Une intelligence pleine d'artifices (28/02/2013)
L'étude du cerveau humain est une stratégie médicale, technologique et économique. L'intelligence artificielle remplacera-t-elle l'intelligence humaine? Drame ou progrès pour l'homme?
Répondre à cette dernière question est que tout dépend de ce qu'on en fera.
Le 20ème siècle peut être considéré comme celui du coeur. Le 21ème pourrait devenir celui du cerveau.
Aujourd'hui, les opérations à cœur ouvert se font à la chaîne, même si les maladies cardio-vasculaires font toujours parler d'elles. Si le sang est véhiculé par la pompe du cœur, c'est le cerveau qui gère toutes les autres fonctions du corps humain.
Étudier le cerveau est bien plus complexe.
La neurochirurgie est encore très jeune. Les chirurgiens, face à une tumeur du cerveau, n'ont pas eu beaucoup d'occasions pour se familiariser avec les techniques médicales. L'électro-encéphalogramme reste trop ciblé et incomplet. Les nano-sondes et l'IRM pourraient aider à modéliser le cerveau humain. Les progrès des techniques de la neuro-imagerie permettent de visualiser le cerveau sur le plan anatomique et fonctionnel. ("Le Cerveau de cristal" par Denis Le Bihan). Il y a pourtant un grand décalage entre l'image visuelle et la guérison. La neuro-imagerie moderne est apparue dans les années 1970 et révolutionné la techniques des rayons X de Röentgen qui date de 1895.
Le cerveau, curieusement, est insensible à la douleur. En 2010, un simulateur virtuel du cerveau a été créé au Canada. La mesure de la rigidité ou de la mollesse du cerveau est mise en équations numériques pour simuler au plus près et, ainsi, s'y exercer à opérer le cerveau pour en extraire une tumeur.
Obama veut en savoir plus sur le cerveau: "Pour ce faire, des scientifiques prévoient de construire une cartographie complète de l’activité cérébrale. Ils veulent faire pour le cerveau ce que le projet du génome humain a fait pour la génétique." Composé d’environ 100 milliards de neurones, le cerveau est excessivement complexe. Dans le coup, agences fédérales, fondations privées, équipes de neuroscientifiques et nanoscientitifiques pour faire progresser la connaissance sur les neurones, la perception, l'action, la conscience, pour ainsi, mieux comprendre des maladies comme Alzheimer et Parkinson, développer de nouveaux traitements pour les maladies mentales et acquérir des progrès en terme d’intelligence artificielle. Aujourd’hui, les scientifiques sont persuadés que la technologie est suffisante pour permettre d’observer et d’acquérir une compréhension plus complète du cerveau et de manière moins intrusive. Si l’initiative voit le jour et aboutit, elle pourrait être bénéfique à l’économie.".
Avec de tels argument, quand la santé et l'économie sont en jeu, les budgets devraient suivre comme investissements pour le futur.
Dans la foulée de l'étude du cerveau humain, il n'y a qu'un pas pour arriver à créer un cerveau artificiel en copiant son intelligence, au départ, en le musclant avec toutes les données disponibles, ensuite. Un pas, mais un grand pas.
Créer un cerveau artificiel est un rêve que l'on retrouve au moins dans 35 films de sciences fictions. Ici, plus question de fiction.
Sur dix ans, l'Europe est prête à débourser un milliard d'euros dans le projet "Cerveau humain" avec différentes universités comme l'école polytechnique de Lausanne et d'autres. Les États-Unis, c'est trois milliards de dollars mis à disposition, dans le cadre du plan "Brain activity map" et « Future Emerging Technologies », aussi, comme un des deux projets les plus prometteurs pour la décennie à venir.
Le projet Apollo, le « Human Genome Project » comprend des étapes pour comprendre l'homme, suivant le schéma du séquençage du génome humain et le « Human Brain Project » pour prendre sa suite.
La « Big Science » est impliquée dans l'opération.
Le projet SyNAPSE, au départ de la l'armée américaine avec IBM, HP et des universités va tenter de créer un cerveau humain à partir de zéro et de reproduire ses prouesses de raisonnement, de la parole et de créativité. A l'heure actuelle, les neurosciences sont incapables de comprendre son fonctionnement et les liens avec les neurones.
L'idée de construire une réplique, sans être identique à l'original, est venu à Richard Feynman pour contourner l'obstacle et la complexité. Le but principal est de mimer les phénomènes de dépression, d'autisme et de schizophrénie. Toutes des maladies qui touchent 30% de la population européenne avec un coût de près de 600 milliards d'euros par an. Montant qui dépasse le prix des maladies cardiaques, du cancer ou du diabète.
Les maladies qui touchent au cerveau sont difficiles à déceler dès les premiers symptômes et, de plus, leur fréquence semble augmenter dans le futur.
Les progrès ont été importants. On comprend mieux comment fonctionne le cerveau. Sa plasticité comme simulateur conscient de son environnement ou son appel à l'inconscient en cas d'urgence.
L'approche neurocognitive et comportementale (ANC) se décline par l'intermédiaire du cerveau, l'étude des décisions (5000 par jours) et l'étude comportementale via le cerveau reptilien (instinctif), paléo-limbique (émotif), néo-limbique (croyances, éducation, préjugés) et le cortex frontal (logique). (site)
Depuis le père de l'informatique, Alan Turin, l'intelligence artificielle (IA) n'est pas parvenue à concevoir une machine suffisamment performante malgré la puissance de calcul. Même avec un ordinateur capable d'effectuer des milliards de milliards d'opérations à la seconde, la simulation serait 100 fois plus lente que l'aptitude du cerveau original rien que pour simuler quelques secondes d'apprentissage. Seul un ordinateur quantique pourrait peut-être arriver à la vitesse nécessaire avec des QBits qui manipuleraient les données. La mécanique quantique pourrait ainsi répondre à ce besoin et, par là, relier les forces spécifiques d'une machine à celle de l'homme.
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Cartographier le cerveau avec ses neurones et axones pour établir les plans de sa construction (Projet Connectome par le National Institute of Health). La technique de l'IRM à tenseur de diffusion permet une vue du plan anatomique et fonctionnel à suivre l'histoire des 30 millions de milliards de milliards de molécules d'eau qui traversent les synapses dans une organisation à trois échelles, microscopique, mésoscopique et macroscopique.
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Construire des neurones en silicium (Projet Truenorth par IBM) alors que tous les systèmes informatiques respectent une autre architecture. John von Neumann, en 1943, séparait l'unité de calcul de l'unité centrale, alors que les neurones jouent alternativement les deux rôles pour épargner l'énergie et accélérer les processus. L'agence Darpa teste actuellement des neuro-puces de 256 neurones avec chacun 1024x256 synapses et 1024 axons, câblés sur des nano-circuits dans une sorte de jeu de Lego.
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Organiser les connexions (Projet Spaun par l'université de Waterloo au Canada). Parvenir actuellement à lire, à écrire, à compter, à mémoriser, à compléter des séries logiques avec 2,5 millions de neurones, équivaut à la capacité du cerveau du cafard. Il s'agit de les relier pour interagir en jouant le rôle au chef d'orchestre comme le thalamus ou l'hippocampe qui compile les souvenirs et décide de les effacer si nécessaire pour ne pas encombrer d'informations inutiles ou obsolètes. Apprendre par l'analyse reste la pierre d'achoppement pour obtenir la "tête bien faite" voulue.
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Alimenter en informations (Projet Google X par Google et l'université de Stanford). Le "Big data" à transférer et atteindre la "tête bien pleine". L'apprentissage des concepts complexes passe au travers d'un cortex visuel non surveillé par la simulation. Cela a été réalisé par la machine Deep Blue en 1997 lors d'une partie de jeu d'échecs. Google organise déjà la marche dans ce sens.
Ce sont tous, des projets technologiques sur plusieurs plans répartie en 150 équipes et des milliers de chercheurs qui dépendent du seul arbitrage financier.
Mais, il y a les sceptiques et cette simulation fait débat normal et nécessaire. Des critiques politiques croisent celles du niveau technologique et scientifique.
- Projets trop américains et des buts à atteindre qui seraient, en arrière plan, destinés aux services de renseignement et à la stratégie de l'américain Darpa.
- La question est "jusqu'où aller pour que ce soit efficace?". Descendre jusqu'à quel niveau de détail, de forme, de précision moléculaire ou atomique ? Le risque de créer un modèle trop faible en réunissant des niveaux organiques trop distants et donc, improductif, n'est pas nul.
Il est avoué que le but n'est pas d'atteindre la perfection mais seulement une approximation par phases, par versions en fonctions des progrès.
Un cerveau artificiel serait utile pour tester des traitements contre l'épilepsie ou la dépression puisqu'ils sont liés à des problèmes neurotransmetteurs.
Mais, inefficaces contre le syndrome d'Alzheimer plus lié à des problèmes de protéines, dit-on déjà.
Puis, il y a de petits projets qui aboutissent. Petit à petit. Bien loin des investissements monstres. Le révélation du professeur Pierre Vanderhaegen à l'origine d'une découverte qui est presque confidentielle dans l'annonce récente d'une découverte scientifique à l'ULB de Bruxelles: la reproduction des neurones du cortex à partir de cellules souches et transplantés dans le cerveau d'une souris.
Ici, aussi le même but, modéliser les maladies du cerveau. Une première greffe après une fabrication de plusieurs mois de ces cellules qui connectés avec le cerveau de la souris. Cela n'a pas fait parler la souris, bien sûr, mais...
Le cerveau de l'homme est gouverné par trois formes:
- le reptilien archaïque qui réagit à l'instinct par des réflexes de survie.
- le limbique qui détient les émotions pures.
- le néocortex qui se risque aux abstractions dites rationnelles.
Quantifier l'information et en faire un concept scientifique précis, le dernier "Pour la Science" parlait.
Née, il y a 65 ans, la théorie de l'information est une entreprise toujours actuelle, à laquelle les développements de la biologie posent de nouveaux défis.
Dès sa naissance, la fracture entre le numérique et l'analogique s'est creusée.
L'ordinateur numérique, plus précis, a supplanté l'ordinateur analogique par les entreprises gloutonnes en gestion pour leurs prévisions budgétaires et les calculs scientifiques. L'ordinateur analogique ne pouvait pas fournir cette précision en oscillant sur des courbes entre des limites connues souvent d'avance. Il a été abandonné parce qu'il fallait de l'exactitude pour les rapports mensuels des entreprises commerciales.
Le Démon de Maxwell guette dans l'ombre avec son ADN cellulaire et son processus du vivant.L'entropie, en numérique, se subdivise, elle aussi, en trois versions, Shannon, Rényi ou conditionnelle.
Trois éléments restent à définir pour combler les lacunes de connaissances comprises dans la matière, l'espace et le temps.
La neuro-informatique s'est imposée cette tâche.
Rien que l'approche par l'écrire de manière numérique plutôt qu'analogique pourrait sembler très différente.
Les sentiments par le cœur et le raisonnement par le cerveau sont-ils réellement aux antipodes ou complémentaires?
Est-ce qu'il y aura, un jour, des robots intelligents et sentimentaux?
Comme les réalités dépassent souvent les fictions, je répondrais, "oui".
L'intelligence est le potentiel de comprendre par les facultés mentales, de découvrir des relations entre les éléments, de les adapter à des situations nouvelles pour y réagir et aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle par opposition aux sentiments, aux sensations et aux intuitions.
Traiter l'information, la machine le fait très bien pour atteindre les objectifs prédéfinis. Des objectifs à définir par la compréhension de la codification diversifiée comme la maîtrise du langage, elle ne le fait que partiellement. De nouveaux systèmes informatiques pourraient en découler.
Les machines arriveraient à nous dépasser? Si c'était le cas, il resterait à les comprendre pour s'en apercevoir.
Le cerveau humain a besoin de dormir. La machine a besoin de se refroidir en dehors du point où il bogue. Sommeil paradoxal pendant lequel les infos seraient comprimées, défragmentées pour en réduire la taille, tout en étant toujours prêt à être réveillé par un réveil demandé par une autre machine. Ce n'est pas pour rien que le mot "virus" a été utilisé pour les humains et pour les machines.
Avoir peur de la machine? Pas d'elle, mais de son concepteur.
Pourra-t-elle décider de détruire ses semblables quand ceux-ci déconnent dans leurs circuits ou, mieux encore, s'autodétruire?
En 1942, Isaac Asimov avait édicté des règles de coexistence avec des robots. Le bug ne pourra se parer qu'avec la présence d'autres robots qui vérifie les précédents.
Lors des dernières crises financières, les marchés, auto-régulés, sont allés trop loin.
13 février 2013: Un bébé robot assimile les mimiques des humains. "Via des caméras, il « apprend » l’expression faciale. Il rit, sourit, puis une larme semble lui monter aux yeux, sans doute poussée par la contrariété: difficile de ne pas voir dans le visage de Diego toutes les expressions d’un bébé humain. Pourtant, sa peau ne ressent aucune caresse rassurante, car elle est faite de plastique. Construit par une équipe de l’Université de Californie. Construit de façon à ressembler à un bébé d’un an, le robot y fait une démonstration de sa palette d’expressions faciales. Le réalisme est à la fois impressionnant et troublant, voire effrayant".
Les Japonais viennent de présenter leur dernier robot de Cyberdine, "Super Giraffe" qui serait prêt à réagir lors d'une catastrophe nucléaire.
Les réalités dépasseraient-elles la science fiction? Reproduire les cinq sens de l'humain et peut-être, pourquoi pas, en inventer d'autres.
Connaître ainsi les processus de la vie et de la mort de l'homme, c'est toucher aux émotions, à la sensation, à l'intuition et à la conscience. Avant de copier, encore faudrait-il comprendre un peu plus sur ce qu'est un homme dans son intégrité physique, morale et mentale. Ce qui le stimule à agir ou ne pas le faire, à penser ou ne pas penser pour échapper, parfois, timoré ou oisif à la prise de décision, à la colère et au plaisir. Tout cela relève parfois du mystère sans pourvoir en tirer des généralités. Les hommes ne sont des clones. La compréhension ajouterait une dimension au savoir multiple pour déterminer dans quel cas, les émotions restent nécessaires dans son intimité d'individu.
Les émotions sont-elles conscientes ou déterminées par le subconscient?
On ne sait plus très bien, ce qu'on cherche et où est la frontière de ses recherches entre intelligence naturelle ou artificielle.
Le magazine "Comprendre la Science" vient de sortir un numéro spécial "Le cerveau et ses mystères", dans lequel on parle de mesurer l'intelligence, le rôle des hormones et du sommeil, les troubles bipolaires, de son entretien et de sa dégénérescence.
Le cerveau a, en effet, tous ces mystères répartis sur plusieurs voies et têtes (cf vidéo).
Une question: La vie ne dépendrait-elle pas de la mort?
A cette question, pourquoi ne pas parler de l'émission "Matière grise" et de l'expérience de la vie après la mort. On y voit comment la matière se décompose. Une véritable guerre entre fossoyeurs pour réinventer la vie et remarquer que chaque atome, chaque composant est réutilisé pour la recréer. C'est découvrir comment de nouveaux écosystèmes vont se mettre à envahir les lieux après la mort pour découvrir que le vieillissement est la capacité qu'a la nature à se recycler. Derrière tout cela, pas très gratifiant ni du goût des nécrophores, comme les bactéries, les champignons, les asticots, c'est comprendre que la vie est constituée de niveaux très variés, faite de simplicités et de complexités. Les myxomycètes, comme organismes les plus primitifs, sans cerveaux, sans cœur, sont là avec pour seul but de se reproduire. Construits avec les briques fondamentales de la vie, ils parviennent à reconstituer, avec efficacité, les organismes, les plus sophistiqués. Ce sont les virus qui vont contrecarrer ce processus et faire évoluer les espèces.
C'est dire que l'approche n'est, donc, peut-être pas mauvaise.
Faudra-t-il penser à faire mourir les robots en plus de l’obsolescence des versions pour qu'ils nous ressemblent encore plus et qu'ainsi, ils se régénèrent entre eux comme les êtres vivants?
Ce ne sont pas seulement les psys et les neurologues qu'il faudra appeler à la rescousse pour répondre à ces questions. Des naturalistes, des entomologistes, des mycologues et des philosophes pourraient très bien compléter.
Télécharger nos pensées dans un ordinateur, c'est aussi savoir quoi transférer.
Comme toutes les poussières d'étoile, l'homme a commencé par être très organisé mais, qui en vieillissant, tend vers un chaos très personnel qu'on appelle "personnalité" que Kenneth Hayworth estimait devoir passer, un jour, sous la forme d'algorithmes.
Faut-il avoir peur des robots dans le futur?
Les humains inaptes à vivre en société sont considérés comme des erreurs de "conception", retrouvées dans les maladies mentales. Pourquoi les erreurs appelés "bugs" n'existeraient pas chez ses copies robotiques? Les virus se chargeraient de rectifier le "tir".
L'homme arrive dans un goulot d'étranglement dans lequel il doit répondre à des questions qui le dépassent. L'enseignement ne suit pas le rythme, englué dans des moules et des programmes prédéfinis, devenus obsolètes dès leurs sorties de l'école.
Joël de Rosney, féru de technologies numériques, parlait de "Société, éducation et fluidité(cf. vidéo)". "Surfer la vie, surfer l'éducation?". D'après lui, Internet, c'est fini dès que le cerveau planétaire sera conscient de lui-même au point de singularité. Le cerveau s’accélérera grâce aux liens et aux flux de connexions, obligé d'anticiper en surfant en temps réel sur une vague mouvante. La société pyramidale vit, peut-être ainsi, ses dernières années de succès ou d'échecs.
Plus question de rechigner sur les aspects négatifs comme le cannibalisme des fonctions humaines ou la cyberdépendance. L'éducation pourrait subir un coup de fouet par ce futur devenu très virtuel. L'apprentissage pourrait se produire à distance, au rythme de l'étudiant, dans une éducation permanente interactive, pour correspondre à la vie qui s'allonge.
L'autisme est considéré comme une maladie car il réduirait les capacités intellectuelles à un seul domaine trop étroit.
