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05/08/2017

Far West dreams

0.JPGTout au long de cet été, mes souvenirs de voyages, je les ferai renaître en me laissant guider par les documentaires "Invitation au voyage" de ARTE qui suivent, eux, peintres et écrivains.

Pour commencer, un grand classique:  l'Ouest américain.

C'est cela et tant d'autres choses.


...

3.JPGEn 1959, Connaissance du Monde présentait "Incroyable Amérique" de Marcel Isy-Schwart dont j'ai encore le livre avec son autographe.

J'avais douze ans et ce voyage faisait rêver n'importe quel enfant de mon âge. Il avait alors connu le vertige du néophyte.

1.JPGLa couverture montre un cimetière de tramways.

Les photos sont toutes en noir et blanc à part la couverture.

Le premier chapitre de son livre "A la conquête du Far West" est assez troublant quand on le compare avec juin 1993 pendant lequel j'ai eu l'occasion d'en faire la connaissance.

L'Ouest américain était toujours en ébullition entre passé et hyper-futur puisque souvent, c'est lui qui crée le futur de l'Amérique et du monde. 

Pas question, comme Zizi (surnom pour les intimes), de conduire à bord de son "carrosse" sans changement de vitesses, j'avais choisi un tour organisé en car pendant 10 jours.

...

 Du 29 mai au 11 juin 1993...

Au programme, 4500 kms de routes, de bas en haut du Far West, de Los Angeles à San Francisco en passant par la Californie, l'Arizona, le Nevada, l'Utah par le centre et le retour par la côte Pacifique.

Sur la route des trucks qui rappelle le premier film de Spielberg, "Duel" qui a été tourné en Californie.


L'avantage d'un voyage en car, organisé avec un guide à bord, c'est qu'on ne rate rien de ce qu'il "faut" voir.

Je dis "faut" parce que le cinéma nous en a tant montré des images virtuelles et que tous les endroits sont susceptibles de faire ressortir des mythes de la boîte à souvenirs des films américains, stockés par les répétitions dans un coin der notre cerveau.

Reconnaître le croisement sur la route où James Dean s'est tué en voiture, où tel film a été tourné, j'en passe et des meilleurs, fait partie des découvertes "importantes" lors d'un tel tour au Far West.

Le guide attitré aime cette histoire qui même farfelue ou futile peut-être utile aux oreilles d'un touriste. Je me souviens même de son nom: Roger Courtois et du chauffeur noir, Roberto.

Il y avait bien un roulement des places dans le car qui ne permet pas toujours de pouvoir réagir au moment le plus opportun. Mais bon...

Le désavantage de ce mode de voyage, tout est minuté, programmé...

Un arrêt supplémentaire n'est pas permis, ni l'élargissement du temps d'une visite.

... "Time is money". 3.JPG

En plus, les 9 heures de décalage horaire avec nos pays d'ouest européen, il faut s'y adapter physiquement et en plus pour communiquer, il faudra appeler en pleine nuit en Europe.

Mon voyage, en deux étapes avec une escale à Atlanta et l'arrivée à Los Angeles, en milieu de journée, après un nombre d'heures incalculables avec la fatigue en supplément.

L.A. (à prononcé L E), pour les intimes. est survolé pendant un temps considérable tellement la ville est étendue.

Une mégalopole constituée de 88 quartiers juxtaposés qui s'étendent à perte vue mais dont la population ne se coudoie pas vraiment de quartier en quartier.

Une multi-ville construite toute à l'horizontale à l'exception de Down Town que l'on aperçoit dans le lointain.

Une multi-ville riche, énergique, créative, bouillonnante et inégalitaire puisque sur les 18 millions d'habitants, 3 millions vivent sous le seuil de pauvreté.

Le passage à la douane demande une attention soutenue pour répondre à une matrone noire à Atlanta, examinatrice de votre personne jusque dans vos moindres recoins.

...

L.A.

Un examen de ce que vous êtes bien conscient que vous êtes entré dans un nouveau monde c'est bien dans la Cité des Anges que vous allez le rencontrer.

L.A. n'est pas une ville, mais une suite de villages totalement différents.

Voir la Cité des Anges peut très bien se faire par l'intermédiaire

du peintre David Hockney .

 

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L'Art deco à L.A.

2.JPG

Son China Town

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Mais ce serait rater tellement d'autres choses...

