Quand y en a plus, y en a encore. Enfin, presque... (08/02/2013)
Le Science et Vie de mai 2012 publiait un dossier avec le titre "Alerte à la pénurie". 26 minerais utiles dans l'industrie vont nous manquer et leurs prix risquent de grimper.
Tout le monde parle de relance de l'économie, tous contre le chômage. Il faut dire que l'industrie est une grande pourvoyeuse de mains-d'oeuvre et que pour remplacer celles-ci par des PME, il faut racler tous les fonds de tiroirs.
La dernière affaire Mittal est une faillite pour l'emploi. Il faut rechercher des idées neuves, il faut même chercher à oublier qui on avait été quelques jours avant.
Réindustrialiser et y mettre le prix, tout un programme.
...
En plus, l'industrie, c'est du tangible et pas de l'illusion comme pourrait le penser le secteur des services, la virtualité d'Internet et la matière grise dont il a été question dans 3 chapitres précédents (dont le dernier).
Lundi dernier, France3 dans l'émission "Le monde d'après" posait de bonnes questions "France, qu'as-tu fait de ton industrie? Un pays sans industrie court à sa perte.".
Faut pas s'inquiéter, il y a encore des ressources, était le mot d'ordre puisque la consommation reprend son rythme de croisière et la Bourse fait quelques étincelles.
"Every thing under control"...
En fait, c'est vrai, mais ce n'est qu'une partie du problème.
Voilà qu'on apprend, presque surpris, que la pénurie de matières premières guette, matières premières dont l'industrie a besoin mais qui sont de plus en plus chère. La rentabilité en prenait un coup sans apporter quelque chose de plus innovant que la concurrence.
Situation paradoxale, pour le moins, quand on sait que sans matières premières, on n'arrive plus à la phase secondaire, la phase de transformation...
Avec la raréfaction des matières premières essentielles à notre vie moderne, c'est passer de l'illusion de l'abondance à la pénurie, vu à la hausse fulgurante des prix. Des sueurs froides puisque la phase à chaud ne trouvait plus d'échos.
Le 9 mai 2012, le Cercle Cyclope publiait un rapport sur les matières premières. Il était dit qu'en 2011, l'utilisations des matières primaires avaient grimpé de 35%. En cause les pays émergents. Malgré cela, la Chine affichait une baisse de croissance avec 7,5% car elle gardait ses réserves de change de 3200 milliards de dollars et les destinaient à des investissements dans les infrastructures locales. Faire la popote sur place, que l'idée, elle est bonne !
En parallèle, les Rapports de la Commission européenne et du département de l'Energie des États-Unis alertaient sur les approvisionnements qualifiés de "critique" et de "stratégique".
Il faut dire que notre époque est appelée "anthropocène" par les scientifiques avertis, ce qui veut dire que "L'ère est dessinée par l'homme et pour l'homme". Son impact se ressent sur le climat et jusque dans la chimie océanique. Contrairement aux autres animaux, ce "pauvre homme" n'est pas endémique sur un coin de la planète mais dans sa totalité. Il a inventé son avenir avec ce qu'il a trouvé sur terre, sous terre et dans les airs, sans distinction de couleurs, de pollutions avec l'idée du profit à réaliser. L'homme, la pire des créations sur notre planète... Il le pense et il broit du noir. Il décentralise ses productions et vend celles-ci à d'autres endroits, élevant le prix du transport à un pourcentage élevé du coût global du prix de vente.
Les écolos rappellent, à qui veut l'entendre, que la richesse de la Terre n'est pas infinie et que certaines ressources et matières premières sont en voie de raréfaction. Sauvés, presque au poteau...
Dernièrement, "L'Edito de Matières Premières et Devises" donnait des conseils. Pas des conseils de ne plus consommer, mais, bien au contraire, à tirer ses marrons du feu. Destinés aux investisseurs avisés pour leur donner quelques couvertures. Pour les pousser à le faire, donner aussi un simili de peur du siècle et comme avant une guerre, le consommateur ferait provision de sucre avant l'extinction des feux du Bengale.
De visu, cela fait réfléchir les investisseurs pour y trouver de nouvelles opportunités de profits. La croissance haussière lente du LMEX, l'indice des métaux, assure sur la solidité de la demande.
La demande de Nickel, Cobalt, graphite, terres rares, Tungstène, molybdène, Cadmium, sont dans le collimateur.
L'Indonésie fournit 15% du Nickel mondial. Vous avez dit épée de Damoclès quand, en 2012, le gouvernement indonésien avait annoncé l'interdiction des exportations de Nickel et une taxe de 25% sur l'exportation de minerai.
Vive le spéculte. Petits malins, va... quelle chance, vous avez...
Des solutions trop drastiques occasionneraient une entrave au progrès. Le crash serait alors devenu presque inévitable avec la peine de crever tout de suite.
Mais, revenons à nos moutons ou plutôt à nos poussières d'étoiles dont nous sommes tous issus en ce bas monde comme le dit Hubert Reeves.
Des 118 éléments de la table de Mendeleïev, 26 arriveraient à la pénurie d'après le S&V.
Plusieurs manières pour évaluer les pénuries.
Il y a l'abondance naturelle, les difficultés de l'extraction, la géopolitique, les possibilités de recyclage ou de remplacement par un autre voie.
Symbole | Num | Nom | Aplications | Ressources en Tonnes | Production en Tonnes | Réserves en Années | Remarques |
H | 1 | Hydrogène3 | défense | ||||
He | 3 | Helium | science, Semi-conducteur, aimants supraconducteurs des téléscopes et appareil IRM, cryogénie, comportement quantique | 42.000.000.000 | 180.000.000 | Concentration au Texas. Produite par la décroissance radioactive des roches qui ne laisse que 0,0005% | |
Be | 4 | Bérylium | énergie | toxique | |||
P | 15 | Phosphore | agriculture | 65.000.000.000 | 191.000.000 | 340 | Sans phosphore pas de vie. Consommation abusive. Gabegie. |
Sc | 21 | Scandium | renforce aluminium | ||||
Cu | 29 | Cuivre | électronique, joaillerie, énergie, communication, transports, construction | 630.000.000 | 16.000.000 | 38 | De 1900 à 2011, la demande à été X30. Il faut entre 5 et 25 ans pour exploiter un nouveau gisement |
Zn | 30 | Zinc | galvaniseur, alliage | 250.000.000 | 12.000.000 | 20 | plaquette de frein, pâte dentifrice, contre corrosion |
Ga | 31 | Gallium | performance des panneaux solaires | recyclage difficile | |||
Ge | 32 | Germanium | fibres optiques | ||||
Y | 39 | Yttrium | électronique, | 10.000 | 5 | Sans = retour à la télé N&B | |
Nb | 41 | Niobium | résistance à l'acier | Brésil | |||
Tc | 43 | Technétium | Imagerie médicale , défense, recherche scientifique | 0 | artificiel | isotope éphémère | |
Rh | 45 | Rhodium | catalyseur, joaillerie | 3.000 | 30 | 100 | Production centralisée en Afrique du Sud |
Ag | 47 | Argent | électronique, | ||||
In | 49 | Indium | électronique, énergie, conducteur d'électricité | 640 | 11.000 | 17 | smartphone, panneau solaire |
Sn | 51 | Antimoine | retardateur de flamme | 1.800.000 | 11 | Chine assure 60% dans le monde | |
Nd | 60 | Neodyme | voiture électrique, éolienne | Menace pour l'avenir des énergies vertes. | |||
Eu | 63 | Europium | électronique, | 10.000 | 5 | Sans = retour à la télé N&B | |
Tb | 65 | Terbium | électronique, | 10.000 | 5 | Sans = retour à la télé N&B | |
Dy | 66 | Dysprosium | aimants | 20.000 | Menace pour l'avenir des énergies vertes. | ||
Ta | 73 | Tantale | résistance électrique | ||||
W | 74 | Tungstène | résistance à la chaleur | Produit en Chine | |||
Re | 75 | Rhénium | aérospatial, résiste à la chaleur dans les réacteurs | 2.500.000 | 49.000 | 50 | sous produit de molybdénite, difficile à produire |
Pt | 78 | Platine | catalyseur, joaillerie, pile à hydrogène | 30.000 | 200 | 100 | Production centralisée en Afrique du Sud |
Au | 79 | Or | électronique,joaillerie | 51.000 | 2.500 | 20 | Trop exploité |
U | 92 | Uranium | énergie | 2.500.000 | 54.000 | 46 | Lié à l'industrie nucléair |
Le dossier du S&V a généré beaucoup de réactions parmi les lecteurs, reprises deux numéros plus tard.
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Le Lithium a été oublié dans la liste. Non, répond S&V, puisqu'on l'extrait des déserts de sel d'Amérique du Sud. Ce qui ferait 400 ans de répis.
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La récupération des métaux par le recyclage des produits électroniques usagés, l'incinération des plantes pour retirer du Plomb, du Mercure...
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Augmenter la durée de vie de la production, un filon toujours à creuser par la récupération.
- Quant aux astéroïdes dans lesquels on pourrait exploiter les richesses demanderait des investissements qui dépasseraient la rentabilité.
- Le Palladium (Pd) aurait été oublié alors que le prix est monté de 40% en deux ans. Non, pas tout à fait, on le trouve en Afrique du Sud et en Russie. Le seul problème, ce sont deux pays qui ont réduit les exportations de ce métal.
- L'acier, l'Aluminium et la Potasse, toujours les mêmes et mieux connus. Mais pour l'acier, cela devrait se calmer vu l'affaire Mittal.