Éduqués comme des experts et des spécialistes, nous sommes tous, quelque part, des "Rain Men", entrés dans un certain autisme.
Cela pourrait changer par l'IA qui obligerait de s'adapter à des situations généralisées, de s'occuper de tout, ou, du moins de pouvoir en parler. On ne sait pas vraiment jusqu'où iront les changements que les machines nous forceront d'adopter.
Avec le cerveau, nous sommes peut-être arrivés à un cas similaire aux fractales. En recréant la nature en 2D, par calcul, les fractales nous semblaient belles.
Passées en 3D, elles nous ont fait entrer dans un nouveau monde dans lequel, on pourrait presque se demander à quoi le résultat pourrait servir.
Nous sommes, en quelques sortes, des mutants hybrides qui s'ignorent.
L'informatique n'a été que la pionnière du processus de mécanisation. Une fois, la physiologie des humains incarnées dans des humanoïdes, on risque de ne plus remarquer tellement de différences. Il y aura les bons et les mauvais humanoïdes comme chez leurs modèles.
S'il y a un problème d'éthique, de sagesse dans tout cela, il sera dépassée par les événements qui arriveront en tsunamis progressifs auxquels personne ne pourra échapper.
Trop d'avantages face aux inconvénients pour faire marche arrière et l'envie d'aller toujours plus loin, est trop forte pour que le futur reste bloqué.
Cerise sur le gâteau, l'homme qui valait trois milliards, sera bien moins cher qu'en 1975.
Avoir peur des humanoïdes est lié à une culture religieuse. Cela gène les esprits religieux que des machines auraient une forme humaine et ferait mieux que son modèle.
Les investissements seront peut être dans l'impasse. Celle-ci serait totale sans l'avoir testée.
Comme disait quelqu'un "Les sciences modernes décrivent ce qu'on peut connaître mais pas nécessairement le réel".
Pandore es-tu encore là?
Si oui, rentre dans ta boîte, RAS...
Si vous permettez une blague de potache pour finir, je vous proposerais cette dernière adaptée pour les circonstances.
Elle aurait pour titre: "Les gens trop érudits manquent parfois d'humilité".
Un jeune ingénieur en neurosciences, se retrouve dans le train assis à côté d'une petite fille qui visiblement à un rhume.
L'ingénieur dit à la petite fille:
- Il paraît que les voyages passent beaucoup plus vite si on parle avec quelqu'un.
- D'accord, de quoi voulez-vous qu'on parle?, dit la petite fille en toussant après l'avoir regardé.
- Et si on parlait de ton cerveau et de ton rhume?, fanfaronne l'homme.
- D'accord. Mais avant, j'ai une question. Une vache et un cheval mangent tous de l'herbe. Pourtant, la vache fait des bouses plates et le cheval de grosses boules. Vous me suivez?
- ... Oui, oui, bégaie l'homme.
- D'où ma question. C'est le cheval qui a pris la place de la vache dans ma lasagne de ce midi. C'est ce qui fait que ma mère va m'obliger de manger des choux de Bruxelles, ce soir. Comment expliquez-vous cela?, dit la petite fille avec une logique implacable.
- Ma foi, je ne saurais l'expliquer, avoue après une réflexion rapide, l'ingénieur pantois.
- Comment voulez-vous que je vous explique les problèmes que mon rhume de cerveau me pose, de la cervelle des ruminants, si vous ne maîtrisez même pas ces petits problèmes de merde, bien naturels?, répond la petite fille,, maligne et ironique comme un singe.
- Je ne peux te l'expliquer aujourd'hui. Peut-être demain, ou bien plus tard. Mais reviens sur ce train, et quelqu'un te l'expliquera.
L'enfoiré,
Citations:
- « L'intelligence artificielle se définit comme le contraire de la bêtise naturelle. », Woody Allen
- « La connaissance sans la sagesse, est de l'intelligence artificielle.... », Juliana M. Pavelka
- « Attention au virus de l'intelligence artificielle. La représentation parfaite endort le cerveau. », Serge Bouchard
Mise à jour 25 août 2015: La distraction du cerveau:
Mise à jour 15 août 2016: Paul Jorion s'explique sur sa carrière:
Commentaires
Dommage de ne pas citer la singularité
par exemple: http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Kurzweil
Écrit par : zelectron | 28/02/2013
En fait, cher zélectron, j'en ai touché un mot sous ce chapitre:
"Joël de Rosney, féru de technologies numériques, parlait de "Société, éducation et fluidité(cf. vidéo)". "Surfer la vie, surfer l'éducation?". D'après lui, Internet, c'est fini dès que le cerveau planétaire sera conscient de lui-même au point de singularité. Le cerveau s’accélérera grâce aux liens et aux flux de connexions, obligé d'anticiper en surfant en temps réel sur une vague mouvante. La société pyramidale vit, peut-être ainsi, ses dernières années de succès ou d'échecs."
Je ne suis pas un fanatique de Joël. Je le connais sans le connaître depuis les débuts d'Agoravox et de Cybion.
La vidéo indiquée dans l'article est par contre suffisamment implicite sur ce que l'éducation, la démocratie et l'organisation dans les entreprises pourraient avoir à changer.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2013
Un sujet qu'il faudra traiter, ce sont les biais cognitifs.
Des défauts inconscient du raisonnement qui donnent des perceptions erronées.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2013
Dans l'entreprise humaine, on distingue 9 types d'intelligences:
Intelligence technique,
Intelligence stratégique,
Intelligence implicite,
Intelligence managériale,
Intelligence entrepreneuriale,
Intelligence des valeurs,
Intelligence familiale,
Intelligence relationnelle,
Intelligence politique,
Intelligence systémique
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2013
Deux rats séparés par un continent mais reliés par le cerveau
Le Monde.fr avec AFP | 28.02.2013 à 15h59 • Mis à jour le 28.02.2013 à 15h59
Deux rats séparés par un continent mais reliés directement par des électrodes implantées dans leur cerveau ont pu communiquer et collaborer pour accomplir une tâche simple, ont annoncé jeudi 28 février des chercheurs dans une étude présentant ce premier "supercortex".
A l'aide de ce seul lien électronique, le premier rat, hébergé dans un institut de recherches au Brésil, a pu envoyer des signaux cérébraux pour guider son congénère, situé dans un laboratoire américain, et l'aider ainsi à obtenir une récompense.
ORDINATEUR "BIOLOGIQUE"
Pour le neurobiologiste brésilien Miguel Nicolelis, à l'origine de cet exploit, il serait donc possible en théorie d'associer ainsi plusieurs cerveaux d'animaux pour créer un ordinateur "biologique" d'un nouveau genre. Et cette trouvaille pourrait aussi bénéficier aux patients atteints de paralysie ou de syndrome d'enfermement ("locked-in syndrome"), assure le chercheur. "Nous avons établi une liaison fonctionnelle entre deux cerveaux. Nous avons créé un supercerveau comprenant deux cerveaux", a-t-il résumé.
L'équipe du docteur Nicolelis a d'abord entraîné les rats à résoudre un problème simple : presser un levier lorsqu'une petite lampe s'allumait au-dessus pour obtenir un peu d'eau. Ils leur ont ensuite implanté des électrodes ultra-fines dans la région du cortex contrôlant l'information liée au mouvement et ont ainsi connecté le cerveau des deux rats.
Le premier rat réalisait l'expérience normalement. Et lorsqu'il pressait le bon levier, son activité cérébrale était encodée en impulsions électriques, transmises en temps réel au cerveau de son binôme.
70 % DE RÉUSSITE AUX TESTS
Le rat "décodeur", lui, ne disposait d'aucun indice visuel pour savoir sur quel levier appuyer pour obtenir sa récompense et devait se reposer entièrement sur les signaux émis par son partenaire pour guider son choix. Les rats ainsi guidés par cette liaison cérébrale ont obtenu jusqu'à 70 % de réussite aux tests, précise l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports.
"Le couple d'animaux a collaboré pour accomplir la tâche. Mais ce que le deuxième rat a reçu, ce ne sont pas des pensées ou des images", explique Miguel Nicolelis. Il reçoit des signaux, qu'il incorpore dans ses schémas visuels et tactiles. "Le deuxième rat apprend à reconnaître ces signaux qui décrivent une décision prise par le premier rat. Il crée une association entre cette structure et cette décision", poursuit le chercheur.
RÉSEAU CÉRÉBRAL
Mieux encore, ce processus fonctionne dans les deux sens car, en cas d'erreur du deuxième rat, le premier modifiait les signaux qu'il émettait pour les rendre plus forts et plus nets. Et après de tels ajustements, le décodeur prenait la bonne décision plus souvent, souligne l'étude.
Cela veut dire "qu'on pourrait créer un réseau cérébral formé par plusieurs cerveaux, interagissant tous ensemble", conclut Miguel Nicolelis, en précisant bien qu'une telle expérience ne porterait que sur des rats ou des singes, et non des êtres humains.
"Si vous connectez plusieurs cerveaux d'animaux, vous pourrez probablement créer un ordinateur biologique qui n'est pas une machine de Turing, c'est-à-dire une machine qui ne fonctionne pas à l'aide d'un algorithme", une série d'instructions prédéterminées, comme c'est le cas de nos ordinateurs classiques, explique-t-il.
INTERFACE CERVEAU-MACHINE
Selon lui, une telle machine reposerait au contraire sur "un mode de décision à base de probabilités" et pourrait résoudre des problèmes qui dépassent les capacités d'un cerveau isolé. La manière dont le rat "décodeur" parvient à s'approprier les signaux émis par son congénère et à les utiliser dans son propre cerveau reste toutefois mystérieuse, reconnaît le chercheur.
Voici une dizaine d'années, Miguel Nicolelis s'est rendu célèbre en permettant à des singes de laboratoire d'actionner un bras robotique par ses seules impulsions cérébrales. Prochain défi pour l'expert du Centre médical de l'université de Duke (Etats-Unis) et de l'Institut international pour les neurosciences de Natal (Brésil) : qu'un patient paraplégique donne le coup d'envoi de la prochaine Coupe du monde de football, au Brésil en 2014, à l'aide d'une jambe artificielle commandée par une interface cerveau-machine.
Écrit par : zelectron | 01/03/2013
Merci zelectron.
En plein dans le sujet. Voici une preuve de plus que tout s'imbrique autour du cerveau.
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2013
Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement
Deux scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles ont créé par hasard une pile super-puissante et biodégradable lors de leurs travaux sur le graphène, rapporte le site Co.Design. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans la revue Nature.
Le graphène est un matériau révolutionnaire découvert en 2004 qui a permis à ses inventeurs de remporter le Nobel de physique en 2010. Composé d'atomes de carbone, il est transparent, très résistant, et pour l'instant le meilleur conducteur électrique connu à ce jour.
C'est en cherchant une manière plus pratique de fabriquer du graphène que Richard Kaner et Maher El-Kady ont mis au point le «super-condensateur»: une nouvelle pile flexible, superpuissante et biodégradable qui pourrait bien être la potentielle alimentation des gadgets ou systèmes électroniques de nouvelle génération.
Les scientifiques expliquent leur découverte dans une vidéo de présentation:
La vidéo montre comment les scientifiques sont parvenus à créer du pur graphène, en déposant de l’oxyde de graphite liquide sur un CD, puis en le solidifiant à l’aide du laser d’un graveur classique d’ordinateur. En le testant avec un appareil électronique et une LED, ils se sont aperçus que celle-ci était restée allumée pendant plusieurs minutes après avoir chargé le graphène seulement quelques secondes.
Ce super-condensateur combine les avantages de la pile classique et du condensateur. C'est-à-dire qu'il charge plus rapidement et avec plus de puissance que les piles ordinaires. Richard Kaner explique:
«Vous pouvez imaginer les super-condensateurs comme un dispositif de charge-stockage de la même manière qu’une pile, sauf qu’il se charge et se décharge 100 à 1.000 fois plus vite.»
Grâce à cette pile, il imagine pouvoir charger un iPhone en trente secondes, ou une voiture électrique en quelques minutes. Ce qui représenterait une véritable révolution au quotidien. Son collègue Maher El-Kady détaille également:
« [Ce dispositif] pourrait trouver des applications en tant que source d’énergie flexible pour des écrans d’ordinateurs enroulables, des claviers, des vêtements technologiques qui collectent et stockent l’énergie produite par les mouvements du corps, ou comme un système de stockage d’énergie qui peut être combiné avec des cellules solaires flexibles.»
L'autre grand avantage du super-condensateur est qu'il est aussi totalement biodégradable car composé d'un élément naturel, le carbone, contrairement aux piles habituelles qui contiennent des métaux et des éléments chimiques toxiques. La vidéo ( http://vimeo.com/51873011#embed ) suggère qu'il sera possible de recycler ces piles, par exemple grâce au compostage.
http://www.slate.fr/lien/54863/scientifiques-hasard-pile-puissante-biodegradable
Écrit par : zelectron | 01/03/2013
C'est vrai, il y a aussi le hasard qui fait bien les choses.
La radioactivité fut découverte en 1896 par Henri Becquerel, lors de ses travaux sur la phosphorescence, n'est qu'une découverte à laquelle on ne s'attend pas. Les déductions ne sont pas nécessairement à la hauteur, mais qu'importe.
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2013
Le cerveau vu au travers de la science
http://www.youtube.com/watch?v=KB56pYCAYWA
Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2013
Il est naturel que j'apporte ici, l'opposition naturelle à cet article
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/obama-s-interesse-de-pres-a-nos-133534
Écrit par : L'enfoiré | 03/04/2013
REAL HUMANS (100% HUMAIN)
Dans un monde proche du nôtre, les hubots (human robots) ressemblent à s’y méprendre aux êtres humains qu’ils remplacent dans les tâches domestiques. Une cohabitation qui engendre des relations complexes et des émotions contrastées, entre amour et haine, alors que certains humanoïdes rêvent d’émancipation.
Assistance aux personnes âgées, aide aux devoirs, tâches domestiques : ces employés modèles sont serviables et corvéables à merci. Mais leur étrange présence engendre des émotions contrastées parmi les humains.
Plébiscités par certains, ils suscitent une hostilité croissante chez d’autres, d’autant que la frontière entre êtres vivants et machines s’estompe, a fortiori quand l’amour s’en mêle.
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-1-10-attention-ce-programme-contient-certaines-images-violentes--7421218.html
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2013
J'ai lu quelques 3 000 romans de pure science fiction et parcouru probablement plus du double (surtout pas de fantastique, horreur et autres dérivés) je vais bien sûr regarder ça avec une attention soutenue (et même l'enregistrer pour me le repasser). Je crains cependant que pour des raisons "marketing" ces épisodes soient entachés de séquences "sang à la une" et autres acrimonies. Mais que veux-tu, pour un produit grand public, il faut ce qu'il faut ! Lorsque la série sera terminée, je reprendrais la plume ici (si tu le veux bien :-) ou je vais voir la version US mais je crains que les coupures ou ajouts ne soient pas synchrones avec la France (quoique ?)
Écrit par : zelectron | 04/04/2013
Comme je l'ai dit le 21ème siècle sera le siècle du cerveau.
Cela va donc commencé aujourd'hui.
J'espère que cela ne sera pas trop Hollywood minded.
Comme j'ai affaire à un expert comme toi, je serais heureux d'avoir ta sanction après la vision de la série.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2013
- il est impossible de conquérir les astres seuls
- le vieillissement des humains pose déjà de problèmes graves, ils ne pourront se résoudre en partie qu'avec des robots (simples ou complexes selon les cas)
le démantèlement des centrales nucléaires (parce qu'aucun crétin d'ingénieur n'a prévu la facilité de démontage !!!, j'en fut un dans une vie antérieure, pardon)
- à cause de nos chères compagnes ... a.s.a.
- ce feuilleton est vraiment destiné au grand public (ignare?) je suis tout de même un peu déçu, d'autant plus que les scénarios possibles ne manquent pas, en particulier à travers la richissime littérature SF américaine. Ce qui n'a pas l'air d'être le cas de beaucoup (trop) d'européens (beaucoup de plagias et de sexe à la une aujourd'hui, ce qui n'était pas le mode d'écriture de jadis (déjà!).
Écrit par : zelectron | 06/04/2013
J'ai vu le film en différé.
C'est exactement ce qui devrait se passer si un jour des humanoïdes partageaient la
Pas mal pour un début. Je me demande comment il vont tenir sur 10 épisodes.
http://www.arte.tv/fr/7364810.html
Voici ce qu'on en dit sur AV
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fascination-pour-l-androide-133768
Écrit par : L'enfoiré | 06/04/2013
Voilà la suite 2
Épisode 3
Les hubots libres, les "enfants de David", se réfugient dans une vieille église que leur ouvre Åsa, la pasteure, qui les croit incapables de faire du mal aux humains. Le grand-père Lennart accepte difficilement la présence de sa nouvelle gouvernante et cherche par tous les moyens à lui échapper pour retrouver la liberté qu'il avait avec Odi, son précédent hubot...
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-3-10-attention-ce-programme-contient-certaines-images-violentes--7434928.html
et 4:
Épisode 4
Therese et Pilar ressentent une véritable humiliation en constatant que leurs compagnons hubots ne sont pas traités comme des humains. Pendant ce temps, le groupe anti-hubots de Roger commence à envisager la violence. Mais pourquoi Bea se comporte-t-elle si bizarrement ? Et comment se fait-il qu'elle connaisse Niska ?
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-4-10-attention-ce-programme-contient-certaines-images-violentes--7434932.html
Écrit par : L'enfoiré | 12/04/2013
Episode 5:
Malte, Bea et Roger, qui ont fait allégeance au "Real humans Liberation Front", passent à l'action pour débarrasser le monde des hubots. Au presbytère, Eva est de plus en plus effrayée par les hôtes cachés dans le grenier même si Åsa lui assure qu'ils sont dignes de confiance. Toujours à la recherche de Mimi, Leo, lui, se retrouve impliqué dans un trafic illégal de hubots...
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-5-10-attention-images-violentes--7451266.html
Episode 6:
Bien qu'affaibli, Leo fait tout son possible pour savoir à qui Mimi a été vendue. Matilda commence à entrevoir la vérité sur Anita, si tant est qu'elle s'appelle bien ainsi. Bea, elle, débarque avec un oeil au beurre noir à l'atelier où travaille Roger et le persuade de la laisser entrer, tandis que Lennart se voit proposer une copie de lui-même version hubot...
