Passé mentonnais en réalités augmentées mais sans casque (16/09/2016)

Menton, une ville que j'aime et que j'ai appris à connaître lors de différentes vacances en 1999, 2000, 2002, 2007 et 2010. Menton où je suis retourné cette année... Cette fois, j'ai eu une envie folle de remonter le temps avec vous, chers lecteurs... Une relation bien à propos avec la journée du patrimoine.

Menton ma ville est Tango...Une affiche qui fleurait bon la danse et le plaisir sur le site internet de la ville de Menton.

Ce fut pourtant une représentation de tangos qui avait été postposée pour raison d'attentat à Nice.

L'événement du tango achevé, le site de Menton parlait d'une rentrée calme sous haute surveillance.

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Putain de sécurité.

Si cela continue, ce ne sera plus les étrangers mais la sécurité qui va manger tout le pain des Français.

En 2007, j'écrivais le billet "Mentonade moutonnée". 

Nous étions en avril 2007, sous un ciel plombé, Menton était un tantinet trop moutonné.  

En 2010, ce fut une pénurie de carburant en France qui n'assurait pas le retour et limitait les déplacements et troublait le vacancier.

Le ravitaillement en Italie restait juste au cas où... 

Passé à Peille, je sortais l'eBook "Rififi aux forums" avec ce village pour cadre.

Qu'allais-je retrouver du passé de mes précédentes visites ?

Quelles surprises m'y attendaient ?

Allais-je rencontrer les épisodes racontés par Laurence Bibot, le mois dernierpodcastau retour de vacances ?

Menton était toujours considéré comme une "ville jardins".

Une ville dans laquelle la fête du citron battait son plein en février.

Une ville considérée comme fleurie à quatre fleurs comme les quatre étoiles d'un hôtel.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir

notre émission "Le Jardin extraordinaire" à son sujet

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Un GEO d'avril 1985, parlait de la Côte d'Azur comme un rêve californien.

Il ajoutait "quand chaque automobiliste prend son élan vers le sud, ça bouchonne et le voyage commence par l'angoisse, surtout quand la fatigue terrasse les touristes venus du nord, il n'y a que l'appétit qui fait passer de l'auto à table. L'autoroute, un univers où se distinguent les risque-tout et les hurluberlus sous le signe de la déesse vitesse, on mange à la va-vite. L'accident est la sanction qui guette les forçats du volant. Des brigades toujours à pied d'oeuvre. De 4 à 6 voies, un coût élevé pour une sécurité indiscutable". 

Cette année, la situation en France obligeait de se poser quelques questions stratégiques supplémentaires.

Le soir du 14 juillet avait été endeuillé par l'attentat à Nice.

Des incendies ravageaient la région de Marseille et les flammes qui léchaient les maisons. 

On apprenait aussi qu'à la frontière entre l'Italie du Nord et la France, des immigrés éthiopiens tentaient de passer à Menton en provenance de l'Italie.

La tension était palpable dans le reportage qu'avait passé notre journaliste dans le JT (cliquez sur l'image ci-dessous).

0.jpgPuis il y avait cette polémique au sujet de burkini sur les plages...

A Menton, le burkini avait été interdit.

Un article disait que si la police de Nice fait le travail de propagande pour le djihad

Les poulets "djihadent-ils" trop loin ? 

Faut dire que les vêtements de cette garde-robe "bourre-kini" ferait fureur dans la piscine aux JO paralympique.

0.jpg"Le burkini-gate aurait une tendance au retour au Moyen-Age", disait l'un...

"Cela crée des polémiques",  disait l'autre.

Cela devient parfois "un débat stérile", concluait le dernier.

On est allé jusqu'à imaginer des grandes manœuvres en cinq leçons pour parer à toutes éventualités d'une invasion burkinienne par l'intermédiaire :

La laïcité républicaine est un concept qui ne passe pas aux Etats Unis qui dirait qu'elle serait même consternante dans ses principes fondamentalement hostiles à ce qui n'est pas "français de souche". 

Interdire le burkini serait plus un remake du "Gendarme de Saint Tropez" de 1968 avec le film qui reviendrait dans sa bobine de départ pour gagner du temps pour l'accessoiriste ? 

