Passé mentonnais en réalités augmentées mais sans casque (16/09/2016)
Menton, une ville que j'aime et que j'ai appris à connaître lors de différentes vacances en 1999, 2000, 2002, 2007 et 2010. Menton où je suis retourné cette année... Cette fois, j'ai eu une envie folle de remonter le temps avec vous, chers lecteurs... Une relation bien à propos avec la journée du patrimoine.
Menton ma ville est Tango...Une affiche qui fleurait bon la danse et le plaisir sur le site internet de la ville de Menton.
Ce fut pourtant une représentation de tangos qui avait été postposée pour raison d'attentat à Nice.
L'événement du tango achevé, le site de Menton parlait d'une rentrée calme sous haute surveillance.
Putain de sécurité.
Si cela continue, ce ne sera plus les étrangers mais la sécurité qui va manger tout le pain des Français.
En 2007, j'écrivais le billet "Mentonade moutonnée".
Nous étions en avril 2007, sous un ciel plombé, Menton était un tantinet trop moutonné.
En 2010, ce fut une pénurie de carburant en France qui n'assurait pas le retour et limitait les déplacements et troublait le vacancier.
Le ravitaillement en Italie restait juste au cas où...
Passé à Peille, je sortais l'eBook "Rififi aux forums" avec ce village pour cadre.
Qu'allais-je retrouver du passé de mes précédentes visites ?
Quelles surprises m'y attendaient ?
Allais-je rencontrer les épisodes racontés par Laurence Bibot, le mois dernierau retour de vacances ?
Menton était toujours considéré comme une "ville jardins".
Une ville dans laquelle la fête du citron battait son plein en février.
Une ville considérée comme fleurie à quatre fleurs comme les quatre étoiles d'un hôtel.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir
notre émission "Le Jardin extraordinaire" à son sujet
Un GEO d'avril 1985, parlait de la Côte d'Azur comme un rêve californien.
Il ajoutait "quand chaque automobiliste prend son élan vers le sud, ça bouchonne et le voyage commence par l'angoisse, surtout quand la fatigue terrasse les touristes venus du nord, il n'y a que l'appétit qui fait passer de l'auto à table. L'autoroute, un univers où se distinguent les risque-tout et les hurluberlus sous le signe de la déesse vitesse, on mange à la va-vite. L'accident est la sanction qui guette les forçats du volant. Des brigades toujours à pied d'oeuvre. De 4 à 6 voies, un coût élevé pour une sécurité indiscutable".
Cette année, la situation en France obligeait de se poser quelques questions stratégiques supplémentaires.
Le soir du 14 juillet avait été endeuillé par l'attentat à Nice.
Des incendies ravageaient la région de Marseille et les flammes qui léchaient les maisons.
On apprenait aussi qu'à la frontière entre l'Italie du Nord et la France, des immigrés éthiopiens tentaient de passer à Menton en provenance de l'Italie.
La tension était palpable dans le reportage qu'avait passé notre journaliste dans le JT.
Puis il y avait cette polémique au sujet de burkini sur les plages...
A Menton, le burkini avait été interdit.
Un article disait que si la police de Nice fait le travail de propagande pour le djihad.
Les poulets "djihadent-ils" trop loin ?
Faut dire que les vêtements de cette garde-robe "bourre-kini" ferait fureur dans la piscine aux JO paralympique.
"Le burkini-gate aurait une tendance au retour au Moyen-Age", disait l'un...
"Cela crée des polémiques", disait l'autre.
Cela devient parfois "un débat stérile", concluait le dernier.
On est allé jusqu'à imaginer des grandes manœuvres en cinq leçons pour parer à toutes éventualités d'une invasion burkinienne par l'intermédiaire :
- de bataillons de surveillance
- d'une unité de bédouins traqueurs
- de véhicules tout-terrain sans conducteur
- de clôtures avec des capteurs sensoriels.