- Parler des Terres Rares dans cet article? Aux dernières nouvelles, les prix ont chuté, la Chine n'en aurait plus le monopole. Donc, la rareté, même si elle ne passe pas à l'abondance, devrait se clamer.
- Le coltan avait fait parlé de lui dans les années 2000, on n'en parle plus.
Un documentaire "Survivre au progrès" entre bien dans le cadre de cette discussion même s'il l'extrapole quelque peu.
Résumé: "Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... Est-il urgent de renoncer à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Un fil conducteur entre les nouveaux grands esprits comme Ronald Wright ("Brève histoire du progrès"), Jane Goodall, Margaret Atwood, David Suzuki dont quelques "repentis" du système financier, qui estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte."
Constater que la complexité de notre monde augmente de manière presque exponentielle, pose la question de ce qu'on attend vraiment du "progrès". Avec lui, tout parait possible à réaliser avec le temps et les moyens financiers. Si le mot d'ordre est "aller de l'avant", encore faut-il savoir "comment et choisir quel avant". La question n'est plus seulement "peut-on le faire" mais "pourquoi le ferait-on". La causalité, plutôt que la finalité qu'elle soit double ou non.
Pas de conservatisme dans mes paroles, mais quand on a eu une vie toujours en porte-à-faux, sans consolider les acquis, en n'ayant pas eu le temps d'exercer ce qui avait été appris avant d'enfourguer la suite, il y a des question à se poser.
Ce qui est sûr, le piège serait de ne pas verser une partie de son progrès dans la réflexion et dans plus de durable. Au diable le marketing qui irait à contre-courant. La technologie et la rationalité a apporté tellement d'illusions en apportant la vitesse à la production que le consommateur ne peut pas suivre.
Le hardware a, donc ainsi, passé la main au software. Le software, au virtuel. Le virtuel; la passerait, aux dernières nouvelles, à l'intelligence artificielle. L'homme est déclassé...
Pour lui, c'est l'heure de réactualiser ses ambitions avec sérénité. Vivre mieux, avec moins d'efforts et, surtout, moins d'effets négatifs que l'on dit secondaires.
Trouver, en finale, "la" récompense de ses découvertes et inventions, qu'il espère toujours sans jamais y arriver.
Peut-on encore sauver la Terre?
Question qui avait été posée le 14 juin 1992 lors de la Charte de la Terre à Rio pendant laquelle 178 délégations admettaient que la Terre allait mal au niveau pollution et dans l'utilisation abusive des matières premières.
Réitérée en 1972, à Stockholm, puis en 1987 dans le rapport de Brundtland. Rio 2012 remettait le couvert avec des questions en chantier en connivence entre riches et en défiances entre pauvres.
En dehors de Rio, il y a les vérités du terrain. La forêt, elle, continue à disparaitre.
En fait, tout est une question de prix et d'investissements à accorder ou non.
'La meilleure relance ne coûte rien", lisais-je.
Elle le devrait, mais est-ce le cas? L'énergie n'est jamais loin de la matière première.
Les batteries, chargée de stocker l'électricité est un problème qui concerne tout le monde s'il veut pouvoir jouir des mêmes possibilités sédentaires en tant que citoyen mobile? Des réflexions qui venaient le 10 juillet dernier.
En apéritif, il y était dit que malgré la crise, les bénéfices de 2011 avaient atteint des niveaux records aux Etats-Unis. Ils écrasaient toujours la concurrence avec les pétrolières dans les tops. Dans le domaine des composants de batteries pour l'entreprise belge Umicore, la préoccupation est la recherche du compromis entre densité, longévité et poids. Le Lithium-Ion composé de Nickel, Cobalt, Manganèse associés à du Lithium. La mémoire limité restait à augmenter en recherchant les raisons de leur vieillesse. Le potentiel d'amélioration restait, heureusement, possible dans le rendement en doublant les performances.
Vu que de plus en plus d'énergie est nécessaire quand un Smartphone se connecte au GPS, à Internet, il y a encore du travail de recherche sur la planche à dessin.
Le lithium est-il vraiment le pétrole du 21ème siècle?
Depuis, au sujet des batteries, il y a eu les problèmes du Dreamliner qui s'ils ne sont pas totalement dus aux batteries d'après quelques experts, rappellent que les batteries chauffent aux risques de donner des sueurs froides aux ingénieurs de l'avion qui ont utilisé 50% de matériaux composites..
Du côté de l'or, tout était bon pour en acheter, à une certaine époque. Pour la Quotidienne d'Agora, le mot d'ordre était d'y investir pour être considéré dans les bons de la classe des investisseurs...
Le 4 juin 2012, Eberhardt Unger sortait un correctif en ces mots: "Le prix de l'or a aussi une composante saisonnière.".
Depuis début septembre 2011, le prix de l'or se trouvait dans une phase de consolidation, stabilisé autour des 1600$ l'once. Fondamentalement, les arguments en faveur des métaux précieux n'avaient pas changé. Il était dit: "des taux d'intérêt bas, une politique monétaire ultra expansive, les dangers d'inflation, une politique d'endettement public irresponsable, le papier-monnaie gangrené, la production minière stagnante, le déséquilibre offre/demande, le manque de placements de première classe (AAA)".
Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.
Mais, le 7 septembre dernier, l'or revenait, ainsi, à un sommet sans atteindre le niveau du 12 septembre 2011 à 1373,92$ l'once.
Et puis, il y a les autres tout aussi précieux. Le groupe des MPG, le Platine, le Palladium. Le plancher a été atteint, on passe bientôt aux choses sérieuses et on vise le plafond.
Le Cuivre faisait, aux dernières nouvelles, moins triste mine à 8300$ avant de rechuter comme l'Aluminium qui avait un cours en scie égoïne.
Commencer 2013 sur un ton rassurant...
L'Uranium, au plancher, avec 42$ la livre. Mais, le prix de la recherche grimpe aux environs de 100$. De plus, le potentiel financier nécessaire frise la vingtaine de milliards de dollars. L'émotion causée par Fukushima s'est un peu estompée aux pieds des réalités et des besoins énergétiques.
Plus de demandes d'acier et d'Aluminium explosives, pas d'excitation, voyons.
"Qui va piano, va sano e va lontano".
Rassurer, le leitmotiv à la mode pour eux. Il faut faire tourner le bidule à allure modérée pour garder la pomme pour la soif...
Le problème majeur, tous ces "petits ingrédients" sont indispensables aux produits high-tech: téléphones mobiles, ordinateurs, batteries, ... devenus indispensables pour appeler bobonne et lui dire qu'on l'aime. Plus question de le faire avec un fixe, ce serait ringard.
La faute à la Chine et à l'Inde, toujours les mêmes, même si on en parle moins parce qu'elle a du charbon en réserve, même si la pollution reste un problème.
Pas trop d'inquiétude de ce côté, voyons.
Nous sommes entre connaisseurs, non?
Grattons un peu, là où ça fait mal.
Fin 2012, on lisait: "Les prix des matières premières poursuivent leur dégringolade".
Fini de rêver pour les uns ou de cauchemarder pour les autres?
Tout se régule en fonction de ce qu'on en fait ou ne fait pas et s'il y a trop ou pas assez d'acheteurs.
L'inflation, elle, oubliait les monnaies pour se réfugier sur ce qui est tangible. Quant à la Bourse, elle n'aime pas les points d'interrogations.
L'or était à -15%, l'argent à -10%, le nickel à -36%, le cuivre à -23,2%, le zinc à -23,5%...
La Bourse, au moins elle, respire. Quand elle s'essouffle, c'est que les marges entre le plafond et le plancher, diminuent et qu'il y a moins d'air entre les deux.
Résumé:
2008-2009 : les matières premières étaient laminées, emportées par la crise financière.
2010-2011 : c'est le retour en grâce. Les investisseurs, échaudés par les actions, s'étaient pris de frénésie et se jetaient sur ces pauvres matières premières en voyant les cours s'enfiévrer. Ajoutez à cela que la Chine, grand ordonnateur du cours des commodities, achetait à tour de bras, profitant de cours à prix cassés.
2012 : Coup de froid sur la Chine, les matières premières en subissent le contrecoup. Certains annonçaient même la fin d'un grand cycle haussier.
Vous vous rendez compte, les BRIC ne font plus leur travail de tire-fesses de l'économie mondiale.
Ils le font exprès ou quoi?
Et pour 2013 ? Eh bien, maintenant que la Chine semble se reprendre, les investisseurs s'intéressent à nouveau aux matières premières. Un nouveau retour en grâce ou, une nouveau casino avec une partie remise, impair et passe?
Les (contre-)performances suivent les tendances, les modes. Le prix des choses est souvent plus dépendant de facteurs humains que des réalités du terrain.
Les analystes financiers s'attendent à une remontée des cours pour le deuxième semestre de 2013 avec leurs graphiques et leurs statistiques numériques.
Évidemment, en Bourse, les courtiers sont payés pour encaisser les courtages à la hausse et à la baisse. L'immobilisme, pour eux, est la pire des situations.
Faut-il passer de la gabegie à la pingrerie pour éviter la destruction de l'humanité avec le seul regard sur le passé ou se tourner résolument vers l'avenir?
Un Américain consomme 50 fois plus qu'un pays pauvre avec l'effet de levier de sa technologie et ne tient pas compte des matières premières et de la pollution inhérente aux processus de leurs utilisations. Cela veut dire qu'il y a de la marge.
