Le lien entre 'Je t'aime' et 'moi non plus' (28/10/2017)

0.JPGJ'écoutais récemment cette chanson "Je t'aime, moi non plus" sur radio Nostalgie.

Wiki nous raconte l'histoire de cette chanson célèbre: 

"Fin 1967, Brigitte Bardot demande à Serge Gainsbourg de lui écrire « la plus belle chanson d'amour qu'il puisse imaginer ».

Il l'écrit en une seule nuit.

Lors de sa sortie à la radio, la chanson fait scandale.

Gunter Sachs,  mari de Brigitte, jaloux, les menace de poursuites en justice. Plus d'autres diffusions et rupture sentimentale entre Brigitte et Serge qui voulait en faire un tube.

Serge, frustré de l'interdiction demande à sa nouvelle conquête, Jane Birkin d'interpréter la chanson avec lui, une octave plus haut, mêlée aux soupirs explicites pour y apporter une teinte d'innocence dévoyée.

Le disque sort en 1969 avec la mention « Interdit aux moins de 21 ans ». 

Mention qui ajoute à l'attirance  du public et en fera un tube.


Je ne sais si vous avez essayé de répondre "moi, non plus" dans le coin d'une oreille de votre moitié lors d'une étreinte alors qu'elle vous dit "je t'aime" .

Ce serait l'avortement immédiat d'une idylle qui aurait commencé dans la chaleur de la nuit.

Oui, une chanson peut très bien désunir les "amants unis".

Alors, je me suis retourné vers les figures de style les plus approchantes pour expliquer le choix de Gainsbourg.

Serait-ce une litote, une atténuation qui suggère le plus en disant le moins, souvent à l'aide d'une tournure négative?

A part si vous avez une femme de lettre dans votre lit, je ne suis pas sûr que cela soit bénéfique pour apporter une emphase à votre amour.

Une antiphrase l'expression d'une idée par son contraire avec une ironie clairement perceptible d'où nécessité du contexte ou de l'intonation?

Dans ce contexte particulier sous la couette, exercer son ironie? Pas sûr non plus que cela marche du tonnerre.

Un oxymore, alors?  Il décrit une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise pour exprimer ce qui est inconcevable et rendre compte de l'absurde.

J'ai l'impression qu'au levé du lit, si vous avez essayé de vous justifier avec une figure de style, le charme serait rompu sans rémission.

J'ai cherché et j'ai peut-être trouvé une logique drastique chez les médias officiels ou non qui tentent d'intéresser leur auditoire dans une chaîne ininterrompue de bonnes et de mauvaises nouvelles en douche écossaise.

 

Mon lundi 23 octobre

Je commençais la journée en écoutant dans mon lit, Fabrizio Rongione qui s'était autoproclamé indépendant de Matin Premièrepodcast

1.JPGLes idées d'autonomie, Brexit, CatalExit, VénétExit et la LombardExit font partie de l'air du temps et germent dans les cerveaux pour raisons de différences de cultures, de langues, de PIB ou d'idées politiques ou autres.

Comme Fabrizio, j'aurais peut-être dû me retirer sur mes propres idées et m'autoproclamer indépendant de cette nouvelles journée.1.JPG

Mais ce serait trop simple d'être indépendant de ses paroles, de ses actes, exempts de toutes contraintes.

La mode est à la soustraction par le symptôme de défiance plutôt qu'à l'addition.

Comme tous les lundi, je quittai mon domicile pour aller à la pêche aux informations.

En chemin, je téléphonai à une lectrice qui s'inquiétait de ne pas recevoir ses news depuis qu'elle s'était inscrite comme réceptionnaire.

Elle n'avait seulement pas compris que ce n'était pas moi qui les envoyais, mais le système du blog lui-même sous sa propre adresse.

La conversation s'est poursuivie dans une certaine philosophie très terre à terre.

Au magasin, j'ai commencé par consulter,  le magazine "Horoscope".

Mécréant notoire, je n'avais jamais fait cela.

Était-ce une signe pour la suite? 

