01/03/2012
Nanotechnologie : la révolution invisible
ARTE avait récemment diffusé trois émissions qui parlaient des nanotechnologies. Technologies encore jeunes, à peine 30 ans, elles pourraient révolutionner profondément notre environnement dans un avenir proche.
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Résumé de ARTE: Pour une planète plus verte
Aujourd’hui, les premières applications commencent à sortir des laboratoires : cristaux nanométriques permettant aux capteurs solaires d’occuper une place centrale dans notre production d’énergie, réduction des émissions polluantes qui empoisonnent l’air de nos villes par l’ajout de molécules à nos carburants, nanoparticules capables d’éliminer les polluants qui contaminent nos réserves d’eau potable…
Mais ces particules dont on connaît encore mal le "comportement" ne présentent-elles aucun danger ? Comment s’assurer qu'elles ne s'ajouteront au lourd héritage écologique laissé aux générations futures ?
Sur le plan écologique. les propriétés qui s’expriment à l’échelle du millionième de mètre n’en finissent pas d’émerveiller les scientifiques. Initiées il y a une trentaine d’années, des recherches ont fait l’objet de gigantesques investissements dans les pays industrialisés. Les nanotechnologies ont ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire des technologies : celui d’une miniaturisation qui confine à l’invisible. Nous n’en sommes pas nécessairement conscients, mais certains matériaux aux propriétés inimaginables, il y a encore quelques années ou des objets familiers dotés de fonctions inédites ont déjà fait leur entrée dans nos vies.
Mais ces particules dont on connaît encore mal le "comportement" ne présentent-elles aucun danger? Comment s’assurer qu'elles ne s'ajouteront au lourd héritage écologique laissé aux générations futures?
Des ordinateurs toujours plus petits et plus puissants ainsi que la prolifération de minuscules dispositifs électroniques communiquant en réseau pour commencer. Pour certains, ces évolutions technologiques devraient simplifier notre quotidien et rendre le monde plus sûr, plus efficace et plus confortable. Mais la vitesse à laquelle ces dispositifs s’insèrent dans nos sociétés et les modèlent suscite des inquiétudes.
On apprenait en début de semaine que des chercheurs de Sydney parvenaient à fixer un transistor sur un seul atome de phosphore. Un processeur de la taille d'un ongle pourrait développer la puissance d'un supercalculateur. L'informatique quantique pourrait être en marche après une refonte complète des interfaces.
La loi de Moore pourrait, ainsi, être balayée.
A la clé, un marché de plusieurs milliers de milliards de dollars dans l'informatique mais aussi dans la médecine et l'agroalimentaire.
A l'échelle de l'atome, du millionième de millimètre (10 exposant -9 mètres), le but des nanotechnologies est de modifier la matière, atome par atome, pour construire des assemblages nouveaux avec des propriétés inimaginables at ainsi devenir plus résistants que l'acier, plus conducteurs... plus...
Dans le nano-monde, la matière ne réagit plus de la même façon. Les forces et les réactions y sont amplifiées.
Sous une tension de surface, les liquides prennent une forme de gelée puisque la gravité y est moindre et plus plane.
Sous de telles faibles masses, la force de Van der Waals supplante la force de gravité et agit sous les lois de la mécanique quantique ( Werner Heisenberg). En mouvement par l'agitation thermique, les atomes prennent des vitesses de l'ordre de 400 mètres par seconde.
L'effet tunnel, bizarrerie quantique, fait qu'une particule, face à un obstacle, peut très bien se trouver, dans le même temps, en deçà ou au delà de ce mur.
Cette bizarrerie existait depuis toujours dans la nature pour développer la vie et assurer la survie des êtres vivants. Les couleurs des plumes de paon, la feuille de lotus qui ne se mouille pas, le gecko qui se déplace au plafond, la solidité de la toile d'araignée sont des exemples à base de nano-particules.
Les Égyptiens du Vème siècle AC utilisaient déjà des propriétés de l'or colloïdale pour la coloration des céramiques et des vitraux.
Remonter dans l'histoire des nanotechnologies et se limiter à l'essentiel, c'est sauter quelques étapes de l’étude de la matière et se retrouver en 1981, lors de l'utilisation du microscope à effet tunnel par Heinrich Roher et Gerd Binnig. Ce fut un peu par hasard, lors d'une observation, d'ailleurs. La pointe de Tungsten de leur microscope émettait un faible courant en suivant la surface avait entrainé des atomes dans le "scanning" de la matière.
En 1985, Harold Kroto remarque qu'avec un laser, le graphite se reconstruit en atome de Carbone: les fullerènes, sous forme sphérique (C60 circulaire).
En 1989, Donald Eigler et Ehrard Schweizer réussissent à écrire les lettres d'IBM avec 35 atomes de xénon déplacés un à un. Un interrupteur de la taille d'un atome sera l'exploit suivant.
En 1993, ce sont les débuts des nano-tubes de carbone de l'épaisseur d'un atome par Sumio Iijima et Donald Bethune. La nanoélectonique s'inscrira cinq ans plus tard dans l'histoire avec l'équipe de Sander Tans.
En 2004, les graphènes sont découverts par André Geim.
En 2005, les nano-voitures moléculaires se mettent en branle dans des cages de carbone.
Le problème crucial, c'est de sortir du laboratoire, de la recherche fondamentale et passer à la chaîne de montage pour produire tout cela dans un temps raisonnable au niveau industriel. Techniques de fabrication en perpétuelle évoltution, coûts de fabrications élevés... beaucoup d'obstacles en perspective.
Arriver comme l'ADN à le faire par l'auto-assemblage est la partie la plus ingénieuse. Manipuler l'ADN, lui-même, là on touche à une question d'éthique.
L'industrie utilise discrètement ce qui est déjà disponible pour les articles de sport, les vêtements antibactériens, les cosmétiques, les peintures, les écrans OLED, les dentifrices, les vitres autonettoyantes, les crèmes solaires parmi plus de 400 produits.
Des nano-tubes à la chaîne, 100 fois plus résistants que l'acier, meilleurs conducteurs que le cuivre sont créés en Belgique chez Nanocyl et les prix baissent au kilo aux environs de 80 euros. La production s'élevait déjà à 20 tonnes en 2010.
L’électronique a ouvert la voie. La taille des transistors est passé de 12 micromètres en 1970 à 20 nanomètres aujourd’hui. Le silicium prend de l'âge. Le graphène pourrait prendre la relève et bouleverser toute la production des ordinateurs, avec à son actif, 50 à 500 fois plus de mobilité de ses électrons que le silicium. En 2004, André Geim et Konstantin Novoselov mettaient au point un prototype des premiers transistors au graphène qui seront installés sur une même puce.
L'informatique avec l'aide des spintroniques, en imaginant d'organiser des ordinateurs comme le serait le cerveau en réseaux neuroniques, c'est imaginer pouvoir mettre à disposition toute la connaissance du monde en parallèle à des vitesses insoupçonnées.
"Il est temps de créer des systèmes fondés sur la science quantique qui porteront le calcul par des ordinateurs vers une nouvelle frontière", a lancé Matthias Steffen, responsable scientifique de l'équipe de recherche à IBM.
Contrairement à la physique classique où les notions d'onde et de particule sont séparées, dans l'univers quantique, elles deviennent deux facettes d'un même phénomène, une propriété qui, théoriquement, peut démultiplier les capacités des ordinateurs en super-multifonctionnels. Les chiffres binaires (0 ou 1) dans le monde quantique, appelés "qubit", peuvent, en plus, posséder les deux valeurs en même temps dans une structure dite de "superposition".
Cela permet de traiter plusieurs millions de calculs simultanément, sans délais, sans trous et remplacerait en quelques heures quasiment toute la puissance de calcul actuellement disponible dans le monde.
Si un qubit avait une durée de vie de seulement quelques milliardièmes de seconde, tri-dimensionnel, à partir de circuits faits de matériaux nanométriques, conduisant l'électricité sans résistance et refroidis près du zéro absolu. augmente la stabilité jusqu'aux 100 microsecondes, bien suffisants pour répondre à la demande.
Les chercheurs pensent généralement qu'il faudra de dix à quinze ans avant de résoudre les problèmes de banques de données d'informations non-structurées à utiliser dans des tâches mathématiques extrêmement complexes.
La médecine, elle, pourrait utiliser des nano-capsules pour transférer des médicaments au cœur des cellules malades.
Du béton de nouvelle génération aux vitrages isolants donne des idées de croissances et pourrait révolutionner jusqu'à la forme des batîments.