Hollywood, Santa Monica... planent toujours aux dessus des souvenirs.

Venice, la Venise américaine

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Sunset Boulevard, le Walk of Fame, avenue avec plus de 2500 dalles en forme d'étoile avec les mains des artistes célèbres qui les ont fait mouler dans le ciment, une montée sur Hollywood au Rodeo Drive de Beverly Hills pour apercevoir leur propriété derrière des murs verdoyants.

"Universal studio" pour se rendre compte des techniques de constructions de films, des catastrophes sous le "Flash Flood" ou du Earthquate qui reconstitue une tremblement de terre avec 8 sur l'échelle de Richter.

"Back to the future", "ET", "World of Cinemagic", "Psychose", une représentation théatrale de "Wild Wide West"....

L.A. aussi une ville menacée par les incendies en été qui montre que tout reste fragile.

Départ le lendemain matin après avoir embarqué les bagages.

Après la Californie, départ plein Est vers l'Arizona, où l'on rencontre les champs d'éoliennes, le cimetière des avions, Palm Springs, la route des diligences, un cimetière des avions (...et pas de tramways), une 'armée' en ligne d'éoliennes...

...

L'Arizona, Montezuma Casle, Sedona...

avec Max Ernst

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Puis, ...Oak River, le Grand Canyon avec ses points de vue Sunrise et Sunset qu'il faut voir au levé du soleil très tôt le matin.

Place au Nevada...

Le barrage sur le lac Powell, Bryce Canyon, Zion Park,

une vallée des Géants qui mérite son nom

et qui me fait penser aux Américains

avec l'expression "Colosses aux pieds d'argile" ...

... mais Edward Abbey l'a admire bouche bée

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...

L'Utah

Le monument Valley de John Ford

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...

Las Vegas

... 0.JPGqu'il faut voir de nuit avec le Golden Nagget, le Mirage, le Caesar Palace comme repères, les shows d'eaux et de lumières, des chapelles dans lesquelles on se marie aussi vite que l'on divorce sous le charme d'un sosie d'Elvis Presley.

Des hôtels qui dénombrent des milliers de chambres, toutes harnachées de machines à sous.

Dans les salles de jeux où les photos ne sont pas autorisées de peur que l'on mémorise les vices du jeu ...

Il parait qu'il y a 2% de visiteurs qui ne jouent pas le moindre dollar... j'en ai fait partie.

La Fremont Street cache une histoire explosive

Le Strip, une histoire insolite

Une histoire de hauts et de bas

racontée par Hunter S. Thompson

...

San Francisco

...est la ville que je préfère, enfin, la ville la plus européenne des États-Unis. 0.jpg

Plus d'authenticité et de culture et moins de raffut.

Son pénitencier sur l'île d'Alcatraz. Son Golden Gate. La montée avec le "cable car" après le Fisherman's Wharf et le Pier 39 avec les otaries qui se dorent au soleil.

Ce n'est pas pour rien que je situe mon thriller de fiction

 ... avec Armistead Maupin

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San Francisco,

capitale de la contre-culture

Une ville décor idéal pour un film à suspense

Puis la redescente en longeant les côtes du Pacifique et

le retour en Californie en passant par la Silicon Valley.

Monterey, le Big Sur et ses falaises escarpées,

San Simeon, Santa Barbara, Malibu, Santa Monica...

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Pour arriver à Santa Barbara avec Zorro

et Johnston MacCulley

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Puis, il y a les anecdotes dont j'ai déjà parlé dans "Entractes et anecdotes" dont je rappelle certaines:

0.jpgUne question comment passer de 42°C sous un soleil de plomb et se retrouver en dessous de 0°C et avoir de la neige? Réponse, quitter Phoenix, où l'on mange du crotale au clair de lune et monter à Sequoia Park. Tout a été prévu même les parkas jaunes qui partirons au plus offrant. Les "rangers" vérifient si les chaînes du car sont bien présentes pour enrober les pneumatiques.

Se lever à 05:00 pour voir le lever de soleil sur le Grand Canyon, rien de mieux. Oui, d'accord, mais vaut mieux ne pas souffrir de vertige. Quant à survoler le Canyon en hélicoptère pour s'offrir une dose d'adrénaline car mieux vaut ne pas avoir déjeuner avant. Premier essai pour moi avec le vertige qui grignote l'entre-jambes. L'hélico est très différent de l'avion. Au dessus du Canyon, les vents sont forts et les trous d'air ne sont pas rares.

