Mes papas viennent de Mars, mes mamans de Vénus et moi de Pluton (07/01/2017)

0.PNGIl y a un an, le 2 janvier mourait Michel Delpech d'une maladie qui le terrorisait depuis plusieurs années.

Delpech, un homme qui a écrit sa vie en chansons.

Ce billet est écrit en son hommage.

Il avait écrit une chanson émouvante "Les divorcés" qui racontait une séparation dans la vie d'un couple.

Sa fille, il l'appelait Stéphanie.

Personne n'a pris la relève et demandé à un enfant d'un couple de parents séparés, ce qu'il en pensait d'une telle séparation. La situation de familles recomposées est devenue très courante. Si au départ, cette séparation peut être déchirante, cela peut devenir si pas réjouissante, avoir aussi des compensassions. J'avais 6 ans à l'époque. J'en ai dix aujourd'hui. J'ai penser t'envoyer mes vœux à toi, Stéphanie... J'ai préféré t'envoyer cette lettre ouverte.

Papa vient de Mars et maman de Vénus, est-il dit.

Et moi, Nicolas, d'où étais-je venu?

D'où est ce que je venais dans un tel scénario?

Et si j'étais venu de Pluton?

Pluton est très éloignée. C'est une planète déchue injustement par la police du politiquement correct scientifique. Mais c'est toujours une planète", dit Donald Trump. Elle n'est pas aussi grande planète que celle de Papa et Maman, mais c'est un gros objet en orbite autour du Dieu Soleil qui, même éloignée, reçoit quelques bénéfices de cet abandon.

 

 On pourra dans un premier temps
Donner la gosse à tes parents,
Le temps de faire le nécessaire.
Il faut quand même se retourner.
Ça me fait drôle de divorcer,
Mais ça fait rien : je vais m'y faire.
Si tu voyais mon avocat,
Ce qu'il veut me faire dire de toi :
Il ne te trouves pas d'excuses.
Les jolies choses de ma vie,
Il fallait que je les oublie :
Il a fallu que je t'accuse.
Tu garderas l'appartement.
Je passerai de temps en temps,
Quand il n'y aura pas d'école.
Ces jours-là, pour l'après-midi,
Je t'enlèverai Stéphanie.
J'ai toujours été son idole.
Si tu manquais de quoi qu'ce soit,
Tu peux toujours compter sur moi
En attendant que tu travailles.
Je sais que tu peux t'en sortir :
Tu vas me faire le plaisir
De te jeter dans la bataille.


(Refrain:)
Si c'est fichu
Entre nous,
La vie continue
Malgré tout.

Tu sais maintenant c'est passé
Mais au début j'en ai bavé :
Je rêvais presque de vengeance
Évidemment j'étais jaloux
Mon orgueil en a pris un coup
Je refusais de te comprendre.
À présent, ça va beaucoup mieux
Et finalement je suis heureux
Que tu te fasses une vie nouvelle.
Tu pourrais même faire aussi
Un demi-frère à Stéphanie :
Ce serait merveilleux pour elle.


(refrain)

Les amis vont nous questionner
Certains vont se croire obligés
De nous monter l'un contre l'autre
Ce serait moche d'en arriver
Toi et moi à se détester
Et à se rejeter les fautes.
Alors il faut qu'on ait raison
Car cette fois-ci c'est pour de bon :
C'est parti pour la vie entière.
Regarde-moi bien dans les yeux
Et jure moi que ce s'ra mieux
Qu'il n'y avait rien d'autre à faire


(refrain)

Chère Stéphanie,

Je t'écris parce que j'ai connu ton histoire.

Je n'ai plus l'âge du tien.

Tu as donc toujours été l'idole de ton papa. Bravo, pour lui.

Ton papa était peut-être un "papa-poule" comme on appelle les papas qui s'occupent de leurs jeunes enfants mieux que les mamans ne pourraient le faire.

Les femmes s'en sortent mieux. Elles sont aussi montées dans la hiérarchie et ont des professions qui prennent beaucoup de leur temps.

