De pilier en pilier (11/12/2008)

vieUne vie d’activité pour épargner. Au bout, le pactole ou parfois, le salaire de la peur...

En Belgique, ça y est, on a notre plan de relance après d'âpres négociations (2 milliards soit 0,6% du PIB). En période de crise avec une dette qui s'élève à 309,64 milliards d'euros.

Savoir comment les travailleurs, les actifs vont être évalués et pouvoir en vivre, demain, était stressant surtout quand le pouvoir d'achat vacille. 

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Le 22 décembre, l'accord interprofessionnel était signé pour un temps de crise à 82%

Pas un mot sur les retraites, pourtant.

Problème du "socialement acceptable" face au "budgétairement possible". Les travailleurs, pourtant, dès les premières minutes de présence professionnelle se mettent à assurer leur avenir à la retraite et, cela, par des ponctions automatiques ou volontaires.

On compte généralement trois piliers pour cette retraite.vie

Le premier étant la pension légale. Elles n'assurent pas vraiment la retraite, comme on entend très souvent dans les banques et les assurances.

T'as envie d'arrêter plus tôt, pour profiter de la vie ? Bonjour "précarité", sans parachute argenté...

Du côté gouvernement, il s'agit comme le disait le Vif-l'Express, d'une panne sèche en 2007 pour le fond des pensions. En 2008, avec le déficit, on ne pouvait s'attendre à mieux. 2009, avec la crise, ce sera, probablement, rebelote. Assurer le financement, en 2010, équivaudrait à ramener la dette publique à 60% du PIB. Les "one shot" du passé par la privatisation, la DLU étaient conjecturales et n'apportait pas une cagnotte dans la durée. Si les courbes du vieillissement poursuivent leur route, en 2050, les plus de 65 ans seront balancés en nombre par les actifs. Quitter à 65 ans, qui y pense encore sans sourire quand les entreprises ouvrent les listes noires dès l'âge de 45 ans et qu'elles peinent à engager des nouvelles recrues. Avec la crise, l'intérim a été le premier touché. Encourager les séniors travailleurs, les plus intellectuels, à adopter une attitude conciliante pour rester dans la force de travail, est vite dit, en théorie, moins réel dans la pratique.

vieEn 2003, 57 ans paraissaient un bon moment pour mettre la clé sous le paillasson de ses activités lucratives. Dans la pratique, aujourd'hui, l'âge de 65 ans avec 40 ans de carrière pour l'homme, semblait être raboté dans la pratique à 60,7 ans. Les plus qualifiés, deux ans plus tôt que les autres. Donc, il y avait un manque à gagner au vu que les études deviennent de plus en plus longues à l'autre bout de la chaîne.

La retraite, cette quille, dont les plus jeunes salariés ne pensent même pas qu’elle puisse leur arriver un jour, aura une importance grandissante au fur et à mesure de l’avancée en âge que les employeurs ne manqueront pas de rappeler. Le vocable « pilier » souvent énoncé dans les discussions des aînés, ne se voit que sous forme bien tangible et plus physique. Vieillir parait bien peu réel quand la retraite reste bien abstraite. Alors pourquoi investir dans une hypothétique vie ultérieure surtout quand la crise efface toutes les chances de s'éclater au travail ?

