La méchanceté, tout un art (12/08/2009)
Le Magazine Littéraire de cet été avait un dossier très complet sur l'Art de la méchanceté. En littérature, c'est par un échange de mots parfois "verts" avec une certaine méchanceté que l'on remplace par un coup de poing bien placé dans un monde plus physique. Mais, alors comment exerce-t-elle son art, cette méchanceté et quelle est son histoire?
Quelques chapitres de ce dossier devraient nous éclairer sur les épisodes d'une mise en condition pour exercer l'Art de la méchanceté.
"Imitons, imitons" titrait l'édito initial de J. Macé-Scaron.
"Avant que l'apprenti puisse dire quelles cadences il préfère vraiment, il lui faut avoir sondé toutes les possibilités, il lui faudra avoir longuement fait ses gammes littéraires. Il a singé Wordsworth, Defoe, Montaigne, Dumas père sir Thomas Browne avant d'être l'incomparable Robert Louis Stevenson".
Déshumaniser les relations humaines semblait son plus grand reproche.
Pourtant le malin plaisir de refroidir les instincts, les plus humanistes, de nuire son prochain, se cachait derrière quelques répliques qui suivirent. Alors, cette fois, appelons un chat, un chat. Le mot "méchanceté" n'avait même pas été effleuré dans l'article. Étudions-en les arcanes dans le passé et dans notre présent.
Il y a les critiques littéraires officiels, ceux qui sont là pour orienter les lecteurs, pour donner une leçon, violente à la base ou non vers l'auteur du texte. Ce filtre peut prendre le mauvais chemin et faire dévier l'initiateur de l'œuvre littéraire pour mauvaise compréhension des buts. L'amour de la réplique poivrée vient comme maître atout. L'œuvre écrite manque d'aisances dans le droit de réponse et d'interactivité. Alors, l'auteur s'en retrouvera parfois groggy, mais c'est la règle du jeu.
L'interactivité devrait, pourtant, avoir une place prépondérante. Dans les forums virtuels de la Toile, ce n'est pas le cas. Certains auteurs se payent un maximum d'interventions sous forme de trolls sans consistance, haineuses, partisanes, entrecoupés, heureusement, de passages plus intéressants. La propagande n'est pas exempte des forums et mérite des alertes avec réactions bien musclées. Placer son désaccord, sans précisions, n'a pas la moindre efficacité, ça c'est sûr. Mais l'anonymat a permis de descendre le niveau et la valeur proactive des interventions.
"Pimenter" pour faire mouche avec le moins de mots possible est pratiqué depuis la plus haute Antiquité. Des hiéroglyphes prouvent que les anciens Égyptiens osaient critiquer leur Pharaon par leurs petites faiblesses.
Tout le monde se rappelle du panache de la tirade du nez de Cyrano de Bergerac. De l'humour grinçant, mais de l'humour vrai et bien construit. Pas de méchanceté bête. Une réplique, sans faux fuyant, vaut tous les discours de la Terre. Tout le monde n'est pas à mène de faire usage des bons mots bien salés et poivrés. Il faut de l'expertise et de la connaissance du sujet pour enrayer toute contre attaque. Prévoir l'imprévisible. La rixe oratoire n'en sera que plus belle que si les pouvoirs ne sont pas plus forts d'un côté que de l'autre de la barrière. A armes égales, cela devient un arc et une flèche. Une flèche et un arc. Rapports de forces égaux sans disgrâce politique. De la belle ouvrage. La diplomatie viendra par après.
Le savoir apporte le pouvoir mais le pouvoir par son côté radical, casse tout et s'interpose pour tomber dans l'idiotie. La subtilité est ailleurs et se cache derrière les ambiguïtés de haut vol. Pas de deuxième essais ou alors de la même veine. Les plus beaux succès viennent d'ailleurs suite à une réaction au conformisme et à la bêtise. Énoncé d'une traite presque magique et par surprise avec une technique mortifère sans intention de la donnée. Citations avec le moins de mots possible. Nous en verrons quelques "goals" de la sorte en fin d'article. Art du mal par la persuasion de l'absurde de situation, révélé au vol d'une phrase. Si l'interlocuteur a l'intelligence d'en rire, c'est gagné par ricochet. "Les cris désespérés sont les chants les plus beaux", écrivait Musset. Les spectateurs se régaleront de l'échange.