De l'énergie vraiment verte pourrait être produite avec des panneaux solaires plus performants via les nanotechnologies. L'environement serait préservé par le traitement des eaux usées et de l'air, par les pièges à CO2 (poudre de téréphtalate de chrome).
La défense est intéressée par les robots autonomes, les blindage renforcés, le repérage et la reconnaissance des individus ou, au contraire, privilégier son invisibilité par son camouflage.
Bien d'autres secteurs pourraient y trouver des avantages indéniables dans le futur. Les "nanotechnos" sont encore très jeunes, à peine trente ans et, déjà, elle excite toutes les convoitises.
Les budgets de la R&D grimpent et vont exploser. Les États-Unis ne sont plus les seuls. La Chine y investit massivement.
Qui dit avantages, doit immédiatement imaginer qu'il y a un revers à la médaille. Quand la Science rattrape la science fiction au risque de la dépasser, il y a des questions à se poser.
Le parallèle avec l'invention des ordinateurs et de l'informatiques est troublant. Si l'informatique a bouleversé notre vie de tous les jours tout en l'améliorant en apportant des leviers à l'accélération et à l'amélioration du travail, elle a aussi dissimuler des pertes d'emplois alors que les bénéfices n'ont pas été rétrocédées au monde du travail.
Les risques pour la santé, l'environnement, les libertés individuelles ne sont pas nuls. La planète plus verte présentée au début de l'article peut en devenir verdâtre.
Pour la santé, ce sont les nano-particules insolubles, ultrafines, de la poussière de silice, du TiO2 qui peuvent poser des problèmes de toxicité. Ni logo, ni label sur les produits qui en contiennent fait craindre à un maquillage des risques.
Pour l'environnement, c'est le potentiel d'interaction avec les écosystèmes entiers, avec la biodiversité, les résidus qui doivent inqiuiéter.
Des nano-espions envahiraient notre quotidien? Ce qui est invisible est une source de doutes, d'inquiétudes voire d'angoisses sous l'éfigie de Big Brother. L'histoire des puces RFID ont déjà un problème semblable mais leur installation reste, heureusement, au niveau d'un acte volontaire.
En d'autres mots, ce qui est petit n'est pas forcément "gentil".
Le livre de Michael Crichton "La proie" n'est qu'une fiction mais...
ARTE imaginait le monde dans 40 ans Extrait 1, Extrait 2 et deux extraits du meilleur des mondes
Ces épisodes qui se situe en 2040, examinent les avancées des nanotechnologies sur le plan écologique. Dans ce domaine, les propriétés qui s’expriment à l’échelle du millionième de mètre n’en finissent pas d’émerveiller les scientifiques. Initiées il y a une trentaine d’années, des recherches ont fait l’objet de gigantesques investissements dans les pays industrialisés.
Penser dès lors au meilleur des mondes ou verser dans les fantasmes que la science fiction adore? (Débats entre scientifiques et écologistes).
Ce qui est sûr c'est que l'avenir passera par les nanotechnologies et que les professions qui vont tourner autour d'elles seront nombreuses.
C'est se rappeler qu'avec les progrès, c'est toujours au moment où tout semble devenir possible que tout devient subitement plus dangereux.
...
Le début de « La chanson de l’année 2040 »
Parodie tirée de "Je ne suis pas bien portant"
Depuis que j'suis nanotechnologique
J'ai une foule de pressentiments
Car pour mes spintroniques
C'est pas tous les jours très marrant
Mais attendez que j'vous explique
Tout ce qui cause mon tourment :
J'ai l'carbone qui cartonne
Il rend le PC surexcité
Et le Graphène qui s'démène
Quand le fullerène se dégaine
L'quantique chante un cantique
Ma crème solaire prend de grands airs
Si le béton fait des bonds
Les puces me les sucent,
En tunnels sous mon Rimmel
Font des buses qui m'abusent
Et des tubes en apericubes.
L‘nano au rayon écolo
Le scanner prend ses nerfs
L'nanomonde qui me sonde
Avec des robots sous le capot
La mémoire sans l'espoir
Les options en option
Rend le futur pas bien sûr
Avec des brevets comme décrets
Et l'boulot plus toujours très gros
--
Ah mon Dieu qu'c'est palpitant
Ces technologies et se sentir patraque
Ah mon Dieu qu'c'est stressant
La sociologie qui penserait à l'arnaque.
Je vous laisse continuer les autres couplets, mais il n'y aura pas le moindre atome à gagner, ni à déplacer...
L'enfoiré,
Sources: Hors Série de Science & Vie 253 (décembre 2010) et autres
Vidéo 1, Vidéo 2, Vidéo 3, Vidéo 4, Vidéo 5, Vidéo 6
Citations:
- « Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité. », Albert Einstein
- « Dans le passé la technologie a été un bienfait pour l'homme, maintenant elle devient un danger. Même en tant de paix elle commence à détruire la terre. », Edward Bond
- « Notre imprudence aveugle se joindra à notre puissance technologique pour produire des effets dévastateurs. », Michael Crichton
Mise à jour septembre 2012: Le S&V du mois remet le couvert avec la construction de nano-machines. Des outils qui coupent, déplacent, écrasent pour sculpter la matière au niveau de l'atome. A la température de l'hélium liquide de -269°C
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Commentaires
C'est pas sorcier
http://www.youtube.com/watch?v=cSsO72CGTQQ
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2012
Répondre à ce commentaireGuy
Les nanotechnologies, je suis à 100% contre en l'état dans lequel nous sommes, tout comme un tas de technologies comme les OGM etc...
Il y a de multiples raisons à cela, la première est qu'on sait que l'état ne régule absolument plus les choses.
On sait que les nanotechnologies tout comme les OGM seront un désastre pour l'immense majorité des gens, le bénéfice ira dans les poches d'une ultra-minorité qui en retirera plus de pouvoir encore et encore. (comme
monsanto)
L'état laissera faire, les politiques se frotteront les mains de voir débarquer une nouvelle source de corruption . (quelques valises pleines de fric pour faire passer les textes législatifs, des rétrocomissions etc...)
Développer de telles technologies dans un occident au fonctionnement de républiques bananières NON.
C'est exactement comme donner la bombe atomique à un bonobo .
Les nanotechno peuvent être géniales mais on sait aussi qu'elles peuvent être un enfer .
Dans une société devenue aussi despotique qui fait des dénis de démocratie à la tonne je ne vois absolument pas comment avoir confiance, à moins d'être totalement abruti .
Emballé, intéressé, enthousiaste, je suis capable de le comprendre mais prêt à donner son feu vert pour les nanos actuellement : Il faut avoir une sacré couche d'inconscience et d'amnésie.
Je me souviens encore comment on nous a vendu le capitalisme, l'informatique, l'automatisation des tâches, les OGM etc...
Je peux te scanner les documents d'époque et tu verras qu'aucune des promesses n'a été tenue AUCUNE .
Tous ces trucs devaient nous faire baisser les prix, alléger les conditions de travail, tirer la démocratie vers le haut, éradiquer la faim dans le monde etc...
On sait désormais que c'est exactement le contraire !
Les travailleurs pauvres, les gens qui ne mangent pas à leur faim en Occident, les conditions de travail se sont dégradées (enquête de l'INSEE à l'appui), les prix n'ont fait qu'augmenter.
Mieux encore, au lieu de payer moins cher on paye le produit de base au même prix alors qu'il est bien moins cher à produire MAIS en plus on payer à prix d'or le produit fabriqué traditionnellement.
Si tu regardes les prix de la viande aux hormones et antibiotiques de son apparition à maintenant, tu verra que les prix n'ont absolument pas baissé mais les marges bénéficiaires ont augmenté . (s'enrichir en intoxicant les gens c'est super)
Si tu regardes les végétaux c'est pareil, on peut continuer la liste à l'infini .
Si tu regardes le système économique "prometteur" qui nous a été vendu et imposé, on en est à faire des OPA sur les états ....
Les nanotechnologies sont un rêve pour ceux qui vont se faire du fric là dessus mais une des plus grandes catastrophes de l'histoire pour le reste de l'humanité .
Bertrand
Écrit par : Sun Tzu | 04/03/2012
Répondre à ce commentaireSalut Bertrand,
Excuse-moi de jouer encore une fois l'avocat du diable (si diable il y a).
Qu'est-ce qui aujourd'hui, peut encore motiver un jeune qui se lancerait dans les études? Qu'est-ce qui fonctionne encore et qui touche beaucoup de points de l'industrie, du travail en général?