L'économie a mis entre parenthèses les points négatifs comme des paramètres difficilement quantifiables par des calculs numériques. Les sciences humaines sont autre chose.
Surtout que la mondialisation a uniformisé les problèmes du code génétique.
Des solutions seraient de consommer moins et plus intelligemment. Recycler, réduire les poids qui augmentent la consommation pendant le transport.
L'ère des limites est plus un problème éthique qu'économique. A y réfléchir, ce serait simplement temporiser et reculer l'échéance pour mieux sauter.
Vivre avec un cerveau planétaire comme Internet donne l'exemple au social unifié et humaniste pour ne pas faire croire à la nature d'avoir manqué son coup en créant le chaînon manquant entre nous.
(Mal)heureusement, il y a en plus le changement climatique qui va ralentir l'économie.
Trouble fête, ce maudit climat...
Je sais, pour certains, oui, pour d'autres, le réchauffement climatique ne serait pas si fort qu'on le pensait. Les climato-sceptiques ont encore leurs mots à dire.
Une "bonne" récession et le problème est joué, pourrait dire le Martien qui survolerait, de haut, notre bonne vieille Terre...
Trop simple. Il ne sait pas que le Terrien a un cerveau et il se doit d'être encore plus imaginatif, plus inventif.
Et qui sait, au fond de la matière, dans l'infiniment petit, les nanotechnologies et les moyens de créer de nouveaux matériaux composites.
D'après une étude menée par le think-tank londonien Chatham House : "L'ampleur et la rapidité de la croissance de la demande des pays émergents, couplée à une décennie de cours serrés des matières premières ont créé une situation de 'stress des ressources'".
Cette situation instable a donné deux principaux phénomènes impondérables:
1. L'augmentation de la demande en matières premières, en général, et en commodities, en particulier. Depuis une dizaine d'années, la demande mondiale de charbon, d'huile de palme ou de fer a augmenté à un rythme de 5% à 10% par an, et celle de cuivre, de riz ou de blé de 2%. Une nouvelle vague de pays comme la Turquie, la Thaïlande ou le Vietnam, devraient les rejoindre.
2. La multiplication des "accidents climatiques", sécheresses, inondations, sabrent régulièrement la production. La production mondiale de blé devrait chuter de 5% cette année. Celle des États-Unis sera réduite de 20%. Selon un rapport de la FAO, alors que, cette année, la demande mondiale de blé devrait se maintenir à 688 millions de tonnes, la production devrait elle être en recul à 661 millions. Depuis 2000, le prix des matières premières alimentaires a été multiplié par deux. La hausse des prix de l'alimentation encourage l'inflation, tout particulièrement dans les pays émergents.
Face aux risques économiques et sociaux induits par cette instabilité, plusieurs gouvernements ont décidé d'agir en instaurant des limitations d'exportations, ainsi que des politiques de contrôle des prix.
En arrière plan, il y a donc les "commodities" sur lesquelles il faut miser: les matières premières agricoles. Et ce d'autant plus que les stocks mondiaux seraient à peine suffisant pour faire face à une ou deux mauvaises récoltes.
Agriculture, management des idées contre matières premières, comme cela s'est vu en Afrique.
Tout se tient. Tout n'est qu'équilibres délicats, parfois acrobatiques.
Le titre était "quand y en a plus, y en aura peut-être encore", mais pas toujours de la même manière et pas nécessairement avec l'abondance du passé et les politiques n'y pourront rien.
Des organismes comme Avaaz.org s'intéressent aux affaires du monde. Ils pétionnent à qui mieux, mieux.
Pas encore d'indigestion de chiffres? Alors, une dernière pour la route:
Synthèse de l'évolution du cours des matières premières
Tableau de variation des cours
Cours à 3 mois |
Vendredi |
Vendredi 1er février 2013 |
Variation hebdomadaire |
En $ |
En $ |
En % |
|
Aluminium | 2 075 | 2 091,5 |
0,80% |
Cuivre* | 8 090 | 8 189,5 | 1,23% |
Plomb* | 2 401 | 2 436 | 1,46% |
Nickel* | 17 300 | 18 445 | 6,62% |
Etain | 24 800 | 24 800 | 0,00% |
Zinc* | 2 095 | 2 149 | 2,58% |
Acier (Méditerranéen) * | 280 |
260 |
-7,14% |
Pétrole light (New York 1 mois) |
95,97 | 97,11 | 1,19% |
Or (spot Comex) | 1 656,6 | 1 665,5 | 0,54% |
Argent spot Comex) | 31,07 | 31,64 |
1,83% |
Platine (spot Comex) | 1 689 | 1 696 | 0,41% |
Palladium (spot Comex) | 741 | 756 | 2,02% |
Blé (le boisseau sur le Cbot) |
7,81 | 7,72 | -1,15% |
Maïs (le boisseau sur le Cbot) |
7,254 |
7,4 |
2,01% |
Soja (le boisseau sur le Cbot) |
14,49 | 14,89 |
2,76% |
* cours en $ la tonne sur le LME à trois mois
Réinventer le monde à la croisée des chemins et faire l'inventaire de ce qui reste pour continuer et pas nécessairement y arriver, c'est, pour certains, le moment de profiter de l'aubaine pour engranger des bénéfices au passage.
La Cigale et la Fourmi se réveillent ensembles, engourdies. On ne reconnait plus dans l'histoire qui est la cigale ni qui est la fourmi et on perd le fil de qui fait quoi.
J'ai lu un article qui disait en substance : "L'humanité n'est confrontée à aucun autre défi majeur que celui d'assurer un monde de prospérité plutôt qu'un monde de ruines. Les pays en développement à la croissance rapide ne peuvent pas se contenter d'emprunter le même modèle de croissance que celui adopté par les pays aujourd'hui riches. Si c'était le cas, l'économie mondiale pousserait la planète au delà des limites d'exploitation. Face à tous les défis de la planète, la seule option de développement durable est le modèle de croissance avec technologie intelligente.".
Attention, les décisions stratégiques ne sont pas nécessairement réfléchies dans leurs conséquences. L'énergie, il faut la réduire, alors, la décision a été prise de supprimer les lampes à incandescence qui consommaient trop par des lampes à basses consommations. C'est le cas, mais personne n'a constaté que pour les fabriquer, il faut cinq fois plus d'énergie. De plus, contenant du Mercure, elles doivent être recyclées pour éviter la pollution des sols. Les éléments du Terbium, Europium, Yttrium, en perdition, entre en œuvre dans la production.
Fausses solutions?
C'est vrai qu'on ne produit qu'une fois et qu'on jette pareil, mais un équilibre en consommateurs et production devrait être mieux ordonnancé. La volonté de l'industrie du low-cost a produit longtemps du matériel à destination du consommateur. Matériel qui était souvent vite détérioré et mis en décharge tout en ayant utilisé le même matériaux que s'il avait été produit en durable.
Je vous dis, parfois, s'il n'y avait pas un café serré et gratiné du matin,
chargé de donner l'exemple pour remettre les horloges à l'heure et pour repousser tous les "mea culpa" dans les cordes, où irions-nous?
Ah, ce café, qu'est-ce qu'on ferait sans lui, le matin au sortir du lit?
Blague à part, vous vous imaginez encore la vie sans iPod, sans télés à écran plat avec la 3D qui arrive pour faire semblant qu'il y a toujours du volume dans l'espace, en temps d'anorexie, pardon d'autérité, toujours à tantaliser les consommateurs? Plus moyen de phosphorer, de se cuivrer, de platiner, de s'argenter, de jouer au germanium... Autant prendre tout de suite ses quartiers d'hiver avec un antimoine.
Les politiques semblent suivre le mouvement au coup par coup, réactif d'un discours à l'autre, en espérant toujours un peu plus de proactivité pour la prochaine fois.
Devant les soucis que pose la pénurie, ils ne parviennent qu'à glisser, joyeusement ou lamentablement, sur une pente savonneuse.
"Situation paradoxale", disais-je au début. Un dilemme avec le pied soit sur l'accélérateur, soit sur le frein. De là, à rester sur la pédale de débrayage en permanence...
L'enfoiré,
Citations:
-
« Il y a trop d’eau, trop de froid et pas assez de pétrole dans les pays froids et pas assez d’eau, trop de chaleur et plein de pétrole dans les pays chauds. A part ça, Dieu n’est pas alcoolique. », Claude Frisoni
-
« On dit que l'argent n'a pas d'odeur : le pétrole est là pour le démentir. », Pierre Mac Orlan
-
« Les Arabes ont fait faire un grand pas à la lutte anti-pollution en installant leurs puits de pétrole dans le désert. », Jean Delacour
16 avril 2013:
Commentaires
Ce matin, la vision du coté des entreprises chimiques par deux entreprises belges Umicore et Nyrstar.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7923830&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 08/02/2013
"Quant aux astéroïdes dans lesquels on pourrait exploiter les richesses demanderait des investissements qui dépasseraient la rentabilité"
2 remarques à ce propos:
Christophe Colomb et consorts ne se sont pas demandés si leurs explorations étaient "rentables", il s'agissait de découvrir et de conquérir, l'or venait après ...
Si la rentabilité était si négative pourquoi donc 2 entreprises américaines* (comme d'habitude!) ont annoncé leurs projets d'exploitation à l'horizon 2020/2030.
J'ai lu attentivement les déclarations de ces 2 firmes, elles sont loin d'être fantaisistes, leurs professions de foi (si l'on peut dire) sont tout à fait acceptables et basées sur des technologies en passe d'être maitrisées dans peu d'années ( une dizaine approximativement )
Dans tout les cas de figure, la soif d'espace, de découvertes de nouveaux mondes et d'univers, le dépassement de soi, le sacrifice de héros, la gloire qui en sera retirée, la rencontre d'autres "êtres" sur des planètes habitables ou non, les joies et les peines tout cela efface le retour sur investissements à tous crins.
