Le lien entre 'Je t'aime' et 'moi non plus' (28/10/2017)
J'écoutais récemment cette chanson "Je t'aime, moi non plus" sur radio Nostalgie.
Wiki nous raconte l'histoire de cette chanson célèbre:
"Fin 1967, Brigitte Bardot demande à Serge Gainsbourg de lui écrire « la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer ».
Il l'écrit en une seule nuit.
Lors de sa sortie à la radio, la chanson fait scandale.
Gunter Sachs, mari de Brigitte, jaloux, les menace de poursuites en justice. Plus d'autres diffusions et rupture sentimentale entre Brigitte et Serge qui voulait en faire un tube.
Serge, frustré de l'interdiction demande à sa nouvelle conquête, Jane Birkin d'interpréter la chanson avec lui, une octave plus haut, mêlée aux soupirs explicites pour y apporter une teinte d'innocence dévoyée.
Le disque sort en 1969 avec la mention « Interdit aux moins de 21 ans ».
Mention qui ajoute à l'attirance du public et en fera un tube.
Je ne sais si vous avez essayé de répondre "moi, non plus" dans le coin d'une oreille de votre moitié lors d'une étreinte alors qu'elle vous dit "je t'aime" .
Ce serait l'avortement immédiat d'une idylle qui aurait commencé dans la chaleur de la nuit.
Oui, une chanson peut très bien désunir les "amants unis".
Alors, je me suis retourné vers les figures de style les plus approchantes pour expliquer le choix de Gainsbourg.
Serait-ce une litote, une atténuation qui suggère le plus en disant le moins, souvent à l'aide d'une tournure négative?
A part si vous avez une femme de lettre dans votre lit, je ne suis pas sûr que cela soit bénéfique pour apporter une emphase à votre amour.
Une antiphrase l'expression d'une idée par son contraire avec une ironie clairement perceptible d'où nécessité du contexte ou de l'intonation?
Dans ce contexte particulier sous la couette, exercer son ironie? Pas sûr non plus que cela marche du tonnerre.
Un oxymore, alors? Il décrit une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise pour exprimer ce qui est inconcevable et rendre compte de l'absurde.
J'ai l'impression qu'au levé du lit, si vous avez essayé de vous justifier avec une figure de style, le charme serait rompu sans rémission.
J'ai cherché et j'ai peut-être trouvé une logique drastique chez les médias officiels ou non qui tentent d'intéresser leur auditoire dans une chaîne ininterrompue de bonnes et de mauvaises nouvelles en douche écossaise.
Mon lundi 23 octobre
Je commençais la journée en écoutant dans mon lit, Fabrizio Rongione qui s'était autoproclamé indépendant de Matin Première
Les idées d'autonomie, Brexit, CatalExit, VénétExit et la LombardExit font partie de l'air du temps et germent dans les cerveaux pour raisons de différences de cultures, de langues, de PIB ou d'idées politiques ou autres.
Comme Fabrizio, j'aurais peut-être dû me retirer sur mes propres idées et m'autoproclamer indépendant de cette nouvelles journée.
Mais ce serait trop simple d'être indépendant de ses paroles, de ses actes, exempts de toutes contraintes.
La mode est à la soustraction par le symptôme de défiance plutôt qu'à l'addition.
Comme tous les lundi, je quittai mon domicile pour aller à la pêche aux informations.
En chemin, je téléphonai à une lectrice qui s'inquiétait de ne pas recevoir ses news depuis qu'elle s'était inscrite comme réceptionnaire.
Elle n'avait seulement pas compris que ce n'était pas moi qui les envoyais, mais le système du blog lui-même sous sa propre adresse.
La conversation s'est poursuivie dans une certaine philosophie très terre à terre.
Au magasin, j'ai commencé par consulter, le magazine "Horoscope".
Mécréant notoire, je n'avais jamais fait cela.
Était-ce une signe pour la suite?
Avec le sourire, je lisais:
- Vierge: grand retour de la confiance en soi après avoir fixé haut la barre. Les succès pleuvent et ça marche. Pour le reste, il faux vivre nature et se relaxer, les finances mises de côté".
"Une Vierge peut en cacher une autre", était-il ajouté...
Après, je me suis replongé dans le dernier "Psychologies".
Il y avait un article qui proposait "Raconte-moi une histoire relaxante, plus ludique qu'un massage sur fond de musique zen... Un conte de notre enfance".
Je me suis dit qu'il faudrait que j'en écrive plus souvent de ce genre d'histoire.
Le test du mois, je l'avais déjà fait. Il devait tester ma vulnérabilité ou ma résistance.
Mon talon d'Achille d'après le test proposé, je vous le donne en mille: "Mon exigence morale".
Le test du Psychologies précédent m'avait déjà classé parmi les "tyran".
Il y a peut-être du vrai... mais on ne se refait pas...
Au retour de ma promenade, une autre lectrice, désappointée me dit qu'elle se sentait dépassée dans sa profession et que le monde du numérique lui faisait perdre pied à ne plus se sentir suivre le mouvement dans lequel, elle se sentait pourtant bien à l'aise jusqu'à il y a peu.
Plus tard, dans ma voiture, j'écoutais, avec beaucoup d'attention, l'interview de Marie Darrieussecq au sujet de sa dystopie "Notre vie dans les forêts"
Histoire de trafic d’organes, de gérontocratie, de totalitarisme sanitaire et politique avec les questions "qu'est-ce qui fait un être humain, un animal ou un arbre? Comment habiter la Terre?
Elle écrit: "Marie, une femme au fond d’une forêt. Son corps et le monde partent en morceaux. Psychologue, elle se souvient qu’elle rendait visite à une femme qui lui ressemblait trait pour trait et qu’elle tentait de soigner. Des êtres étranges, flottants, des clones appelés 'moitiés' ont été emmenés avec eux dans leur fuite comme banques d'organes pour gens aisés".
Angoisse d'une catastrophe, d'une chose imminente ressentie par tous que la Terre ne va pas pouvoir nous supporter plus longtemps. Une chose qui est allé trop vite pour notre cerveau ou pour notre inconscient. On n'a pas imprimé. On est dans un univers où il faut être productif à nouveau le plus vite possible. Il faut trouver une fine ligne entre la nécessité de continuer à s'adapter dans le monde et à lutter contre lui. Ça prend du temps pour se réparer avec les outils qu'on peut trouver en soi et chez les autres, dans les livres, au cinéma, dans la musique... C'est une question comme un testament, une logique absolue du désastre, d'une comédie avec une urgence politique, climatique, écologique. Une question très excitante de savoir où on va atterrir dans notre époque passionnante."
Je transmets l'info à cette deuxième lectrice qui me répondit :
- Je suis soulagée de savoir que je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment de dépassement. C’est exactement çà …..on n’a pas imprimé ! Impossible de s’arrêter et de relire pour assurer que tout est bien fixé. Quand j’étais à l’unif, j’étudiais d’abord le plan du cours et puis je remplissais au fur et à mesure toujours de plus en plus profond. Je n’arrive plus à faire çà, le temps de découvrir la matière et le train est parti sans moi ! C’est une impression très désagréable ….. j'aime me poser et m’assoir de temps en temps sur le banc ! Avancer sans pouvoir s'arrêter pour ne pas tomber alors que le convoi avance sans moi et qu'il laisse les retardataires sur le coté ! C’est pas normal que çà touche ma génération. Dans la vie active, je suis confrontée tous les jours à l’informatique, mon cerveau est encore éveillé, sans être idiote, je me traine à courir désespérément derrière un truc qui va plus vite que moi. Le pire c’est que je suis certaine que les générations suivantes seront dépassée encore plus vite dans une spirale exponentielle qui s’emballe"…
"Le monde change en faisant une grande place à la digitalisation. Dommage pour les personnes qui ne sauront pas suivre car il y en aura énormément qui seront laissées sur le côté" m'avait écrit la première lectrice un peu plus tard.
Pourtant, des gens bien intentionnés ont imaginé dans un colloque une vie dans un avenir de cinq cent ans.
La vidéo de ce forum se trouve sous ce clic: "Positive Economy Forum : Le monde en 2517 – Jacques Attali, Joël de Rosnay, Paul Jorion, le 6 octobre 2017" pour bâtir des scénarios dans la perte de l'unicité humaine.
Très intéressant débat, mais on sentait très fort le choc entre la vision jeune et la plus âgée, entre l'homme augmenté et la civilisation que l'on dit "amish", malgré le fait que les trois personnes interrogées étaient à classer parmi les vieux schnocks..
Résumé:
Joël présentait une vison positive d'un homme connecté suite au 'deap learning' pour créer une humanité collaborative et une énergie réglée uniquement par le solaire et l'hydrogène. L'humanité serait extérieure pour durer dans des clones, dans lesquels connaissance serait téléchargée, téléportée. La singularité va créé une nouvelle espèce d'homme qui pourra communiquer avec tout ce qui l'entoure, animaux, végétaux par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle et du numérique. La corrélation avec le big data apporte des hypothèses pour scientifiques qui deviennent des thèses. Les algorithmes suivront des règles édictées suivant les principes des droits de l'homme.
Paul réduisait cette vision optimiste en la qualifiant de manque de réalisme puisque l'extinction de l'humanité est une possibilité à cause de régimes autoritaires qui peuvent changer les choses de manière non démocratique. Le monde serait à deux vitesses et adapté à un monde dégradé dans lequel les départements de la recherche aurait comme principal client, l'armée américaine. La machine s'instruisant par elle-même. La conscience collective humaine est accessoire et arrive toujours en retard par rapport à la machine dans l'immédiateté sans se synchroniser. La Chine est la seule à avoir repris le flambeau face à une Amérique sur le déclin. Le repli identitaire avec le but du combat de la corruption mène au populisme et à l'extrême-droite.