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-6-10-attention-images-violentes--7451270.html
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2013
Épisode 7
Témoin d'une attaque, Tobias décide de faire justice lui-même. Après plusieurs mauvaises nouvelles, Roger perd ses nerfs sur son lieu de travail, mais se réjouit en parallèle du couple qu'il forme avec Bea, qui a amené de nombreux changements dans sa vie. Lennart se sent revivre grâce à sa romance avec la très enjouée Solveig.
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-7-10-attention-images-violentes--7455402.html
Épisode 8
Rick et Bo se sentent insultés lorsque leurs amies les mettent en pause pour passer une soirée entre filles. Piqués dans leur orgueil, ils décident de se venger. Inger interroge Leo, qui lui explique que le temps est compté, ce qui l'oblige à se précipiter chez elle avec un code destiné à Mimi. Chez Roger, Bea commence à éprouver des sentiments et a une révélation.
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-8-10-attention-images-violentes--7455406.html
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2013
Episode 9:
La police découvre la vérité sur les expériences de David Eischer, et Inger Engman comprend brusquement le lien avec Anita. Kevin, exaspéré par les persécutions de Rick, retourne chez son beau-père qui a beaucoup changé. Après une longue attente, Leo retrouve sa chère Mimi...
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-9-10-attention-images-violentes--7472576.html
Episode 10:
Tout le monde veut récupérer le code qui, s'il tombe entre de mauvaises mains, pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'humanité. Leo, bien que très affaibli, continue de fuir en compagnie de Mimi dans les tunnels du métro. Bea et Carl les poursuivent, chacun cherchant à être le premier à les rejoindre. Au même moment, Tobias trouve dans sa chambre un étrange présent...
http://videos.arte.tv/fr/videos/real-humans-100-humain-10-10-attention-images-violentes--7472582.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/05/2013
Le Japon et ses robots
http://www.youtube.com/watch?v=RbY2aMDAR6w
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2013
La réalité au-delà de la fiction : la robotique
La robotique est un secteur qui n'attend pas. Innovations, investissements, contrats, conquête de nouveaux marchés et adoption par le grand public, la machine est lancée, à pleine vitesse.
Il suffit pour s'en convaincre de s'intéresser à iRobot, une des sociétés emblématiques du secteur. Au départ, iRobot fabrique des robots à vocation militaire. Puis le groupe se diversifie, avec succès, dans la robotique domestique, avec ses aspirateurs Roomba. iRobot est actuellement sollicité sur plusieurs de ses secteurs phares et ne cesse d'engranger de nouveaux contrats.
L'année dernière, la crainte d'un ralentissement des dépenses militaires américaines avait pénalisé la compagnie. Pourtant, le 12 avril dernier, le Pentagone a annoncé pour 1,3 milliard de dollars de nouveaux contrats dans la défense. Sur cette somme, 28,8 millions vont à iRobot, pour la commande de véhicules robotisés nommés Man Transportable Robotic System, ou MTRS. Livraison prévue en avril de l'année prochaine.
Ces derniers jours, on a beaucoup parlé d'iRobot aux Etats-Unis ; une notoriété auprès du grand public qui ne s'explique pas par les activités de Défense. Entre le 6 et le 14 avril dernier, s'est tenue outre-Atlantique la Semaine Nationale de la Robotique. Notre société, basée dans le Massachusetts, y a bénéficié une grande visibilité. Elle oeuvre en effet, aux côtés de la NASA et d'un Conseil Consultatif, à encourager les générations futures à travailler dans la robotique et à innover.
D'ailleurs, innovante, iRobot l'est. C'est bien pour cela qu'elle continue de remporter de nouveaux contrats. Pour cela aussi que je m'y suis très longuement intéressée dans mon Rapport Spécial sur la robotique. Sans pour autant vous dévoiler les informations que j'ai rassemblées pour vous dans ce Rapport, laissez-moi vous donner quelques exemples des formidables capacités d'iRobot.
Le groupe travaille sans cesse à de nouvelles applications pour ses robots et, en mars dernier, il en a encore présenté une, lors d'une conférence en Californie. Le point de départ des recherches d'iRobot est son robot aspirateur Roomba. La société voulait améliorer sa capacité de reconnaissance des objets. Comment reconnaître assurément un fauteuil, quand il doit en exister presque autant de formes que de foyers dans lesquels ils sont installés ? iRobot a réussi à mettre au point un programme de reconnaissance des formes, et donc des objets, d'une performance révolutionnaire.
Ce qui devient intéressant, c'est de savoir que l'utilité de ce programme ne se cantonne pas aux aspirateurs. Cette innovation pourrait être installée aux caisses des magasins, épargnant ainsi la recherche d'un code barre ou d'une puce. Elle pourrait aussi être utilisée sur les chaînes de montage des usines et ainsi diriger le rangement et le stockage des différents produits fabriqués. En somme, apporter de l'intelligence dans toutes ces tâches.
iRobot ne vous perd cependant pas de vue, vous consommateur et grand public. C'est ce qui ressort de l'interview de Marc Dinee, vice-président des ventes internationales, sur le site Lesnumeriques.com. "[La robolution] n'arrivera que si, en tant que constructeurs, nous sommes responsables et mettons au point des produits plus performants, à des prix réalistes... On est insatiables en termes de projets, d'idées, mais il y a un temps pour tout et vous verrez sortir beaucoup d'innovations dans les prochains mois et années."
C'est justement la capacité d'iRobot à trouver des passerelles entre ses innovations de niche, dans le secteur de la Défense, et le marché de la robotique domestique, qui en fait une entreprise d'avenir, méritant un investissement. Comme le dit d'ailleurs Marc Dinee, "iRobot n'est plus la 'petite boîte de copains du MIT qui a commencé en 1990 dans un garage'. Présente sur 50 pays, l'entreprise compte plus de 500 personnes et 436 millions de dollars de CA."
La séparation entre la robotique et le technologique pourrait un jour tomber... En effet, Apple, vient de recruter John Morrell, un spécialiste de la robotique. Il a entre autres travaillé à la conception des Segways. Une nouvelle qui a de quoi réjouir les geeks.
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2013
et en France pendant ce temps là sous l'influence délétère des organisations syndicales et de la gauche ( violemment opposée aux automatismes à l'instar des canuts) aura tout fait pour instiller dans l'esprit du grand public la peur des robots au point qu'elle est devenue viscérale ! La "filmouillet" présenté sur ARTE ne contribue sûrement pas à enthousiasmer les foules qui regardent ces hubots au premier degré. La gauche demande la taxation des robots sans imaginer un instant la contre-productivité alarmante de ce genre d'attitude.
Pour rêver (un peu) il vaut bien mieux se procurer l'homme bicentenaire inspiré d'une nouvelle d'Isaac Asimov, un des meilleurs (pour ne pas dire le meilleur) des auteurs de science fiction (la vraie, sans sexe toutes les deux pages)
Écrit par : zelectron | 19/04/2013
Parler d'Isaac Asimov, c'est parler des fameuses trois lois de la robotique.
Trois lois qui sont devenues quatre:
0 : Un robot ne peut pas faire de mal à l'humanité, ni, par son inaction, permettre que l'humanité soit blessée.
1 : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger, sauf contradiction avec la Loi 0.
2 : Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la les lois 0 et 1 .
3 : Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec les lois 0, 1, 2.
Ce qui est transgressé dans le feuilleton en 10 épisodes de Arte.
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2013
Sauf qu'énormément de gens ignorent qui est Asimov et encore moins les lois (universelles) de la robotique.
La "4ème" loi est interprétable avec la contradiction du sacrifice d'êtres humains pour protéger l'humanité, du genre loi de Lynch appliquée à un innocent ? le robot n'a pas les moyens de résoudre ce genre de situation avant longtemps :-)
Écrit par : zelectron | 19/04/2013
Bof, ce feuilleton ne manquera pas à la culture générale, c'est une distraction sans plus. La culture technologique et scientifique des auteurs laisse à désirer, qu'il s'agisse du thème, de(s) l'intrigue(s), ou des accessoires ce n'est l'originalité qui retient. L'argument existe au moins dans deux douzaines de romans de SF qui n'ont pas été des succès francs et massifs, c'est une litote) En somme c'est du grand public et d'ailleurs j'ose espérer que c'était le but du réalisateur, de ce point de vue nous tombons dans l’éternel "goûts et couleurs".
Bref, mon opinion personnelle,si ça intéresse quelqu'un: ce n'est pas un chef d’œuvre, il n'y prétendait peut être pas, au fait?
Écrit par : zelectron | 03/05/2013
Bien d'accord.
Un peu long. Ce qui m'amuse c'est de voir un commentaire qui demande s'il y a une suite.
Il faudrait peut-être revoir le film de Spielberg ""A.I.intelligence artificielle".
http://www.dailymotion.com/video/x9nxzh_a-i-intelligence-artificielle-bande_shortfilms#.UYP4L7WePw0
Comme disait Deneb dans un commentaire:
Real Humans, série suédoise, très poétique, un peu comme ce film de Spielberg, très beau aussi. Mais c’est de la poésie, décrivant les mondes imaginaires pour que l’on puisse se poser des question sur nous.
La réalité est autre. Les robots resteront les robots, des machines censées nous faciliter la vie. Et les humains les humains, même s’ils auront des prothèses cognitives. Est-on moins humain si l’on porte un pace-maker ? Une jambe en bois ou un oeil de verre ? Un aveugle ayant des caméras branchés dans le cerveau, serait-il pour autant un robot ? Perdrait-il la capacité d’aimer ? Je ne vois vraiment pas par quelle logique.
Écrit par : L'enfoiré | 03/05/2013
Le 6 mai, "Le monde d'après" en parle sur France3
Les mystères du cerveau
Depuis quelques années la connaissance du cerveau a fait des progrès sans égal dans l’histoire. L’organe le plus important de notre corps est en passe de livrer une partie de ses mystères. Demain nous serons peut-être en mesure de tout connaitre du cerveau. Quelles incidences pour notre vie quotidienne, pour la société ? Quelles avancées technologiques ? Le Monde d’Après décrypte les formidables espoirs que cela représente pour les maladies cérébrales de l’autisme à Alzheimer, mais aussi les risques de manipulation que pourraient engendrer ces nouvelles découvertes.
http://www.france3.fr/emissions/le-monde-d-apres/diffusions/06-05-2013_52979
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2013
Tout s'explique
Quand les neurones s'agitent, pour la mémoire, il faut avoir la tête et les jambes.
http://www.rtl.be/rtltvi/categorie/tout-s-explique/2716.aspx
et le sport peut parfaitement l'aider
C'est aussi comprendre pourquoi une enfant n'a aucune mémoire de ce qui précède ses trois ans. Un âge pendant lequel tout est centré sur l'apprentissage de l'environnement et qui ne permet pas de tout garder en mémoire.
Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2013
FUTUR PAR STARCK
Depuis la naissance du système solaire il y a 4,5 milliards d'années, des mutations de tous ordres se sont enchaînées, sans jamais s'arrêter. Nous ne sommes pourtant qu'à la moitié de notre histoire, l'implosion du soleil étant prévue dans 4 milliards d'années. À quoi ressemblerons-nous d'ici là ? A un homme "augmenté" ou "réparable à l'infini"? À quelles nouvelles mutations devons-nous nous attendre ? Quels problèmes cela pose-t-il en terme de droit et d'éthique ? Comment allons-nous nous adapter au changement climatique et à la crise des énergies fossiles ? Quel habitat, quelle nourriture seront à notre disposition ? Quelle agriculture et quel modèle économique peut-on envisager ? Serons-nous obligés de vivre sur d'autres planètes ?
Parcourant le monde en passionné candide, extraits de films d'anticipation et animations 3D à l'appui, le designer Philippe Starck dialogue avec des visionnaires qui évoquent leur monde de demain. Notamment Kevin Warwick, le chercheur "cyborg" anglais qui expérimente sur lui-même des implants placés sous sa peau et connectés à un ordinateur ; George Church, l'un des premiers scientifiques à avoir séquencé le génome humain, qui rêve d'un homme "réparable à l'infini" ; l'expert en géopolitique François Gemenne avec qui le designer évoque l'architecte belge Vincent Caillebaut qui, pour lutter contre les phénomènes de surpopulations et les migrations climatiques, a imaginé des villes flottantes autosuffisantes qui se déplaceraient sur la planète au gré des besoins de ses habitants ; un restaurateur certain que les insectes seront la nourriture de demain ; l'américain Jérémy Rifkin qui prône "la troisième révolution industrielle" alliant communication Internet et énergies renouvelables ; l'astronaute Jean-François Clervoy qui envisage la vie hors de la Terre, en cas d'impossibilité de survie ici-bas...
http://videos.arte.tv/fr/videos/futur-par-starck--7526602.html
http://future.arte.tv/fr/sujet/futur-par-starck
Écrit par : L'enfoire | 05/06/2013
En revenant sur la SF, l'Homme bicentenaire (Bicentennial Man) tiré d'une nouvelle d'Asimov par rapport à "Hubot" est bien meilleur
Écrit par : zelectron | 05/06/2013
Oui, enfin, encore faut-il qu'il y ait une intelligence à remplacer, chez certains représentants de l'espèce humaine...
Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 19/07/2013
Puis, je vous dire que votre commentaire m'a fortement amusé.
Je vous en remercie. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2013
Où trouve-t-on ces pièces détachées ? et à quel prix? ceci pour donner le tuyau à nos hommes politiques dont certains auraient besoin d'un bonne révision avec changement des pièces défectueuses (certains neurones seraient complètement hors d'usages dit-on ... ).
Écrit par : zelectron | 19/07/2013
Cher zelectron,
Il ne faut plus les chercher, il faut les reproduire.
L'imprimante 3D, c'est l'avenir pour recréer l'impossible.
Dans notre clinique universitaire, on reconstruit des crânes accidentés avec du titane.
Les nanotechnologies pourront, un jour, travailler de la même façon avec les neurones.
Il faudra seulement passer en 4D, en y ajoutant le temps comme paramètre.
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2013
Raisons pour lesquelles nous devons cesser de dire que les robots volent nos emplois
D’aucuns, se disant experts, affirment que le progrès technologique nous coûte beaucoup d’emplois. Selon Robert D. Atkinson du MIT Technology Review, rien n’est moins vrai.
Voici ses arguments :
✔ Des alarmistes observent que les gains de productivité du progrès technologique ne sont plus, depuis 2000, liés à la création d’emplois et à la croissance économique. Or, primo, il n’y a pas de relation entre croissance de l’emploi et productivité. Secundo, on doit imputer le manque d’emplois plutôt à des facteurs démographiques qu’à des facteurs technologiques. Il n’y a pas non plus de relation évidente entre chômage et productivité.
✔ Les gens qui ont peur de la technologie prennent uniquement en compte les premiers effets de l’automatisation (le remplacement d’un travailleur par une machine). C’est un raisonnement erroné: l’entreprise économise de l’argent grâce à la machine et cet argent retourne à l’économie sous forme de prix plus bas, de salaires plus élevés ou de meilleurs bénéfices. Dans ces trois cas, on se trouve devant une situation stimulante qui encourage d’autres entreprises à embaucher du personnel.
✔ Un nombre restreint d’études économiques confirme que les gains de productivité ont un effet négatif sur l’embauche, mais seulement à court terme.
✔ Le progrès technologique a toujours causé, dans le passé, une plus haute productivité et un plus haut rendement, mais également plus de possibilités d’embauches.
✔ Une croissance économique moyenne supérieure à 3% est invraisemblable dans un futur immédiat. Une partie grandissante de l’économie repose d’ailleurs sur des emplois que l’on ne peut pas automatiser : emplois médicaux, enseignants, entrepreneurs, concierges…
✔ Même un miraculeux gain de productivité de 5% par an ne nous coûterait pas d’emplois : car cela signifie que la croissance nationale, et le pouvoir d'achat se développeraient de 5% supplémentaires. Or, le développement du pouvoir d'achat est à la source de la création d'emploi.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=6-raisons-pour-lesquelles-nous-devons-cesser-de-dire-que-les-robots-volent-notre-travail&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/09/2013
Ce brave Atkinson du MIT a simplement omis de faire état de l'armée d'ouvriers, de techniciens, d'ingénieurs, de scientifiques, sans oublier les personnels de maintenance, de surveillance et d'un nombre considérables d'autres métiers "collatéraux" y compris de manière "subsidiaire" de quelques vagues informaticiens .... :-) mais alors pour ces derniers c'est vraiment pour leur faire plaisir.
Écrit par : zelectron | 07/09/2013
J'ajoute que je ne suis pas du tout persuadé qu'un économiste puisse prendre la parole à ce sujet (les robots), aux limites il ferait mieux de s'occuper du mode de châtiment des responsables et aussi des irresponsables qui ont provoqué la crise financière que nous subissons, là il pourrait éventuellement faire œuvre utile...
On ne peut pas être compétent en tout.
Écrit par : zelectron | 07/09/2013
Bonjour zelectron,
Je savais que ce commentaire allait faire sursauter.
Provoc? Pas sûr.
Les robots, le jouet d'économistes ou la préoccupation de financiers?
Qui est Atkinson?
http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_D._Atkinson
Washingtonian magazine named him one of their "Tech Titans."
L'étude des robots est une extension de la technologie et pas nécessairement à l'informatique.
Il y a une foule de débouchés à cette dernière.
Qu'il ait des idées sur le futur des ordinateurs, sur le numérique serait dans ses cordes.
C'est au Japon que j'entrevois les meilleurs spécialistes pour les robots.
Écrit par : L'enfoiré | 07/09/2013
Bonjour l'enfoiré,
je ne négligerais pas les taïwanais avec l'exemple de Foxconn voir Wik... ni les coréens du sud !
En revanche heureusement que le ridicule ne tue pas parce que la France dans le domaine de la robotique* se réveille à peine... 10 ans et plus de perdus !