- de troupes au sol spécialisées
La laïcité républicaine est un concept qui ne passe pas aux Etats Unis qui dirait qu'elle serait même consternante dans ses principes fondamentalement hostiles à ce qui n'est pas "français de souche".
Interdire le burkini serait plus un remake du "Gendarme de Saint Tropez" de 1968 avec le film qui reviendrait dans sa bobine de départ pour gagner du temps pour l'accessoiriste ?
Vite une couche de crème "écran total" de protection pour chacun et on n'en parlera plus.
Non, tout cela ne se présageait rien de semblable, cette année.
En 2016, des vacances en France et à Menton plus précisément, pour résumer, cela craignait quelque peu.
Une fois sur place, si ce n'était pas du rêve californien, rien de tout cela n'était pourtant apparent...
Les médias avaient-ils mis le feu aux poudres dans les esprits de leurs compatriotes spectateurs ?
Les vacanciers français avaient boudé Nice et une chute de fréquentation s'en est suivie jusqu'à Paris.
C'était le même topo à Bruxelles.
Fait nouveau, les Français étaient, parait-il, allés en Espagne pour passer leurs vacances pour diverses raisons souvent plus matérialistes que pour répondre à leurs peurs.
Faux, répondait le patron de l'hôtel. Il y avait même plus de vacanciers français à Menton.
Alors, si les infos ne tiennent pas le route, si on remontait l'espace-temps pour changer ?
...
A Cap Martin dans les années de la fin du 20ème siècle
Entre le Cap Martin et Cabbé, il y a le Cabanon de Le Corbusier qui longe le bord de la mer.
Un cabanon constitué d'une place d'une dizaine de m2 et d'un couloir orné d'une fresque appliquant des dimensions calculées selon son système de modulor.
« Modulor », mot-valise composé de « module » et "nombre d'or".
Le rapport entre la taille de 1,83 m et la hauteur moyenne du nombril à 1,13 m du sol, égal à 1,619, représenterait le nombre d'or.
La taille humaine standard de 1,83 mètre, basée sur l'observation de l'architecture traditionnelle européenne et de l'utilisation des proportions de cette unité, élaborerait l'harmonie de l'architecture par ce système.
C'est le message résiduel de Charles Édouard Jeanneret, alias Le Corbusier voulait passer à la postérité.
Le Corbusier (1887-1965) était architecte, urbaniste, peintre et sculpteur.
Avec ses lunettes cerclées de noir, son éternel nœud papillon, ses expressions à l'emporte-pièce, ses élans tour à tour cassants et lyriques, ses obsessions et ses manies, il représentait un univers à lui seul.
Visionnaire, il avait révolutionné l'architecture et l'habitat.
Avec plusieurs décennies d'avance, il a préfiguré ce que serait la ville au 21ème siècle dans lequel tout est rationalisé en espace et en temps.
Espaces sous forme d'appartements concentrés et lieux de vie fusionnés comme dans la Cité radieuse à Marseille.
Une ville dans la ville qu'il voulait conviviale mais que certains Marseillais nommèrent « La maison du fada ».
Mélange de caractères, de gens qui accaparaient l'espace public réduit dans un ensemble de dérivatifs et qui allait jusqu'à faire oublier son intimité et son "ego".
Ces logements exercent aujourd'hui un nouvel attrait auprès d'une population de cadres et de professions intellectuelles qui ont besoin de réfléchir ensemble.
Le sentier qui contourne le Cap Martin a pris son nom "Le Corbusier".
Le Corbusier admiratif en parle mieux que je ne le ferais (clic sur l'image).
Après sa mort, trois livres l'ont accusé d'avoir adhéré au fascisme ("Un Corbusier" de François Chaslin, "Le Corbusier, un fascisme français de Xavier" de Jarcy, "Le Corbusier - Une froide vision du monde" de Marc Perelman).
Encore une fois, à tout homme de vertus correspond un aspect plus gris.
...
Empruntons la machine à remonter le temps.