Les paroles dans le réel des rencontres physiques ne permettent pas cette répartie. La rapidité et la surprise des réactions à donner fait plus partie du hasard.
Dans l'écrit, le temps et la surprise sont d'un autre ordre. La répartie devient un sport dans le recueillement d'une feuille blanche, d'un texte écrit préalable ou par l'intermédiaire d'un écran. Là, c'est du recul, du calcul, de la recherche qui est nécessaire. Le jeu d'échec commence. Le premier qui avance son pion, ne sera pas forcément celui qui fera le "Mat". Le fou n'est pas celui que l'on croit. Pas de limite de temps. Des coups à l'avance pour le bien de la partie. D'accord, mais l'expérience dans ce "jeu" peut se donner une chance par la pratique de l'humour sans verser dans la rixe et la colère.
Ce qui est désolant, c'est que sous le couvert de pseudos, la méchanceté gratuite a souvent tendance à exploser. La vie actuelle est plus agressive. Pourquoi pas leurs reflets ? Le pseudo, faussement incognito, donne de l'assurance à l'auteur "disgracieux" ou "irrespectueux". Plus besoin d'être original et humoristique sans étiquette. Les réponses deviennent partielles et partiales. On élimine les points qui dérangent. Le jeu de ping-pong est sans allant. C'est un combat entre un mouton et un moutonné, à qui perd gagne. La victoire à la Pyrrhus finale, dégoûtera son vainqueur. Dès lors, si on n'a pas atteint le fond, on commence très vite à en sentir les odeurs.
Chacun a sa technique de réponse aux invectives. Fabriquer sa réplique est affaire de doigté et de persuasion qui se veut un correspondant à la hauteur. Pas de secret, pas d'adaptation d'une situation sur une autre. Du coup par coup. Pas d'ego transposable vers un autre. Seulement des règles de respect de règles implicites du "jeu de la communication" mais qui peut faire patiner l'originalité. L'art de la méchanceté se joue comme la vie. Rien n'est gratuit. La faille, chez l'autre, se découvre parfois après des recherches. Sans mentir ou pervertir la réalité.
"Le poids des mots face aux idées", écrivais-je un jour pour exprimer les différences de cultures.
Anne Roumanoff caracolait, avec humour, "Dire du mal de soi aux autres, c'est idiot. C'est leur donner des idées qu'ils n'auraient pas forcément eues tout seul".
Il est vrai que c'est surtout "A cash city" qu'il ne faut pas avoir de faux espoirs.
En remontant le temps, même sans Internet, des querelles ont été épiques et parfois dans des luttes plus meurtrières moralement que physique.
Le magazine littéraire parlait de Catulle et de son émule Martial qui faisaient les délices de la polémique insidieuse et crue, par l'intermédiaire des épigramme. La politique s'introduit, alors, avec le danger de la posture, sans réel argumentaire, dans un rapport de forces au bras de fer, y était-il précisé.
Le venin se retrouve avec Pierre Aretin, redouté pour ses "pasquinades" dans la forme de la médisance.
Pour Léon Bloy, que tout irritait, la critique passait par à l'autodestruction. Il s'en était fait une raison d'être par la pureté suite à sa solitude.
Saint-Simon avec ses Mémoires ne s'inquiétait plus de savoir s'il était méchant ou charitable, pouvait être considéré comme le roi des piques.
"La méchanceté croît avec le progrès des idées", disait Rousseau avec une philosophie toute particulière aux gens de lettres qu'il considérait comme les êtres les plus vils qui soient. Lucidité d'égoïsme de l'amour-propre tout en récusant cette vision manichéenne et en admettant ne pas s'aimer eux-mêmes chez ses contemporains, chacals savants.