Vite une couche de crème "écran total" de protection pour chacun et on n'en parlera plus.  

0.jpgNon, tout cela ne se présageait rien de semblable, cette année.

En 2016, des vacances en France et à Menton plus précisément, pour résumer, cela craignait quelque peu. 

Une fois sur place, si ce n'était pas du rêve californien, rien de tout cela n'était pourtant apparent...

Les médias avaient-ils mis le feu aux poudres dans les esprits de leurs compatriotes spectateurs ?0.jpg

Les vacanciers français avaient boudé Nice et une chute de fréquentation s'en est suivie jusqu'à Paris.

C'était le même topo à Bruxelles. 

Fait nouveau, les Français étaient, parait-il, allés en Espagne pour passer leurs vacances pour diverses raisons souvent plus matérialistes que pour répondre à leurs peurs.

Faux, répondait le patron de l'hôtel. Il y avait même plus de vacanciers français à Menton.

Alors, si les infos ne tiennent pas le route, si on remontait l'espace-temps pour changer ? 

...

A Cap Martin dans les années de la fin du 20ème siècle

0.jpgEntre le Cap Martin et Cabbé, il y a le Cabanon de Le Corbusier qui longe le bord de la mer.

Un cabanon constitué d'une place d'une dizaine de m2 et d'un couloir orné d'une fresque appliquant des dimensions calculées selon son système de modulor.

« Modulor », mot-valise composé de « module » et "nombre d'or". 

Le rapport entre la taille de 1,83 m et la hauteur moyenne du nombril à 1,13 m du sol, égal à 1,619, représenterait le nombre d'or.

La taille humaine standard de 1,83 mètre, basée sur l'observation de l'architecture traditionnelle européenne et de l'utilisation des proportions de cette unité, élaborerait l'harmonie de l'architecture par ce système.

C'est le message résiduel de Charles Édouard Jeanneret, alias Le Corbusier voulait passer à la postérité.

0.jpgLe Corbusier (1887-1965) était architecte, urbaniste, peintre et sculpteur.

Avec ses lunettes cerclées de noir, son éternel nœud papillon, ses expressions à l'emporte-pièce, ses élans tour à tour cassants et lyriques, ses obsessions et ses manies, il représentait un univers à lui seul.

Visionnaire, il avait révolutionné l'architecture et l'habitat.

Avec plusieurs décennies d'avance, il a préfiguré ce que serait la ville au 21ème siècle dans lequel tout est rationalisé en espace et en temps.

Espaces sous forme d'appartements concentrés et lieux de vie fusionnés comme dans la Cité radieuse à Marseille.

Une ville dans la ville qu'il voulait conviviale mais que certains Marseillais nommèrent « La maison du fada ». 

Mélange de caractères, de gens qui accaparaient l'espace public réduit dans un ensemble de dérivatifs et qui allait jusqu'à faire oublier son intimité et son "ego".  

Ces logements exercent aujourd'hui un nouvel attrait auprès d'une population de cadres et de professions intellectuelles qui ont besoin de réfléchir ensemble.

Le sentier qui contourne le Cap Martin a pris son nom "Le Corbusier". 

Le Corbusier admiratif en parle mieux que je ne le ferais (clic sur l'image).

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Après sa mort, trois livres l'ont accusé d'avoir adhéré au fascisme ("Un Corbusier" de François Chaslin, "Le Corbusier, un fascisme français de Xavier" de Jarcy, "Le Corbusier - Une froide vision du monde" de Marc Perelman). 

Encore une fois, à tout homme de vertus correspond un aspect plus gris.

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...

Empruntons la machine à remonter le temps.

Sans beaucoup faire de distance en kilomètres en plus, on atteint Roquebrune et son château.

Son histoire revue dans un rêve éveillé, pourrait être mise dans l'ambiance des confrontations entre deux époques.  

0.jpgA l'entrée, un appareil numérique est distribué pour raconter l'histoire du château...

En 1273, le Castellan génois, Badat avait abandonné cette forteresse sans combattre.

Il fut exécuté le lendemain par la République génoise.

