Transformer les difficultés en nouvelles opportunités (05/01/2012)
Remontons le temps. Le vendredi 31 décembre 2010, Joseph Stieglitz, lauréat de l'économie 2001, donnait ses prévisions. Le titre "A quoi faut-il s'attendre en 2011?". Un an après, le temps des rétrospectives, des bêtisiers, de faire le bilan du passé et des vœux pour le futur.
La fête était pourtant tout aussi belle partout dans le monde. Des feux d'artifices que, vu d'en haut, les astronautes ne pouvaient manquer.
La fête, c'est fini et bien fini. Les problèmes entre parenthèses pendant une nuit de veille. Mais, la roue tourne...
A Liège, le lendemain de la veille, ce fut la choucroute traditionnelle pour faire oublier les briques qui s'étaient réfugiées dans l'estomac. Il parait que cela nettoie. Personne, en dehors des Liégeois, n'en sont revenus pour le raconter ensuite. Mais qui sait...
Je ne sais si vous êtes comme moi, j'ai eu quelques problèmes et beaucoup d'hésitations pour être original quand il a fallu écrire les vœux de nouvel an.
L'insipide, l'inodore, l'impalpable "Bonne année et bonne santé" fut de rigueur, sans plus, comme un rituel incassable.
Encore heureux que la plupart de ces vœux transitent de plus en plus via SMS, ou Twitter. Consommer du papier pour cela alors que le prix des timbres poste a augmenté, quel gâchi, ce serait...
J'ai cherché de l'inspiration ailleurs. Quels étaient les vœux envoyés par d'autres, par nos élus locaux. Là, quelles déconvenues, quelles platitudes...
Au sud, Sarkozy disait que 2011 a eu «la crise économique la plus grave depuis la Deuxième guerre mondiale», tout en justifiant sa politique. « La France a tenu. Elle a résisté. ». Alors, l’année 2012 serait « celle de tous les risques mais aussi de toutes les possibilités. De toutes les espérances, si nous savons relever les défis. De tous les dangers, si nous restons immobiles ». « Je promets des décisions importantes »... Puis il y a eu la version humoristique, la non-expurgée qui valait son pesant de sourires.
A l'Ouest, Barack Obama disait s'attendre à ce que de grands changements interviennent jusqu'à sa fin de mandat. Là, c'est prudent et du "short".
Mais, en définitive, je ne sais pourquoi, j'ai préféré la version de notre nouveau Premier ministre, Elio Di Rupo qui proposait de "Transformer les difficultés en nouvelles opportunités. Garder confiance en l'avenir. Prendre des décisions complémentaires équilibrées.".
Quand on se rappelle que l''incubation de son gouvernement a pris 541 jours pour se construire à l'arraché, c'est qu'il avait encore du souffle et qu'il a connu les affres de la difficulté de gouverner.
"Les chants désespérés sont les chants les plus beaux", soufflait Musset.
Après, tout est dans la mesure et pas dans la démesure avec les mots qui respectent en équilibre même instables en fusionnant les méthodes Coué, Couillées et SeCoués.
Alors, il y a toujours en plus ceux qui sortent leur boule de cristal et qui font des prévisions plus générales. Prévisions qu'on oublie toujours de vérifier, comme le ferait le bon vieux "rond de cuir", en mettant côte à côte, religieusement, le "budgétisé" avec l'"actualisé" du bout de tunnel.
Il y a un an, pour 2011, dans les grandes lignes, Stieglitz décrivait une économie mondiale à deux vitesses, avec des pays émergents en croissance et des pays occidentaux en stagnation. Il disait que l'Europe et les États-Unis avaient besoin d'investissements publics à grande échelle alors que les marchés financiers feraient pression pour que les dépenses soient réduites. Les marchés empêcherait les décideurs politiques de trouver des réponses efficaces à la crise.
L'Inde, la Chine et les économies du Sud-Est asiatique connaîtraient une croissance solide.
L'Europe et les États-Unis seraient confrontés à un malaise semblable à celui éprouvé au Japon avec un taux de chômage élevé et persistant.
Pas mauvaises, ses prévisions, pourrait-on conclure.
En plus, il y a eu le Printemps arabe qui a fait tache d'huile.
