La politique médiatisée, une fois (01/02/2010)
Le "Question à la Une" du 27 janvier (vidéo) comparait deux manières de faire le joint entre politique et médias : la méthode belge et la française. Aborder les relations entre le monde des journalistes et des politiciens, une histoire d'amour forcée dans les deux cas ? En somme, à chaque politique, à chaque citoyen correspond son média...
L'annonce de l'émission :
Les Journalistes et politiques sont-ils complices ?
A force de se côtoyer, journalistes et politiques finissent-ils par entretenir des liens de proximité ? Les hommes politiques tentent-ils de contrôler les journalistes ? Certains partis font appel à des sociétés spécialisées pour évaluer l'image que les médias donnent d'eux. D'autres font taire les journalistes qui les gênent.
- Nicolas Sarkozy menace-t-il la liberté de la presse ?
Le prochain patron de l'audiovisuel public français sera désigné directement par Nicolas Sarkozy, qui n'hésite pas à se renseigner sur la vie privée des journalistes qui couvrent l'actualité de l’Élysée. Quelle est la latitude de critique des journalistes français ?
...
Contenu de l'émission avec quelques remarques en plus
Rappel: Quatre partis se partagent la scène politique dans un gouvernement parlementaire et constitutionnelle, formé à la proportionnelle capté par les élections. Trois pouvoirs indépendants l'un de l'autre.
Le pouvoir législatif fédéral fait les lois et contrôle le pouvoir exécutif. Il est exercé par le Parlement et par le roi. Le Parlement est constitué de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants.
Le pouvoir exécutif fédéral dirige le pays. Il fait en sorte que les lois soient appliquées de manière concrète et qu’elles soient respectées. Il est exercé par le roi et son gouvernement, constitué de ministres et de secrétaires d’État.
Le pouvoir judiciaire, exercé par les cours et les tribunaux, se prononce en matière de litiges. Il contrôle également la légalité des actes du pouvoir exécutif. Au pouvoir, des laïcs et une liste de catholiques.
Les relations entre politiciens et journalistes ont toujours été du style "Je t'aime, moi non plus". Chacun en est conscient.
Mais, y a-t-il des passages d'un bord à l'autre ou des collusions ? C'est ce que pense le citoyen, surtout quand il voit certaines accointances et intérêts en commun. Des époux dont l'un des membres se trouve en politique et l'autre au sein des politiques. Des journalistes qui grâce à leur renommée médiatique, passent le Rubicon en se présentant aux électeurs.
Une proximité gênante ? Journalistes et politiciens complices avec un sort lié ?
Cela ne semble pas, mais voyons de plus près car il y aurait conflit d'intérêt que de ne pas respecter les frontières.
L'affrontement, entre les deux bords, prouve le contraire. L'hypersensibilité des politiques à l'égard des médias est bien réelle. Normal et nécessaire dans un État de Droits qui se respecte avec des différences d'objectifs.
Alors, des pressions d'un bord sur l'autre ?
Aucune à partir des politiques, est-il répondu à la question par les journalistes.
Les partis ont leurs préférés chez certains médias télévisuels, mais cela change en permanence et les camps évoluent dans le temps.
Les "affaires douteuses" qui reviennent en cycles dans les paroles des journalistes, ne plaisent pas au sommet des partis. Alors, on râle. Le temps de parole, le nombre de fois que les politiciens sont interrompus, tout est comptabilisé, diabolisé. L'importance des partis est ostensiblement avancée pour expliquer les dérapages et les mauvais comptages, disent les politiques attentifs. Les journalistes s'en défendent en disant que seul la qualité des discours des politiciens influence pour interrompre les déviances des politiciens du cadre des questions posées, tout à fait, "impromptues et involontaires" comme il se doit.
L'intérêt des politiciens est de faire parler d'eux. Les livres, pleins d'expériences, sont des outils d'utilité publique. Le discours le plus simpliste est souvent la base d'une réussite de la compréhension du message. Informer nécessite une complexité parfois toute inhabituelle inadaptée au commun des mortels.
La hantise de commettre en direct la faute devant les médias est bien présente et certains préfèrent de sortir de l'interview non préparé.
Alors, des listes noires de journalistes circulent. Il faut maîtriser son info, coûte que coûte et se méfier des journalistes trop zélés.