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Le 1er pilier

Alias la pension dite légale est bien connue pour son manque de générosité. Pas question d'y échapper. Son financement est garanti par la seule population active dans un esprit de solidarité : actifs d'aujourd'hui, rémunérant les inactifs et actifs de hier. Le problème, c'est que cette population se réduit de plus en plus, remplacée par des inactifs consommateurs. Une épargne se constitue automatiquement dès les premières minutes de travail par la perception du salaire brut à la source dans nos pays dits « solidaires ». Au sujet de l'inexistante "générosité", l'impression n'est pas une fiction et elle se confirme par l'étude de l'OCDE réalisée en 2005 qui, pour le Belge, l'élevait, ou plutôt la tassait, dans le bas de l'échelle des pays européens. La fiscalité a évidemment son rôle de prédateur dans le jeu. Taxes et redevances de tous ordres sont parmi les plus lourdes du monde. Le Belge paye beaucoup en charges sociales et en récupère très peu, rabotée par des plafonds très bas. Son système politique étant, il est vrai, lourd et très gourmand. Les amputations soudaines des montants perçus par ce pilier ajoutent un peu plus à l'inconfort et au manque de clarté. vie
L'ONP (Office National des Pensions) n'en finit pas de donner "ses" explications par obligation mais pas de gaieté de cœur. Être sibyllin dans ses ponctions reste la solution, car plus on est incompris, mieux on se porte. Le gratte-ciel de la Tour du Midi où réside l'ONP est à la hauteur de l'incompréhension de se que ressentent les piétons sur le pavé. Pour toute convivialité, une transparence voulue mais pas perçue quant au calcul de cette pension de fin de carrière. Un
site internet se présente bien généreux dans sa gratuité pour informer au mieux l'employé ou l'ouvrier qui s'intéresse à son avenir plus ou moins proche de retraité. Dans les cas "standards" sans fioritures, sans escapades ni diversités de fonctions, le calcul est très proche de la réalité et de la somme qui sera perçue. Dans le cas contraire, avec une carrière mixte, cela se corse diablement et un mauvais paramètre entré sans beaucoup d'assurance va faire dévier dangereusement les résultats. Mais "évaluer" ne veut pas dire "encaisser". C'est écrit, on n'est pas responsable des erreurs. Seize milliards d'euros transitent ainsi par cet intermédiaire et "arrosent" quelques 1.750.000 ouailles. Presque 10.000 euros par an en moyenne se retrouvent dans les poches de ces derniers. Cette somme est dépendante du statut d'indépendant ou de travailleur appointé. Une moyenne de 1100 euros pour les hommes et de 825 euros pour les femmes correspond encore aux revenus des pensionnés. Somme qui avec la perte de pouvoir d'achat accuse de véritables lacunes.vie

Les résultats nets de calcul de pension, déduit du brut, ne correspondent pas à ceux de la vie active. C'est clair. La déconvenue ne disparaît pas même si l’on pousse la simulation vers des sommets improbables de rentrées. Le lissage ronge les montants sans vergogne même s’il s’effectue à la base des dernières années les plus rémunératrices. Pour s'en convaincre, il suffit d'aller peser votre cas sur ce site. La pension de ménage par rapport à l'esseulé est majorée avec un facteur de 1,25 pour couronner le résultat du calcul en cas de couple dont le conjoint n'a pas eu de revenus.

Le payement des pensions aux retraités se fait par la force de travail de la génération suivante. Tout va relativement bien quand la conjoncture reste la même ou meilleure. Dans le cas contraire, quand le chômage s'installe, ce l'est moins.

Donc, tout ne serait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes du travail salarié "standard".

Alors, la solution, allonger la période active et faire cotiser plus que précédemment à titre personnel.

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Deuxième pilier

Les assurances groupe, cotisées par l'employeur et l'employé. En Belgique, douze milliards de fonds de pension s'activent dans des comptes d'épargne-pension. L'État pousse d'ailleurs dans ce sens vu que le spectre d'une faillite du système de pension en arrière-plan ne rassure plus. La capitalisation personnelle remplace le système de répartition solidaire, car la revalorisation des pensions légales a du mal à se réaliser. Le Pacte des générations "à la belge" ne finance plus vraiment le fond de vieillissement par vase communiquant. Ce Contrat de Solidarité entre les Générations, préconisé il y a peu, rendrait-il la monnaie de sa pièce en arrondissant l’argent « poche » des jeunes et de leurs aînés ? Cela ne l'a pas l'air en fonction des retombées conflictuelles toujours présentes. Certains syndicalistes s'insurgent à juste titre "S'il n'y a plus de pensions légales, il n'y a plus d'État" (Michel Jadot). Main d'œuvre à bon marché, ose-t-il dire en parlant des retraités.