Manger du serpent dans le désert, pourquoi pas? Il n'y a pas que les serpents qui piquent. Faire gaffe où on met les pieds pour ne pas se retrouver plein d'épines dans les chaussures ou pire dans la peau. Elles traversent tout, ces putains de "Jumping Chollas". Les "Josuah trees" sont très bien dans le décor comme chandeliers avec les saguaros.

Faire un pari et s'y tenir. Visiter les machines à sous et ne pas y dépenser un dollar. Voilà qui est plus difficile à faire qu'à dire pour la plupart des gens. Mais je ne suis pas joueur et je n'allais pas commencé à le devenir à Las Vegas.

Comment ne pas parler de Walt Disney? Il est le rêve américain personnifié dans la splendeur du rêve. Le rêve à l'état natif dans le carton pâte qui oublie les réalités de la vie dans ses parcs.

0.JPGLes Américains sont et restent des enfants qui ont grandi pour devenir parfois des géants et souvent des terriens nanifiés qui ne connaissent que leur pays. 

"America first" ne date pas d'aujourd'hui.

La malbouffe est proverbiale à part dans les restaurants dans lesquels ce sont des chefs étrangers qui cuisinent.

Zizi écrivait dans son livre "Quant à nos hamburgers, boulettes de viandes hachées, on nous les a servis recouverts de lait caillé avec, dessus, une tranche d'abricot en conserve piquée d'un clou de girofle. Finalement, nous avons demandé 'deux œufs sur-prise' en insistant bassement pour qu'on nous les fasse cuire... sans surprise".

La bouffe pour un Belge est importante.

Ben, la "grande bouffe" est ailleurs.

Elle est convertie en dollars et elle est lourde de graisseuse.

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Personnellement, je me souviens des cannettes de café qui étaient déposées sur toutes les tables comme un cadeau du ciel au moment de la commande.

Tout est historique aux États-Unis qui n'ont qu'une courte histoire et donc tout est important. Tout peut être incroyable en Amérique, aujourd'hui encore.

L'élection de Trump à la présidence en a surpris beaucoup d'Européens.

Tout y est presque possible...

1.JPGEn mars 2012, "Le Point" avait publié un Hors-série  "Faits & mythes"' avec le titre "Le rêve américain. Pourquoi vit-il encore?".

J'en avais parlé dans cet article...

Aujourd'hui avec Donald Trump à la barre, pour les Haïtiens américains qui émigrent, c'est plutôt le rêve canadien.

Si Dieu créa l'Amérique, puisqu'on dit "God bless America" avant de commencer un projet,  il a dû la parfaire au Far West.

La réponse d'aujourd'hui, c'est peut-être encore en Californie dans la Silicon Valley qu'il faut la trouver.

L’État de Californie possède le même PIB avec seulement 40 millions d'habitants que la France avec 65 millions.

D'autres occasions plus stratégiques se sont produites et si cela ne vaut pas le détour, rien n'empêche de les inscrire dans les souvenirs avec leurs ratés et leurs réussites.

Mon voyage de 1993 a eu des oublis dont le Parc du Yosemite et la "Death Valley" que vous retrouverez parmi d'autres points sous ce lien.

0.JPG

Je reviens à Zizi qui n'est plus de ce monde depuis 2012.

Il commençait son livre par une question "Pourquoi suis-je allé aux États-Unis?", alors que le titre était "Redécouvrir l'Amérique"? >>>>>

C'est peut-être un rêve latent...

... ou comme il l'écrivait "...avec le recul du temps, quelque difficulté à nous faire une idée juste et une opinion équitable".

...

 Une dernière anecdote

....très personnelle, celle-là?

Comme il était de coutume, quand on s'inscrit pour faire un voyage en prenant des vacances, il est assez normal d'être questionné par ma mère.

Ce fut le cas dans une certaine excitation inhabituelle. 0.jpg

Les informations requises et répondues ont été plus précises que d'habitude sans restrictions.

Le jour de départ, qui était dans le hall d’accueil?

Ma mère.... Elle avait été réserver une place pour le même voyage à la même agence.

La surprise fut diversement appréciée.