Pour maîtriser l'information, il faut de l'investigation et il faut assurer.
Des idées fixes? Mais, non, pas vraiment.
Les "tout de boîte" intéressent les politiciens par le fait que tout message passe sans véritable contrôle mais n'apporte aucune valeur ajoutée du côté du travail éditorial.
Des émissions auxquelles les citoyens sont appelés à questionner et à commenter leurs politiques ajoutent la pression de la base. Il y a de tout derrière des pseudos et des SMS. Parfois téléguidées, parfois très organisés, parfois totalement libres de tout attachement politique.
Les journalistes votent plus à gauche que les citoyens en général d'après les statistiques.
Vision plus critique, plus progressiste ? Non, peut-être.
Les actionnaires des médias ont une influence plus à droite, mais elle est minimisée. L'info masquée par le monde des affaires ?
On s'en défend.
Les affaires, les magouilles, BHV occupent les trous de nos soi-disant volontés de réformes. Les Bourgmestres non nommés suite aux élections inquiètent, un jour et puis, plus rien. Le flamand est l'ennemi désigné du francophone et vice-versa dans un spectacle à petit budget. Le populisme fait les choux gras des affaires de petites vertus pour remuer les neurones endormis. Alors, on s'inscrit tout ragaillardi d'avoir trouvé le bon filon.
Les internautes restent, c'est vrai, assez discrets. Quelques commentaires un peu vifs pour commenter les articles des journaux mis en pâture sur Internet suites aux interviews de politiciens, mais pas de quoi fouetter un chat ou un tchat.
Les discussions énergiques entre partis amusent la galerie, plus qu'elle n'émeut.
Le Soir a Kroll, comme caricaturiste "sarcastique" pour déboulonner les idées reçues avec un décalage sur l'information chaude.
Pouvoirs et contrepouvoirs ne sont-ils pas les mamelles d'une démocratie prise entre journalistes et politiques qui continuent à l'aimanter. Le véhicule de l'information émoustille parfois les narines, mais la caravane passe.
Vaccinés, on se souvient de nos histoires belges qui transitaient par les sketchs de Coluche. mais aujourd'hui, le "politiquement correct" a pris la relève.
Que dire de nos télévisions en tant que téléspectateur belge ? La télé semble tout nous dire. Les budgets, sans aucune commune mesure avec ceux des télévisions françaises, se partagent entre communautés et publicités. Public ou privée, elles s'épaulent comme ce fut le cas lors du drame d'Haïti. Toutes les télévisions étrangères sont accessibles par le câble ou par décodeurs en numérique.
Cela va du bêtisier comme quand nous avions appris que le Roi Albert II avait été opéré pour une fracture du col de l'uterus, que la Brabançonne avait des airs de Marseillaise, quitte a faire une mauvaise bouillabaisse, jusqu'à nous tester pour voir si nous n'étions pas endormis avec "Bye bye Belgium".
Mais, tout était faux. Alors, il y a des débats qui sont assez bien gérés.
Donc, tout va bien ?
Peut-être ben que oui. Sans le savoir, on a inventé, avant l'heure, le vert "j'espère" dans le durable.
Parfois, par la méthode Coué et la concertation avec le mot "ensemble" comme leitmotiv.
On cherche le plus pauvre et on annonce tout de go que "Manifester n'a jamais créé d'emploi".
L'Etat serait plus généreux avec l'Église. Dieux prendrait-il son pourcentage dans l'opération d'échange ?
On s'envoie même des hommages entre partis.
Même la Sûreté de l'Etat publie son premier rapport.
On aura tout vu, voilà qu'on parle encore de "wallonisation" de la Flandre.
Pour couronner le tout, on joue avec les grands du sport.
On croit rêver.
La Belgique, un pays de cocagne ?
Bien sûr par rapport à ceux qui n'ont rien à dire et sont sous la joute de dictateurs et des prédicateurs.
"It's under control", comme on dit chez nous pour ne pas avoir de problèmes linguistiques.
Ça roule, mais on ne veut pas savoir pour qui.
Car il y a parfois des ratés et le "Jeu du dictionnaire", la "Semaine infernale" pour remettre les horloges à l'heure.