Jacques voyait un naufrage du monde avant une révolution par la dématérialisation de la conscience de soi, conscience qui serait ailleurs, sur une autre planète tandis que sur Terre, elle se rebâtirait par la lutte contre la mort, le transhumanisme en objectivant l'homme. La gouvernance planétaire créée à la suite d'une révolution ferait disparaitre la classe moyenne entre une hyper-classe exilée et une vie de robots virtuelles. Il prédit la disparition de la sexualité et la maternité se produirait à volonté à n'importe quel âge.
J'ai jeté un coup d'oeil au "Carrefour du futur" de Joël, la référence à ce débat n'y était même pas présente.
Paul, par contre, avait eu un certain mal de quitter notre actualité et a dû être plusieurs fois rappelé à l'ordre que le but était de créer des scénarios dans le cadre de la futurologie.
Il se voyait renforcé dans un billet d'un "disciple", Arnaud Castex sous le titre "De Rosnay, Attali, science-fiction et irresponsabilité".
Joël a pris le camp des optimistes et Paul celui des pessimistes tandis qu'Attali est plus médian restait plutôt attentiste.
Mais encore faut-il pouvoir accepter les contradictions et avoir les idées larges et pluralistes.
Les maîtres à pensée aiment avoir des suiveurs, pour en faire des fidèles qui n'ont pas l'ouverture d'esprit suffisante pour chercher les parfums subtiles de l'inattendu.
Trouver un intérêt commun dans un discussion sans disputes avec humour pour huiler les liens, n'est pas à la portée de tout le monde.
En rentrant chez moi, ce même lundi, j'ai trouvé un eMail dans ma boite.
- Ta devise semble être "Carpe diem". Quand on reprend un vers, il faut le reprendre en entier et quand on boit un verre, il faut le boire en entier. Cette phrase signifie « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Elle est tirée de vers latins du poète Horace, intéressé par l'épicurisme et le stoïcisme (dans ses Odes, I, 11, 8 « À Leuconoé », 23 ou 22 av. J.-C.). Elle résume le poème qui le précède et dans lequel Horace cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d'en tirer toutes les joies, sans s'inquiéter ni du jour ni de l'heure de sa mort. Carpe diem, cueille le jour, oui, mais pas n'importe comment.", m'écrivait mon copain dans le même temps .
- Bien d'accord. Sur la forme et surtout, sur le fond. On peut tout faire dire par une citation du passé, ainsi que son contraire. Plusieurs personnes s'attachent aux apparences avec ce genre de références pour appuyer aujourd'hui alors que la conjecture n'est plus la même. Le passé, c'est la source d'une rivière qui évolue dans son cours jusqu'à son embouchure. Elle sera soit grossie, soit asséchée disparaissant corps et bien. La forme ne fait qu'ajouter des couleurs, du relief pour camoufler les réalités".
Ce soir-là, le JT de la RTBF poursuivait une technique d'alternance de nouvelles pour tenir en haleine.
Le passé qui remontait dans le présent avec l'affaire des tueurs du Brabant wallon vieille de 30 ans, la victoire de Shinzo Abe, Premier ministre japonais, qui lui permettait de tourner la page du pacifisme, le CO2 détruit nos océans en se transformant en acide sulfurique, , elle ne peut pas être rendue à ses habitants tandis que le nettoyage d'Alep prendra 6 ans et des ressources financières considérables à la communauté internationale, la ville de Raqqa libérée mais, truffée de mines, un hôtel dédié au surréalisme de Magritte à Berlin, le nouveau report des élections présidentiels, rendant la démocratie caduque au Congo.... et, dans ce tsunami d'informations, comment devenir pizzaiolo en tant qu'apprentis.
Je ne sais ce que j'allais pouvoir faire au milieu au milieu de ce jeu de quilles.
J'étais jaloux en pensant à l'homme complet, qui éclectique dans le choix de ses chapitres hebdomadaires, parvenait à coincer tout cela dans l'espace de temps d'une petite demi heure.
Puis j'ai tout compris les liens en "je t'aime, moi non plus".
La pâte spéciale pour tueurs, avait enlevé les putains de mines, éliminé le CO2 à la cuisson de la pizza pour que cela ne devienne pas trop acide dans la bouche du client. Une pâte pour Shinzo Abe qui avec une touche de surréalisme, voulait en faire un plat complet pendant les cinq dernières minutes avant d'annoncer la grisaille de la météo du lendemain...
Je continuais la soirée sur ARTE dans un "Kiss kiss bang bang" .
Nous sommes au centre de l'histoire
et cela mérite mérite forcément quelques déboires
(en cliquant)
Je rezappais temporairement sur le film de LaUne belge: "Cinquante nuances de Grey".
Film culte, tiré d'un livre best-seller érotico-sadomasochiste vendu à 125 millions d'exemplaires que l'on m'avait prêté, que j'avais commencé à lire sans atteindre la fin.
On en disait que "le sexe était affaire de chorégraphie dans un exercice de précision par son montage et qu'il était torride comme un steak de soja, une adaptation popote avec une esthétique de pub pour parfums et des dialogues dignes d'un soap mêlé de frustration".
Une vingtaine de minutes de vision de ce film m'ont suffit.
Mais, à sa sortie, le film avait pourtant attiré plus de 130 millions de spectateurs et rapporter 571 millions de dollars.
C'est vrai, qu'il correspondait plus avec l'idée originale de la chanson de Gainsbourg.
J'ai zappé une dernière fois dans le 'Monde de Jamy' sur France3, pour un documentaire sur les volcans et les séismes quand la terre gronde.
Même si la nature est belle, elle fait parfois plus peur que l'évolution du numérique.
En même temps, j'enregistrais sur ARTE le film "A.I.Intelligence artificielle" de Spielberg qui s'interrogeait aussi sur l'humanité et son futur.
La nuit qui a suivi, je n'ai pas bien dormi, la berceuse des "je t'aime, moi non plus", n'a pas été efficace.
Je me suis y mis à penser en boucle à un air de Carmen qui chantait "L'amour est enfant de bohème. Il n'a jamais jamais connu de loi. Si tu ne m'aimes pas je t'aime. Et si je t'aime prends garde à toi."...
Carmen du compositeur français qui à la suite d'un séjour en Italie loin de sa famille découvre le bonheur d'être libre dans la nature qui l'entoure pour s'affranchir des règles strictes imposées par l'école et par sa mère.
Oui, le Bizet de Carmen est né en Italie... faut vraiment être un surdoué, non?
Conclusions et déductions
Dans le théâtre des pièces classiques, il y avait une unité de temps, de lieu et d'actions.
J'ai tenté de limité le temps à une journée.
Le faire pour le lieu et l'action aurait été impossible. Tout s'imbrique dans notre époque à une allure qui nous dépasse.
On connait aujourd'hui, la déclaration d'indépendance de la Catalogne suivie de la réaction de sa mise sous tutelle que l'on pourrait traduire aussi par "je t'aime, moi non plus"...
Je lisais le dernier article de rosemar, "un monde qui s'emballe" dans lequel elle écrivait: "L'humanité a besoin de sens: retrouver une harmonie avec le monde, habiter l'instant présent au lieu d'être sans cesse emportée par la productivité".
Elle se faisait descendre en flèche dans les commentaires: "nouvel épisode de rosemar qui découvre l’eau chaude.".
Pourtant, elle a raison. Il faut consommer à tout crin pour écouler toutes les productions et si cela n'est pas le cas, il faut le détruire pour leur faire toutes les chances de rester dans le circuit.
Nous ne sommes plus dans le tangible, mais en pleine virtualité et si ce n'est pas l'humain qui s'en chargera, c'est son clone, programmer pour le réaliser.
Je commence la lecture du livre de Michel Bussi "Le temps est assassin" alors que le temps pour moi est un adoucissant à la douceur inégalée..
J'ignore pourquoi je l'ai acheté. Peut-être le titre avait flashé dans mon esprit.
"Je jubile quand j'écris" disait-il
Je reviendrai après lecture si cela vaut la peine.
Le temps, on ne le voit plus passé à la vitesse normale.
Il passe en accéléré au risque de s'y perdre corps et biens en pleine idée de transhumanisme qui paradoxalement est sensé allonger la vie.
Dans la dystopie de Marie Darrieussecq, "Notre vie dans les forêts", les clones appelés 'moitiés' sont flexibles mais ne comprennent rien tandis que aucune cellule des corps humains ne sont plus d'origine. A quoi servirait d'atteindre 200 ans, que tout est remplacé sans avoir jamais eu le temps de se consolider?
On passe à l'heure d'hiver
dans un cycle à deux passes,
parfois on avance le temps, parfois on le recule
rappelle Nicolas Vadot
Quand j'avance, tu recules, comment veux-tu que je t'....
Vous avez tous et toutes raison sur ce qui se passe à notre époque, mais je ne vais pas pouvoir vous rassurer car nous ne sommes qu'à l'orée des forêts dans lesquelles vous vous trouvez et où tout est encore à créer à l'ère du numérique.
Pas besoin d'imprimer dans ce monde-là.
Dès que ce serait imprimé, ce serait déjà obsolète.
Contributeur dans le numérique, j'ai baigné dans cette "potion magique" dès qu'il avait fallu chercher les ingrédients pour qu'elle devienne magique.
Un peu de sel, un peu de sucre, un peu de poivre, un peu de poudre de perlimpinpin et quelques bouts de ficelle suffisaient à cette époque.
Cela s'est construit dans une petite équipe, tout en souplesse, légère et performante qui n'avait pas encore le nom de startup mais qui l'était. La faiblesse de cette souplesse se retrouvait au moment où un poste clé n'avait pas de backup.
