Les langues, un sacré jeu de langue (23/03/2009)

0.jpgLa semaine dernière, à l'occasion de la Journée de la Francophonie, Bruxelles tentait de réformer la langue française. Événement à polémiques entre progressistes et accrochés à la langue dans son statut actuel. Mais le français n'est pas seul.

D'abord, qu'est ce qu'une langue? Wikipedia dit "la langue est un système de signes linguistiques, vocaux, graphiques ou gestuel, qui permet la communication entre individus".

Tout un programme avec une destination réelle d'"outil à la communication".

Quand l'outil n'est pas utilisé par un grand nombre de personnes, le préserver à tout prix, car, ce n'est pas un outil tout à fait comme les autres.

La diversité des cultures des hommes est intégrée dans cet outil. C'est donc normal. Il faut aussi répondre aux usages, aux prépondérances et aux préférences de ses utilisateurs. Les langues sont les véhicules de la pensée, du plus spécialisées au plus généralisées dans cette fonction et son cadre d'utilisation.

Que constate-t-on dans la pratique? Ce qu'en dit Wikipedia: l'anglais, comme langue du commerce et de la science, l'espagnol comme langue d'Amérique latine, le portugais au Brésil, le chinois et l'hindi pour l'Asie, le français dans la diplomatie. Objectivité par l'expérience ou par les convenances.

Le client à toujours raison par son pragmatisme intégré dans ses habitudes. Le client vit avec sa ou ses langues en même temps qu'avec son temps. Il l'adaptera ou les torturera à son usage et pas inversement. Il ne faut pas oublier que l'effort pour son apprentissage lui incombe. Il vaut que l'efficacité et que l'aisance de la conversation corresponde à ses aspirations. Il éliminera sans même l'avouer ou s'en rendre compte, ce qui ne lui parait pas nécessaire dans un jargon qui lui est personnel. Il baragouinera ce qui ne lui semble pas essentiel et cela pas uniquement dans une langue étrangère.

La réforme de la langue française, proposée la semaine dernière à Bruxelles, répondait à un besoin de rajeunissement pour simplifier en fonction des usages et des calages les plus flagrants de la langue française. Présentation de nombreuses modifications: Une langue, ce n'est pas rigide. Les Dix règles et exceptions et les 800 mots rectifiés en nouvelle orthographe sont sortis de l'analyse, quand je dis "orthographe", pourquoi pas, phonétiquement, ortografe. Dilemme entre réduction des "scories" inutiles de la langue et la peur de perdre les racines des mots de "sa" langue qui proviennent de l'histoire, du latin et du grec.  0.jpg

Après l'annonce et avec la liste des adaptations, un "tchat" s'était ouvert, le mardi de la semaine, sur le site du journal Le Soir. La passion est vive dès l'entrée en matière quand on parlait d'une langue qui est sienne. J'y ai pris place sous mon pseudo et j'ai suivi, très attentif et loin d'être inactif. Beaucoup de stabilisateurs de la langue. Lancer quelques pavés dans la marre comme dire "si une langue n'évolue pas, elle meurt tôt ou tard", cela révulsait ou enchantait à la fois. Pas d'unanimité, c'était clair. "Réformer pourquoi faire? Elle est très bien comme elle est notre langue. 0.jpgSa richesse réside d'ailleurs derrière ses exceptions.", était-il répondu de manière péremptoire et volontaire. Pour tâter le terrain, je m'étais permis quelques entorses parallèles en parlant de l'anglais et de l'espéranto. Au sujet de l'anglais, il y eu des réactions vives, de l'espéranto, pas la moindre. Ce n'était manifestement pas la tasse de thé des interlocuteurs présents. En chercher les raison, je verrai plus tard, me dis-je.