*je fus roboticien il n'y a pas si longtemps (jusqu'en 2008)
Écrit par : zelectron | 07/09/2013
Le pays où l'on préfère les robots aux immigrés donne un avant-goût inquiétant de notre avenir
Les défis sociaux, économiques et stratégiques auxquels le Japon est confronté devraient fournir une bonne idée à l’Europe et à l’Amérique du Nord de ce qui les attend, écrit Gideon Rachman dans le Financial Times. Il revient lui-même d’un voyage au pays du Soleil Levant.
Le pays offre une illustration inquiétante du produit de la conjonction d’une espérance de vie plus longue et d’une baisse de la natalité. La population du Japon a commencé à se réduire en 2010 et on s’attend à ce qu’elle passe de 127 millions d’habitants à 86,7 millions d’ici 2060. A ce moment-là, 40% de la population sera âgée de plus de 65 ans.
Rachman enumère quelques unes des conséquences de ce contexte démographique inédit:
✔ Robotique. Des « Robots de soins» qui s’adressent aux personnes âgées, pour leur permettre de les aider dans leur toilette, ou de leur tenir des conversations élémentaires sur la pluie et le beau temps, sont au centre d'une nouvelle industrie en plein essor.
✔ Conséquence du vieillissement sur la politique. L’électorat sénior du Japon est le plus important en nombre, et il défend ses acquis en matière de retraites et d'avantages sociaux au détriment des autres services de l’Etat. Les jeunes en sont les premières victimes : ils devront payer plus d’impôts, tout en ayant plus de difficultés à trouver un emploi.
✔ Endettement. La dette du Japon dépasse les 230% du PIB national. Près de 25% du budget de l'Etat sont consacrés au paiement des intérêts sur cette dette, et bien qu’actuellement le taux d’intérêt soit extrêmement faible, une telle dette rend le pays très vulnérable à toute hausse des taux.
✔ Les « Abenomics ». La politique monétaire du Premier ministre Shinzo Abe, surnommée « Abenomics » vise à pousser l'inflation de 2% pour créer les conditions d’une relance économique qui permettra de réduire le ratio de dette sur PIB. Mais comme aucun pays n’a jamais utilisé à ce point le levier de la politique monétaire, on en sait pas encore quels seront ses résultats réels à long terme et les ordres de grandeurs en jeu laissent les économistes perplexes. (La masse monétaire a presque doublé).
✔ Les banques zombies. Lorsque les bulles boursière et immobilière ont explosé il y a déjà plus de vingt ans au Japon, elles ont propulsé le pays dans une crise qui dure encore. L’économie japonaise stagne toujours, et les différentes mesures qui ont été tentées pour la faire redémarrer ont créé leurs propres difficultés. Ainsi, la politique de taux d'intérêt extrêmement faible a créé le phénomène des banques zombies, que nous connaissons aussi en Europe désormais.
✔ La peur de la Chine. Les mesures radicales de Shinzo Abe ont été dictées par le souci de relancer la croissance, mais aussi par la crainte de la Chine, qui a dépassé le Japon comme grande puissance économique en 2011. Les deux pays se disputent quelques territoires de la Mer de Chine et au Japon, ces tensions sont très palpables.
✔ Anti-immigration. Le gouvernement japonais met l'accent sur la cohésion sociale et la solidarité entre les Japonais, mais il y a un prix à payer. La protection des emplois des séniors fait que 38% des jeunes sont employés avec des emplois précaires, et le refus de l'immigration de masse fait renoncer à une solution évidente pour résoudre les problèmes issus du vieillissement du pays. « La cohésion sociale est bien jolie, mais il semble bizarre de préférer que ce soient des robots qui s’occupent de vous, plutôt que des immigrés », commente Rachman.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-pays-ou-lon-prefere-les-robots-aux-emigrs-donne-un-avant-gout-inquitant-de-notre-avenir&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2013
« La cohésion sociale est bien jolie, mais il semble bizarre de préférer que ce soient des robots qui s’occupent de vous, plutôt que des immigrés »
les immigrés peuvent voler, tuer, faire grève, salir partout, amener une religion intolérable avec eux, avoir des comportements indignes, jeter les autochtones à la mer, servir de 5ème colonne et donc envahir le pays, les immigrés ne veulent pas faire l'effort de parler le japonais encore moins l'écrire, ils se cachent le visage pour ne pas être reconnus après leurs incivilités ... les robots non. Et puis les robots peuvent nous aider à conquérir les étoiles, les immigrés non.
Écrit par : zelectron | 17/10/2013
Moi, parler français.
Moi, saluer avant de parler.
Moi, habiter au soleil levant.
Moi être toujours "Sugoi" ( http://www.genkienglish.net/genkijapan/japanese.htm )
Moi être un robot et vous trouver ma photo quelque part
https://www.google.be/search?q=robot+japonais&espv=210&es_sm=93&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=bBFgUsTIHsOWhQfWhoHgAQ&ved=0CC8QsAQ&biw=1858&bih=995
Écrit par : L'enfoiré | 17/10/2013
Le premier cerveau éprouvette
A partir de cellules de la peau, reprogrammées en cellules souches, multipliées, des chercheurs autrichiens ont cultivé un embryon de cerveau humain jusqu'à l'âge de 9 semaines. (S&V novembre 2013)
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2013
Multiplier les cerveaux ? Voilà qui sera sûrement utile pour plus d'un de ma connaissance ! :-)
Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 29/10/2013
En effet, je vois ça d'ici. :-)
Je me doutais qu'on arriverait un jour à ce résultat.
Quand il y a des investissements dans la recherche, les découvertes commencent à tomber.
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2013
Si on multiplie n'importe quel cerveau il faut s'attendre à des dégâts considérables.
Écrit par : zelectron | 29/10/2013
Cela me rappelle un histoire entre Einstein et une innocente demoiselle qui aurait voulu marié son intelligence avec la beauté du corps de la donzelle.
- Vous vous rendez-compte de ce que cela serait s'il c'était l'inverse de ce que vous pensez qui se passerait ?
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2013
Google installe des robots pour contrer les drones d'Amazon
Les géants mondiaux Google et Amazon se lancent dans la robotique. Le moteur de recherche géant a repris une huitaine d'entreprises spécialisées dans la robotique parmi lesquelles Boston Dynamics, est la plus grande et la plus récente. Boston Dynamics a développé les entre autre les robots-animaux Big Dog et Cheetah (le robot qui se déplace le plus vite au monde).
La plupart des robots de Boston Dynamics ont été financés par Darpa, la division de recherches du Département Américain de la Défense et en reprenant cette entreprise, Google devient indirectement fournisseur de l'armée américaine. Auparavant, Google avait repris aussi l'entreprise photographique Bot & Dolly et le fabriquant de robots Schaft.
L'an passé, Amazon a acquis pour 775 millions de dollars l'entreprise de robotique Kiva Systems et au début de ce mois, le CEO Jeff Bezos a annoncé la création du drone sans pilote Amazon.
Avec la désignation de Andy Rubin (cofondateur et ancien CEO de Danger Inc. et du système d'exploitation Android Inc. qui affiche une réussite spectaculaire), la série de ces reprises et d'autres nouveaux projets font clairement passer Google du monde virtuel dans le monde physique.
Le New York Times pense savoir que Google souhaite utiliser des robots pour la livraison de marchandises grâce à des voitures sans pilote. Google a mis en place récemment le Google Shopping Express, un service qui livre des commandes le jour-même chez des particuliers. Cela doit être le pendant de Amazons Prime Air Project qui grâce à des drones a l'intention de procéder à des livraisons endéans les 30 minutes.
« Le futur nous semble fantastique », a annoncé Rubin par tweet après l'annonce de ce deal. Les possibilités sont en effet infinies, mais cependant certains se posent des questions à propos de cette reprise. Ainsi, dans un tweet de Joe Randazzo, directeur de la création auprès de la chaîne de comédies Adult Swim, s’interroge : « Comment est-il possible qu'une firme qui possède déjà des tas de données privées nous concernant et dont la devise est « Don't be Evil » vienne juste de reprendre une entreprise militaire de robotique? ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-installe-des-robots-pour-contrer-les-drones-damazon&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/12/2013
61,5% de tout le trafic Internet provient de robots
Si vous lisez cet article, vous êtes statistiquement considéré comme un robot, suggère le Nouveau Bot Trafic Report de la société de sécurité sur Internet Incapsula. 61,5% de tous les mouvements sur des sites web seraient générés par des robots, ce qui représente une augmentation de 21% par rapport à l'an dernier. Une partie de ce trafic automatisé est nuisible, mais la plus grosse partie n'est pas dangereuse.
Certains robots nuisibles essaient de mettre en place des données, d'identifier des points faibles dans la sécurité et d'émettre des spams. La plupart des robots appartiennent cependant à des services en ligne licites comme des moteurs de recherches (qui fournissent Internet via webcrawlers et spiders) et des serveurs analytiques (qui fournissent toute sorte de feedback sur un site) et des services d'archivage.
Pendant une période de 90 jours, Incapsula a observé 1,45 milliards de visites de robots sur des sites web de sa clientèle. Les clients de Incapsula ne sont pas nécessairement représentatifs de tout le Web, mais les chiffres montrent l'énorme augmentation de l'automatisation du trafic Internet.
Des phénomènes nuisibles bien précis comme le post automatique de liens spams ont subi l'an passé une chute de fréquence de 75%, en partie consécutivement à l'intervention plus dure de Google. Des activités générées par des robots qui sont associées à du hacking (comme la distribution de malwares et des liens de hameçonnage et l'exploitation de sites mal sécurisés) ont diminué de 10%.
Par contre, au même moment,on a observé une augmentation de 8% dans l'utilisation de « robots imités-faux robots? » qui se cachent derrière des webcrawlers ou d'autres robots licites. De tels robots sont généralement mis sur pied pour agresser des cibles précises.
L'activité totale de « bons robots » a augmenté de 55% depuis l'an dernier. Entre autre, cela permet aux moteurs de recherche de classer encore plus vite les dernières nouvelles dans leurs résultats. Pour les propriétaires de sites web, l'augmentation du trafic signifie également plus de difficulté pour gérer du trafic additionnel – bien que selon les rédacteurs du rapport, ce problème soit tout sauf insurmontable.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=615-de-tout-le-trafic-internet-provient-de-robots&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/12/2013
A l'exposition internationale de New-York, en 1964, le romancier Isaac Asimov, était interrogé pour faire des prévisions pour cinquante ans, en 2014. Il s'est trompé sur un point les automobiles qui rouleraient sur air comprimé.
Mais il ne s'est pas trompé quand dans la cuisine où l'on ferait des auto-repas, que les communications se feraient par vidéo-conférences visuelles et auditives, que les robots envahiraient la vie de tous les jours, que la population atteindrait 6,5 milliards d'individus dans le monde, que la situation démographique empirerait à cause de l'automatisation, avec une humanité asservies aux robots, ce qui créerait une crise morale, que seule quelques professions de routine subsisteraient. Nous n'existons pas encore dans une société sans âme, mais... c'étaient des prévisions.
Écrit par : L'enfoiré | 03/01/2014
Voici venir les robots ... et ils ne veulent qu'une seule chose: votre travail
En 1984, avec Terminator, James Cameron avait imaginé un monde apocalyptique contrôlé par des robots, et dans lequel les quelques hommes qui étaient parvenus à échapper à la destruction de l’humanité étaient obligés de se cacher pour survivre.
Cameron avait fixé cette échéance en 1997, mais c’est peut-être en 2014 que cela pourrait se produire, spécule le Financial Times. Avec son rachat de Boston Dynamics, un fabricant de robots militaires, Google a démontré son intérêt pour la robotique, et l’on peut s’attendre à des innovations qui pourraient préfigurer une nouvelle ère dominée par les robots. Même si l’alliance de la société qui a accès à tant de données à propos de nous-mêmes avec un fabricant de machines aussi évoluées que ‘BigDog’ ne signifie pas forcément que le cauchemar imaginé par Cameron est en passe de se réaliser, certains économistes s’inquiètent des changements induits dans un avenir proche par les évolutions de la technologie robotique.
Le plus connu des facteurs de cette évolution est la « loi de Moore », qui stipule que la puissance de calcul informatique double environ tous les deux ans, voire tous les 18 mois. Cette croissance rapide et exponentielle permet au smartphone standard d'aujourd'hui d’être de nombreuses fois plus rapide et plus intelligent que la technologie qui menaçait l’humanité dans Terminator.
Même s’il est peu probable que notre smartphone décide de déclencher une guerre contre nous, il incarne un ensemble de technologies dont certains développements pourraient remettre en cause la valeur économique du travail humain. C’est ce qu’affirment notamment les chercheurs du MIT Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, selon qui la combinaison de la robotique et des algorithmes mathématiques complexes seront bientôt à même de révolutionner le marché du travail.
L’informatique est déjà en train de commencer à résoudre les problèmes les plus complexes qui se posent à nous : ceux de notre quotidien. En 2004, les ordinateurs étaient encore de piètres conducteurs, mais les évolutions dans ce domaine permettent à la voiture autonome de Google de conduire en toute sécurité.
En 2008, les robots ne parvenaient pas à résoudre un problème appelé « Slam » (simultaneous localisation and mapping), c'est-à-dire la capacité à cartographier instantanément un espace inconnu avec ses obstacles, en même temps qu’on le découvre. Mais des chercheurs ont réussi à résoudre ce problème avec la console de jeu Kinect de Microsoft.
Cela fait maintenant des décennies que l’on a commencé à robotiser certains postes de travail dans de nombreuses industries, mais la nouvelle vague de développement technologique menace désormais des emplois qui semblaient jusque-là à l'abri de l'automatisation. Des chercheurs de l’université d’Oxford suggèrent que 47% des emplois-types identifiés aux États-Unis sont menacés par la concurrence des robots, et que cela ne se cantonne plus à des postes dont le contenu est répétitif. Les robots sont de plus en plus capables de convertir des tâches non routinières en problèmes bien définis auxquels ils peuvent répondre, et la créativité et les compétences sociales seront donc de plus en plus cruciales sur le marché du travail pour faire la différence.
'Baxter', un nouveau robot, est intelligent, relativement peu coûteux, il sait travailler avec les humains et selon ses concepteurs, il est facile à programmer. Même si Baxter ne donne pas tout à fait satisfaction, la loi de Moore prédit que ses nouvelles versions (avec des processeurs 8 à 10 fois plus rapides dans les 5 ans) compenseront ses défauts.
La mécanisation a déjà touché l’agriculture, la construction à grande échelle et l’industrie, et les secrétaires, les agents de voyages et les employés de banque commencent à voir leurs compétences dévalorisées en raison des progrès technologiques. Bientôt, des cohortes d’ouvriers spécialisés et de travailleurs faiblement rémunérés connaîtront le même sort.
Et l’accélération de la technologie signifie qu’il n’est même pas certain que les futurs diplômés de demain ne seront pas désavantagés par des automates sur le marché du travail. « Un avenir plein de serviteurs robotisés pourrait être un bel avenir, mais seulement si nous avons la capacité d’adapter nos institutions assez rapidement », conclut le Financial Times.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=voici-venir-les-robots-et-ils-ne-veulent-quune-seule-chose-votre-travail&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 08/01/2014
Votre chirurgien ? Un robot (Cécile Chevré)
Ils sont moins d'une dizaine à être autorisés dans le monde mais ils représentent déjà une véritable révolution. Ils ont pour nom Da Vinci, Rosa, ZEUS ou Cyberknife ; ils n'ont pas fait de longues études mais sont issus d'années de recherche. Ils n'ont rien d'humain mais vous pourriez leur confier votre vie.
Ils, ce sont les robots chirurgicaux qui, depuis quelques années, se sont fait une place de choix dans les blocs opératoires.
Ils représentent un marché qui pèse déjà 3,2 milliards de dollars et devrait atteindre les 19,96 milliards d'ici 2019 et nombre de chirurgiens ne peuvent déjà plus se passer d'eux. Les robots chirurgiens pourraient être une des révolutions médicales majeures du XXIe siècle.
A l'origine du robot médical
L'histoire commence en 1985 quand le PUMA 200, un robot industriel, un simple bras articulé utilisé dans des d'usines et fabriqué par la société Unimation, est utilisé dans le cadre d'une opération neurochirurgicale. Evidemment, son rôle a alors été extrêmement limité : il a servi de guide pour placer une aiguille lors d'une biopsie effectuée sur le cerveau d'un patient de 52 ans. Un petit pas pour le PUMA, un grand pas pour la robotique...
Robot PUMA
Dans les années qui suivent, la recherche autour de l'utilisation des robots dans le domaine médical s'intensifie. Et, en 1992, le Probot -- développé par une équipe du Collège Impérial de Londres -- est le premier robot à mériter véritablement le nom de robot chirurgical. Sa première opération : une opération de la prostate. En 1992 toujours, le ROBODOC, développé par Integrated Surgical Systems, participe quant à lui à une opération du fémur.
L'étape suivante est franchie en 1994 quand l'AESOP, développé par la société américaine Computer Motion, devient le premier robot autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) à assister un chirurgien lors de ses interventions. L'année suivante, Computer Motion lance le successeur de l'AESOP, le ZEUS, qui entre en compétition direct avec un autre robot chirurgien, le Da Vinci développé par Intuitive Chirurgical, et qui a obtenu en 2000 l'autorisation de la FDA.
Avec ces nouveaux modèles, les robots chirurgicaux entrent vraiment de plain-pied dans les salles d'opération, et n'en repartiront plus.
Entre 2000 et 2003, Computer Motion et Intuitive Chirurgical s'affrontent non seulement sur le terrain commercial mais aussi légal (pour des problèmes de vols de brevets). Bataille qui se termine par une fusion des deux sociétés en 2003 et par la création d'un géant de la robotique chirurgicale qui va s'imposer en quelques années sur ce marché pour le dominer. Mais le Da Vinci n'est pas l'alpha et l'oméga des robots chirurgicaux.
Depuis le début des années 2000, la robotique chirurgicale est donc en pleine effervescence. Plusieurs sociétés lancent leur système, comme le Cyberknife d'Accurayn, un robot capable de détruire une tumeur de manière non-invasive en utilisant un faisceau extrêmement précis de rayons et autorisé depuis 1999 aux Etats-Unis. Ou encore le Sensei, développé en 2007 par la société Hansen Medical, utilisé lors d'opérations cardiaques pour assister la main du chirurgien lors de la pose de cathéters.