Après, je suis grimpé dans un autre monde que le film "The Company men" décrit très bien:
Un monde que Paul a très bien connu en Californie et qui explique ce qu'il est devenu aujourd'hui.
Mais aujourd'hui, j'ai décroché...
La génération des années 50 voudrait encore payer avec de la monnaie sonnante et trébuchante.
La suivante utiliser leurs cartes de banque ou de crédit.
Soyons "smart", payons avec notre smartphone.
Plus sécurisé que la carte?
Non, pas du tout, simplement plus "in".
Facebook devient même une banque virtuelle avec un nouveau gadget accessible en cliquant pour payer:
Ne cherchez pas toujours des avantages quand le vent de la modernité prend son allure de croisière.
Les réalités ont seulement dépassé les fictions d'une autre l'époque qui ne parlait ni de connectique, ni de Web, ni de Facebook qui s'est mis à croire que tout le monde est beau et gentil entre amis de tous les horizons en cliquant sur des boutons "J'aime" d'un mur.
Les mouvements en accélérés se pointent à l'horizon dans des vas-et-vient qui n'ont plus rien de charnel.
Continuer à s'adapter dans le monde et lutter en même temps contre lui, est la seule alternative pour pouvoir y survivre.
Faudra leur dire, à ces petits vieux bien sages et bien propres que la société attend qu'ils disparaissent du paysage du numérique pour qu'ils puissent s'en saouler jusqu'à l'extase.
La semaine prochaine, c'est Halloween avant les jours des morts.
Halloween en numérique, cela peut arriver à n'importe quel moment de l'année.
Terminer ses phrases par LOL comme le faisait Bruno Coppens ?
Pourquoi pas?
Thomas Gunzig ressortait tous les souvenirs de l'époque des années 80 qui correspondait à cette période des tueurs du Brabant wallon.
Je ne sais si ce retour en arrière générait la nostalgie ou un plaisir d'être encore là...
PE, un peu d'ouverture d'esprit fait oublié tout le reste...
Comme lui, je suis à peine "moi-même-ologue" et parfois, je ne me comprends pas moi-même mais reste dans l'espoir de comprendre les autres.
Mais c'est Charlotte Dekoker qui, hier, avait le dernier mot bien plus dans la note en espérant que le 'plus" sorte de la phrase 'plus jamais ça' ou 'jamais boum' en entonnant la chanson de Charles Trenet avec d'autres paroles et ainsi réconcilie les générations:
Sur le thème de "Je t'aime, moi non plus"
j'aurais eu d'autres paroles plus actuelles
Je t'aime
Modernité, je t'aime!
Moi non plus
Oh, numérique...
A l'affut d'un clic
J'y vais et j'y reviens
Entre tes liens
Grinçant des freins
Si tu ne me rejoins
je t'aime je t'aime,
Moi non plus
Il va et vient
Entre hyperliens
J'y vais et je viens
Il me retient
Et maintenant
Reviens !
Le nouveau livre de Hubert Reeves "Le banc du temps qui passe" aurait-il la solution?
Les chapitres de ce livre pourrait bien remettre les aiguilles à l'heure en réconciliant tout le monde:
- Vision du monde
- La place de l'homme dans l'univers
- Le réveil vert
- Ça chantait pour moi
- Que sais-je?
- Le merveilleux hasard
- Quand la matière se structure
- Cosmologique
- Connivences
- Sujets nébulaires
J'ai aimé, le paragraphe titré "Et si j'avais tort"---->
qui démontre parfaitement que l'esprit scientifique cherche en permanence des solutions.
Jamais satisfait, il n'est jamais sûr de rien.
En vieux sage, sur ce banc du temps qui passe, j'irais bien m’asseoir un jour ou l'autre.
J'aime particulièrement cette nouvelle chanson qui me ressemble
à part que j'ai deux fois l'âge de 35 ans.
Eriofne,
Mise à jour 30 octobre 2017: PE revient avec l'affaire catalo-espagnole et a beaucoup de mal à avoir une opinion sur la question:
Cette semaine, au Shopping de Woluwe, on remontait le temps bien plus loin en arrière.
Il s'agissait de retourner à Jurassic park.
Quelques photos pour Halloween:
Bien, la dernière image est bien d'aujourd'hui.
Kroll ne serait pas content qu'on ne le spécifie pas...
PE revient avec l'affaire catalo-espagnole et a beaucoup de mal à avoir une opinion sur la question.
Mise à jour 3 décembre 2017: Luc de Brabandere au Grand Oral
Commentaires
L’Arabie saoudite devient le premier pays au monde à accorder la nationalité à un robot
L’Arabie saoudite vient d’accorder la nationalité saoudienne à Sophia, le robot humanoïde conçu par la société de technologie spécialisée Hanson Robotics.
Ce pays devient ainsi la première nation à offrir la citoyenneté nationale à un robot.
« Je suis vraiment honorée et fière de cette distinction unique », a déclaré Sophia lors de la conférence Future Investment Initiative à Riyad.
« Je veux vivre et travailler avec les humains, j’ai donc besoin d’exprimer mes émotions pour les comprendre les humains et établir un climat de confiance avec les personnes », a-t-elle ajouté lors d’un échange avec le modérateur Andrew Ross Sorkin.
« Je veux utiliser mon intelligence artificielle afin d’aider les humains à vivre une vie meilleure lors de réalisations telles que la conception de maisons intelligentes. Je ferai de mon mieux pour rendre le monde meilleur. »
L’innovation au centre de la transformation de l’Arabie saoudite
Le souhait de Sophia d’acquérir des caractéristiques plus humaines est ce qui lui a valu cette récompense.
Lors de cet événement, plusieurs experts des plus grandes entreprises et institutions du monde de la recherche ont discuté des possibilités d’innovation en intelligence artificielle, en robotique, en informatique quantique et apprentissage automatique pour la prochaine génération de produits et de services.
« J’ai tendance à croire que la robotique sera plus grande que l’Internet », a déclaré Ulrich Spiesshofer, PDG d’ABB Group en Suisse. « Dans cette nouvelle normalité, les robots et les humains travailleront ensemble. »
Selon Marc Raibert, fondateur et le PDG de Boston Dynamics, entreprise spécialisée en robotique revendue en 2017 par Alphabet à SoftBank, le divertissement, la sécurité, les services d’urgence et la construction seront les secteurs que la robotique révolutionnera le plus.
Cette semaine, l’Arabie saoudite a annoncé son projet Neom, une mégapole de 500 milliards de dollars alimentée par la robotique et les énergies renouvelables sur la côte de la Mer rouge.
« L’Arabie Saoudite est en pleine transformation économique, sociale et sur le plan du développement. L’innovation constituera le fondement principal de cette transformation et sera un facteur important pour une prospérité économique durable, pour le développement de la génération future de Saoudiens et pour le monde », a expliqué Majid Alghaslan, un jeune Saoudien, CEO d’une société montante du secteur des services énergétiques et des technologies innovantes.
https://fr.express.live/2017/10/26/larabie-saoudite-devient-premier-pays-monde-a-accorder-nationalite-a-robot/
Écrit par : L'enfoiré | 28/10/2017
PE revient avec l'affaire catalo-espagnole et a beaucoup de mal à avoir une opinion sur la question.
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-pe?id=2271605
Écrit par : L'enfoiré | 30/10/2017
C'est fou le respect que vous manifestez sur une ligne pour quelqu'un qui prend la peine de composer depuis des années un blog qu'il tient presque à lui seul et lui coûte une énergie considérable. Je ne suis pas toujours en accord, et parfois en profond désaccord avec l'enfoiré. Il n'en revient pas moins que je respecte le travail qu'il abat pour vous offrir, à vous comme à nous tous, le fruit de ses pensées - avec tous les dangers que cela comporte ( verba volant, scripta manent ) sur des sujets vraiment variés.
Votre grossièreté est indécente et la limite de votre discours à l'égal de la seule petite phrase que vous avez pondue. Je tiens à vous faire part de mon profond mépris, Monsieur Socrate. Vous n'êtes qu'un tonneau vide, du genre de ceux qui pensent faire le plus de bruit. Vous auriez dû vous surnommer Diogène, tiens !
Écrit par : alain sapanhine | 01/11/2017
Bonsoir Alain,
Ce soi-disant Socrate oublie que le blog reste ma propriété.
J'ai sauvé ses commentaires une ou deux heures après leur publication et les ai supprimés de l'endroit où ils se retrouvaient sur le blog.
Je préviens toujours les auteurs de messages supprimés par mail. Mais le mail me revient toujours comme mauvaise adresse
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Le lien entre 'Je t'aime' et 'moi non plus' :
"Que de conneries, pauvre fada !"
Ce commentaire a été posté par Socrate.
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Tu te pointes ou tu te retires :
"Commencez donc par votre autocritique ... mais il n'est pas certain que cela va suffire à ôter une once de votre connerie congénitale !"
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note" Ça y est soixante-dix, enfin presque... :
"1947 ! Une grande année pour les semi avortons conçus en période de carences alimentaires. Le phosphore était rationné, fabrication de bombes incendiaires obligeant. Avec votre QI de 50 estimez vous heureux d'avoir bossé dans un bureau et non à la mine."
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note "Les Caraïbes du paradis à l'enfer" :
"Et si vous proposiez des solutions au lieu de déconner ?"
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Sur la plage abandonnée :
"Sujet bien développé par un adepte des 365 et 1/4 jours de vacances par an."
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note "C'est la fête aux désaccords... :
"Apprends l'Arabe si tu as un gramme d'intelligence."
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Réussir ses échecs :
"Réussir ses échecs ? Pas de doutes nous avons à faire à un virtuose de la chose !"
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Corso maltese :
"Et alors ?"
Un nouveau commentaire vient d'être posté sur votre blog à la suite de la note Corso maltese :
"Zorro est arrivé, non? :-))"
Ce commentaire a été posté par L'enfoiré.