Nous sommes dans une période pendant laquelle plus personne, jeune ou vieux, ne sait où aller.
Alors, on s'endort, nihiliste, on va cultiver son jardin, on retourne dans les cavernes, on se paye une récession et on se fait écraser par ceux qui n'aurait pas ce complexe d'infériorité.
On choisit un projet mort né? Le foot, le showbizness, on vend ce que les autres ont crée? On fait de la politique? Qu'est-ce qui marche encore dans la longueur?
L'informatique peut encore un peu tenir le coup, mais pour combien de temps?
Si j'ai pris l'informatique en comparaison, c'est que j'avais une idée derrière la tête.
Je dis et je répète, je suis arrivé à une époque bénie des débuts. Nous en sommes loin. A part quelques exceptions, dans les maisons de software, tout n'est plus que maintenance ou adaptations des outils produits par celles-ci.
Quand j'ai commencé, je ne me doutais même pas que j'allais faire changer la face du monde, en l'accélérant, en lui apportant un levier important pour toutes les autres industries.
Que tu le veux ou non, il y aura qui s'avanceront et d'autres qui se feront tirer ou écraser par l'arrière.
J'ai volontairement pris la comparaison avec les traitements de l'information et des communications car, avec les nanos, nous nous situons exactement dans les années de l'explosion de l'informatique.
Au même moment que les ordinateurs sont sortis des salles de machines des entreprises pour être diffusées chez tous les particuliers. Dans l'histoire de l'informatique, j'ai dit que les Etats ne sont pas intégrés dans les processus de recherches et ont laissé les risques aux entreprises privées.
La chimie remonte dans le temps avec les mêmes parcours.
Je me souviens très bien de cette époque pendant laquelle on se demandait ce qu'un particulier allait pouvoir faire avec un ordinateur à la maison.
Il n'y pas eu de descente dans la rue contre les ordis comme tu peux le voir dans une vidéo que je mentionnais. Les nanos n'ont rien à voir avec les OGM, bien que cela pourrait y approcher si on n'y prend garde.
J'ai fait la distinction entre nanosciences et nanotechnologies, même si la science sans les technologies n'iraient pas très rapidement. Elles sont jumelée. La recherche fondamentale est toujours le parent pauvre face à la recherche expérimentale portée par l'industrie.
"un désastre pour l'immensité des gens"?
Faux. Je suis désolé de le dire.
"aucun risque"?
Faux. J'ai parlé des puces RFID, il y n a d'autres.
En fait, il n'y aucune entreprise humaine qui n'aura aucun risque à son actif.
Même cultiver son jardin et avoir un élevage d'animaux.
La décroissance préconisée par certains et qui va payer pour décroitre l'activité et obliger à l'oisiveté?
Réduire les nanos au seul occident, c'est aussi dépassé. J'ai parlé de la Chine, je pourrais ajouter bien d'autres pays qui investissent dans celles-ci.
Un scientifique propose et les populations décident.
Einstein s'est posé la question, mais il a fait progressé le schmilblick vers la bombe atomique.
S'il revenait aujourd'hui, en ferait-il autrement?
On ne revient jamais en arrière. Quand on arrête, on recule de fait vis-à-vis de toutes évolutions.
En fait, nous sommes condamnés de le faire, sinon on retourne au Moyen-Age avec serfs et des seigneurs qui ont tous les droits.
Les nanos pour ceux qui vont se faire du fric?
Très certainement. Ce sont ce qu'on appelle des investisseurs. Je préfère investir pour cela que d'enrichir les joueurs de foot, le show-business et tous ceux qui se remplissent les poches à leur seul profit. Parce que je le répète la médecine et d'autres sciences humaines sont aussi incluses dans le processus.
Écrit par : L'enfoiré | 04/03/2012
Là où tu as raison "on arrête pas le progrès, on l'accompagne" .
Là où je n'ai pas tord : Voilà bien longtemps qu'on accompagne plus rien du tout "on laisse faire" car l'intérêt général a été dévoyé au point de ne plus rien signifier.
C'est plus facile de laisser faire.
Cela coute moins que d'étudier et de faire le ratio entre avantages et inconvénients.
La démocratie est devenue tellement truquée que même si un type débarquait avec une machine à solutionner toutes les misères de la terre il n'aurai aucune chance pour qu'il puisse la produire . (ça ruinerai trop de détrousseurs de cadavres professionnels)
L'intérêt général est mort et enterré.
Même si on nous demandait notre avis sur les questions essentielles, il y a une telle rétention d'information dont nos gouvernements sont activement complices que nous n'avons aucune chance de faire des choix éclairés .
Donc dans l'état actuel des républiques banannières Occidentales c'est absolument "NIET", trop d'intérêts particuliers connus dictent la conduite de ce qui jadis était l'intérêt général . (les intérêts d'une oligarchie VIP ultraminioritaire qui efface ceux de centaines de millions de personnes)
L'art du compromis a été remplacé par celui de la compromission.
------
Pour le foot on est d'accord "Des jeux et du vin" .
Les mieux payés des footballeurs gagnent en un mois autant que ce que DEUX smicards gagneraient en toute une vie de travail .
960 mois de smic en un seul mois, ce n'est pourtant pas un sport qui fait avancer l'humanité bien au contraire il est régressif au possible !
"Des jeux et du vin les risques de sortir mort de l'arène en moins" Mais à la limite où nous en sommes le foot et le showbiz sont les seuls domaines où un individu parti de rien peut encore réussir .
Toutes les études démontrent que les voies d'excellence Française ENA, HEC etc... n'acceuillent que 0.5% d'enfants issus des classes populaires TOUT le reste c'est des fils et des filles "DE" .
Écrit par : Sun Tsu | 05/03/2012
Répondre à ce commentaire"Je retourne vers l'informatique que je connais mieux.
Extraits de La Grande gaufre:
Que se serait-il passé si l'informatique avait été publique, créée par les États, eux-mêmes, gérées par le public plutôt que par l'intermédiaire du sociétés privées et commerciales ? La réponse est aléatoire et peut-être illusoire. Les banques, récemment rachetées, étatisées après leur chute et leur faillite pourrait apporter des réponses dans le futur. Conserver de l'emploi effectif pour en obtenir le retour par les taxes, aurait peut-être ralenti les processus de rationalisation et du progrès. Le régulation est maintenant sur toutes les lèvres pour retourner vers un meilleur départ. Mais, les entreprises humaines ne sont pas à leurs premiers échecs de part et d'autres, public et privé. Des règles de protections plus sociales, plus démocratiques dans l'un des plateau du public en balance avec la recherche du profit à coups d'investissements à long terme feront-ils avancer les découvertes plus rapidement? Véritable défit de demain.
"L'intérêt général est mort et enterré. Même si on nous demandait notre avis sur les questions essentielles, il y a une telle rétention d'information dont nos gouvernements sont activement complices que nous n'avons aucune chance de faire des choix éclairés"
Tout à fait. Le citoyen exécute un job pour vivre et faire vivre sa famille. Il n'a pas le temps d'étudier les processus de gestion.
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2012
IL y a des choses très simples à faire pour retourner vers un véritable développement "durable", c'est extrêmement simple .
Il suffit de raisonner sur moins court terme uniquement pour du "retour sur investissement" de banksters.
Finito les bilans à trois mois.
Le meilleur de nos candidats parlait hier soir :
http://www.dailymotion.com/video/xp9fi6_j-l-melenchon-parole-de-candidat-tf1_news
Désolé de le dire mais c'est le seul qui essaye de faire évoluer la société et la démocratie.
Les autres ne font qu'accompagner les tortionnaires et les despotes mais n'inventent absolument pas un nouveau modèle de société. (service ultra minimum)
Écrit par : Sun Tzu | 06/03/2012
Merci pour ce lien de la vidéo sur Mélenchon. Je ne l'ai pas vu.
Je l'ai dit. J'aime sa manière de parler sans tergiverser.
Je n'ai eu l'occasion que de voir une partie de l'autre "Parole de Candidat" avec Marine Le Pen.
On apprend parfois beaucoup plus de ses ennemis de convictions.
Ne fut-ce que pour ne pas être pris au dépourvu et pouvoir les contrer.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/parole-de-candidat-decolle-avec-le-tandem-le-pen-melenchon-06-03-2012-1438286_52.php
http://tele.premiere.fr/News-Videos/VIDEO-Parole-de-candidat-Michel-Field-decrypte-le-clash-qui-l-a-oppose-a-Marine-Le-Pen-3210300
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2012
Premières réactions vis-à-vis de la prestation de Melanchon
SMIG à 1700 euros est un minimum avec l'inflation actuelle.
