Je ne suis ni mort, ni muet (21/10/2012)

Nous sommes une semaine après les élections communales en Belgique. Rarement, nous avons eu à constater une rixe politique aussi bien orchestrée pour laver le linge sale entre familles politiques. 

Il y a eu la contre-attaque.

Il y a la réaction de Joëlle Milquet. D'anciennes alliances qui ont volé en éclat.

Puis, il y a le Café lao, un café préparé avec des grains, servi dans un verre, avec du lait concentré sucré au fond et un verre de thé lao pour pousser le café.

C'est ce à quoi Alain Sapanhine, ex-Molenbeekois qui coule des jours heureux au Laos, vous invite et parle, lui, de Philippe Mourreaux en relation avec un passé qu'il a toujours en mémoire. 

Je lui cède la parole. Je ne connais rien de cette histoire politique au allures de Parrain. 

L'enfoiré,

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Lettre ouverte d'un ancien Molenbeekois à l'ancien bourgmestre, Monsieur Moureaux …

« Je ne suis ni mort, ni muet », c'est le seule chose que nous avons en commun.
Ancien molenbeekois, je coule, actuellement, des jours heureux au Laos.

Quand j'ai entendu votre mépris pour ceux qui vous ont dégommé de votre place de bourgmestre après plus de 20 ans, mon sang n'a fait qu'un tour et les souvenirs me sont revenus après dix ans, comme si c'était hier.
Je dois avouer, Monsieur Philippe Moureaux, que j'appellerai Mr M. pour faire court, que je suis heureux de vous voir enfin dégagé. A votre actif, vous n’avez rien, si ce n’est ce que vous vous êtes octroyé vous même sur le compte des deniers publics en fonction de votre pouvoir occulte. Votre technique ? Avoir toujours décidé sans en référer à qui d’autre qu’à vous-même, avoir déterminé seul ce qui était bon et ce qui était mauvais pour ma commune, avoir encensé via la presse aux ordres tout ce qui venait de vous, méprisé tout ce qui venait d’autrui. Or, vous avez tout détruit, c’est la seule victoire à votre actif. Cela jusqu'à accuser de manière systématique tout qui se levait contre vous de racisme.
Avec morgue à tout le moins intellectuelle, nous y reviendrons.

Maintenant qu’on vous a enfin exclu de la gestion communale, résultat que vous n’acceptez pas, le fait est que vous laissez une commune en triste état, une entité populaire transformée en république de voyous, un échec patent dont vous osez encore vous gausser comme s’il s’agissait de la meilleure chose qui eut pu arriver à notre commune. Vous avez volontairement suscité la division entre les citoyens, entre riches et pauvres, communautarisé à tout va pour vous assurer une réserve d’électeurs, pris fait et cause pour l’obscurantisme, un comble pour un agnostique ou prétendu tel. Vos propos ridicules, vos calculs machiavéliques ont duré presque 21 ans. Molenbeekois d’adoption, vous vous êtes montré d’un populisme à effet variable copié par le si honni de Bart De Wever, chantre de l'extrême-droite et nouveau bourgmestre d'Anvers. Reconnaissons à ce dernier qu’il n’est pas un chasseur de mandats, ce qui est loin d’être votre cas. Vous avez toujours eu un double discours en fonction de la sociologie de vos administrés et vous êtes accaparé de manière quasiment maladive tous les pouvoirs en ne laissant que des miettes aux autres.
On ne se met pas d’accord avec Mr M. On s’incline devant lui, c'est tout.

Deux décennies de pouvoir absolu et sans partage que vous pensiez continuer ad vitam. Et pour faire bonne mesure, vous n’admettez pas que la démocratie ait enfin déboulonné votre statue qui n’a jamais eu aucune stature.

Vous avez par vos trahisons changé continuellement d’alliés quand vous n’aviez pas les moyens de gouverner seul. Parce que votre meilleur allié, c'est votre réserve électorale.

Vous êtes le Calife qui est toujours resté Calife car il ne peut y avoir d'autre Calife que vous, le Calife.

