéo dans laquelle il annonçait sa candidature inattendu à l'élection présidentielle pour un second mandat en 2024. Kamala Harris est candidate à un second mandat de vice-présidente en tant que colistière de Joe Biden. La candidature de la vice-présidente sortante est jugée comme étant stratégique dans la mesure où elle pourrait succéder à Joe Biden qui sera âgé de 82 ans lors de l'élection en 2024, si celui-ci ne terminait pas son second mandat. Il se représente parce qu'il pense qu'une deuxième présidence de Donald Trump serait un cauchemar pour le pays. Il a entamé sa tournée de campagne par une collecte de fonds au cours de laquelle il a mis l'accent sur la longue série de déclarations provocatrices de Trump : "sa description des insurgés du 6 janvier comme des "otages", ses commentaires selon lesquels un ancien commandant militaire mérite d'être exécuté, son surnom de "perdants" pour les soldats tombés au combat, son désir d'être un "dictateur" dès le premier jour de son mandat ou sa promesse à ses partisans qu'il était leur riposte. Il faut conserver la Maison Blanche en conservant le Sénat et en reprenant la Chambre des représentants et ainsi dire que nous avons sauvé la démocratie américaine".
C
hez les démocrates, la vice-présidente de Biden, Kamala Harris, sensée prendre la succession de Biden lors de l'élection de Biden, est restée transparente surtout aux yeux des Européens. Mais, putain, pourquoi ne s'est elle pas présentée pour représenter les démocrates en 2024 ? Madame Obama a appuyé son mari pendant sa présidence, mais n'a jamais revendiqué de prendre sa succession. Seule femme qui aurait pu contrer et gagner contre Trump : Hillary Clinton. Sa campagne de l'époque a été vidée de sa substance par des falsifications de et fakenews des réseaux sociaux.
L
e féminisme radical a encore du chemin à accomplir.
E
n 2024, Biden se représente donc, comme un vieux candidat qui a la mémoire qui flanche et Kamal Harris qui reste plutôt discrète dans son ombre. Aujourd'hui, les Américains veulent du sport de combat dans les meetings électoraux. 
A
près un intermède de 4 ans de présidence de Joe Biden, nous voici donc 8 ans après. L'élection de Biden a fait du survol. Contestée par près de 50% de la population américaine qui considère toujours que le vote de Biden d'il y a 4 ans, leur a été volé.

Capture d'écran 2024-02-09 185432.png

Pour comprendre l'esprit américain, il faut retourner aux sources. 

 Dimanche, après de nombreuses années, j'ai revu le film "Il était une fois en Amérique" que j'avais enregistré. Ce film traverse presque tout le 20ème siècle de la prohibition aux années soixante en racontant les vicissitudes dramatiques du mafieux « Noodles » et de ses amis, du miséreux ghetto juif de leur enfance vers les plus hautes sphères du crime organisé de New York de la prohibition de l'alcool et l'avènement du gangstérisme.

Il résume très bien ce qu'est l'Amérique profonde.Capture d'écran 2024-02-15 120314.png 

Un pays de tous les possibles entre amitiés et trahisons entre administration privé ou publique. Les Occidentaux essayent d'oublier par la drogue pour apaiser les remords comme le montre la dernière scène de ce dernier film de Sergio Leone comme s'il s'agissait d'un jugement dernier.Capture d'écran 2024-02-15 141052.png La prohibition de l'alcool a éveillé les convoitises de la mafia.

Quand elle s'est achevé, la drogue a pris le relais avec les mêmes convoitises de la mafia.

Les événements américains se retrouvent chez nous avec un décalage dans le temps. Les petits dealers se retrouvent dans des bandes adverses qui se font concurrence et qui s'entretuent à Bruxelles, devenue "plaque tournante"podcast

L'annulation de cette prohibition pourrait changer les choses par manque d'intérêts et de rentabilité des mafiaspodcast.

  

...

"Echappées belles" présente "Californie, le rêve américain"

Capture d'écran 2024-02-09 153622.png Dans cette partie des Etats Unis, j'y ai été et j'en ai parlé dans "Far West dreams". J'ai atterri à Los Angeles avant de faire un voyage de 4500 kms. La Californie est un grand Etat des Etats Unis avec 54 grands électeurs qui voit l'avenir sous forme d'intelligence humaine mêlée à l'artificielle. Tout est permis du sport de la beauté du corps à la suprématie intellectuelle des élites dans un sentiment de liberté avec le seul moyen de transport de la voiture de luxe, mais ce n'est pas le reflet de tout le pays.  San Francisco me semblait très coutumier de l'esprit européen surtout après avoir traversé le Golden Gate à Sausalito.
La Californie fait rêver avec le concept de la grandeur et des potentiels accordés à ceux qui savent payer avec l'argent compté avec plusieurs zéros suivants un chiffre plus significatif.  Le film "Dallas, ton univers impitoyable" a un coup de vieux, en partie seulement. Je ne dis pas que le pouvoir des élites est meilleur pour tout le monde que celui orchestré par des oligarques. Mais ce choix de vie contient plus de liberté.