Sans beaucoup faire de distance en kilomètres en plus, on atteint Roquebrune et son château.
Son histoire revue dans un rêve éveillé, pourrait être mise dans l'ambiance des confrontations entre deux époques.
A l'entrée, un appareil numérique est distribué pour raconter l'histoire du château...
En 1273, le Castellan génois, Badat avait abandonné cette forteresse sans combattre.
Il fut exécuté le lendemain par la République génoise.
C'est dire qu'il ne faut pas tenter le diable. Les fautes de ce genre étaient toujours punies de mort.
Imaginons que nous sommes le 11 mars 1363 à 10 heure 30.
Deux cavaliers sur leurs chevaux grimpent au sommet du piton rocheux de Roquebrune.
Leur but atteindre le château planté à 300m au-dessus du niveau de la Méditerranée toute proche.
La Sérénissime République de Gênes a nommé un nouveau Castelan podestat pour la région de Roquebrune.
Un Castelan est en charge de la milice, de la politique et de la justice de la région.
Le Castelan précédent a dérogé de sa mission.
Il a été pris la main dans le sac de vol et a été placé dans une cellule du château.
Le chemin est en pentes raides dans un dédale de rues étroites en traversant le village de Roquebrune.
Leurs chevaux glissent parfois sur les pavés en escaliers en résonnant comme des claquettes.
Ce bruit réveille les habitants en sursaut alors que le village est habituellement silencieux.
Les fenêtres s'ouvrent au passage de ces cavaliers fougueux et les cancans étonnés se mettent à se propager de fenêtre en fenêtre comme une traînée de poudre.
Les habits du premier cavalier dénotent avec ceux des villageois.
L'épée à la ceinture, le bouclier triangulaire qui présente une croix sur sa face extérieure jouent dans l'étrangeté.
Arrivé devant le pont levis relevé, le deuxième cavalier crie d'une voix ferme, à la garde qui les a déjà repérés du sommet de la tour.
- Oyez de la tour, nous sommes chargés de juger votre Castelan et de le remplacer par mon maître, le Castelan Francesco de Clavaro, ici présent. Baissez le pont levis.
Quelques secondes plus tard, le pont-levis s'abaisse.
Les deux cavaliers cèdent leurs chevaux qui vont paître dans la petite prairie qui entoure le château. Tous deux pénètrent dans la petite salle d'entrée.
- Nous avons préparé votre arrivée, cher Castelan. Mais excusez-nous, nous n'avons pas les moyens de vous faire une fête pour votre arrivée. Nous devons économiser les hommes et l'argent. Notre garnison est très faible en effectifs. Cela fait longtemps que nous n'avons plus organisé réceptions et de cérémonies.", dit un des gardes qui s'est présenté comme guide.
- Cela n'est pas grave. A la guerre comme à la guerre. Je comprends que vous êtes dans une forteresse sans faste. Mène-moi directement à ce prisonnier que je dois juger pour avoir gaspiller les deniers de la République d'après le rapport que nous avons reçu.
Quelques meubles... un coffre laisse entrevoir des arbalètes avec leurs traits, une torchère, des cuirasses légères...
Ils montent ensemble par l'escalier de métal et arrivent devant la prison.
Un seul homme est enchaîné au mur le plus proche. Il dort encore.
- Je vois. Demain, il va subir ma justice. Je ne vois pour lui que la mort comme châtiment. L'acte d'accusation est sans appel. Le désir de luxure est défendu par notre seigneur tout puissant.
Puis ils continuent en traversant la petite pièce centrale du château.
Ils montent jusque dans le logis seigneurial en passant par la salle d'armes, ils arrivent dans la salle commune, qui fait office à la fois de salle à manger et de cours de justice.
Une odeur de nourriture arrive aux narines du Castelan en provenance de la cuisine. Heureusement la porte qui donne sur les latrines, est restée fermée.
Au milieu de la place, la table est déjà dressée.