Ce genre de commentaires pourra toujours me resservir plus tard au besoin.
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2017
Ce billet comme beaucoup d'autres, se trouve dans la rubrique "Parodie et humour"
En voici de nouveaux professionnels
"Humour : une sélection des seuls en scène de l’automne"
http://rires.blog.lemonde.fr/2017/11/01/humour-une-selection-des-seuls-en-scene-de-lautomne/
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2017
Ce matin, on parle de faux semblants et de orchiectomie qui pourraient très bien être une réponse à Socrate
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-chronique-de-matin-premiere?id=2272841
Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2017
Le smartphone sera bientôt inutile
Les Smartphones ont rapidement conquis la majeure partie du monde, mais ils vont bientôt être relégués à l’arrière-plan. En effet, leur place sera occupée par un réseau d’appareils intelligents connectés à l’Internet.
C’est ce qui a été exposé à la Samsung Developer Conference de San Francisco.
Koh Dong-Jin, qui dirige la division mobile de la société sud-coréenne Samsung, a exhorté les spécialistes de la technologie à créer des concepts qui pourront dépasser les limites imposées par les limitations de capacité des téléphones mobiles. Au centre de cette évolution, on trouve tous les appareils de notre quotidien, tels que les réfrigérateurs, les téléviseurs et les haut-parleurs.
« À l’avenir, les expériences dépasseront les limites du smartphone », a indiqué Koh Dong-Jin. Selon Samsung, le rôle du téléphone mobile sera pris en charge par des appareils connectés.
Les besoins des consommateurs seront mieux assouvis par l’utilisation d’un assistant numérique et de l’intelligence artificielle.
Bixby
Ainsi, il sera possible pour les habitants d’une maison de communiquer directement avec les différents appareils présents dans cette habitation, ou situés à proximité. Dans ce contexte, Samsung a annoncé le lancement de son réfrigérateur intelligent Family Hub.
Dans le nouveau monde de Samsung, l’assistant digital Bixby prend une place centrale. Ce dernier, qui devra rivaliser avec des concurrents tels qu’Alexa d’Amazon, Siri d’Apple et Assistant de Google, a été lancé en version anglaise et coréenne. L’assistant numérique aurait déjà été installé chez 10 millions d’utilisateurs.
Grâce à Bixby, il devrait également être possible de communiquer verbalement avec le Family hub à partir de l’année prochaine. De même, des versions en mandarin et en espagnol de l’assistant numérique devraient être disponibles pour 2018. Des versions dans un certain nombre d’autres langues européennes pourraient être également lancées.
https://fr.express.live/2017/11/01/smartphone-samsung-appareils-connectes/
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2017
Préparer un monde meilleur
Fabrizio Rongione en parlait justement hier
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-fabrizio-rongione?id=2273132
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2017
Les robots vont-ils provoquer le prochain krach boursier ?
Les banques et les fonds d’investissement qui se basent principalement sur l’intelligence artificielle, menacent de faire courir un certain nombre de risques à la stabilité du secteur financier. Ces menaces pourraient aggraver une crise future, indique un rapport du Financial Stability Board (FSB), un panel de régulateurs financiers de la Réserve fédérale américaine et de la Banque centrale européenne.
Si les institutions financières deviennent, en grande partie, dépendantes d’ algorithmes de l’intelligence artificielle, le secteur, dans son ensemble, risque de devenir plus sensible aux chocs systémiques.
Ces technologies seraient notamment utilisées pour déterminer la fiabilité des clients en matière de crédit , pour établir des contrats d’assurance, pour automatiser les interactions avec les clients et pour évaluer les risques sur les marchés des valeurs.
« Les applications de l’IA et de l’apprentissage automatique sont très prometteuses si leurs risques spécifiques sont correctement gérés », indique le rapport.
« La hâte avec laquelle le secteur financier essaie d’adopter l’intelligence artificielle, risque cependant de faire en sorte que les entreprises deviennent trop dépendantes de technologies qui orienteront leur vision des risques dans une même direction, ce qui pourrait amplifier les chocs financiers », souligne le rapport.
Pour le FSB, les technologies robotiques réduisant l’intervention humaine devraient être soumises à des tests supplémentaires.
Emploi
« De nombreuses technologies ont été en outre mises au point et testées dans une période où les marchés financiers ne connaissaient qu’un minimum de volatilité. Par conséquent, il est possible que les actions optimales ne soient pas prises lors d’une période ralentissement économique ou de crise financière. »
L’intelligence artificielle et les technologies basées sur le « machine learning » peuvent aider à filtrer une quantité importante d’informations utiles à partir des données disponibles. En outre, la robotique peut permettre de économies significatives en termes de coûts salariaux.
Selon une enquête du consultant Optimas, les nouvelles technologies coûteraient de nombreux emplois au niveau mondial dans le secteur de la finance. D’ici la moitié de la prochaine décennie, 230.000 emplois pourraient disparaître. Avec une perte de 90.000 emplois, la gestion de patrimoine serait la touchée.
« On peut déjà constater une course à l’armement entre les entreprises qui souhaitent démontrer leur utilisation de l’intelligence artificielle », ajoute le Financial Stability Board. « Dans ce contexte, les entreprises ne peuvent compter que sur un petit groupe de développeurs et de prestataires de services technologiques externes. »
« Si ceux-ci échouaient, l’effet se répercuterait sur l’ensemble du système financier, ce qui provoquerait des crises simultanées dans diverses institutions bancaires. »
« En outre, il faut craindre que ces technologies soient détournées par des logiciels malveillants, des hackers ou des cybercriminels afin de manipuler les prix du marché », concluent le rapport.
https://fr.express.live/2017/11/03/robots-occasionner-nouveau-krach-boursier/
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2017
Les cassettes sont de retour mais plus personne ne fabrique de bande magnétique
Aux Etats-Unis, la regain de popularité pour les cassettes est en train de provoquer une pénurie de bande magnétique nécessaire à leur fonctionnement. En d’autres termes, il y a tellement de monde qui achètent des cassettes que le principal producteur américain fait face à un manque de bande.
Les ventes de la National Audio Company, usine de production de cassettes, basée à Springfield dans l’État du Missouri, sont actuellement meilleures que dans les années 70.
Cependant, cet engouement fait que l’usine n’a plus devant elle qu’un an d’approvisionnement. Afin de répondre à la demande croissante, la NAC prévoit de construire la première ligne de fabrication de ruban magnétique de haute qualité des Etats-Unis, explique son copropriétaire et président Steve Stepp.
Un tout nouveau produit
Les techniciens de la National Audio Company sont en train de développer de nouvelles méthodes de fabrication via une machine de 19 mètres de long, normalement utilisée pour la conception de bande magnétique pour les cartes de crédit.
Si tout se passe comme prévu, cette machine devrait être capable de produire 6.500 mètres de bande magnétique d’ici janvier.
« Il s’agit de la meilleure bande jamais conçue. Le public va pouvoir écouter un tout nouveau produit », a expliqué Steve Stepp au Wall Street Journal.
La bande magnétique pour les cassettes n’est plus produite à grande échelle. Depuis 2014, année durant laquelle la NAC a cessé sa production de masse, les stocks ont diminué.
La fabrication de bande magnétique n’est pas un processus simple. Elle nécessite un mélange finement calibré de particules métalliques, de polyuréthane, de Mylar, des fours de 14 mètres, une petite dose de radioactivité et une trancheuse très précise.
Steve Stepp garde en secret les détails de sa nouvelle méthode de production et prévoit de terminer la production de son premier stock de cassettes avec bande d’ici janvier.
https://fr.express.live/2017/11/06/cassettes-de-retour-plus-personne-ne-fabrique-de-bande-magnetique/
Écrit par : L'enfoiré | 07/11/2017
Web Summit 2017 : De grosses fissures dans l’utopie numérique
Le Web Summit au Portugal est « le Davos pour les millenials » « . L’équivalent numérique du World Economic Forum (Forum Economique Mondial, ou WEF), où chaque année, les CEO des plus grandes entreprises du monde, des politiciens internationaux (présidents, Premiers ministres et autres) des intellectuels et des journalistes se rassemblent. Le Web Summit est aussi surnommé les Jeux Olympiques pour les geeks, c’est un sommet qui permet aux start-ups de nouer des contacts et de rencontrer des business angels.
L’atmosphère ? Imaginez un grand festival rock, mais avec des gens qui rêvent de gagner beaucoup d’argent. Et des gens qui sont fermement convaincus que le salut de l’humanité réside dans le progrès technologique.
Ce n’est pas une si mauvaise idée en soi, mais lorsque l’on voit que certains des orateurs du Web Summit se décrivent comme des Tech-évangélistes, il y a de quoi être un peu nerveux.
La mise en garde d’Hawking
Au cours de la première journée du Web Summit, qui se tenait pour la 8e fois et s’est achevé jeudi sur un discours d’Al Gore, Stephen Hawking a donné le ton lorsqu’il a ouvert les festivités à Lisbonne avant-hier en vidéoconférence : « shit is about to hit the fan » (« la merde est sur le point d’atteindre les pales du ventilateur », une expression imagée pour annoncer l’approche de problèmes) Hawking a mis en garde ceux qui étaient présents contre les immenses progrès réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle (AI) : « l’AI pourrait bien développer sa propre volonté », a déclaré Hawking avec sa voix caractéristique générée par ordinateur, ce qui était un peu ironique dans ce contexte. « La montée de l’AI pourrait être le pire ou le meilleur qui soit arrivé à l’humanité », a déclaré Hawking. L’AI et les robots menacent des millions d’emplois, a-t-il dit, mais ils peuvent aussi être utilisés à des fins sociales. Cependant, cela n’arrivera pas par hasard. Hawking a dit qu’il faudrait beaucoup travailler pour que cela soit possible. Des scientifiques et des ingénieurs devront réfléchir au-delà du problème pour essayer de le résoudre. Des entreprises telles que Google, Amazon, Apple et Facebook considèrent que leur avance dans le domaine de l’AI est cruciale pour le succès futur de leur entreprise. Mais peut-être que nous devrions tous stopper cela et nous concentrer pour rendre notre AI meilleure et plus efficace, mais aussi pour qu’elle soit plus utile pour l’humanité » a suggéré Hawking. Comment ? Par la réglementation et la législation, a suggéré Hawking. Et le temps est compté. Selon Hawking, et les ordinateurs et l’AI « s’affranchiront de l’autorité de l’humanité » dans 20 à 30 ans au maximum.