Ta maman n'est plus dépendante de papa. Elle s'est jetée depuis longtemps dans la bataille. Elle gagne des sous et peut-être plus que papa. 

Avec l'âge, carriéristes, certaines femmes deviennent des "couguars" avec des "gigolos" à leurs bottes, prêts à pomper leurs généreuses donatrices en mal de sentiments trop convertis.

Bizarre, on ne donne pas le nom de "léopard" à certains hommes et de gigolo à leurs bottes dans la situation inverse...

L'adoption et l'insémination artificielle sont devenues monnaies courantes à notre époque qui allonge la vie.

A t-on déjà vu une pièce de monnaie prendre ses jambes à son cou et s'éloigner en courant ? Que nenni ! Car la "monnaie courante" ne se déplace pas toute seule, quoi qu'on puisse en penser.

"Monnaies courantes", une expression française qui convient tout de même dans ce cas.

Avoir des enfants à tout âge pour une femme est devenu la tendance qui progresse avec l'allongement de la vie.

Pour le réveillon du Nouvel an, comme souvent, c'est chez papa que je l'ai passé.

Cela a toujours été à lui de me reprendre lors de ce passage à l'an neuf.

Noël, je l'avais passé chez maman, comme toujours.

Ils sont devenus vieux aujourd'hui et ils veulent récupérer les années perdues à ne pas s'être plus intéressés à toi. Alors, si cela ne marche plus, ils essayeront dans ta génération suivante. 

A mon époque, les âges des parents étaient assez correspondants. Ce n'est plus souvent le cas. Tu verras, on aura allongé ta période de procréation jusqu'à des limites extrêmes.

Comme ce n'est plus le cas non plus de rester ensemble dès la première incartade comme ils le faisaient après avoir dit devant le curé du coin "pour le meilleur et pour le pire".

Non, tout cela a changé. Les séparations sont encore une fois devenues "monnaies courantes".

Après la séparation des miens, chacun n'avait jamais su quoi faire pour me satisfaire.

Tu sais, il y a "Les liens du cœur", entre les liens du sang et les liens du cœur, j'ai regardé ce film avec beaucoup d'intérêt. Mais, c'est vrai et c'est pas vrai, vu de mon point de vue.

Il y a les intérêts de chacun à prendre en compte. Cela je l'ai compris bien plus tard.

Les couples séparés avec les enfants transbahutés de l'un à l'autre, sont légion.

Surtout aujourd'hui, depuis que la loi donne des directives en ce sens.

Mais c'est vrai aussi qu'il peut y avoir des compensations pour le gosse dans ce mouvement de va-et-vient. 

J'avais vécu ce genre d'exercice à deux voix ou à deux voies et j'en avais pris mon parti après quelque temps.

L'enfant dans tout cela, comment devrait-il réagir à cette situation de déchirement du couple dont il n'a rien à cirer entre deux visions différentes?

Pleurer, être mal dans sa peau d'être mal tombé chez des parents qui ne s'entendent pas?

Petit jeune, il imagine et se pose des questions existentielles parées de nostalgie.

Qu'est-ce que j'aurais pu faire pour que cela ne se passe pas?

S'il reste sur ce genre de pensées, ce serait la cata.

Je me rappelle encore, j'avais accompagné papa et maman quand ils avaient vu le documentaire "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus". Ils avaient rigolé en se regardant dans les yeux. Mais déjà le vers était dans le fruit.

Et moi alors, je venais d'où? Et si c'était de Pluton?

Pourquoi est-ce que je ne viendrais pas de Pluton en tentant de prendre mes bénéfices au passage dans un voyage dans une lumière interstellaire? 

J'étais censé donner plus de tons, plus de couleurs dans la famille.

On m'avait donné une foule de règles de bonnes conduites de ce qu'était l'esprit de famille quand ils vivaient ensembles.

Et voilà que cette famille se disloque.

Ils sont cons les adultes de prêcher des idées qu'ils ne respectent pas eux-mêmes.