C'est dire qu'il ne faut pas tenter le diable. Les fautes de ce genre étaient toujours punies de mort.

chateau Roquebrune.jpgImaginons que nous sommes le 11 mars 1363 à 10 heure 30

Deux cavaliers sur leurs chevaux grimpent au sommet du piton rocheux de Roquebrune.

Leur but atteindre le chateau planté à 300m au-dessus du niveau de la Méditerranée toute proche.

La Sérénissime République de Gênes a nommé un nouveau Castelan podestat pour la région de Roquebrune.

Un Castelan est en charge de la milice, de la politique et de la justice de la région.  

Le Castelan précédent a dérogé de sa mission.

Il a été pris la main dans le sac de vol et a été placé dans une cellule du château.

Le chemin est en pentes raides dans un dédale de rues étroites en traversant le village de Roquebrune.

Leurs chevaux glissent parfois sur les pavés en escaliers en résonnant comme des claquettes.

Ce bruit réveille les habitants en sursaut alors que le village est habituellement silencieux.

Les fenêtres s'ouvrent au passage de ces cavaliers fougueux et les cancans étonnés se mettent à se propager de fenêtre en fenêtre comme une traînée de poudre.0.jpg

Les habits du premier cavalier dénotent avec ceux des villageois.

L'épée à la ceinture, le bouclier triangulaire qui présente une croix sur sa face extérieure jouent dans l'étrangeté. 

Arrivé devant le pont levis relevé, le deuxième cavalier crie d'une voix ferme, à la garde qui les a déjà repérés du sommet de la tour.

- Oyez de la tour, nous sommes chargés de juger votre Castelan et de le remplacer par mon maître, le Castelan Francesco de Clavaro, ici présent. Baissez le pont levis.

Quelques secondes plus tard, le pont-levis s'abaisse. 

Les deux cavaliers cèdent leurs chevaux qui vont paître dans la petite prairie qui entoure le château.  Tous deux pénètrent dans la petite salle d'entrée. 

- Nous avons préparé votre arrivée, cher Castelan. Mais excusez-nous, nous n'avons pas les moyens de vous faire une fête pour votre arrivée. Nous devons économiser les hommes et l'argent. Notre garnison est très faible en effectifs. Cela fait longtemps que nous n'avons plus organisé réceptions et de cérémonies.", dit un des gardes qui s'est présenté comme guide. 

- Cela n'est pas grave. A la guerre comme à la guerre. Je comprends que vous êtes dans une forteresse sans faste. Mène-moi directement à ce prisonnier que je dois juger pour avoir gaspiller les deniers de la République d'après le rapport que nous avons reçu.

1.jpgQuelques meubles... un coffre laisse entrevoir des arbalètes avec leurs traits, une torchère, des cuirasses légères...

Ils montent ensemble par l'escalier de métal et arrivent devant la prison.

Un seul homme est enchaîné au mur le plus proche. Il dort encore. 

- Je vois. Demain, il va subir ma justice. Je ne vois pour lui que la mort comme châtiment. L'acte d'accusation est sans appel. Le désir de luxure est défendu par notre seigneur tout puissant.

Puis ils continuent en traversant la petite pièce centrale du château.

Ils montent jusque dans le logis seigneurial en passant par la salle d'armes, ils arrivent dans la salle commune, qui fait office à la fois de salle à manger et de cours de justice.

Une odeur de nourriture arrive aux narines du Castelan en provenance de la cuisine. Heureusement la porte qui donne sur les latrines, est restée fermée.

0.jpgAu milieu de la place, la table est déjà dressée.

Dans des plateaux, il y a du poisson et du porc aromatisés de légumes et de fruits.

- Après ce déjeuné frugal, j'irai faire mon tour d'inspection sur le chemin de ronde et la terrasse", dit le Castelan qui ne se rend pas compte que ce menu frugal est déjà exceptionnel pour l'endroit.

- A votre convenance, cher Castelan" répondit le garde confondant ses excuses avec une courbette.

10.jpgLe garde devait garder ses pensées intimes pour lui pour garder son poste.

Il n'avait pas passé beaucoup de temps sur les bancs de l'école du village, mais il avait de nombreuses années d'expériences à la garde au service des Castellans successifs.