Fini ce jeu de dupes antidémocratique. Le couperet est tombé, votre liste a perdu près de la moitié de son soutien. ...et vous n'acceptez le verdict populaire que lorsqu'il tourne à votre avantage. Pire, vous ne comprenez même pas toute l’exaspération épidermique vis-à-vis de votre personne. Vous maudissez tous ceux qui vous ont trahi alors que le traître, ce fut toujours vous et ce restera à tout jamais vous.

Pour faire bonne mesure, vous avez ligué contre vous jusqu'à la partie active des nouveaux Belges qui vous donnent là une leçon de démocratie à laquelle vous n’aviez jamais songé. Un Maire a vocation d’unifier l’ensemble des habitants de la commune dont il est responsable. Vous avez fait exactement l’inverse en montant les communautés locales les unes contre les autres sans vous soucier ni du salafisme, ni des inactifs structurels à qui tout est dû sans les devoirs qui vont avec. Honte suprême, vous vous êtes aliéné ceux qui ont fait preuve d’adaptation. Contraste qui prouve tout votre laisser-aller, Molenbeek est la commune belge où il y a à la fois le plus d’indépendants et le plus de chômeurs  !

Quel clan avez-vous choisi un clan pour assurer leur futur ?

Oui, je suis ravi de vous voir enfin hors d’état de nuire…
Un peu d’histoire pour rappeler au lecteur comment Mr M est arrivé en deux coups de cuiller à pot à coloniser une des communes les plus pauvres du pays, lui qui est originaire d'un quartier très huppé de la Capitale et que rien, sinon son orgueil démesuré et sa vocation à la traîtrise, ne prédisposait à s’occuper des plus faibles.

Ce rappel historique de vingt ans d’obscurantisme se suffira à lui-même.

Scandaleux Mr M qui ose encore maudire, dénier toute vérité et exsuder sa rage sur ceux qui se sont levés contre lui.

En fait, il est bien trop narcissique pour en comprendre le pourquoi.

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Mr M. a soigneusement préparé son investiture. Il y a maintenant 24 ans, la majorité molenbeekoise fut négociée comme suit: MR et socialistes étant quasi à égalité, le pouvoir se partagea entre les deux clans. 3 échevins chacun, le mayorat d’abord donné au MR (PRL à l’époque) Mr Spiegels, un pâle libéral ( ? ) émargeant de surcroît au chômage alors que du boulot, il en courait plein les rues, puis confié au nouveau venu soigneusement resté tapi dans l’ombre après avoir envoyé en première ligne trois de ses hommes-liges pour coloniser l’administration, le budget, les affaires sociales et l’urbanisme. Le moment venu, Mr M quitta sa fonction de Ministre des Affaires économiques peu avant la disparition jamais élucidée de son " si cher guide spirituel " André Cools l’homme le plus puissant de Wallonie qui gérait en sous-main toute la partie semi-étatisée de l’économie du Sud du pays, le PS étant à l’époque sous coupe des sections liégeoise et bruxelloise du Parti.

Les Hennuyers Spitaels, Busquin et Di Rupo se sont bien rattrapés depuis.

Auto-proclamé héritier du leader assassiné, Mr M est depuis des temps immémoriaux Président de la section bruxelloise du PS. Il a dit à maintes reprises qu’il savait le pourquoi du meurtre de Cointe sans être jamais allé plus loin dans ses allégations. Une de ses méthodes favorites : dire urbi et orbi qu'il sait, mais ne jamais rien ajouter. Van Der Biest, le lampiste ivrogne, dont on n’a jamais su par qui il s’est laissé berner, a fini par se pendre dans sa cellule et la vérité judiciaire n’est jamais allée plus loin.

C'est qu'au PS, on lave le linge sale en famille sans rien préciser.

Une des phrases de Mr M prononcée au Micro de la RTBF est pour le moins « amusante »: "Du temps où j’étais Ministre, on procédait à n’importe quelle dépense sans la moindre nécessité budgétaire, pourvu qu’elle soit compensatoire dans nos rapports intra-communautaires". C'est que gérer l'inutile rapporte gros tant en fric qu’en puissance. Catastrophe dont nous payons encore les effets aujourd’hui, ce n’est pas le postindustriel qui a été mis en avant, mais la mainmise.