L'argent doit pouvoir rouler sinon tout s'arrête. Investir dans l'avenir.
C'est lui qui fait marcher toute la machine.
Le RSA, je ne connais pas en Belgique.
Plus de travail manuel. Absolument.
Nous seront des experts dans notre domaine ou nous n'existeront plus.
Les Chinois l'ont très bien compris. Le bas de gamme, l'usine du monde, c'est fini, aussi, là bas.
Et on pourrait tout doucement grappiller sur les fonctions intellectuelles dans une avenir proche, dans les services.
Le bénévole dans l'enseignement qui reste perplexe. Pourquoi pas l'école? Oui, absolument. C'est bon qu'il a 74 ans et qu'il peut se le permettre pour ternir ses neurones éveillés, mais sinon le bénévolat, être non payé, c'est de la m...
Formation professionnelle. On oublie aujourd'hui que la vie en entreprise est autre chose que l''école. Celle-ci est un levier, mais pas une assurance sur la réussite même avec les plus beaux diplômes..
Anticiper, oui, à partir de l'école. Absolument. Beaucoup plus de liens entre écoles et entreprises sont nécessaires. Entre théorie et pratique.
Experts mais aussi avoir des possibilités faire un pas de recul de généraliste et ne pas perdre les liens avec les sources.
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2012
Le SMIC à 1700 euros, 8 millions de foyers Français vivent avec moins de 1000 euros, 2 million de salariés qui vivent sous le seuil de pauvreté. Soit près de 1/6 Français vit avec moins de 1000 euro. (dit comme ça c'est plus clair)
Marine le Pen ne dit pas QUE des conneries mais elle se discrédite en revenant très vite à son fond de commerce.
Marine le pen ne peut en aucun cas être soluble dans l'idéal républicain, ni dans une démocratie laïque .
Contrer ses propos est un jeu d'enfant ;)
Écrit par : Sun Tzu | 06/03/2012
L'enfoiré
Je suis très dur dans le commentaire précédent, c'est pas tout à fait juste il y a des choses très bien .
Par exemple la philantropie apparente de Carlitta Bruni Sarkozy la chanteuse aphone et de gauche il parrait :
http://www.marianne2.fr/Exclusif-Carla-Bruni-au-coeur-d-un-scandale-international_a214136.html
http://www.marianne2.fr/attachment/62317/
Hors contexte mais tellement une belle image de mes propos que je n'ai pas pu résister ;)
Écrit par : Sun Tsu | 05/03/2012
Répondre à ce commentaireComme toujours, je me retourne vers la sémantique des mots auprès de Wiki (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_%28institution%29 )
Une fondation est une personne morale de droit privé à but non lucratif créée par un ou plusieurs donateurs, eux-mêmes pouvant être des personnes physiques ou morales, pour accomplir une œuvre d'intérêt général. Les fondations sont rattachées à la famille des structures composant l'Économie sociale.
Cela tourne autour de l'idée de mécénat.
Cela permet de payer surtout moins de taxes.
Prenons le cas d'Agoravox.
Entreprise française mais qui a créé une fondation en Belgique.
Pourquoi?
Est-ce à case de la spécificité belge qui dit:
"La loi du 27 juin 1921 relative aux associations sans but lucratif et fondations distingue deux catégories de fondations : les fondations d'utilité publique et les fondations privées (articles 27 à 45). La constitution de toute fondation doit être constatée dans un acte authentique établi par un notaire. En outre, une fondation d'utilité publique n'acquiert la personnalité juridique que lorsque celle-ci lui est reconnue par un arrêté royal. Le cadre légal belge des fondations présente de nombreux points communs avec celui de la législation française."
Pas d'obligations de résultats. Plus d'actionnaires à combler.
http://www.coj.be/fichejurid_47.htm
http://www.fondation-patrimoine.org/fr/national-0/la-fondation-du-patrimoine-5/fondations-abritees-11/les-avantages-d-une-fondation-abritee-88
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2012
L'enfoiré
On en est arrivés là pour un tas de raisons.
On mélange tout, on veut se servir de la fiscalité comme une arme politique alors qu'elle n'est pas faite pour cela .
La fiscalité sert à financer l'état et la solidarité nationale point barre . Pas de compenser les inégalités.
Fiscalité punitive et fiscalité démagogique. (là je parle pour la fiscalité des particuliers)
Par contre en matière de fiscalité des entreprises là on est devenus de bon gros débiles .
Par exemple "l'aide Européenne pour licencier " : Renault / 4000 départs volontaires / 24.5 millions d'euro d'aide européenne au reclassement "fonds européen d'ajustement à la mondialisation" . (tout ça normalement est à la charge de l'entreprise)
L'année suivante, donc en 2010, Renault déclarait un bénéfice record de 3.5 milliards d'euro.
(privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes, le vrai modèle Allemand)
Autre exemple : Total 10.6 milliards d'euro de bénéfices en 2010, 36 milliards d'euro de chiffre d'affaire en France et même pas les moyen de se payer un carambar avec les bénéfices .... L'exercice 2010 s'étant soldé par une perte de 60 millions d'euro le pétrolier dispose d'une créance de 20 millions sur l'état : Le contribuable lui doit de l'argent !!! (20 millions d'euro)
Quand on a une multinationale, par un jeu de comptabilité c'est très facile de piller la France .
Un petit exemple de la folie du moment (encore un) :
Report illimité des pertes : Les pertes réalisées sur une année peuvent être déduites des bénéfices imposables les années suivantes ! (315 milliard de perte stockées)
Déductibilité des intérêts : Considérés comme une charge les intérêts d'emprunt pour investissement . (sauf qu'un holding peut jouer la banque et gonfler les intérêts dans des proportions pharaoniques)
C'est pas fini : La niche "Coppé Sarkozy", l'intégration fiscale, le régime fille-mère etc...
Mieux que les fondations ! Mutualiser les pertes et privatiser les bénéfices ...
Écrit par : Sun Tzu | 06/03/2012
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/revolution-des-puces-a-adn-et-le-111912?debut_forums=0#forum3251020
Écrit par : L'enfoiré | 08/03/2012
Répondre à ce commentaireEt encore un autre article qui tourne autour du même sujet:
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/ni-diable-ni-bon-dieu-112011
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2012
Répondre à ce commentaireJamais l'avenir n'a semblé si prometteur
Depuis des mois, c’est l’avalanche de mauvaises nouvelles, et les manchettes de journaux nous promettent l’imminence de l’Armageddon. Il y a pourtant de bonnes raisons d’être optimiste. La technologie est en train de révolutionner notre façon de vivre. C’est le propos de Peter Diamandis et Steven Kotler dans leur ouvrage : « Abundance: The Future is Better Than You Think » (Abondance : le futur est meilleur que vous ne pensez). Un autre auteur, Eric Topol, se penche quant à lui sur les progrès que la médecine va accomplir grâce à la technologie numérique.
Leurs exemples ne sont pas puisés dans la science fiction. Le "Lab-on-a-chip" (laboratoire dans une puce) est un petit appareil qui permet de donner des douzaines de diagnostics de santé en quelques minutes, sur la base d’une goutte de sang ou de salive. Il devrait apporter des solutions pour les pays pauvres, ou ceux, comme les nôtres, qui se soucient de l'inflation des coûts en matière de santé.
Nos smartphones contiennent des outils (appareil photo numérique, dictaphone, GPS) qui nous auraient coûté des dizaines de milliers d’euros il n’y a encore pas si longtemps. Les constructeurs automobiles travaillent maintenant sur des véhicules autonomes. Les fabricants d’imprimantes 3D travaillent sur des prototypes capables de recréer des organes ou des instruments de musique.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=jamais-lavenir-na-semble-si-prometteur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2012
Répondre à ce commentaireLa folie quantique
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-folie-quantique-117023
Écrit par : L'enfoiré | 19/05/2012
Répondre à ce commentaireL'invisibilité entre dans la réalité matérielle
Faire disparaître un objet à nos yeux, mais aussi faire échapper un édifice aux séismes et aux tsunamis : les travaux sur les métamatériaux se multiplient. Tour d'horizon à l'occasion d'un colloque.
D'ici une génération, cela semblera une évidence. Il y a encore huit ans, personne n'aurait pourtant parié sur l'impossible : rendre des objets invisibles. Jusqu'à ce jour de 2004 où le facétieux chercheur John Pendry a pris la parole dans un congrès organisé au Texas par la Darpa, l'Agence de recherche du Ministère américain de la défense.