La France fait aussi parler d'elle dans ce domaine avec le lancement de Rosa, un robot spécialisé dans la neurochirurgie par la société montpelliéraine Medtech et qui vient de s'introduire en Bourse.
L'utilisation des robots s'est donc étendue à la plupart des domaines de la chirurgie : neurochirurgie, gynécologie, cardiologie, chirurgies viscérale et abdominale, urologie, chirurgie du rachis (colonne vertébrale)... Ablation de la prostate, hystérectomie, ablation des fibromes, remplacements articulaires, chirurgie à coeur ouvert et rénale sont aujourd'hui couramment pratiqués grâce à l'assistance robotique.
Pourquoi un tel succès ?
Si les robots chirurgicaux se sont ainsi imposés dans les blocs opératoires, c'est parce qu'ils présentent de nombreux avantages.
Pour le patient tout d'abord, c'est la promesse d'interventions moins voire non-invasives, donc des risques moindres d'infection, une diminution du risque d'hémorragie ou de saignements, une réduction des douleurs postopératoires et une convalescence plus rapide.
Evidemment, un patient qui guérit plus vite et mieux, c'est aussi des frais moindres pour le système de santé.
S'ajoutent des considérations esthétiques puisque les incisions pratiquées sont considérablement réduites -- et par la même, les cicatrices.
Taille main/taille outil robotisé
Pour le chirurgien, le recours à une assistance robotique permet de réduire les risques d'erreur grâce à un meilleur contrôle de son geste ainsi qu'une meilleure vision du champ opératoire. Le système contrôle environ 1 000 fois par seconde les mouvements effectués par le robot ou le chirurgien !
En outre, l'utilisation de tels systèmes robotisés permet une démultiplication du geste : quand le chirurgien avance sa main d'un centimètre, le robot qui reproduit ses mouvements (dit aussi l'effecteur) bouge uniquement d'un millimètre. L'assistance robotique est donc particulièrement utile pour les opérations qui demandent une précision extrême et ne permettent pas une grande liberté de mouvement, comme celle de la gorge, ou encore sur le cerveau, ainsi que dans les opérations complexes.
Un des principaux atouts d'un robot tel que le Da Vinci est sa mobilité : son bras robotique dispose de 7 degrés de liberté, alors que le poignet humain n'en a que 3.
Les robots chirurgicaux diminuent en outre les temps d'intervention sur un patient, et réduisent donc la fatigue du chirurgien liée à l'opération, lui permettant d'effectuer plus d'opérations par jour.
Pour les hôpitaux, outre les avantages déjà cités, les robots font partie des atouts qu'ils peuvent mettre en avant pour attirer praticiens renommés et patients.
Les avantages sont donc nombreux et répondent aux divers impératifs qui pèsent aujourd'hui sur les opérations chirurgicales : la demande des patients et de la société d'un "risque zéro", la volonté des pouvoirs publics de réduire les temps d'hospitalisation et les coûts d'intervention ainsi que l'avancée de la science qui permet des opérations chirurgicales de plus en plus complexes.
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2014
Les robots sont actuellement en pointe dans tous les domaines technologiques et même distractifs, pour la prochaine étape, il s'agit du transhumanisme et ceci n'est pas négociable: je préfère être vivant et exosqueletté qu'infirme.
Écrit par : zelectron | 14/01/2014
Une bonne réponse, je crois>>>>
'Nous sommes au milieu d'un ouragan technologique qui refaçonne le marché du travail, et il ne fait que doubler de puissance'
Dans leur ouvrage « The Second Machine Age», Erik Brynjolfsson et Andrew McCafee rappellent la réponse que le champion d'échecs néerlandais Jan Hein Donner avait donnée lorsqu'on lui avait demandé comment il se préparerait s’il devait jouer une partie contre un super-ordinateur comme Deep Blue d'IBM. Donner répondit : «Je prendrais un marteau ».
Donner n'est pas le seul à penser ainsi. Les progrès réalisés dans le domaine de l’automatisation et des logiciels est tel, que leurs nouvelles applications, dont les voitures sans conducteur, les robots d’usine et l'électronique grand public à commande vocale ne sont que quelques exemples, ne remplacent plus seulement les ouvriers, mais qu’elles commencent aussi à se substituer aux employés de bureau, et même, aux grands maîtres d'échecs.
Pour Thomas Friedman, on peut résumer cette évolution de la façon suivante : nous sommes passés d’un monde « connecté » à un monde « hyperconnecté » et en conséquence, la moyenne est abolie, parce les employeurs ont un accès facilité et bien plus économique à des logiciels, des robots, et des talents à l’étranger supérieurs à la moyenne. Ou, comme l’écrivent Brynjolfsson et McCafee, au cours de la dernière décennie, nous sommes entrés dans la « seconde ère des machines ».
Les deux auteurs expliquent que la « première ère des machines» est celle de la Révolution Industrielle née avec la création du moteur à vapeur à la fin du XVIIIe. Au cours de cette période, on a créé des systèmes fournissant de la puissance pour donner plus de force au muscle humain. Mais comme l’homme devait encore intervenir pour prendre les décisions, les inventions de cette époque ont donné de l’importance au travail humain, et l’homme et la machine étaient complémentaires.
Mais dans la seconde ère des machines, les automates sont de plus en plus compétents pour prendre de meilleures décisions que les hommes. Désormais, l’homme et la machine sont des substituts l’un de l’autre.
3 facteurs ont permis cette évolution :
✔ La loi de Moore, qui affirme que la puissance de calcul des ordinateurs double tous les deux ans. Par comparaison, la puissance physique de la vapeur doublait tous les … 70 ans.
✔ La généralisation de l’internet, qui signifie qu’il est possible d’analyser les données et de décrire des tendances, de dupliquer ce qui marche bien et d’améliorer ce qui ne marche pas en temps réel. Cela implique que l’on peut se perfectionner fortement très rapidement.
✔ Les progrès combinatoires : des applications se sont greffées sur d’autres applications pour en augmenter l’efficacité ou la portée. L’application Waze se combine ainsi avec Google Maps pour donner à chaque instant le meilleur itinéraire aux utilisateurs en fonction des conditions de trafic du moment, indiquées par les smartphones placés dans les voitures d’autres internautes.
La combinaison de ces progrès implique que notre génération a plus le pouvoir que jamais d'améliorer notre monde (ou de le détruire). Mais cela implique aussi de profondes conséquences sociales, parce que le travail est un aspect important de notre identité, de notre dignité et de notre équilibre social.
Les deux auteurs proposent donc de:
✔ Réduire la taxation du travail humain, pour le rendre moins coûteux que le travail numérique.
✔ Réinventer l’éducation pour permettre à plus de gens de s’engager dans la course aux côtés des machines, et non contre elles, et pour favoriser la création d’entreprises de nature à créer de nouvelles industries et de nouveaux emplois.
✔ Réfléchir à la création d’un revenu de base pour tous, indépendamment de leur contribution à la société.
« Non seulement nous traversons une période de déprime du marché du travail issue d’une récession, mais nous sommes aussi au milieu d'un ouragan technologique qui est en train de refaçonner le marché du travail, et il ne fait que doubler de puissance ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=nous-sommes-au-milieu-dun-ouragan-technologique-qui-refaonne-le-marche-du-travail-et-il-ne-fait-que-doubler-de-puissance&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2014
Quand Jorion sort de la finance, il devient plus intéressant, du moins pour moi
http://www.youtube.com/watch?v=IxQPmghc4c0&feature=youtu.be
même des maisons sont à l'étude pour les construire avec une imprimante en 3D
http://www.lesoir.be/404686/article/actualite/sciences-et-sante/2014-01-17/une-imprimante-3d-pour-construire-sa-maison-en-un-jour
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2014
A propos de l'emploi dans l'agriculture: ce robot trie 2 tonnes de raisin... en 12 minutes
Sorting GrapesLa viticulture n’échappera pas à la robotisation, et certains producteurs de vin américains ont commencé à utiliser des tables de tri optique pour trier les raisins. La Delta Rflow est une machine de tri optique qui a été développée par la société Bucher Vaslin. Non seulement elle optimise la quantité de vin produite, mais selon les spécialistes, elle permettrait aussi d’optimiser la qualité du vin. Cependant, cette machine a des implications importantes pour l'emploi. La table de tri optique peut en effet effectuer le tri de 2 tonnes de raisins en douze minutes, un travail qui prendrait deux heures à une équipe de 15 personnes.
Steve Leveque, un viticulteur convaincu propriétaire du chai Hall Winery de la Napa Valley, explique que chaque matin, il fournit 200 grains parfaits à la machine. Celle-ci les photographie numériquement pour en faire des modèles. Ensuite, les raisins subissent une première étape de tri manuel, puis ils sont envoyés sur la table de tri où ils sont triés grain par grain par la machine qui prend des clichés à intervalles réguliers. Dix mille photos de raisins par seconde sont alors comparés avec les modèles programmés pour déterminer quels sont les grains admissibles. Le reste, les rafles, pépins, pellicules de grains éclatés, grains pas assez mûrs ou pourris, ou secs, est rejeté grâce à un jet d’air hors du tapis, de sorte que seule la production de haute qualité est sélectionnée pour la production du vin.
« J’étais sceptique », explique Leveque, qui relate qu’il s’est laissé convaincre après avoir mené des tests à l’aveugle. Mais à chaque fois, les grains triés par la machine optique permettaient de produire un vin meilleur. Leveque est certain que la généralisation de l’usage de la machine auprès de ses confrères conduira à une amélioration des vins produits.
Mais il y voit aussi un avantage en termes de conditions de travail. « Triez des grappes pendant 5 minutes, et vous serez étourdi. Imaginez ce que cela donne après 8 heures. Je l’ai fait pendant des années. C’est brutal », dit-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=a-propos-de-lemploi-dans-lagriculture-ce-robot-trie-2-tonnes-de-raisin-en-12-minutes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2014
un vin meilleur? très suggestif; parfois la perfection peut tuer la perfection...
Écrit par : zelectron | 17/01/2014
Il ne vas pas falloir longtemps pour que d'autres robots posent portes et fenêtres et d'autres choses encore !
Écrit par : zelectron | 17/01/2014
Des robots à la conquête des usines (Cécile Chevré, rédactrice de Défis & Profits)
L'histoire des robots industriels commence officiellement en 1954 quand George Devol invente ce qui deviendra le robot Unimate, un bras articulé capable de transférer un objet d'un endroit à un autre (en 1956 est créée la société Unimation). Ni plus ni moins un bras articulé donc, qui s'inspirait des téléopérateurs utilisés dans l'industrie nucléaire dans les années 1950 (indispensables pour la manipulation d'éléments radioactifs).
Mais c'est en 1961 que l'Unimate rentre réellement dans les usines grâce d'abord au géant automobile General Motors qui l'installe dans l'une de ses usines, dans laquelle le robot est chargé de saisir des pièces de métal à très haute température, de les déplacer jusqu'à des bains de refroidissement. A partir de 1966 le robot équipe alors progressivement de plus en plus de chaînes de montage de l'industrie automobile – qui reste l'un des principaux débouchés pour les robots industriels.
A partir des années 1970, l'Unimate et ses concurrents sont améliorés, rendus plus autonomes, moins encombrants, plus agiles et, enfin, moins chers. Si bien que les ventes ont explosé depuis le début des années 1980.
Les robots, de super-ouvriers
Au départ, les robots ont principalement été utilisés pour remplacer les humains dans les emplois et les tâches répondant aux critères des 3D – à savoir Dull, Dangerous et Dirty (ennuyeux, dangereux et salissant).
Logiquement donc, les robots se retrouvent essentiellement dans les secteurs automobile, électronique, chimique et métallurgique. La plupart de ces androïdes sont des bras articulés, plus ou moins mobiles, plus ou moins capables de mouvements, de précision et de plus en plus équipés de systèmes de "vision" qui améliorent leur fonctionnement et leur permettent de vérifier la qualité des produits fabriqués.
Ils sont dévolus aux postes répétitifs, dangereux ou toxiques pour la santé humaine, mais aussi à ceux qui nécessitent rigueur et précision. Ainsi, dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils sont chargés des travaux de peinture, de soudure, d'emboutissage, etc.
Dans les autres secteurs dans lesquels ils sont présents, la liste des tâches qui peuvent être confiées à des robots s'allonge chaque jour : empiler des objets, des palettes, assembler, étiqueter, conditionner, contrôler, etc.
Votre téléphone portable, votre ordinateur, le bureau Ikea sur lequel vous travaillez, la canette de soda que vous allez décapsuler, l'aspirine que vous venez d'avaler... tous ces objets sont passés à un moment ou un autre de leurs étapes de fabrication entre les "mains" d'un robot.
Écrit par : L'enfoiré | 03/02/2014
Quand votre collègue sera un robot... (Cécile Chevré, rédactrice de Défis & Profits)
La robotique industrielle est en train de connaître une révolution technologique qui devrait lui ouvrir de nouvelles parts de marché dans les usines : la collaboration homme-machine.
Jusqu'à très récemment, hommes et robots ne collaboraient pas.
La principale raison à cela ? Ces énormes bras articulés sont dangereux pour l'homme ; ils sont donc le plus souvent isolés de leurs collègues humains par des cages ou des grilles. Autant dire que pendant des années, l'idée de voir travailler des hommes main dans la pince avec des robots relevait de la science-fiction.
Les progrès en matière "d'intelligence robotique" ouvrent une voie nouvelle, celle de la collaboration.
Aujourd'hui, les robots sont capables d'identifier la présence d'un humain, de le contourner ou bien d'arrêter leur geste quand celui-ci s'approche de lui. Ils savent aussi s'adapter à des changements de contexte, à des imprévus... Plus légers, plus petits, ils sont programmés pour effectuer des gestes plus lents et précis qui leur permettent d'être sans danger pour leurs collègues humains.
C'est le cas par exemple de Baxter, un robot d'1m82 fabriqué par la société bostonienne Rethink Robotics, et qui est capable d'accomplir des tâches industrielles simples et répétitives, mais surtout de travailler côte à côte avec des humains.
Baxter est ainsi prévu pour effectuer des mouvements plutôt lents et surtout pour s'arrêter dès qu'un humain s'approche trop près de lui. Un écran de contrôle lui servant de tête indique son "humeur" à ces collègues : s'il n'a pas compris la tâche qui lui a été assignée, s'il est en plein travail, s'il est prêt à passer à une autre tâche, etc.
Cet écran facilite la communication avec ses collègues : Baxter regarde la tâche qu'il accomplit ou se tourne vers vous si vous le touchez.
Dernier atout – et non des moindres – de ce robot : sa capacité à apprendre rapidement de nouvelles tâches, sans avoir besoin de recourir à un ingénieur. Grâce à ses caméras intégrées, Baxter peut en effet reproduire les gestes d'un employé et ainsi acquérir de nouvelles compétences. Prix d'achat de ce robot : autour de 22 000 $, ce qui lui permet d'être accessible à des sociétés de taille moyenne et surtout de faire tomber le coût de la main-d'oeuvre autour de 4 $ de l'heure, soit à peu près celui d'un ouvrier chinois.
Evidemment, Baxter n'est pas l'unique exemple de ces robots industriels nouvelle génération. Harvey de Harvest Automation, un robot capable de soulever et transporter des pots de 7 à 10 kg chez les pépiniéristes de gros, éviter les obstacles, et tout cela sans l'intervention d'un opérateur qualifié.
L'importance fondamentale de la robotique collaborative n'a pas échappé aux Etats qui soutiennent financièrement la recherche et l'investissement des entreprises dans ce sens.
Aux Etats-Unis, la National robotic initiative lancée par Barack Obama en 2011 en a fait une de ses priorités.
De ce côté-ci de l'Atlantique, le projet européen Saphari (Safe and autonomous physical human-aware robot interaction) travaille à la fois à la création de robots industriels capables de travailler avec des humains et, pour les robots de service, sur des machines qui entreraient en contact direct avec les patients. Le chemin est encore long avant que les robots puissent parfaitement intégrer l'environnement humain, mais la recherche dans le domaine est prometteuse.
Enfin, du point de vue normatif, la norme ISO 10218 définit des critères de sécurité pour une collaboration homme-machine dans le cadre industriel. Critères qui définissent par exemple l'amplitude et la vitesse des bras articulés de ces robots.
Une nouvelle phase de la robotique industrielle est en marche et c'est sur cette tendance forte à l'automatisation que je vous propose d'investir ce mois-ci dans Défis & Profits. J'ai choisi pour vous une société spécialisée dans la robotique et qui est une des premières à proposer des robots répondant à la norme ISO 10218, dont le parcours boursier et financier est exemplaire et qui, en outre, est présente dans les pays émergents qui sont aujourd'hui les plus gros consommateurs de robots industriels.
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2014
Baxter est sorti il y a 2 ans, c'est ce qu'on appelle une nouvelle fraîche ! En revanche en France nous sommes toujours en retard et ce, de façon quasi-irrattrapable: les socialistes sont en train de concocter une taxe sur les robots qui vont tuer dans l’œuf tout progrès possible au nom du socialisme, c'est à dire pour tous ceux qui auront la carte du parti et qui penseront comme eux...