Lors de l’affaire AGUSTA, Guy Spitaels, Président du PS, fut reconnu coupable de corruption et condamné, c’était le numéro un du parti. Secrétaire Général de la Fonction Publique, Merry Hermanus le numéro 3, connut la prison pour …disons, trafic d’influences. Le numéro deux, Mr M ne fut jamais inquiété. Idiot car jamais au courant de rien, ou à ce point puissant qu’il a pu impunément passer à travers les mailles du filet ? 

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Je vous laisse deviner ma position...

Revenons à ma chère commune ! En trois ans de colonisation, les petites mains avaient fait de l’excellent travail en attendant l’arrivée du Maître en tablier – pas en salopette, ce faux leader ouvrier n’en a sans doute jamais porté une de sa vie durant. Tout était en place : une majorité politique aux ordres et la main-mise sur l’instrument chargé de la mettre en pratique. D'une part la fonction publique, de l'autre un faux tissu associatif et d'organismes para-étatiques dont aucun ne se trouve à Boisfort ou Auderghem, ni même Evere, mais qui sont en surnombre à Molenbeek. Autant d’obligés supplémentaires comme on dit quand on ne peut pas le dire mais qu’on dit quand même.

Mission accomplie, Molenbeek l'exclue sociale l’est encore cent fois plus aujourd’hui grâce à Sa Sainteté Flupke, celui devant lequel il faut se taire, mieux, se recueillir. Lui sait ce qui est bien pour vous. Ne discutez pas et dites-lui plutôt merci: cet homme de droit divin est bon, il défend les pauvres.

A ce qu’il dit, du moins… C'est qu'on ne nait que chanceux ou pas. Le papa de Mr M était un très "gros" notaire et maman héritière de la famille Blaton.

Son frère Serge fut d'abord député FDF. Il passera plus tard au PS lorsque le parti amarante perdit une grande part de son influence. L’ex-épouse (Madame Dupuis) est encore aujourd’hui chef du groupe PS à la Région bruxelloise. Le pouvoir s'exerce en famille, rien qu’en famille. Tel est le parcours de cet ex prof d'Histoire à l’ULB, c'est à dire dans la même branche que Bart, à la différence que ce dernier ne s’est jamais penché que sur le sort des anciens collabos.

Question machiavélisme, entre ces deux-là je dirais: match nul !

Archiduc du socialisme de salon, notre bon Mr M est riche, très riche. Il n’a jamais donné une once de ce qui lui appartient aux pauvres, n’a quasiment pas vécu en son domicile rue de la Mélopée, mais avec une petite beurette engagée au Cabinet Piqué qui occupait un appartement, social bien entendu, au Parc du Peterbos. Le week-end, Monsieur M se repose en sa villa de campagne à Ittre. Couvert de mandats pour assurer le quotidien, il contrôle la plus puissante de nos loges, l’information sur Télé-Bruxelles, la RTBF, les budgets locaux via son réseau de camarades. Il  intervient où et quand il veut, soit sous forme d’anathèmes ou pour s’adjuger le mérite d’avoir préparé un nouveau plan, manière de s’en assurer la paternité sans faire plus que l’effet d’annonce. Uniquement dans l’émotionnel, jamais dans la pratique. Lui, le grand homme de communication, le francophone qui tient tête aux Flamands et aux vampires de l’asocial. Lui le réalisateur de tous les plans B qui n’ont jamais vu le jour, celui qui a trahi Bruxelles. Pas rien que Bruxelles d’ailleurs. Il a même abandonné les travailleurs pour s’assurer le vote des nouveaux fidèles au nom de la tolérance. Avec les résultats confondants que l’on connaît : un taux de chômage molenbeekois alarmiste (plus de 60% chez les jeunes !), une société incontrôlable, une zone de non-droits, une commune sociologiquement coupée en deux, un Molenbeek qui fait tache d’huile diraient les Flamands. Une commune incivique et d'une saleté repoussante où plus personne ne se sent chez lui. De l’insécurité partout. Du trafic de came à ciel ouvert. Des flics démotivés par le laxisme et qui finissent par comprendre qu’ils ne peuvent surtout pas exercer leur rôle. Un tiers-monde déjà supplanté par un lumpenprolétariat perdu en un monde dont il ne reconnaît pas « les » valeurs, mais bien « la » valeur…

L’humanisme au service des pauvres ...il n’en faut pas plus pour dire que c’est ainsi qu’on les défend.