Le 19ème siècle voit naître dans les salons où l'on cause, le pire et le meilleur des jeux de mots. La haine littéraire contre la médiocrité y pousse du grotesque à la farce. La pièce d'"Hernani" d'Hugo marque, par le scandale, l'apogée des batailles entre romantiques et néoclassiques.
La fantaisie de la méchanceté a toujours évolué dans le temps en fonction de la notion que l'on avait accolée au "mal". Celui-ci progresse à pas feutrés. Il est banalisé ou au contraire rehausser d'emphase en fonction du point de réception de l'attaque. Longue tradition de la méchanceté pour dire tout haut ce que le monde n'ose dire que tout bas.
Aujourd'hui, dans notre époque qui demande d'aller toujours plus vite, la caricature remplace, souvent, une longue tirade par l'image flash. Humour acerbe, sarcasmes feront mouche au premier coup d'œil ou se perdront lamentablement.
Méchanceté ou critique constructive ? Parti pris, non objectif, si le même regard critique n'était pas donné avec la même virulence de part et d'autres des barrières. On adore ou on déteste ce genre d'approche, pas de demi mesure, si le recul nécessaire n'est pas entrepris. La méchanceté commence, seulement, avec la bassesse, nulle, non productive et subjective.
Pour le spectacle, il y a les amuseurs publiques, imitateurs et autres qui apporteront cet humour grinçant en pointant des personnages politiques ou de la vie publique. Le "mielleux" Michel Drucker était "cuisiné" samedi dernier dans l'émission "L'habit ne fait pas Lemoine" et constatait que la période Age tendre et Tête de bois était repoussée dans des tournées nostalgiques. Lancé aujourd'hui, le dixième des réflexions d'il y a vingt ans, aurait fait l'exclusion et le renvoi sur le champ. Mais il est resté le "gentil" de la bande des présentateurs. Les jeunes ne l'apprécient en général plus car il n'est pas assez vindicatif. Pour durer, il est obligé de laisser la place à ceux dont c'est le métier du génie de la "méchanceté" humoristique tel qu'Anne Roumanoff ou Canteloup.
Laurent Ruquier, lui, même avec des clashs, s'assure les rires de son parterre d'invités intéressés par sa cause et par la rigolade. Quand, en plus, on est payé pour cela, tout va au mieux.
A la télé, les "Guignols de l'Info" ont encore de beaux jours avec en arrière plan "Le canard enchaîné".
La littérature, elle, se doit de jouer dans la subtilité et l'enthousiasme de la bonne parole. La société policée, sous le couvert de l'éducation jésuitique est (mal)heureusement en perte de vitesse. La vie a été et est un combat, une joute perpétuel. La perfidie de salon du XIX ème siècle, la cruauté des apartés, le théâtre de Molière, de Shakespeare se sont transformés en théâtre de Boulevard que l'on retrouve chez Philippe Bouvard dans les "Grosses têtes". Les arbitres, les modérateurs, c'est le public lui-même qui s'en charge.
La méchanceté a-t-elle progressé avec notre époque? Pas vraiment.
L'histoire montre le contraire. Le 18ème siècle de Rousseau a probablement été bien pire. "Tout cela eût été moins facile à faire dans tout autre siècle. Mais celui-ci est particulièrement un siècle haineux et malveillant par caractère", avouait-il.
Notre époque s'est seulement gadgétisée. Elle s'est donnée des outils neufs, techniques pour se répandre, plus rapidement, à toutes les classes de la population dans les pays dits démocratiques. Et cette extension fait la différence. Dans le milieu du travail, le jeu de la chaise musicale a créé le chacun pour soi avec le matérialisme en toile de fond. Dans les tensions, le psychisme verse naturellement dans les conflits verbaux avec la vengeance et le vitriol comme encre "sympathique". L'amour et la haine ne sont-ils pas les meilleurs complices? Vigny à la question d'un littérateur qui remarquait cette animosité de langage avec son alter-ego, répondait "Que voulez-vous: nous nous aimons!".
La méchanceté fait, aussi, partie de la "peopleisation" des personnages que d'être rappelé en permanence comme "The man you love to hate" en écho à un slogan hollywoodien. Il s'agit d'être à tout prix. Tout, sauf l'anonymat, pour les hommes politiques.