Un 11 mars 2011 avec un tremblement de Terre qui précédait un tsunami, qui remettait le couvert dans la détresse de Tchernobyl, 25 ans plus tôt. Le nucléaire était remis en doute et avec lui, la science toute puissante, dans son efficacité et la sécurité dans le monde entier. L'écologie reprenait du poil de la bête.
Une année de catastrophes qui ont atteint des sommets pour les assurances.
03 journalistes tués dans le monde. 100 titres de la presse italienne risquent de passer à la trappe, en panne de subsides directs. Il faut être coopératif ou être affilié au parti, dit Mario Monti. Les aides indirectes plus difficiles à quantifier restent à la disposition des plus grands journaux. Plus rien, pour rien.
Le lectorat est en déclin. La démocratie, aussi.
Stiglitz quand il sortait l'idée que les pays avancés créeraient des emplois endémiques qui correspondraient à l'anémie au niveau de la reprise et qui mèneraient à la récession en 2012. Il ne pensait même pas que l'or ferait un tel tabac. Depuis, l'or est fondu et depuis, il se morfond dans l'esprit de ceux qui ont vendu, trop tôt, leurs dernières dents en or et leurs bijoux de famille...
Il voyait deux vitesses aux risques inhabituels dont l'une des deux tirerait la queue de la croissance de l'autre. La mondialisation a fait croire à des vases communicants. Les prix des terres rares, des matières premières se sont mis à grimper.
Après la crise de foie, le dragon chinois semble depuis s’essouffler et se paie une crise de foi. Faiblesse passagère ou plus structurelle? Suite au prochain numéro.
Sur les marchés financiers mondialisés, les investisseurs n'ont toujours pas de frontières. Ils cherchent les meilleurs placements pour leur argent en Asie. L'effet levier dans une flambée des prix actifs, n'a été qu'une apparence.
La menace était encore plus sérieuse du côté de l'euro. Tout à coup, on ne pensait plus pouvoir fêter son dixième anniversaire. Titillés par la peur de ne pas pouvoir honorer l'échéance de leurs dettes, poussés par les indices des agences de notation qui dégringolait, les pays européens se sont mis à se serrer la ceinture pour faire face aux déficits budgétaires. La croissance, du coup, se transforme en récession.
Les recettes fiscales doivent augmenter, mais on ignore toujours la meilleure technique.
Un programme d'investissements publics à grande échelle stimulerait l'emploi à court terme et la croissance à long terme pourrait réduire la dette publique en finale. Tout le monde le dit, mais l'Allemagne demande la traduction des mots "Euro Bonds".
Les crédits sont toujours demandés par les PME, tandis que les banques cherchent à s'assurer pour ne pas capoter elles-mêmes.
Pessimiste pour l'occident, Stiglitz voyait une tendance morne avec plus de risques baissiers que haussiers. Cela malgré une surcapacité et des besoins insatisfaits. Moderniser pour répondre aux défits du changement climatique, devenait indispensable. Mais comment?
Aux États-Unis, les Républicains devraient plutôt soutenir Obama que de le voir échouer. Oui, mais il y eut les Tea Parties qui déstabilisèrent les Républicains.
Les indignés sont sortis de leurs tanières virtuelles et ont été jusqu'à inquiéter le mur du saint des saints "Wall Street"
Les marchés ont toujours raison. "Les problèmes sont politiques plutôt que réels". En effet, mais encore....
Le dérèglement climatique s'accélère et rien n'a été trouvé de manière drastique. Nous venons de vivre l'année la plus chaude depuis 1833.
L'argent est fait pour rouler et non pas rester stagner dans les banques.
Les disparités, les classes moyennes en déperdition pour faire place à de plus en plus d'écart entre riches et pauvres devenaient la plaie de l'hémophilie de l'occident.
L'Europe plongeait, pays par pays, dans l'extrême-droite portée par le populisme et suite au raz-le-bol.
La crise, le mot à la mode par excellence.
Alors, on rentre à la maison en se souhaitant une véritable "Bonne continuation" dans le progrès.
Au FMI, on s'inquiète des signes d'essoufflements qui se multiplient. Progrès trop graduels et mal compris, pas assez détaillés ou trop compliqués sur les principes fondamentaux.
Comme débouchés, on se retourne, désormais, vers les pôles, nord et sud. Un anniversaire? Il y a 100 ans, ce fut la conquête du pôle sud, avec le nationalisme en demi-teinte. La victoire du Norvégien, Amundsen sur le Britannique, Scott. Victoire sans les technologies de l'époque utilisées par Scott mais grâce aux chiens de traineaux pour correspondre à la technique des Inuits.