Le journal "Le Soir" lui a un jour demandé à quel endroit de la commune il aurait préféré habiter.

Sa réponse : «  Au château du Karreveld ! »

Ce château, notre Excellence qui y a transféré les séances du Conseil Communal s'y sent si bien chez lui qu’il l'a fait rénover à grands frais par les deniers publics, allant jusqu'à enjoliver le parc de séquoias et d’espèces rares qui ont coûté la peau des fesses. Un jardin privatif dont la quiétude a coûté une fortune au contribuable local alors que la plupart des anciens immeubles sociaux sont dans un état lamentable.

N’est pas Majesté socialiste qui veut, voyons !

Sorti vainqueur des élections de 1994 alors que la commune venait d’élire le plus grand nombre de représentants de l’extrême-droite de tout le pays – 7 sièges, un record absolu ! il eut l’intelligence de présenter une "liste du Bourgmestre" en y incluant le seul représentant de l’ex-PSC et conquit de toute justesse une majorité absolue qui lui permit de gouverner seul et sans partage. L’Etat Central, les amis de Mr M, lui offrirent un très beau Boulevard Léopold II, l’immeuble de la Communauté française face à la KB dorénavant propriétaire en sous-main de toute la zone le long du canal, une fantastique opération immobilière qui se réalisera un jour mais existe déjà sur le papier. Je n'en veux que pour preuve la rénovation de l’avenue du Port que voulait transformer en autoroute de pénétration la très chère Ministre régionale flamingante des Transports Moeke Grouwels. Un projet stoppé par les citoyens mais qui a coûté d'énormes dédits auprès des fournisseurs déjà engagés dans l'affaire. Plus Tour et Taxis, un joujou architectural dont Mr M, paranoïaque, a toujours prétendu vouloir faire un grand lieu associatif en mixité avec des sociétés privées. Heureusement qu’il y a des Salons comme celui du Livre et l'annuel festival Couleur Café pour le rentabiliser car le privé, dégoûté par ce coupe-gorge a fini par l’abandonner.

Peut-être que ce haut-lieu d’architecture industrielle sera-un jour converti par le Qatar en nouveau centre de recueillement collectif avec tour de guet, parkings à Mercedes et tout et tout pour les supporters tout de blanc vêtus.

Bref, partout où il a sévi, Mr M s'est planté dans les grandes longueurs en faisant payer par d’autres un bilan social minimaliste avec les moyens de sa redondance. La misère morale pour tout bilan. Revenu un temps, en 2000, j'ai pu voir deux gosses de 20 ans en profond état de manque à l‘intérieur même du commissariat et des flics qui ne savaient que faire. Molenbeek et ses dizaines d’ASBL, toutes subsidiées évidemment,  et pas une seule pour la drogue… . ASBL qui ferment à 16h30 ou ne fonctionnent que le week-end car les employés payés par les deniers publics sont trop souvent occupés à autre chose, entendez par là prêcher la bonne parole au service du pouvoir subsidiant. Des associations de quartier dont Mr M désigne lui-même les responsables, les animateurs de rue, les hordes de conciliateurs sociaux, le personnel des maisons de jeunes fumeurs de shitt, l’auberge de jeunesse de la Capitale, des maisons pour femmes battues, des centres de guidance …et même de planning familial !

Soyons francs : le seul domaine ou l’éducation fonctionne, c’est l’école de devoirs créé par les associations islamiques. Hors le voile obligatoire, c’est une réussite totale. Sans subsidiation aucune, qui plus est. Les filles y préparent le futur, un multiculturel où elles se seront créé une place, cela se dessine déjà. Pour quoi faire ? Se confronter à la liberté ou le retour à un traditionalisme machiste que les Belges de souche estiment contraire à nos valeurs ?