Vendredi matin, à la Première radio, nouvelle approche de la langue française, celle des nouvelles technologies. Intermedias se proposait à une tâche d'intégration par l'intermédiaire des nouvelles technologies. Là, les choses changeaient et évoluaient pour suivre le rythme du modernisme à s'en perdre. Beaucoup de mots qui sortaient du chapeau mais pas du tout du dictionnaire. Le besoin d'idée neuves et de vocables qui puissent les exprimer, faisait la loi. Le "PostIt" et la simplicité pour seule base. Les terminaux d'ordinateurs et des médias mobiles auraient doublé pour donner l'accès à l'information dans tous les cas de figure. Un mot exprimait ce mouvement, l'affordance, un état qui suggérait sa propre utilisation et le fait, parfois, en dépits de sa propre volonté. Nous sommes dans l'ère de la vitesse, de la complexité des termes et des idées qu'il fallait harmoniser par le plus de compromis ou à partager par l'obligation. Ne rien compliquer dans le processus et cela marcherait à plus ou moins court terme. En parallèle, si l'orthographe ne collait plus à l'actualité, elle changerait d'office.

Constatations et objectivités. Les SMS et les "tchats" sur Internet imposent de nouvelles lois de la liberté. L'anglais dans les technologies se substitue aux autres mots, insidieusement, peut-être mais aussi par soucis de ne pas se fourvoyer dans une compréhension aléatoire par une traduction qui multiplierait les concepts sans plus les identifier. Le courriel, c'est bien joli, cela peut donc passer en parallèle avec "eMail". La fantaisie entre aussi dans les appréciations de ses clients pour créer de nouvelles représentations des concepts écrits. Quelle est la traduction française de "tchat" d'ailleurs?

L'animal pourrait bien être déçu.

Tout dépend de l'âge de l'utilisateur, en effet et cela du plus conservateur au plus avant-gardiste.

La langue anglaise subit, elle-même, des substitutions par les chiffres, pris dans leur seule prononciation (le 4 pour "for" anglais, par exemple). Réduire le temps de l'introduction et de la transmission comme seuls impératifs dans ce cas. Appréciée, elle se propage à la vitesse de la lumière. Pas de codification, pas de règles, langue qu'on ne comprend que par l'habitude. Est-ce détruire la langue originale ou est-ce l'originalité qui maintiendra la langue vivante?

C'est aussi un grand retour de l'écrit quand le virtuel a pris son envol. Tout ne passe plus par la voix.

Au cours de plusieurs articles sur l'antenne d'Agoravox, la langue française s'est vue défendue à juste titre mais souvent en opposition avec la langue anglaise. Antagonisme de bon ou de mauvais aloi? Guerre d'arrière garde, perdue d'avance par les habitudes ou au contraire une chance de se comprendre dans le monde?

Comme la Francophonie ne se sent pas suffisamment en force pour contrer, par le volume, l'usage et la suprématie de la langue de Shakespeare, les espérantistes se proposent de donner une alternative en Europe, en passant par l'Inde. La vérité sortirait même de la bouche des anglais.

Et j'en passe et des meilleurs.

Les intentions ne sont pas nécessairement claires. Cela flaire bon le lobbying à plein nez, parfois, mais ce n'est pas nécessairement grave.

L'alternative de l'espéranto, peut-être déjà, judicieuse dans sa forme actuelle mais qui, à mon avis, pourrait toujours subir une réactualisation tout comme les autres langues. Facile et plus rapide d'apprentissage, plus logique, nul ne le conteste. Mais, avoir la chance d'être construite en dehors du circuit des langues maternelles et plus ou moins en vase clos, utilisée par les seuls initiés volontaires, impose encore plus de réflexions et d'analyse. Une langue, transmise par les parents, dès le plus jeune âge, s'utilise, mais c'est, sans contrainte et avec le reflex naturel du besoin.

Ce n'est pas le cas ici. Je m'étais évertué sur les sites susmentionnés à montrer que rien n'était parfait en ce monde et que même si la perfection n'était pas loin, elle se verrait contestée si elle n'était pas remise en question. Comme en tout, on n'aime que ce qu'on connaît bien et la première étape, c'était tout de même de passer le cap.