Humiliées, la science et la technologie? Non, un rappel que la nature, l'expérience de longues dates, ont des solutions en elles même si elles n'apparaissent pas du premier coup d'oeil.
Puis, il y a eu la chute de quelques icônes. DSK, Murdoch, Moubarak, Berlusconi pour les plus connus.
Alors, 2011, une année pour rien? Une "Annus horribilis?
Il vaut peut-être mieux avoir à l'oublier et virer dans un Alzheimer volontaire.
Adieu 2011 et bonjour 2012.
La Nouvelle Revue de Géopolitique donnait les nouvelles tendances, avec un titre "Comment les États rebondissent?" avec "Ainsi ira le monde" avec de nouvelles prospectives.
La recherche d'un leadership politique en occident est toujours présente.
Le "Yes we can" s'est transformé par une question "Who and how we can?".
La crise de la dette des États, l'absence de potentiels des dirigeants de l'Europe, il n'y a plus qu'à mandater les volontés et légitimités une vue à long terme. Le 30 janvier, premier sommet pour en discuter.
Dans l'opinion publique, les médias doivent passer le mot que le déclin de l'occident n'est pas inexorable.
La montée des BRIC est hétérogène avec des résultats intéressants ne trouve une correspondance que dans une coordination des agendas politiques.
Relancer des projets internationaux et ne pas laisser un point d'interrogation en quête d'une autre conquête de l'espace. Motiver et faire rêver...
Le projet EADS du Zehst est plus important. La maîtrise de l'espace devra monter d'un cran à l'échelle mondiale pour partager les frais.
Notre démocratie est à revoir.
Changer le romantisme du soulèvement des pays arabes en une explication de rationalité économique.
Le risque de vol des révolutions, du viols est loin d'être nul.
Le tourisme en chute libre en Tunisie et en Égypte a obligé de resserrer les rangs.
Une étincelle suffit à incendier la prairie, disait Mao, mais elle doit être maintenue par des slogans symboliques comme "Dégage", "Indignez-vous".
Effet de surprise ou effet papillon? Suivi en cascades informationnelles avec les technologies d'Internet par le phénomène d'imitation.
Géopolitique cognitive du micro-blogging.
Islamisme contre catholicisme. Avec le laïcisme en perte de vitesse.
Iran mis au ban des pays occidentaux.
Une chance pour certains ou une malchance pour d'autres. Allez trouver un compromis au milieu...
2012, année du Jubilé, avec les Anonymous pour réaliser une remise à niveau à la croisée des chemins entre le pire et meilleur?
Année qui pourrait voir l'échec définitif des programmes d'austérité en Europe. La crise de l'euro qui s'aggraverait jusqu'à l'intervention du FMI comme un pays du tiers monde. Une récession, mais pas une dépression. Tout est dans les mots et les pressions. Le marché des actions dans la tourmente. Le dollar index et le baril de pétrole qui resterait sous la barre des 120 dollars. Et si celui-là décidait de passer la barre....
Mais l'avenir du monde passe par Pékin, comme dit Li Zhaexing, ministre chinois des affaires étrangères. C'est presque un ultimatum qui dirait coopérez ou mourrez. Vite un petit regard sur l'astrologie chinoise par la pratique et l'année du dragon.
Pas avare de prévisions pour 2012, donc...
Tout dépend par quel bout on la prend, cette année.
Pour Van Rompuy, 2011 serait un jour considéré comme "annus mirabilis".
Comme Stiglitz avait bien réussi ses prévisions pour 2011 il remettait cela avec la finesse du langage: 2012 sera l'année du pessimisme rationnel.
Comment le pessimisme peut-il être rationnel et l'optimisme, irrationnel ?
En ne prévoyant pas d'amélioration économique et en pensant que 2011 serait même meilleure? Nenni. Peut-être que les économistes devraient sortir autre chose que des thérmomètres en gradations Celsius ou Fahrenheit. Faudrait qu'ils mettent la main dans le cambouis.
En Amérique, le point positif pour 2011 a été que les Républicains ne sont pas parvenus à imposer un régime d'austérité qui aurait trop plombé l'avenir en redistribuant les richesses encore plus vers les plus riches. Les coupes seront postposées automatiquement vers 2013. La bonne nouvelle, c'est que le grand écart entre riches et pauvres se réduirait enfin après avoir pris en considération le mouvement "Occupy Wall Street".