Conviviales nos télés. C'est un peu le mot qui convient.
Alors, tout le monde, en file indienne à confesse avant la grande messe ?
Avant cela, alley, chef, une demi-gueuze, une fois, car on a soif.
Rappel: République présidentielle à scrutin à deux tours. Laïc. Le Président choisit son équipe gouvernementale. Il est élu pour un quinquennat renouvelable. Politique très différente de ses prédécesseurs. Un véritable "système" avec des réformes à répétition dans un rythme infernal pour faire table rase du passé.
D'entrée de jeu, certains analystes en France disent que c'est plus une presse de révérence plutôt que d'investigation.
Le Président Sarkozy "vampirise" les médias. La France n'a jamais connu un président aussi médiatique.
Il est partout et tout le temps. Comme ses déclarations, ses annonces importantes sont imprévisibles, des journalistes deviennent les rémoras de leur fournisseur d'information, le Président.
Des visites d'usines deviennent stratégiques. Le critère de taille est même avancé pour faire opposition équitable au Président. Il fait le bonheur des magazines people avec ses épouses successives.
Les journalistes à la botte du pouvoir en place ? S'ils ne sont pas empêchés d'exercer leur profession, ils sont très encadrés. Toutes les vérités ne seraient pas bonne à dire ou à écrire, est-il dit, même si la Sibérie n'est pas au bout du chemin.
Les informations "dérangeantes" s'incrustent en France par l'intermédiaire des télévisions étrangères comme un blanchiment de l'information. Travailler sous pseudos ou noms d'emprunt, devient la norme si l'on veut sortir des sentiers battus. L'information, pure et dure, se vend au prix fort et, souvent, sous le manteau.
Les Guignols de l'Info font exceptions par l'ironie et l'humour. Canal +, des journalistes qui sont encore épaulés en derniers bastions de l'indépendance.
Le patron de Paris-Match, viré, le remplacement de PPDA ne manquent pas de laisser des soupçons. Les chaises musicales s'organisent.
De petites paroles "malheureuses" ne sont jamais perdues et les vengeances des politiques existent dans l'ombre par seule incitation pour améliorer une situation jugée trop peu dans l'air du temps. L'expérience fait place à l'aventure.
Pour se renforcer aux entournures, des liens entre politique et grands patrons des médias existent au sein même du pouvoir. Alors, pour assurer, aucun politique haut placé, s'il ne se fait représenter par un porte-parole, ne s'est jamais présentés en public sans connaître les questions d'avance.
Désirer nommer les dirigeants de l'audiovisuel publique par le Président établit manifestement un conflit d'intérêt et crée un mélange des pouvoirs. L'indépendance de la presse s'en trouve amoindrie, de fait ou par soupçon.
Un humour sarcastique pour répondre aux questions des journalistes trop précis dans les questions, de la séduction dans des rapports très directs, au besoin, par le tutoiement, des liens d'amitiés fictives, permettent d'éluder les problèmes en rendant la critique possible que dans un sens. Au cours d'une conférence de presse inattendue, il est lancé qu'il existe un doute de faire partie d'"une monarchie élective" plutôt que d'une république. S'adresser de la sorte au Président se solde par un jeu théâtral qui fait rire politiciens et même journalistes. Phénomène précurseur, car, plus tard, le fils de Sarkozy, nommé le Prince Jean, aurait pu être investi de qualifications empreintes de népotisme, si la presse et les citoyens ne s'étaient ligués contre sa nomination.
Répondre aux critiques par d'autres critiques, jusqu'à en oublier la question et la critique, n'est pas un scénario inconnu. Étendre les problèmes pour les minimiser est loin de les faire oublier et pourtant cela en laisse le goût amer.
Ce sont toutes les techniques utilisées pour faire passer les pilules et faire temporiser. Décryptez et il en restera peut être un peu plus qu'une impression. Les inexactitudes existent mais il faut les découvrir.
S'il est reconnu que la presse a toujours été dans le "système français", il est seulement plus visible, aujourd'hui.
Une rupture était vendue au début comme un bienfait ? Oui, mais pas celle que le marketing présentait.
La confiance dans les médias s'est ternie et les forums citoyens prennent la relève en y ajoutant une couche assez violente.