Les trois villes les plus dangereuses et violentes des Etats Unis sont Memphis, Détroit et Little Rock. 

Des Etats Unis, je n'ai aimé que ce Far West avec la Californie en son centre. La Floride, avec ses parcs d'attractions, est un luna-park pour permettre aux vieillards de terminer leur vie au soleil.  

Capture d'écran 2024-02-09 102037.pngAujourd'hui, le monde se radicalise avec la force des canons et des idées populistes et extrémistes. La liberté d'expression voulue par la démocratie est en perte de vitesse avec un Trump, un Poutine et un Xi Jinping. L'autocratie a le vente à la poupe.

Le 14ème amendement dit que "Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation de tCapture d'écran 2024-02-12 085849.pngorts dont il se plaint".

Un amendement que Trump au pouvoir pourrait bien amender dans une formule plus personnelle.

L'Occident envoie encore des armes en aide à l'Ukraine, sans intervenir personnellement, mais il s'essouffle à le faire. Les soldats ukrainiens, fatigués après deux ans de guerre et voudraient retrouver leur famille. Si Trump reprend la barre, ce sera la bérézina pour les Ukrainiens qui veulent s'introduire dans la CE avec le soutien de l'OTAN. 

Le cauchemar aux Etats Unis, c'est quand Wall Street et la Bourse penche dans la pente douce d'une courbe descendante de l'évolution. Rien d'autre.

Constitué de flashbacks, ce film caricature la fin d'une époque et d'un empire américain avec la « flamme », des codes qui étaient en vigueur dans la jeunesse mais avec une fin amère. Film testament de Sergio Leone qui avait un style novateur, une mise en scène et une utilisation de la musique, composée par son collaborateur Ennio Morricone.  

Samedi dernier, ARTE présentait le documentaire "Qui a tué l'empire romain ?" L'Empire romain a dominé l'Europe et la Méditerranée pendant les cinq premiers siècles de notre ère. Il a grandit, s'est divisé, s'est recomposé. Il s'est effondré à cause d'adversaires impitoyables, des empereurs incapables d'assurer leur charge mais aussi suite à des indices de causes climatiques qui ont rendu l'empire plus faible révélés par des refroidissements et des pandémies lors du règne de l'Empereur Justinien à la fin du 6ème siècle (entre les années 536 à 540).  Capture d'écran 2024-02-07 122206.png 

J'ai travaillé en informatique pendant plus de 25 ans pour des Américains. Dans ce domaine numérique, les CEO américains ont été remplacés  par des CEO indiens qui font parfois mieux que les précédents étoilés. Trois entreprises du milieu sont à la tête de grandes entreprises américaines tous étant nés en Inde

  • Pichai Sundararajan, (Sundar Pichai), né le 12 juillet 1972, est  CEO de Google depuis le 10 août 2015 pour la restructurer Google par la création de la nouvelle société Alphabet.
  • Satya Narayana Nadella, né le 19 août 1967, est CEO de Microsoft surnommé "le pacificateur". 
  • Arvind Krishna qui juste après avoir décroché son doctorat en électronique de l'université d'Illinois, est CEO d'IBM, trente ans après son entrée dans cette société en étant surnommé "Monsieur intelligence artificielle".

Capture d'écran 2024-02-08 092727.pngLe dimanche 17 mars, Barack Obama viendra en Belgique pour la conférence "An Evening With President Barack Obama" au "Studio 100 Pop-Up Theatre" à Puurs. Un prélude au festival tech anversois Supernova sous la forme d'une combinaison entre une foire technologique et une conférence modérée sur les défis auxquels nous sommes confrontés selon sa vision de l'avenir.    

Capture d'écran 2024-02-09 101804.pngLe cinéma n'est pas une résultante de cette situation mais un incubateur. Hollywood est à l'Ouest et pas à l'Est des Etats Unis. 

Dans beaucoup de films américains, les héros vont redresser les torts des autres nations du monde en sauveur de l'humanité, mais l'affaissement ce n'est pas d'un héros qu'il faudra.  
I
l y eu Bruce Willis qui, pendant de nombreuses années, s'est évertué à sauver la veuve et l'orphelin avant qu'il ne tombe lui-même, malade d'Alzheimer.