Rappel: "Le méchant, c'est toujours l'autre".
Henri Bergson dans un discours enflammé présentait la vie moderne comme une ouverture à la diversité des opinions par l'intermédiaire de la politesse, de la générosité, voire de la charité.
L'agacement peut venir du coup par l'idéologie du sympa. Béatitude tout aussi peu productrice de progrès, même si cette pensée est aimée de la population quand on voit les entrées pour le film des Chtis. Alors, ce sera dénoncer les erreurs et la bêtise pour, simplement, ne pas se faire "chier". La panoplie des actions possible est à la hauteur des ambitions: impertinence, irrespect, provocation, blasphème... mais dans les bonnes formes.
Bourreaux ou victimes. Réceptionnaires d'un message bon ou mauvais, organisez vos duels. Soyez présents, détendus, c'est la modernité qui le veut. Soyez original. Privilégiez les faits incontestables avec les sources de vos dires sous le manteau. Soyez actifs, voir radioactifs. Jouez aux figures de style, à l'allégorie, par exemple, mais pas nécessairement à l'« allez gorille ». Pas confondre non plus entre calembours et "calles au bourg".
Au travail, bons "tortionnaires" de forum dans le respect, la responsabilité et l'humour...
"Une jolie fleur dans une peau de vache, Une jolie vache déguisée en fleur", chantait Brassens.
Cette méchanceté-là, toute relative, deviendra, peut-être, une relation de type "win-win" pour l'écrivain, le lecteur et pour le spectateur.
Sans polémique... enfin, presque.
L'enfoiré,
Sur Agoravox, ce sont les durs des durs.
Citations:
"Je préfère le méchant à l'imbécile, parce que l'imbécile ne se repose jamais", Alexandre Dumas
"Quelques-uns meurent trop tôt. Beaucoup meurent trop tard. Très peu meurent à temps", Friedrisch Nietzsche
"Le singe est un animal trop débonnaire pour que l'homme puisse en descendre", Friedrisch Nietzsche
"L'ennui chez l'homme célèbre, c'est qu'il se prend pour ce qu'il est devenu, non pour ce qu'il est resté", Georges Perros
"Si on ne voyait que les gens qu'on estime, on ne verrait personne", Crébillon fils
"Les Français ont horreur des inégalités, mais ils adorent les privilèges. Souvent, "inégalité", c'est le nom que tu donnes aux privilèges des autres", Anne Roumanoff
Commentaires
L'enfoiré
Encore une fois, bien documenté. Le chat, sur Agoravox, a cette bonne remarque : pas trop méchant pour un enfoiré.
La méchanceté, pour certains, est un art. Pour ma part, je m'y tiens éloigné. Il faut lire les forums pour constater à quel point, avec l'aide d'un anonymat, les gens laissent couler leur fiel. Il y a, au-delà des idées elles-mêmes, l'importance du mépris. L'opinion en elle-même est phagocytée par le trop plein de méchanceté. Je ne donne pas dans l'angélisme. Mais si je suis attaqué, j'attaque. Puis en lieu et place de me nourrir de rancœur et de rancune, je me retire. Je suis ainsi.
Comme nous l'avons constaté sur un certain forum, la méchanceté du créateur et son orgueil démesuré ont chassé le rationnel pour faire place au désert. Un désert d'idées mène inéluctablement vers un forum désertique. Il en va ainsi également de la flagornerie. Rappelons-nous cette citation de Shakespeare : les orgueilleux ne laissent pas de gloire derrière eux.
Sur un forum, fréquenté jadis, un intervenant avait pour citation cette phrase, que j'avais inscrite dans mes notes : l'envie que les pauvres éprouvent à l'égard des riches est une plaisanterie en comparaison de la haine des imbéciles à l'égard des gens capables de penser.
Vous mentionnez les trolls. Une plaie, que dis-je, une véritable tare dans les forums. Les trolls se vautrent dans la médiocrité. Et pour le seul plaisir de la provocation. Horesco referens! Je pourrais en dire autant de la malhonnêteté intellectuelle qui consiste à s'approprier les idées des autres pour les faire siennes. Ou pire. De s'approprier les idées des autres pour les élever au simple rang de débat stérile, improductif et ignare.