Si on pouvait plonger dans ses pensées intimes, on aurait pu lire : "Au royaume des crétins, ceux qui parlent le langage des cons sont rois. Un Castellan est certainement élu parce qu'il dit à son supérieur les conneries qu'il a eu envie d'entendre.". 

Plus près dans l'histoire, en 1571, le Pape Pie V fonde la Sainte Alliance.0.jpg

Il veut lancer la dernière croisade.

A la bataille de Lepante en suit, il y eu un seul survivant mentonnais, Bartolomé Pretti. Il rapporta comme seuls souvenirs deux lances turques et un drapeau toujours utilisé dans les processions. Pour perdurer les souvenirs et laisser sa carte de visite de son passage à la postérité, que trouver de mieux ?  

Les ecclésiastiques ont toujours à culpabiliser leurs ouailles pour renforcer leur pouvoir.

L'objectif fixé était de "Trouver Dieu" chez les chrétiens, "Trouver l'éveil" chez les bouddhistes, "Atteindre la délivrance" chez les hindouistes.

"Trouver le bonheur", ce garde n'y aurait même pas pensé. Ce n'était pas à la mode à l'époque en dehors des fêtes religieuses.0.jpg

Il était déjà trop content d'être encore vivant dans une réalité non augmentée.

Notre époque de consumérisme parait du coup bien dérisoire. 

Perdu dans mes pensées, je retraversais le temps dans l'autre sens avec philosophie au moment où la cloche de l'église de Roquebrune s'est mise à sonner.

Je m'étais imprégné trop longtemps de cette époque très ou trop ancienne dans mon subconscient. 

Au réveil, je me retrouve ainsi en un éclair, au 21ème siècle.

En sortant, je remets l'appareil à la préposée...

...

Retour à Menton où je repars dans le passé... 

Nous sommes, cette fois, en 1249.

La guerre provençalo-génoise sévit.

Des querelles entre guelfes et gibelins se succèdent.

Les luttes intestines entre Mattonais et leur seigneur créent des victimes. 

Cela perdure jusqu'en mai 1274 quand le génois d'Ansaldo Spinola met le siège devant Menton.

0.jpgHeureusement ou malheureusement, en 1346, Charles Grimaldi, seigneur de Monaco, trouve la seigneurie de Menton à son goût et la rachète aux héritiers de Vento. 

En 1700, la guerre de succession d'Espagne désole la région à tel point que la famine règne.

Quelques braves décident de prendre la mer jusqu'à Gênes pour demander réparation.

Ils en reviennent bredouilles.

C'est la crise.

Gênes n'en mène pas beaucoup plus large.

Pour faire bonne figure, ces navigateurs de la dernière chance se présentent en sauveurs et rapportent des haricots bruns "bazaï" et de charançons qu'ils ont pu trouver en chemin. .

Malgré la maigreur de leur butin, une agape populaire a lieu et sauve le pays. 

0.jpgAujourd'hui encore, tous les 2 août, une soupe populaire avec du lard et des légumes est servie sur le port pour commémorer l'événement.  

Après cette remontée dans le temps, un retour en douceur toujours au futur antérieur, s'impose.

Je ne suis pas narcoleptique comme la psychologue du livre "Rêver" de Franck Thilliez que je venais de lire. 

Ce livre m'avait donné l'envie de retourner dans un passé mouvementé.

Qui avait-il de changé depuis cette époque avec la nôtre ? 

A notre époque, pas de Castellans, mais tant d'autres choses qui ont aussi leurs piquants.

Si au 14ème siècle, des richesses étaient réparties dans peu de mains, rien n'a vraiment changé de ce côté. 

L'économie a toujours été diversement appréciée et comprise qu'à une "juste" position partisane.

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Personne, à part quelques historiens, ne se rappelle de ces épisodes.

Seul le passé récent demeure encore dans les mémoires. 

L'ombre de Jean Cocteau plane désormais au-dessus de Menton : un nouveau musée s'est ajouté à un autre. Il a même un site dédié à son nom.

La Mairie montre toujours sa salle de mariage en l'honneur de son hôte illustre. 

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Que dire comme conclusion de Menton ?

Q'on y vit bien et qu'on y meurt tout aussi bien quand on voit le nombre d'étrangers qui se retrouvent comme "pensionnaires à perpétuité" dans le cimetière qui surplombe la ville.