Le génie de Mr M., c’est d’avoir su se créer un réseau de fidèles. Il n’y a plus d’extrême-droite au créneau, mais depuis 10 jours un représentant de la charria régulièrement élu sur la liste ISLAM. Il a réuni 4.000 voix sur son nom, tout un symbole du laboratoire et ses cornues.

Une commune où on ne peut raisonnablement devenir fonctionnaire, contractuel ou passer à un niveau supérieur qu’avec la carte du parti, celle qui permet toutes les ascensions en gérant la masse de contrats publics, les projets qui ne verront jamais le jour, l’occulte jeté à fonds perdus, les adjudications quand il n’y a pas moyen de les éviter en saucissonnant leur coût pour rester en-dessous de la limite légalement autorisée et dès lors confier leur réalisation aux amis de mes amis comme le recommandent les préceptes de la fratrie.

Toujours le même chauffagiste, toujours le même fournisseur de matériel didactique et de bureaux (la famille de l’ex Premier Échevin), toujours des procédures d’urgence que le Conseil Communal est obligé d’avaliser à posteriori, toujours se confier la préparation des réunions de quartier où on prend les gens pour des cons : on leur demande leur avis  duquel, c'est promis-juré, on tiendra compte et et, dans le quart d’heure qui suit, c'est le plan préétabli qui prend le dessus. Voilà qui avalise la future nouvelle réalisation communale que demandera le « bien-aimé » Mr M. qui va intercéder auprès des autorités que contrôle Mr M.

Et le Parrain en récupérera les bénéfices ultérieurement...

Eponger la facture n'est pas son problème.

Un exemple : ses plaines de jeux sont devenues en moins de deux ans des hauts lieux de trafic de drogue, des endroits d’où sont exclus - en paraphrasant Copé - tout qui n'est pas anti-blanc. Même nos compatriotes d'origine asiatique n’y ont pas droit de cité !

Mr M qui fut un jour prof de critique historique, je lui livre ce qu’a, un jour, dit Lénine :

« Pour faire la révolution, il suffit de la fomenter. Après le soulèvement, on affame le peuple. Ensuite, on lui donne un quignon de pain et chaque petit chose vous en remerciera du fond du cœur. Puis, vous le leader, vous donnerez aux plus fidèles quelques tranches de saucisson et vous aurez le contrôle politique total de la société, car le pouvoir est dorénavant à vous. ».

Mr M, cette forme de critique historique, je l’ai apprise dans une autre université que la vôtre. Vous qui nous surclassez tous par vos états d’esprit, votre discours caustique, le mépris dont vous faites preuve devant tout qui ne s’incline pas devant vous. Vous le pourfendeur, vous l’excommuniant enfin excommunié depuis une semaine.

Élections locales de 2000. Là, cela devient tout chaud, je fus partie prenante, aux premières loges pour saisir la turpitude des accords secrets, les mensonges avérés et le machiavélisme qui lui ont permis de rouler les écolos dont j’eus pu briguer la tête de liste alors que je ne savais rien - ni moi ni aucun colistier - de l’accord qui s’était tramé entre la fédération bruxelloise du PS et les staliniens bobos qui dominent la Régionale bruxelloise du mouvement écolo. L'accord secret négocié entre Mr M et Henri Simons (passé ensuite au PS où il occupe une place de choix à la Ville de Bruxelles pour services rendus) prévoyait l’adjonction des Verts à toute majorité chaque fois que cela s’avérait nécessaire. Personnellement, j’avais toujours défendu un éventuel accord avec le MR, car il vaut mieux se mettre en cheville avec l’ennemi que de se faire bouffer par l’allié dont on ne sera inéluctablement que la cinquième roue de la charrette, position qui alerta tellement la direction générale du mouvement à laquelle j’avais opposé les statuts du parti disant que chaque section locale était maître de son destin, règle fonctionnelle à laquelle elle trouva parade en faisant domicilier un des deux Présidents nationaux du mouvement, précisément au Boulevard Belgica, 42 jours avant l’élection ( la limite pour être candidat effectif est de 40 jours ) qui triompha bien sûr au pool auquel je décidais de ne pas participer, me doutant qu'il y avait un accord préalable avec le Parti à la rose sans épines. L’obscurantisme, une autre manière de faire de la politique. La bonne gouvernance vue côté pratique…

En moins de deux heures l’accord fut paraphé : Ecolo reçut deux échevinats, le commerce et l’urbanisme… Tout s'achète.