Petits "détails" en passant: un astéroïde peut servir de bouclier pour naviguer dans des zones à radiations mortelles proche de soleils et puis les bébés éprouvettes, il faut bien qu'ils servent à quelque chose, non ?
*Planetary Resources & Deep Space Industrie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exploitation_mini%C3%A8re_des_ast%C3%A9ro%C3%AFdes
beaucoup plus complet : http://en.wikipedia.org/wiki/Asteroid_mining
Écrit par : zelectron | 28/02/2013
"Quant aux astéroïdes dans lesquels on pourrait exploiter les richesses demanderait des investissements qui dépasseraient la rentabilité"
2 remarques à ce propos:
Christophe Colomb et consorts ne se sont pas demandés si leurs explorations étaient "rentables", il s'agissait de découvrir et de conquérir, l'or venait après ...
Si la rentabilité était si négative pourquoi donc 2 entreprises américaines* (comme d'habitude!) ont annoncé leurs projets d'exploitation à l'horizon 2020/2030.J'ai lu attentivement les déclarations de ces 2 firmes, elles sont loin d'être fantaisistes, leurs professions de foi (si l'on peut dire) sont tout à fait acceptables et basées sur des technologies en passe d'être maitrisées dans peu d'années ( une dizaine approximativement )
Dans tout les cas de figure, la soif d'espace, de découvertes, de nouveaux mondes et d'univers, le dépassement de soi, le sacrifice de héros, la gloire qui en sera retirée, la rencontre d'autres "êtres" sur des planètes habitables ou non, les joies et les peines tout cela efface le retour sur investissements à tous crins.
Petits "détails" en passant: un astéroïde peut servir de bouclier pour naviguer dans des zones à radiations mortelles proche de soleils et puis les bébés éprouvettes, il faut bien qu'ils servent à quelque chose, non ?
*Planetary Resources & Deep Space Industrie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exploitation_mini%C3%A8re_des_ast%C3%A9ro%C3%AFdes
beaucoup plus complet : http://en.wikipedia.org/wiki/Asteroid_mining
Écrit par : zelectron | 28/02/2013
Chute de l'or et des matières premières.
Les Etats-Unis ont publié les chiffres des ventes au détail particulièrement bas, retrouvant des niveaux datant de 10 mois. L'effet a été renforcé par de mauvais résultats dans le secteur bancaire.
La demande mondiale de pétrole cette année ne devrait augmenter que de 795 000 barils, contre 820 000 estimé précédemment, selon l'AIE. Mais en regardant de plus près les chiffres de l'Agence américaine, on remarque que c'est avant tout dans les pays de l'OCDE que la demande faiblit. Et en particulier, c'est en Europe que la soif de pétrole chute. Elle devrait "être au plus bas depuis les années 80", à 14,1 millions de barils par jour selon l'AIE. Bien entendu, nous savions que l'Europe est l'homme malade de l'économie actuellement. Pourtant cette révision à la baisse ne doit pas nous amener à conclure que le marché du pétrole est baissier.
L'or affiche cette semaine une baisse de quasiment 8%, passant largement sous les 1.500 $ l'once. Plusieurs facteurs se sont conjugués pour peser sur le métal jaune. D'abord, des rumeurs se sont propagées sur une éventuelle vente d'or de Chypre pour financer son plan de sauvetage.
Cette baisse du cours de l'or a fait évaporé 430 milliards d'euros des coffres des banques centrales.
Le Cuivre, l'Alumium, le Zinc... -15%.
Une preuve de ralentissement des activités.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7973262&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2013
Les marchés des matières premières n'ont sans doute jamais été aussi instables qu'en 2012.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7995345&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 15/05/2013
'Les Etats-Unis se préparent à un retournement géopolitique majeur'
Le monde est confronté à un changement politique qui est dicté par la révolution énergétique que connaissent les États-Unis. L'Amérique n’est plus dépendante du pétrole du Moyen-Orient comme elle l’était depuis les années septante du siècle dernier, ce qui a conditionné sa politique étrangère dans la région. Aujourd’hui, nous assistons à un changement majeur dans ce domaine. En octobre de cette année, les Etats Unis ont pour la première fois de l’histoire produit plus de pétrole qu’ils n’en ont importé.
Un nouveau rapport de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) montre que la production de pétrole aux États-Unis devrait atteindre le niveau record de 9,5 millions de barils quotidiens en 2016. C’est presque le double que le niveau atteint en 2008 de 5 millions de barils par jour.
Les importations de pétrole s’établissent à près de 25% en 2016, contre près de 40% aujourd'hui.
Cette évolution est liée au « fracking », c'est-à-dire à l'extraction du pétrole par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste, qui permet d’exploiter de grandes quantités de pétrole difficilement extractibles par les méthodes traditionnelles. Les résultats sont tels que les prévisions réalisées par l'AIE l’année dernière pour la deuxième moitié de cette décennie sont déjà obsolètes.
Cependant, la croissance de la production de pétrole des Etats-Unis est liée au cours du baril : si celui-ci tombe en deçà de 80 dollars, compte tenu des coûts de production, il n'est plus rentable de produire sur certains gisements.
Actuellement, on assiste au retour de pays comme l'Irak et l'Iran sur les marchés internationaux du pétrole et cette augmentation de l'offre menace de faire baisser les cours. Dans cette hypothèse, les Etats-Unis réduiraient leur production et augmenteraient leurs importations, ce qui ferait repartir les cours à la hausse…
Or, le torchon brûle politiquement entre les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. Dans le The Wall Street Journal, le Prince Turki al-Faisal, un membre du cercle de la famille royale saoudienne, critique les Etats-Unis pour avoir mené secrètement les négociations qui ont débouché sur un accord historique avec l’Iran concernant la poursuite des activités nucléaires militaires iraniennes, estimant qu’ils avaient écarté l’Arabie Saoudite, le principal opposant de l’Iran. Il qualifie également de «négligence criminelle» le refus de Washington d’intervenir pour stopper la violence en Syrie. En octobre dernier, le prince saoudien Bandar bin Sultan al-Saoud, qui dirige les services d’intelligence de l’Arabie Saoudite, avait indiqué à des diplomates européens que son pays allait réduire ses efforts en matière de coopération avec Washington pour former les rebelles syriens.
Le fait que la sécurité de la quasi-totalité des installations et des pipelines de pétrole saoudiens soit assurée par les Etats-Unis montre la complexité de la situation. Bien que nous semblons assister à un renversement total de la stratégie géopolitique des Etats-Unis, l’Arabie Saoudite demeure l’arbitre du marché du pétrole.
Au début du mois d’octobre, John Teyssen, le CEO d’Eon, la plus grande compagnie d'électricité de l'Allemagne, avait averti que l'Europe était désavantagée par rapport aux Etats-Unis sur le plan de l’énergie, et que les écarts de coûts dans ce domaine pourraient contraindre les entreprises du secteurs de l’industrie lourde à quitter le continent.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-etats-unis-se-preparent-a-un-retournement-geopolitique-majeur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/12/2013
Les valeurs technologiques américaines ont remplacé l'or comme valeur refuge
Chaque fois que les marchés boursiers enregistrent des baisses, les investisseurs privilégient la sécurité pour placer leur argent. Pendant de nombreuses années, c’est l'or qui tenait ce rôle. Mais depuis quelques semaines, ce n'est plus le cas, et l’or stagne. Les valeurs technologiques américaines, Apple, Microsoft, Google et Verizon, sont désormais considérées comme les nouvelles valeurs refuge.
Pourquoi? Probablement parce que les investisseurs pensent que ces entreprises sont les mieux à même de résister aux chocs, pense Marc Fiorentino MonFinancier.com.
Elles sont moins affectées par la crise dans les économies émergentes, le ralentissement de la croissance en Chine et l'abandon progressif de la politique monétaire de relance menée par la Fed aux Etats-Unis. Elles seraient également moins touchées par une potentielle déflation en Europe.
En outre, ces firmes continuent de croître et elles présentent des qualités qui en font des sociétés sûres : elles sont solides financièrement grâce à leurs rentrées régulières, elles réalisent des marges confortables, leur business model leur assure une bonne récurrence de leur chiffre d’affaires. Du coup, elles sont assises sur une véritable montagne de cash : 146 milliards de dollars pour Apple, 80 milliards de dollars pour Microsoft, 56 milliards de dollars pour Google, et 54 milliards de dollars pour Verizon, par exemple.
En conséquence, les titres de ces sociétés ont bien résisté au mouvement de baisse que l’on a constaté sur les places financières internationales au cours des dernières semaines. Les valorisations de ces sociétés atteignent maintenant des sommets : la capitalisation boursière d’Apple atteint 450 milliards de dollars, et les actions Google et Facebook n'ont jamais été aussi élevées. Même des nouveaux arrivants comme Twitter, dont la rentabilité n’a pas encore été démontrée, profitent de cette aubaine
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-valeurs-technologiques-americaines-ont-remplace-lor-comme-valeur-refuge&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/02/2014
Découvrez le matériau qui va radicalement changer le monde: le graphène
- Ce n’est plus le plastique le matériau de l'avenir, mais le graphène, écrit Nick Bilton dans son blog sur le New York Times. Non seulement il est le matériau le plus résistant et le plus mince au monde, mais il est aussi le meilleur conducteur de l'électricité et de la chaleur, compte tenu qu’il s’agit d’une forme de carbone. En outre, il n’est épais que d’un atome, et il est à la fois le matériau le plus dur du monde, et le plus malléable.