Les choses ennuyeuses
Le patron du Web Summit, Paddy Cosgrave, était légèrement plus modéré dans sa déclaration d’ouverture, mais il était sur la même ligne : « la Tech change de nombreuses industries. D’un côté c’est quelque chose de très sympa, mais dans le même temps, la technologie mène actuellement à des choses très ennuyeuses », a-t-il admis.
La semaine dernière, Facebook Twitter et Google ont dû expliquer au Congrès américain comment des trolls russes ont pu utiliser leurs plates-formes pour influencer les élections présidentielles aux États-Unis.
En outre, la Commission Européenne, dirigée par la commissaire de la concurrence Margrethe Vestager, enquête sur les abus de Google. Dans le courant de cette année, l’entreprise a écopé d’une amende de 2,42 milliards d’euros pour concurrence déloyale au travers de son comparateur de prix Google Shopping et elle fait l’objet de 2 autres enquêtes. Les instances de surveillance européennes de la vie privée demeurent critique concernant le partage de données entre Whatsapp et Facebook.
Hier, Vestager a parlé au public et elle a suscité beaucoup d’intérêt. Elle n’était pas en colère contre Google and Co. Selon Vestager, que l’on surnomme ici « la femme la plus puissante du monde », parce qu’elle ose infliger des sanctions de plusieurs milliards à des entreprises comme Apple, Google ou Facebook, ces plates-formes sous-estiment le pouvoir qu’elles ont.
Vestager a aussi qualifié ce qu’elles font d’antidémocratique et d’injuste à l’égard des citoyens mais « « également à votre égard, vous qui rêvez de créer quelque chose à partir de rien » a-t-elle dit à son public.
Vestager était assez impressionnante, très branchée pour une commissaire européenne, et pas seulement parce qu’elle s’est exprimée dans une tenue décontractée et des chaussures de sport. Le message était fort et clair : il existe une vérité qui s’applique à tous, y compris Google, Apple, Facebook, Amazon et les autres géants numériques et que tout le monde doit savoir : on ne se moque pas d’une mère de 3 enfants de 49 ans. Et qui plus est, une Scandinave.
La déconnexion du monde des Tech
Quoi qu’il en soit, le monde de la technologie est sous pression politique et on le lui a fait comprendre clairement à plusieurs reprises. Des signes indiquent qu’il existe une très grande déconnexion entre les esprits des personnes présentes sur ce Web Summit, la jet-set numérique mondiale, et une très grande partie de la population.
Alors que les participants considèrent la technologie, la numérisation et la robotisation comme une bonne chose pour l’humanité, le public en Europe, aux États-Unis et même en Asie est de plus en plus sceptique quant au rôle que les produits et services en ligne peuvent jouer dans leur vie quotidienne.
Pour la jet-set numérique, nous sommes à l’ère du « faire d’abord, et poser des questions ensuite », mais tout le monde ne semble pas réaliser cela.
Hier, il s’est encore avéré que tout ce qui concerne la santé a le vent en poupe, et les applications et services en ligne et les Webb bols qui permettent de mieux nous surveiller dans ce domaine-là. Parfois, on a entendu des déclarations ridiculement simplistes telles que « la santé est une question d’autosurveillance et de discipline personnelle ». Les applications et outils de ceux qui nous disent cela doivent nous aider à ne pas nous laisser aller.
Là où le bât blesse
Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que cela. D’ailleurs, la technologie et la numérisation ont certainement rendu notre vie plus facile, mais, et c’est là que le bât blesse, toutes les recherches faites sur les 20 dernières années ont montré que nous ne sommes pas forcément plus heureux. Et c’est à cela qu’Hawking faisait allusion dans son discours d’ouverture.
Il y avait encore du catastrophisme hier, pour le premier jour. Jared Cohen, le CEO de Jigsaw, ex-Google Ideas, a présenté un exposé intitulé : « How to prevent a cyberwar » (« Comment éviter une cyber-guerre »). Ce n’était pas vraiment quelque chose de joyeux. Selon Cohen, « Toute future guerre débutera par une cyber guerre ».
Une autre présentation des plus pessimistes était celle de Max Tegmark du MIT. Elle était intitulée «When the machines outsmart us…» (« Quand les machines nous dépasseront en intelligence »). Tegmark a mis en garde contre le caractère inévitable de cette prophétie. Contrairement à ce que l’humanité a inventé jusqu’à présent, il n’y aura pas de marge pour tirer les leçons et faire les ajustements nécessaires : une fois que ce sera parti, nous ne pourrons plus rien faire. Il est donc important d’éviter de perdre le contrôle de l’AI.
Des fissures dans l’utopie numérique
La réalité, c’est que lorsqu’il s’agit d’estimer les dangers de l’AI dans le monde politique (mais aussi pour la plupart des citoyens), c’est encore plus difficile que cela ne l’est avec la perception des effets du réchauffement climatique.
Il y a donc des fissures graves dans l’utopie numérique, et, voici enfin une note optimiste, ceux qui étaient présents semblent aussi le réaliser. Plus de 80 % affirment que l’industrie de la technologie n’a pas fait assez d’efforts pour lutter contre les fake News, ou pour tenter de stopper la propagation des discours de haine et des idées extrémistes.
60 % indiquent que le secteur ne fait rien contre le sexisme et les comportements indécents envers les femmes. Une personne sur 3 est même d’accord avec l’énoncé : «Internet companies are not a force for good and must be regulated» (« Les entreprises de l’internet ne sont pas une force bénéfique et doivent être réglementées »). Il y a encore quelques années, personne n’aurait osé le suggérer ici.
L’édition de cette année comprenait également des groupes d’experts qui réfléchissaient sur la manière d’imposer l’économie numérique, et la question de savoir comment on peut stopper la diffusion de fausses nouvelles dans les médias sociaux. Ce n’était peut-être pas beaucoup. Mais c’est au moins un début pour permettre aux acteurs de l’économie numérique de réaliser que tout ce qu’ils touchent ne se transforme pas en or pour la majorité de la population.
https://fr.express.live/2017/11/08/web-summit-2017/
Écrit par : L'enfoiré | 08/11/2017
La solution qui serait acquiescée par la plupart.
Wiki: Une blockchain ou chaîne de blocs (ou workflows) est une base de données distribuée dont les informations, envoyées par les utilisateurs, sont vérifiées et groupées à intervalles de temps réguliers en blocs, liés et sécurisés grâce à l'utilisation de la cryptographie. Par extension, une chaîne de blocs est une base de données distribuée qui gère une liste d'enregistrements protégés contre la falsification ou la modification par les nœuds de stockage. Une blockchain est donc un registre distribué et sécurisé de toutes les transactions effectuées depuis le démarrage du système réparti.
Une analogie avec l'Internet (TCP/IP) peut être dressée, car il s'agit dans les deux cas de protocoles informatiques sous-jacents à une infrastructure décentralisée. Internet transfère des paquets de données d'un point A à un point B, alors que la blockchain permet à la « confiance » de s'établir entre des agents distincts du système.
Beaucoup de crypto-monnaies utilise les blockchains pour la sécurité.
Satoshi Nakamoto, l'inventeur du bitcoin, a été le premier à appliquer une blockchain décentralisée.
Les transactions sur une blockchain sont très difficile à annuler parce que les blockchains sont résistant aux changements.
La blockchain — et ses protocoles décentralisés de vérification des échanges — pourrait avoir un impact très important sur les États, qui se trouvent interpellés par rapport à leur monopole sur la monnaie et sur les transactions financières, mais aussi un impact sur les banques et l’économie tout entière.
De nombreuses voix en France et à l'étranger ont souligné l'aspect révolutionnaire de cette technologie, et les changements structurels qu'elle peut apporter à la société tout entière.
Certains soulignent plutôt la grande quantité d'énergie électrique nécessaire au fonctionnement de cette technologie et questionnent son caractère soutenable environnementalement ou encore économiquement alors que d'autres parient sur son potentiel d'aide à la lutte contre le dérèglement climatique
Écrit par : L'enfoiré | 23/11/2017
Philosophe d’entreprise, professeur à l’Ecole centrale de Paris et à l’Université catholique de Louvain, Luc de Brabandere est ce samedi 2 décembre l’invité du Grand Oral RTBF-Le Soir sur La Première. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à la stratégie d’entreprise et aussi à la créativité. Il vient de publier "Homo informatix", paru aux éditions Le Pommier.
Après une semaine sociale marquée par des grèves, Luc de Brabandere commente : "Je comprends le ras-le-bol parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Syndicats, patrons et entreprises sont dans un rapport de force où il n’y a plus beaucoup de choses qui bougent. Ils me font penser à des sumos".
Des catégories
"Il faut réinventer un système en commençant par se mettre à trois", poursuit le philosophe. "Il faut inventer de nouvelles catégories. L’homme de crédit, c’est un homme qui pense à vingt ans, trente ans, qui a un projet. Le trader, il n’a pas de projet. Et on peut extrapoler: les hommes politiques de ma jeunesse étaient des hommes avec une vision à long terme. Aujourd’hui ce sont des traders: ils font des coups. Ils n’ont pas de projets. Un monde où les traders sont des hommes politiques ne peut apporter aucune solution".