« Ils voulaient des idées décoiffantes. Alors j'ai fait un peu de provocation », raconte le théoricien de l'Imperial College de Londres. Evoquant ses travaux sur les ondes électromagnétiques, il explique qu'il s'agit de mimer Harry Potter en fabriquant une cape d'invisibilité ! « Je m'attendais juste à des rires ; j'ai été le premier surpris par le sérieux des questions. » David Smith, de l'Université américaine de Duke, lui propose de collaborer. Bingo : en avril 2006, ils expliquent dans la revue Science comment fabriquer une telle cape d'invisibilité. Six mois plus tard, le magazine annonce que David Smith a fait « disparaître » un petit cylindre de métal aux yeux d'un faisceau d'ondes radar. La quête de l'invisibilité est définitivement lancée.
Le principe consiste à jongler avec les propriétés électromagnétiques des matériaux. Et notamment courber la trajectoire des ondes en contrôlant leur indice de réfraction, un paramètre qui caractérise le changement de direction qu'elles subissent lorsqu'elles changent de milieu, comme lorsqu'un rai de lumière pénètre dans l'eau. Cette possibilité avait été évoquée dès 1968 par le théoricien russe Victor Veselago, sans trouver de débouché. Car personne n'avait trouvé de recette, jusqu'à ce que John Pendry imagine, en 1999, un revêtement réalisé avec des structures aux propriétés géométriques, électriques et magnétiques bien précises – ce qu'on appelle désormais un métamatériau – capables de courber la trajectoire d'une onde pour la faire ressortir, à l'opposé, dans la direction de départ. Un peu comme l'eau d'un torrent qui contourne un rocher et reprend sa course. Tout ce qui est placé à l'intérieur de ce revêtement, de cette « cape », est donc invisible.
Le hic, c'est que la géométrie du matériau doit être beaucoup plus fine que la dimension caractéristique de l'onde, ce qu'on appelle sa « longueur d'onde » (qui, pour la lumière, est synonyme de couleur). « Pour faire une cape, il faut fabriquer des structures dix fois plus petites que la longueur d'onde que l'on veut manipuler », résume Sébastien Guenneau, de l'Institut Fresnel, près de Marseille. C'est donc relativement aisé avec les ondes radar ou radio dont la longueur se mesure en millimètres ou en centimètres. Avec de la lumière visible, c'est une autre affaire : il faut graver des motifs de quelques dizaines de nanomètres.
Déjà, les brevets se multiplient, notamment dans le domaine des télécommunications, rappelait André de Lustrac, de l'Institut d'électronique fondamentale d'Orsay, lors d'une conférence tenue le 23 mai à Paris. « Il s'agit de mieux utiliser l'énergie et de protéger l'environnement. On peut concevoir des antennes de téléphonie mobile beaucoup plus petites et plus économes en énergie. Ou réduire la traînée dans l'air d'une antenne d'avion pour -réduire la consommation de carburant. Il y aura aussi beaucoup d'applications dans les télécommunications par fibre optique. » Des domaines qui progressent vite car les chercheurs ont affaire à une longueur d'onde précise. Par exemple 1,55 micromètre pour l'infrarouge des lasers de télécommunication. À l'inverse, la lumière visible comprend une large gamme de couleurs qui rend la fabrication de métamatériaux bien plus difficile, même si quelques expériences ont d'ores et déjà été réalisées. Dans les ondes radio, en revanche, on sait masquer des objets de plus de 10 centimètres dans une palette de longueurs d'onde. Mais si la cape de Harry Potter n'est encore qu'un lointain rêve, les métamatériaux ont le vent en poupe. Pour protéger de la chaleur des composants électroniques, par exemple, mettre au point des cellules solaires performantes, fabriquer des papiers peints étanches au bruit ou de puissantes hydroliennes de dimensions réduites.
L'une des promesses les plus spectaculaires concerne la protection contre les catastrophes naturelles, à l'instar des travaux pionniers de Sébastien Guenneau. Lui sait rendre invisible un objet aux « yeux » des vagues : il suffit de le placer au centre d'une sorte de digue circulaire percée de nombreux orifices, et il n'oppose plus de résistance au passage de l'onde. On imagine ce que permettrait un tel système contre un tsunami. « L'idée n'est pas de le faire disparaître, mais de protéger des zones sensibles. Des centrales électriques, des ports, des plateformes de forage, par exemple. »
Des lentilles à vagues qui détourneraient les ondes destructrices pour les focaliser sur un lieu désert. Le concept se prolonge aussi en matière sismique, a aussi montré Sébastien Guenneau. « Il semble envisageable de concevoir la dalle qui porte un réacteur nucléaire pour le rendre insensible aux séismes. » À Grenoble, la firme de construction Ménard va tester ce principe de lentille antisismique sur un chantier, en collaboration avec le chercheur. Sur 5000 m2, sont enfouis des pieux de béton de différents diamètres suivant un motif soigneusement calculé. Début juillet, des essais de micro-séismes seront réalisés, pour voir si les vibrations peuvent être détournées de la zone ainsi protégée. « Si c'est concluant, on pourrait empêcher que les secousses créées par des travaux de terrassement ne fissurent des bâtiments voisins », se réjouit Sébastien Guenneau.
Désormais, certaines équipes s'attaquent à l'inconcevable : rendre le temps invisible ! Vous ne rêvez pas, affirme John Pendry : « Imaginez qu'on puisse effacer l'effet Doppler qui sert à mesurer les vitesses. Quelle que soit son allure, une voiture apparaîtrait immobile sur les écrans radars placés au bord des routes… »
http://www.lesoir.be/lifestyle/air_du_temps/2012-05-26/l-invisibilite-entre-dans-la-realite-materielle-918202.php
Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2012
Répondre à ce commentaireBrevets high tech
Si à l'origine, le système des brevets a été créé pour protéger et stimuler l'innovation, de récentes pratiques suggèrent que cet objectif a été perverti au sein du secteur technologique. Les gens de l'IT et des télécoms se livrent à une bataille juridique sans merci, au point de voir certains spéculer sur la valeur marchande des brevets. Quand d'autres se questionnent sur le validité du concept. (Echo 23 juin 2012)
Écrit par : L'enfoiré | 25/06/2012
Répondre à ce commentaireMr L'enfoiré seriez-vous en train d'insinuer que les dérives de notre système actuel sont en "fin de course" le nez collé à leurs contradictions et en voie d'autodestruction ? LOL
Vous tournez vilain extrême gauchiste anarcho autonome de droite, faites attention ;-)
Plus sérieusement : Seuls ceux qui ne voient pas qu’il y a un travail de réinvention de modèle de société à faire de fond en comble, qu’il ne se fera pas en un jour méritent de l’attention tous les autres sont déjà des hommes du passé des dinosaures bientôt en voie d’extinction, des « pleins de vide ».
La solution ne viendra pas de la facilité et de l'extrémisme mais du compromis, de la culture, du pragmatisme : Retour aux essentiels, retour à la raison obligatoire !
Écrit par : Sun Tzu | 26/06/2012
Le graphène. Ce cristal de carbone sert de composant au graphite – la fameuse mine de votre crayon. Mais contrairement au graphite, le graphène est doté de particularités tout à fait spéciales qui font de lui une des matières du futur.
Le graphène est en effet un "objet" moléculaire très particulier. Premièrement, il n'existe pas à l'état naturel. Ensuite, alors que la plupart des matières sont composées d'atomes combinés en molécules en trois dimensions, le graphène quant à lui est en deux dimensions et n'est composé que d'atomes de carbone : il faut l'imaginer comme un empilement de "feuilles" d'atomes. Pour un obtenir un millimètre de graphène, il vous faudra empiler 3 millions de ces feuilles d'atomes.
Sa composition fait du graphène la matière la plus dure au monde. Mais contrairement aux autres matériaux réputés pour leur dureté (comme le diamant), il est aussi relativement flexible. Ses autres qualités sont sa transparence et son excellente conductibilité à l'électricité.
Les qualités du graphène excitent évidemment l'intérêt non seulement des scientifiques mais aussi des industriels. Car la plupart de ses qualités et de ses utilisations possibles sont encore à découvrir.
Voici les principaux domaines d'applications connus du graphène :
- le graphène devrait améliorer la qualité des divers écrans que nous utilisons au quotidien (en particulier ceux de nos ordinateurs, de nos smartphones ou encore de nos tablettes). Les écrans comprenant du graphène sont plus solides, plus légers et plus lisibles... Samsung a aussi présenté un prototype d'écran flexible comportant du graphène. Ecran qui peut ainsi être roulé, par exemple pour être transporté.