- Ce matériau miracle est appelé à changer l’industrie de l’électronique, écrit Bilton.
- Le graphène a été découvert il y a dix ans, mais ce n’est qu’en 2010 qu’il a commencé à intéresser le monde, lorsque deux physiciens de l'Université de Manchester ont reçu le prix Nobel pour les expériences qu’ils avaient menées avec ce matériau en 2010.
- L'American Chemical Society a déclaré en 2012 que le graphène est 200 fois plus résistant que l'acier et qu’il est si fin qu'avec un gramme de ce matériau, on peut couvrir la surface d’un terrain de football.
- Les scientifiques chinois ont récemment mis au point un aérogel de graphène avec un matériau très léger issu d’un gel qui est sept fois plus léger que l'air.
- Le graphène est à la fois transparent, conducteur et flexible, des qualités qui sont rarement associées dans un seul matériau.
- Le graphène est de haute qualité et peu coûteux.
Quelques possibilités d’exploitation du graphène:
- L'industrie high-tech pourrait changer de façon spectaculaire. Le graphène ouvre la porte à des gadgets flexibles, comportant des batteries submersibles avec une très longue autonomie, et des habillages translucides et flexibles. Ces gadgets seront plus rapides et moins chers.
- En 2011, une première batterie combinant graphène et silicium a été développée par des chercheurs de la Northwestern University. Le téléphone portable qu’elle aurait pu équiper aurait disposé d’une autonomie de 15 jours, et il se serait rechargé en seulement 15 minutes.
- En 2012, l'American Chemical Society a déclaré que le graphène permettrait de concevoir des téléphones portables « minces comme une feuille de papier et pliables au point de pouvoir rentrer dans une poche ».
- Des chercheurs du Samsung Advanced Institute of Technology, associés à l’Université de Sungkyunkwan, en Corée du Sud, ont annoncé la semaine dernière avoir découvert un moyen de produire du graphène de haute qualité à partir de plaquettes de silicium, ce qui ouvre la voie à la production de transistors de graphène qui pourraient équiper des « écrans souples et portables sur le corps et d’autres appareils électroniques de prochaine génération ». ExtremeTech a qualifié cette découverte de « Saint Graal de la production commerciale du graphène ». Samsung n’est pas le seul à miser sur le graphène. IBM, Nokia et Sandisk travaillent aussi sur des transistors et des supports de mémoire en graphène.
- Le graphène peut être étiré de 20%, tout en demeurant capable de conduire l’électricité. Le seul autre matériau aussi extensible est le caoutchouc. Par comparaison, le silicone qui équipe les appareils électroniques d’aujourd’hui, ne peut être étendu sans dommage que de 1%.
- Des chercheurs de l’université de Berkeley en Californie ont conçu l’année dernière un casque audio qui produisait un son équivalent, voire supérieur en qualité à celui des casques Sennheiser, alors qu’ils étaient beaucoup plus petits.
- La submersibilité du graphène le prédispose aux applications médicales. Il pourrait par exemple être utilisé pour concevoir des équipements implantés directement dans le corps.
- La Fondation Bill & Melinda Gates a investi l'année dernière dans la conception d’un condom en graphène très fin, léger et très résistant à la rupture.
Les constructeurs automobiles réfléchissent à la conception de carrosseries de voitures contenant du graphène, qui, outre qu’ils seraient très protecteurs, pourraient également servir de panneau solaire pour charger la batterie de la voiture.
- Une équipe internationale de chercheurs est en train de réaliser des essais qui pourraient aboutir à la création d’ordinateurs quantiques à base de graphène qui pourraient être les pierres angulaires de l’informatique du futur.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=decouvrez-le-materiau-qui-va-radicalement-changer-le-monde-le-graphene&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2014
Il est un Etat des Etats-Unis, dont vous ignorez probablement le nom de sa capitale, mais qui pompe 1 million de barils de pétrole par jour
L'état américain du Dakota du Nord a rejoint le groupe sélect des régions pétrolières du monde qui produisent plus d'un million de barils par jour. Cette distinction provient principalement du bassin de Bakken, situé dans la partie occidentale de l'État, qui est riche en formations de schiste.
Le Dakota du Nord rejoint ainsi les Etats du Texas, de l’Alaska, de la Californie et de la Louisiane, c'est à dire le groupe des États américains qui sont, ou ont été capables de hisser leur production de pétrole à au moins un million de barils de pétrole quotidiens. Et sur cette liste, le Texas et le Dakota du Nord sont les seuls à encore assurer ce rythme de production.
Les champs pétrolifères du Dakota du Nord fournissent plus de 12% de toute la production américaine de pétrole, et 1% de la production mondiale, des objectifs qui étaient encore impossibles à atteindre il y a 10 ans, lorsque la technologie ne permettait pas encore l’exploitation des gaz et pétrole de schiste.
Cet essor a radicalement transformé le Dakota du Nord, en redonnant une nouvelle vie à ses villes qui sont aujourd’hui les plus dynamiques des États-Unis. La région est celle qui connait les niveaux de chômage les plus faibles du pays.
Toutefois, la production de l’Etat est encore loin de se comparer au poids lourd pétrolier qu’est l’Arabie Saoudite, un pays qui produit 10 millions de barils quotidiennement, mais l'Etat américain a connu un développement rapide. Il y a dix ans, les champs du Dakota du Nord ne produisaient encore que 80.000 à 90.000 barils par jour. Le champ Ghawar, situé à l’Est de l’Arabie Saoudite, qui produit à lui seul 5 millions de barils par jour, est exploité depuis 1951.
C’est la même année que l’on a débuté l’extraction de pétrole dans les environs de la ville de Tioga, au Dakota du Nord, mais pendant des décennies, la production avait été décevante. A partir des années 1980, suite à la faillite d’une petite exploitation, de nombreux développeurs ont quitté la région, et à la fin des années nonante, il n’y avait plus eu aucun forage.
Cependant, à la fin de la dernière décennie, les progrès réalisés dans la technologie de la fracturation hydraulique et le forage directionnel ont redonné un regain d'intérêt à la région de Bakken.« Maintenant, en termes de production, le Dakota du Nord pourrait faire partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Cela correspond à la production de l’Equateur », a déclaré James Fallon, consultant spécialiste de l'énergie à l'Information Handling Services (IHS). Il explique que la production pétrolière provenant du Dakota du Nord, et des bassins Permien et Eagle Ford au Texas, a été cruciale pour le redressement de la politique énergétique des États-Unis, et la réduction des importations de pétrole. Il pense que dans un an et demi, la production des Etats Unis dépassera le record semestriel de 9,64 millions de barils par jour qu’elle avait enregistré en 1970.
Selon Lynn Helms, directrice de la division pétrole et gaz du Département des ressources minérales du Dakota du Nord, la production de l’Etat devrait encore croître de 1,5 million de barils par jour d’ici 2017, et elle devrait se stabiliser par la suite.
Cet essor pétrolier a eu des conséquences importantes pour l’économie de la région. Outre la création d’emplois à salaires attractifs, elle a exercé une pression sur les loyers immobiliers, mais aussi sur l’organisation des infrastructures et des services publics, notamment la police, l'éducation, et la santé.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=il-est-un-etat-des-etats-unis-dont-vous-ignorez-probablement-le-nom-de-sa-capitale-mais-qui-pompe-1-million-de-barils-de-petrole-par-jour&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2014
Juste sur le dernier commentaire, sur le pétrôle.
Le pétrôle (et le gaz) a 2 défauts majeurs :
- c est une economie aspirante sans développement des savoirs -avec thésaurisation, accaparements des ressources par certains
et, conséquence normale
- il apporte une régression aux peuples des pays où on l exploite
1- économie aspirante ?
quand un domaine d activité, un type de métier,..., est sur-renuméré par rapport aux autres,
si bien qu'une fraction non négligeable de personnes les plus intelligentes, les plus mobiles, les plus... (les plus corruptibles, les plus vénaux)
vont chercher à y travailler, délaissant ainsi d autres secteurs éncomiques, d autres travaux,
il va y avoir baisse ou moindre développement de tous ces secteurs délaissés.
Ainsi,avant 2008, de nombreux étudiants se sont lancées dans les maths de haut niveau, et de nombreux mathématiciens se sont lancé dans la finance, du fait des bonus faramineux des traders :
au lieu de spéculer sur des comptes, leurs compétences auraient sans doute étaient bien plus profitables à l économie, s'ils avaient irrigués toutes les branches économiques, tous les domaines.
De même, la sur-rénumération + sur-médiatisation des joueurs de foot, fait qu'un enfant rêve plus de devenir footballeur, et d entrer en sport étude, plutôt que de devenir pompier-vétérinaire-docteur comme du temps de ma jeunesse, et donc de bien travailler en français, anglais, math, physique et bio.. (le salaire médian n aide vraiment pas à vouloir devenir un bon élève.. bosser dur pour devenir chômeur ou smicard ??? quel intérêt???)
Evidement, l apport économique, et sociétal de ces futurs joueurs de foot, risque d'être bien moindre que s 'ils étaient devenu ingénieurs, docteurs,ou 100 autres métiers.
De même, le cas extrème : la russie du XXI siècle :
face à leur mère qui trime pour des queues de cerises,
le rêve des petites filles russes n est pas de bien travailler à l école, et de devenir la future Marie Curie,
ou de bien travailler en sport et de devenir la future Marie Marvingt...