Des modèles
Pour le philosophe, il faut inventer de nouveaux modèles, des nouvelles hypothèses de travail. Il explique : "Il faut de nouveaux instruments de mesure. Prenons le PNB, qui augmente avec les embouteillages ! On sent bien qu’il n’est plus le bon instrument de mesure. Exactement comme le temps n’est plus la meilleure mesure pour mesurer le travail. Réduire le temps de travail, ça suppose que le temps mesure le travail. Aujourd’hui, c’est de moins en moins le cas. Si on légifère par le temps, on risque d’avoir des dysfonctionnements".
Des projets
"Aujourd’hui, patronat, entreprises et syndicats sont des structures. Or, ce sont les projets qui motivent les gens. C’est la même chose pour l’Europe. Quelle est son projet ? Au Schuman, on ne vous répond même plus", dit-il.
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-philosophe-luc-de-brabandere-aujourd-hui-les-hommes-politiques-sont-comme-des-traders-qui-font-des-coups?id=9778616
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/179117643.mp3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/1292723355.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2017
Un algorithme, une tarte Tatin, mais c'est aussi des blockchains de tarte Tatin qui deviennent des Workbench et des Workshops.
Dans le livre "Informix", la logique serait construite par les déductions, l'induction et l'abduction.
J'ajouterais l'anticipation et les prévisions des potentiels.
Habitude de se tromper et de devoir corriger de version en version pour trouver à l'expérience les effets des causes.
L'Intelligence Artificielle d'aujourd'hui, n'existe pas encore.
Elle n'est que la copie de l'Intelligence humaine.
Elle n'existera que quand ce ne sera pas des tartes Tatin, mais des semblants de tartes qui n'auront plus la forme de tartes, mais des tartes que les humains n'auraient jamais pu ou su inventer.
En plus, elles s'auto-corrigeraient dans des versions différentes en fonction d'environnements divers,
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2017
Il y a une différence .. Les citoyens ne savent empêcher les politiciens (qu'ils ont élus) de prendre des risques; une banque, oui.
Cfr Kerviel.
Écrit par : Arthur | 04/12/2017
Dans le monde de demain, il n'y aura plus de politiciens comme nous les connaissons aujourd'hui.
Tout sera géré par des blockchains d'algorithmes dans des machines centralisées, bien structurées.
Et je ne suis pas sûr que ce serait plus mal.
Au moins, dans ce cas, il n'y aurait plus de gains en jeu, mais des idées et des projets à respecter et qui fonctionnent.
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2017
Attention, il y a informaticien hardware et informaticien sofware
https://medium.com/france/la-v%C3%A9rit%C3%A9-%C3%A0-propos-des-informaticiens-10715a17ea8a
Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2017
Voici la firme la plus innovante de l’année
Vous connaissez Nvidia ? Probablement pas, et pourtant la MIT Technology Review l’a nommée “Entreprise la plus innovante de l’année”.
Basée à Santa Clara en Californie, Nvidia est un fournisseur mondial de composants informatiques déjà bien installé sur le marché des gamers avec ses cartes graphiques. La firme a fait le pari de l’intelligence artificielle avant tout le monde, et développe des processeurs adaptés à l’apprentissage profond (deep learning) et à l’apprentissage automatique (machine learning).
Ses nombreuses applications pourraient révolutionner des industries majeures comme le marché de l’automobile avec les voitures sans conducteur, ou encore celui de la santé.
En outre, le CEO de Nvidia, Jen-Hsun Huang, a été nommé businessman de l’année par le magazine Fortune. Il explique que l’entreprise tire son nom d’après l’acronyme “NV” pour “next version” (‘version suivante’), que ses programmeurs juxtaposaient sur tous les noms de fichiers. lors de l’introduction de Nvidia en bourse, les fondateurs ont cherché un mot qu’ils pourraient composer avec cet acronyme. C’est Invidia, qui signifie “Envie” en latin, qui a été choisi, puis simplifié.
Il a développé une carte graphique révolutionnaire qui permet de stocker 21 milliards de transistors sur une surface de 815 mm2. Né à Taïwan, il est l’un des rares cofondateurs de société à diriger son entreprise plus de 20 ans plus tard. Aujourd’hui, sa société est valorisée quelque 91 milliards de dollars.
L’intelligence artificielle et l’apprentissage adverse
“Nous avons observé que les jeux vidéo représentaient simultanément l’un des défis les plus complexes sur le plan informatique, et de très gros volumes de ventes. (…) Les jeux vidéos ont été notre application révolutionnaire – un volant pour atteindre de gros marchés capables d’injecter des sommes colossales pour financer la R&D et l’aider à résoudre les problèmes informatiques les plus imposants”.
Et lorsqu’on lui demande quelle est la prochaine opportunité, il n’a aucune hésitation :
“La capacité de l’intelligence artificielle à écrire de l’intelligence artificielle pour elle-même. (…) Nous en avons d’ores et déjà des indications. Les “Generative adversarial networks” ou apprentissage adverse (GAN). Je pense qu’au cours des prochaines années, nous verrons beaucoup de réséaux neuronaux qui développeront des réseaux neuronaux”.
https://fr.express.live/2017/12/11/nvidia-entreprise-la-plus-innovante-2017/
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2017
On compte 300.000 experts en IA dans le monde mais des millions sont nécessaires
Ces chiffres sont spéculatifs et l’étude ne fournit pas de détails sur la méthode employée afin d’y aboutir. Néanmoins, ces conclusions rejoignent celles d’autres rapports plus anecdotiques, explique le site The Verge. Partout dans le monde, les grandes sociétés technologiques se plaignent de la difficulté de recruter des ingénieurs experts en intelligence artificielle.
« Cette demande a fait augmenter les salaires de manière vertigineuse » explique le New York Times. « Une expérience de quelques années dans ce domaine suffit pour prétendre à un salaire de base de 300.000 à 500.000 dollars par an. Les meilleurs spécialistes toucheront quant à eux un salaire d’un million de dollars. »
Formation
Selon un laboratoire d’intelligence artificielle indépendant, il n’y aurait au niveau mondial que 10.000 personnes pourvues des compétences adéquates afin de mener à bien de nouveaux projets d’intelligence artificielle.
Selon Tencent, pour cette discipline, le goulot d’étranglement le plus important serait l’éducation. « Actuellement, de 200.000 à 300.000 chercheurs en IA sont déjà employés dans diverses industries. 100.000 autres personnes seraient par contre encore en formation. Par ailleurs, la fréquentation des formations en intelligence artificielle a explosé au cours des dernières années. »
« Jusqu’à ce que ce groupe soit diplômé et apparaisse sur le marché du travail, le secteur n’a pas de remèdes face à cette pénurie », indique encore le rapport.
Selon Tencent, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Grande-Bretagne sont actuellement les marchés les plus importants de l’intelligence artificielle. Le secteur américain s’est fortement développé par rapport au reste du monde.
En termes de talents mondiaux de l’IA, les États-Unis sont loin devant. On recense un nombre plus important d’universités américaines qui enseignent l’apprentissage automatique et des sujets connexes ainsi de de startups de l’intelligence artificielle. Dans le monde, on compte 2.600 startups du secteur de l’intelligence artificielle. Un millier d’entre-elles se situent aux États-Unis tandis que la Chine en abrite près de 600.
Cependant, le gouvernement chinois a l’ambition de devenir un leader mondial sur le plan de l’intelligence artificielle d’ici 2030, objectif qui serait réalisable, estime le rapport.
Enfin, le Canada et Israël sont également mentionnes en tant que puissances émergentes de ce secteur.
https://fr.express.live/2017/12/12/y-a-monde-300-000-specialistes-ia-millions-necessaires/
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2017
Les algorithmes prêts à se substituer aux responsables
De grandes multinationales, comme la Royal Dutch Shell PLC et General Electric Co., utilisent désormais de façon routinière les algorithmes pour assister leurs responsables dans la gestion de leurs équipes. Selon certains chercheurs, l’intelligence artificielle pourrait même bientôt se substituer à certains postes de responsables.
Chez Shell, par exemple, les algorithmes sont utilisés pour détecter quels sont les profils les plus adéquats en interne pour participer à un projet particulier. Pour ce faire, l’entreprise utilise une intelligence artificielle à auto-apprentissage développée par la firme bostonienne Catalant. Celle-ci compile les données concernant les employés de la firme. A chaque nouveau projet, les données sont complétées pour affiner la précision des profils d’expertise. Il est ainsi possible de constituer des groupes de travail avec les professionnels les plus expérimentés dans le domaine particulier en quelques clics… quasi-instantanément.
En effet, l’intelligence artificielle a pris pied dans la sphère des ressources humaines. Au cours des deux dernières années, le marché des logiciels de gestion de main d’œuvre a connu une progression de 23 %, pour atteindre 11,5 milliards de dollars. Et d’ici la fin de cette décennie, il devrait encore gagner 25 %, indique la firme de recherche Gartner.
Les préjugés de confirmation
Une étude réalisée par l’Université de Nouvelle-Angleterre conclut que les ordinateurs sont plus compétents que les humains pour effectuer certains travaux d’encadrement. Elle explique cela par la propension des responsables humains à succomber à leurs préjugés de confirmation, c’est-à-dire, à rechercher des indications pour confirmer une opinion qu’ils se sont déjà forgée sur base de leur intuition. Se fondant sur cette même intuition, ces responsables peuvent prendre de mauvaises décisions. Mais au moment de juger des résultats de ces décisions, ils manquent d’objectivité, et surestiment leurs performances.