1.jpg- Fais pas ceci, mais fait cela, combien de fois ne l'avais-je pas entendu quand papa et maman vivaient ensembles et qu'ils se déchiraient déjà dans des disputes dans lesquelles il n'y avait ni gagnant et ni perdant.

Mais comme dans toutes les règles, il y a des exceptions quand les situations évoluent.

Moi, alors, j'ai commencé à jouer le rôle de la boule du Pinball qui roule, qui bouscule tout sur son passage, qui hésite et qui ne sait pas où aller avant de rouler dans le trou au bas du jeu de quilles.

Ce jeu, je l'avais donc déjà vécu avant six ans. Je restais derrière la porte sans tout comprendre aux disputes.

0.jpgDans ces disputes, j'entendais seulement souvent mon prénom dans les conversations des grands.

Dans mon petit esprit de gamin en pluche, je prenais de l'importance.

J'étais devenu l'argument de poids, la colle tout du couple.

Jusqu'au jour où j'ai entendu une dispute plus violente que d'habitude.

Des bruits d'assiettes qui tombent sur le sol avec le mot "divorce" qui apparut pour la première fois. Mot dont j'ignorais le sens, mais qui aux échecs que papa m'avait appris, n'était plus un fin en Pat, mais en Mat.

Ce jour-là, Papa avait quitté la maison.

Un mois après, ma mère avait engagé une procédure en divorce. 0.jpg

Ils ne se parlaient plus qu'en présence de leur avocat en interface.

Quand j'ai pris de l'âge, j'ai compris qui était surtout gagnant: les "pratiquants" de la Justice.

J'ai même pensé devenir avocat pour gagner des tunes sur le dos des couples en détresse.

Mais, ça je l'ai compris bien plus tard, évidemment.

Les divorces à l'amiable, rapide comme l'éclair, cela n'existait pas vraiment.

Trop peu rentables.

Je n'avais compris ni les conclusions de la procédure ni qui avait gagné le procès en divorce si ce n'est les avocats.

Toujours est-il que je me retrouvais chez maman qui a commencé à me choyer et qui m'habillait presque comme une poupée qu'elle aurait peut-être voulu que je sois.

Cela m'énervait, mais je ne lui disais rien.0.jpg

Mamy, la mère de maman a pris la défense de maman. Comme toujours...

Tout s'était envenimé. Chacun prenant le parti de son propre clan. Les grands parents des deux familles étaient devenus des ennemis alors qu'ils se voyaient auparavant en bons amis. 

Les copains poursuivaient le même travail de sape comme le racontait ton papa dans sa chanson.

Tu ne sais pas quoi, j'ai même été appelé chez le commissaire de police qui m'a demandé chez qui j'aimerais aller.

Ce con ne s'est même pas rendu compte que je ne le savais pas et que ma réponse à sa question tombait comme un cheveu dans le bouillon de la soupe.

Alors, j'avais inventé une connerie pour le dissuader de me poser d'autres bêtes questions.

Le suite était réglée comme du papier à musique.

Il a fallu vendre l'ancienne maison pour que chacun prenne sa part et continue à payer les traites de la maison.

Papa est allé s'installer d'un côté de la ville et maman de l'autre.

Chacun dans leur appartement en réduction.

J'avais une belle grande chambre dans la maison et je me retrouvais dans une chambre minuscule.

Ils avaient divorcé et pour moi, ce furent les débuts d'une longue errance de l'un à l'autre que je t'ai raconté.

Au départ, j'en ai beaucoup pleuré.

Puis, bizarrement, j'ai compris tout l'avantage que je pouvais en tirer.  

Ils me manipulaient. La duperie ne pouvait continuer. J'allais les manipuler moi-même.

Quand c'étaient les fêtes, je ne recevais pas deux cadeaux. Un en commun de papa et maman et un autre de Mamy et de Papy.

Je doublais la mise en cadeaux lors des fêtes de famille et de mon anniversaire.

Tout bénef, quoi.

La seule chose que je devais préparer avant la date, c'était de faire ma liste de cadeaux. J'étais prévoyant, sais-tu.