Dans des plateaux, il y a du poisson et du porc aromatisés de légumes et de fruits.
- Après ce déjeuné frugal, j'irai faire mon tour d'inspection sur le chemin de ronde et la terrasse", dit le Castelan qui ne se rend pas compte que ce menu frugal est déjà exceptionnel pour l'endroit.
- A votre convenance, cher Castelan" répondit le garde confondant ses excuses avec une courbette.
Le garde devait garder ses pensées intimes pour lui pour garder son poste.
Il n'avait pas passé beaucoup de temps sur les bancs de l'école du village, mais il avait de nombreuses années d'expériences à la garde au service des Castellans successifs.
Si on pouvait plonger dans ses pensées intimes, on aurait pu lire : "Au royaume des crétins, ceux qui parlent le langage des cons sont rois. Un Castellan est certainement élu parce qu'il dit à son supérieur les conneries qu'il a eu envie d'entendre.".
Plus près dans l'histoire, en 1571, le Pape Pie V fonde la Sainte Alliance.
Il veut lancer la dernière croisade.
A la bataille de Lepante en suit, il y eu un seul survivant mentonnais, Bartolomé Pretti. Il rapporta comme seuls souvenirs deux lances turques et un drapeau toujours utilisé dans les processions. Pour perdurer les souvenirs et laisser sa carte de visite de son passage à la postérité, que trouver de mieux ?
Les ecclésiastiques ont toujours à culpabiliser leurs ouailles pour renforcer leur pouvoir.
L'objectif fixé était de "Trouver Dieu" chez les chrétiens, "Trouver l'éveil" chez les bouddhistes, "Atteindre la délivrance" chez les hindouistes.
"Trouver le bonheur", ce garde n'y aurait même pas pensé. Ce n'était pas à la mode à l'époque en dehors des fêtes religieuses.
Il était déjà trop content d'être encore vivant dans une réalité non augmentée.
Notre époque de consumérisme parait du coup bien dérisoire.
Perdu dans mes pensées, je retraversais le temps dans l'autre sens avec philosophie au moment où la cloche de l'église de Roquebrune s'est mise à sonner.
Je m'étais imprégné trop longtemps de cette époque très ou trop ancienne dans mon subconscient.
Au réveil, je me retrouve ainsi en un éclair, au 21ème siècle.
En sortant, je remets l'appareil à la préposée...
...
Retour à Menton où je repars dans le passé...
Nous sommes, cette fois, en 1249.
La guerre provençalo-génoise sévit.
Des querelles entre guelfes et gibelins se succèdent.
Les luttes intestines entre Mattonais et leur seigneur créent des victimes.
Cela perdure jusqu'en mai 1274 quand le génois d'Ansaldo Spinola met le siège devant Menton.
Heureusement ou malheureusement, en 1346, Charles Grimaldi, seigneur de Monaco, trouve la seigneurie de Menton à son goût et la rachète aux héritiers de Vento.
En 1700, la guerre de succession d'Espagne désole la région à tel point que la famine règne.
Quelques braves décident de prendre la mer jusqu'à Gênes pour demander réparation.
Ils en reviennent bredouilles.
C'est la crise.
Gênes n'en mène pas beaucoup plus large.
Pour faire bonne figure, ces navigateurs de la dernière chance se présentent en sauveurs et rapportent des haricots bruns "bazaï" et de charançons qu'ils ont pu trouver en chemin. .
Malgré la maigreur de leur butin, une agape populaire a lieu et sauve le pays.
Aujourd'hui encore, tous les 2 août, une soupe populaire avec du lard et des légumes est servie sur le port pour commémorer l'événement.
Après cette remontée dans le temps, un retour en douceur toujours au futur antérieur, s'impose.
Je ne suis pas narcoleptique comme la psychologue du livre "Rêver" de Franck Thilliez que je venais de lire.
Ce livre m'avait donné l'envie de retourner dans un passé mouvementé.
Qui avait-il de changé depuis cette époque avec la nôtre ?