Véritable croisade, donc, et qui continue sans discontinuer. Incompréhensions et tergiversations pour prouver que j'étais à côté de mes pompes. Simplifier ne se faisait pas en augmentant ce qui existait ailleurs ou en s'obligeant à les intégrer que pour la seule raison de la conformité avec ses antécédents concurrents.

Construire, c'est guérir les erreurs du passé, pas les reproduire.

Oui, je l'ai dit, l'espéranto se veut logique avec peu de règles et des affixes pour composer les mots de son vocabulaire. Il est facile à apprendre, je répète. Il est vendu comme tel et c'est vrai. J'en ai suivi les bases et la construction. Un alphabet composé de plus de lettres que l'alphabet des langues européennes occidentales semble pour moi assez étrange dans le processus de la simplification et de rationalisation même pour ajouter des sons qui ne sont en fait que des phonèmes concaténés. Cela impose, de fait, l'installation d'un software "eo" à son utilisateur sur les ordinateurs du monde.

0.jpgLes accents qui reviennent en force, sont en porte à faux avec la tendance actuelle à les éliminer. La composition des mots existe dans plusieurs langues et ne facilite pas nécessairement la compréhension ni la rapidité d'utilisation dans la conversation sans la mémoire du mot dans son entier. Le néerlandais, que nous utilisons en Belgique, par exemple, réunit des mots entiers différents pour en créer d'autres. C'est probablement une des difficultés importantes, presque insurmontables pour les Wallons vu la longueur des mots résultants.

Schizophrénie du désintérêt, peut-être, aussi. C'est lors du plus jeune âge que l'esprit est le plus ouvert par le jeu et le moins corrompu par des envies ou des déviances de parti pris ou autres. Ce ne l'est plus dans la suite.

Changeons de crèmerie, on n'y arrivera pas ce jour-là.

Petit retour en arrière. Mercredi, changement de médias. La télé offrait notre émission contestataire hebdomadaire "Questions à la Une". Les commentaires qui se trouvent sur le site démontrent aussi le côté passionnel. Deux sujets comme d'habitude. Pas la moindre relation rappelée avec la semaine et la réforme du français mais sous-jacente très probablement.0.jpg

Le premier sujet, très local, "Sommes-nous capable d'apprendre le néerlandais"?

Manifestement, l'enseignement n'est pas au top de sa forme en Wallonie à de rares exceptions. Drame de la volonté ou de l'obligation des relations.

"Aimer manger" ne se ferait qu'en mangeant pas en regardant les plats.

Si le néerlandais ne semble pas à la portée des Wallons, l'enseignement dans des classes trop nombreuses et derrière un archaïsme des programmes, ne permettrait pas, non plus, de le parer au problème dans les meilleures conditions, à part dans certaines exceptions.

Le sujet suivant est plus général. Il annonce d'entrée que sur les 6000 langues dans le monde, la moitié risquerait de disparaître dans la centaine d'années si on n'y prend garde. Une disparition d'une langue toutes les deux semaines serait le rythme de l'extinction.

Titre de la séquence "Bientôt une seule langue pour le monde entier".

Catastrophe pour l'humanité car un peuple meurt à chaque perte d'une langue en emportant sa culture. L'originalité n'aurait de prix que dans la diversification. Une course des linguistes pour conserver les derniers utilisateurs de ces langues en perdition et de dialectes menacés d'extinction essaye d'enrailler le processus.

Dans l'histoire, l'exemple de l'Australie était caractéristique. Les 12 langues des Aborigènes, soit 95% du patrimoine linguistique de ce pays ont disparu. Drame de la colonisation et du génocide organisé, lié, au début du 20ème siècle et à des techniques de séparation des enfants de leurs parents métissés pour mieux les asservir. Éradiquer l'identité par l'obligation de parler l'anglais.

A constater, entre parenthèses, dans cette émission, les meneurs du débat, des linguistes, s'exprimaient en anglais.