Je mettais la liste dans la cheminée pour Saint Nicolas et pour le Père Noël. Pour mon anniversaire, je lançais des idées des deux côtés. Je peux dire que j'en avais.

Comme ça il n'y aurait pas de jaloux et de duplication des cadeaux.

Les listes disparaissaient de la cheminée toujours bien avant l'événement.

Chacune des parties étaient demanderesses, moi compris, mais à la base seulement. 

Je me rappelle qu'à mes dix ans, lors d'un réveillon du Nouvel An, j'avais reçu un cadeau de papa qui n'était pas sur ma liste.

Tu te rends compte, c'était un truc pour l'école alors que ma liste était longue mais sans cela.

J'ai boudé... Salaud d'adultes.

Mais papa avait probablement mal lu ma liste.

Oui, à dix ans, j'avais pris de l'âge et le Père Noël n'avait plus les mêmes entrées dans le foyer.

Le lendemain, le bidule de papa pour l'école que j'avais laissé sur la table, avait disparu.

Dans la journée, je recevais un beau camion tout neuf qui roulait à merveille à côté du train électrique que j'avais déjà reçu à Noël par maman.  

Et tu sais quoi, cette situation ne s'est jamais reproduite.

Cela marchait bien mieux qu'avant.

Papa s'est remarié un an après.

Après j'ai eu ce qu'on appelle une demi-sœur ou une sœur par alliance.

Elle s'appelait Marianne. Que Marianne disait à ton père, être jolie.

Il faut bien que chacun prenne son pied et que le corps exulte comme le chantait le Grand Jacques.

Était-ce un échange à partir d'un club fermé échangistes?

Qui sait? Mais papa ne me l'a jamais dit.

En fait, mes parents d'origine, ceux qui m'ont vu naître, n'étaient pas mauvais. 

Ils étaient seulement un peu trop baba cool ou baba au rhume dans le fond d'eux-mêmes.

C'est toujours l'affectif qui prend le dessus, parce les enfants restent leurs propres rejetons et leur descendance.

Il faut toujours qu'ils impressionnent du moins en apparence même si dans le fond ils étaient plutôt sévères avant la séparation de mes parents.

Quant à mes nouveaux "beaux parents", à y réfléchir, ils n'étaient pas aussi beaux que leur surnom habituel le laisserait comprendre.

Là, j'ai raté le coche. Il a fallu donner de nouveaux surnoms? Pourquoi pas Papy et Granny. Cela leur convenait et moi, je n'en avais cure.

Si la sévérité avait disparu comme par enchantement dans le premier clan, ce sont les cadeaux qui se sont estompés très vite dans le deuxième.

J'investissais à perte.

Les sucettes à l'anis pour remplacer les primes et les lacunes?

Des tunes remplacent toujours le manque d'idées. Puis, plus rien...

La prime de naissance était déjà trop loin.

Ce qui est gênant, c'est que je ne vois plus ma petite sœur par alliance.

Elle a dû suivre le même scénario, mais j'ai perdu sa trace.

Quand elle allait d'un côté de la "vilaine" famille, j'allais de l'autre chez la "belle".

Enfin, je sais pas si je peux parler d'elle comme d'une vilaine.

Papa et maman étaient réunis ensemble dans des chocs de titans potentiels de planètes Mars et Vénus.

Mes grands parents d'origine restaient sur Terre à gué au milieu de nulle part à se demander ce qu'il se serait passé si les choses avaient tourné autrement.  

Comme je te disais au départ, j'ai vieilli et j'ai pas mal réfléchi à tout cela.

A notre époque, cela a changé comme le chantait Goldman


N'essaye pas trop de comprendre toutes mes réflexions.

Relis-les plus tard quand ton tour de choisir viendra.

Avoir des enfants, il faut que tu saches pour quand tu seras grande, que pour un homme et une femme, c'est pas pareil.

Pour une femme, avoir un bébé, c'est physique.