 

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Ces pensionnaires ne coûtent plus rien, ne dérangent plus personne, mais ne consomment malheureusement plus rien non plus. Seule la tombe de William Webb Ellis est toujours visitée avec assiduité par les fans du rugby.

Fin de l'histoire mentonnaise avec Julie et ses carnets.

C'était presque un soulagement après avoir subi une moyenne de 35°C en ce début septembre dans le sud. 

Dans le nord, c'était rebelote après un intermède pluvieux.

Le Dalaï-Lama visitait Bruxelles au Palais 12 au Heysel. 0.jpg

Il en a eu des histoires à raconter...

Thomas Gunzig résumait très bien avec un brin d'humour sa visite : podcast

Une visite avec pour titre "Power and Care" qui disait qu'il fallait s'aimer les uns les autres, à des années lumières de ce que furent les événements des histoires anciennes que je viens de raconter. 

Beaucoup étaient prêts à l'écouter et à payer un prix d'entrée équivalent à celui d'une vedette du showbiz...

C'est pour cela que je continue l'histoire de notre passé, moins belle, plus belliqueuse, mais parfois plus humoristique. 

Lors d'une étape à Beaune, une visite à l'Hospice et une autre tranche d'histoire.

Celle de "La Grande Vadrouille" qui se déroulait pendant la dernière guerre....

Ce film prouve que même avec des événements tragiques de guerres, on peut en faire une histoire drôle.

Le 3 septembre, à Meursault, le 50ème anniversaire de la sortie du film.

Une reconstitution et des souvenirs pour les habitants.

Mais c'est dans l'Hospice de Beaune, autre endroit de tournage du film, que les riches et pauvres se rencontraient sur un lit d’hôpital.

1.jpgIls venaient finir leurs jours usés par la fuite du temps où par la course à l’espace.

Lors de la visite, j'ai entendu une réflexion amusante devant les lits des malades en expositions.

- Tu te rends compte, chéri, ce qu'on a payé pour la chambre d'hôtel ? Ici, il y a un gîte avec autant de lits dans lesquels on pourrait loger sans bourse déliée.0.jpg

Je n'ai rien ajouté à cette phrase pleine de sagesse financière.

Il m'est seulement revenu à l’esprit une loi au sujet de l’espace-temps.

Ce dimanche, la ville était sans voiture. Tous les autres moyens de locomotion étaient bienvenus. 

Ce sont aussi les fêtes de Wallonie.


1.jpgEn général, plus on en a, plus on en veut et plus on rouspète sur tout et sur rien.

On oublie que dans ces temps anciens, on ne devait pas vraiment rigoler tous les jours.

Oser ouvrir son bec devenait souvent une obligation de le fermer définitivement.

Une loi physique dit que plus on a d’espace, moins on a de temps et plus on a de temps, moins on a d’espace.

Le Corbusier avait choisi de restreindre son espace personnel dans son cabanon pour gagner du temps...

Au 16ème siècle, les Grimaldi avaient privilégié l'extension de l'espace au détriment du temps. Augustin Grimaldi était devenu évêque de Grasse et aumônier de François 1er dans sa résidence d'été au château de Roquebrune, alors qu'en secret, il prêtait allégeance à son adversaire Charles Quint.

En 1861, à la suite d'un plébiscite, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France.

La ville a-t-elle pu ainsi trouver le meilleur compromis en associant l'espace et le temps ? 

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Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage dans l'espace et dans le temps...

Et après ce voyage dans le temps, si vous voulez vous refaire refaire une jeunesse, il y a cette vidéo suivante...

 

Eriofne,  

 

0.jpgPS : Pour info, ce voyage dans le temps et l'espace s'est déroulé de Bruxelles à l'hôtel Méditerranée en passant par l'hôtel Grillon. Hôtels agréables. Je ne suis pas ici pour la pub des hôtels. Je ne suis pas payé pour cela...

0.jpgVendredi, le JT local de France3 parlait du site Besjobers. Aucune mention de Menton, alors une mention spéciale s'imposait...

Volontairement, peu de photos personnelles accompagnatrices de ce billet.

Elles ont été prises en 2007

Les vidéos de ce billet sont tout autant explicites.

 

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