Les années suivantes, les réponses aux questions de ma mère sur le sujet "vacances" sont restées plus vagues.

Comme ce fut son dernier grand voyage sur cette Terre, avec le recul du temps, on peut déduire que ce fut une séance Win-Win de la "Dernière séance"...

 

Quelques photos extraites de 600 dias sous ce clic

 




 No country for amphibians

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Eriofne,

 

Mise à jour 17 août 2017: Naissance Hollywood il y a 100 anspodcastpodcast

Commentaires

Super billet qui m' a un peu rappelé mon voyage a Las-Végas en 1996.
Mon seul désir est de retourner un jour aux USA, si ma santé me le permet.
J' aimerais bien traverser la 66 road, d'est en ouest avec une voiture est un guide, puis survoler les rocheuses, traverser la vallée de la mort.
Ensuite direction le nord du Montana, La Louisiane, puis l' Alaska, et enfin retour en France "via" une escale a Wunipeg, Canada, et au Québec.
(Bref, un sacré périple)!...

Bien cordialement.

Écrit par : bourgade | 27/08/2017

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Content qu'il vous ai plu.
Les vidéos contenant les documentaires qui ont été présentés avec différents artistes me paraissaient très judicieuses.
J'ai écrit plusieurs articles avec les Etats-Unis comme toile de fond.
En France, à part dans les années 60-70 (dont je parle dans mon billet anniversaire qui parle des chansons d'époque) l'Amérique n'est plus aimée, si pas haïe,
Sur Agoravox, lancer un billet ou une opinion à son sujet et ce sont des répliques pour le moins très vertes et disgracieuses.
C'est compréhensible depuis l'accession de Trump à la présidence.
Trump a divisé l'Amérique en deux clans.
L'Europe a très généralement suivi celui des anti-Trump.

Écrit par : L'enfoiré | 27/08/2017

J'avais été à Las Vegas en Novembre 1996 à l'occasion du concert de Johnny Hallyday. (Johnny a toujours été mon professeur de géographie)!...

Cela mis a part, je ne vois pas comment les gens puissent haïr les USA ?
A cause de D.TRUMP ?
Moi ce que j'en dit: C'est que les USA auront du mal à trouver un meilleur président que D. TRUMP. (Mais ce n'est que mon opinion) !....
Et puis en France, de toutes façons depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous avons toujours été gouverné que par des cons, et ça continue, alors....
Le moins con aura été Mitterrand, et pourtant je ne suis pas socialiste, mais FN.

Les gens n' aiment pas les USA, La Russie, la Chine, La Corée du Nord ?

D'accord ! Mais y a-t-il des attentats en Chine et en Corée du Nord ?...

Et mème en Russie les attentats sont rares...

Car dans les pays que je viens de citer, les terroristes on les "dessoudent" !

C'est en Europe qu' il y a le plus d'attantats, car nos politiques sont complétement avachis et idiots.

Bien cordialement.

Écrit par : bourgade | 28/08/2017

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Je me doutais de la raison du voyage.
J'espère que vous ne le suivrai pas jusqu'au paradis des chanteurs et des artistes.
Ce matin on apprenait la mort de Mireille Darc.
Johnny Halliday, j'en ai parlé dans mon dernier billet à l'occasion de l'émission sur France3 de vendredi qui parlait de "Salut les copains" et qui m'a fait revivre beaucoup de souvenirs
Johnny était déjà là, quand j'étais teenager.
Pourquoi hair les USA?
Parce qu'il fait partie de ce qu'on appelle "l'Empire" qui intervient partout dans le monde.
Les Américains décrit en suivant ce magazine qui posait la question "Le rêve américain vit-il encore?"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/03/16/le-reve-americain-vit-encore.html
Lisez les commentaires.
Lisez ensuite le billet que j'ai dû ouvrir pour compéter en demandant un entracte
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/05/27/entracte-et-anecdotes.html

Ce qui ne va pas chez Trump et qui déplait c'est qu'il navigue à vue.
Un jour il dira blanc et le lendemain, noir.
C'est un instable et quelque peu psychopathe.
Il suffit de voir ceux qu'il a liquidé dans son équipe.
C'est son inconsistance, Trump lui-même qui est son pire ennemi.
L'Amérique est très divisé.
J'ai travaillé avec des Américains pendant 30 ans.
Dans un pays immense, difficile d'être proche idéologiquement.
C'est du 50 - 50 et cela peut mener à des situations dramatiques.
Le climat y est extrême. Des incendies à l'Ouest, des Hurricanes à l'Est et des cyclones dévastateurs au centre
Actuellement, nouvelle débâcle à Houston
Une réédition de 2005 en Louisiane.
Les plus riches garés loin des côtes et les pauvres ...

Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2017

Oui, je reconnais que les USA veulent toujours être les gendarmes du monde, et c'est quelque chose que je n' aime pas moi non plus, mais ce n' est pour cela qu' il faut détester l'Amérique, ainsi que TOUS les américains.
Parmi les Américains, il y en a des très cond, et d'autres très gentils, comme dans tous les pays du monde.

Les riches dans des bonnes régions climatiques, et les pauvres dans des régions au climat pourrit cela s’observe,t aussi dans d’autres pays......

Johnny a fait construire sa maison a Los-Angeles, pas en Louisiane....(Ceci dit, la Californie est la région la plus sismique des USA, et la plaque "tectonique" qui sépare la Californie du Japon,) donc les Californiens sont autant en danger que les habitants de la Louisiane. Ce sont des dangers différents, c'est tout .

Pour la France, en ce qui me concerne, le climat le plus pourrit, c'est toute la vallée du Rhône a cause de ce vent qui rend fou ! Pourtant il n' y a pas que des pauvres dans cette région...

Ma région de naissance se trouve être la région d' Avignon, mais depuis que je me suis installé dans le Massif-central, et que je n' ai plus ce vent qui rend fou, je me sens beaucoup mieux et je suis heureux du climat de Montluçon.

Pour en finir avec les USA, le bordel en Irak et en Afghanistan, c' est l'oeuvre de BUSH, pas de TRUMP, vu que cela a commencé après les tourniques du 11 Septembre 2001. ( Depuis la destruction de l’Irak, ce pays est devenu pire que lorsqu'il y avait Satan-Hussein !) Pareil en Afghanistan !
Et en Syrie !
Si Trump déclarait une guerre, (par exemple avec la Corée du Nord,) ce serait de sa faute, mais sinon il 'a pas a hérité des conneries de ces prédécesseurs. (Enfin a mon avis).....


Bien cordialement.

Écrit par : bourgade | 28/08/2017

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Et ceci:
Fumée épaisse, maisons en ruines, voitures calcinées: un spectacle de désolation attendait samedi Donald Trump à son arrivée à Paradise, petite ville presque totalement rasée par l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie.
Le visage grave sous sa casquette camouflage «USA», le président américain, qui ne portait pas de masque malgré l’épaisse fumée qui enveloppe toujours la région, a constaté l’ampleur des dégâts aux côtés de la maire de Paradise, Jody Jones.
«C’est très triste à voir», a-t-il déclaré après avoir passé une vingtaine de minutes dans un camp de mobile-homes, où seul un drapeau américain apportait une touche de couleur au milieu des cendres.
«En ce qui concerne le nombre de morts, personne ne sait véritablement à ce stade, il y beaucoup de personnes portées disparues», a-t-il ajouté.
Le «Camp Fire» a ravagé près de 60.000 hectares dans le nord de la Californie. L’incendie a fait 71 morts et plus de 1.000 personnes sont encore portées manquantes.
Dans le sud de l’Etat, près de Los Angeles, le «Woolsey Fire» a brûlé près de 40.000 hectares, dont une partie de la célèbre station balnéaire de Malibu, prisée des stars.
Près de 9.000 pompiers sont déployés sur les deux brasiers, qui ont entraîné l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants, dont beaucoup n’ont pas encore été autorisés à regagner leurs foyers.
L’essentiel des opérations de recherche des personnes disparues a lieu à Paradise, où vivaient de nombreux retraités qui n’ont pas réussi à fuir à temps.