Signe que les choses devront évoluer dans une autre direction ou ce serait un placebo qui n'aurait pas effacé le stress des ménages sans revoir le processus général du système capitaliste? Les appels à la création d'emplois, à la modération salariale sans restructuration de l'économie et la réduction des inégalités resteraient lettres mortes.
Tout dépendrait des choix politiques et des élections prochaines. Le blocage politique et les leaders européens qui sont entrés dans une spirale destructrice lui font craindre à l'extinction des feux de l'Europe dans une récession. La solution devra se passer par la BCE qu'on attend au tournant pour financer les dettes. Un nouvel arrivé, le belge Peter Praet, désigné économiste en chef. Non, peut-être.
2012 est déjà dans une phase nouvelle, plus effrayante de la pire calamité économique du monde en 75 ans.
Année d'élections présidentielles à Taiwan (14 janvier), au Sénégal (26 février), en Russie (3 mars), en France (22 avril), au Vénézuela, au Mexique, en Chine, aux États-Unis (7 novembre),... Au Sénégal avec en dernière minute Youssou N'Dour...
Le buzz de la fin du monde arrivera tout au bout de son périple dans un non-événement.
Année des JO de Londres, dans une allégresse sportive sous l'égide des drapeaux nationaux.
De toutes manières, les conseilleurs ne seront jamais les payeurs. La preuve, Goldman Sachs y allait aussi de ses 10 prédictions pour l'économie mondiale.
Tout ce qui va changer en 2012. C'est ce qui va augmenter, réduire les finances, secouer le travail et réduire le cadre de vie.
Les soldes ont repris en ce début d'année. Il parait qu'elles sont bien achalandées pour cause de climat et de crise. L'hiver ne s'est pas encore manifesté réellement, si ce n'est par des bourrasques de vent, de pluies qui feront plaisir aux marchands de parapluie. Je ne vais pas vous rappeler mon dernier billet sur le domaine même s'il y avait de l'humour entre les rayons, il y a déjà un an.
Au matin du 1er janvier, pour digérer le trop plein, le citoyen lambda a pris une ou deux bière ... plus chère. Quand il a pris sa voiture de société, plus chère, il a soufflé dans le petit ballon en attendant les nouveaux radars détecteurs d'alcool. L'amende n'a pas uniquement été salées, elle a été un peu plus poivrée. Depuis, il est à la diète pour quelques temps.
Que ce soit pour les pessimistes ou les optimistes, l'ambiance sera assurée...
En choeur, so-li-da-ri-té, aus-té-ri-té...
Avec le "Plus jamais 2011" d'Oldelaf et Madenian, on démarrait sur les chapeaux de roues.
Et puis, non, ne nous souhaitons pas trop bonne année, en définitive, comme le préconisait Thomas en se rappelant l'année de m... de 2011.
Les banques n'ont jamais eu leurs pareils dans leurs souhaits de nouvel an...
La palme, je l'ai trouvée chez l'une d'entre elles qui disait:
"Bonne et heureuse année 2013. Nous allons veiller ensemble en 2012".
Cette banque avait vraiment tout compris:
Back to the next futur avec sa nouvelle répartition de population dans le monde.
Mon coiffeur, quelque peu artiste, aussi d'ailleur. Sur le calendrier qu'il distribuait à sa clientelle était écrit: "2012: Même pour la fin du monde, je reste ouvert".
L'enfoiré,
Citations:
- « La meilleure façon de prédire l’avenir, c'est de le créer. », Peter Drucker
- « A prédire le malheur, on l'attire. », Roch Carrier
- « La Belgique de demain sera très différente de celle d'aujourd'hui », Di Rupo (et pas qu'en Belgique d'ailleurs)
Mise à jour 10/4/2014: Berlusconi a quelques difficultés.
Commentaires
10 prédictions surprenantes et tendances pour l'année technologique 2012
Deloitte vient de publier son rapport mondial annuel « Predictions for the Technology, Media & Telecommunications Sector, 2012 » (Prévisions pour le secteur des télécommunications, des médias et de l’industrie technologique, 2012). La demande de biens de consommation technologiques continuera à progresser en 2012, transformant l’électronique grand public en symbole de statut social.