Le WEB est à l'image de l'homme. Son créateur. Il offre ce qu'il y a de meilleur. Et de pire.
Un beau brassage d'idées, mon cher enfoiré.
Pierre R. Chantelois
Montréal (Québec)
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 12/08/2009
Cher Pierre,
Cet article, comme mon précédent, se déplace sur un terrain très glissant.
L'éducation judéo-chrétienne est, en effet, totalement à l'opposée de la méchanceté.
Le fameux « Démon » se cache trop derrière le bien.
A lire, sur le sujet, pour les vacances « Le Serment des Limbes » de Grangé.
Alors, on apprend à tendre l'autre joue, dès la première gifle, car on n'a pas appris la vraie vie, dure et souple à la fois. Souvent sur Agoravox, je râle de ne pas voir un peu de feedback sur sa personne.
Je reçois des réponses parfois verte. Exemple: http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/combien-de-temps-pourra-t-on-59953#forum2195244
J'utilise aussi un pseudo mais il dit bien plus que mon nom.
Personnellement, je n'ai eu qu'un commentaire, que je n'ai pas aimé et que je n'ai pas manqué de le dire. Un médecin qui lors d'un article sur AH1N1 avait dit « article qui n'apprend rien » sans en dire plus.
Quand on démolit, il faut penser à reconstruire.
Le mépris, peut-être. Mais cela laisse un peu penser au défaitisme. Ne pas réagir est aussi une victoire à La Pyrrhus. Tout dépend du cas.
On dit souvent que je veux avoir le dernier mot. Qui serait là, pour défendre une idée, si ce n'est son auteur? Non, seul, un consensus ou un compromis sans tomber dans la compromission peut rendre gagnantes les deux parties. Un Belge qui se respecte, quoi.
Les trolls, vaste question. Plus vaste, la réponse, qu'un simple « bon » ou « mauvais ». Honteux, parfois, je me suis rendu compte, après coup, avoir dévié un sujet. Le but initial, étendre le champ de vision en suivant cette pensée « tout est dans tout ».
Je prends quelques fois des Magazines pour base d'un de mes articles, comme ici.
C'est ça le rôle du citoyen lecteur en réaction et droit de réponse aux médias. Ce n'est surtout pas de le copier. Certains mots se retrouvent dans le magazine, mais sont enrobés de réflexions personnelles. Mais je me trompe, peut-être.
Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2009
L'enfoiré
Avant de quitter la maison, il est 07h00 du matin, je voudrais préciser ceci : défendre une idée est une chose. Défendre une bêtise en est une autre. Les trolls et les infatués ne défendent pas une idée. Ils défendent l'opinion qu'ils ont sur les choses. Et non l'opinion elle-même. Montaigne l'a dit bien avant moi.
En ce qui touche les références pour appuyer une idée, tout esprit scientifique sait fort bien que cet usage est fréquent dans les thèses, les articles scientifiques et, ne serait que dans les articles littéraires. Personnellement, j'ai trop lu mon maître à penser, Montaigne, pour m'en priver ;-)
Et je vous cite, mon cher ami : Quand on démolit, il faut penser à reconstruire. Vous savez fort bien que je partage entièrement cette vérité.
Pierre R. Chantelois
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 12/08/2009
Très vrai, parfois la violence des propos de certain sites de discussion me font tourner les talons. Et on ne parle pas du manque de vocabulaire qui est du même niveau que l'intolérance.
Les guignols de l'info et Brassens, je suis fan.
Nous avons au Québec plusieures initiatives semblables aux guignol de l'info, comme "Laflaque" http://www.radio-canada.ca/emissions/et_dieu_crea_laflaque/2008-2009/
Écrit par : Marc Asselin | 21/08/2009
Bonsoir Marc,
C'est un article que j'ai aimé écrire.
Merci de la visite.
Je vais regarder votre lien avec grand intétêt.
Écrit par : L'enfoiré | 21/08/2009