Elle peut accepter de se priver de beaucoup de choses mais pas de ça.

Sans avoir tenter d'en avoir reste parfois un regret toute sa vie.

Tu n'as plus toutes les cartes à jouer en main.

Bien plus tard, quand tu deviens grand-papa et que tes enfants ont des mioches, tu en deviens gaga.

Tu commences à parler avec des onomatopées incompréhensibles au risque de devenir ridicule devant les autres.

Quand tu n'as pas d'enfants, cela change toute ta vie de couple.

Tu mets d'autres priorités en avant: le travail, les voyages par exemple, ta propre vie.

Tu vis pour toi et pas pour des suivant.

Tu deviens quelque part "individualiste", mais ce n'est qu'en surface.

Ce qui est vrai c'est que tu contribues, sans même sans t'en rendre compte, sans le vouloir, à la réduction de la surpopulation sur notre planète.

Avant d'écrire tout cela, j'en ai parlé autour de moi.

Les opinions divergent et divergeront toujours selon les expériences vécues depuis l'enfance. Alors, il faut réfléchir et réfléchir encore.... Notre avenir en commun en dépend.

A l'origine des temps, l'homme était le "chasseur". C'est lui qui ramenait le gibier et la femme qui restait auprès des enfants.

Ne rie pas en nous imaginant avec une lance au bout de la main, nous ne sommes plus là.

La femme décide de son corps. "Une femme, c'est un homme qui pleure de temps en temps", disait une réplique dans un film de Lelouche que tu n'as évidemment pas connu. 

Il y a même des femmes sans enfants qui y trouvent des avantages

Les prendre comme des anormaux serait une idiotie sans nom.

L'histoire de Simone de Beauvoir était racontée cette semaine.

Une des femmes les plus influentes de son temps.

Anticonformiste, elle raconte sa vie dans son livre "Le deuxième sexe".

Pionnière du féminisme, elle avait activement participé au mouvement de libération des femmes aux côtés de Jean-Paul Sartre, son amant de toujours.

Se battre et ne pas se résigner dans un sens ou dans l'autre, cela devrait être le mot d'ordre en se foutant du regard oblique des passants honnêtes, comme le chantait Brassens.1.jpg

Cette situation se présente aussi chez quelques animaux.

Les mâles, après avoir tiré leur coup, s'en vont pour refaire le même exercice d'exhibition avec d'autres femelles.

C'est l'évolution qui veut cela. Ils n'y peuvent rien.

Je lisais dans mon journal, des conseils pour 2017, "et si vous décidiez de vous aimer, de vous estimer pour être plus performant dans une psychologie positive?

Voilà, j'ai presque fini ma lettre ouverte, chère Stéphanie.

Je ne sais si les "beaufs" deviennent entiers, un jour.

Tout cela pour te dire, chère Stéphanie, que dans le fond, tu ne dois pas trop t'inquiéter de la séparation de ta maman et de ton papa.

Joue à la poupée tant que tu le peux.

Tu décideras en ton temps si tu voudras un bébé ou non.

Les petits entendent critiques et reproches dès l'école. Tout cela ne façonne pas les individus audacieux.  

Tu trouves toujours, en cherchant bien, des compensations par la compassion des plus grands, par les bonnes déductions d'une situation qui te dépasse.

Et tu trouveras toujours quelqu'un qui tire les marrons du feu...


 

Eriofne,

 

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1.jpg22 janvier 2016: A l'affiche de "Love Letters", avec Jean Piat, l'actrice Mylène Demongeot

Résumé: Tout au long de leur vie Melissa et Andy se sont aimés de loin, par correspondance, sans jamais pouvoir être ensemble. Le destin, la vie, les rencontres les ont rapprochés puis éloignés. Jamais ils n'ont cessé de s'écrire. Au fil de leurs échanges, on ressent l'amitié taquine de l'enfance, la passion adolescente, la complexité des sentiments mêlée aux espoirs et désillusions de l'âge adulte. Leur relation épistolaire est à la fois drôle, tendre et d'une réalité bouleversante.

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