Avec le sourire, je lisais:

- Vierge: grand retour de la confiance en soi après avoir fixé haut la barre. Les succès pleuvent et ça marche. Pour le reste, il faux vivre nature et se relaxer, les finances mises de côté".

"Une Vierge peut en cacher une autre", était-il ajouté... 1.JPG

Après, je me suis replongé dans le dernier "Psychologies".

Il y avait un article qui proposait "Raconte-moi une histoire relaxante, plus ludique 1.JPGqu'un massage sur fond de musique zen... Un conte de notre enfance".

Je me suis dit qu'il faudrait que j'en écrive plus souvent de ce genre d'histoire.

Le test du mois, je l'avais déjà fait. Il devait tester ma vulnérabilité ou ma résistance.

Mon talon d'Achille d'après le test proposé, je vous le donne en mille: "Mon exigence morale".

Le test du Psychologies précédent m'avait déjà classé parmi les "tyran".

Il y a peut-être du vrai... mais on ne se refait pas...

Au retour de ma promenade, une autre lectrice, désappointée me dit qu'elle se sentait dépassée dans sa profession et que le monde du numérique lui faisait perdre pied à ne plus se sentir suivre le mouvement dans lequel, elle se sentait pourtant bien à l'aise jusqu'à il y a peu.

Plus tard, dans ma voiture, j'écoutais, avec beaucoup d'attention, l'interview de Marie Darrieussecq au sujet de sa dystopie "Notre vie dans les forêts"podcastpodcast

Histoire de trafic d’organes, de gérontocratie, de totalitarisme sanitaire et politique avec les questions "qu'est-ce qui fait un être humain, un animal ou un arbre? Comment habiter la Terre?

Elle écrit: "Marie, une femme au fond d’une forêt. Son corps et le monde partent en morceaux. Psychologue, elle se souvient qu’elle rendait visite à une femme qui lui ressemblait trait pour trait et qu’elle tentait de soigner. Des êtres étranges, flottants, des clones appelés 'moitiés' ont été emmenés avec eux dans leur fuite comme banques d'organes pour gens aisés".

Angoisse d'une catastrophe, d'une chose imminente ressentie par tous que la Terre ne va pas pouvoir nous supporter plus longtemps. Une chose qui est allé trop vite pour notre cerveau ou pour notre inconscient. On n'a pas imprimé. On est dans un univers où il faut être productif à nouveau le plus vite possible. Il faut trouver une fine ligne entre la nécessité de continuer à s'adapter dans le monde et à lutter contre lui. Ça prend du temps pour se réparer avec les outils qu'on peut trouver en soi et chez les autres, dans les livres, au cinéma, dans la musique... C'est une question comme un testament, une logique absolue du désastre, d'une comédie avec une urgence politique, climatique, écologique. Une question très excitante de savoir où on va atterrir dans notre époque passionnante."

Je transmets l'info à cette deuxième lectrice qui me répondit :

- Je suis soulagée de savoir que je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment de dépassement. C’est exactement çà …..on n’a pas imprimé ! Impossible de s’arrêter et de relire pour assurer que tout est bien fixé. Quand j’étais à l’unif, j’étudiais d’abord le plan du cours et puis je remplissais au fur et à mesure toujours de plus en plus profond. Je n’arrive plus à faire çà, le temps de découvrir la matière et le train est parti sans moi ! C’est une impression très désagréable ….. j'aime me poser et m’assoir de temps en temps sur le banc ! Avancer sans pouvoir s'arrêter pour ne pas tomber alors que le convoi avance sans moi et qu'il laisse les retardataires sur le coté ! C’est pas normal que çà touche ma génération. Dans la vie active, je suis confrontée tous les jours à l’informatique, mon cerveau est encore éveillé, sans être idiote, je me traine à courir désespérément derrière un truc qui va plus vite que moi. Le pire c’est que je suis certaine que les générations suivantes seront dépassée encore plus vite dans une spirale exponentielle qui s’emballe"…

"Le monde change en faisant une grande place à la digitalisation. Dommage pour les personnes qui ne sauront pas suivre car il y en aura énormément qui seront laissées sur le côté" m'avait écrit la première lectrice un peu plus tard.