Le graphène pourrait en outre s'avérer une alternative intéressante à certains métaux rares utilisés dans les écrans, en particulier l'indium, dont les réserves sont presque complètement épuisées.
- Il pourrait aussi améliorer la qualité des panneaux solaires ou de nouvelles formes de diodes, les Organic light-emitting diodes (OLED) ou diodes électroluminescentes organiques qui peuvent être intégrées à toutes formes de supports plastiques.
- Le graphène est aussi utilisé en tant que semi-conducteur. IBM a ainsi mis au point un transistor en graphène de 150 GHz, soit plus de trois fois plus puissant et rapide que l'actuel plus performant transistor en silicium (40 GHz).
- Dernière découverte en date, le graphène s'avère imperméable aux liquides mais perméable à la vapeur d'eau. Les domaines d'application possibles et futurs sont étendus : de l'amélioration des procédés de distillation des alcools à la création de processus de désalinisation de l'eau bien moins coûteux.
(Extrait de Quotidienne Agora)
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2012
Répondre à ce commentairehttp://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/photovoltaaque-record-de-rendement-pour-des-boaRtes-quantiques_40758/
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2012
Répondre à ce commentaireLe S&V du mois remet le couvert avec la construction de nano-machines. Des outils qui coupent, dépalcent, écrasent pour scupter la matière au niveau de l'atome. A la température de l'hélium liquide de -269°C
Écrit par : L'enfoiré | 03/09/2012
Répondre à ce commentaireRTL TVI "Tout s'explique" du 8 novembre en parlera
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2012
Répondre à ce commentaireEn médecine, entre autres
http://www.rtl.be/rtltvi/emission/tout-s-explique/7.aspx
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2013
Répondre à ce commentaireLe roman de Robin Cook "Nano" peut extrapoler cette nouvelle science avec ses risques.
http://www.albin-michel.fr/Nano-EAN=9782226248374
Écrit par : L'enfoire | 19/06/2013
Répondre à ce commentairePatrick Couvreur, pionnier belge des nanotechnologies, récompensé récemment pour son travail sur les nanomédicaments... Ou comment l’infiniment petit ouvre de grandes perspectives, notamment pour le traitement des cancers.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-entretien-patrick-couvreur?id=8072633&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 23/08/2013
Répondre à ce commentaireMade in Belgium parlait ce soir d'une association de technologies nord sud.
En Wallonie, Nanocyl produit les nanotubes, Nanowaves complète
En Flandres, Lippens produit la peinture.
Le résultat final une peinture non toxique pour la coque des bateaux de plaisance qui résiste à la corrosion de la mer.
Écrit par : L'enfoiré | 15/12/2013
Répondre à ce commentaireLa médecine change de braquet avec les nanotechnologies.
La cellule curative est une forme d'action thérapeutique.
Cela oblige à réfléchir à l'éthique. C'est s'obliger à accepter la modification de l'ADN.
"La mort de la mort" par Laurent Alexandre en parle ( http://www.editions-jclattes.fr/livre-la-mort-de-la-mort-laurent-alexandre-394186 )
L'homme bionique dépasse la fiction de "L'homme qui valait trois milliards" ( http://www.dailymotion.com/video/x8dn6r_generique-l-homme-qui-valait-3-mill_music )
La génomique et les thérapies géniques, les cellules souches, la nano-médecine, les nanotechnologies réparatrices, l’hybridation entre l’homme et la machine sont autant de technologies qui vont bouleverser en quelques générations tous nos rapports au monde. Il est aussi probable que l’espérance de vie doublera au minimum, au cours du XXIe siècle.
Le face-à-face entre les bioconservateurs et les bioprogressistes va aller en s’amplifiant. De l’homme réparé à l’homme augmenté, il n’y a qu’un pas qui sera inévitablement franchi. Que deviendra notre système de retraites actuel quand l’espérance de vie atteindra cent quatre-vingts ans ? L’homme changera-t-il de nature ? Les religions seront-elles anéanties ou revivifiées ? La mort de la mort préfigure-t-elle la mort de Dieu ?
Sans prendre parti, ce livre analyse le plus précisément et le plus clairement possible les termes du débat. Face à certaines évolutions inéluctables il est encore possible de choisir certaines options. Voyage au cœur des laboratoires où se préparent des révolutions scientifiques imminentes ; voyage au cœur des lobbies qui souhaitent accélérer ou stopper ces fantastiques expériences. Voyage dans le monde politique qui tente de comprendre les retombées éthiques et sociales de cette révolution de demain, le livre du Dr Laurent Alexandre nous offre un panorama vertigineux et passionnant d’enjeux fondamentaux car nous sommes à la veille d’un bouleversement qui fera passer l’ensemble des progrès médicaux du XXe siècle pour des micro-événements.
Écrit par : L'enfoiré | 19/02/2014
Répondre à ce commentaireL'immortalité, non merci, disait Laurence ce matin
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-du-210214-de-laurence-bibot?id=1896788
A lire, le livre de Barjavel: "Le Grand secret" Cet article critique:
http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/LGS/gdsecret_fiction.html
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2014
5 applications du graphène, le super-matériau du futur
En avril dernier, le journaliste Nick Bilton expliquait que le pastique n’était plus le matériau de l’avenir mais qu'il s'agissait maintenant du graphène. Non seulement il est le matériau le plus résistant et le plus mince au monde, mais il est aussi le meilleur conducteur de l'électricité et de la chaleur, compte tenu qu’il s’agit d’une forme de carbone. En outre, il n’est épais que d’un atome, et il est à la fois le matériau le plus dur du monde, et le plus malléable.
Ce « super-matériau » a de fortes chances de rendre les technologies futures fascinantes, écrit Business Insider. L’image la plus courante du graphène sur Internet est celle d’un réseau moléculaire qui ressemble à un nid d’abeilles. « Cette représentation du graphène est certainement la meilleure façon pour comprendre ses propriétés fantastiques : sa structure en deux dimensions est remarquablement solide et efficace, même lors de son auto-réparation. En plus, il s’agit de la forme de carbone la plus réactive chimiquement, ce qui rend le matériau hautement conducteur et flexible », précise le média.
Sa commercialisation n'est pas encore pour demain mais les applications probables de cette forme inhabituelle de carbone sont incroyables. Voici une liste de 5 d’entre-elles.
1. Batteries. Le temps de charge limité des batteries constitue certainement le plus gros problème des dispositifs mobiles car elles ont constamment besoin d’être rechargées. En 2011, des ingénieurs de l’Université Northwestern ont découvert que les anodes en graphène conservaient beaucoup mieux l’énergie que les anodes de graphite avec un temps de chargement jusqu’à dix fois plus rapide. En mai dernier, des chercheurs de l’Université Rice ont constaté que le graphène mélangé à de l’oxyde de vanadium (une solution relativement bon marché) peut servir à la création de cathodes de batteries qui se rechargent en 20 secondes et conservent 90% de leur capacité, même après mille cycles d’utilisation.
2. Circuits informatiques. L’année dernière, les ingénieurs du MIT et d’Harvard ont réussi à utiliser des modèles d’ADN pour calquer des structures de graphène à l’échelle nano qui pourraient être par la suite reproduites dans des circuits électroniques. Les chercheurs doivent encore améliorer la précision globale du processus avant de pouvoir remplacer le silicium par le graphène dans les puces informatiques. Les méthodes employées en sont encore au stade expérimental et restent coûteuses mais le potentiel de l’électronique à base de graphène est tout simplement trop beau pour être ignorer.
3. Smartphones. Il est probable que le graphène devienne également le matériau principal pour la fabrication future des smartphones. Il pourrait ainsi être utilisé pour la création de dispositifs mobiles incassables. Les utilisateurs pourront ainsi tordre et plier leur téléphone à volonté. Le graphène permettra de créer des boitiers rigides pour le smartphone mais pourra également permettre sa flexibilité ainsi que celle de l’écran tactile.
4. Cellules d’énergie. Le graphène pourra nous aider à exploiter l’énergie comme jamais. L’énergie solaire et l’énergie électrique pourraient ainsi bénéficier énormément de cette matière. En 2013, des chercheurs de la Michigan Technological University ont constaté que le graphène pourrait alimenter les cellules solaires et remplacer le platine, un élément clé de celles-ci mais qui est très cher. Grâce à sa structure moléculaire, le graphène possède la conductivité et l’activité catalytique nécessaire pour exploiter et transformer l’énergie solaire sans pour autant perdre son rendement.