Voici un aperçu des conclusions les plus importantes :
1) Les investissements dans l’électronique grand public défient le marasme économique : La demande de biens de consommation technologiques continuera à progresser en 2012, avec des chiffres de ventes (potentielles) record de smartphones et de tablettes, tandis que la demande des marchés de téléviseurs et d’ordinateurs bon marché sur les marchés émergents stimulera les volumes produits.
2) Deux tablettes au moins : l’avènement des propriétaires de plusieurs tablettes : Au niveau mondial, quelques cinq millions de tablettes seront vendues en 2012 à des personnes qui en possèdent déjà une, pour un chiffre d’affaires qui pourrait atteindre 2 milliards de dollars.
3) Cinq millions de tablettes seront vendues à des personnes qui en possèdent déjà une, ce qui fera grimper considérablement le nombre de détenteurs de plusieurs tablettes en 2012.
4) Plus d’un demi-milliard de smartphones « low-cost » seront utilisés fin 2012 : Plus d’un demi-milliard de smartphones à prix cassé – vendus pour moins de 100 dollars – seront utilisés fin 2012, car la demande de combinés basiques offrant néanmoins des fonctionnalités similaires à celles d’un ordinateur continue à augmenter.
5) Tant d’apps, si peu à télécharger : Le nombre d’apps disponibles a connu une croissance exponentielle, puisqu’il a atteint le million d’unités en décembre 2011 et doublera à nouveau d’ici la fin 2012.
6) Cinq milliards d’heures consacrées à la « télévision de rattrapage » dans les transports publics en 2012 : Au niveau mondial, les détenteurs de smartphones et de tablettes consacreront cinq milliards d’heures à regarder la télévision sur leur système dans les transports publics en 2012.
7) La programmation de télévision conserve sa prépondérance : En dépit de la mort annoncée de la télévision linéaire, 95% de tous les programmes de télévision regardés en 2012 seront des émissions en direct ou à diffusion originale inférieure à un jour. La technologie n’a pas bouleversé la télévision classique, qui fait preuve d’une étonnante résistance.
8) Toucher la prime liée aux jeux sociaux : Avec la progression des réseaux sociaux et la popularité des jeux sociaux en 2010 et en 2011, le potentiel financier du « social gaming » suscite l’attention du public. Les entreprises doivent toutefois évoluer et aller au-delà du modèle « freemium » qui les a placées sous le feu de la rampe, afin de s’adjuger une plus grande part d’un marché mondial des jeux qui atteint 63 milliards de dollars.
9) Et toujours plus de données : voici venir la fin de la ligne (câblée) pour l’internet illimité : L’importance de la demande de données pousse déjà de nombreux réseaux de téléphonie mobile à restreindre le volume illimité de téléchargements et une tendance similaire pourrait se manifester en 2012 pour les lignes fixes.
10) Les temps sont durs pour les disques du même nom, avec l’avènement du stockage à semi-conducteurs : La technologie de stockage utilisée pour les systèmes grand public dans le monde est en général considérée comme acquise par les consommateurs, mais le désir accru de gadgets de plus petite taille et plus légers, ainsi que l’avènement de la virtualisation pourraient impliquer une formidable poussée pour les fournisseurs d’unités de stockage à semi-conducteurs (Solid State Drives - SSD).
Sources: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=deloitte-definit-les-principales-tendances-pour-2012-dans-les-telcommunications-les-mdias-et-les-tech&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2012
Les trois lois du marché du travail de demain
"En tant que professeur, j’ai la tâche de préparer les étudiants d’aujourd’hui pour leur future carrière. On pense implicitement que je devrais mieux connaitre le futur que la plupart des gens. Mais ce n’est pas le cas – tout du moins, pas dans le sens qui consiste à donner des prédictions précises. Mais je peux suggérer quelques repères pour en donner la direction », écrit Daniel Jelski, un professeur de chimie à New Paltz, sur le site New Geography.
Jelski considère que 3 lois vont régir le marché du travail dans le futur :
1/ Les gens n’auront comme emplois que ce que les ordinateurs et les machines ne pourront faire eux-mêmes.
Toutes les compétences qui peuvent être codées sous formes d’algorithmes ne seront plus demandées, et ce qui restera, ce sont les professions qui réclament le sens des contacts humains, l’empathie. Les métiers de conseil (psychologues, conseil financier, coach, etc.), les métiers de ventes, de service client, de gestion, l'enseignement, et les services personnels basés sur l’empathie, comme le service dans les restaurants seront donc en première ligne.