Intéressées, les banques et les assurances n’ont de cesse de sonner la sonnette d’alarme à propos d’une imprévoyance dont on ferait preuve si l’on comptait sur la seule pension légale.

Le sauvetage par le 2ème pilier, toujours obligatoire quand il existe suivant la décision des sociétés, aura-t-il l’heur de peser de tout son poids financier ? Les travailleurs des grandes sociétés seront seuls favorisés par ce système. L’épargne pension, la « groupe », la cagnotte faisant corps avec les avantages extralégaux va jouer un rôle à la fin et casser une tirelire en rapport avec l’épargne contrainte par l’employeur et désirée par l’employé. Elle augmente en arrière-plan d'autant le coût du travail pour l'employeur. Les fonds de pension faisaient fructifier, en expert, cet argent judicieusement placé. Ceux-ci sont à juste titre pointés du doigt dans les grands fautifs qui, en sangsue, recherche les résultats d’entreprises à deux chiffres, et sont à la base de beaucoup de pertes d’emplois. L’employé ne se sent pas responsable et il ne l’est pas. Cela se fait en dehors de sa compétence et de son entendement. Le brin d’égoïsme que l’on pourrait déceler quand il fait la sourde oreille à ces échos de Cassandre, ne lui est pas imputable.

La fiscalité « adoucie » pendant l’épargne par la possibilité de déduction des primes d’assurance dans la déclaration d’impôt va néanmoins être partiellement récupérée par l’état dès l’âge de 60 ans de l’assuré, c’est-à-dire 5 ans avant que l’intéressé n’en verra le moindre euro poindre dans les bourses dégraissées.

Cette 2ème couche, une fois décapitée fiscalement, va en effet se révélée intéressante mais pas nécessairement suffisante. Le nombre de plans de pension d’entreprises agrée par la Commission Bancaire s’élevait à 245 en 2004 avec 12 milliards d’euros engrangés comme patrimoine. En progrès de 8% d’exercice en exercice, ils sont alimentés à près de 90% par les cotisations patrimoines. Les SICAV d’obligations constituent les ¾ des investissements.
vieLa capitalisation avait jusqu’en 2005 bénéficié d’une exonération de taxe et c’était donc naturel d’assurer le rendement le plus élevé avec le moins de risques. Ce 2ème pilier ne touche cependant, qu’un travailleur sur trois, car la Loi sur les Pensions Complémentaires (LPC) n’est entrée en vigueur qu’en 2004 et laisse l’initiative aux entreprises pour s’y rattacher ou non. Aucune règle n’impose celles-ci de participer dans la couverture de leur personnel. De toute manière, les prestations légales ou extra légales ne peuvent dépasser 80% de la dernière rémunération brute. L’excédent ne pourra être revendiqué comme dépense professionnelle.

Pour ne pas donner l’impression d’attribuer un surplus d’onguent à la couche nantie de la population avec ce 2ème pilier, une idée de solidarité a été volontairement associée à un caractère social. Un incitant vient au secours de cette solidarité en exonérant le participant de 4,40% des taxes normalement redevables par les assurances. Une volonté de rendre ce 2ème pilier payable obligatoirement sous forme de rente, comme c’est le cas pour le 1er, a germé dans l’esprit de des autorités fiscales. Le retraité n’aurait-il plus les moyens de gérer son « pactole » ou ne s’agit-il que d’une manière d’arrondir les angles de ce pilier ? Dans le cas d’une rente, 16,5% seraient ponctionnés sur la part patronale, 10% sur la partie personnelle pour l’INAMI et 2% de cotisation de solidarité et cela explique très certainement cette envie d’« aider » le retraité. vieJusqu’ici, le rendement moyen sur 20 ans s’élève à 7,6% mais un réajustement s’impose au vu de la fiscalité des SICAV à capitalisation. Le risque ne semble plus prendre du galon par la part des actions qui deviendrait plus importante, après la dégelée de la Bourse. Le ronron des obligations n'est plus près de se briser.

