La clé de psi ψ (12/10/2014)

0.jpgLe livre "La clé de Salomon", racontée avec brio par José Rodrigues Dos Santos, une fiction qui mène au réel et la lettre psi ψ comme clé qui mène à Salomon.

Le roman "La Clé de Salomon" de l'écrivain portugais, José Rodrigues dos Santos, m'avait accompagné pendant mes vacances dans son pays. Un roman qui commence à Cascais et se poursuit à Washington.

Un des  lecteurs avait un commentaire qui correspond à ce que je pense: "Ce qui tient en haleine, c'est surtout et principalement l'aventure de la théorie de la mécanique quantique. Il faut bien avouer que parfois l'auteur s'étend un peu trop sur les explications, mais personnellement, j'ai adoré ce roman et m'a donné vraiment envie d'en savoir plus sur cette science qui bouscule nos connaissances et nos certitudes".

N'espérez pas que je vous dévoilerai l'intrigue du livre.

L'idée d'écrire une fiction pour vulgariser la science, j'aime.

Instruire des phénomènes quantiques au niveau microscopique, en passant par notre monde du vivant et s'évader dans le cosmos, quel beau voyage.

Je prendrai l'épilogue du livre pour dévoiler la partie scientifique qui en fait partie. 

D'après la théorie quantique, la particule de lumière, le photon reste une onde, se perd dans l'espace sous cette forme, sans jamais arriver au stade de la particule. La réalité de ce photon n'existe pas tant qu'elle n'est pas observée et que l'on puisse dire où il est passé. L'observation brise la superposition quantique, représentée par le mystérieux ψ qui symbolise la fonction d'onde l'équation de Schrôdinger.

Sans relations reliant les causes aux effets, l'expérience des deux fentes démontre qu'un photon qui bute sur deux fentes, ne prend pas une direction, mais deux tout en restant unique. L'intrication quantique, les théories de l'incertitude entrent en jeu et brouillent les pistes en reliant le déplacement des particules entre elles, mais en les inversant dans des univers parallèles sous l'action de phénomènes fantômes plus rapides que la lumière et ainsi annule les effets d'une particule..

Des théories qui furent débattues, en 1927, entre Albert EinsteinNiels BohrErwin SchrödingerWiener Heisenberg, lors du 5ème Congrès Solvay à Bruxelles, (images de l'endroit) pour en débattre du monde quantique.

Einstein disait alors: "Dieu ne joue pas aux dés". La réplique de Bohr  "Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu'il doit faire!" est célèbre.  

D'autres, ensuite, comme Eugène WignerAndreï LindeRoger PenroseJohn Bell et le vulgarisateur scientifique, Hubert Reeves.

Réunir les théories du microcosme et du macrocosme en une seule théorie du tout, a toujours été dans l'esprit des scientifiques. Le livre en donnait une vision.

0.jpgJe me suis mis à réfléchir dans notre monde des êtres vivants.

Dans le microcosme, pour que quelque chose existe, il faut l'avoir observé, m'a donner des idées.

J'aime passer de la théorie à la pratique.

Dans notre monde, si un objet reste inexistant sans son observateur, il suffira que je ferme les yeux pour ne pas voir ce que je n'ai pas envie de voir, me dis-je.  

Troublante comme idée, allez-vous dire. Pour moi, c'est le vraiment "le pied".

La lettre grecque psi ψ, je la connais puisque j'ai étudié le grec dans ma jeunesse.

Comme dit wikipediaelle est aussi un terme utilisé en parapsychologie qui désigne "un phénomène qui mettrait en jeu le psychisme et son interaction avec l'environnement. En grec "psyché" signifie « esprit, âme » dans deux versions paranormales".

Notre monde, paranormal? Au niveau microscopique, très certainement. 

Les phénomènes se produiraient-ils dans notre esprit de la même façon que dans microcosme, dans le macrocosme  et dans l'univers, me dis-je, intéressé.

Ancien informaticien, j'aimais bien les relations "one to one" ou "one to many" entre les objets.

Les relations "many to many", par contre, étaient à bannir. 

Pourtant dans la vie de tous les jours, ces dernières sont plus souvent présentes.

Notre cerveau est quantique, sans chanter de cantiques.  

En suivant les seules probabilités, notre esprit produit de multiples possibilités en parallèle. Il y a le hasard des rencontres avec les événements, le hasard de leurs prises de conscience et le hasard de l'intérêt, de nos intuitions que ces rencontres peuvent avoir et qui, rarement, produiront les mêmes effets de personne à personne.

Nos idées s'évadent tout autant sous forment d'ondes. On ne sait pas si elles s'effondrent dans les synapses de notre cerveau pour arriver, par intrication, à notre conscience avant d'arriver à une prise décision, mais cela pourrait y faire penser.

Le dilemme de prendre la porte de gauche plutôt que celle de droite, qui n'y a pas été confronté?

Et si comme au niveau du microcosme, on décidait de prendre les deux sans aucune duplicité, toujours égales à nous-mêmes comme une entité unique.

La particule de Dieu, le Boson de Higgs, m'avait aussi donné de l'inspiration avec un peu d'humour en finale.