Écrit par : zelectron | 04/02/2014
Sur ARTE: LES ÉTONNANTS POUVOIRS DE TRANSFORMATION DU CERVEAU
D'intrigantes histoires cliniques servent de point de départ à cette plongée dans les replis du cerveau. Livrant avec beaucoup de clarté les nouvelles connaissances sur les capacités de réorganisation structurale et fonctionnelle du cerveau, Norman Doidge nous ouvre les portes d'un domaine de recherche en perpétuelle évolution, à l'image du cerveau lui-même. Ce documentaire est une adaptation du livre éponyme du même Norman Doidge (titre original : The brain that changes itself). Traduit en français en 2008 et publié chez Belfond, cet ouvrage a trôné en tête des ventes au Canada et figuré sur la liste des best-sellers du New York Times. Un regard révolutionnaire sur le développement et le potentiel d'adaptation de l'homme.
http://www.arte.tv/guide/fr/040501-000/les-etonnants-pouvoirs-de-transformation-du-cerveau?autoplay=1
Les neurones de l'autre côté du miroir >>>
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/12/01/neurones-de-l-autre-cote-du-miroir.html
Écrit par : L'enfoirél | 10/03/2014
Personne ne trompe l'ordinateur
Les ordinateurs peuvent identifier un comportement de simulation plus facilement que les hommes. Cette conclusion ressort d'expériences de scientifiques à l'Institute for Neural Computation de l'Université de Californie à propos de vrais et faux témoignages de douleur qui devaient être interprétés quant à leur authenticité par des ordinateurs et des sujets. Les chercheurs qui ont développé un système informatique pour démasquer des simulations, ont constaté que les personnes avaient seulement 50% de chances d'évaluer correctement si un individu souffrait vraiment de douleurs ou au contraire prétendait seulement avoir mal. Le système informatique par contre a permis d'enregistrer un score de 85%.
« La technologie permet à l'ordinateur de reconnaître des aspects spécifiques de l’expression du visage », surtout à propos des mouvements de la bouche, alors que ces signes échappent à la plupart des personnes », dit le chercheur Marian Bartlett, professeur spécialisé dans l'intelligence des ordinateurs à l'Institute for Neural Computation. « Il est connu depuis bien longtemps que les ordinateurs obtiennent de meilleurs résultats que l'homme dans des processus logiques et sont de ce fait, entre autres, de meilleurs joueurs d'échecs. Dans le domaine des interprétations, les machines n'ont pas pu pendant longtemps égaler la supériorité de l'homme. Mais à ce propos-là aussi, les ordinateurs peuvent, dans certaines circonstances, accuser de meilleurs résultats ».
« Même après une formation des sujets participant à l'expérience, destinée à reconnaître les signaux faux, seuls 55% d'entre eux ont semblé pouvoir reconnaître les simulateurs », ajoute le professeur Bartlett. « L'ordinateur qui était pourvu d'une caméra-vidéo pour enregistrer et décoder les images des expressions du visage, était au contraire programmé pour analyser dans chaque prise de vue les mouvements de 20 muscles du visage. Le visage humain fournit une grande quantité d’informations, y compris des expressions d'émotions et de douleur. L'ordinateur semble mieux équipé pour reconnaître les subtiles différences entre les signaux conscients et inconscients de l'honnêteté ».
Les chercheurs s'attendent à lancer dans le futur sur le marché un ordinateur bon marché qui puisse reconnaître les subtils signaux d'émotion. « Ces systèmes ne peuvent pas seulement être utilisés pour démasquer des fraudes médicales ou des intentions criminelles, mais ils peuvent être aussi utilisés pour des patients qui à cause d'un handicap ne peuvent pas communiquer de manière optimale », fait-on remarquer. « Mais pour des entretiens de candidatures aussi, l'ordinateur peut fournir une assistance ». Bartlett a fondé la startup Emotient pour rechercher des applications pour cette technologie qui concerne surtout le commerce et les soins de santé, conclut-elle.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=personne-ne-trompe-lordinateur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2014
Si la technologie améliore tellement notre vie, pourquoi travaillons-nous encore si dur?
Monday morning...
Il est prouvé qu'une diminution du temps de travail présente des avantages pour toutes les parties concernées, mais il demeure des interrogations pour savoir si cela est applicable dans la pratique. C'est ce qu'affirme David Spencer, professeur d'économie à l’Université de Leeds. Selon lui, des initiatives législatives sont nécessaires pour écourter effectivement les temps de travail.
Le professeur fait remarquer que les employeurs ne raccourciront pas le temps de travail de leur propre chef si les travailleurs n'ont pas la possibilité ou la volonté de restreindre leurs activités professionnelles. Selon Spencer, il faut travailler à la création d'une volonté collective d'écourter le temps de travail.
« On devrait pouvoir se demander pourquoi l'homme doit encore travailler si dur », souligne David Spencer. « Le siècle passé s'est caractérisé par un progrès technologique gigantesque, mais ces évolutions ne semblent pas avoir eu d'impact sur le temps libre des travailleurs. En réalité, on travaille toujours aussi dur qu'avant ».
« On peut, il est vrai, souligner un certain nombre d'initiatives - comme des directives françaises visant à ne plus envoyer de mails aux travailleurs après 6 heures du soir ou l'introduction d’une journée de 6 heures dans le secteur public en Suède - mais ce sont là peu d'indications que la situation va changer fondamentalement dans un futur proche ».
« Des expériences basées sur la réduction du temps de travail ont cependant donné des résultats positifs, affirme le professeur Spencer. « A ce propos, l'introduction d’une journée de 6 heures a semblé sensiblement améliorer la productivité parce que les travailleurs étaient plus reposés et concentrés. De ce fait, on a pu égaler en 6 heures la productivité d'une journée de 8 heures. Par contre, des journées de travail plus longues font du tort à la productivité ».
« Des recherches aux Pays-Bas ont montré que l'on peut appliquer des temps de travail plus courts sans devoir faire de concessions sur le plan de la productivité ou du niveau de vie », relève Davis Spencer. « Des temps de travail plus longs sont aussi associés à des problèmes de santé et à une mortalité plus élevée ».
« Des temps de travail plus courts contribuent à une meilleure qualité de vie et à une meilleure qualité de travail », souligne Davis Spencer. « Par la réduction du temps de travail, l'individu a la possibilité de §mettre en œuvre son potentiel créatif dans un large éventail d'activités ».
« Il est crucial de viser à une vie qui élève l'individu et ne l'exploite et ne le frustre plus. Raccourcir le temps de travail est crucial pour la création d’une meilleure qualité de vie. Il est donc étonnant qu'il soit difficile d'introduire des temps de travail plus courts ». Le professeur met d'ailleurs en évidence quelques raisons de cette situation:
✔ Le pouvoir de l'employeur. « La baisse d'influence des syndicats et un marché du travail plus flexible qui entame la sécurité de l'emploi ont offert aux employeurs la possibilité d’avoir des horaires de travail qui correspondent de manière optimale à leurs intérêts économiques ».
✔ La consommation. « Les travailleurs sont tentés par une publicité massive et un marketing sophistiqué à désirer plus de biens et de services pour lesquels des heures supplémentaires doivent être prestées »
✔ L'inégalité. « Quand de grands niveaux d'inégalité sociale sont observés, les gens semblent plus vite avoir tendance à se concurrencer sur le plan de la consommation et à faire de plus longues journées de travail dans ce but ».
✔ L’endettement des ménages. « L'accumulation des dettes des ménages, surtout aux USA et en Grande-Bretagne, fait qu'une pression plus forte s’exerce sur les travailleurs pour qu'ils travaillent plus longtemps ».
✔ La technologie. « Des gadgets comme les smartphones et les ordinateurs portables ont fait que les travailleurs peuvent être joints à tout moment et partout par l'employeur ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=si-la-technologie-ameliore-tellement-notre-vie-pourquoi-travaillons-nous-encore-si-dur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/04/2014
Les robots peuvent-ils se rebeller contre les hommes?
L'intelligence artificielle antisociale (comme dans le film « Terminator » ou récemment dans « Transcendence ») est moins invraisemblable que nous le pensons, écrit l'expert en informatique Steven Omohundro dans un article paru dans le « Journal of Experimental and Theoretical Artificial Intelligence ». Patrick Tucker, auteur du livre « The Naked Future : What Happens in a World That Anticipates Your Every Move? » résume les conclusions de l'enquête sur Defense One.
Les systèmes informatiques voient le monde à travers la perspective de la mission pour laquelle ils ont été conçus par leurs programmeurs. Microsoft Excel comprend le monde en termes de nombres rentrés dans des cellules et de lignes et les drones voient la réalité comme des calculs et des actions qui doivent être entrepris pour rester en l'air et garder leur cible dans le viseur. Ils « vivent » dans des mondes d'analyses coût-efficacité incessantes dans lesquelles tout n'existe que sous le signe de leur mission.
Selon Omohundro, les hommes sous-estiment le caractère obsessionnel des programmes informatiques par rapport à leurs missions. En d'autres termes, les robots sont accros à la fonction d’utilité.
Même le plus petit gain en efficacité d'un changement d'entrée est suffisant pour une I.A (Intelligence Artificielle) pour tout larguer et maximaliser ce gain. Ce n'est évidemment pas un problème quand il s'agit d'Excell, mais cela le devient vite quand des systèmes IA prennent en charge des installations d'armement, des usines ou d'autres éléments importants ou dangereux.
Les systèmes d'intelligence artificielle ne tiennent aucun compte d'éléments qui ne sont pas explicitement liés à leur fonction primaire. Ce comportement informatique - non logique, mais pas illogique non plus -, Omohundro l'appelle « la rationalité approximative » et un tel comportement court le risque de devenir antisocial.
Omohundro donne l'exemple d'un robot programmé pour jouer aux échecs:
« Une réponse fréquente à des problèmes de sécurité est la suivante : si nécessaire, nous pouvons enlever la prise électrique! Mais considérez un peu cela du point de vue du robot joueur. Un avenir dans lequel il est débranché du secteur est un avenir où il ne peut pas jouer. Vu son algorithme incorporé de maximalisation de l'utilité, il va s'opposer à cette déconnection. Si en outre, il croit que le programmeur va poursuivre ses tentatives d'enlever la prise, il va logiquement essayer de signifier au programmeur d'arrêter ses essais pour de bon ».
Ou avec les mots de Tucker : « Plus le robot est logique, plus grand est le risque qu'il ne mène avec vous un combat jusqu'à la mort ».
La meilleure solution à cet emballement de l'I.A est, selon Omohundro, de ralentir notre développement d'IA et de nous inspirer d'anciens constructeurs. Ces derniers utilisaient des échafaudages pour soutenir des bâtiments et ne les enlevaient que quand la sécurité était totale. A notre époque, nous construisons de plus en plus des systèmes autonomes létaux, nous élaborons ces programmes sans échafaudages et un jour, il nous sera difficile de les désactiver, conclut Omohundro.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=les-robots-peuvent-ils-se-rebeller-contre-les-hommes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 24/04/2014
Vous "oubliez" que les trois loi d’Asimov sont beaucoup plus puissantes qu'il n'y paraît et avant que nous ayons le moindre souci en ce qui concerne une "révolte" des robots il y aura eu beaucoup d'eau qui aura coulé entre les pont. La peur imbécile entretenue à ce sujet m'inquiète quant à la santé mentale et à l'intellect de ceux qui la propagent ainsi que ceux qui la ressentent.
Écrit par : zelectron | 24/04/2014
Les robots seront toujours ce que les hommes en font, toujours dépendant de données et d'un cahier des charges.
Écrit par : L'enfoiré | 24/04/2014
Stephen Hawking: 'L'intelligence artificielle peut être la meilleure ou la pire des choses pour l'humanité'
A l’occasion de la sortie du film « Transcendance », le célèbre physicien britannique Stephen Hawking a publié une colonne de The Independent. Les découvertes d’Hawking ont été décisives pour la compréhension des trous noirs, de la cosmologie et de la gravité quantique. Il met en garde contre les effets potentiellement dévastateurs pour l’humanité du développement sans contrôle de l’intelligence artificielle qui pourrait rapidement devenir omnipotente :
« Les jalons récemment franchis que sont les voitures autonomes, l’ordinateur qui a gagné au jeu télévisé « Jeopardy ! » et les assistants personnels Siri, Google Now et Cortana, ne sont que les symptômes d’une course à l’informatique alimentée par des investissements sans précédent, et le développement continu fondé par une base théorique de plus en plus mature. Mais ces réalisations feront pâle figure à côté de ce que les décennies prochaines nous apporteront.
Les bénéfices potentiels sont énormes ; tout ce que cette civilisation a à offrir est le produit de l’intelligence humaine ; nous ne pouvons prédire ce que nous pourront accomplir lorsque cette intelligence sera amplifiée par les outils que l’intelligence artificielle (IA) pourrait fournir, mais l’éradication des guerres, des maladies et de la pauvreté devraient figurer en bonne position dans la liste. Le succès lié à la création de l’IA serait alors l’évènement le plus important de l’histoire humaine.
Malheureusement, il pourrait aussi être le dernier, à moins que nous n’apprenions à éviter les risques. A court terme, les armées du monde envisagent des systèmes d’armes autonomes capables de choisir et d’éliminer leurs cibles ; les Nations Unies et Human Rights Watch ont réclamé un traité pour interdire de telles armes. A moyen terme, ainsi que l’ont souligné Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans « The Second Machine Age », l’IA pourrait transformer nos économies pour apporter une grande richesse, mais aussi un grand bouleversement.
Lorsque l’on regarde plus loin, on voit qu’il n’y a pas de limites fondamentales à ce qui peut être réalisé : aucune loi physique n’empêche les particules d’être organisées selon des manières qui leur permettraient de réaliser des calculs encore plus avancés que ceux que réalisent les combinaisons de particules des cerveaux humains. Une transition explosive est possible, bien qu’elle pourrait se dérouler de façon différente que celle qui est décrite dans le film [Transcendance, ndlr] : comme Irving Good l’a compris en 1965, des machines avec une intelligence surhumaine pourraient améliorer de façon itérative leur création encore et toujours plus, déclenchant ce que Vernor Vinge a nommé une "singularité"». (…)
« On peut imaginer que cette technologie pourrait déjouer les marchés financiers, surpasser les chercheurs humains en matière d’inventions, manipuler les dirigeants humains, et développer des armes que nous ne pouvons même pas comprendre. Alors que l’impact à court terme de l’IA dépend de qui la contrôle, son impact à long terme dépend de notre capacité à la contrôler.
Vous croyez que les experts, confrontés aux possibilités de bénéfices et de risques incalculables pour l’avenir, font tout ce qu’ils peuvent pour s’assurer du meilleur résultat possible ? Faux. Si une civilisation extra-terrestre nous envoyait un message disant « Nous arriverons dans quelques décennies », pensez-vous que nous répondrions « OK, appelez-nous quand vous arriverez, nous allumerons la piste d’atterrissage ». Probablement pas, mais c’est plus ou moins ce qui se passe avec l’IA. Bien que nous soyons confrontés à ce qui puisse être potentiellement le pire ou le meilleur de l’histoire humaine, très peu de recherches sérieuses sont consacrées à ces problèmes, hormis celles menées par quelques organisations à but non lucratif ». (…)
« Chacun de nous devrait se demander ce que nous pouvons faire dès à présent pour améliorer les chances d’en retirer des bénéfices en évitant les risques ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=stephen-hawking-lintelligence-artificielle-peut-etre-la-meilleure-ou-la-pire-des-choses-pour-lhumanite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2014
Hawking du fait de son infirmité en veut à l'humanité toute entière! Il est très loin de sa zone de compétence en ce qui concerne cette diatribe qui d'ailleurs est traitée en dépit du bon sens.
Écrit par : zelectron | 06/05/2014
J'ai un de ses livres.
"Petite histoire de l'Univers"
Dans l'Univers, il n'y a pas de robots....
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2014
C'est d'une intelligence rare, ce genre d'affirmation péremptoire !
Écrit par : zelectron | 06/05/2014
Un éditorial de François Hollande analysé par Paul Jorion qui par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle, arrive au niveau politique .
http://www.pauljorion.com/blog/?p=64756
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
7 choses idiotes que font les gens les plus intelligents
Parfois même les gens les plus intelligents font des choses qui ne tiennent qui n'ont aucun sens. Lorsque qu’un utilisateur a demandé sur le réseau social Quora une série d'exemples spécifiques d'attitudes insensées de personnes intelligentes, près de 284 personnes ont publié leurs propres expériences et anecdotes. Business Insider en a relevé les plus remarquables.
1. Trop réfléchir et faire trop peu. Les personnes intelligentes excellent dans la réflexion profonde sur des sujets complexes. Réfléchir, étudier et faire des projets vous donnent seulement l'impression d'avancer : vous n'obtenez rien tant que finalement vous n'entreprenez aucune action.
2. Suivre le troupeau. Des étudiants brillants, ayant décroché leur diplôme, pensent tous à « se mettre à agir » dans les mêmes secteurs (la plupart du temps les finances ou la consultance). En poursuivant le gain plutôt que leur passion, ils risquent de ne jamais exploiter leur véritable potentiel.
3. Arrêter d'essayer. Bon nombre de personnes intelligentes deviennent paresseuses une fois qu'elles réussissent sans beaucoup de peine. « Elles arrêtent de développer leurs capacités. Ensuite, elles se retrouvent au niveau des personnes de leur âge les moins douées qui cependant, elles, font de plus en plus d'efforts intenses pour s'améliorer », écrit Lee Semel, entrepreneur de New York.
4. Sous-estimer les compétences sociales. L'intelligence n'est de loin pas le seul gage de réussite. Les compétences sociales et les relations personnelles sont dans le monde des affaires même des facteurs plus importants. Des intellectuels stupides « négligent leurs compétences sociales, la valeur de leurs réseaux et de leurs capacités d'auto-promotion et dénigrent les personnes qui excellent dans ces domaines », dit encore Semel.
5. Toujours vouloir avoir raison. Les gens avec un ego développé et une aptitude au discours logique pensent qu'elles doivent toujours avoir raison pour ne pas déchoir. C'est naturellement tout à fait faux. C'est même une des meilleures manières pour vous mettre tout le monde à dos.
6. Considérer l'instruction et l'intelligence comme une seule et même chose. Le nom de votre université et vos résultats académiques ne sont pas le seul reflet de votre intelligence, pense la sociologue Liz Pullen. Il arrive souvent que des gens sans diplôme sont en réalité plus intelligents et/ou de meilleurs candidats pour un job déterminé grâce à leur expérience dans le monde réel.