Visible à plus de 200 km
Dès les premiers jours de l’incendie meurtrier, M. Trump a dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du «Golden State», oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l’Etat fédéral.
Il a aussi menacé de couper les fonds fédéraux, alors que le Congrès a consacré un budget de 2 milliards de dollars à la lutte contre les incendies pour l’exercice budgétaire 2018.
Samedi, juste avant son départ, il a de nouveau enfoncé le clou: «Il nous faudra de la gestion différent, je dis cela depuis longtemps».
Le réchauffement climatique a «peut-être un peu contribué» à la progression fulgurante des flammes, mais «le plus gros problème, c’est la gestion», avait-il expliqué la veille sur Fox News.
La Californie est sur tous les fronts contre le milliardaire républicain, de l’immigration à l’environnement, en passant par la régulation des armes à feu. L’Etat le plus peuplé des Etats-Unis est aussi celui qui compte le plus d’immigrés et de sans-papiers, largement ciblés par la politique présidentielle.
L’impact du «Camp Fire» est visible à plus de 200 km au sud de Paradise, jusqu’à San Francisco, où les autorités ont lancé vendredi une alerte à la pollution, l’indice de la qualité de l’air atteignant le niveau de villes comme Dacca, la capitale du Bangladesh. Les écoles publiques y ont été fermées vendredi et le pont du Golden Gate était enveloppé d’un épais brouillard.
«C’est très mauvais», commente un habitant de la ville, Melvin Karsenti. «Il y a ce nuage permanent sur la ville. L’air semble plus épais. Je n’ai jamais vu autant de gens portant des masques».
Plus au sud, le «Woolsey Fire» était pour sa part contenu à près de 80% et les pompiers espèraient l’éteindre d’ici lundi.
L’enquête se poursuit pour connaître l’origine des deux incendies.
Une plainte a été déposée contre le fournisseur local d’électricité Pacific Gas & Electric (PG&E) qui a évoqué un incident sur une ligne à haute tension juste avant le déclenchement du brasier à Paradise.
La Californie, victime de sécheresse chronique depuis plusieurs années, a connu plusieurs incendies majeurs depuis un an, qui ont fait plus de 100 morts et brûlé des centaines de milliers d’hectares.

https://www.lesoir.be/190673/article/2018-11-17/californie-paradise-ville-devastee-par-le-feu-trump-exprime-sa-tristesse

Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2018

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Les États-Unis de John Steinbeck

En 1960, deux ans, avant de recevoir le prix Nobel de littérature, John Steinbeck part à la découverte des États-Unis à bord de son mobile-home, baptisé Rossinante, comme le cheval de Don Quichotte. Accompagné de son caniche Charley, l’écrivain arpente pendant onze semaines les routes de son pays, pour tenter de comprendre ses compatriotes et contemporains. Un road trip de quelque 16 000 kilomètres à partir de New York, où il réside. En traversant à l’aller le nord-est jusqu’à la Californie, puis au retour le Texas et la Louisiane, l’auteur des Raisins de la colère porte un regard désenchanté sur l’Amérique. Dans son ouvrage Voyage avec Charley, celui qui a dépeint avec force les ravages de la Grande Dépression chronique les dérives naissantes de la société de consommation et d'un pays qui, à l’aube des sixties, reste gangrené par le racisme.

https://www.arte.tv/fr/videos/056762-000-A/le-grand-tour-des-litteratures-les-etats-unis-de-john-steinbeck/

Écrit par : L'enfoiré | 30/01/2019

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Les Etats Unis, ça n'existe pas (Paul Jorion) qui y a vécu pendant plusieurs années.

https://www.pauljorion.com/blog/2021/02/22/video-les-etats-unis-ca-nexiste-pas/

Écrit par : Allusion | 25/02/2021

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Désert de l'Arizona, au cœur du nouveau Far West

François Mazure vous emmène en Arizona, à la frontière mexicaine. Avec les unités spéciales de lutte contre les cartels mexicains, il s'est immergé au beau milieu du gigantesque désert, grand comme sept fois la Belgique, qui longe la frontière. Une zone où se déroule actuellement une crise humanitaire sans précédent. L'an dernier, 2,3 millions de personnes ont traversé cette frontière illégalement. C'est six fois plus qu'il y a cinq ans. Le trafic d'êtres humains est devenu, avec le trafic de drogue, la principale source de revenus des cartels mexicains. Les montants engrangés par les passeurs ont atteint un montant record de 13 milliards de dollars l'an dernier.

https://auvio.rtbf.be/media/un-monde-a-part-un-monde-a-part-desert-de-larizona-au-coeur-du-nouveau-far-west-3055371

Écrit par : Allusion | 23/07/2023

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