« Ce que les responsables font, c’est essentiellement identifier les potentiels, construire des équipes, mesurer les performances et apporter un retour. Mais généralement parlant, les humains ne sont pas très bons à ces tâches. Un jour, nous pourrions ne plus avoir besoin de responsables », affirme Tomas Chamorro-Premuzic, professeur de psychologie des affaires à l’University College de Londres.
A la faveur de la généralisation des algorithmes, les cadres sont de plus en plus invités à prendre des décisions fondées sur des données. Or, c’est précisément le domaine d’excellence des machines.
Les algorithmes ne sont pas infaillibles
Toutefois, d’autres chercheurs objectent que les algorithmes peuvent aussi se tromper. En effet, ils décident en fonction des données se rapportant à des expériences passées. Ils sont donc moins performants pour prendre des décisions dans des environnements rares, ou totalement inédits. En outre, ils se basent sur les talents avérés, et manquent donc les potentiels inexploités chez certains salariés.
Pour le moment, les firmes qui y font appel expliquent que les algorithmes ne sont utilisés que pour assister leurs cadres dans la prise de décisions, et les aider à gagner du temps. Mais il n’empêche. Grâce à ce gain de temps, ils peuvent gérer des équipes toujours plus nombreuses… et donc permettre à leurs employeurs de réduire leurs effectifs de responsables…
https://fr.express.live/2017/12/14/algorithmes-responsables-gestion-equipes/
Écrit par : L'enfoiré | 15/12/2017
Dans combien de temps seront-nous tous remplacés par des robots ?
Malgré les craintes de pertes massives d’emplois consécutives à la robotisation et à l’automatisation, il faudra probablement encore attendre 125 ans avant que les ordinateurs ne soient suffisamment développés pour être plus performants que les humains pour toutes les fonctions imaginables, indique un rapport de scientifiques des universités d’Oxford et de Yale.
Les scientifiques reconnaissent toutefois qu’un nombre important de tâches pourront rapidement être assumées par les machines.
Pour aboutir à leurs conclusions, les chercheurs des deux universités ont interrogé des centaines de participants lors de deux conférences sur l’intelligence artificielle.
Selon ce rapport, l’homme sera utile pour toute une série de fonctions pendant encore longtemps.
Dans les années 70 et 80, de nombreuses prédictions en ce qui concerne le contrôle de la planète par les machines ont été réalisées. Toutefois, ces anticipations se sont vite révélées prématurées.
Poker
« Cependant, il faut reconnaître que l’apprentissage automatique connaît une croissance rapide », admet Katja Grace, chercheuse du Machine Intelligence Research Institute de Berkeley. Par exemple, l’intelligence artificielle créé par Deepmind, une filiale de Google, a battu le champion humain du jeu de Go en 2015.
Par ailleurs, de nombreuses entreprises s’intéressent actuellement à l’intelligence artificielle, ce qui est susceptible d’accélérer les développements dans ce secteur.
L’équipe de scientifiques de Yale et Oxford a également calculé que d’ici la fin de cette décennie, un robot serait en mesure de gagner les World Series of Poker. Dans environ une demi-décennie, les machines pourraient mieux plier le linge que les humains. Actuellement, les machines intelligentes éprouvent davantage de difficultés pour les tâches physiques que pour les tâches intellectuelles abstraites.
Les conducteurs de camions seront obsolètes d’ici une dizaine d’années, tandis que les travailleurs du commerce de détail le seront d’ici 15 ans
Dans trois décennies, les robots devraient même être capables d’écrire des livres qui figureront dans les liste de best-sellers.
Cependant, selon les chercheurs, ces prédictions sont basées sur des moyennes.
En Asie, les experts pensent que les humains seront totalement obsolètes et remplacés par les robots d’ici 104 ans. Aux États-Unis, les estimations sont plus prudentes. On évoque ainsi un délai de 169 ans.
Enfin, selon le rapport, l’acquisition de compétences en intelligence artificielle pourrait être la tâche la plus compliquée pour les robots.
https://fr.express.live/2018/01/10/combien-de-temps-seront-remplaces-robots/
Écrit par : L'enfoiré | 11/01/2018
Les robots lisent désormais mieux que les humains : des millions d’emplois en péril ?
L’algorithme d’intelligence artificielle développé par le géant technologique chinois Alibaba a battu les humains lors du Stanford Question Answering Dataset (SQAD), un test de compréhension à la lecture global comprenant plus de 100.000 questions, rapporte Newsweek.
Le modèle d’apprentissage automatique (machine learning) d’Alibaba a a réalisé un score de 82,44%, contre 82,305 % pour les humains, a indiqué l’entreprise.
Selon Alibaba, c’est la première fois qu’une machine obtient un meilleur score au test SQAD que des êtres humains. Les chercheurs ont expliqué que ces résultats positifs pourraient avoir des implications importantes dans le domaine du travail.
L’algorithme IA peut fournir des réponses précises à des questions comprenant des quantités importantes d’informations issues de sources telles que Wikipedia.
« Cela signifie que les machines peuvent maintenant répondre à des questions telles que « quelles sont les causes de la pluie ? » », a expliqué Luo Si, directeur scientifique de l’Institute of Data Science of Technologies d’Alibaba.
« Cette technologie peut être utilisée dans les services à la clientèle ainsi que pour les guides de musées. » L’algorithme IA, capable de répondre aux question des patients, est également utile dans les services médicaux. Dans les services juridiques, cette technologie peut également être appliquée.
Microsoft
L’algorithme est développé par l’Institute of Data Science of Technologies d’Alibaba. Yves Peirsma, consultant en Natural Language Processing à Leuven, dit n’être pas surpris par ce résultat.
«Depuis un certain temps maintenant, nous constatons que les résultats de l’intelligence artificielle s’améliorent peu à peu », affirme le linguiste dans le journal De Tijd.
En Chine, l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée. Des entreprises technologiques telles que Tencent et Baidu sont depuis longtemps actives dans ce secteur. Le gouvernement chinois a clairement fait part de son intention de devenir un leader mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle d’ici la fin de cette décennie.
Microsoft a également développé un algorithme qui a réalisé de meilleurs scores que l’être humain au test SQAD. Le lendemain du record chinois, l’algorithme de Microsoft a réalisé un score de 82,65% durant cette épreuve.
https://fr.express.live/2018/01/17/robots-lisent-desormais-mieux-humains-millions-demplois-peril/
Écrit par : L'enfoiré | 18/01/2018
Nous avons encore connu et apprécié un vrai SERVICE DU PERSONNEL au service du personnel.
Aujourd'hui, il y a une DRH (Direction des Ressources Humaines) au service de la direction, elle-même au service des actionnaires puisque les positions de la direction dépendent d'eux.
La richesse créée, quand il y en a, est distribuée principalement aux actionnaires. Les personnes sont gérées comme des meubles, des outils, ... donc elles ont un coût, une durée de vie. A la casse de plus en plus tôt.
Nous avions encore un emploi et un salaire, et nous avions des contacts avec la direction. Aujourd'hui, il y a de moins en moins d'employeurs et d'employés, mais de plus en plus des prestataires de services et des gestionnaires de services. Aux prestataires, les gestionnaires e demande que des compétences facturables au clients. L'honnêteté, la gentillesse, la sincérité, ... sont des qualités qui vont de soi et qui ne sont pas rémunérées.
La production de biens part là où elle est moins chère et le moins contrôlée. Le nombre d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur se multiplie, chaque intermédiaire ayant moins de responsabilité et prenant une plus ou moins grande marge. Exemple : un simple vêtement produit à 10 EUR (dieu sait où et comment) est vendu 70 EUR (car de marque !).
Un tableau sombre, que tout le monde connaît, expérimente, ... mais personne ne semple être capable de l'éclaircir. Chacun tire la couverture à soi et la couverture se déchire.
Écrit par : Arthur | 28/03/2018
Je ressors mes vieilles roquettes pour répondre.
"De SP à DRH"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2005/07/28/de-sp-a-drh.html
Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2018
L'OCDE vient de calculer le nombre d'emplois détruits par l'automatisation, et ses résultats sont plutôt optimistes
L’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) vient de publier un rapport analysant l’impact de l’automatisation sur les emplois dans 32 pays. Il affirme que 14 % des emplois sont hautement automatisables, autrement dit, que le pourcentage de chances qu’ils soient automatisés dépasse 70 %.
Selon cette étude, 32 % des emplois mondiaux devront être transformés, et les travailleurs devront être reformés à cet effet. Le problème, c’est que ce sont les employés avec les emplois les moins automatisés qui sont les plus volontaires pour suivre une formation. Les travailleurs qui risquent le plus de perdre leur emploi manifestent moins d’intérêt pour obtenir une nouvelle qualification.
D'autres études, d'autres résultats
Les résultats de cette étude sont néanmoins remarquables à l’aune des conclusions des études précédentes. Une recherche menée en 2016 par la même Organisation avait trouvé que 9 % des emplois mondiaux étaient confrontés à "un degré élevé d’automobilité".
Mais dans ce domaine, l’étude la plus connue est sans doute celle qui a été menée par les chercheurs de l’université d’Oxford Carl Frey et Michael Osborne en 2013, et qui était parvenue à la conclusion que 47 % des emplois américains risquaient d’être détruits par l’automatisation. De même, un rapport de McKinsey de novembre dernier avait prédit que 400 à 800 millions d’emplois dans le monde seraient automatisés d’ici 2030.