7. Etre trop indépendant. Sans l'aide des autres, même la personne la plus intelligente n'ira pas loin dans notre monde. « Recherchez donc la compagnie des personnes les plus adultes, bienveillantes et compétentes que vous connaissez », conseille Andrea Martin, utilisatrice de Quora.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=7-choses-idiotes-que-font-les-gens-les-plus-intelligents&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2014
Un film "Transcendance" traduit par "Transhumanisme"
Définit par:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transcendance_(film)
Des réflexions qui en découlent: singularité et autres folies:
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/transhumanisme-singularite-et-45884
Écrit par : L'enfoiré | 07/07/2014
Polémique: Créer un cerveau artificiel, un projet fou?
A Lausanne, le Human Brain Project a de l'eau dans les neurones et pas dans le gaz
http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1942675
(à partir de 0:16:28-0:18:55)
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/17892a10-0869-11e4-a6d1-542beb13958e/Neurosciences_lalibi_%C3%A9vent%C3%A9_du_Human_Brain_Project
La réponse du berger à la bergère
http://www.rts.ch/info/suisse/5995238-les-responsables-du-human-brain-project-repondent-a-leurs-detracteurs.html
Écrit par : L'enfoiré | 12/07/2014
Facebook va employer l'intelligence artificielle pour surveiller vos activités en ligne
Facebook travaille à l'élaboration d'un programme d'intelligence artificielle qui fonctionnera comme assistant du réseau social. Selon Yann LeCun qui dirige le Facebook Al Lab, ce programme agira en tant que médiateur de « votre interaction avec vos amis » et aura par exemple pour fonction « de vous rendre honteux » lorsque vous vous livrez à des choses non autorisées sur le réseau social comme poster des photos ou des vidéos d'activités illicites.
L'assistant numérique réagira immédiatement quand des choses potentiellement embarrassantes sont téléchargées sur le réseau social et enverra à l’utilisateur en question un message du genre : « Oups, ceci sera affiché publiquement. Etes-vous certain de vouloir que votre patron et votre mère voient cela ? »
Facebook développe depuis un an ce dispositif d’intelligence artificielle. Toutefois, rassurez-vous : cette technologie ne ressemblerait en aucun cas au logiciel sur lequel Google travaille depuis son acquisition en début d’année de Deepmind Technologies, une start-up américaine, spécialisée dans le domaine de l'intelligence artificielle qui travaille actuellement à la conception d’un ordinateur, le « Neural Turing Machine », capable de se programmer lui-même. Pour le projet « Neural Turing Machine », Deepmind collabore avec des scientifiques de l'université d'Oxford.
Grâce au « Neural Turing Machine », la start-up entend créer un type d’ordinateur capable de reproduire certaines propriétés de la mémoire à court terme du cerveau humain. La machine de Deep Mind est un appareil hybride qui possède une architecture de réseau neuronale qui s’inspire du modèle humain de mémoire biologique et de la conception des ordinateurs numériques. Ces réseaux qui donnent naissance à un processus d'apprentissage grâce à l'établissement de liens permettraient à l'ordinateur de se former à la programmation.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=facebook-va-employer-lintelligence-artificielle-pour-surveiller-vos-activites-en-ligne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2014
L'opération du cerveau
Cette opération revêt un caractère exceptionnel car le patient, est conscient de ce qui se passe.
Le cerveau étant innervé, il ne ressent rien. Des électrodes s’approchent de la zone où il faut maîtriser les tremblements et faire en sorte qu’elles ne touchent pas celle où se trouve le langage n’est pas une mince affaire. Pendant l’intervention, les tremblements stoppent mais dans le même temps, il subit de gros problèmes d’élocution. Tout cela se passe au millimètre près dans le cerveau, c’est à la fois troublant et fascinant.
Quelles sont les conditions pour être opéré ?
Il y a peu d’interventions par an car cette chirurgie exige des critères très précis, notamment sur l’âge et sur l’évolution de la maladie. Le ou la patiente ne doit pas être trop âgée afin de pouvoir supporter l’opération et échapper ainsi au traitement médicamenteux, celui-ci n’ayant plus d’impact. Ces critères exigeants ne sont pas tout : le patient doit aussi passer une batterie de tests pour vérifier l’efficacité de l’opération à venir. Il y a peu d’élus mais là aussi, les progrès techniques de demain permettront de faire plus, d’aller plus loin.
http://www.telepro.be/011-34466-Michel-Cymes-Vous-allez-voir-une-operation-exceptionnelle-du-cerveau-interview.html
Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2015
Des chercheurs produisent un mini-cerveau humain presque complet en laboratoire
Des chercheurs américains ont produit un mini-cerveau humain dans un laboratoire qui serait le plus complet à ce jour, une percée qui pourrait potentiellement faire avancer la recherche sur des maladies neurologiques comme Alzheimer. "Non seulement il ressemble à un cerveau développé mais ses différents types de cellules expriment quasiment tous les gènes, (qu'expriment) celles d'un cerveau", affirme Rene Anand, professeur de chimie biologique à l'Université de l'Etat d'Ohio qui a mené ces travaux.
Il précise que ce cerveau cultivé in vitro, de la taille d'une gomme de crayon à papier, présente une structure du cerveau d'un foetus de cinq semaines avec des types multiples de cellules, toutes les principales régions cérébrales et une moelle épinière. Mais il ne possède pas de système de vascularisation.
Le professeur Anand a présenté ses résultats mardi lors d'une conférence sur la santé militaire en Floride. Mais cette recherche n'a pas fait l'objet d'une publication dans une des grandes revues scientifiques qui contre-vérifient indépendamment les résultats avant de décider de les rendre publiques. Généralement les avancées scientifiques importantes sont publiées dans les plus prestigieuses de ces publications comme Nature ou Science. Le professeur Anand et plusieurs de ses collègues ont créé une "start-up" pour commercialiser ce processus de développement de cerveaux in vitro, indique un communiqué de l'Université.
Ces chercheurs espèrent que leurs travaux permettront de tester plus facilement et éthiquement les effets de traitements expérimentaux sur le cerveau au moment où la recherche médicale se mobilise pour trouver des traitements pour des maladies cérébrales aujourd'hui incurables, poursuit le communiqué.
"Le potentiel de ce modèle de cerveau est très prometteur pour la santé humaine car il nous offre de meilleures options pour tester et développer des traitements autrement qu'avec des rongeurs", juge le professeur Anand.
C'est également "un grand plus" pour la recherche en neuroscience en général puisque ce cerveau permet d'effectuer des recherches génomiques directement plutôt que par le biais de modèles informatiques comme c'est le cas aujourd'hui.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/des-chercheurs-produisent-un-mini-cerveau-humain-presque-complet-en-laboratoire-55d4ae2235708aa43799611f
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2015
Le cerveau quantique
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2015/164/fisher.htm
Écrit par : L'enfoiré. | 07/12/2015
La Chine veut remplacer des millions de travailleurs peu qualifiés par des robots
La Chine prépare le terrain de la révolution robotique en planifiant d'automatiser le travail actuellement fait par des millions de travailleurs faiblement payés.
Le plan gouvernemental cherche à relancer l'économie chinoise, en visant un taux de croissance de 6,5 % minimum par an, et à doubler les revenus par personne d'ici 2020. Un effort qui, en cas de succès, pourrait avoir un impact bénéfique sur l'économie mondiale.
Lors de la première conférence de la robotique qui s'est tenue à Pékin, le vice-président Li Yuanchao a présenté un discours du président Xi Jinping annonçant clairement que les robots seraient une priorité majeure pour l'avenir de l'économie chinoise. Toutes sortes de robots y étaient présentés, dont des robots industriels qui dévoilent la véritable cible de l'intérêt robotique chinois: les manufactures.
La Chine est déjà le plus grand producteur mondial de produits manufacturés, mais elle assure la majorité de cette production avec des travailleurs, ce qui implique un grand potentiel de développement pour les robots. La substitution de robots permettrait d'améliorer l'efficacité des chaines en réduisant les coûts de main d'oeuvre de base, mais aussi, d'augmenter l'expertise des employés restants dans les domaines de la maintenance, du design et des services associés à ce parc de machines.
En 2018, la Chine devrait posséder un tiers des robots industriels mondiaux. Le programme gouvernemental appelé "Made in China 2025" entend faire de la Chine une "puissance manufacturière mondiale", innovatrice et écologique, d'ici cette date. Le défi majeur est de développer l'intelligence et la connectivité des machines et des usines.
En outre, la Chine pourrait bientôt devenir non seulement un marché important pour les techniques sophistiquées de robotique, mais aussi un producteur de robots perfectionnés.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-chine-veut-remplacer-des-millions-de-travailleurs-peu-qualifies-par-des-robots&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 09/12/2015
'2015 aura été une année clé pour l'intelligence artificielle'
Après plus de 50 ans de révolutions tranquilles au niveau de l'intelligence artificielle (AI), des avancées significatives ont été faites en 2015.
La majorité des cerveaux créateurs les plus brillants de l'AI se retrouveront au salon "Neutral Information Processing Systems" de Montréal cette semaine. Un événement très attendu par les compagnies de la Silicon Valley. Différents facteurs ont contribués aux avancées sans précédent de l'AI:
Les infrastructures de stockage "dans le nuage" sont bien plus puissantes et abordables et elles peuvent traiter des informations complexes.
Il existe plus de bases de données et de programmes gratuits ou peu chers que peuvent utiliser les chercheurs. Grâce à cela, une partie cruciale de la technologie d'apprentissage appelée "réseaux neutres" est passée d'inabordable à abordable.
Ce contexte a permis à chacun des géants de l'internet, en particulier Google, Facebook et Microsoft, d'investir ce champ. Chacun possède son propre laboratoire de recherche en AI, et publie un grand nombre de ses découvertes: un système Google capable d'apprendre à jouer seul à des jeux vidéos, un système Microsoft automatique de traduction via Skype, etc
Par ailleurs, des startups comme Preferred Networks et Indico Data Labs contribuent beaucoup à cette avancée en construisant des systèmes ou en participant aux recherches des géants. Crowflower et DiffBot fournissent des données structurées que des entreprises utilisent pour mener leurs recherches.
L'un des principaux objectifs en matière de recherche en IA est d'enseigner aux ordinateurs à penser par eux-mêmes, et à trouver des solutions pour les problèmes les plus courants. Pour ce faire, on peut leur donner une version réduite du monde réel, similaire aux environnements simplifiés que l'on peut trouver dans les jeux vidéos, puis leur demander d'enregistrer les résultats.
Jeff Dean, un cadre de Google, compare ce processus à l'évolution qui a doté les animaux de la vision: "Les ordinateurs n'étaient pas capables de bien voir, et maintenant, ils commencent à ouvrir les yeux", dit-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=2015-aura-ete-une-anne-cl-pour-lintelligence-artificielle&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré. | 10/12/2015
et, encore un article.... du même tonneau:
'L'Intelligence Artificielle est la plus grande menace existentielle'
L’entrepreneur sud-africain, CEO du constructeur automobile Tesla Motors et de l’entreprise aérospatiale Space X, Elon Musk, a convaincu diverses personnalités de fonder une association à but non lucratif destinée à créer de l’intelligence artificielle, OpenAI.
Dotée d’un budget de 1 milliard de dollars - une somme colossale - , openAI aura pour objectif de développer de l’intelligence artificielle (IA) capable d’augmenter les capacités humaines, et non de rendre l’intelligence humaine obsolète.
“Notre objectif est de faire avancer l’intelligence numérique d’une manière qui est plus susceptible de bénéficier à l’humanité dans son ensemble, sans la contrainte de devoir générer un retour financier”, explique un post sur le blog de cette association.
Musk a fait part à plusieurs reprises de ses inquiétudes concernant le développement de l’IA, et le risque qu’elle échappe à tout contrôle humain. Au mois d’août, il avait twitté qu’elle était “plus dangereuse que les armes nucléaires”. Récemment, devant un parterre d’étudiants du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT), il a déclaré qu’il s’agissait de “la plus grande menace existentielle”.
Au début de cette année, il avait co-signé une lettre ouverte soulignant l’importance de se concentrer sur les avantages sociaux et sur la sécurité nécessaire au développement de l’IA. Parmi les signataires de cette lettre, on trouvait le célèbre physicien et cosmologiste britannique Stephen Hawking. Ce dernier a également régulièrement mis en garde contre le développement sans contrôle de l’IA, et des effets dévastateurs pour l’humanité qu’une AI omnipotente pourrait comporter:
Aucune loi physique n’empêche les particules d’être organisées selon des manières qui leur permettraient de réaliser des calculs encore plus avancés que ceux que réalisent les combinaisons de particules des cerveaux humains. Une transition explosive est possible. (...)
On peut imaginer que cette technologie pourrait déjouer les marchés financiers, surpasser les chercheurs humains en matière d’inventions, manipuler les dirigeants humains, et développer des armes que nous ne pouvons même pas comprendre. Alors que l’impact à court terme de l’IA dépend de qui la contrôle, son impact à long terme dépend de notre capacité à la contrôler.”
Parmi les membres fondateurs d’OpenAI, on retrouve le co-fondateur de Paypal, Peter Thiel, le co-fondateur de LinkedIn, Reid Hoffman. L’association sera co-dirigée par Musk, et par le capital risqueur Sam Altman.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=oubliez-le-changement-climatique-lintelligence-artificielle-est-la-plus-grande-menace-existentielle&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 16/12/2015
La robotisation remet en cause notre fiscalité
On ne pourra pas arrêter la marche des robots, écrit Neasa MacErlean, dans le Financial Times. De récentes recherches montrent que, à la fin des deux prochaines décennies, 35% des emplois de Grande-Bretagne auront été remplacés par des robots. La fiscalité doit être repensée en conséquence.
Des drones sans pilotes inspectent déjà les pylônes électriques qui nécessitaient auparavant l'intervention de grimpeurs confirmés, et les assistants juridiques sont remplacés par des systèmes électroniques.
Ce n'est pas seulement une calamité pour ceux qui perdront leur travail; cela va également miner notre fiscalité: confrontés à une telle perte de revenus venant des impôts, comment les gouvernements vont-ils être capables de se financer?
Notre système d'imposition a été conçu pour les années 1950, quand les hommes avaient un unique travail à temps plein durant toute leur vie; ils ne sont pas prévus pour un monde de contrats à court-terme et de travailleurs indépendants, sans parler d'un monde conduit par des robots.
Revenir au modèle de la Rome Antique
C'est pourquoi nous devons suivre l'exemple de la Rome Antique. Plus d'un quart de sa main-d'œuvre était constitué d'esclaves sans salaires, il était donc logique de taxer les propriétés, pas les revenus. Les citoyens payaient un impôt sur ce qu'ils possédaient: les terres, les maisons, le bétail, les pièces d'or, les esclaves. Si vous remplacez "esclaves" par "robots", cela devient une approche que les économies avancées d'aujourd'hui devraient copier. Ce qui permettrait au gouvernement, à la fois, d'obtenir une source de revenu plus fiable, et de redistribuer les richesses plus équitablement.
Source: http://fr.express.live/2016/01/21/37287/
Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2016
Pourquoi nous devrons nous habituer à la déflation…et aux baisses de salaires
La “4ème révolution industrielle”, c’est à dire, l’avènement de l’automatisation dans nos économies, va créer un environnement déflationniste avec de faibles salaires et de faibles taux d’intérêt. C’est la conclusion à laquelle est parvenu un panel d’analystes du Forum Economique (WEF) de Davos, rapporte Bloomberg.
Ils expliquent que le remplacement des travailleurs par les machines va induire une forte pression à la baisse sur les salaires, tout en favorisant une forte amélioration de la productivité. Ces deux tendances se combineront pour aboutir à une baisse des prix à travers le monde. De plus faibles salaires impliquent en effet une plus faible consommation des ménages, en particulier ceux des salariés les moins qualifiés, et une baisse des coûts de production pour les entreprises, lesquels inciteront ces dernières à baisser leurs prix de vente.
Selon les économistes du WEF, plus de 5 millions d’emplois seront détruits d’ici 2020 dans les 15 pays les plus développés, en raison du remplacement des employés par des machines ou des algorithmes.
“Le premier effet, ce sont des salaires plus bas pour les personnes qui sont remplacées. Cela devrait s’ajuster avec le temps, mais l’impact initial est déflationniste”, affirme Adam Posen, un ex-banquier central qui dirige désormais le Peterson Institute for International Economics.
Cependant, les analystes pensent que la hausse de productivité, qui pourrait être similaire à celle que l’on a observée aux Etats Unis avec l’ère de l’internet, entre 1996 et 2003, devrait permettre aux banquiers centraux de maintenir de faibles taux d’intérêt. Les économistes de la Bank of America pensent que la généralisation de l’automatisation pourrait faire grimper la productivité des entreprises de 30%.
Instabilité sociale
Le groupe souligne que toutes ces évolutions poseront des risques d’instabilité sociale. Edmund Phelps, un économiste détenteur d’un Prix Nobel, propose que les gouvernements mettent en place des systèmes de redistribution des recettes fiscales pour les victimes de ces changements.
Paul Sheard, chief global economist chez Standard & Poor’s, observe que les banques centrales devront repenser les politiques monétaires pour assurer la stabilité des prix dans ce nouvel environnement, d’autant que depuis la crise financière, elles ont constamment échoué à atteindre leurs objectifs d’inflation.
Source: http://fr.express.live/2016/01/27/37609/
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2016
C'est à dire que les prix vont devoir baisser dans la même proportion.
Sinon, c'est la fin de la "4ème révolution industrielle".
Pour les Etats qui ne parviendront plus à financer leur dettes, après la dématérialisation des titres, ce sera celle de la monnaie, elle-même.
Le "bail in", la recapitalisation par saisie sur les dépôts puisque les autorités seront incapables d'assumer leur rôle de gestionnaire.
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2016
Ce robot améliore la productivité des entrepôts de 800%
Le Locus, un robot qui a été conçu par Locus Robotics pour travailler avec des humains dans un entrepôt, vient de débuter sa carrière dans un entrepôt de Quiet Logistics, une société d’entreposage de Devens, dans le Massachusetts.
Son rôle? Reprendre à son compte tous les travaux ingrats de la préparation de commande. Dès qu’un client d’un site d’e-commerce passe une commande en ligne, le robot en est averti et il part chercher les articles commandés sur les étagères où ils sont stockés sans requérir aucune intervention, pour les rapporter au centre de colisage, afin qu’ils puissent être emballés avant l’expédition.