Une saga cinématographique américaine est passée récemment à la télé Club. Composée de 3 films au générique de "La Chute (Has Fallen)" avec un scénario cousu de fils blancs, ell met en vedette, le personnage de Mike Banning incarné par Gerard Butler. Tout va très mal avec des centaines de morts pendant plus de 3/4 des films mais, dans le dernier quart, c'est le "héros Banning" qui résout les problèmes catastrophiques.
E
n 2013, la "Chute de la Maison Blanche" résoud une crise secouant la péninsule coréenne avec un attentat de la Corée du Nord. Mais "heureusement", Mike Banning est là, vivant et réussit à s'infiltrer discrètement dans la Maison Blanche en luttant seul pour retourner la situation désastreuse à son avantage.
E
n 2016, la Chute de Londres qui qui subit une attaque terroriste avec la mort de présidents des nations invitées. Au prix de lourdes pertes, l'escorte du Président américain s'enfuit et élimine plusieurs poursuivants et Banning restaure la paix des peuples.
E
n 2019, "Chute du Président", avec l'agent du Secret Service, Banning, mis en difficulté par une société paramilitaire interne dirigé par son ex-collègue et des forces spéciales. Des accointances et des versements d'argent sur son compte en banque qui feraient pensés qu'il est impliqué dans l'attentat. Il a donc dû prouver qu'il était resté intègre. 

"On ne change pas les équipes qui gagnent" dit-on. Mais quand elles ne gagnent plus, il faut apprendre à rêver à nouveau ?

Les héros cinématographiques comme Schwarzenegger ont hanté l'esprit du réalisateur du documentaire "My America" dont je parlais ci-dessu. Aujourd'hui, les héros du cinéma américain sont toujours là mais ils ont changé de nom, toujours avec l'esprit dominateur. Nous avons aussi le belge JCVD, Jean-Claude Van Damme qui a joué ce rôle mythique de surhomme. Epoque révolue.

Et demain...

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Le réchauffement climatique n'a qu'à attendre...Capture d'écran 2024-02-07 163026.png

Les décisions et actions ne sont pas toujours vertueuses. Dans un futur, la Grosse Pomme de New York est sur le point de s'affaisser sous le poids de ses gratte-ciels, plus rapidement que prévu. Beaucoup d'endroits tels que Long Island, Norfolk, Virginia Beach et Baltimore pourraient également s'enfoncer. Une technologie pionnière comprenant des satellites radar, a permis d'analyser en détail l'évolution du terrain de la côte atlantique qui s'enfonce à un rythme de 2 à 5 mm par an.  Cet affaissement progressif pourrait entraîner des "dommages potentiels aux infrastructures" des sites en question. Des routes, des coupures de gaz, d'eau et d'électricité et l'effondrement de bâtiments entiers avec "le risque d'inondation" que les assurances ne pourront plus assumer. Le cinéma catastrophe américain n'a pas que de l'imagination prémonitoire. 



M
ais parfois, il faut tourner le disque, changer de bobines argentiques avec le numérique change tout.

Le bisounours américain n'est plus à la mode. L'individualisme a pris son relais. Le peuple, comme variant négligeable, ne compte pas dans un régime autoritaire mais il ne le sait pas encore. Il verra l'avantage de la mutualisation quand, malade, il devra payer la note de la santé.

L'esprit démocratique occidental que l'on dit en déclin, reste toujours plus souple à l'évolution par son adaptation. La Chine et la Russie n'ont que le passé comme référence. 
A
ujourd'hui, dans les films américains, il y a trop d'actions et trop de violence. Dans les films français, il n'y a plus que des analyses philosophiques et psychologiques.
I
l manque cruellement d'humour d'antan dans les deux cas. Humour que l'on connaissait dans le passé. Rien à voir avec de la nostalgie dans cette constatation.

Capture d'écran 2024-02-08 082418.pngLes grands comiques américains Charlie Chaplin, Buster Keaton, Jerry Lewis, Laurel et Hardi ne sont plus... Anglais et Américains ne rient pas des mêmes choses… Plus que tout autre pays occidental, le Royaume-Uni est adepte du deuxième degré, du sous-entendu et de l’absurde, l’ironie humour sarcastique avec les sexe en pince-sans-rire comme les Monty Python. Les Américains pratiquent un humour plus réservé, plus explicite pour éviter les ambiguïté en précisant très clairement leurs intentions grâce à des signaux corporels et des expressions “Just kidding !”, ”It’s a joke !”. Ils font du sexe mais n'en rient pas. 