NON! leur rêve, quand elle voient leurs habits, leur voiture, leur indépendance, et l attention que les hommes leurs porte,
c est de devenir des protituées...
(en france, pays de Louise Michèle, Marie Curie, Simone Veil et tant d autres, leur rêve, c est de devenir des Nabila... )
Le gaz/pétrole, c est pareil :
vu les sommes en jeu (c.f. Alberta), il aspire, il pompe une fraction non négligeable des compétences humaines => les autres domaines périclites/n avancent plus, car ils ne sont plus intéressants, plus assez rentables.
Illustration avec le maghreb :
d un coté le maroc et la tunisie, sans gaz,
de l autre, l algérie, "riche" de gaz
une économie amorphe, une population non éduquée, avec un pouvoir qui s accroche à la manne gazière, et qui paye, grâce à celà, une armée et une police pour controler la population,et une pléthore de fonctionnaires là pour placer les amis des amis des amis, mais sans raison d être,
et qui achète, sans rien investir pour l avenir (de toute façon, celà ferait forcément faillite, car une autre industrie n aurait pas les rendements du pétrôle), "tout" à l étranger, pour le vendre à sa population.
Principe de la rente, de l enfant gâté...
l avenir de l algérie est bien noir, comparé au maroc, ou -encore mieux- à la tunisie, qui ont misé sur l économie en mouvement plutôt que sur la rente (et, pour la tunisie, encore mieux : qui a fortement misée sur l humain, sur l éducation).
Je plains le jeune algérien, sans avenir...
2- régression pour le peuple ?
http://carfree.free.fr/index.php/2011/02/28/les-automobilistes-aiment-les-dictateurs/
il FAUT protéger la rente, se la garder...
donc empêcher "les autres" de nous en prendre un morceau, même de façon illégale
Quand on voit comment la france, pays des droits de l homme soutien la Junte militaire birmane pour le pétrole (Total), ou soutiens le mal+niger pour l uranium (Vinci et Areva), il ne faut pas s étonner de voir l Iran, l Iraq, l aradie Saoudite, le Yemen, le Qatar, ... agir comme ils le font, contre LEUR population (ainsi que contre la population immigrée)
Le pétrole, contrairement à un investissement "intellectuel", comme le logiciel (Seattle et la silicon Valley), le cinéma (Hollywood) ou, de façon global, le divertissement (disney), ne peut se développer :
c est une matière qui, même si, parfois, on trouve un puit ou une nouvelle technique, est -oligatoirement- amené à se raréfier.
IL n y a rien à faire contre celà.. donc inutile d investir dans l avenir, dans l éducation et la recherche :
Comme on n est pas certains d avoir encore le pouvoir sur le gisement,
il faut faire un "stop and go" : tout récolter le plus vite possible, tant que c est à nous,
pour se barrer ailleurs sur un autre gisement, après.
Au passage, ce pb de la rente face à l éducation-recherche-investissements d avenir n est pas propre au gaz/pétrole :
c est aussi le cas, de plus en plus, en europe,
où les plus gros revenus s enrichissent, et où les salaires stagnent (sauf les plus hauts)
La retraitée allemande, chère Merkel, dirige l europe...
ou plutôt.. endort l europe, la fait mourir à petit feu...
Hors, c est problèmatique pour notre avenir :
préférer les vieilles boites, les vieilles techno, comme Mercedes, Peugeot, Renault, aux techno du XX et XXI siècle, c est prendre un pari catastrophique sur l avenir.
Au contraire, les USA ont fait le choix inverse :
favoriser l émergeance de nouveaux projets, plutôt que de sanctuariser les anciens à bout de souffle :
GM et Chrysler étaient au bord du dépôt de bilan, en 2008,
quand Google, Microsoft, Apple, Amazon, Paypal, FB, ... des entreprises qui ont toutes moins de 40 ans, quand ce n est pas moins de 20 ou 10, prospèrent au niveau mondial, et ridiculisent les Renault, Peugeot GM et Chrysler.
Choisir la stagnation, la rente, plutôt que l investissement dans l humain, dans les cerveux, c est accepter de mourir à petit feu...
Le gaz/pétrôle, permet juste de mourir encore bcp bcp plus vite...
(mourir, ou ne pas vivre, pour les pays qui n ont pas connut ni la démocratie, ni l essor économique, avant de "bénéficier" de la "manne" gazière/pétrolière)
--
Comme exemples de travail intellectuel,
j ai parlé de Seatle et la silicon valley, ces industries du logiciel privateur :
c est encore plus visible avec le logiciel libre et ses dérivés dans la connaissance (wikipedia par ex),
où on ne cherche pas à s accaparer une manne et son contrôle, comme avec le pétrole,
mais, au contraire, à la distribuer, à l améliorer...
enrichissant ainsi le formateur et le formé
Écrit par : Jean-Marc | 21/06/2014
"(en france, pays de Louise Michèle, Marie Curie, Simone Veil et tant d autres, leur rêve, c est de devenir des Nabila... )"
Attention, je ne les stigmatisent pas :
elles ne font que renvoyer un reflet criard et criant de vérité et de pureté juvénile, (quasi) sans filtre, ce qu'on leur montre (la TV, la société, leurs parents), après l avoir digéré :
"on" a les héros qu"on" se donne :
les enfants ont les héros que les adultes leur donnent en pature :
c est grâce à la télé privée, au "mieux disant culturel", à la TNT, et -de façon générale- à la qualité de la TV privée et des média français, ET à la primauté de la TV (et autres écrans) sur les autres activités et loisirs (rôle des parents...),
que les petites filles veulent devenir Nabila.
Exemple cette semaine, de la qualité des journalistes français :
Anne-Elysabeth Lemoine (La Grand Emission,Canal+ passage vers 13h45) qui s'étonne que le JT allemand n ouvre pas sur le réveil de Schumacher, et qui ne le comprend pas ("en france, sa aurait fait l entrée du journal, et on aurait fait 10-15 minutes d'interviews de proches + de micro-trottoir dessus")
Même quand elle VOIT du vrai journalisme à l oeuvre, quand le réveil de Schumi est réservé à la page people ou sport, et ne fait que 15 sec. d'information factuelle ("Schumacher s est réveillé, et a été transport dans un hosto de genève"), elle ne comprend pas que c est ce qu'il FAUT faire en tant que journaliste, elle ne comprend pas que le coté fait divers (20%) + sport [40% en ces temps de rollan garros (passé) mondial (en cours) tour de france (à venir)] participe -entre autre- à la détestation des journalistes par les français, et au lynchage des Roms (exacerbation des faits divers, dont les vols fait par les "pas comme chez nous").
Le pire journalisme vu à l oeuvre :
Caroline Roux invite une responsable politique, Nadine Morano,
et lui demande :
"que pensez-vous du dernier Renaud" = du dernier album du chanteur Renaud
Morano comprend qu'on lui parle "du dernier (modèle de voiture) renault"
effectivement, c est une politique, qui s occupe d économie...
lui parler d'un des plus grand groupe français parait normal...
lui demander, "que pensez-vous de la politique de Carlos Ghosn en matière salariale et d embauche" ou "quand on voit les ventes en occident ces 10 dernières années, pensez-vous que le modèle économique de Renault, fondé sur la voiture individuelle, ne soit dépassé" auraient été des questions d'une VRAIE journaliste,
lui parler du dernier modèle de voiture, est dejà complétement déplaçé...
Mais Caroline Roux ose faire encore bien pire que celà...
Comme Morano répond à coté de la plaque..
les média et les tweetos lui sont tombé dessus.. mettant en avant ses réponses souvent non-pertinentes
Mais sans relever l incongruité totale de la question... qui explique qu'elle ait +/- inconsciement, cherché une question moins absurde.
--
évidement, quand on invite un politique, actuellement, il parle de 5 minutes de politique, (souvent, en lui coupant la parole)
puis, après, pendant 5 minutes
les "journalistes" français lui demandent ce qu'il pense de l équipe de france, et son pronostique pour le prochain match...
(et là, sans jamais lui couper la parole : ce qu'il dit est essentiel...)
on saura bientôt la couleur de leurs slips...
Pour fillon, c est presque fait : les "journalistes français" nous ont appris qu'il portait des chaussettes rouges, et ils ont même donné la marque...
Écrit par : Jean-Marc | 21/06/2014
Les Etats-Unis ont maintenant dépassé l'Arabie Saoudite dans la production de pétrole
Les Etats-Unis devraient devenir cette année le plus grand producteur de pétrole brut, devant l'Arabie Saoudite et la Russie, rapporte Bloomberg. Au cours du premier trimestre 2014, on y a pompé 11 millions de barils de pétrole brut chaque jour. Le pays est également devenu le plus grand producteur mondial de gaz naturel depuis 2010.
L'AIE (Agence internationale de l'énergie) a officiellement déclaré les États-Unis comme étant désormais le plus grand producteur de pétrole brut et de gaz naturel. Ce boom de l'énergie américain est dû à l'exploitation du gaz de schiste, qui a provoqué une véritable révolution économique dans des États comme le Texas et le Dakota du Nord. Néanmoins, les Etats-Unis demeurent encore le plus grand consommateur de pétrole au monde, et ils ont encore importé 7,5 millions de barils par jour en moyenne en avril dernier.