Comme Internet fait peur en donnant plus de place qu'auparavant, on essaye de museler la toile et ses araignée, au milieu, jugés comme impénitents en appuyant cette volonté par l'impression de trop plein, de mauvaises utilisations.
Mais la caravane passe... Il faut dire que Sarkozy hypnotise. « il est quand même génial Sarko, il regarde les gens dans les yeux quand il leur répond », dit la voisine.
On semble passer à la vitesse supérieure quand les bougies s'en mêlent et s'entrechoquent.
Le lendemain de ce "Question à la Une", c'était l'anniversaire du Président. Une coïncidence du calendrier
Donc tout va bien? Juste une question : Qui va encore pouvoir tenir la bougie?
Les humoristes, nombreux, très certainement. Ils y trouvent leurs ressources et leurs idées.
Pour les Belges, du Canteloup, ils aiment le trouver à la télé, juste avant le Jardin Extraordinaire. On a tellement de souvenirs de vacances de la France, alors devant la télé, pour aimer se rafraîchir la mémoire.
C'est vrai, "on ne vous dit pas tout" aux Français, "on vous cache tout, on vous dit rien." Mais, après les 30 glorieuses, faut pas rêver que la "Ferme célébrités" pouvait faire revenir "Douce France". C'est plutôt les vagues de "Thalassa" qui étaient au programme. "Joséphine, ange gardien", "soeurthérèse.com" n'étaient pas au rendez-vous.
Outre Quiévrain, qu'aurions-nous comme distractions pour passer nos longues soirées d'hiver, sans les chaînes françaises ?
La boucle est-elle, donc, bouclée entre journalistes, politiciens et citoyens ? Chacun y a t-il trouvé son compte ?
Pas vraiment, non plus.
La presse française est souvent mal traitée sur les forums citoyens. Une opposition très marquée s'est intercalée entre ces deux médias. Peut-être faudrait-il rechercher les raisons dans les différences de moyens financiers entre la presse belge et la française et la peoplisation des journalistes français.
Oui, il y a une boucle. Elle tourne en cycles concentriques dans une politique spectacle. Merci, pour elle, de nous prêter ses moments avec sourires en commun. Oui, il y a plus qu'un homme au sommet de la hiérarchie française. Il y a un 'système'.
Je lisais très justement sous la plume d'un ami "Une des réalités qui se cache derrière ce choix dit démocratique est que les peuples cherchent toujours/souvent des emblèmes. Des idéaux. Peut-être des utopies. Donc des messages qui font penser ou rêver à des jours meilleurs. A des solutions faciles à comprendre, qui se déclament avec peu de mots. Donc, à des slogans. Les représentants des travailleurs dans un passé pas si lointain avaient la capacité, surtout la volonté, de représenter et de discourir sur ces utopies. Ils ne l'ont plus. Donc, les peuples cherchent des alternatives. Utiliser cet espace laissé vacant, est affaire de recentrage. Ces représentants ont très peur de dire la vérité à leurs affiliés sur ce qui se passe véritablement depuis une vingtaine d'années. Ils sont persuadés que leur survie dépend plus de leur capacité à dialoguer avec les 'vraies' pouvoir en place que d'éduquer les travailleurs à comprendre les véritables problèmes de notre époque. La classe politique ne fait pas mieux."
Le mot "critique", lui, n'est-il pas formé de "cri" qui s'oppose à celui de "tics" de tous les bords ?
"Les chants désespérés sont les chants les plus beaux", disait Musset. Il ne pouvait pas deviner le futur et les médias étaient assez réduits à son époque.
Espérons que la critique ait été constructive dans le durable.
Le Président a été élu. Pas de doute, là-dessus. La Fée du logis est en place.
Voilà, que le jour même d'anniversaire du Président, le NouvelObs nous apprend que l'hyperprésident a des plans secrets pour reprendre l'initiative tous azimuts. Réformateur ou illusionniste? se demande le magazine. Il n'y a vraiment plus de considérations pour les anniversaires. Pour l'anniversaire, voilà un "ancien ennemi", pas rancunier, qui, relaxé, reprennait en plus du service. Si le journalisme semble vaciller sur ses bases, la justice, elle, n'a semble-t-il, pas encore viré de bord. Quoiqu'on essaye d'éliminer les juges d'instruction pour éliminer un intermédiaire et ... un contrôle.