A notre époque, pas de Castellans, mais tant d'autres choses qui ont aussi leurs piquants.
Si au 14ème siècle, des richesses étaient réparties dans peu de mains, rien n'a vraiment changé de ce côté.
L'économie a toujours été diversement appréciée et comprise qu'à une "juste" position partisane.
Personne, à part quelques historiens, ne se rappelle de ces épisodes.
Seul le passé récent demeure encore dans les mémoires.
L'ombre de Jean Cocteau plane désormais au-dessus de Menton : un nouveau musée s'est ajouté à un autre. Il a même un site dédié à son nom.
La Mairie montre toujours sa salle de mariage en l'honneur de son hôte illustre.
Que dire comme conclusion de Menton ?
Q'on y vit bien et qu'on y meurt tout aussi bien quand on voit le nombre d'étrangers qui se retrouvent comme "pensionnaires à perpétuité" dans le cimetière qui surplombe la ville.
Ces pensionnaires ne coûtent plus rien, ne dérangent plus personne, mais ne consomment malheureusement plus rien non plus. Seule la tombe de William Webb Ellis est toujours visitée avec assiduité par les fans du rugby.
Fin de l'histoire mentonnaise avec Julie et ses carnets.
C'était presque un soulagement après avoir subi une moyenne de 35°C en ce début septembre dans le sud.
Dans le nord, c'était rebelote après un intermède pluvieux.
Le Dalaï-Lama visitait Bruxelles au Palais 12 au Heysel.
Il en a eu des histoires à raconter...
Thomas Gunzig résumait très bien avec un brin d'humour sa visite :
Une visite avec pour titre "Power and Care" qui disait qu'il fallait s'aimer les uns les autres, à des années lumières de ce que furent les événements des histoires anciennes que je viens de raconter.
Beaucoup étaient prêts à l'écouter et à payer un prix d'entrée équivalent à celui d'une vedette du showbiz...
C'est pour cela que je continue l'histoire de notre passé, moins belle, plus belliqueuse, mais parfois plus humoristique.
Lors d'une étape à Beaune, une visite à l'Hospice et une autre tranche d'histoire.
Celle de "La Grande Vadrouille" qui se déroulait pendant la dernière guerre....
Ce film prouve que même avec des événements tragiques de guerres, on peut en faire une histoire drôle.
Le 3 septembre, à Meursault, le 50ème anniversaire de la sortie du film.
Une reconstitution et des souvenirs pour les habitants.
Mais c'est dans l'Hospice de Beaune, autre endroit de tournage du film, que les riches et pauvres se rencontraient sur un lit d’hôpital.
Ils venaient finir leurs jours usés par la fuite du temps où par la course à l’espace.
Lors de la visite, j'ai entendu une réflexion amusante devant les lits des malades en expositions.
- Tu te rends compte, chéri, ce qu'on a payé pour la chambre d'hôtel ? Ici, il y a un gîte avec autant de lits dans lesquels on pourrait loger sans bourse déliée.
Je n'ai rien ajouté à cette phrase pleine de sagesse financière.
Il m'est seulement revenu à l’esprit une loi au sujet de l’espace-temps.
Ce dimanche, la ville était sans voiture. Tous les autres moyens de locomotion étaient bienvenus.
Ce sont aussi les fêtes de Wallonie.
En général, plus on en a, plus on en veut et plus on rouspète sur tout et sur rien.
On oublie que dans ces temps anciens, on ne devait pas vraiment rigoler tous les jours.
Oser ouvrir son bec devenait souvent une obligation de le fermer définitivement.
Une loi physique dit que plus on a d’espace, moins on a de temps et plus on a de temps, moins on a d’espace.
Le Corbusier avait choisi de restreindre son espace personnel dans son cabanon pour gagner du temps...