Pourtant, des gens bien intentionnés ont imaginé dans un colloque une vie dans un avenir de cinq cent ans.

La vidéo de ce forum se trouve sous ce clic: "Positive Economy Forum : Le monde en 2517 – Jacques Attali, Joël de Rosnay, Paul Jorion, le 6 octobre 2017" pour bâtir des scénarios dans la perte de l'unicité humaine.

Très intéressant débat, mais on sentait très fort le choc entre la vision jeune et la plus âgée, entre l'homme augmenté et la civilisation que l'on dit "amish", malgré le fait que les trois personnes interrogées étaient à classer parmi les vieux schnocks..

Résumé:

Joël présentait une vison positive d'un homme connecté suite au 'deap learning' pour créer une humanité collaborative et une énergie réglée uniquement par le solaire et l'hydrogène. L'humanité serait extérieure pour durer dans des clones, dans lesquels connaissance serait téléchargée, téléportée. La singularité va créé une nouvelle espèce d'homme qui pourra communiquer avec tout ce qui l'entoure, animaux, végétaux par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle et du numérique. La corrélation avec le big data apporte des hypothèses pour scientifiques qui deviennent des thèses. Les algorithmes suivront des règles édictées suivant les principes des droits de l'homme. 

Paul réduisait cette vision optimiste en la qualifiant de manque de réalisme puisque l'extinction de l'humanité est une possibilité à cause de régimes autoritaires qui peuvent changer les choses de manière non démocratique. Le monde serait à deux vitesses et adapté à un monde dégradé dans lequel les départements de la recherche aurait comme principal client, l'armée américaine. La machine s'instruisant par elle-même. La conscience collective humaine est accessoire et arrive toujours en retard par rapport à la machine dans l'immédiateté sans se synchroniser. La Chine est la seule à avoir repris le flambeau face à une Amérique sur le déclin. Le repli identitaire avec le but du combat  de la corruption mène au populisme et à l'extrême-droite.

Jacques voyait un naufrage du monde avant une révolution par la dématérialisation de la conscience de soi, conscience qui serait ailleurs, sur une autre planète tandis que sur Terre, elle se rebâtirait par la lutte contre la mort, le transhumanisme en objectivant l'homme. La gouvernance planétaire créée à la suite d'une révolution ferait disparaitre la classe moyenne entre une hyper-classe exilée et une vie de robots virtuelles. Il prédit la disparition de la sexualité et la maternité se produirait à volonté à n'importe quel âge.

J'ai jeté un coup d'oeil au "Carrefour du futur" de Joël, la référence à ce débat n'y était même pas présente.

Paul, par contre, avait eu un certain mal de quitter notre actualité et a dû être plusieurs fois rappelé à l'ordre que le but était de créer des scénarios dans le cadre de la futurologie.

Il se voyait renforcé dans un billet d'un "disciple", Arnaud Castex sous le titre "De Rosnay, Attali, science-fiction et irresponsabilité".

Joël a pris le camp des optimistes et Paul celui des pessimistes tandis qu'Attali est plus médian restait plutôt attentiste.

Mais encore faut-il pouvoir accepter les contradictions et avoir les idées larges et pluralistes.

Les maîtres à pensée aiment avoir des suiveurs, pour en faire des fidèles qui n'ont pas l'ouverture d'esprit suffisante pour chercher les parfums subtiles de l'inattendu.

Trouver un intérêt commun dans un discussion sans disputes avec humour pour huiler les liens, n'est pas à la portée de tout le monde.

En rentrant chez moi, ce même lundi, j'ai trouvé un eMail dans ma boite.

- Ta devise semble être "Carpe diem". Quand on reprend un vers, il faut le reprendre en entier et quand on boit un verre, il faut le boire en entier. Cette phrase signifie « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ». Elle est tirée de vers latins du poète Horace, intéressé par l'épicurisme et le stoïcisme (dans ses Odes, I, 11, 8 « À Leuconoé », 23 ou 22 av. J.-C.). Elle résume le poème qui le précède et dans lequel Horace cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d'en tirer toutes les joies, sans s'inquiéter ni du jour ni de l'heure de sa mort. Carpe diem, cueille le jour, oui, mais pas n'importe comment.",  m'écrivait mon copain dans le même temps .