5. Tissus vivants. Un numéro de mars 2012 du magazine Nature a prédit que le Graphène pourrait être utilisé pour créer des implants bioniques, mais plus récemment, Aravind Vijaraghavan de l’Université de Manchester a dit que le graphène pourrait interagir avec le système biologique d’un individu – ou parler avec ses cellules – selon ses propres termes, ce qui pourrait permettre à terme de porter l’internet des objets vers de nouvelles ambitions. Le graphène n’est pas le matériau qui communique en tant que tel ; une couche de graphène est simplement placée entre les couches de phospholipides synthétiques qui font tout le travail, mais cela montre la versatilité de ce super-matériau et sa capacité à se fondre avec notre propre système biologique.
Outre ses nombreuses propriétés pour l'électronique grand public, les applications du graphène sont pratiquement infinies, explique en guise de conclusion Business Insider. Il n'a été jusqu’ici exploité que combiné à d’autres éléments comme le gaz, les métaux ou d’autres sources de carbone. Mais depuis, les chercheurs testent le graphène afin de créer des antennes, des filtres d’eau de mer, des fenêtres, de la peinture, des ailes d’avion, des raquettes de tennis, des système de séquençage d’ADN, des pneus, de l’encre et bien d’autres choses encore.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=5-applications-du-graphene-le-super-materiau-du-futur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 27/06/2014
Répondre à ce commentaireARTE revient en deux épisodes:
Dans cet épisode, elle examine leurs avancées sur le plan écologique. Dans ce domaine, les propriétés qui s’expriment à l’échelle du millionième de mètre n’en finissent pas d’émerveiller les scientifiques. Initiées il y a une trentaine d’années, des recherches ont fait l’objet de gigantesques investissements dans les pays industrialisés. Aujourd’hui, les premières applications sortent des laboratoires : cristaux nanométriques permettant aux capteurs solaires d’occuper une place centrale dans notre production d’énergie, réduction des émissions polluantes qui empoisonnent l’air de nos villes par l’ajout de molécules à nos carburants… Mais ces particules dont on connaît encore mal le "comportement" ne présentent-elles aucun danger ? Comment s’assurer qu'elles ne s'ajouteront pas au lourd héritage écologique laissé aux générations futures ? Jamais le développement d'une technologie ne s’est accompagné d’autant de questionnements et d’inquiétudes…
http://www.arte.tv/guide/fr/038910-001/nanotechnologies-la-revolution-invisible?autoplay=1
Dans le secteur médical, après seulement une quinzaine d’années de recherches, les premiers produits "nano" font leur apparition. Certains sont déjà commercialisés, d’autres en phase d’essais cliniques. Il s’agit de nouveaux systèmes de diagnostic dont la précision et la simplicité permettent le développement d’une médecine plus préventive et personnalisée. Mais aussi d’une amélioration spectaculaire de l’efficacité de nombreux traitements contre le cancer ou les maladies cardiovasculaires par la possibilité de cibler exclusivement les cellules malades.
Porteuses d’espoirs considérables, ces avancées vont sans doute nous confronter à des situations et des questions inédites. Selon certains, les pouvoirs des nanotechnologies pourraient aller jusqu’à permettre l’émergence d’un homme nouveau aux "performances améliorées", un cyborg bardé d’implants électroniques directement connectés à son système nerveux. Cauchemar ou réalité future ?
http://www.arte.tv/guide/fr/038910-002/nanotechnologies-la-revolution-invisible?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2015
Répondre à ce commentaireOubliez le graphène : voici le carbyne
Un nouveau matériau miracle appelé carbyne vient d’être créé : il détrône le graphène en tant que “substance la plus forte connue”, rapporte International Business Times.
Une équipe de l’université de Vienne a réussi à produire, pour la première fois, le matérau super-résistant sous une forme stable (c’est-à-dire, qui ne se casse pas). Le carbyne est 40 fois plus résistant que le diamant, et 2 fois plus fort que le graphène.
Composé de carbone, il n’était qu’un matériau théorique depuis 1885 et n’avait pu être produit que sous forme de simulations informatiques ou sous sa très brève forme de 100 atomes, en raison de son instabilité.
Mais désormais, grâce à une nouvelle méthode de production utilisant deux feuilles de graphène pour former un tube protecteur, le carbyne a cessé de se rompre et il a été possible de synthétiser une chaine de 6.400 atomes de long qui reste stable.
La découverte a été révélée par le journal scientifique Nature Materials et elle est considérée comme “le Saint-Graal des allotropies de carbone 1D”.
Invisible à l’oeil nu
Le carbyne n’est pas voué à devenir très populaire auprès du citoyen lambda, car la découverte n’en est qu’à ses prémices et elle est invisible à l’œil nu, mais l’incroyable résistance du matériau pourrait lui réserver un avenir prodigieux dans les domaines de la construction et la mécanique. C’est aussi un excellent conducteur électrique. Ces qualités en font un composant clef des futures générations de gadgets et d’appareils nano-électriques.
Source: https://fr.express.live/2016/04/18/oubliez-le-graphene-voici-le-carbyne/
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2016
Répondre à ce commentaireLe S&V de mai parle des nanoscopes qui vont au delà de la diffraction par l'intermdiaire de STORM, de SIM et de STED
Les images de la vie arrivent en 3D, avec résolution jamais atteinte.
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2016
Répondre à ce commentaire"Matière grise" en pale
http://www.rtbf.be/auvio/detail_matiere-grise-express?id=2123977
Écrit par : L'enfoiré | 10/01/2017
Répondre à ce commentaireCes matériaux révolutionnaires sont capables de conduire l’électricité à la vitesse de la lumière
Les physiciens ont testé les propriétés des nouveaux matériaux quantiques 2D. Ces matériaux, qui pourraient presque conduire l’électricité à la vitesse de la lumière, pourraient remplacer le silicium dans la prochaine génération d’ordinateurs à hyper-vitesse.
UNE DÉCOUVERTE CAPABLE DE RÉVOLUTIONNER L’INFORMATIQUE
Jing Xia de l’Université de Californie et son équipe, ainsi que des chercheurs de plusieurs universités des États-Unis et de Chine, ont étudié le potentiel d’une poignée de matériaux quantiques qui pourraient révolutionner l’informatique au cours des prochaines décennies.
« Enfin, nous pouvons utiliser des théories exotiques et haut de gamme de physique et les rendre utiles », explique Xia. « Nous explorons la possibilité de faire des ordinateurs quantiques topologiques (qui sont actuellement théoriques) pour les 100 prochaines années ».
Les matériaux qui présentent des propriétés électroniques et magnétiques sont essentiels dans la mémoire de l’ordinateur et les systèmes de stockage. Le graphène, les feuilles bidimensionnelles d’atomes de carbone super flexibles, plus dur que le diamant, et plus fort que l’acier, ont montré un potentiel de conductivité. Toutefois, l’inconvénient majeur en termes de calcul est qu’il n’est pas magnétique. C’est là qu’un autre cousin bidimensionnel intervient, le tellurure de germanium au chrome (CGT).
Le graphène
D’OÙ PROVIENT CETTE DÉCOUVERTE ? QUE SIGNIFIE-T-ELLE ?
En utilisant ce que Xia appelle le microscope magnétique le plus sensible au monde, l’interféromètre à fibre optique Sagnac, l’équipe a observé un flocon microscopique de CGT mesurant seulement deux atomes d’épaisseur, quelques microns de long et de large. Pour mettre cela en perspective, la largeur d’un seul cheveu humain varie d’environ 17 à 180 microns.
À des températures de -233 degrés Celsius, l’équipe a pu confirmer et mesurer les propriétés magnétiques du CGT. Cela répond enfin à la question décennale de la physique quantique de savoir si le magnétisme pourrait survivre dans des matériaux qui ont été rétrécis jusqu’à deux dimensions. « C’est une découverte passionnante », explique le chercheur Xiang Zhang de l’Université de Californie à Berkeley, qui a également étudié le matériel.
Avec sa capacité à conduire de l’électricité sous la forme de fermions de Dirac et de Majorana, des particules sans masse qui se déplacent à presque la vitesse de la lumière, à la place des électrons dans les ordinateurs d’aujourd’hui, le matériau s’est avéré lui-même digne d’un grand intérêt scientifique.