2/ Un marché du travail très internationalisé aboutira à des salaires plus faibles et des opportunités moins nombreuses pour beaucoup de professions.
Cela correspondra dans le même temps à des produits meilleurs et moins chers, et à un meilleur niveau de vie, en tous cas pour les consommateurs américains.
3/ Les professionnels seront plus volontiers des indépendants et il est peut probable qu’ils auront un travail fixe.
Il est généralement moins cher de faire travailler des indépendants que des salariés en propre et avec internet qui réduit les coûts de transaction et facilite la création et la gestion de petites entreprises plus économiques, de plus en plus de professionnels devront se mettre à leur compte et travailler en freelance. Cette tendance s’observe déjà aujourd’hui, avec un grand nombre de graphistes, journalistes, designers, etc. qui travaillent de cette manière.
Comment les jeunes peuvent-ils se préparer à un avenir de cette nature ? Jelski propose quelques conseils :
Si vous adorez faire quelque chose et que vous y êtes bon, alors, faites-le. Les professions technologiques auront toujours des emplois pour les bûcheurs intelligents. De même, une bonne plume ne peut être automatisée, mais vous aurez besoin de talent et de passion pour réussir.
Commencez à travailler vos 10.000 heures. Votre parcours scolaire pourra probablement vous aider, mais il n’en constituera qu’une infime partie. Quelque soit le sujet de votre passion, devenez un expert en quelque chose.
Soyez compatissant si vous le pouvez. Les ordinateurs ne savent pas faire ça. Les métiers qui impliquent l’empathie (entre autres) seront toujours demandés.
Si vous êtes charmant, montrez-vous. C’est une autre chose que les ordinateurs ne peuvent pas faire. C’est ce que Catherine Hakim a parfaitement décrit dans son livre « Erotic Capital ». Même si vous n’êtes pas extrêmement séduisant, prenez avantage de votre jeunesse. Soyez à la mode, prenez soin de vous, soyez aussi séduisant que possible.
« Travaillez dur. Amusez-vous bien. Devenez riche », écrit Jelski en conclusion.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-trois-lois-du-marche-du-travail-de-demain&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2012
Un monde dans tous ses états
Fin de croissance à crédit et des folies financières, imprudence des banques, explosion de la dette publique, démographie galopante, aggravation des écarts de richesse, urbanisation tentaculaire, changement climatique, raréfaction des ressources, généralisation de la pollution, effondrement de la biodiversité, risques persistants de conflits, "gouvernance" mondiale introuvable, convulsions dans la zone euro... : aujourd'hui, tous les voyants sont au rouge. Nous vivons la plus importante séquence de bouleversements des équilibres de la planète. Si la plupart d'entre nous, surtout en Occident, s'en inquiètent, d'autres y voient une renaissance, une chance historique pour qu'advienne un nouvel équilibre des rapports mondiaux.
http://videos.arte.tv/fr/videos/un_monde_dans_tous_ses_etats-6405774.html
http://videos.arte.tv/fr/videos/un_monde_dans_tous_ses_etats_le_debat-6409350.html
Et mon plus vieil article:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2005/03/03/nous-sommes-tous-responsables.html
Écrit par : L'enfoiré | 22/02/2012
Le 'produire français' est un non-sens...
L’expression « produire français » est devenu le sésame de choix de la campagne présidentielle française pour gagner le cœur des 15% d’électeurs qui sont des ouvriers, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il s’agit d’un concept pertinent sur le plan économique, affirme Emmanuel Thibault, professeur à l'université de Perpignan et chercheur à Toulouse School of Economics (TSE), dans un éditorial des Echos.
Il rappelle que l’économie se tertiarise inexorablement, et que le déclin de l’industrie n’est pas un processus que l’on peut renverser. D’ailleurs, les recettes proposées par les hommes politiques français qui jouent tous sur la corde des inquiétudes des ouvriers français qui craignent de perdre leur emploi, ont démontré par le passé qu’elles étaient inefficaces. Les mesures protectionnistes, les incitations fiscales et l’outil législatif n’ont en effet jamais permis de sauver les petits agriculteurs au siècle dernier.