Dans ce cas, les travailleurs actuels vont devoir se serrer un peu plus la ceinture dans cette volonté de maintenir les rendements au même taux. Cette sacrosainte loi de la rentabilité va encore être plus suivie dans le choix des actions qui entreront dans le patrimoine de ces fonds. Les entreprises, elles, pour garder la cote se serreront la visse un cran de plus dans la volonté d’obtenir tout au moindre coût.

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Troisième pilier

Constitué par l’assurance vie et l’épargne pension personnels volontaires. Il suit le même principe que le 2ème et ne varie que par son aspect d’épargne volontaire du seul candidat « futur pensionné ». Cette assurance personnelle, taxée de la même manière jusqu'à 60 ans, pourra bien se compléter jusqu'à 64 ans sans taxe. Caractère « volontaire » qui fait soupçonner évidemment un ralentissement dans le suivi des participants. Un avantage fiscal par une déductibilité de 830 euros indexés vient à la rescousse. Exonération fiscale qui coute cher à l'État. Deux choix dans ce cas : l'épargne pension joue en Bourse et n'est donc pas garantie ou l'assurance-vie qui offre un taux garanti de 3,5%, alors que l'on connaît le taux d'inflation qui est remontée constante, reste flexible et conjoncturel.

Les Fonds Monory-Declercq ont été créé à un moment délicat de l'histoire belge.

En 2014, on pense les réinstaurer après les grands chocs de la crise.

Depuis 30 ans, le capital à risque est l’orphelin du financement de l’économie belge. Au niveau macro-économique, sur une période de 15 ans, moins de 5 % de l’épargne des particuliers s’est orientée vers l’investissement direct en actions. Cette précarisation du capital à risque est telle que les pouvoirs publics doivent eux-mêmes stimuler la capitalisation des entreprises.

That's all folk.

Seul pays en Europe, parait-il, on pense déjà à évoluer vers un système unique de sécurité sociale en fondant le statut des indépendants, des salariés et des fonctionnaires en un bloc pour devenir plus transparent. Cela ne pourra se faire que dans le consentement des nouveaux entrants et sans toucher aux droits de ceux qui sont déjà au travail.vie

Dans le passé, ceux qui ont eu une progression continue, les "papy boomer" peuvent encore contribuer à l'épanouissement de la génération suivante et créer des Tanguy plus longtemps. Pour les baby-boomers, ce ne sera pas le cas à coup sûr.

En attendant, allez, les jeunes et les "pas trop vieux". Retroussez-vous les manches et surtout ne demandez pas trop cher pour le faire.

Des « cheveux et des tempes argentés », ça demande un certain investissement, non ?

J'espère, seulement, que ce ne sera pas une rencontre avec un pilier en pleine tête.


 

L’enfoiré,

 

Citations:

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26 décembre 2012 Les fonds d'épargne-pension a été un placement gagnant en 2012 en Belgique avec un rendement de 13%. Un bas de laine qui n'a jamais été aussi gros avec 12,26 milliards d'euros.

14 novembre 2017: L'Echo signalait :

Le gouvernement espère que vous tomberez dans le piège fiscal de l'épargne-pension
Verser plus dans l'épargne-pension peut vous faire perdre et faire gagner l'Etat.
L’État table sur l’ignorance des contribuables. D’après une source gouvernementale consultée par L’Echo, l’exécutif fédéral compte sur le fait que des contribuables tomberont dans le piège fiscal lié au nouveau plafond de l’épargne-pension pour financer le supplément de réduction d’impôt de ceux qui éviteront cette chausse-trappe.
Pour rappel, à l’initiative du ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA), l’épargne-pension sera assortie d’un nouveau plafond à partir de 2018. L’an prochain, les particuliers pourront verser jusqu’à 1.200 euros dans ce troisième pilier des pensions, alors que la limite est actuellement fixée à 940 euros.
Ce plafond sera toutefois encore utilisé pour calculer la réduction d’impôt liée aux versements des épargnants. En effet, pour tout investissement jusqu’à 940 euros, la réduction d’impôt sera de 30% du montant versé. Ceux qui verseront plus de 940 euros, et maximum 1.200 euros, verront quant à eux leur réduction d’impôt calculée au taux de 25%.