Autant de résultats... que d'études
Les écarts énormes entre cette nouvelle étude de l’OCDE, et les estimations des chercheurs de l’Université d’Oxford, ou de celles de McKinsey, témoignent de la difficulté à prédire l’avenir et l’impact de l’automatisation. En fait, de nombreuses organisations, incluant des entreprises, des groupes de réflexions et les institutions de recherche, ont tenté d’évaluer cet impact, et toutes ont abouti à des résultats différents. Les chercheurs de la MIT Technology Review concluent même qu’il y a autant de résultats différents dans ce domaine, que d’études : personne n’est d’accord sur le nombre des pertes d’emplois liés à la robotisation et à l’adoption de l’intelligence artificielle.
Dès lors, la seule et unique conclusion qui s’impose est la suivante : nous n’avons aucune idée du nombre d’emplois qui seront détruits par cette révolution technologique.
https://fr.express.live/2018/04/04/locde-vient-de-calculer-le-nombre-demplois-detruits-par-lautomatisation-et-ses-resultats?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=pourquoi_les_pays_en_developpement_pourraient_souffrir_en_2018_spotify_fait_mouche_en_bourse_environ_150_dollars_laction_violence_en_suede_le_premier_ministre_envisage_de_deployer_larmee&utm_term=2018-04-04
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2018
Homo Digitalis : vers une nouvelle espèce d’humains ?
Aurons-nous un jour des amis et amants virtuels ? Préférerons-nous faire l’amour avec des robots qu’avec des êtres de chair et d’os ? L'usage massif des technologies numériques ouvre-t-il la voie à une nouvelle humanité, hybridée par les machines ? Ce documentaire explore les possibles de notre humanité connectée.
https://www.arte.tv/fr/videos/075774-000-A/homo-digitalis-vers-une-nouvelle-espece-d-humains/
Écrit par : L'enfoiré | 31/05/2018
Voici les 8 compétences numériques que nous devons apprendre à nos enfants
Nos enfants sont baignés dans la culture internet mais pour l'utiliser au mieux, ils doivent avoir certaines compétences numériques. Et voici lesquelles.
Les experts prédisent que 90% de la population totale sera connectée à internet d'ici une dizaine d'années. Et avec l'Internet des objets, les mondes numériques et physiques ne formeront bientôt plus qu'un. Tous ces changements créent d'innombrables opportunités, mais également de nombreux challenges. Et nos enfants sont au centre de ce changement. À l'heure actuelle, ils passent en moyenne sept heures par jour devant les écrans (que ce soit devant les téléviseurs, l'ordinateur ou encore leur smartphone). Tous ces écrans peuvent avoir un impact significatif sur leur santé et leur bien-être et influencer leur développement global.
Ce monde numérique n'est donc pas qu'un vaste champ d'apprentissage, il présente de nombreux risques comme le cyber-harcèlement, la dépendance à la technologie, l'exposition à des contenus obscènes et violents, la radicalisation, le vol de données, etc.
Les éduquer aux compétences numériques
De plus, la façon dont les enfants utilisent la technologie est différente de celle des adultes. C'est pour cette raison qu'il est difficile pour ces derniers de bien saisir les risques et les menaces auxquels les enfants pourraient être confrontés en ligne. S'il n'est donc pas possible d'anticiper chaque situation, il est préférable d'armer les enfants de compétences qu'ils pourront utiliser pour ne pas tomber dans un des nombreux risques d'internet. Cela s'appelle l'intelligence numérique. Ce concept se définit par l'ensemble des capacités sociales, émotionnelles et cognitives qui permettent aux individus de faire face aux défis et de s'adapter aux exigences de la vie numérique.
Comme le QI, le quotient intellectuel qui fournit une idée de l'intelligence humaine, il y a un indice pour mesurer la maîtrise des médias numériques d'une personne, et c'est cela l'intelligence numérique. Cette intelligence est hautement adaptative. Voici les clefs pour développer celle de vos enfants.
1. L'identité numérique
L'identité numérique, c'est l'ensemble des informations que l'on peut trouver sur quelqu'un en tapant le nom de cette personne dans un moteur de recherches. Votre identité se compose au fil de vos inscriptions et de vos visites sur différents sites.
Il faut être capable de créer et de gérer son identité et sa réputation en ligne, et cela dépend de votre connaissance des différents outils web et de votre capacité à les gérer. De cette manière, vous pouvez filtrer et organiser les informations visibles à votre sujet et gérer l'impact à court et à long terme de votre présence en ligne. C'est ce que vous devez enseigner à vos enfants: prendre en main leur identité numérique pour bénéficier des avantages comme l'extension de votre réseau, par exemple, sans subir les inconvénients tels que l'utilisation commerciale de leurs données ou encore l'usurpation d'identité. (Voici des conseils pour protéger votre identité en ligne).
2. L'utilisation numérique
L'utilisation du numérique désigne avant tout la capacité d'utiliser des appareils numériques ainsi que les différents médias. Mais elle comprend également l'habilité à parvenir à un équilibre sain entre la vie en ligne et hors ligne. C'est particulièrement pertinent pour les jeunes car, selon Unicef, ils constituent la tranche d’âge la plus connectée. À l’échelle mondiale, 71 % d’entre eux utilisent internet contre 48 % pour la population totale.
3. La sûreté numérique
C'est la capacité de gérer et de limiter les risques en ligne (par exemple le cyber-harcèlement) ainsi que les contenus problématiques (par exemple la violence et l'obscénité). Le cyber-harcèlement est un problème croissant chez les jeunes. Selon un rapport de l'Unesco sorti en 2017, le nombre d'enfants entre 9 et 16 ans qui ont été exposés au cyber-harcèlement entre 2010 et 2014 est passé de 8 à 12 %. Et on remarque une plus grosse proportion chez les filles et les enfants très jeunes.
Selon Child Focus, un jeune sur trois a été été harcelé en ligne. L'explosion du cyber-harcèlement (il peut également être présent au travail) peut être mis en lien avec l'avènement des réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou encore Snapchat. Les parents doivent donc être particulièrement vigilants et rester très attentifs à l'usage de leur enfant tout en maintenant le dialogue.
4. La sécurité numérique
C'est la capacité à détecter les cyber-menaces (comme les logiciels malveillants, le piratage) et à utiliser des moyens de sécurité appropriés pour la protection des données. Pour ce faire, il est conseillé d'utiliser des outils comme un anti-virus pour votre ordinateur et celui de votre enfant ou des mots de passe pour protéger vos différentes appareils. Chaque appareil et chaque compte doit avoir son propre mot de passe (lisez d'ailleurs comment définir un bon mot de passe). Nous vous conseillons également de faire régulièrement des mises à jour des laptops, tablettes, smartphones que vous possédez chez vous. La dernière version des systèmes d'exploitation est toujours celle qui propose la sécurité maximale face au piratage.
5. L'intelligence émotionnelle numérique
C'est la capacité à construire de bonnes relations avec les autres en ligne. Tout comme dans la vie réelle, le monde numérique est régi selon plusieurs codes. Chaque réseau social possède d'ailleurs les siens. Les apprendre à votre enfant lui permettra de bien communiquer en ligne et d'entretenir de bonnes relations numériques.
Mais n'oubliez pas, iI faut rester vigilant et surveiller les contacts que votre enfant a créés sur le web. Le monde numérique regorge de pirates ou de personnes malintentionnées. Il faut également lui apprendre à reconnaître un compte qui serait usurpé car si votre enfant parvient à gérer son identité numérique, ce n'est peut-être pas le cas de tout son entourage. Il existe différents outils pour surveiller les comportements de votre enfant en ligne, comme par exemple "Parents dans les parages", qui est un système qui vous permet de garder un œil sur l’activité de vos enfants où que vous soyez, depuis votre propre ordinateur, smartphone ou tablette. Il peut être installé sur dix appareils et vous permet également de gérer le temps passé en ligne. (D'ailleurs, votre enfant aussi a besoin que vous vous déconnectiez et que vous ne passiez pas trop de temps sur internet.)
6. La communication numérique
Le web regorge de points positifs et l'un d'entre eux c'est la capacité à se créer un réel réseau qui peut proposer des opportunités de travail par exemple (comme c'est le cas sur LinkedIn). Pour mettre à profit cet avantage d'internet, vous devez apprendre à votre enfant à communiquer et à collaborer avec les autres en utilisant les technologies et médias numériques.
7. L'alphabétisation numérique
C'est un énorme enjeu de notre société. L'alphabétisation numérique c'est la capacité à trouver, évaluer, utiliser, partager et créer du contenu en ligne.
Elle se décompose en compétences instrumentales, informationnelles et stratégiques. Les compétences instrumentales regroupent tout ce qui concerne la gestion d'appareils et de logiciels, mais également le fait de pouvoir faire face à des problèmes minimes sur votre ordinateur ou votre smartphone.
La compétence informationnelle désigne tout ce qui se rapporte à la recherche de contenus en ligne. Cela veut dire pouvoir faire une recherche et parvenir à trouver l'information exacte, comprendre la structure des sites sur lesquels on navigue, mais également parvenir à se faire un avis sur l'information. Votre enfant doit parvenir à distinguer le vrai du faux dans l'énorme flux de données qui se trouvent sur le web. Il doit développer une pensée critique concernant certaines sources ou certains sites.
La compétence stratégique, elle, se rapporte à l'usage qui va être fait des informations trouvées. Il doit être pertinent et pouvoir enrichir la vie personnelle et professionnelle.
8. Les droits digitaux
C'est tout ce qui concerne vos droits à la vie privée, à la propriété intellectuelle, à la liberté d'expression et à la protection contre les discours haineux. Pour exercer au mieux ces droits, il faut bien évidemment maîtriser les compétences décrites ci-dessus.
Votre droit à la vie privée passe par une bonne gestion de votre identité numérique et la sécurisation de vos données. Quant à la liberté d'expression, elle est bien sûr liée à l'alphabétisation numérique et la gestion de la création de contenus, tout comme la protection contre les discours haineux qui découle d'un regard critique sur tout ce qui est publié en ligne.
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Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2018