Il est prévu que d'ici 2019, la production de pétrole continue d’augmenter pour atteindre 13,1 millions de barils par jour. Par la suite, l'AIE anticipe qu’elle devrait se stabiliser. Mais selon un porte-parole de l'AIE, qui agit en tant que consultant pour 29 pays producteurs de pétrole, le pays devrait perdre son statut de plus gros producteur mondial au début des années 2030.
Francisco Blanch de Bank of America affirme que les cours du pétrole devraient se maintenir à un niveau élevé cette année, en raison d’une croissance de la production de pétrole hors des États-Unis plus faible que prévu. « La production américaine de pétrole de schiste dépasse maintenant celle de l'Irak, mais elle n'a pas eu l'impact souhaité sur des cours. Normalement, une hausse de l’offre de cette ampleur devrait faire baisser les cours, mais ce n’est pas ce que nous avons constaté dans les faits, parce que la situation géopolitique dans le reste du monde hors des Etats-Unis est épouvantable », dit-il.
En novembre de l'année dernière, l'AIE avait déjà souligné l'impact de la révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis.
Fatih Birol, l’Economiste en Chef de l’Agence, avait rappelé que les importations de gaz de l’Europe sont actuellement 3 fois plus chères qu’aux Etats-Unis et que les prix de l’électricité européenne représentent environ le double des prix américains, et il prévoit que cet écart devrait durer une vingtaine d’années.
Si rien n’est fait, il avertit que l'Europe va perdre un tiers de sa part de marché sur les exportations à haute intensité énergétique (fer, acier et pétrochimie) dans les 20 prochaines années, parce que ses coûts énergétiques vont rester bien plus élevés que ceux des Etats Unis. Les coûts élevés du gaz naturel et de l’électricité vont nuire à des industries qui emploient près de 30 millions de personnes.
Birol pense que l'Europe doit être plus ingénieuse, et rechercher des solutions qui améliorent la compétitivité industrielle tout en ralentissant le réchauffement climatique. Ceci pourrait être réalisé en donnant un rôle accru à l'énergie nucléaire et la production de gaz de schiste, en combinaison avec une amélioration de l'efficacité énergétique et la renégociation des prix à l'importation du gaz naturel.
Francisco Blanch affirme de son côté qu’il existe une corrélation étroite entre la hausse de la production de pétrole, la croissance économique et la croissance des revenus dans les États américains. Il précise que le pays investit la somme record de 200 milliards de dollars par an dans le secteur du pétrole et du gaz, ce qui représente 20% de l’ensemble des investissements du pays dans ses infrastructures, une première dans son histoire.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-etats-unis-ont-maintenant-depasse-larabie-saoudite-dans-la-production-de-ptrole&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/07/2014
Une entreprise que tout le monde connaît consomme 1% du bois produit annuellement
Pour produire les 100 millions de meubles qu’elle vend chaque année à ses clients, la société suédoise Ikea consomme 13,6 millions de mètres cubes de bois annuellement, ce qui en fait le plus grand consommateur de bois du monde, explique Gizmodo. Selon Pacific Standard, la chaîne de magasins de meubles utilise quasiment 1% de la production de bois annuelle mondiale. Ces chiffres ne prennent pas en compte le bois utilisé en tant que matière première pour la fabrication du papier et des emballages nécessaires aux opérations de l’entreprise.
Les critiques soulignent que la plupart des produits Ikea ont un cycle de vie relativement court et que de ce fait, l’entreprise gaspille les ressources. Mais on peut aussi noter que celle-ci semble être sensible à l’aspect écologique de son activité et qu’un quart de son approvisionnement en bois comporte le label du Forest Stewardship Council, un organisme qui s’assure qu’il provient de forêts gérées de façon durable et qu’il a été produit légalement. En outre, Ikea veut intensifier cet effort pour faire passer cette proportion à 50% dans les 5 prochaines années.
Depuis les années nonante, le groupe suédois a dissocié ses activités de vente de meubles et d’approvisionnement en bois, en créant une filiale dédiée pour cette dernière, Swedwood. Cette société emploie près de 15 000 employés sur ses 46 sites, où l’on s’approvisionne en bois brut et où on le prépare avant la mise en production.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=une-entreprise-que-tout-le-monde-connait-consomme-1-du-bois-produit-annuellement&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/07/2014
Voici les 19 substances les plus chères au monde
L’or est un des minerais les plus chers au monde et représente certainement un bon investissement. Toutefois, beaucoup d’autres choses valent leur pesant d’or. Parmi celles-ci, Business Insider a répertorié des crèmes de beauté, des diamants ainsi que des drogues et des médicaments.
Voici la liste de ces substances :
19. Les truffes blanches
Prix : 4 euros le gramme
Usage : ce champignon de saison, râpé, peut servir d’assaisonnement pour les pâtes, les steaks, les œufs et le riz. L’huile de truffe blanche pourra aromatiser presque n’importe quel plat.
18. Le safran
Prix : 9 euros le gramme
Usage : le safran est une plante à fleurs qui peut être utilisée comme remède naturel, comme arome et comme colorant. Le safran sert à apaiser la douleur menstruelle et présente également des effets antidépresseurs.
17. Le caviar de béluga d’Iran
Prix : 30 euros le gramme
Usage : le caviar iranien béluga, considéré comme l’or noir du caviar, est le plus cher de tous les caviars. Connus également sous le nom d’ « Almas », ces œufs de poisson sont consommés froids en tant qu’apéritif sur du pain sans sel.
16. L’or
Prix : 32 euros le gramme
Usage : l’or peut bien entendu être utilisé pour confectionner des bijoux mais également comme conducteur électrique et comme agent de protection contre la corrosion.
15. Le rhodium
Prix : 36 euros le gramme
Usage : le rhodium est généralement utilisé dans les convertisseurs catalytiques à trois voies pour réduire les émissions de carbone d’une voiture.
14. Le platine
Prix : 38 euros le gramme
Usage : le platine peut être utilisé comme catalyseur lors d’expériences scientifiques, pour la confection de bijoux ou dans l’élaboration de médicaments contre le cancer.
13. la poudre de corne de rhinocéros
Prix : 38 euros le gramme
Usage : on attribue à la poudre de défenses de rhinocéros de supposées vertus aphrodisiaques et curatives. Au Vietnam, cette poudre est très prisée car on estime qu’elle serait un remède pour lutter contre le cancer et contre d’autres maladies.
12. La Crème de la mer
Prix : 44 euros le gramme
Usage : il s’agit d’une crème soi-disant miraculeuse afin de garder le teint éternellement jeune.
11. L’héroïne
Prix : l’héroïne de haute qualité peut coûter dans certains pays jusqu’à 100 euros le gramme
Usage : opiacé longtemps injecté par intraveineuse, l’héroïne peut aussi être prisée (sniffée) ou fumée et elle a le pouvoir de modifier le subconscient. Cette drogue peut provoquer des convulsions, le coma et la mort par overdose.
10. La métamphétamine
Prix : 100 euros le gramme dans certains pays
La métamphétamine, drogue de synthèse psycho-stimulante hautement addictive très populaire chez les jeunes, produit des effets euphorisants et permet de rester éveillé plusieurs jours. Les usagers de métamphétamine souffrent souvent d’hallucinations et de psychose à cause du manque de sommeil.
9. Le crack
Prix : son prix peut atteindre 100 euros le gramme dans certains pays
Usage : le crack est un dérivé de la cocaïne. Il s’agit de chlorhydrate de cocaïne. Ses effets, similaires à cette drogue, sont plus violents, plus rapides et plus brefs. Le crack provoque une forte dépendance psychique.
8. Le LSD
Prix : sous forme liquide, un gramme de LSD peut atteindre les 2.500 euros
Usage : drogue très populaire dans les années 60, le LSD provoque des hallucinations.
7. Le plutonium
Prix : 3.200 euros le gramme
Usage : le plutonium est nécessaire pour produire l’énergie nucléaire.
6. La taafféite
Prix : de 2.000 euros à 20.000 euros le gramme
Usage : ce joyau de couleur mauve est beaucoup plus rare que le diamant. Toutefois, comme il s’agit d’un matériau très dur, il est très difficile de l'utiliser en joaillerie.
5. Le tritium
Prix : 25.000 euros le gramme
Usage : il s’agit d’un des isotopes de l’hydrogène. Le tritium est un élément clef de la fusion nucléaire. Le tritium est utilisé pour les enseignes de secours phosphorescentes des écoles, des théâtres ou des immeubles.
4. Le diamant
Prix : un diamant incolore d’un carat peut coûter jusqu’à 50.000 euros le gramme.
Usage : Il est incontournable en bijouterie, et en particulier pour les bagues de fiançailles et les alliances.
3. La painite
Prix : 250.000 euros le gramme
Usage : ce minerai très rare est utilisé en lithothérapie (une médecine alternative qui soigne par le biais des cristaux), ou tout simplement pour constituer des collections.
2. Le californium
Prix : 20 millions d’euros le gramme
Usage : l’isotope de californium est incorporé au sein de dispositifs qui permettent de détecter les couches de pétrole et d’eau dans des gisements de pétrole.
1. L’antimatière
Prix : 100 milliards de dollars le gramme
Usage : l’antimatière se crée notamment grâce aux accélérateurs de particules ou lors de réactions nucléaires. Théoriquement, elle peut servir de combustible pour les voyages dans l’espace.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=voici-les-19-substances-les-plus-cheres-au-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2014
World wilde web Monde Internet
Écrit par : Dube Francois | 26/03/2015
Bonjour François,
Oui et ensuite...
Précisez le lien avec le billet...