La "Magie du Cosmos", le physicien, Brian Green, la présentait en 4 épisodes vidéos "L''illusion du temps"(1)"Qu'est-ce que l'espace"(2), "Le saut quantique"(3), "Les multivers" (4) (ou en un seul) qui valent vraiment le détour pour les passionnés (... dont je suis). J'ai revu le 3ème volet pour l'occasion. Tout y était dit.

Alors, questions:

"Le corps humains est à l'image du corps cosmique. L'esprit humain est à l'image de l'esprit cosmique. Le microcosme est à l'image de macrocosme. L'atome est à l'image de l'univers", était la dernière phrase du bouquin signée par les Upanishads.

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Ma devise "tout est dans tout et inversement", s'accorde bien avec ces théories.

Être quantique, me plait. Pas par mysticisme, chez moi.

Un rédacteur d'Agoravox m'avait déjà mis sur la voie en sortant plusieurs articles sur le sujet de la mécanique quantique. Il lui manquait l'idée d'y introduire la fiction pour passionner ses lecteurs.

Vous l'avez l'idée géniale, cher José. 

Je fais exister les choses et les événements quand ils m'intéressent. 

L'aventure touristico-intéressée que je venais de vivre au Portugal, m'a peut-être permis de confirmer la théorie quantique au niveau macroscopique.

Qu'aurais-je pu raconter à son sujet, si je ne l'avais pas observé, ontologiquement ou non?

La téléportation, du style "Star trek", ne sont pas encore à l'ordre du jour à notre époque. En l'attendant, j'ai pris les bons vieux moyens éprouvés de la découverte sur place tout en gardant une antenne à Bruxelles pour comparer mes observations sur l'écran de mon ordinateur avec l'aide du Wifi quand ce n'est pas lors d'une téléconférence. 

Une sorte de téléportation par les télécommunications, en quelques sortes qui permet de s'informer et d'agir directement à distance ou par personne interposée.

Plus fort encore, les voyages dans le temps casseraient la flèche du temps par l'écriture et la relecture.

Chaque lecteur reste, ainsi, conscient, maître de ce qu'il observe.

Ce qu'il lit est à la base dans son subconscient, une fois, lu, bien compris, le résultat se transforme dans son cerveau en particules, tangibles et, parfois, se terminent en impressions.

Ce même lecteur peut devenir à son tour, un écrivain, un nouvelle onde pour un autre observateur, un autre lecteur.

Il était écrit que clore le cycle du réel se passe dans une démonstration que l'Univers crée la vie, laquelle crée la conscience qui elle-même crée l'Univers.

Dans la foulée, cette théorie unifierait toutes les théories de la physique classique, de la gravitation et quantique. 

Dans l'épilogue du livre, il était dit que l'Univers est un écrivain conscient avec des personnages de romans ou de fictions.

"Le fait est que l'Univers est conscient.... dans le macroscopique, où la conscience de l'auteur crée littéralement une réalité, un personnage de fiction avec le simple produit de l'imagination de son imagination consciente de l'Univers qui l'a créé.".

Dire cela, c'est se rapprocher du dessein intelligent (hypothèse selon laquelle certaines observations de l'univers et du monde du vivant seraient mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle).

0.jpgPour moi, Thomas, le personnage principal de l'histoire, se trompe et son idée serait une onde de probabilité qui se perdrait et que j'aurais du mal à renvoyer sous forme de particule, car j'ai un "préfixe, celui d'évoluer".  Une fente trop étroite? Qui sait...

Si l'Univers était conscient, vu l'espace vide dont il dispose, pourquoi les astres et les galaxies iraient-ils se planter, se fracasser, s'encastrer dans ses voisins et voisines?

Comme toute explosion, le Big Bang s'est répartie dans l'espace en différents morceaux. On peut calculer la vitesse, où ils iront avec une grande probabilité, mais pas les forcer à suivre un chemin particulier plutôt qu'un autre.

Vous avez compris que cela peut être passionnant de vivre, un jour ou l'autre, dans un microcosme et pourquoi ne pas s'évader du macrocosme, comme simple personnage, comme celui de la fiction, conçu, manipulé et qui observe attentif ce qui se dit et se fait. L'univers écrivain, provocante cette idée, même virtuelle au départ.

"Cogito ergo sum", disait Descartes.

Conclusion: "Il est clair aujourd'hui, qu'il n'y a pas de frontières entre les mondes de l'infiniment petit et de l'infiniment grand. Les lois s'appliquent partout. La seule différence est que les caractéristiques les plus bizarres, sautent plus aux yeux quand les objets sont petits", comme disait Brian Green.    

Carl Sagan a été oublié dans la liste plus haut. Celui-ci est mort, il y a près de vingt ans. Il avait bercé mon adolescence à me faire rêver et me fascinait.

Je parlais de lui dans la "Théorie du Tout". 

Ce que Carl Sagan disait, est toujours en pleine actualité... 

Laissons-lui l'occasion de parler une nouvelle fois. Une sorte de testament...

Merci José Rodrigues.

Merci de m'avoir fait réfléchir et voyager, au moins, en esprit.


 

 

L'enfoiré,

 

Citations:

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