0.jpgLa langue est identitaire, est un univers de poésie, de musique et de littérature, était-il dit. La perte de confiance en soi serait la conclusion de sa disparition. Une génération suffirait aussi pour que le risque de disparition menacerait une langue.

Mais les langues importantes dominent les autres comme rouleaux compresseurs, était-il ajouté par l'orateur très probablement américain.

Commence un défilement de langues plus ou moins exotiques pour nous.

En Chine, le mandarin est pratiqué par 874 millions de locuteurs chinois. Les autres langues sont mises hors circuit par l'État et le Gshian et le Changsha-Hua disparaissent progressivement. Le mandarin est la langue la plus utilisée dans le monde quantitativement. Préférence avouée pour suivre le travail, c'est le mandarin. La chinoise de l'émission s'est forcée à se conformer au mandarin et imagine qu'un jour, cette langue pourrait dominer le monde.

Les Scandinaves ont 3 langues, le suédois, le norvégiens, le danois, et se comprennent partiellement sans l'avouer. Elles sont différentes probablement pour des raisons politiques et souvent l'anglais fait le pont plus ou moins harmonieusement.

Au Mexique, le vocable "indien" est péjoratif. Supériorité de l'espagnol sur la langue totonac.

Le langage live, parlé par les livoniens, écartés par la force par lettonniens. Non transmise, non écrite, la langue meurt comme si elle n'avait jamais existé dans l'esprit du dernier ou de l'avant dernier pour lui faire la conversation. Cinquante langues qui ne sont plus parlées que par une seule personne dans le monde.

Le mlabri entre le Laos et la Thaïlande n'est plus parlé que par 300 personnes. Langues primitives que certains linguistes s'attardent à transcrire.

Le sheng, mélange de swahili et d'anglais, revit au Kenya dans un conflit de générations parce que ce sont les adolescents qui l'entretiennent et l'utilisent pour se dissocier des parents. Le sheng évolue plus vite qu'espéré même, jusqu'à ne plus se faire comprendre entre les quartiers. Il ne faudrait pas que le sheng oublie le but principal: communiquer. Cette voie est encore plus destructrice des autres langues qu'elle entraîne dans leur transformation.

Une langue vit grâce à son évolution pas à ses révolutions successives dans le court terme. Depuis 1000 ans, l'anglais a subit une foule d'influence en provenance de 350 langues différentes, était-il rappelé.

Les créateurs, les businessmen, s'expriment en anglais, aujourd'hui. L'effort pour communiquer est-là comme point de repère car le monde est devenu global. « Pas vraiment le choix, même si l'anglais n'a jamais appris, la langue n'a plus rien de local », reconnaissent des jeunes du tiers monde. Défit mondial urgent de conserver ce qui doit l'être, les langues et dialectes comme faisant partie de l'histoire mais modernisme qui impose sa propre loi. Linguistes au travail, donc, pour mettre en écriture l'oral qui mourrait sinon à coup sûr.

20080523Taire le silenceConseil Ministres.jpgDire "je t'aime" en toutes les langues n'est ce pas les premiers mots appris? L'émission le présentait en chaîne.  

Comment dit-on cela en langage SMS, d'ailleurs?

On ne le dit plus, il est mémorisé dans ses variantes et choisi par sélection. Preuve que les automatismes sont le cheval de bataille d'aujourd'hui, impersonnel, mais efficace.

L'important, à coup sûr, c'est d'être compris, pas nécessairement de chercher à être correct à 100%. On baragouine mais dans beaucoup de cas, cela suffit. Comme une publicité pour l'étude des langues, le rappelait, il vaut mieux avoir compris quand une explosion est imminente, plutôt que s'escrimer avec l'accent ou l'orthographe ad hoc. Oser parler, communiquer, combattre sa timidité sont les moyens pour réussir le partage des idées de son "ego" et de celui des autres. La motivation fera toujours la différence pour étudier une langue. Puristes et intégristes contre la pratique et le temps. Le choix personnel reste plus que jamais en vigueur. L'immersion comme moyen de sauvetage et cela marche.