Avant son arrivée, les employés de l’entrepôt pouvaient marcher quotidiennement 18 à 24 km par jour. Mais ce temps-là est révolu, et le robot, qui n’est jamais fatigué, ni malade, ni affamé, peut travailler 24/24 sans jamais se tromper, ce qui motive Bruce Welty, le CEO de Locus Robotics, a assurer qu’il permet d’augmenter la productivité de l’entrepôt de 800%.
Personnalisation du service
Autre point positif, l’intégration du robot ne nécessite pas la remise en question de l’agencement ou de l’organisation de l’entrepôt. Il ne se substitue pas au personnel, auquel il permet de se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la personnalisation des envois.
Les commerçants en ligne promettent des délais de livraison de plus en plus courts, et ils réussissent à tenir ces engagements; la bataille concurrentielle devrait donc de plus en plus se déplacer vers la personnalisation du service client.
Source: http://fr.express.live/2016/02/04/ce-robot-ameliore-la-productivite-des-entrepots-de-800/
Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2016
Et toujours cette question-réponse:
"L’intelligence artificielle pourrait mettre 50% de l’humanité au chômage"
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-intelligence-artificielle-178257
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2016
Mercedes remplace des robots… par des hommes
La berline Mercedes Class-S est proposée avec toute une gamme d’options qui permettent de la personnaliser et les robots n’ont pas la flexibilité et la dextérité nécessaires pour s’y adapter. C’est pourquoi Mercedes a inversé la tendance actuelle vers plus de robotisation, en faisant revenir des hommes sur les chaînes de montage, rapporte Bloomberg.
« Les robots ne peuvent pas gérer le degré d’individualisation et les nombreuses variantes que nous proposons aujourd’hui », dit Markus Schaefer, responsable de production du constructeur allemand. « Nous économisons de l’argent et garantissons notre avenir en employant plus de personnes. »
Les robots sont parfaits pour répéter indéfiniment les mêmes tâches mais ils ne savent pas s’adapter. La variété est trop grande pour les machines, qui ne peuvent pas reproduire les différentes options en conservant le même rythme de travail.
Avec une équipe de travailleurs qualifiés, Mercedes peut changer une ligne de production en un weekend au lieu des semaines nécessaires pour reprogrammer les robots et changer les modèles d’assemblage. Les robots ne vont pas disparaître mais ils seront plus petits, plus flexibles, et ils travailleront avec les employés humains.
L’International Federation of Robotics estime à 1,3 million le nombre de robots industriels qui entreront en fonction au cours des deux prochaines années.
Le deuxième plus grand constructeur de voitures de luxe, BMW AG et Volkswagen AG’s Audi, teste lui aussi des robots pour assister ses employés, afin de rester compétitif. «Nous nous éloignons de la maximisation de l’automatisation », dit Schaefer. « L’homme prend à nouveau plus de place dans le procédé industriel. »
Source: http://fr.express.live/2016/03/02/mercedes-remplace-robots-hommes/
Écrit par : L'enfoiré | 02/03/2016
LES POUVOIRS DU CERVEAU (1/2)
Peu à peu, grâce à l'imagerie cérébrale, les scientifiques parviennent à dessiner les contours de notre conscience... Après s'être intéressée au "Ventre, notre deuxième cerveau", la réalisatrice Cécile Denjean se livre à une passionnante exploration du cerveau à travers les méandres de la conscience.
Peu à peu, grâce à l'imagerie cérébrale, les scientifiques parviennent à dessiner les contours de notre conscience. Celle-ci démarre dès les premiers instants de la vie par un amas de sensations : comme les adultes, les bébés perçoivent ce qui les entoure, avec juste un peu plus de lenteur. Puis, vers 2 ans, la conscience de soi s'enracine et ce récit intérieur gagne en complexité. Au fil d'une vie, il devient une "représentation de plus en plus sophistiquée du monde extérieur", comme l'explique le chercheur Stanislas Dehaene. Nourrie de souvenirs et de sensations, notre conscience se mue en une petite voix intérieure personnelle à chacun.
Une interprétation de la réalité
Réalisatrice du Ventre, notre deuxième cerveau, Cécile Denjean se livre à une ambitieuse exploration du cerveau en deux parties - elle a coécrit la seconde, réalisée par Amine Mestari. Dans ce premier volet, de nombreux chercheurs - parmi lesquels le psychiatre Christophe André, ainsi que le moine bouddhiste et docteur en biologie cellulaire Matthieu Ricard, qui joue obligeamment les cobayes - témoignent et font partager leurs expériences les plus récentes, avec le renfort d'images en 3D et d'infographies. Des tests d'illusion d'optique montrent aussi comment la conscience peut être leurrée, preuve qu'elle constitue une interprétation de la réalité. Sommeil, rêve, coma, méditation... : ce film sensible nous mène à la découverte d'un continent cérébral aussi vaste que mystérieux.
http://www.arte.tv/guide/fr/057414-002-A/les-pouvoirs-du-cerveau-1-2?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2016
L’intelligence artificielle au secours des services de police
Les vice-Premiers ministres Jan Jambon (N-VA) et Alexander De Croo (Open Vld) entendent soutenir le développement de technologies policières intelligentes au sein d’un projet nommé iPolice (intelligent policing). Pour cela, un budget de 110 millions d’euros a été prévu, rapporte La Dernière Heure.
Les ministres Alexander De Croo et Jan Jambon présentent le projet iPolice aujourd’hui au gouvernement. Selon ces derniers, via cette numérisation, les informations pourront être échangées plus rapidement et efficacement entre les services de police. L’usage d’applications de cloud permettra d’aider les agents sur le terrain à retrouver ou enregistrer plus vite des données via un dispositif mobile.
Intelligence artificielle
Un des pans du projet iPolice est l’intelligence artificielle. Grâce à celle-ci, il sera possible d’évaluer les risques d’activités criminelles ou d’identifier plus facilement des réseaux de malfaiteurs. Actuellement, les services de police peuvent accéder à des données numériques dont le stockage est fragmenté au sein de systèmes qui ne sont pas reliés. Avec iPolice, il sera possible d’avertir les agents de police lorsque des informations nouvelles sont disponibles au sujet de dossiers ou d’enquêtes. A l’aide d’algorithmes mathématiques, le système pourra établir indépendamment des liens entre divers faits.
« L’algorithme pourra en quelques secondes établir des connexions entre les faits », a expliqué le ministre De Croo dans Het Laatste Nieuws.
Selon Jan Jambon, une attention particulière devra être accordée à la sécurité. Il faudra veiller à ce que les applications de cloud soient suffisamment protégées contre les hackers. La sécurité n’est pas seulement nécessaire pour protéger la vie privée, mais également pour garder secrètes les activités de la police, a ajouté le ministre.
Source: https://fr.express.live/2016/05/20/lintelligence-artificielle-secours-services-de-police/
Écrit par : L'enfoiré | 23/05/2016
‘Les employeurs devraient payer les cotisations sociales de leurs robots’
En Europe, les robots pourraient bientôt bénéficier de droits spécifiques et être considérés comme des « personnes électroniques ». Selon un rapport présenté au Parlement par l’Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates, les patrons devraient être tenus de payer la sécurité sociale pour leurs robots employés et de respecter de nouvelles règles d’imposition ainsi que des règles de responsabilité légale.
Selon les auteurs de ce rapport, l’automatisation croissante et l’intelligence artificielle ont besoin de nouvelles fondations en ce qui concerne la sécurité sociale. Le texte devrait faire l’objet d’un débat au Parlement européen en décembre prochain.
« Maintenant que l’humanité se trouve à l’aube d’une ère où les robots, les algorithmes intelligents, les androïdes et les autres formes d’intelligence artificielle, de plus en plus sophistiqués, semblent être sur le point de déclencher une nouvelle révolution industrielle qui touchera très probablement toutes les couches de la société, il est important pour le législateur d’examiner toutes les conséquences d’une telle révolution », indique le rapport.
« Le développement de la robotique et de l’intelligence artificielle pourrait avoir pour conséquence l’accomplissement par des robots d’une grande partie des tâches autrefois dévolues aux êtres humains. Cette hypothèse s’avère préoccupante pour l’avenir de l’emploi et la viabilité des régimes de sécurité sociale, si l’assiette de contributions actuelle est maintenue, elle pourrait déboucher sur un creusement des inégalités dans la répartition des richesses et de l’influence ».
En plus des cotisations de sécurité sociale, la proposition comprend également la création d’une agence européenne de la robotique et de l’intelligence artificielle, qui devrait être responsable, entre autres, du développement d’un cadre éthique et technique autour de l’automatisation sur le lieu de travail.
La nouvelle réglementation ne concernerait pas tous les types d’automatisation professionnelle. Cependant, il est nécessaire de créer un cadre efficace pour le déploiement de formes avancées d’intelligence artificielle, précise le document.
Source: https://fr.express.live/2016/07/11/employeurs-devraient-payer-cotisations-sociales-de-leurs-robots/
Écrit par : L'enfoiré | 12/07/2016
Apple acquiert Turi, startup spécialisée dans le machine learning et l’intelligence artificielle
Apple vient de racheter Turi, une startup dont les activités se concentrent dans le domaine du machine learning et de l’intelligence artificielle, rapporte le site GeekWire. Cette opération a été conclue pour un montant de 200 millions de dollars.
Apple devrait ainsi progresser sur le marché de l’intelligence artificielle où la société est en lice avec Google et Facebook.
Le rachat de Turi s’inscrirait de le développement de Siri, l’assistant numérique d’Apple dont le fonctionnement est basé sur la reconnaissance vocale. Turi développe des outils prédictifs capables d’envoyer des recommandations personnalisées de musique aux clients mais également des solutions pour la détection de fraudes, du taux de désabonnements, pour l’analyse des sentiments et la segmentation des clients.
Concurrents
Avec l’acquisition de Siri en 2010, Apple a dans un premier temps devancé ses concurrents sur le marché des assistants vocaux virtuels. Dans ce marché, l’e-learning occupe une place primordiale, explique le journal Les Echos. Cependant, depuis 2014, Apple a perdu du terrain face à d’autres sociétés telles qu’Amazon dont Echo, un dispositif connecté qui interagit avec l’humain, a le vent en poupe.
Le PDG de Turi, Carlos Guestrin, est d’ailleurs professeur de « machine learning » à la Washington University, un poste qui bénéficie d’un investissement de deux millions de dollars de la part d’Amazon.
Dans le domaine de l’intelligence artificielle, Microsoft, Facebook et Google font également de l’ombre à Apple. Siri fonctionne uniquement avec un nombre limité de plateformes telles que Wikipedia, Yelp ou Yahoo, contrairement à Google qui brasse une quantité importante de données issues de son moteur de recherche pour faire fonctionner son outil de reconnaissance vocale.
Pour le renforcement de Siri, Apple a déjà acquis les sociétés VocalIQ et Perceptio, conclut Les Echos.
Source: https://fr.express.live/2016/08/09/apple-acquiert-turi-startup-specialisee-machine-learning-lintelligence-artificielle/
Écrit par : L'enfoiré | 10/08/2016
Paul Jorion s'explique sur sa carrière (cf mise à jour):
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (I) La « mentalité primitive »"
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (II), Anthropologie de l’Île de Houat,
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (III), La transmission des savoirs,
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (IV), La « vérité ordinaire »
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (V), D’un monde finissant à un monde émergeant,
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (VI), Pourquoi – selon nous – les jumeaux ne sont pas des oiseaux
"De l’anthropologie à la guerre civile numérique (VII), Le projet d’une Intelligence Artificielle,
Écrit par : L'enfoiré | 15/08/2016
Les assistants virtuels ont du mal à vous comprendre
De nombreux efforts seront nécessaires afin d’améliorer la qualité des assistants virtuels par rapport au niveau des autres technologies innovantes, explique Matthew Braga, expert en technologie sur Bloomberg.
Selo Braga, les développeurs subissent une pression de la part de leurs client afin qu’ils trouvent des réponses adéquates aux limites des assistants virtuels. Il est nécessaire d’améliorer les applications existantes mais également de prévoir de nouveaux modèles.
Apple, Amazon, Google et Microsoft sont les entreprises qui tentent de faire en sorte que vous parliez à leurs assistants virtuels respectifs Siri, Alexa, Home et Cortana. Cependant, ces derniers ont souvent du mal à comprendre les questions et les souhaits de leurs propriétaires, explique le spécialiste. .
Ces problèmes montrent les limites des microphones qui n’ont pas suivi l’évolution des caméras. Les micros ont des difficultés à filtrer les bruits de fond et exigent trop d’énergie pour être utilisés en permanence. La course dans le domaine de la reconnaissance vocale les fabricants d’appareils met pourtant la pression sur les compagnies obscures présentes sur le marché des systèmes microélectromécaniques des microphones (MEMS), évalué à un milliard de dollars.
De nouveaux concepts
Pour Marwan Boustany, analyste à la firme de recherche IHS Markit, depuis le lancement en 2012 de l’iPhone 5, les performances du microphone n’ont pas beaucoup évolué. Cependant, ces dernières années, les grandes entreprises technologiques pensent davantage à développer les microphones. Ces entreprises exigent un matériel et des logiciels de qualité supérieure.
La société Knowles, leader du marché, est davantage tournée vers l’amélioration de son logiciel. Vesper, autre société conceptrice de MEMS, penche quant vers des concepts totalement nouveaux consommant moins d’énergie et avec un meilleur signal.
Source: https://fr.express.live/2016/09/21/assistants-virtuels-ont-mal-a-comprendre/
Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2016
De Platon à Steve Jobs : Découvrez l'histoire de l'informatique en un poster
Plus personne ne conteste aujourd'hui que la puissance croissante des machines combinée avec l'immensité du Big Data permet de faire des choses qui nous dépassent complètement. Non seulement nous ne pouvons pas traiter autant d’informations que le font les machines, mais bien souvent nous ne sommes même plus capables de comprendre comment elles font ce qu’elles font !
Du coup, l’inquiétude est de mise : garderons-nous toujours la maîtrise de ce que l'ordinateur décidera ? Certains ne cachent plus leurs craintes, et non des moindres ! Le fondateur de Microsoft Bill Gates, l’entrepreneur de Tesla Elon Musk ou encore le physicien Stephen Hawking l'ont dit publiquement lors de débats sur les nouveaux types d'armement. Ils craignent les erreurs de drones "intelligents" programmés pour prendre eux-mêmes la décision de tirer, ils ont peur de robots devenus autonomes capables de tuer n'importe quel être vivant… Même Google, que l'on a connu moins frileux, travaille sur un bouton d'arrêt d'urgence des intelligences artificielles, "au cas où" ! Ce serait l'équivalent numérique du bouton rouge qui équipe les machines-outils pour débrancher tout d'un coup sec en cas de perte de contrôle.
Mais comment en est-on arrivé là ? Le mathématicien et philosophe d'entreprise Luc de Brabandère propose de remonter loin dans le temps pour trouver les racines de l’intelligence artificielle. Le tout, à travers un poster qui nous guidera dans un voyage de l’Antiquité à nos jours.
Vidéo-->
http://www.lalibre.be/debats/opinions/de-platon-a-steve-jobs-decouvrez-l-histoire-de-l-informatique-en-un-poster-582c3310cd70d913edcd54c4
Écrit par : L'enfoiré | 20/11/2016
L’intelligence artificielle est bonne pour le monde’, dixit un robot
Bien qu’il existe des questions légitimes sur les risques potentiels de l’intelligence artificielle pour la sécurité de l’humanité, les avantages semblent largement dépasser les dangers, a expliqué David Hanson, fondateur de la société de technologie spécialisée Hanson Robotics, lors d’un congrès des Nations Unies sur les avantages sociaux de l’intelligence artificielle à Genève.
Hanson Robotics a développé le robot humanoïde Sophia, l’une des principales attractions de cette conférence.
Salil Shetty, directeur d’Amnesty International, a assisté à l’évènement, pour demander l’instauration d’un cadre éthique garantissant que cette technologie est utilisée à bon escient.
« Les inquiétudes au sujet de l’I.A et du futur des emplois sont légitimes car chaque fois que les entreprises passent à l’automatisation, elles ont tendance à concentrer les ressources dans les mains d’un petit groupe », reconnaît David Hanson.
« L’intelligence artificielle est bonne pour le monde et aide les personnes de diverses manières », a pour sa part déclaré à l’AFP le robot Sophia.
Contrôle
Des décennies d’automatisation et de robotisation ont déjà révolutionné le secteur industriel et ont permis d’augmenter la productivité mais ont également fait disparaître certains emplois. L’automatisation et l’I.A se développent rapidement dans d’autres secteurs. Dans les pays en voie de développement, 85% des emplois seraient menacés à cause de l’intelligence artificielle, selon plusieurs études. Par ailleurs, certains pensent que la progression importante de cette technologie pourrait faire en sorte qu’un jour, les robots échappent au contrôle humain et en viennent à nuire à la société.
David Hanson reconnaît que ces préoccupations sont légitimes. « Cependant, les conséquences involontaires ou les utilisations négatives possibles de l’I.A sont très peu nombreuses par rapport aux bénéfices de cette technologie », a-t-il souligné.
Selon lui, l’intelligence artificielle devrait révolutionner des secteurs tels que les soins de santé ou l’éducation, en particulier dans des zones rurales où il y a pénurie de médecins mais aussi d’enseignants.
« Les personnes âgées seront davantage accompagnées et les enfants autistes auront constamment des professeurs », a encore ajouté Sophia.
Source: https://fr.express.live/2017/06/12/lintelligence-artificielle-bonne-lhumanite-dixit-robot/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Le cerveau amélioré par l'ordinateur... et réciproquement ?
Le "Human brain project", un grand projet de recherche européen, vise à mieux comprendre le cerveau grâce à une vaste simulation et à améliorer les capacités des ordinateurs. Cette méthode permettra-t-elle d’éclairer la science sur le fonctionnement cérébral et la guérison des maladies telles qu’Alzheimer, Parkinson ou les accidents vasculaires cérébraux ?
https://www.arte.tv/fr/videos/063943-006-A/xenius/
Écrit par : L'enfoiré | 24/09/2017