L'humour des Français et des Belges n'est pas le même non plus.  L'humour français, plutôt prétentieux est tellement pince-sans-rire du sexe, qu'ils oublient de le faire. Le Belge rie de lui-même sans se gêner, très fort mais tout seul. Le Bruxellois y ajoute encore une autre couche en mélangeant le français avec du flamand et de l'anglais qu'il peut en "consommer" dans un melting pot.Capture d'écran 2024-02-09 185909.png

Les grands comiques français Francis Blanche, André Bourvil, Louis De Funes, Coluche, Fernandel, Garry Cowl canaillou excentrique , non plus...  

Capture d'écran 2024-02-10 150812.png

Les artistes ont toujours eu une influence sur les élections américaines.

Taylor Swift ne manque pas de le faire en préférant Biden et à être haïe par les Trump qui n'ose pas l'attaquer par crainte des jeunes qui la soutiennentpodcast.

 David Bowie est né le  à Londres et mort le  à New York. Il a donc neuf mois de plus que moi, s'il était encore en vie.

Il sortait en 1985, sous la présidence de Ronald Reagan,  le single "This is not America" comme bande originale du film d'espionnage "Le Jeu du faucon".  La chanson a été reprise de nombreuses fois jusqu'en 2021 sur l'album de Paolo Fresu

This Is Not America
T
his is not America, sha lalalaa
A
little piece of you
T
he little peace in me
W
ill die (This is not America)
F
or this is not America
B
lossom falls to bloom this season
P
romise not to stare
T
oo long (This is not America)
F
or this is not a miracle
T
here was a time
A
storm that blew so pure
F
or this could be the biggest sky
A
nd I could have the faintest idea
Snowman melting from the inside
F
alcon spirals
T
o the ground (This could be the biggest sky)
S
o bloody red tomorrows clouds
A
little piece of you
T
he little piece in me
W
ill die (This could be a miracle)
A
wind that blew so young
F
or this could be the biggest sky
A
nd I could have the faintest idea
(
For this is not America, sha lalalala)

 

 Allusion

...

Exposition "Traits de Lumière" 

 L'univers de nos 2 artistes bruxellois Valérie Coton et Serge Tailler

Valérie : Comédienne de formation, cela fait bientôt 4 ans que je peins en autodidacte. Je viens de décrocher ma 6ème expo. Je travaille avec de plus en plus de liberté, toujours des couleurs vives et tranchées. Mes compositions sont oniriques, elles donnent à ressentir une impression ou une ambiance, elles parlent de l'humain et de ses relations aux choses ou aux autres. Elles emmènent dans un rêve, à partir de sensation, de ressenti.
Serge : Depuis le début de sa carrière professionnelle comme consultant en marketing et en stratégie, il a toujours eu le besoin de mener des projets artistiques en parallèle de son activité professionnelle ; en pratiquant d’abord la sculpture dans un centre culturel pendant près de vingt années pour ensuite réaliser le rêve de devenir guitariste et ensuite concrétiser un projet qui le hante depuis des années : l’écriture. Il est aujourd’hui l’auteur de cinq romans publiés. C’est au début de la pandémie qu’il se lance dans la peinture et plus précisément dans le Pop Art pour faire renaître, en tant que passionné de musique et de cinéma, les idoles qui l’ont fait vibrer dans sa jeunesse.
Fan absolu de Bowie, il réalise ses premiers portraits à l’encre de chine sur des petits formats avant de sortir ses pinceaux en pratiquant d’abord l’acrylique et ensuite l’huile.
« C’est une réelle révélation ; je n’imaginais pas à quel point j’allais me laisser entraîner et passer des nuits blanches avec mes pinceaux et mon chevalet. »

Pour les photos, cliquez sur l'image ci-dessous

Capture d'écran 2024-02-03 130902.png

Capture d'écran 2024-02-11 132902.png9/2/2024: L'ancien ministre de la Justice français Robert Badinter est décédé à l'âge de 95 ans.
La peine capitale est supprimée en France.
Elle ne l'est pas encore dans tous les Etats Unis

Capture d'écran 2024-02-12 081700.png12/2/2024 : Le cactus et la déclaration de Trump sur l'OTAN
podcast.

12/2/2024 : Une preuve de l'autodérision américaine du côté Biden
podcast

20/2/2024Pour fermer le ban, il reste l'humour parodique du cactus qui a étudié les 1200 pages du PSpodcast 

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