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2015
'Le rôle de l'or en tant que refuge de la richesse international est révolu'
« L'or en tant que refuge pour la richesse a été supplanté par l'art contemporain et les appartements dans des villes comme New York, Vancouver et Londres », a affirmé Laurence D. Fink, le président du plus grand fonds d'investissement du monde, BlackRock Inc., lors d'une conférence à Singapour .
Historiquement, l'or a toujours été un excellent outil pour protéger la richesse, mais le métal précieux a perdu de son éclat et il existe d'autres mécanismes pour conserver sa richesse qui protègent contre l'inflation ».
Traditionnellement, à travers toutes les époques, la demande pour l’or augmentait fortement pendant les périodes de crise, et notamment pendant les guerres ou les périodes de forte inflation. Mais depuis le pic qu’il a atteint en 2011, le cours de l'or a perdu plus de 38%.
« Les deux supports de conservation de la richesse internationaux de nos jours sont l’art contemporain... et je ne cherche pas à plaisanter, je veux parler d’une classe d’actifs sérieuse ... et deuxièmement, l’autre support de conservation de la richesse aujourd’hui, ce sont les appartements à Manhattan, Vancouver et Londres», a déclaré Fink. « Il est devenu beaucoup plus accessible pour les familles tout autour du monde de conserver leur richesse à l'étranger. Et elles n’ont plus besoin de détenir de l’or », ajoute-t-il.
La journaliste Georgina Adam, auteur du livre « Big Bucks: The Explosion of the Art Market in the 21st Century », partage cette opinion. Dans son ouvragen elle relate comment un nombre croissant de milliardaires sont désormais séduits par la rareté de l'art contemporain, maintenant que les chefs-d'œuvre des siècles précédents ne sont plus disponibles, et que les maisons de ventes ont su développer le goût pour les œuvres contemporaines.
Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle cite Francis Outred, chef du département d'art d'après-guerre et contemporain chez Christie’s Europe, affirmer ce qui suit :
Je suis sûr que je verrai le jour où une œuvre d'art sera vendue aux enchères pour 1 milliard de dollars ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-role-de-lor-en-tant-que-refuge-de-la-richesse-international-est-revolu&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 25/04/2015
Les réserves de pétrole vont doubler, et c'est une mauvaise nouvelle pour la planète
La fracturation hydraulique, ainsi que d'autres nouvelles techniques d'extraction, pourraient doubler les réserves de gaz et de pétrole dans les 35 années à venir, selon BP.
Dans un rapport publié cette semaine, le géant du pétrole BP révèle que la crainte de voir les réserves de pétrole s'épuiser est désormais infondée, grâce aux nouvelles méthodes d'extraction qui augmentent la production de pétrole tout en réduisant les coûts d'extraction. Ainsi, la production pourrait passer de 2.900 milliards de barils à 4.800 d'ici à 2050, soit une augmentation de 2.500 milliards. BP reconnait cependant que la consommation de l'or noir aurait un grand impact sur les émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique.
Le responsable technologique de BP, David Eyton, pense que la production de la compagnie est actuellement sur le point de dépasser le potentiel d'exportation. Il ajoute que, grâce à la technologie, les ressources disponibles pourraient aller jusqu'à 7.500 milliards de barils, et que leur consommation, si elles étaient intégralement utilisées, pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur le climat.
Selon lui, une nouvelle approche est nécessaire afin de stabiliser la production de gaz à effet de serre. Il propose d'instituer un cours fixe, "sinon, les énergies fossiles fossiles continueront à dominer l'approvisionnement en énergie".
Un porte-parole de Greenpeace estime que le rapport contient un "message incroyablement confus" à propos de l'avenir de BP et il cite une déclaration de son responsable économique, Spencer Dale, selon laquelle les réserves mondiales d'énergies fossiles ne seraient probablement pas toutes consommées en raison des conséquences environnementales.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=energy&item=les-reserves-de-petrole-vont-doubler-et-cest-une-mauvaise-nouvelle-pour-la-planete&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/11/2015
Les réserves de pétrole pour Daech permettent d'être aussi une mauvaise nouvelle pour la planète des humains.
Écrit par : L'enfoiré | 05/11/2015
Le pétrole moins cher que l'eau?
Pour le moment, il ne semble guère évident que les cours du pétrole pourraient remonter à court terme. Il n’y a pas encore si longtemps, la question portait sur le franchissement du cours symbolique de 50 dollars le baril; désormais le nouveau seuil critique est fixé à 30 dollars, mais certains analystes évoquent déjà une nouvelle baisse à 20 dollars, voire même 10 dollars. Bientôt, le pétrole pourrait être moins cher que l'eau en bouteille....
“Le West Texas Intermediate, la vitrine pour le prix du pétrole américain, a été pendant une courte période au-dessous de la barre des 30 dollars”, indique le journal britannique The Telegraph.
L'effondrement des cours du pétrole est lié à la décision de l'OPEP de maintenir son niveau de production actuel, en dépit d'une baisse de la demande. Mais il y a aussi d'autres facteurs. Les investisseurs craignent que le mini-krach de ces derniers jours sur les marchés chinois soit le reflet d’une faiblesse économique du pays qui pourrait impliquer une baisse de sa demande pour l’or noir. Ils redoutent également le retour de l'Iran sur le marché du pétrole, compte tenu que les sanctions économiques qui ont été imposées à ce pays pourraient être levées dès la semaine prochaine.
De plus, l’Energy Information Administration, une administration américaine, a averti que les stocks de pétrole continuent de s’accumuler aux États-Unis. Presque partout dans le monde, les réserves de pétrole atteignent des niveaux records. L'Energy Information Administration indique qu'elle craint que les stocks augmentent de 700.000 barils cette année, avant que le marché ne retourne à un équilibre.
Ces éléments impliquent que la forte pression sur les marchés internationaux du pétrole pourrait encore se poursuivre pendant encore au moins une année. Pour la plupart des entreprises du secteur pétrolier, c’est une très mauvaise nouvelle.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-petrole-moins-cher-que-leau&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 15/01/2016
Le cours de l’or au plus haut depuis 13 mois
Les gold bugs, ces investisseurs qui se réfugient sur l’or en cas d’incertitude, et font monter les cours, voient les faits leur donner raison, après un début d’année très chaud pour le cours du métal précieux – le meilleur depuis 1980. Le cours de l’or a augmenté de 20% et les gains des investisseurs ont atteint des sommets jamais vus en 7 ans.
Vendredi, l’or cotait à $1271,76 l’once Troy, son plus haut niveau depuis février 2015. Le métal précieux a augmenté de 21,8% depuis décembre, et il n’avait pas connu une telle tendance à la hausse depuis 2013.
La montée des prix du lingot à coïncidé avec de grands achats d’investisseurs. Les fonds d’or ont rapporté les gains les plus importants en 7 ans. En quatre semaines, ils ont réalisé $7,9 milliards de collecte, selon les données hebdomadaires de la Bank of America Merrill Lynch.
Taux d’intérêt négatifs
Pour certains, c’est la perspective du retour de l’inflation aux Etats Unis qui expliquerait cette tendance. D’autres font la corrélation avec la baisse des dépôts sur les comptes bancaires, qui pourrait être alimentée par la multiplication des taux d’intérêt négatifs dans le monde. “Nous pensons que les taux d’intérêts négatifs pourraient être une bonne chose pour l’or”, écrit Joni Teves, analyste chez UBS, dans une note.
Cependant, la perspective d’une remontée des taux d’intérêt aux Etats Unis, compte tenu des bons chiffres de l’emploi et de la reprise économique, pourrait inverser cette tendance. L’or ne rapporte rien, et en cas de hausse du taux d’intérêt américain, les investisseurs pourraient lui préférer des actifs rémunérés.
Source: http://fr.express.live/2016/03/08/le-cours-de-lor-au-plus-haut-depuis-13-mois/
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2016
Profits et pertes - Les spéculateurs de la crise et du chaos
Du Venezuela à l’Irak, enquête sur les ravages causés par les spéculations sur les matières premières dans un marché mondialisé. Les éclairages d’économistes de premier plan comme Jeffrey Sachs ou le prix Nobel Joseph Stiglitz permettent de mieux appréhender les mécanismes et les conséquences de montages financiers dictés par la seule loi du profit.
Pain, eau, carburant... : pour une part croissante de la population mondiale, notamment en Amérique latine, en Asie ou en Afrique, des hausses de prix vertigineuses rendent de plus en plus inabordables ces biens de première nécessité. Avec les guerres et le changement climatique, l’impossibilité d’accéder au minimum vital constitue désormais l’une des premières causes de migration sur la planète et le facteur aggravant de conflits armés. Ces brutales augmentations du coût de la vie trouvent souvent leur origine dans de nouvelles formes de spéculation sur les matières premières, qui créent à l’échelle mondiale des mouvements de prix totalement déconnectés des marchés locaux – un "effet papillon" dévastateur.
Guerres des prix
Du Venezuela à l’Irak en passant par le Kenya ou le Guatemala, pays violemment touchés par le phénomène, cette enquête explore les ravages de ces inflations incontrôlées en remontant jusqu’aux places boursières où se nouent les guerres des prix.
https://www.arte.tv/fr/videos/083308-000-A/profits-et-pertes-les-speculateurs-de-la-crise-et-du-chaos/?cmpid=FR&cmpsrc=newsletter&cmpspt=email&actId=ebwp0YMB8s29TZra_iGGbXV1qzzpVLXuLyr5FYI13OriztU-46e5B3OPAwIc7lSb&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=502541
Écrit par : Allusion | 20/03/2022