- Bien d'accord. Sur la forme et surtout, sur le fond. On peut tout faire dire par une citation du passé, ainsi que son contraire. Plusieurs personnes s'attachent aux apparences avec ce genre de références pour appuyer aujourd'hui alors que la conjecture n'est plus la même. Le passé, c'est la source d'une rivière qui évolue dans son cours jusqu'à son embouchure. Elle sera soit grossie, soit asséchée disparaissant corps et bien. La forme ne fait qu'ajouter des couleurs, du relief pour camoufler les réalités".

Ce soir-là, le JT de la RTBF poursuivait une technique d'alternance de nouvelles pour tenir en haleine.

1.JPGLe passé qui remontait dans le présent avec l'affaire des tueurs du Brabant wallon vieille de 30 ans, la victoire de Shinzo Abe, Premier ministre japonais, qui lui permettait de tourner la page du pacifisme, le CO2 détruit nos océans en se transformant en acide sulfurique, , elle ne peut pas être rendue à ses habitants tandis que le nettoyage d'Alep prendra 6 ans et des ressources financières considérables à la communauté internationale, la ville de Raqqa libérée mais, truffée de mines, un hôtel dédié au surréalisme de Magritte à Berlin, le nouveau report des élections présidentiels, rendant la démocratie caduque au Congo.... et, dans ce tsunami d'informations, comment devenir pizzaiolo en tant qu'apprentis.

Je ne sais ce que j'allais pouvoir faire au milieu au milieu de ce jeu de quilles.

J'étais jaloux en pensant à l'homme complet, qui éclectique dans le choix de ses chapitres hebdomadaires, parvenait à coincer tout cela dans l'espace de temps d'une petite demi heure.

Puis j'ai tout compris les liens en "je t'aime, moi non plus".

La pâte spéciale pour tueurs, avait enlevé les putains de mines, éliminé le CO2 à la cuisson de la pizza pour que cela ne devienne pas trop acide dans la bouche du client. Une pâte pour Shinzo Abe qui avec une touche de surréalisme, voulait en faire un plat complet pendant les cinq dernières minutes avant d'annoncer la grisaille de la météo du lendemain...     

 

Je  continuais la soirée sur ARTE dans un "Kiss kiss bang bang" .

 

Nous sommes au centre de l'histoire

et cela mérite mérite forcément quelques déboires

(en cliquant)

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Je rezappais temporairement sur le film de LaUne belge: "Cinquante nuances de Grey".

Film culte, tiré d'un livre best-seller érotico-sadomasochiste vendu à 125 millions d'exemplaires que l'on m'avait prêté, que j'avais commencé à lire sans atteindre la fin.

On en disait que "le sexe était affaire de chorégraphie dans un exercice de précision par son montage et qu'il était torride comme un steak de soja, une adaptation popote avec une esthétique de pub pour parfums et des dialogues dignes d'un soap mêlé de frustration".

Une vingtaine de minutes de vision de ce film m'ont suffit.

Mais, à sa sortie, le film avait pourtant attiré plus de 130 millions de spectateurs et rapporter 571 millions de dollars.


C'est vrai, qu'il correspondait plus avec l'idée originale de la chanson de Gainsbourg.

J'ai zappé une dernière fois dans le 'Monde de Jamy' sur France3, pour un documentaire sur les volcans et les séismes quand la terre gronde.

Même si la nature est belle, elle fait parfois plus peur que l'évolution du numérique.

En même temps, j'enregistrais  sur ARTE le film "A.I.Intelligence artificielle" de Spielberg qui s'interrogeait aussi sur l'humanité et son futur.


La nuit qui a suivi, je n'ai pas bien dormi, la berceuse des "je t'aime, moi non plus",  n'a pas été efficace.  

3.JPGJe me suis y mis à penser en boucle à un air de Carmen qui chantait "L'amour est enfant de bohème. Il n'a jamais jamais connu de loi. Si tu ne m'aimes pas je t'aime. Et si je t'aime prends garde à toi."...