Qui va trinquer et ouvrir la bouteille de champagne ? Qui va y trouver son compte en bulles pétillantes ?
Mais, je me rappelle Sarkozy ne boit que de l'eau. Il l'a dit. C'est donc incontestable.
Va falloir, encore une fois, déplacer les billes qui restent et elles sont peu nombreuses.
Mais, en France, si on n'a pas de pétrole, on a des idées.
Donc, plus de soucis, pour le Président.
En tout cas, cela fait du bien de, parfois, se comparer dans la francophonie.
L'enfoiré,
Sur Agoravox, comparer, c'est pas gagner.
Article "Est-il interdit de critiquer les journalistes français" sur le sujet
Citations:
-
"En démocratie, la politique est l'art de supprimer les mécontentements", Louis Latzarus
-
"Vous savez que les hommes politiques et les journalistes ne sont pas à vendre. D'ailleurs, on n'a pas dit combien.", Coluche
-
"La politique est l'art d'oublier que la véritable sincérité ne consiste pas à dire tout ce que l'on pense, mais à penser tout ce que l'on dit.", Jean Dion
30/9/2021: Sarkozy reconnu coupable
Commentaires
Voilà que la religion prend des tournures assez spéciales chez nous
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-02-02/milquet-flingue-javaux-indecent-751462.shtml
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2010
Bonjour Guy,
Existe t'il une réelle colusion entre médias et politiques ? Je pense que non, mais ces deux éléments de la vie publique sont devenus indissociables en raison du "Je t'aime moi non plus" évoqué dans votre article.
Collusion non, mais communauté d'intérêt oui, ne serait que pour démonter un concurrent trop dangereux.
La presse est elle au service des politiques et vice-versa ? Non, là aussi, simple "prise d'intérêts" : je t'aide à être élu, tu me fourni de la mtière pour mes lecteurs.
Résultat:
Du temps de De Gaule, la classe politique se méfiait de la presse comme de la peste, accusée de faire les poubelles.
Aujourd'hui, de nombreux médias sont devenus des poubelles et certains politiques viennent y chercher de quoi se nourrir.
Comprenne qui pourra !
Écrit par : Alain | 03/02/2010
Salut Alain,
Merci pour ce commentaire qui me parait très équilibré.
Normalement, même si l'un dépend de l'autre, chacun doit ses prérogatives.
Cet article avait pour but essentiel de montrer les différences d'approches des problèmes relationnels en fonctions de nos deux pays. Et elle est plus que superficielle.
J'ai, dans le passé, eu l'occasion d'écrire un article qui extrapolait un phénomène jusque dans l'amitié.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/02/06/ami-oui-mais.html
En fait, chacun se doit d'être antagoniste avec des convictions qui peuvent être opposées mais avec une volonté commune de fair play.
Les poubelles, on les retrouve dans tous les médias qui font semblant de faire de l'information par obligation.
L'information existe avec son propre timing, pas besoin de combler les trous par du remplissage.
Ai-je compris?
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2010
"L'information existe avec son propre timing, pas besoin de combler les trous par du remplissage.
Ai-je compris?"
Tout à fait, c'est cela, et vous pouvez le constater dans de nombreux médias papiers ou en ligne:
Lisez un article au hasard, et faites ensuite la synthèses de ce que vous savez de plus grâce à lui : pratiquement rien.
C'était du remplissage.
La presse doit elle quotidienne, surtout quand elle n'a rien à dire ? Vaste question sur l'existentialité de ces mêmes médias.
Écrit par : Alain | 03/02/2010
Alain,
Vous avez pu constater que je suis devenu un troll chez AV contre un certain d'auteur qui pollue par ses articles quotidiens.
J'en ai marre de m'user les yeux sur des choses qui ne m'apprennent rien.
J'aime m'endormir le soir avec l'idée que je suis moins bête que l'a veille.
Une information ne s'invente pas.
La presse peut être quotidienne. Quand l'information n'est pas locale, le monde est assez grand pour y pêcher un intérêt.
Mon pluralisme s'étend sur tous les sujets.
Je crois que les rubriques de mon site sont suffisamment explicites dans cette volonté de touche à tout.