Au 16ème siècle, les Grimaldi avaient privilégié l'extension de l'espace au détriment du temps. Augustin Grimaldi était devenu évêque de Grasse et aumônier de François 1er dans sa résidence d'été au château de Roquebrune, alors qu'en secret, il prêtait allégeance à son adversaire Charles Quint.
En 1861, à la suite d'un plébiscite, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France.
La ville a-t-elle pu ainsi trouver le meilleur compromis en associant l'espace et le temps ?
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage dans l'espace et dans le temps...
Et après ce voyage dans le temps, si vous voulez vous refaire refaire une jeunesse, il y a cette vidéo suivante...
Eriofne,
PS : Pour info, ce voyage dans le temps et l'espace s'est déroulé de Bruxelles à l'hôtel Méditerranée en passant par l'hôtel Grillon. Hôtels agréables. Je ne suis pas ici pour la pub des hôtels. Je ne suis pas payé pour cela...
Vendredi, le JT local de France3 parlait du site Besjobers. Aucune mention de Menton, alors une mention spéciale s'imposait...
Volontairement, peu de photos personnelles accompagnatrices de ce billet.
Les vidéos de ce billet sont tout autant explicites.
Commentaires
L’humanité n’a jamais été aussi prospère qu’aujourd’hui
Au cours de son histoire, l’humanité n’a jamais été aussi prospère qu’aujourd’hui. Tel est le message du livre “Progress: Ten Reasons to Look Forward to the Future” (“Progrès : Dix raisons d’attendre impatiemment le futur”) du journaliste suédois Johan Norberg.
L’auteur souligne que l’homme n’a jamais été la fois aussi riche, en aussi bonne santé, aussi libre, aussi en sécurité, aussi bien nourri et aussi bien éduqué. Et si nous faisons confiance à l’ingéniosité humaine, à la mondialisation et au marché libre, la situation de l’humanité ne peut que s’améliorer encore davantage, estime Norberg.
Il rappelle qu’autrefois, l’existence était brutale, difficile et courte pour la plupart des êtres humains. C’est le siècle des Lumières, puis la révolution industrielle, qui ont changé cet état des choses. Ainsi, au cours du premier quart du XIXe siècle, le produit intérieur brut (PIB) par tête de l’Europe occidentale équivalait à entre 1500 et 2000 dollars d’aujourd’hui. De nos jours, ce sont des chiffres que l’on ne trouve plus guère que dans des pays comme Haïti ou le Zimbabwe.
De même, près de la moitié de la population britannique vivait dans une situation qui serait aujourd’hui assimilée à de l’extrême pauvreté. Grâce à l’industrialisation, le PIB en Europe occidentale a été multiplié par 15 depuis 1820. Les pays en développement se sont enrichis à un rythme encore plus rapide.
L’espérance de vie et la faim
Dans les années 1830, l’espérance de vie en Europe de l’Ouest ne dépassait pas 33 ans. En fait, avant le début du XIXe siècle, aucun pays ne pouvait se targuer d’offrir une espérance de vie d’au moins 40 ans. La Suède n’a été déclarée exempte de famine il n’y a qu’un siècle ; en France, on a connu 16 famines nationales au cours du XVIIIe siècle.
La faim n’a pas encore été éradiquée du monde, et on déplore encore 600 000 décès liés à la famine depuis le début de ce siècle. Même si ce nombre est odieux, il représente moins de 2 % de ce qu’il était un siècle plus tôt, et de nos jours, les famines sont plus le résultat de conflits, que de mauvaises récoltes.
Les guerres et le terrorisme
En outre, l’humanité est devenue plus pacifique, et la fréquence des guerres a sensiblement baissé. Il faut se souvenir que les invasions mongoles du XIIIe siècle ont fait 40 millions de morts, sur une population totale de 500 millions d’âmes.
Le terrorisme est un problème inquiétant, mais beaucoup plus de gens meurent par noyade dans leur baignoire ou d’une chute dans les escaliers, que victimes d’attentats terroristes.