Le commerce ? Un échevinat sans administration et purement honorifique dont la représentante est, dès la fin de son mandat, passée au MR…

L’urbanisme ? Un échevinat dont les services administratifs étaient sous coupe d’une chef de service par ailleurs épouse du Premier Echevin, socialiste bien sûr !

Mieux encore : TOUS les mandats para-communaux donnant lieu à rémunération passaient aux camarades rouges et quasi tous ceux qui étaient gratuits furent conférés aux Écolos.

Pour la seconde fois consécutive, le Diable tirait toutes les ficelles et, au bout de la plus usée d’entre elles, on trouvait la chèvre verte de Monsieur Seguin si chère à Alphonse Daudet.

Dégoûté, je n’ai pas renouvelé ma carte de membre. Partie pour se faire leurrer six ans, l’Echevine de l’urbanisme vit tous ses projets contrecarrés. Celle du Commerce fut tournée en ridicule par sa propre communauté. Des cinq élus, il n’y en eut que deux à terminer leur mandat et Sarah Turinne, qui a le chic de s’habiller en femme de ménage, pointa le bout de son nez.

Amen, la messe était dite. Mr M put pour la seconde fois gérer Molenbeek à sa sauce.

En 2006, nouveau scénario. Devenus inutiles, les Ecolos furent remplacés par le MR qui, mouillé dans des affaires datant d’il y a plus de 15 ans, la joua profil bas. Je n’ai rien contre – ni pour, d'ailleurs - Madame Scheepmans à laquelle je reconnais une certaine obstination, mais il faut bien reconnaître qu’elle s’est tue dans toutes les langues. Le fait qu’elle ceint l’écharpe mayorale ne laisse en tous cas pas augurer d’une nouvelle majorité dite du changement. D’autant que l’administration locale se trouve aux mains de «  l’ennemi »  d’aujourd’hui, l’ami d’hier.

Je ne m’étendrais pas sur la gestion des six dernières années. Zéro plus zéro, toujours zéro. Seul le pontife glorifie son laboratoire social, glisse lentement vers le communautarisme religieux et tente de nous faire prendre sa vessie pour une lanterne en niant l’insécurité grandissante des lieux.

J’allais oublier les trois séquences de destruction collective du mobilier urbain, l'accueil de salafistes dont l'épouse de l'assassin de Massoud, les prêches de salafistes vengeurs et la révolte organisée par les activistes du mouvement « Sharia 4 Belgium » dont les membres bruxellois se réunissent depuis des années dans un salon de thé au coin de la Place Saint Jean-Baptiste, à cent mètres à peine du commissariat où deux agents sont chargés de veiller sur l'intégrité de la voiture de fonction du maître des lieux. 

Lundi dernier, le dictateur Flupke a donc reçu son préavis pour avoir une fois de plus traité ses alliés potentiels par-dessus la jambe… Blackboulé comme il le méritait, à peine sauvé en façade par le vote ethnique qui cache l’ampleur du rejet de sa personne, le grand homme, le traître parmi les traîtres ose encore crier à la trahison, ne comprend pas qu’on peut se passer de lui, hurle à l’incompréhension, se retire de la politique …mais annonce dès le lendemain qu’il garde sa liberté de parole et son grassouillet mandat de Sénateur. Il faut bien vivre.

Dommage, il eut tant mérité la charrette et les quolibets de la foule, mis au pilori sur la Grand-Place de Bruxelles avec interdiction de lui lancer à la tête de grosses tranches de jambon, sinon ce sera la lapidation assurée.
Retirez-vous vite en votre luxueuse résidence de campagne, Monsieur Moureaux.

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Retirez-vous de tout et qu’on n’entende plus jamais parler de votre auguste personne.

Même dans votre propre parti, on commence à vous trouver encombrant, c’est dire !

 

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Leçon une nouvelle fois vérifiée de l’Histoire, tout dictateur souffre de son incapacité à comprendre le mécontentement que son omniprésence aux créneaux suscite.