Mais, le jour où je n'aurai plus rien à dire, je me tairai.
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2010
Salut Guy,
" La hantise de commettre en direct la faute devant les médias est bien présente et certains préfèrent de sortir de l'interview non préparé. "
C'est bien exact, autrefois, il m'était impossible de ne pas rire lors de discours politiques langue de bois au possible. Les politiciens représentaient une communauté fermée qui s'auto alimentait en discours toujours les mêmes dans des bouches différentes, c'en devenait flagrant. Aujourd'hui, il en est différemment. Comme ils se sont rendus compte du peu d'impact, ils ont commencé à changer la donne et parler un peu plus vrai, d'où les dérapages avec la ligne de conduite qu'aurait bien aimé imposer NS, et qui apparait nettement avec l'émergence des téléphones portable qui enregistrent les off devenus maitre en matière de communication parallèle.
C'est fini pour eux, la transparence les guette tous et notamment leur accointance au crif...
" Phénomène précurseur, car, plus tard, le fils de Sarkozy, nommé le Prince Jean, aurait pu être investi de qualifications empreintes de népotisme "C'est bien le net qi est venu à bout de cettegrossière injustice et cela pourrait sous entendre que tant qu'il est encore libre, le net est plus fort que le pouvoir...
Cordialement. L.S.
Écrit par : Lisa Sion 2 | 08/02/2010
Saut Lisa,
Content de vous voir par ici.
Il 'avait semblé intéressant de comparer les méthodes chez vous et chez nous.
Les gaffes des politiciens, des journalistes que je rappelais surtout de notre côté, font rire. Elles entrent dans les bêtisiers de fin d'années. Rien que du normal d'en faire parfois, cela fait partie de la transparence. Et c'est sain.
Nous sommes souvent passé à des formes stéréotypées. Formatées, artificielles, transmises par des porte-paroles (tiens cela me rappelle un de mes autres articles).
Dernièrement, notre Premier Ministre, répondait à une question par la question elle-même qu'il lisait sur un papier qui lui était destiné. Il n'avait même pas remarqué. Donc pas écouté la question.
Sarkozy faisait la même erreur en utilisant le même discours qu'il avait fait quelques mois avant.
Les citoyens ont aujourd'hui plus de temps. A la retraite ou mis en jachère par le chômage.
Le monde bouge. C'est devenu une tripartite: politicien-médias-citoyens.
Cela se complète très bien, même sans concurrence.
Vous devez avoir suivi ma participation au trolling de PV.
Il y a un historique à cela.
Là, on est passé à la vitesse supérieure en outrepassant ses propres prérogatives.
L'article précédent "Syndrome d'Erostrate" a été écrit pour le rappeler. Mais c'est une autre histoire.
Cordialement
Guy
Écrit par : L'enfoiré | 08/02/2010
Séduisant à lire. Je vais relire ce site souvent!
Écrit par : Léon Legros | 28/08/2011
Voici Sarkozy et son "système" mis à jour par l'intermédiaire de 18 correspondants en poste à Paris qui parlent de lui.
http://www.rtbf.be/latrois/revoir/detail_portrait-d-un-inconnu-nicolas-sarkozy?uid=95934929668&idshedule=ef35e53e8f88dfc91ed1e32b97c59120&catchupId=11-TCQAD912-000-PR-1&serieId=
Écrit par : L'enfoiré | 17/12/2011
Un petit exemple de plus de ce qu'est la presse française face à l'autorité
http://www.planet.fr/dossiers-de-la-redaction-video-nicolas-sarkozy-envoie-balader-un-journaliste.155645.1466.html?xtor=ES-1-155619[Planet-a-la-Une]-20120118
Écrit par : L'enfoiré | 18/01/2012
Et voilà les élections françaises reparties.
Les belles paroles sont au menu.
Wallons enfants de la patrie
http://blog.lesoir.be/parisbysoir/2012/04/14/melenchon-wallons-enfants-de-la-patrie/
Écrit par : L'enfoiré | 14/04/2012
La France vu par les belges ou vice versa vu par Laurence Bibot.
http://www.paris-premiere.fr/concerts-et-spectacles/concert-la_revue_de_presse/
Écrit par : L'enfoiré | 03/07/2012