Source: https://fr.express.live/2016/09/15/humanite-esperance-de-vie-richesse-sante-education/
Écrit par : L'enfoiré | 16/09/2016
Trop bien écris un régal de lire le coin humour. Bonne continuation
Écrit par : coco | 19/09/2016
Propriétés bénéfiques des citrons
L’histoire nous enseigne que les citrons ont été utilisés depuis la nuit des temps en raison de leurs uniques propriétés antiseptiques. Les premiers témoignages sur l’utilisation du citron datent du premier siècle après Jésus-Christ, dans la Rome antique. Le citron était également l’ingrédient principal des remèdes médicaux traditionnels utilisés au 18ème siècle par les indiens, pour lutter contre le scorbut. Le magazine de bien-être américain Shape a rassemblé quelques bénéfices remarquables de la consommation et de l’utilisation du citron.
1. Des études ont montré que l’huile essentielle de citron améliore les capacités de concentration et d’attention
Les personnes qui ont du mal à accomplir leurs activités quotidiennes feraient donc bien de respirer l’arôme de citron. La meilleure façon de tester cela est de faire chauffer de l’eau citronnée sur la cuisinière et de laisser la vapeur circuler à travers la maison. Les désodorisants au citron sont également conseillés lors de longs voyages en voiture.
2. La mise en forme était autrefois un plaisir et pas une corvée
C’était à l’époque où nous buvions de la limonade. Nous devrions peut-être revenir à l’ère où nous ajoutions du citron à l’eau que nous buvions. L’eau citronnée procure non seulement un sentiment de satiété, ce qui nous aide à manger moins, elle freine également le développement du diabète de Type 2. Le citron contient d’ailleurs de la pectine, une fibre soluble, qui stimule la perte de poids. En outre, le citron réduit l’absorption de sucres par l’organisme.
3. Le citron prête main-forte au processus digestif en obstruant la voie pour les bactéries
Lorsque notre système digestif fonctionne bien, nous nous sentons bien et faisons les meilleurs choix en termes de nourriture et d’exercice physique. Il existe différentes façons de consommer du citron, mais l’association avec les graines de lin est des plus bénéfiques (Une tasse d’eau tiède, un quart de citron et une cuillère à café de graines de lin).
4. Rhume et toux? Commencez à presser
Un grand citron ne contient pas moins de 45 milligrammes de vitamine C. C’est 75% de l’apport journalier recommandé. La prochaine fois que vous vous sentez flagada, pressez un citron frais dans un thé tiède. Attention aux boissons trop chaudes qui sont le plus grand ennemi de la vitamine C.
5. Le citron est connu pour ses propriétés analgésiques
C’est le fruit idéal pour soulager les courbatures ou d’autres douleurs qui surviennent suite au sport, au fait d’être assis derrière un ordinateur, ou à de nombreux voyages en voiture ou en avion. Le jus de trois à quatre citrons mélangé à deux ou trois cuillères à café de miel peut faire des miracles. Le miel est également apprécié pour ses propriétés antiseptiques. Chauffez le mélange durant une trentaine de secondes au micro-ondes, il doit être chaud. Trempez une petite serviette dans le mélange. Posez la serviette sur la zone douloureuse. Vous allez rapidement ressentir l’effet apaisant…
6. Le temps
Plus de temps passe avant la consommation d’un citron, moins il contiendra de la vitamine C. La durée de conservation idéale est de moins de cinq jours et à une température de 5 degrés maximum. (Lorsque vous achetez votre citron au supermarché, il s’y trouve déjà probablement depuis quelques jours.)
7. La chaleur
La vitamine C déteste la chaleur. Pour une conservation optimale de la vitamine C, optez pour une cuisson rapide ou à la vapeur: la perte est ainsi limitée à 20%. À partir d’une température de 70 degrés, la vitamine C présente dans les fruits et légumes est détruite.
Source: https://fr.express.live/2016/09/27/5-bienfaits-citrons/
Écrit par : L'enfoiré | 01/10/2016