Mais, revenons une dernière fois, au titre iconoclaste de la séquence de l'émission: si l'humanité ne parlait qu'une seule langue?

Le Magazine des Philosophies, se posait la question.

Un "global english" y était proposé et rejeté par Barbara Cassin. Le rêve de Leibniz d'une langue parfaite avec des caractéristiques universelles viendrait en contradiction avec la condition pluraliste de l'humanité. Si l'opacité des relations humaines serait réduite dans une même compréhension, ce serait le "desespéranto" comme l'appelait Michel Deguy et perdrait l'inventivité par la nécessité de la traduction.  

Bruxelles, ville bilingue, n'a pas été choisie au hasard dans ce débat des langues. Nous avons dans la capitale de l'EU plus de 30 langues qui se mélangent dans les rues ou dans quelques quartiers plus spécifiques.

Pragmatique, je dirais personnellement que connaître deux langues au minimum serait un "must", pardon une "obligation". Une pour la langue maternelle, une autre pour les relations internationales. Pour le migrant, la langue du pays d'accueil, en plus. Problème qui ne peut se résoudre qu'à la ou les sources: la mère, l'école ou l'expérience de la rue.

"Anglais, allemand ou espagnol? Japonais, grec ou russe? Pourquoi se compliquer l'existence à apprendre plusieurs langues, il suffit de ne pas voyager", citation qui ne tient plus quand un monde, devenu "village" et qui vient à vous. Dire connaître l'anglais ne veut rien dire. Une langue s'appréhende en fonction de son usage, pas dans l'absolu exhaustif des ses fonctionnalités.

Entre temps, de grâce, ne dites pas qu'il parle allemand à un Luxembourgeois. J'en ai fait l'expérience. C'est mal apprécié.

Tiens, je remarque que l'espéranto n'a pas effleuré l'émission de « Question à la Une ».0.jpg

Auraient-ils oublié quelque chose? Parti pris? Je ne chercherai pas la raison.

Le magazine "La Recherche" parlait, dans son numéro d'avril, de l'avenir des langues. Il se posait la question de parler en Spanglish, en Globish ou en Broken English? Il constatait qu'aucune langue n'a une durée de vie prévisible. Beaucoup de langues disparaissent mais d'autres apparaissent. Si les aborigènes de l'île d'Hokkaido n'ont pu retrouver leur langue aïnoue qu'en 1997, si le "lio" ou "kasabe" du Cameroun disparaissait faute de participant en 1095, les transferts linguistiques existent. Les créoles prennent de la vigueur. Le français parlé en Afrique ne sera plus nécessairement du pur français même situation qu'au Canada. Le croate et le serbe ne sont plus des dialectes depuis la division de l'ex-Yougoslavie. Véhicule de la mondialisation, en Europe, l'anglais gagne du terrain. Douze langues occupent 44% des locuteurs dans le monde. On parle en 253 langues sur Wikipedia, ce qui donne une bonne indication. Quant à l'Europe, quand va-t-on fixer une langue type "euro"?

Dernière question angoissante que l'orateur de l'émission « Questions à la Une » proposait de nous poser "Et si ma langue n'avait jamais existé?".

J'y ajouterais une autre question "Et si j'avais été muet, manchot et idiot?".

 

L'enfoiré,

 

Sur Agoravox, un jeu de langue ou d'autre  choses? 

 

Citations:

 

 

Mise à jour 10/4/2009Claude Hagège apparaissait dans les actualités de France2. A la question "pourquoi si peu de Français qui connaissent l'anglais à la sortie des classes?" Réponse: "Parce le français serait une langue internationale mais bien loin de l'anglais". 

 Mise à jour 25/1/2021: Tentative de sauvetage du patrimoine linguistiquepodcast 

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