En outre, les candidats oublient que les chaînes de production sont désormais fortement mondialisées, et que rien n’indique que les sites d’assemblage des produits sont ceux qui encaissent la plus grosse partie de la valeur ajoutée de ces produits. Ainsi, la Chine qui produit l’iPhone d’Apple, qui représente 2 milliards de dollars dans sa balance commerciale, doit en fait reverser 96,4% de ce montant à d’autres pays impliqués dans la chaîne de fabrication des composants, et notamment 670 millions de dollars au Japon, 326 millions de dollars à l’Allemagne, 259 millions de dollars à la Corée du Nord et 108 millions de dollars aux Etats Unis. La Chine n’a finalement conservé que 73 millions de dollars.
Selon Thibault, les politiciens devraient donc plutôt privilégier les politiques d’investissement dans les infrastructures, l’éducation et la santé qui permettront de créer les emplois qui guideront la croissance économique.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-produire-franais-est-un-non-sens&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2012
La fin du vendeur de voitures?
Les jours des vendeurs de voitures en concession pourraient être comptés, affirme le Time, qui le tient de Hugh Dickerson, responsable de la publicité pour les annonceurs du secteur automobile de Google Royaume Uni. Il affirme que désormais, les acheteurs potentiels de voiture se renseignent intensivement sur les caractéristiques des véhicules sur internet avant de jeter leur dévolu sur un modèle particulier. En moyenne, ils consulteraient ainsi 18,2 sources d’information différentes. « L’information très développée qui est maintenant disponible a changé pour toujours le processus d’achat », dit-il.
Sur les deux dernières années, les recherches consacrées aux voitures ont été multipliées par 4 et seulement un peu plus de la moitié des acheteurs potentiels (51%, précisément) finissent par acheter le modèle qu’ils avaient ciblés au départ. Sur les 5 dernières années, le nombre de visites pour voir les véhicules chez les concessionnaires a chuté d’une moyenne de 5 à 6 par achat pour aboutir à une moyenne de 1,3. Pire : désormais, les clients en savent parfois bien plus à propos d’une voiture que le vendeur…
Ceux-ci devront nécessairement s’adapter à cette nouvelle donne, affirme Gforces, un web développer qui travaille pour le secteur automobile. Tim Smith, son directeur commercial, résume la situation : «Il y a une culture bien établie de la vente qui n’a pas su s’adapter à la façon dont les clients veulent acheter ».
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=auto&item=la-fin-du-vendeur-de-voitures&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012
« La fin du monde n'est pas pour demain »
Une étude parue dans le magazine "Nature" promet la fin du monde pour 2100. Le vice-président du Giec réfute une vision catastrophiste du futur climat. « Je ne pense pas que la Terre devienne inhabitable au 22e siècle pour l'homme »
La fin du monde est-elle pour la fin du siècle et la Terre verra-t-elle la fin de la vie avant le 22e siècle ? C'est ce que laisse entendre une étude publiée dans la revue Nature de début juin, publiée quelques jours avant le sommet des Nations unies sur le développement durable, Rio+20.
Selon les auteurs, issus pour l'essentiel de l'Université de Berkeley, en Californie, cette fatalité serait due à l'emballement des changements radicaux des écosystèmes et du climat de la Terre. D'après eux, notre planète pourrait connaître un effondrement parce que les écosystèmes de la Terre seraient en train de changer à une vitesse impressionnante. Le seuil critique serait l'utilisation de 50 % des ressources. Or, aujourd'hui, nous exploitons déjà 43 % de nos ressources, d'après les estimations de ces auteurs.
« Rien ne sert de paniquer. L'effet de seuil est surtout symbolique. Je ne pense pas que la Terre devienne inhabitable au 22e siècle pour l'homme », explique Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie (UCL) et vice-président du Giec. « Mais elle le sera peut-être devenue pour les populations les plus pauvres, dont les ressources ne pourront compenser le prix en hausse des denrées, comme l'eau ou la nourriture de base. C'est d'abord une évolution profondément inéquitable qui s'annonce si on ne change pas notre manière de nous développer. Pas de catastrophisme, mais pas d'angélisme non plus ».
http://www.lesoir.be/actualite/sciences/2012-07-10/la-fin-du-monde-n-est-pas-pour-demain-926068.php
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2012
Jakob von Uexküell, fondateur du Conseil pour l'avenir du monde essayait de dire "Quoi faire?" pour sauver la planète
http://videos.arte.tv/fr/videos/que_faire_-6795910.html
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2012