Neutre pour le budget
Récemment, le ministre des Finances avait reconnu que ce système de double plafond créerait un piège fiscal. En effet, les contribuables qui verseront un montant compris entre 940 euros et 1.128 euros recevront une réduction d’impôt plus petite que s’ils avaient limité leur versement au premier plafond de 940 euros. Pour qu’un versement supérieur à 940 euros soit utile sur le plan fiscal, les épargnants devront donc placer plus de 1.128 euros dans leur épargne-pension. Sans quoi ils tomberont dans le piège fiscal.
Interrogé à ce sujet fin octobre, le cabinet du ministre des Finances s’était voulu rassurant. Selon lui, le versement d’un montant supérieur à 940 euros sera "uniquement possible après accord préalable et explicite du contribuable à son organisme financier. L’épargnant sera ainsi toujours informé des conséquences de son choix." Autrement dit, les banques et compagnies d’assurances devraient informer à suffisance les épargnants pour que ceux-ci ne tombent pas dans le piège fiscal.
    "Grâce à tous les gens qui perdront une partie de leur avantage fiscal en versant un montant compris entre 940 et 1.128 euros, on récupérera de quoi financer la réduction d’impôt supplémentaire de ceux qui investiront plus de 1.128 euros."
Mais il apparaît aujourd’hui que le gouvernement compte bien que certains contribuables tombent dans le panneau. De source gouvernementale, on apprend que l’introduction du nouveau plafond de l’épargne-pension est une mesure considérée comme neutre pour le budget de l’État. "Grâce à tous les gens qui perdront une partie de leur avantage fiscal en versant un montant compris entre 940 et 1.128 euros, on récupérera de quoi financer la réduction d’impôt supplémentaire de ceux qui investiront plus de 1.128 euros", explique cette source.
1.000 euros versés, 32 perdus
Par exemple, si, l’an prochain, un particulier place 1.000 euros dans son épargne-pension, son avantage fiscal sera calculé au taux de 25% et il bénéficiera donc d’une réduction d’impôt de 250 euros. Or, s’il s’était contenté d’investir 940 euros dans son épargne-pension, c’est le taux de 30% qui se serait appliqué, ce qui lui aurait rapporté une ristourne fiscale de 282 euros. Ce contribuable perdra donc 32 euros de réduction d’impôt.
Par contre, un contribuable qui cotisera à hauteur de 1.200 euros dans son épargne-pension bénéficiera d’une réduction d’impôt, calculée à 25%, de 300 euros. Par rapport à la réduction d’impôt de 282 euros qu’il aurait reçue en cas de versement de 940 euros, cet épargnant-là sera donc gagnant sur le plan fiscal: son avantage sera 18 euros plus élevé.
→ Par conséquent, un contribuable qui tombera dans le piège fiscal en versant 1.000 euros et en perdant 32 euros permettra de financer quasiment deux contribuables qui verseront 1.200 euros et gagneront 18 euros chacun.
"Personne ne perdra un euro de pension", avait assuré la N-VA lors des récents débats au sujet de la réforme de la pension légale. Cet engagement ne visait pas les pensions complémentaires telles que l’épargne-pension.
D’après les statistiques du secteur financier, les Belges versent chaque année plus de 2 milliards d’euros dans l’épargne-pension. Le dernier inventaire des dépenses fiscales de l’État montre que les réductions d’impôts liées à ce troisième pilier des pensions représentent un coût de plus de 600 millions d’euros pour les finances publiques.

28 novembre 2017: Combien épargner par moispodcast

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