Excusez moi de ne pas avoir été aussi court que lui qui se doit d'observer des timings très précis.

 

Alain Sapanhine,
 

PS: Je remercie les "Réflexions du Miroir" de m’avoir offert la possibilité de m’exprimer librement et déclare prendre à moi seul la responsabilité de cet écrit.

En 2010, Philippe Mourreau (71 ans) faut-il le rappeler est marié à une jeune Marocaine, Latifa Benaicha (35 ans)

Ce qui explique peut-être cela...

 

Quelques vidéos très explicites:

Interview de Moureaux sur Télé Magreb

 

La perception de l’islamisme radical à Molenbeek:

Le pontife Moureaux devant la marocanisation de Molenbeek :

Moureaux se défend devant la prééminence marocaine en matière de logements sociaux :


Un extraordinaire sketch où Moureaux = Hitler au lendemain des élections communales perdues à Molenbeek :

La communautarisation de la campagne électorale à Molenbeek :

 

Autres articles :

Faut-il quitter Molenbeek?

Lalibre.be Entre mépris et amertume

Le Vif-L'Express: Journalistes islamophobes

Le Soir d'Algérie

Zones de non-droits à Bruxelles

Election du Belge le plus répugnant

"Le sympathique Philippe Moureaux, pour avoir adoré en son temps les icônes staliniennes et fermé les yeux sur le goulag, ne se convertit-il pas aujourd'hui, certes progressivement mais néanmoins profondément, aux charmes des impératifs des mollahs de Molenbeek ?".

Jean-Maurice Dehousse, ancien Ministre et Bourgmestre de Liège - PS, "Le Vif-L'Express", 29 janvier 2010 sur le site de Alain Destexhe

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Ce que dit Françoise Schepmans, la nouvelle Bourgmestre de Molenbeek, qui vient de prêter serment, est intéressant.

Le PS est depuis 1939 à la tête de Molenbeek à part, une exception de 6 ans.

Françoise Schepmans a toujours habité Molenbeek. Elle a occupé un poste comme échevine.

Ses reproches de l'administration de Mourreaux: 

Ce qu'elle veut changer

Son émotion lors de la prestation de serment

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Les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et revoilà le personnage qui revient au devant de la scène:

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Ce billet est passé sur cette autre antenne avec des commentaires en provenance principalement de Français 

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Mise à jour 18 février 2016: Philippe Moureau annonce son livre pour expliquer sa politique quand il était bourgmestre à Molenbeek.

Extraits dans ce commentaire

 

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Le lendemain, L'Echo ressort un livre de Hind Fraihi, une journaliste d'investigation d'origine marocaine d'expression flamande: "Infiltrée parmi les islamistes radicaux" livre qui augmenté devient "En immersion à Molenbeek". 

Il y a dix ans, elle s'était infiltrée dans la population musulmane de la commune.

L'article "Je me suis heurtée à un mur de politiquement correct" et le bourgmestre lui avait ri au nez après ses révélations qui sonnaient déjà l'alarme.

Dans le Molenbeekistan, elle avait remarqué les dérives du communautarisme.

D'un côté, le multiculturalisme crispé qui relativise n'importe quel problème concernant les immigrés en se réfugiant derrière de faux scrupules.

De l'autre, le racisme que chacun peut exprimer de manière anonyme en portant des tonnes d'insanités sous le couvert de pseudos extravagants".

La population se retrouve ainsi coincée dans un étau par ses propres tabous et traditions avec la politique mondiale.

Sa conclusion est qu'il aurait fallu inculquer le sens critique et la philosophie aux jeunes contre les islamistes.   

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Mise à jour 29 octobre 2018: Après les nouvelles élections, sa fille, Catherine Moureau à gagné... Une revanche pour son père? Un changement de politique recherché avec le PTB... Un flop... et retour du MR avec la bourgmestre précédente, Madame Schepmans

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15/12/2018: Philippe Moureaux, homme politique emblématique de la gauche francophone, est décédé ce samedi matin à l’âge de 79 ans. Celui qui fut, entre autres, bourgmestre de Molenbeek et ministre d’Etat, était atteint d’un cancer

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