Carmen du compositeur français qui à la suite d'un séjour en Italie loin de sa famille découvre le bonheur d'être libre dans la nature qui l'entoure pour s'affranchir des règles strictes imposées par l'école et par sa mère.

Oui, le Bizet de Carmen est né en Italie... faut vraiment être un surdoué, non?

 

Conclusions et déductions

1.JPGDans le théâtre des pièces classiques, il y avait une unité de temps, de lieu et d'actions.

J'ai tenté de limité le temps à une journée.

Le faire pour le lieu et l'action aurait été impossible. Tout s'imbrique dans notre époque à une allure qui nous dépasse.

On connait aujourd'hui, la déclaration d'indépendance de la Catalogne suivie de la réaction de sa mise sous tutelle que l'on pourrait traduire aussi par "je t'aime, moi non plus"...
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Je lisais le dernier article de rosemar, "un monde qui s'emballe" dans lequel elle écrivait: "L'humanité a besoin de sens: retrouver une harmonie avec le monde, habiter l'instant présent au lieu d'être sans cesse emportée par la productivité".

Elle se faisait descendre en flèche dans les commentaires: "nouvel épisode de rosemar qui découvre l’eau chaude.".

Pourtant, elle a raison. Il faut consommer à tout crin pour écouler toutes les productions et si cela n'est pas le cas, il faut le détruire pour leur faire toutes les chances de rester dans le circuit.

Nous ne sommes plus dans le tangible, mais en pleine virtualité et si ce n'est pas l'humain qui s'en chargera, c'est son clone, programmer pour le réaliser.

1.JPGJe commence la lecture du livre de Michel Bussi "Le temps est assassin" alors que le temps pour moi est un adoucissant à la douceur inégalée..

J'ignore pourquoi je l'ai acheté. Peut-être le titre avait flashé dans mon esprit.

"Je jubile quand j'écris" disait-il

Je reviendrai après lecture si cela vaut la peine.

Le temps, on ne le voit plus passé à la vitesse normale.

Il passe en accéléré au risque de s'y perdre corps et biens en pleine idée de transhumanisme qui paradoxalement est sensé allonger la vie.

Dans la dystopie de Marie Darrieussecq, "Notre vie dans les forêts", les clones appelés 'moitiés' sont flexibles mais ne comprennent rien tandis que aucune cellule des corps humains ne sont plus d'origine. A quoi servirait d'atteindre 200 ans, que tout est remplacé sans avoir jamais eu le temps de se consolider?

On passe à l'heure d'hiver

dans un cycle à deux passes,

parfois on avance le temps, parfois on le recule

rappelle Nicolas Vadot

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Quand j'avance, tu recules, comment veux-tu que je t'....

Vous avez tous et toutes raison sur ce qui se passe à notre époque, mais je ne vais pas pouvoir vous rassurer car nous ne sommes qu'à l'orée des forêts dans lesquelles vous vous trouvez et où tout est encore à créer à l'ère du numérique.

0.JPGPas besoin d'imprimer dans ce monde-là.

Dès que ce serait imprimé, ce serait déjà obsolète.

Contributeur dans le numérique, j'ai baigné dans cette "potion magique" dès qu'il avait fallu chercher les ingrédients pour qu'elle devienne magique.

Un peu de sel, un peu de sucre, un peu de poivre, un peu de poudre de perlimpinpin et quelques bouts de ficelle suffisaient à cette époque.

Cela s'est construit dans une petite équipe, tout en souplesse, légère et performante qui n'avait pas encore le nom de startup mais qui l'était. La faiblesse de cette souplesse se retrouvait au moment où un poste clé n'avait pas de backup.

Après, je suis grimpé dans un autre monde que le film "The Company men" décrit très bien:


Un monde que Paul a très bien connu en Californie et qui explique ce qu'il est devenu aujourd'hui.

0.JPGMais aujourd'hui, j'ai décroché...   

La génération des années 50 voudrait encore payer avec de la monnaie sonnante et trébuchante.

La suivante utiliser leurs cartes de banque ou de crédit.