Le tellurure de germanium de chrome, le matériau bidimensionnel qui pourrait révolutionner l’informatique
DE NOUVEAUX MATÉRIAUX POUR DES ORDINATEURS QUANTIQUES RÉVOLUTIONNAIRES
Un autre nouveau matériau quantique passé au microscope est un mélange de bismuth et de nickel. Lorsque les chercheurs les ont mis en contact à des températures très basses (-269 degrés Celsius), ils ont pu observer « un supraconducteur exotique qui casse le renversement de symétrie temps » . Également appelée symétrie T, la symétrie de retournement de temps se rapporte à la capacité d’inverser efficacement le temps. « Et c’est la première fois que cela a été observé dans les matériaux 2D ».
Maintenant que nous avons aperçu le potentiel de ces nouveaux matériaux quantiques, la prochaine étape sera de les rendre plus pratiques pour les ordinateurs quantiques révolutionnaires (mais pas encore construits) du futur.
Cela implique de répliquer ces propriétés dans des températures beaucoup plus douces, en construisant un dispositif qui peut stabiliser les matériaux 2D à une température relativement douce de -33 degrés Celsius. Un objectif que l’équipe de Xia est sur le point d’atteindre. « Ce travail est un grand pas vers le développement de futurs ordinateurs quantiques à presque température ambiante ».
http://dailygeekshow.com/informatique-materiau-2d-ordinateur-quantique/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2017-05-02
Écrit par : L'enfoiré | 02/05/2017
Répondre à ce commentaireAvancée majeure : l’injection de nanoparticules dans la rétine redonne la vue à des rats aveugles
Des recherches prometteuses qui ouvrent la voie à l'élaboration de traitements potentiels pour les personnes malvoyantes
Une équipe internationale de scientifiques a récemment développé une approche prometteuse pour restaurer la vision des personnes atteintes de maladies dégénératives de la rétine. Une seule injection de nanoparticules a permis de former une rétine artificielle fonctionnelle, redonnant la vue à des rongeurs aveugles.
Des travaux particulièrement prometteurs
La perte de vision liée à l’âge est si répandue qu’il serait facile de penser qu’il s’agit simplement d’une conséquence inévitable du vieillissement. Cependant, un certain nombre de projets de recherche ont trouvé des moyens innovants de prévenir, ou du moins de ralentir, ce processus apparemment inéluctable. Celui-ci étant en grande partie lié à une dégradation de la rétine, les recherches se sont jusqu’à présent largement concentrées sur le développement de différents types de rétines artificielles, utilisant des électrodes et des capteurs pour reproduire les fonctions de la rétine.
Cependant, ces solutions prothétiques nécessitant câbles, caméras et chirurgie sont loin d’être idéales. C’est pourquoi des équipes explorent depuis quelques années la possibilité de restaurer la fonction de la rétine en s’appuyant sur des nanoparticules spécialement conçues pour servir de conduits photosensibles vers les neurones concernés. Dans le cadre de nouveaux travaux prometteurs présentés dans la revue Nature Nanotechnology, une équipe de chercheurs a montré que les nanoparticules de polymères conjugués (P3HT-NP) pouvaient se répandre largement dans l’espace sous-rétinien et restaurer la vision perdue.
Restaurer la vision perdue grâce aux nanoparticules
Afin de tester l’efficacité de ces nanoparticules et de s’assurer qu’elles ne présentaient aucun danger, les chercheurs se sont tournés vers un modèle de rétinite pigmentaire chez les rongeurs, une affection génétique entraînant une perte progressive de la vision. Après une injection sous-rétinienne des nanoparticules seulement, les chercheurs ont constaté que l’activité du cortex visuel et l’acuité visuelle revenaient à des niveaux similaires à ceux des animaux possédant une vision saine.
« Dans le modèle que nous avons étudié, les nanoparticules ont stimulé l’activation dépendante de la lumière des neurones internes intacts de la rétine, et permis de récupérer des réponses visuelles sans que cette dernière ne soit inflammée », explique Mattia Bramini, co-auteur de l’étude. « Avec une sensibilité à la lumière atteinte après une seule injection, et un potentiel de haute résolution spatiale, les nanoparticules ouvrent une nouvelle voie dans le domaine des prothèses rétiniennes, avec des applications potentielles pour la rétinite pigmentaire mais aussi pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge. »
Une approche permettant également de restaurer un large champ de vision
Selon les auteurs de l’étude, la façon dont les nanoparticules se dispersent sur la rétine suggère en effet que la technologie pourrait permettre de restaurer un large champ de vision, grâce à un niveau de résolution spatiale nettement supérieur à celui de tout implant actuellement disponible. De plus, cette approche présente l’avantage de ne nécessiter qu’une procédure chirurgicale simple et relativement peu invasive, ce qui signifie qu’il serait plus facile de la déployer à grande échelle par rapport aux autres technologies de rétine artificielle actuellement explorées.
Bien que les chercheurs n’aient pas évoqué de délai précis avant que les premiers essais cliniques ne puissent être menés, les expériences sur les animaux se sont révélées particulièrement prometteuses, avec des nanoparticules s’avérant sûres et efficaces pour restaurer tous les aspects de la vision pendant au moins huit mois. « Cette opération chirurgicale des plus simples en ce qui concerne l’implantation de prothèses rétiniennes et la large couverture de la rétine, qui permet potentiellement de restaurer l’ensemble du champ visuel, ouvre une toute nouvelle voie pour l’application clinique des nanoparticules de polymère P3HT dans les cas de cécité dégénérative », concluent les chercheurs.
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Écrit par : Allusion | 12/07/2020
Répondre à ce commentaireCes nanoparticules « bruyantes » préviennent avant un infarctus ou une attaque cérébrale
Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 17,7 millions de morts chaque année
Si les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès dans le monde, leur nombre pourrait être réduit grâce à un meilleur diagnostic. Une nouvelle étude a esquissé un « système d’alerte », impliquant des nanoparticules émettant des ondes ultrasonores.
« LA PUISSANCE DE NOTRE NOUVELLE TECHNIQUE RÉSIDE DANS SA SÉLECTIVITÉ »
Les plaques d’athérosclérose peuvent s’accumuler dans les artères d’une personne tout au long de sa vie, mais les plus dangereuses sont les plaques vulnérables. Celles-ci peuvent devenir instables et présentent un risque plus élevé de provoquer des problèmes de santé soudains comme une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.
De manière assez ironique, on pense que l’instabilité de ces plaques est en grande partie causée par les cellules immunitaires qui tentent de les éliminer. Les cellules immunitaires inflammatoires appelées monocytes réagissent à une irritation de la paroi artérielle, puis se transforment en macrophages dont le rôle est de « dévorer » les lipides en étant responsables. L’accumulation de ces cellules peut provoquer la rupture de la plaque, entraînant la formation de caillots qui peuvent bloquer la circulation sanguine.
Pour cette nouvelle étude parue dans la revue Advanced Functional Materials, les chercheurs de l’université d’État du Michigan ont tiré profit de ce type de rassemblement, en mettant en évidence les cellules immunitaires concernées, et donc les plaques d’athérosclérose problématiques, à l’aide de nanoparticules faites de nanotubes de carbone.
Les plaques sans nanoparticules (à gauche) se révèlent beaucoup plus difficiles à détecter que celles en étant pourvues (à droite)
« La puissance de notre nouvelle technique réside dans sa sélectivité », explique Bryan Smith, co-auteur de l’étude. « Si vous comparez un vaisseau sanguin normal à un vaisseau présentant ce type de plaque, il y a beaucoup plus de macrophages et de monocytes dans le second. Notre méthode se concentre vraiment sur eux. Pratiquement aucun autre type de cellule n’absorbe les nanoparticules. »
DES RÉSULTATS IMPRESSIONNANTS
Une fois les nanoparticules absorbées par les cellules immunitaires, l’équipe peut projeter une lumière laser à l’intérieur des artères pour les rechercher. Les nanoparticules réagissent à la lumière en émettant des ondes ultrasonores, qui peuvent ensuite être captées par un transducteur, alertant les scientifiques de la présence d’une plaque.
L’équipe a testé cette idée sur des souris, et a constaté que les nanoparticules lui permettaient d’identifier les plaques six fois plus efficacement que pour le groupe témoin. Idéalement, cela pourrait conduire à une nouvelle façon de diagnostiquer les plaques avant qu’elles ne déclenchent des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux, donnant aux médecins plus de temps pour intervenir.
Précédemment, les chercheurs s’étaient illustrés en montrant que ces nanoparticules pourraient être utilisées pour délivrer directement des substances combattant les plaques.
https://dailygeekshow.com/nanoparticule-crise-cardiaque-avc/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_08_30
Écrit par : Allusion | 31/08/2021
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