Soyons "smart", payons avec notre smartphone.

Plus sécurisé que la carte?

Non, pas du tout, simplement plus "in".

Facebook devient même une banque virtuelle avec un nouveau gadget accessible en cliquant pour payer: podcast

Ne cherchez pas toujours des avantages quand le vent de la modernité prend son allure de croisière. 0.JPG

Les réalités ont seulement dépassé les fictions d'une autre l'époque qui ne parlait ni de connectique, ni de Web, ni de Facebook qui s'est mis à croire que tout le monde est beau et gentil entre amis de tous les horizons en cliquant sur des boutons "J'aime" d'un mur.

Les mouvements en accélérés se pointent à l'horizon dans des vas-et-vient qui n'ont plus rien de charnel. 

Continuer à s'adapter dans le monde et lutter en même temps contre lui, est la seule alternative pour pouvoir y survivre.

Faudra leur dire, à ces petits vieux bien sages et bien propres que la société attend qu'ils disparaissent du paysage du numérique pour qu'ils puissent s'en saouler jusqu'à l'extase.

1.JPGLa semaine prochaine, c'est Halloween avant les jours des morts.

Halloween en numérique, cela peut arriver à n'importe quel moment de l'année.

Terminer ses phrases par LOL comme le faisait Bruno Coppens podcast?

Pourquoi pas?

Thomas Gunzig ressortait tous les souvenirs de l'époque des années 80 qui correspondait à cette période des tueurs du Brabant wallon. podcast

Je ne sais si ce retour en arrière générait la nostalgie ou un plaisir d'être encore là...

PE, un peu d'ouverture d'esprit fait oublié tout le reste... podcast

Comme lui, je suis à peine "moi-même-ologue" et parfois, je ne me comprends pas moi-même mais reste dans l'espoir de comprendre les autres.

Mais c'est Charlotte Dekoker qui, hier, avait le dernier mot bien plus dans la note en espérant que le 'plus" sorte de la phrase 'plus jamais ça' ou 'jamais boum' en entonnant la chanson de Charles Trenet avec d'autres paroles et ainsi réconcilie les générations:podcast
 

Sur le thème de "Je t'aime, moi non plus"

j'aurais eu d'autres paroles plus actuelles

 Je t'aime
Modernité, je t'aime!
Moi non plus
Oh, numérique...
A l'affut d'un clic
J'y vais et j'y reviens
Entre tes liens
Grinçant des freins
Si tu ne me rejoins

je t'aime je t'aime,
Moi non plus

Le progrès te retient
Il va et vient
Entre hyperliens
J'y vais et je viens
Il me retient
Et maintenant
Reviens !

 

Le nouveau livre de Hubert Reeves "Le banc du temps qui passe" aurait-il la solution?0.JPG

Les chapitres de ce livre pourrait bien remettre les aiguilles à l'heure en réconciliant tout le monde:

J'ai aimé, le paragraphe titré "Et si j'avais tort"---->

qui démontre parfaitement que l'esprit scientifique cherche en permanence des solutions.

Jamais satisfait, il n'est jamais sûr de rien.  

En vieux sage, sur ce banc du temps qui passe, j'irais bien m’asseoir un jour ou l'autre.

 

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J'aime particulièrement cette nouvelle chanson qui me ressemble

à part que j'ai deux fois l'âge de 35 ans.



Eriofne,

 

Mise à jour 30 octobre 2017: PE revient avec l'affaire catalo-espagnole et a beaucoup de mal à avoir une opinion sur la question:podcast

Cette semaine, au Shopping de Woluwe, on remontait le temps bien plus loin en arrière.

Il s'agissait de retourner à Jurassic park.

Quelques photos pour Halloween:

11.JPG12.JPG15.JPG16.JPG0.JPGBien, la dernière image est bien d'aujourd'hui.

Kroll ne serait pas content qu'on ne le spécifie pas...

 

PE revient avec l'affaire catalo-espagnole et a beaucoup de mal à avoir une opinion sur la question.
podcast



Mise à jour 3 décembre 2017: Luc de Brabandere au Grand Oralpodcastpodcast

 

 

 

 

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